1. "" EECCHHOOSS DDEESS
CCOOLLLLIINNEESS""
AA lliirree
ééggaalleemmeenntt:
CDD sur les prépara
tifs des examens sco
laires
Des techniques de
dressage des boeufs
de labour
Formation des élus
locaux de Bandafassi
sur la
décentralisation
Législatives 2012 ,le
Pds exulte à Kédou
gou
"ECHOS DES COLLINES' Contacts: 77 431 77 42 / 77 435 85 48
journal du Cmc de Kédougou email: eecchhoossddeessccoolllliinneess11@@ggmmaaiill..ccoomm
Périodicité Bimensuelle
Numéro: 7 Directeur de Publication :Kalidou Cissokho Imprimé en 200 exemplaires
LLee jjoouurrnnaall ddee KKééddoouuggoouuPrix: 200 fcfa Numéro: 07 Juillet 2012
RRééddaaccttiioonn
Amadou Diop
Adama Diaby
Cheikhou Kéita
Omar S Diallo
Mamadou Cissé
Khady Maiga
Khoudousse Diallo
Publicité: Pour vos photocopies , cartes d'invitation ,annonces publicitaires contactez le service
commercial de la radio communautaire de Kédougou
"Echos des Collines" est disponible en abonnement contactez le 77 435 85 48
,
FFooccuuss ssuurr llee ttrraavvaaiill ddeess
ffeemmmmeess ddee KKééddoouuggoouu
Docteur Ibra Ndoye :« On fait
de la grève en exposant les
enfants de mères séroposi
tives à la contamination du
Vih, c’est un acte criminel.
Nous, sommes des personnes
qui ont prêté le serment
d’hypocrate et non d’hypo
crites »
2. EEDDUUCCAATTIIOONN
PPrrééppaarraattiiffss ddeess eexxaammeennss ssccoollaaiirreess
11661177 ccaannddiiddaattss aauu CCFFEEEE eett 11555522 aauu
BBFFEEMM aatttteenndduuss ddaannss llee ddééppaarrtteemmeenntt.
UUnn CCDDDD aa rrééuunnii pplluussiieeuurrss aacctteeuurrss ddee
ll’’éédduuccaattiioonn.. IIllss oonntt éécchhaannggéé ssuurr llaa pprréésseenn
ttaattiioonn dduu ssyyssttèèmmee éédduuccaattiiff ddaannss llee ddééppaarrttee
mmeenntt,, ssuurr lleess ddoonnnnééeess ssuurr lleess iinnddiiccaatteeuurrss eett
ssuurr llaa ssiittuuaattiioonn ddeess ccaannddiiddaattss.. Au total ce
sont 1617 candidats qui sont attendus au
CFEE et 1552 au BFEM dans tous le départe
ment. Le préfet du département est aussi reve
nu sur certaines recommandations pour parer
aux quelques problèmes relevés sur place.
C’était une occasion pour les acteurs de voir
quelles sont les ressources à mobiliser pour
que l’examen se tienne dans de très bonnes
conditions. Ainsi entre autres recommanda
tions, ils ont décidé « de faire l’expression des
besoins en termes de moyens logistiques parce
qu’à Kédougou le relief est assez accidenté et
le parc automobile n’est pas assez fourni au
niveau du département. Nous avons également
insisté sur la communication qui doit accom
pagner cette préparation, sur la sécurisation
des centres d’examen. Nous avons appelé à la
mobilisation de tous les acteurs.» a renchéri le
préfet qui a par ailleurs poursuivi « J’ai égale
ment insisté auprès de l’IDEN pour que les
salles d’examen qui seront retenues soient des
salles qui réunissent des conditions de sécurité
et d’hygiène parce que nous serons en plein
hivernage. » De l’avis du préfet Habib Léon
Ndiaye, cette rencontre « a été pour nous l’oc
casion de passer en revue les principaux
aspects et les principales questions nécessaires
à la bonne organisation des examens.»
Selon l’inspecteur départemental de l’éduca
tion, Sory Danfakha, «nous avons 1617 candi
dats qui sont attendus au CFEE et 1552 au
BFEM à travers 25 centres d’examen pour le
CFEE prévu pour le 26 et 27 juin et 7 centres
pour le BFEM dont la première session est
prévue au 27 juillet.» L’inspecteur Sory Dan
fakha a par ailleurs évalué les besoins en car
burant à 310 litres pour les 2380 km à
parcourir pour le déroulement des examens
dans le département.Autre souci notés lors de
cette rencontre, le problème d’état civil
constaté chez certains élèves durant leur cur
sus scolaire. A ce sujet « nous avons demandé
à ce que chacun apporte sa contribution, à
commencer par le personnel enseignant. Qu’il
puisse recenser lors des inscriptions tous les
élèves qui n’ont pas d’actes de naissance et
qu’en rapport avec les parents d’élèves, les
chefs de village et l’autorité administrative
(sous préfets), qu’on puisse faire le travail
d’accompagnement et d’encadrement de
proximité nécessaire pour permettre à ces
élèves de disposer d’actes de naissances.» a
soutenu le préfet Habib Léon Ndiaye. Mieux,
le préfet a invité tous les acteurs à la mise en
place rapide d’une instance où autorités admi
nistratives, élus locaux et tous les partenaires
du système éducatif peuvent se retrouver ré
gulièrement pour identifier les problèmes qui
se posent au secteur de l’école au niveau du
département et prendre à bras le corps ces
questions et permettre aussi bien aux ensei
gnants qu’aux élèves de pouvoir travailler
dans de bonnes conditions.
AAmmaaddoouu DDiioopp
SSOOCCIIEETTEE
KKééddoouuggoouu,, ddee nnoouuvveelllleess tteecchhnniiqquueess ddee llaa
bboouurr ppoouurr rreeppoosseerr lleess eennffaannttss
LLee pprroojjeett ddee ggeessttiioonn dduurraabbllee dduu bbééttaaiill rruu
mmiinnaanntt eennddéémmiiqquuee ((PPRROOGGEEBBEE)) vviieenntt
dd’’oorrggaanniisseerr uunnee sseessssiioonn ddee rreennffoorrcceemmeenntt ddee
ccaappaacciittééss ddeess aaggrriiccuulltteeuurrss ddee BBaannddaaffaassssii ssuurr
lleess tteecchhnniiqquueess dduu ddrreessssaaggee ddeess bbœœuuffss ddee llaa
bboouurr..
Autrefois, dresser des bœufs constituait un
grand fardeau pour les paysans. Ils éprou
vaient d’énormes difficultés dans cet exercice
d’adaptation des animaux au labour à la char
rue. Du fait de leur ignorance, la plupart des
paysans utilisaient la force pour apprendre aux
bœufs le labour à la charrue en deux ou trois
jours.La plupart des dresseurs torturaient les
animaux à mort.
3. n
e
s
x
s
s
EECCOONNOOMMIIEE
FFooccuuss ssuurr llee ttrraavvaaiill ddeess ffeemmmmeess
LLeess ffeemmmmeess ddee KKééddoouuggoouu ssoonntt pplluuss qquuee
jjaammaaiiss ddéétteerrmmiinnééeess àà lluutttteerr ccoonnttrree ll’’ooiissiivvee
ttéé ..EElllleess ss’’aaccttiivveenntt ddaannss ddiivveerrsseess aaccttiivviittééss
ppoouurr hhoonnoorreerr lleeuurrss ffaammiilllleess..
Dans la société les femmes ont toujours eu des
conditions d’existence quasiment difficiles qui
ne leur permettaient pas de croiser les bras
face aux besoins de leurs familles. C’est pour
quoi, toujours armées de courage et d’un es
prit de dépassement les femmes participent
autant que faire se peut au développement de
leurs localités.Pour cela, les femmes épargnent
en vue d’investir dans des activités généra
trices de revenus. Ainsi combattentelles l’oi
siveté et le besoin en travaillant pour
ellesmêmes tout en gérant leurs propres af
faires. Plus de la moitié des profits tirés de ces
activités génératrices de revenus retourne
dans les familles (frais de soins médicaux,
éducation, habillement des enfants,…). Une
seule activité ne pourrait être une solution à
cette multitude de besoins. Raison pour la
quelle on voit les femmes s’activer dans dif
férents secteurs.
Parfois elles sont amenées à dérouler les
mêmes activités économiques (vente de bei
Dans cet exercice, beaucoup de dresseurs se
blessaient à plus forte raison que les enfants
qui guidaient les bœufs. Et, ils consacraient
beaucoup de temps pour le dressage.« Autre
fois, on trouait les narines des bœufs et on y
mettait une boucle en fer puis une corde que
l’on tirait au moment du guidage, le conduc
teur de la charrue tenait toujours un fouet
pour amener les bœufs à la raison, on ne sen
tait point la souffrance de ces animaux.. » re
connait Coly Kanté paysan à Ibel.
Afin de réduire le travail des enfants et d’allé
ger la souffrance des bœufs, le projet de
gestion durable du bétail ruminant endémique
y apporte une solution durable. Ceci s’est tra
duit par le renforcement de capacités des pay
sans sur les techniques du dressage.Une
dizaine de paysans de Ségou, Ibel, Landiény,
Boundoucondi ont subi récemment une ses
sion de formation de 21 jours à Ibel sur les
techniques du dressage amélioré des bœufs de
labour.« Cette technique consiste d’abord à fa
miliariser les bœufs et à les initier progressi
vement au labour sans agressivité. Dans cette
technique, on n' a pas besoin de percer les na
rines des bœufs ou à tenir un fouet pour leur
apprendre à travailler.
Et en plus on n’a pas besoin des enfants pour
guider les bœufs, une seule personne peut faire
tout le travail… » précise M Marc Camara fa
cilitateur de la session de formation.Il faut dire
que cette technique révolutionnaire va
permettre au paysan d’avoir un gain de temps
considérable qui lui permettra de se consacrer
aux autres activités dans son champ au mo
ment du labour. « Nous savons à présent que
ce que nous faisions était une perte de temps
énorme, et nous maltraitions nos animaux par
notre ignorance, nous ne ferons rien d’autre
qu’appliquer cette technique… » a précisé M
Abdoul Diallo, paysan à Landiény. Le temps
que cette technique de dressage fasse son ex
pansion dans la région de Kédougou, les en
fants n’auront plus de risques à courir
puisqu’ils ne guideront plus jamais les bœufs
qui sont parfois très dangereux.
AAddaammaa DDiiaabbyy
4. gnets, d’œufs, de cacahuètes, de tissus, de lé
gumes…), uniquement pour pouvoir travailler
et gagner de l’argent.« J’ai démarré mon petit
commerce avec un prêt de 500 000 FCFA oc
troyé par la caisse du CMS de Kédougou. Avec
ce fonds de roulement, je vais acheter des tis
sus bazins au Mali pour venir les revendre à
Kédougou. Dieu merci, j’arrive à faire des bé
néfices et à rembourser 10500 FCFA par mois
» soutient Nénégallé Diallo, vendeuse au
marché central de Kédougou.Une diversifica
tion de l’offre de produits de qualité, le renfor
cement de capacités et l’octroi de crédits
consistants aux femmes seraient des avan
tages pour la sauvegarde de ces activités de
cette couche vulnérable.
KKhhaaddyy MMaaïïggaa
SSAANNTTEE
KKééddoouuggoouu :: NNoouuvveellllee aapppprroocchhee,, nnoouuvveellllee
vviissiioonn ppoouurr ccoommbbaattttrree llee VViihh//ssiiddaa
ZZéérroo nnoouuvveellllee iinnffeeccttiioonn dd’’iiccii 22001155,, zzéérroo ddéé
ccèèss lliiéé aauu VViihh//ssiiddaa,, zzéérroo ddiissccrriimmiinnaattiioonn..
C’est la vision du conseil national de lutte
contre le sida qui compte désormais freiner la
propagation du Vih/Sida à Kédougou et
partout au Sénégal..
Avec une superficie de 16 892 Km2 Kédou
gou partage ses frontières avec deux pays le
Mali et la Guinée Conakry. La porosité des
frontières qui facilite de plus en plus le contact
régulier avec les populations de ces pays et
l’exploitation de l’or rendent difficile la lutte
contre la propagation du Vih/sida.C’est pour
quoi des enquêtes dans le domaine de la santé
ont révélé qu’à Kédougou le taux de préva
lence du Vih/Sida au sein de la population gé
nérale est de 1,7% contre 1,3% chez les
orpailleurs.Des chiffres alarmants qui in
quiètent l’opinion publique et les agents de
santé à tel point que le docteur Ibra Ndoye est
monté au créneau pour adresser un message
fort aux syndicalistes du domaine médical.
« On fait de la grève en exposant les enfants
de mères séropositives à la contamination du
Vih, c’est un acte criminel. Nous allons conti
nuer à dialoguer. Nous, agents de santé,
sommes des personnes qui ont prêté le ser
ment d’hypocrate et non d’hypocrites » atil
soutenu fustigeant ainsi la rétention des don
nées par certains agents de santé grévistes.
Zéro nouvelle infection d’ici 2015, zéro dé
cès lié au Vih/sida, zéro discrimination à
l’égard des personnes vivant avec le virus
du Sida(PVVIH)
Sur cet aspect de discrimination à l'égard des
PVVIH,à Kédougou,malgré les efforts de
l’Association Solidarité Entraide de Kédou
gou(ASEK), il reste beaucoup à faire.Les PV
VIH de Kédougou continuent à faire l’objet de
discrimination et de stigmatisation.Raison de
plus pour que l’ASEK tire la sonnette d’alarme
pour alerter l’opinion public à travers l’or
ganisation de fréquentes journées de plaidoyer
en faveur d’une meilleure assistance aux PV
VIH de Kédougou.
A ces journées de plaidoyer prennent part gé
néralement les agents de santé et les porteurs
de voix tels que les imams, les communicateurs
traditionnels et les correspondants de presse.«
Il faut nous appuyer dans la sensibilisation,
surtout revoir certaines de nos pratiques
traditionnelles comme le lévirat et le sororat.
La vitesse de propagation du vih/Sida dans la
région de Kédougou notamment dans les sites
d’orpaillage est inquiétante… » précise Marie
Walo Boubane la présidente de l’ASEK.Pour
répondre à toutes ces exigences l’accent sera
5. u
s
e
désormais mis sur la complémentarité des sy
nergies d’intervention. Les moyens seront
combinés pour une meilleure rationalisation
des ressources en vue d’une meilleure amélio
ration du traitement (Sida, tuberculose, palu
disme).Le conseil national de lutte contre le
sida s’est fixé comme priorités : le renforce
ment des acquis des interventions, le renforce
ment de la prévention de la transmission
mère/enfant(PTME), le dépistage volontaire,
le traitement ARV, le renforcement de la di
mension genre et le renforcement du système
communautaire et du système de santé.
AAddaammaa DDiiaabbyy
EENNVVIIRROONNNNEEMMEENNTT
IInnssaalluubbrriittéé ddaannss llaa ccoommmmuunnee ddee KKééddoouu
ggoouu,,lleess ccoommmmeerrççaannttss dduu mmaarrcchhéé cceennttrraall ttéé
mmooiiggnneenntt
Les ordures constituent naturellement des ré
servoirs potentiels de microbes de toutes
sortes. A cet effet ,tout le monde est exposé à
des maladies tres graves( cholera, paludisme..)
MMbbaayyee FFaayyee : « Je suis là depuis 2005 c’est la
mairie qui a la gestion des ordures normale
ment pour maintenir la ville propre il faudrait
des poubelles , notre santé est exposée une
mauvaise odeur nous torture ici surtout en hi
vernage, des vers circulent un peu partout et
pourtant nous nous acquittons correctement
de toutes nos taxes, il faudrait que le conseil
municipal prenne toutes les dispositions pour
nous débarrasser des ordures, il n’y a même
plus de dépotoir ici, la place qui servait de dé
potoir a été aménagé des cantines ,les agents
des service d’hygiène devront eux aussi
prendre leurs responsabilités ».
FFaattoouummaattaa DDiiaalllloo « en tout cas ,nous au niveau
de notre place, chaque jour nous nettoyons les
lieux, les immondices ainsi collectées sont
stockées puis jetées par un convoyeur que nous
payons à nos propres frais »
RRaammaattoouullaayyee BBaarrrryy « nous balayons et re
groupons des ordures que nous remettons à
un convoyeur qui ira les jeter dans la brousse,
nous pensons bien que les ordures facilitent la
prolifération des mouches et des maladies »
AAmmeetthh « c’est très difficile de supporter les
ordures , les autres commerçantes balaient et
viennent jeter les ordures à la devanture de
nos places nous sommes à chaque fois obligés
de payer un convoyeur pour qu’il puisse aller
jeter les ordures ailleurs ,comme nous n’habi
tons pas Kédougou nous n’osons rien dire, la
municipalité ne fait pas son travail, elle devrait
être capable de recruter des personnes qui se
chargeraient uniquement de l’ assainissement
du marché central, c’est de l’anarchie totale
qui règne ici, meme si nous nettoyons nos
places quelques jours après, nos mamans
commerçantes viennent encore y déverser les
ordures, c’est vraiment insupportable… »
PPrrooppooss rreeccuueeiilllliiss ppaarr KKhhaaddyy MMaaiiggaa
6. JJoouurrnnééee MMoonnddiiaallee ddee ll''eennvviirroonnnneemmeenntt
LLee sseerrvviiccee rrééggiioonnaall ddee KKééddoouuggoouu ss’’eennggaaggee àà
pprréésseerrvveerr ll’’eennvviirroonnnneemmeenntt..
Kédougou a fêté à son tour ce jeudi, la journée
mondiale de l’environnement au lycée Macirin
Bâ de Kédougou. Allocutions, récitals de
poèmes et sketchs axés sur la protection de
l’environnement ont rythmé la rencontre.
Le service régional de l’environnement et des
établissements classés a choisi de décaler la
journée prévue au 05 juin dernier afin de « mo
biliser le maximum de personnes.» Son res
ponsable régional, Pathé Guèye est revenu sur
la menace qui plane sur l’environnement dans
la zone surtout avec l’exploitation minière et
l’orpaillage traditionnel. «Nous agissons en
tant que garants de l’environnement de la ré
gion. Nous avons mis en œuvre un plan de
gestion des impacts environnementaux que
nous faisons appliquer par tous à travers les
lois sur l’environnement; au besoin par des
sanctions si les sociétés ou les orpailleurs
n’adhèrent pas.» Toutefois le service régional
mise aussi à priori sur la sensibilisation sur les
dispositifs et règlements environnementaux.
Placé cette année sous le thème: ""EEccoonnoommiiee
vveerrttee,, eenn ffaaiitteess vvoouuss ppaarrttiiee"", l’évènement a
réuni différents chefs de services, élèves et
membres de l’association des amis de la nature.
Aujourd’hui l’objectif est de parvenir, à travers
les pratiques environnementales, à un dévelop
pement durable. Cela par la prise en compte du
respect de l’environnement. Car «la croissance
économique très forte notée à Kédougou ne
s’applique pas avec le respect de l’environne
ment » dira aussi M. Guèye. N’empêche, « la
région va s’intégrer dans l’économie verte et
nous allons mettre en œuvre tout pour at
teindre cet objectif » a assuré l’adjoint au gou
verneur chargé du développement,
MMamadou Guèye. Il a aussi salué « la forte
mobilisation qui témoigne de l’intérêt que les
populations accordent à l’environnement »
renchéritil. Non sans saluer, « l’engagement
de l’association des amis de la nature dans la
protection de la nature.» De son côté, la 2ème
viceprésidente du conseil régional,Mme Adja
Aissatou Aya Ndiaye a elle, incité les popula
tions à davantage reboiser, à développer tout
comme les femmes, les pépinières et à lutter
contre la déforestation. Elle a aussi appelé les
populations, à assainir les concessions et alen
tours par le ramassage des ordures et déchets
plastiques.
A la fin de la manifestation ponctuée principa
lement par des sketchs et récitals de poèmes
axés sur le braconnage et la déforestation afin
de conscientiser les populations sur l’impor
tance de la sauvegarde de l’environnement, les
différentes autorités ont procédé chacune, à un
reboisement d’une plante au sein du lycée.
AAmmaaddoouu DDiioopp
KK
dd
pp
mm
p
q
7. CCOOLLLLEECCTTIIVVIITTEESS LLOOCCAALLEESS
FFoorrmmaattiioonn ssuurr llaa ddéécceennttrraalliissaattiioonn
UUnn aatteelliieerr aa rrééuunnii àà BBaannddaaffaassssii ddeess éélluuss lloo
ccaauuxx ddee ttrrooiiss ccoommmmuunnaauuttééss rruurraalleess ddee
ll’’aarrrroonnddiisssseemmeenntt ddee BBaannddaaffaassssii ((BBaannddaaffaassssii
,, DDiinnddééfféélloo eett NNiinnééfféécchhaa)) oonntt ééttéé ffoorrmmééss ssuurr
lleess mmoodduulleess,, ggeessttiioonn eennvviirroonnnneemmeennttaallee eett
bboonnnnee ggoouuvveerrnnaannccee..
La salle de délibération de la communauté ru
rale de Bandafassi a abrité l’événement qui
s’est tenu sur deux jours. En effet les acteurs
venus de divers horizons de l’arrondissement
ont eu droit à un important renforcement de
capacité sur la bonne gestion de l’environne
ment et de leurs collectivités locales. Ce ren
forcement a permis aux bénéficiaires de
connaitre les lois qui régissent l’environne
ment. Les formateurs sont largement revenus
sur la loi d’orientation agrosylvo pastorale. A
l’ouverture des travaux, le représentant du
préfet par ailleurs chef CADL, Mamadou
Aliou et le Président du conseil rural de Ban
dafassi Amadou Diallo ont, à tour de rôle, ex
primé leur gratitude de voir leurs collectivités
locales bénéficier d’une telle opportunité. Le
représentant du coordinateur du projet qui a
salué l’engagement des participants a souligné
que c’est à la demande des élus que ce renfor
cement de capacités se tient. Le Commandant
de la brigade des eaux et forets de Kédougou a
saisi l’occasion pour rappeler les attributions
qui varient en fonction des échelles des collec
tivités locales. En ce qui concerne les commu
nautés rurales, elles reçoivent entre autres
compétences, la délivrance et l’autorisation
préalable de toute coupe à l’intérieur du péri
mètre de la communauté rurale, la conception
de la quotepart d’amende prévue par le code
forestier, la constitution et le fonctionnement
des comités de vigilance en vue de lutter
contre les feux de brousse , la gestion des sites
naturels qui regorgent un intérêt local, la
création de bois et d’aires protégées, la gestion
des déchets mais aussi la lutte contre l’insalu
brité. En outre, les communautés rurales sont
tenues de réaliser au bénéfice de leurs popula
tions, l’élaboration et la mise en œuvre d’un
plan local d’actions pour l’environnement. Les
environnementalistes ont invité à cette occa
sion, les élus locaux à faire des chambres
consulaires, leurs outils de travail dans le
cadre des conseils pour l’acquisition des
permis d’exploitation ou de commercialisation
des produits forestiers. En guise de rappel le
commandant Guissé a souligné que dans le
cadre de l’exploitation des produits forestiers,
les permis ne sont autorisés qu’aux Groupe
ments d’Intérêt Economique ou aux coopéra
tives et que c’est après avoir acquis
l’autorisation préalable auprès des collectivités
locales que le service des eaux et forets les at
tribue. Le second module de la formation a lui
essentiellement porté sur la sur le mode
d’élection et de vie des collectivités locales.
A ce titre, l’article 225 du code des collectivi
tés locales prévoit que toutes les réunions du
conseil rural soient publiques et fassent objet
d’affichage.
SS..OOmmaarr DDiiaalllloo
t
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s
u
e
e
a
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e
s
»
t
a
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a
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s
s
s
n
s
n
AAppppuuii iinnssttiittuuttiioonnnneell aauu CCoonnsseeiill rrééggiioonnaall ddee
KKééddoouuggoouu
LLaa ssttrruuccttuurree vviieenntt ddee bbéénnééffiicciieerr dd''uunn lloott
ddee mmaattéérriieellss ((oorrddiinnaatteeuurrss,, iimmpprriimmaannttee,,
pphhoottooccooppiieeuussee....))ddeess mmaaiinnss ddee llaa ssoocciiééttéé
mmiinniièèrree SSaabbooddaallaa GGoolldd OOppéérraattiioonn ((SSGGOO))..
Deux ordinateurs, une photocopieuse, une im
primante et un scanner, c'est l'appui logistique
que la société minière Sabodala Gold Opéra
tion (SGO) a apporté au conseil régional de
Kédougou. Cela fait suite à la demande
adressée à cette compagnie par le secrétariat
général du conseil régional en mars dernier.
La cérémonie de réception s’est déroulée en
présence de M Jean Gomis secrétaire géné
ral du conseil régional entouré de quelques
conseillers régionaux.«Nous accueillons ce
matériel à bras ouvert car la structure souf
8. PPOOLLIITTIIQQUUEE
LLééggiissllaattiivveess 22001122 ,,llee PPddss eexxuullttee àà KKééddoouu
ggoouu
AA ll‘‘iissssuuee ddeess llééggiissllaattiivveess dduu ddiimmaanncchhee 0011
jjuuiilllleett qquuii ll’’oonntt pprrooppuullsséé àà llaa ttêêttee dduu ddééppaarr
tteemmeenntt ddee KKééddoouuggoouu aavveecc 44 773333 vvooiixx
((3377,,9988%%)),, llee ppaarrttii ddéémmooccrraattiiqquuee sséénnééggaallaaiiss
aa ssiilllloonnnnéé lleess ggrraannddeess aarrttèèrreess ddee llaa ccoomm
mmuunnee ppoouurr ffêêtteerr llaa vviiccttooiirree qquuii ppeerrmmeett aaiinn
ssii àà lleeuurr lleeaaddeerr HHaaddjjii CCiisssséé dd’’êêttrree llee ddééppuuttéé
dduuddiitt ddééppaarrtteemmeenntt.. LLaa ccooaalliittiioonn BBeennnnoo
BBookkkk YYaaaakkaarr ss’’eesstt rreettrroouuvvééee ddeeuuxxiièèmmee aavveecc
33 883322 vvooiixx ((3300,,7755%%))..
Sous une forte pluie, les militants du Pds, à
bord de voitures, motos, vélos ont arpenté les
grands axes de la commune pour célébrer leur
victoire issue des législatives 2012. Ils ont
décidé d’honorer ainsi le triomphe de leur can
didat Hadji Cissé au niveau du département
de Kédougou. En clair le Pds a pris le dessus
avec 4 733 voix obtenues sur le Benno Bokk
Yaakar qui s’est retrouvé avec 3 832 voix, sui
vi de Bokk Gis Gis qui s’en est sorti avec 2
124 voix. A ce titre ce sont 12 461 suffrages
qui ont été valablement exprimés dans le dé
partement sur les 12 566 votants. Soit un taux
de participation de 46,14% si l’on sait que le
nombre d’inscrits s’élève à 27 229 dans tout le
département. Tout s’est joué au niveau des ar
rondissements de Bandafassi et Fongolimbi où
le Pds a pu combler le petit vide subi dans la
commune. En effet le Benno Bokk Yaakar a
remporté au niveau de la commune avec 1282
voix contre 1200 voix en faveur du Pds. Au
niveau départemental le Pds obtient alors
37,98% des suffrages, le Benno Bokk Yaakaar
30,75% et le Bokk Gis Gis 17,04%.Toutefois,
dans les départements de Saraya et de Salé
mata, c’est la coalition Benno Bokk Yaakaar
qui arrive en tête avec respectivement 2 300
voix sur 4462 suffrages valablement exprimés
et 2 009 voix sur 4020 suffrages valablement
exprimés. Le Pds a obtenu dans le départe
ment de Saraya 545 voix, la coalition Bokk Gis
Gis 1064 voix. Dans le département de Salé
mata, le Pds arrive deuxième avec 906 voix
contre 709 voix en faveur de la coalition Ben
no Bokk Gis Gis. Le taux de participation a
été de 64,76% dans le département de Saléma
ta et de 44,63% dans le département de Sa
raya.
AAmmaaddoouu DDiioopp
frait d'un manque d'équipements» a soutenu
M Gomis qui a ensuite remercié et encou
ragé la compagnie minière à toujours venir
en aide aux populations de cette région et
surtout celles de leurs zones d'intervention.
Pour les besoins de cette sobre cérémonie de
remise de ce lot de matériels Macoumba
Diop, le directeur général de la SGO et M Is
sa Dabo, le chef du département relations
communautaires ont effectué le déplacement.
Sur place, ils ont appelé les uns et les autres à
la préservation des relations avec toutes les
structures étatiques et communautaires mais
surtout avec les populations de la région
de Kédougou. Ce geste n'est pas le premier du
genre de la part de cette société. En effet, «la
SGO a implanté une dizaine de forages
dans les villages de l'arrondissement de Sa
bodala », de l'avis du chargé des relations
communautaires de la SGO M. Dabo.
Mieux, elle entend faire plus rassuretil. Dans
cet élan, la compagnie minière SGO s'engage
à réaliser des infrastructures routières dans le
village de Diakhaling (arrondissement de Sa
bodala). Par ailleurs elle compte dans l'avenir
marquer son soutien auprès des populations
riveraines de ses périmètres d’exploitation.
CChheeiikkhhoouu KKeeiittaa