2. Peintre italien d’origine grecque, Giorgio de Chirico naquit le 10 juillet à Volos, en Grèce où son père, ingénieur italien, s’était établi. Giorgio de Chirico commença sa formation artistique à Athèmes (1904-1905) Après le décès de son père, en 1905, Giorgio de Chirico voyagea en Italie, et finalement s’installa à Munich où il demeura jusqu’en 1910, se passionnant pour Schopenhauer, Nietzche et Weininger ainsi que pour les peintures mythologiques du suisse Arnold Böcklin. Giorgio de Chirico s’installa à Patis en 1911. Il peignitdes paysages urbains comme Place de Rome (1913) et Mystère et Mélancolie d’une Rue (1914). Lorsqu’il effectua son service militaire à Ferrare en 1916, Giorgio de Chirico connut le peintre futuriste Carlo Carrà, avec qui il fonda la revue Peinture Métaphysique en 1920. De 1915 à 1925, Giorgio de Chirico peignit des mannequins sans visages et des natures mortes dans lesquelles il juxtaposa des objets n’ayant aucune relation, comme par exemple Les Muses inquiétantes , (1917). Il dirigea une “école métaphysique” comme il la nomma, et les surréalistes l’accueillirent dans leur première exposition de 1925. Giorgio de Chirico influença des artistes comme Yves Tanguy et Salvador Dalí. Au milieu des années trente, Giorgio de Chirico retourna en Italie et adopta un style plus académique. Il mourut à Rome le 20 novembre 1978.
13. Il étudia á Athènes et Florence avant de se rendre en Allemagne en 1906, où il entra à l’Académie des Beaux Arts de Munich. Là il entra en contact avec les oeuvre des philosophes Nietzche et Arthur Schopenhauer, et étudia aussi les oeuvres de Arnold Böcklin et Max Klinger. Il retourna en Italie pendant l’été de 1909 et passa six mois à Milan. Au début de 1910 il retourna à Florence où il peignit L’Énigme d’un Après-midi d’Automne , le premier de ses travaux de la série “Place métaphysique”, après une expérience personnelle à la Piazza Santa Croce. A Florence, il peignit également L’Énigme de l’Oracle . L’année suivante, De Chirico passa quelques jours à Turin, en route vers Paris, et fut impressioné par ce qu’il nomma “l’aspect métaphysique de Turin” qui s’appréciait dans l’architecture de ses arcades et de ses places. De Chirico vécut à Paris jusqu’à son engagement à l’armée en mai 1915 pendant la Première Guerre Mondiale. Les tableaux que De Chirico réalisa entre 1909 et 1914 sont ceux qui ont été les plus reconnus. Cette période est connue comme sa période métaphysique. Les oeuvres se remarquent par les images qui évoquent des ambiances sombres et accablantes. Au début de cette période, les thèmes étaient des paysages urbains inspirés des villes méditérranéennes, bien que petit à petit l’attention du peintre se déplaça vers des études de chambres remplies d’objet et parfois habitées par des mannequins.
26. Presque tout de suite l’écrivain Guillaume Apollinaire loua le travail de De Chirico et l’aida en le présentant au groupe qui plus tard allait se consacrer au surréalisme. Yves Tanguy écrivit en 1922, qu’il fut tellement impressioné lorsqu’il vit dans la vitrine d’une galerie une oeuvre de De Chirico, qu’il décida à ce moment de se convertir en artiste, bien qu’il n’avait jamais touché un pinceau de sa vie. D’autres artistes qui reconnurent avoir subi l’influence de Giorgio De Chirico sont Max Ernst, Salvador Dalí et René Magritte. On considère que l’on doit à De Chirico une des plus grandes influences sur le mouvement surréaliste. De Chirico abandonna plus tard le style métaphysique et réalisa plusieurs oeuvres avec plus de réalisme, qui n’obtinrent cependant qu’un modeste succès. La trajectoire de l’artiste peut se diviser en deux étapes, dont la première sera protagonisée par l’usage de statues comme modèles et par la succession d’arcades comme espaces architechtoniques, tandis que la seconde fait place à une plus grande présence de mannequins et de scènes d’intérieurs. De Chirico, essaya d’atteindre l’être ultime de l’objet et son fond psychologique, les isolant de la réalité, les sortant du contexte de leur fonction, et les plaçant dans un scénario énigmatique éloigné du quotidien.
27. Nous terminons ici la première partie de la biographie illustrée de Giorgio De Chirico