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AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 1
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
Chargée d’études : Sabine RIVIERE
Responsable SIG : Sébastien BELLAMY
AGORAH - Décembre 2012
ANALYSE DES
DIFFERENTES
COMPOSANTES DE
L’ESPACE URBAIN
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 2
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 3
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
SOMMAIRE
INTRODUCTION 5
I. Les différentes composantes de la tache urbaine 13
I.1 13% de la tache urbaine non qualifiés 13
I.2 Plus de la moitié de l’espace urbanisé est dédiée à un usage unique d’habitat 14
I.3 Une part importante du foncier à usage d’infrastructures de transport 15
I.4 10% de la tache urbaine affectés à la fonction d’équipements 15
I.5 Deux tissus économiques distincts : en zone d’activités et en tissu urbanisé 17
I.6 La mixité des usages : une fonction d’habitat couplée à de l’activité
de nature variée dont le commerce 19
I.7 Autres usages : espaces divers non bâti et autre propriété publique 19
II. Enseignements à l’échelle des bassins de vie et des communes 20
II.1 Une fonction résidentielle forte des territoires 20
II.2 Des surfaces dédiées aux équipements dont la représentation variable
au sein du tissu urbain 21
II.3 Une part relativement faible du foncier exclusivement à vocation économique
masquant une mixité liée à l’activité 23
II.4 Profils des bassins de vie 27
III. Composition des nouveaux espaces urbanisés entre 1997 et 2008 28
III. 1 Caractéristiques générales des extensions urbaines 28
III. 2 Spécificités des nouveaux espaces urbanisés depuis 1997 29
III. 3 A l’échelle des bassins de vie 32
IV. Lecture des territoires et de ces fonctionnalités 34
IV. 1 Une concentration des fonctions sur la zone littorale 34
IV. 2 Plusieurs types de tissus urbains repérés 35
IV.3 Vers une modélisation de l’organisation urbaine sous l’angle
de l’utilisation fonctionnelle du foncier 43
IV 4. Eléments essentiels 54
CONCLUSION 63
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 4
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 5
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
INTRODUCTION
Devant les exigences de maîtriser le développement urbain, l’AGORAH poursuit ses
analyses afin d’approfondir les connaissances et l’observation de l’espace urbanisé. Après s’être
intéressée à la mesure de l’urbanisation et sa quantification, l’AGORAH propose une
qualification des espaces urbanisés à partir d’un ensemble de fonctions urbaines.
Ces travaux permettront d’affiner la notion de consommation d’espace rattachée à des
types d’usage et d’alimenter les réflexions sur leur représentativité et l’organisation du territoire.
Les objectifs de limitation de la consommation foncière et de maîtrise de l’étalement
urbain se trouvent renforcés par un certain nombre d’obligations et notamment celles du
Grenelle de l’environnement. Le Schéma d’Aménagement Régional approuvé en novembre 2011
fixe les grandes orientations déclinées à travers un ensemble de prescriptions lié aux densités
minimales et à l’ouverture limitée à l’urbanisation de nouvelles zones.
Le premier objectif de cette étude est d’identifier, spatialiser et quantifier ce que
représentent ces différentes composantes au sein de l’espace urbanisé (tache urbaine 2008),
d’avoir une idée de grandeur des proportions affectées à tel ou tel usage. Le second objectif est
d’examiner les territoires et leurs spécificités au regard de cette caractérisation de l’espace, enfin
troisièmement, de présenter les principales caractéristiques des nouveaux espaces urbanisés
depuis 1997.
La méthode appliquée consiste à construire une information « usage du foncier » à
l’échelle de la parcelle à partir de bases de données qui ont été conçues en fonction d’objectifs
différents et dont les fichiers fonciers (base MAGIC) représentent la source principale. La donnée
cadastrale qui a pour avantage d’être actualisée en continu, d’être d’une grande richesse et une
grande finesse et qui a peu été utilisée jusqu’à présent pour l’observation urbaine.
Cet espace urbanisé se compose principalement de bâtiments résidentiels mais aussi d’un
ensemble de fonctions ou d’usages associés à la construction de nouveaux logements : zones
d’activités, équipements scolaires, sportifs … dont leur emprise n’a jamais été véritablement
mesurée et contribue à construire la ville, la renouveler mais aussi l’étendre.
Ce volet méthodologique a fait l’objet d’un premier rapport.
La restitution de l’analyse, dont fait l’objet ce présent document, va permettre d’aborder
un ensemble de thèmes lié l’aménagement des territoires : tissu économique en ou hors zones
d’activités, emprise des équipements des quartiers, la place de la fonction résidentielle, mono
fonctionnalité ou mixité d’usage… et de produire une donnée à une échelle fine pour ensuite
élargir les périmètres d’observation.
Cet indicateur de surface affectée à une « utilisation fonctionnelle » constitue une base
indispensable de connaissance qui pourra faire l’objet d’analyses croisées ultérieures. Une
donnée qui associée à d’autres effectifs spatialisés pourra permettre des calculs de densité et être
déclinée et complétée. Toutefois, cet indicateur seul est insuffisant pour qualifier le niveau
d’équipements d’une commune, d’un territoire par exemple et limite l’interprétation.
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 6
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 7
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
Rappel des précautions d’usage de la donnée
La méthode a consisté à construire une information « usage du foncier » à
l’échelle de la parcelle suivant une classification en 10 types :
1. Habitat
2. Activité commerciale
3. Autre activité
4. Equipement public
5. Foncier mixte
6. Domaine routier
7. Terrain en friche et divers espaces non bâtis
8. Autre propriété publique bâtie
9. Foncier bâti non renseigné
10. Résidus de la tache urbaine
Ce travail permet de mesurer la part des différentes composantes au sein de
l’enveloppe urbaine, d’examiner les résultats à des échelles diverses de
territoire.
Le principal indicateur utilisé est la surface foncière affectée à un usage. La
notion de densité n’est pas abordée dans le cadre de cette présente étude.
La mixité d’usage du parcellaire utilisée dans les analyses qui suivent n’est pas
à assimiler à la notion couramment employée de mixité urbaine.
A l’exception du commerce, aucune source de données ne permet
d’approfondir ou de détailler la nature des activités à la parcelle.
« Terrain en friche et divers espaces non bâtis » qui englobent différents cas
de figure qui ne permettent pas de cibler la problématique des dents creuses
et l’approche des espaces publics par exemple.
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 8
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
1. Habitat
Maisons ou immeubles, formes collectives ou individuelles ou mixtes à l’échelle de la parcelle.
2. Activité commerciale
Grandes, moyennes surfaces alimentaires (super hyper marché) ou surfaces spécialisées
(magasins de bricolage, de jardinage, automobile etc…), tissu commercial de détail hors zones
d’activités (marchands de fruits et légumes, ensemble de petits commerces de proximité
(coiffeur, boulangerie, tabac presse, restaurants…).
3. Autre activité
Ensemble des activités autres que le commerce : activités du BTP, de production, de logistique
distribution, tertiaires qualifiés localisées en zones d’activités ou dans le tissu urbain.
Exemples
Les banques, les agences immobilières et assureurs classés en « autres activités » lorsqu’il
n’y a pas de logements sur la parcelle ou dans le cas contraire en « habitat/autres
activités ».
Les pharmacies, les coiffeurs, les boulangeries, salons d’esthétiques, marchands de fruits
et de légumes sont donc classés en « commerces » ou en « habitat/commerce » selon la
morphologie du bâti ou si l’activité figure sur le lieu d’habitation.
Les professionnels de santé sont répertoriés en « autres activités ».
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 9
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
4. Equipement public
Emprise des équipements et services publics (et quelques services, établissements privés ouverts
au public) regroupant les équipements administratifs et sociaux, les établissements
d’enseignement et de formation, les équipements sportifs, loisirs et tourisme, les équipements
culturels, les établissements de santé, les équipements de transport et les équipements liés au
traitement des déchets et des eaux.
5. Foncier mixte
• Mixité Habitat/Equipement,
• Mixité Habitat/Autres activités,
• Mixité Habitat/Commerce,
• Mixité Habitat/Commerce/Equipement,
• Mixité Commerce/Equipement.
Une mixité cumulée à l’échelle de la parcelle résultant d’une mixité d’usages au sein d’un ou
plusieurs bâtiments sur un ou plusieurs niveaux.
6. Domaine routier (linéaires et espaces associés)
Emprise du réseau routier, ensemble de voies de gabarits divers : routes départementales, routes
nationales, chemins communaux…et ensemble des délaissés routiers associés.
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 10
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
7. Terrain en friche et divers espaces non bâtis
Ce type peut regrouper un ensemble de parcelles de configuration diverses dont la caractéristique
est d’être non occupée, non bâties. Parfois des usages semblent exister : parkings sauvages ou
non, espaces privés aménagés, espaces végétalisés, espaces vacants.
8. Autre propriété publique bâtie
Parcelles publiques occupées par un ou plusieurs bâtiments utilisés ou non, patrimoine bâti public
non renseigné à travers les autres catégories d’espaces identifiées.
9. Foncier bâti non renseigné
Ensemble des bâtiments appartenant à des personnes privées sans information sur leur usage à
partir de notre méthode de classification.
10. Résidus de la tache urbaine
Les résidus de la tache urbaine correspondent à des morceaux de parcelles en limite externe de
l’enveloppe qui sont non bâties et non pas qualifiés. Il s’agit d’espaces agricoles ou naturels. On
également été intégrée à ces résidus, la partie du domaine fluvial et côtier inclus dans le
périmètre tache urbaine.
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 11
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
RAPPEL DES OBJECTIFS DE L’ETUDE
Objectif N°1 : Identifier, spatialiser et quantifier les différentes
composantes de l’espace urbanisé à partir de la tache urbaine 2008.
L’étude a permis de qualifier 87% de la tache urbaine.
Objectif N°2 : Quelle lecture du territoire, cette caractérisation nous
donne-t-elle ?
En fonction des types d’usages, des secteurs géographiques :
- des limites administratives,
- Découpage altimétrique : zones littorales, secteurs des mi pentes, secteurs
des hauts,
- Armature urbaine : centralités et pôles principaux, pôles secondaires, villes
relais…
L’exploitation statistiques spatiales et la modélisation des
territoires donnent de nouveaux éclairages sur l’organisation et le
profil des territoires.
Objectif N°3 : Comment se décomposent les nouveaux espaces
urbanisés depuis 1997 et quelles sont les consommations par type
d’espaces rattachées aux extensions urbaines ?
Cette focalisation sur les extensions a permis de dégager des tendances,
les dynamiques à l’œuvre et les spécificités des extensions urbaines de
la décennie.
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 12
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
Rappel des caractéristiques de la tache
urbaine 2008
Une surface totale de 27 380 ha dont :
o 58% se situent dans la zone des Bas,
o 21% dans la zone des mi- pentes,
o Et 21% dans la zone des Hauts.
Une répartition par bassins de vie qui s’effectue de la manière suivante :
o 41% pour le Sud,
o 25% sur le territoire Ouest,
o 19% pour les communes de la CINOR,
o Et 15% pour la micro-région Est,
Une croissance de l’enveloppe urbaine toujours importante soit + 27% entre 1997 et
2008 mais légèrement plus modérée sur la période récente (2003 - 2008) passant de
2,3%/an à 2%/an,
Un phénomène de densification qui se poursuit par remplissage des « vides » au
sein de l’enveloppe urbaine : 62% des nouveaux bâtis construits entre 2003 et 2008
s’insèrent dans la tache urbaine de 2003, mais toutefois une densité globale de la
tache urbaine qui reste faible (11 lgts/ha),
Parallèlement, le maintien d’une constante : 55% de la tache urbaine est constituée
d’espaces étalés de faible emprise au sol, caractéristique d’un espace urbain
majoritairement peu dense, même si leur progression semble se ralentir depuis
2003.
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 13
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
I. Les différentes composantes de la tache urbaine
I.1 13% de la tache urbaine non qualifiés
Usage du foncier de la tache urbaine
A l’issue de notre méthode de qualification de la tache urbaine, 3% de notre espace
n’a pu être qualifié et 10% est constitué d’une zone tampon autour de la tache urbaine qui
correspond à des espaces agricoles ou naturels non bâtis en limite de notre espace
urbanisé.
Soit au total 13% de la tache urbaine qui n’est pas affectée à un usage particulier.
Selon les territoires, les résidus vont représenter une part variable de 6,8% pour le
territoire de la CINOR à 11,3% pour le secteur Sud. Ce constat trouve ces explications
dans le niveau d’agglomération des différents ensembles constituant notre tache urbaine.
Plus les poches sont nombreuses et dissociées plus elles vont générer de résidus. La part
des « résidus » sur les territoires Est et Sud illustre la dispersion des espaces urbanisés sur
ces secteurs.
La variation par territoire est moins marquée concernant les parcelles bâties sur lesquelles
nous n’avons pas d’informations puisque leur part oscille entre 2,3% sur le territoire de la
CINOR à 3,7% pour le territoire de la CIREST.
Par conséquent, l’analyse qui va suivre portera sur 87% de la tache urbaine de 2008
(exclus résidus et foncier non renseigné). Selon les territoires, le niveau de qualification
varie. Il sera d’un niveau supérieur à la moyenne régionale sur la CINOR avec 91%
d’espaces qualifiés, de 88% sur le TCO et d’un niveau inférieur pour les microrégions Sud
et Est à hauteur de 85%.
49,7%
1,6%4,0%
8,4%
6,8%
14,7%
1,5%
0,3%
3,1%
10,0%
CINOR CIREST TCO SUD REUNION
Foncier bâti non renseigné 2,35% 3,73% 2,65% 3,47% 3,10%
Résidu de la tache urbaine 6,88% 11,11% 9,23% 11,36% 9,96%
TOTAL 9,23% 14,84% 11,88% 14,83% 13,06%
Habitat
Activité commerciale
Autre activité
Equipement public
Foncier mixte
Domaine routier
Terrain en friche, espace divers non bâti
Autre propriété publique bâtie
Foncier bâti non renseigné
Résidu de la tache urbaine
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 14
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
I.2 Plus de la moitié de l’espace urbanisé est dédiée à un usage unique d’habitat
Sur l’ensemble de nos espaces qualifiés
• 57% du parcellaire sont réservés à un usage unique d’habitat incluant certaines espaces
associés (jardins privatifs, espaces de copropriétés, zones de stationnement privé…),
• 17% sont utilisés pour la voirie de différents gabarits et les espaces rattachés (rondpoint, et
divers délaissés routiers), ce qui représente une part importante et souvent sous-estimée,
• 10% représentent les espaces dédiés aux équipements publics (et quelques ERP),
• 8% sont affectés au foncier mixte dont la quasi-totalité est en lien avec la fonction
résidentielle,
• 6% sont liés à la présence d’activités économiques dont 2% d’activités commerciales
(grandes et moyennes surfaces alimentaires et spécialisées, petits commerces),
• Enfin, les espaces divers non bâtis représentent à peine 2% et 0,3% pour les autres
propriétés publiques bâties.
Sur une surface totale de 27 380 ha de tache urbaine (dont 23 800 ha sont qualifiés), 14 000 ha
sont exclusivement réservés à la fonction résidentielle. Des zones d’habitats qui induisent
des besoins en infrastructures de transports représentant un peu plus de 4 000 ha (part inclue
dans la tache urbaine), en équipements soit environ 2 300 ha et en zones d’activités ou tissu
économique en zone d’habitats pour une surface cumulée de 1 520 ha.
Habitat
57,2%
Domaine
routier
16,9%
Equipement
public 9,7%
Foncier mixte
7,8%
Autre activité
4,6%
Activité
commerciale
1,8%
Terrain en
friche, espace
divers non bâtis
1,7% Autre propriété
publique bâtie
0,3%
Usage du foncier de la tache urbaine 2008
(hors résidus et NR)
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 15
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
I. 3 Une part importante du foncier à usage d’infrastructures de transport
Au sein de la tache urbaine est intégrée une partie des routes et autres délaissés et
espaces associés à la fonction de transports. Il s’agit du linéaire de voie d’emprise différentes
selon leur gabarit, des accotements, des rondpoints, des délaissés constituant une surface
dédiée aux déplacements.
Les gares ou autres superstructures aux fonctions de gestion des transports sont quant à elles
rattachées aux équipements publics.
A l’échelle des intercommunalités, cette tendance reste la même, conforme à la moyenne
régionale de 17%. Au niveau des communes, ce taux oscille entre 15% et 20%. Cette
dimension est importante à prendre en compte dans les projets urbains futurs au titre des
espaces consommés associés à la fonction d’habitat.
I. 4 10% de la tache urbaine affectés à la fonction d’équipements
Les équipements sont une fonction importante des villes et des quartiers. Cet usage
constitue une fonctionnalité des espaces bâtis ou non à part entière liée aux zones d’habitat.
Ces derniers apportent de la qualité et rayonnent à différentes échelles : échelle régionale,
« supra-communale », communale, de proximité etc. Les équipements doivent accompagner
l’urbanisation et renvoient à leur échelle de pertinence. Cette notion est étroitement liée à
celles des déplacements et dépasse souvent l’échelle communale même si cette échelle est
celle de leur programmation. Les surfaces affectées aux équipements ne suffisent pas à
qualifier le niveau d’équipements.
13 596 ha
4 029 ha
2 304 ha
1 847 ha
1 098 ha
425 ha 406 ha 80 ha
0
2 000
4 000
6 000
8 000
10 000
12 000
14 000
16 000
Habitat Domaine
routier
Equipement
public
Foncier
mixte
Autre
activité
Activité
commerciale
Terrain en
friche,
espace
divers non
bâti
Autre
propriété
publique
bâtie
Répartition des surfaces de la tache urbaine
selon les usages (hors résidus et NR)
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 16
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
Ces équipements communaux de nature, de fonction et de rayonnement variés se
localisent généralement sur des emprises spécifiques à usage exclusif. L’inventaire des
équipements publics et, parfois privés couvre un large spectre allant de la culture en passant
par l’éducation et la santé. Certains équipements couvrent un maillage planifié : collèges,
écoles, Lycée, Gendarmerie…
Les équipements recensés dans le cadre de cette étude que nous avons identifiés se
regroupent autour des 10 thématiques suivantes :
1. Enseignement : établissement scolaire, collège, lycée, université…
2. Sport, loisirs et tourisme : stade, gymnase, piscine, complexe sportif, hôtel,
gite…
3. Sanitaire et social : hôpital, clinique, maison de retraite, crèche…
4. Administratif : mairies, service de l’état, de la région et du Département,
diverses administration (trésor public, CAF, Police, gendarmerie…)
5. Culturel : Bibliothèque, salle de spectacle, médiathèque, cinéma
6. Transport : gare, aéroport, port …
7. Industriel et énergie : centrale électrique…
8. Traitement des eaux : station d’épuration…
9. Traitement des déchets : Déchetterie, centre d’enfouissement technique etc…
10. Autre : cimetière…
Ce sont essentiellement les équipements d’enseignement, administratifs, sportifs et de loisirs
qui sont quantitativement les plus nombreux au sein de l’ensemble du recensement de
l’AGORAH.
SPORTS, LOISIRS
ET TOURISME
21%
ENSEIGNEMENT
20%
ADMINISTRATIF
20%
CULTUREL
19%
Non Classé
6%
TRAITEMENT DES
EAUX
6%
SANITAIRE ET
SOCIAL
5%
TRANSPORT
1%
INDUSTRIEL,
ENERGIE
1%
TRAITEMENT DES
DECHETS
1%
Répartition du nombre d'équipements par catégorie
base AGORAH 2008
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 17
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
Ce sont principalement les équipements sportifs-loisirs-tourisme qui sont les plus
consommateurs d’espaces avec les équipements d’enseignement soit la moitié des surfaces
totale d’équipements de la tache urbaine.
NB : une partie des équipements non bâtis type « plateau sportif » ne sont pour certains d’entre-deux retenus
au sein de la tache urbaine (ceci étant liés à la définition et à la méthode de délimitation de la tache urbaine).
I 5. Deux tissus économiques distincts : en zone d’activités et en tissu urbanisé
Le tissu urbain existant regroupe une gamme large de secteurs d’activités que nous ne
pouvons pas différentier à travers les fichiers fonciers exception faite de l’activité
commerciale.
Le foncier à usage unique d’activités économiques (activités commerciales en passant de la
production et les activités du BTP par le tertiaire qualifié) représente 6,4% du tissu urbanisé
en ZA ou hors ZA dont 1,8% pour le commerce.
Deux tissus économiques sont à distinguer :
• D’un côté, des zones exclusivement (ou presque) réservées aux activités
économiques localisées majoritairement en périphérie de la tache urbaine.
Ce tissu économique en zones d’activités représente moins de 3% de la tache
urbaine.
0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35%
TRAITEMENT DES DECHETS
INDUSTRIEL, ENERGIE
TRAITEMENT DES EAUX
SANITAIRE ET SOCIAL
CULTUREL
Non classé
TRANSPORT
ADMINISTRATIF
ENSEI., FORM., RECHERCHE
SPORTS, LOISIRS ET TOURISME
Répartition des équipements selon leur emprise
Source : base équipements 2008 de l'AGORAH
Part dans la tache urbaine
Part pour La Réunion
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 18
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
Il représente 40% de l’ensemble de la surface totale affectée à un usage exclusif
d’activités (toutes activités confondues dont commerce). Ces zones d’activités
regroupent environ 25% des emplois salariés1.
Rappelons que le foncier en zone d’activités est dominé par 3 secteurs d’activités :
le secteur de la production, de la logistique distribution et du BTP soit 60% des
surfaces concernées. Certaines activités s’avèrent incompatibles avec des zones
plus résidentielles ce qui justifie cet éloignement des zones d’habitat. Une partie de
la surface est réservée aux voies d’accès et de desserte. Notons que 8% des ZA sont
affectés à des équipements et 1,5% à de l’habitat.
• De l’autre côté, un tissu économique éparpillé au sein de la tache urbaine hors
ZA ou parfois regroupé sous la forme de centralités commerciales. Ce tissu devra
être complété avec l’approche des espaces mixtes où la fonction résidentielle et
économique (artisans, commerçants etc.) cohabitent sur une même parcelle. Ce
tissu hors ZA représente 60% des surfaces à usage exclusif d’activités et environ
75% des emplois salariés.
Remarque : Il faut également considérer et cela sera abordé plus précisément dans la partie suivante, la part
de la surface affectée aux commerces et aux autres activités contenu dans l’usage multiple de certaines
parcelles cohabitant avec la fonction résidentielle et inscrit en « foncier mixte ».
1 Données INSEE décembre 2007.
Dans le tissu urbain :
commerces de détail, PME,
surfaces alimentaires, surfaces
spécialisées, activités de
bureaux….
En zones d’activités
En périphérie dont certaines à
vocation commerciale
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 19
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
I.6 La mixité des usages : une fonction d’habitat couplée à de l’activité de
nature variée dont le commerce
A la différence de zones à usage unique, une partie du foncier a été répertoriée à usage
mixte soit 8%. Une mixité en quasi exclusivité liée à une fonction résidentielle. Un habitat
individuel ou collectif qui cohabite avec un ensemble d’activités de services offerts aux
particuliers, de commerce de détails ou d’activités de bureaux. Toutefois, cette activité peut
traduire des situations bien différentes avec sur le lieu d’habitation des activités diverses
(agricoles, artisanales, tissu de petites entreprises ...).
Communément, les situations de rez de chaussé d’immeuble avec des locaux affectés à de
l’activité sont fréquentes. D’ailleurs le panel est large de professionnels installés allant des
assureurs, des agences immobilières en passant par les boulangeries, diverses professions
médicales, agence postale, aux coiffeurs, aux restaurants etc. Toutefois, d’autres formes
doivent aussi se distinguer liées au tissu de petites entreprises artisanales et d’activités
artisanales et agricoles au sein de la tache urbaine ou en périphérie que l’on ne peut
différencier ici.
34% de cette mixité est liée à de
l’activité commerciale mais elle
n’est pas la mixité la plus
représentée.
En effet, une part importante est
liée aux autres types d’activités
correspondant à des activités de
services aux particuliers mais
pas seulement (tissu de petites
entreprises sur les lieux
d’habitation) dont la palette est
large et représente 60% de la
mixité repérée.
La mixité liée aux équipements (services publics) apparaît faiblement représenté soit 6%.
I.7 Autres usages : espaces divers non bâti et autre propriété publique
Une infime partie des espaces urbanisés sont classés en terrains en friche et espaces divers
non bâti soit entre 1,3% au Nord et un peu plus de 2% de la tache urbaine sur le territoire
Sud. Enfin, un patrimoine bâti non identifié en équipements publics a été repéré sur environ
80 ha soit 0,3% des espaces urbanisés.
CINOR CIREST TCO SUD REUNION
Part des terrains en friche, espace divers non bâti 1,33% 1,50% 1,46% 2,12% 1,71%
Part autre propriété publique bâtie 0,32% 0,33% 0,38% 0,33% 0,34%
Mixité
Activité
Commerciale
Equipement
1,2%
Mixité
Habitat
Autre
activité
59,8%
Mixité
Habitat
Actvité
Commerciale
34,3%
Mixité
Habitat
Actvité
Commerciale
Equipement
0,6%
Mixité
Habitat
Equipement
4,0%
Décomposition du foncier à usage mixte
de la tache urbaine
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 20
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
II. Enseignements à l’échelle des bassins de vie et des communes
A l’échelle des territoires, les postulats suivants peuvent être faits :
o Deux types de vocation sont globalement des constantes quels que soient les secteurs
géographiques : la part du domaine routier et la part de « Autre propriété publique bâtie »
o Le type « Friche et espaces divers non bâtis » varie faiblement,
o Les différentiations vont donc essentiellement portées sur les usages habitat, activités
commerciales et autres activités, le tissu mixte, et la part de la tache urbaine dédiée aux
équipements.
II.1 Une fonction résidentielle forte des territoires
La fonction résidentielle (usage monofonctionnel) à l’échelle régionale représente plus de la
moitié des espaces urbanisés et reste dominante sur l’ensemble des bassins de vie. Si on associe à
cette mono fonctionnalité, les espaces mixtes (essentiellement liés aux activités dont le
commerce), deux tiers du foncier qualifié au sein de la tache urbaine est affecté exclusivement ou
partiellement à la fonction résidentielle.
A l’échelle des bassins de vie,
• Une fonction purement résidentielle nettement moins présente sur la CINOR qu’à
l’échelle régionale,
• Au contraire sur le bassin de vie Est, la part de l’espace urbanisé dédié à l’habitat
(incluant la mixité) est la plus importante (à la fois dans sa composante
monofonctionnelle que mixte),
• Les territoires Ouest et Sud se rapprochent de la moyenne.
Remarque : Inclure les surfaces mixtes liées à l’habitat confirme les constats liés à un usage purement résidentiel
sur la majorité des territoires à l’exception de l’Est où la tendance s’accentue s’éloignant d’avantage de la
tendance régionale.
Part de l’Habitat (dont mixte)
A l’échelle des communes, une tendance qui se généralise voire s’accentue pour certaines :
• sur 24 communes, 16 ont un foncier à usage résidentiel (dont mixte) supérieur à la
moyenne de 65%,
• une fonction résidentielle quasi exclusive peut être soulignée sur les communes de la
Plaine des Palmistes, de l’Entre-Deux, des Avirons, de Trois-Bassins, Saint-Philippe,
Sainte-Rose.
• La mixité liée à l’habitat oscille entre 4% et 18% selon les communes et est supérieure
à la moyenne pour les communes de Trois-Bassins et de Salazie de manière forte et
de manière plus modérée pour Saint-Denis, Bras Panon, Saint-André et Ste-Suzanne.
CINOR CIREST TCO SUD REUNION
Part de la mixité liée à l'habitat 8,7% 9,8% 6,7% 7,0% 7,7%
Part de l'habitat exclusif 52,5% 58,5% 57,8% 58,5% 57,2%
Part Totale HABITAT (inclus mixité) 61,2% 68,3% 64,5% 65,5% 64,8%
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 21
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
Carte : Composante « habitat » de la tache urbaine (dont usage mixte)
II.2 Des surfaces dédiées aux équipements dont la représentation est
variable au sein du tissu urbain
Les surfaces affectées aux équipements ne sont pas suffisantes pour aborder le niveau
d’équipements du territoire. La compacité ou non du tissu urbain, les politiques
d’aménagement menées et d’autres facteurs entrent en jeu. Cependant, cet indicateur permet
de mesurer la part du foncier consacrée aux équipements au sein des territoires et de faire
ressortir certaines spécificités.
Poids démographique et part de la tache urbaine affectés aux équipements
Comme l’illustre le tableau ci-dessus, il existe une relation entre la surface des équipements
de la tache urbaine et le poids démographique de chaque territoire.
• La microrégion Sud qui est le territoire le plus peuplé a la surface cumulée dédiée aux
équipements la plus importante (36%) pour toutefois ne représenter que 8,7% de son
espace urbanisé (espace urbanisé des plus distendu et consommateur d’espace).
CINOR CIREST TCO SUD REUNION
Surface Equipements publics en ha 639 276 552 839 2 306
Poids Démographique 2008 (%) 24% 14% 26% 36% 100%
Répartition de la surface Equipements publics (%) 28% 12% 24% 36% 100%
Part des Equipements publics au sein de la tache
urbaine (%) 13,93% 7,73% 9,10% 8,76% 9,69%
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 22
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
• A l’inverse le territoire de la CINOR avec un rôle de chef-lieu (concentrant les
administrations de rang supérieur) consacre proportionnellement une place plus
importante à la fonction d’équipements soit 14% de son espace urbanisé.
• Enfin, une part des surfaces affectées aux équipements sous représentée par rapport à
la tendance régionale à l’Est et qui avoisine la moyenne de 9% à l’Ouest.
A l’échelle des communes quelques exceptions
A l’échelle des communes, 70% des surfaces d’équipements sont localisées sur 8 communes :
Saint-Denis, Saint-Pierre, Saint-Paul, Le Port, Saint-Louis, le Tampon, Saint-André, Sainte-Marie.
Parmi ces communes les pôles urbains principaux et secondaires du SAR.
La part du foncier affectée aux équipements est d’avantage marquée sur certaines communes
illustrant notamment la présence d’équipements régionaux consommateurs d’espace (exemple :
aéroport de Gillot sur Ste-Marie ou de Saint-Pierre). La commune du Port est également une
commune qui se démarque par la place qu’occupent les équipements portuaires sur un espace
urbanisé contenu.
En excluant les surfaces dédiées aux aéroports sur Saint-Pierre et Sainte-Marie afin de pondérer
l’effet de ces équipements exceptionnels, cette relation alors se vérifie sur ces cas particuliers.
14 16 22
9
19 14 18 21
13
25
36
49
63 64
75
87
98
153
114 113
173
230
247
344
0
20 000
40 000
60 000
80 000
100 000
120 000
140 000
160 000
0
50
100
150
200
250
300
350
400
Surface des équipements et poids de population
Surface Equipement en ha
Population totale 2009
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 23
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
Une représentation variable au sein du tissu urbain qui se confirme à l’échelle communale
Remarque : exclues les surfaces des aéroports pour les communes de Sainte-Marie et de Saint-Pierre
Sur les 8 communes précédemment citées concentrant 70% des surfaces d’équipements, seules
deux communes le Port (19%) et Saint-Denis (12%) ont une part de leur espace urbanisé dédiée
aux équipements supérieure à la moyenne. Comme pour tous les usages repérés, la morphologie
de l’espace urbanisé (étalé ou plus compacte) va intervenir dans la part de chacune des fonctions
au sein de la tache urbaine.
Pour une grande partie des communes, la part des équipements est comprise entre 7 et 9% avec
des poids de population variable (parmi ces communes notons les communes de Saint-Paul, le
Tampon, Saint-André et Saint-Louis).
II.3 Une part relativement faible du foncier exclusivement à vocation
économique masquant une mixité liée aux activités
A l’échelle de l’île :
• 40% du foncier à usage exclusif
d’activités économiques se
localisent dans le Sud,
• 30% à l’Ouest,
• 18% au Nord et 12% à l’Est.
0
100
200
300
400
500
600
700
CINOR CIREST TCO SUD
Surface de la tache urbaine affectée aux activités
(dont commerce)
Autre activité
Activité commerciale
4%
9% 9%
4%
8%
5%
4%
6%
3%
8%
7%
8%
8%
6%
7%
9%
8%
19%
8% 8%
7%
10%
8%
12%
0
20 000
40 000
60 000
80 000
100 000
120 000
140 000
160 000
0%
2%
4%
6%
8%
10%
12%
14%
16%
18%
20%
Population et part des équipements au sein de la tache urbaine
Part des Equipements publics
Population totale 2009
Moyenne 10%
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 24
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
Des activités économiques marquant d’avantage le territoire Ouest
• Le foncier à usage exclusif
d’activités (dont activité
commerciale) est plus
marqué à l’Ouest
essentiellement dû à la
présence du Port où 30%
de son espace urbanisé y
sont dédiés,
• Une part de l’activité au sein de l’espace urbanisé qui est quasi équivalente à la moyenne
sur le Nord avec la commune de Sainte-Marie où la tendance est plus forte (9% ZA La
Mare, Gilot) et pour le Sud avec les communes de l’Etang-Salé (13%) et de Saint-Pierre
(9%),
• Cet usage est proportionnellement nettement moins présent à l’Est,
• Une activité commerciale (usage exclusif) légèrement supérieure au Nord,
• Un foncier à usage exclusif d’activité commerciale que l’on retrouve majoritairement sur
les communes de Saint-Pierre et de Saint-Denis.
Carte : Composante « Activité » de la tache urbaine (activité commerciale et autres activités)
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 25
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
Une mixité d’usage2
liée à l’activité doublant la part de l’activité au sein de la tache
urbaine : Quels que soient les bassins de vie étudiés, la mixité liée à l’ensemble des activités
dont l’activité commerciale fait progresser fortement la part du foncier à usage d’activités (de
toute nature).
Part de la composante « Activité » (dont mixte)
A l’échelle des bassins de vie 4 constats peuvent être fait :
• Une part de l’activité globale homogène sur l’ensemble des territoires,
• Une forte mixité liée aux autres activités dans l’Est,
• Une mixité liée à l’activité globale proportionnellement identique dans l’Ouest et le
Sud,
• Une mixité liée à l’activité commerciale légèrement supérieure sur le secteur Nord.
Cette tendance se
confirme à l’échelle des
communes et traduit
l’importance de l’activité
cohabitant avec la
fonction résidentielle au
sein du tissu urbain.
2 La notion de mixité d’usage inclue les surfaces totales des parcelles occupées à la fois par de l’habitat et un autre
usage (en totalité ou en partie dans la tache urbaine).
CINOR CIREST TCO SUD REUNION
ACTIVITE (hors mixité) 6,1% 5,1% 7,6% 6,3% 6,4%
Part Activité commerciale 2,1% 1,2% 1,7% 2,0% 1,8%
Part Autre activité 4,0% 3,9% 6,0% 4,3% 4,6%
ACTIVITE en zones mixtes 8,7% 9,4% 6,4% 6,8% 7,5%
Part de la mixité liée à de l'activité commerciale 3,3% 2,5% 2,5% 2,9% 2,8%
Part de la mixité liée aux autres activités 5,4% 6,9% 3,9% 3,9% 4,6%
ACTIVITE TOTALE (dont mixité) 14,8% 14,5% 14,0% 13,1% 13,9%
Part Actvité commerciale (dont mixte) 5,4% 3,7% 4,1% 4,9% 4,6%
Part Autres activités (dont mixte) 9,4% 10,8% 9,9% 8,2% 9,3%
0 50 100 150 200 250 300 350 400 450
BRAS PANON
CILAOS
ENTRE DEUX
ETANG SALE
LES AVIRONS
PETITE ILE
PL. PALMISTES
PORT
POSSESSION
SAINT ANDRE
SALAZIE
ST BENOIT
ST DENIS
ST JOSEPH
ST LEU
ST LOUIS
ST PAUL
ST PHILIPPE
ST PIERRE
STE MARIE
STE ROSE
STE SUZANNE
TAMPON
TROIS BASSINS
Surfaces dédiées à l'activité (dont mixte)
Activité commerciale
Autre activité
Mixité Actvité commerciale
Mixité Autres activités
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 26
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
Pour la grande majorité des communes, l’activité cohabite pour une part importante avec la
fonction résidentielle et se diffuse sur l’ensemble du tissu urbanisé sous des formes diverses. La
mixité qu’elle soit liée à l’activité commerciale ou à d’autres activités peut représenter jusqu’à
70% de l’ensemble du foncier dédié à l’activité. Ce constat se fait sur un bon nombre de
communes avec des profils différents :
• Ste-Rose, Salazie, Trois-Bassins : des communes rurales avec une part d’activités plus
importante sur les lieux d’habitation (voire de l’activité agricole en frange de la tache
urbaine),
• Saint-Denis, le Tampon, Saint-Paul, Saint-André : des communes avec à une mixité
d’usage liée aux activités qui pèse de manière significative mais devant traduire des
situations différentes.
• le Port, l’Etang-Salé, St-Pierre et Sainte-Marie : des communes où le foncier à vocation
exclusive d’activités domine et traduit la présence proportionnellement importante de
zones d’activités. La commune du Port reste un cas particulier véritable poumon
économique de l’île, avec un tissu urbain contenu.
A cette échelle et au regard de la part moyenne affectée à l’activité générale (dont mixte) de 14%,
seules 2 communes se démarquent avec une part du foncier dédiée à cet usage nettement
supérieure : le Port (37%) et Salazie (25%) et de manière moins accentuée pour Saint-Pierre et
l’Etang-Salé.
Hormis sur les communes de Saint-Pierre, du Port, Saint-Denis, Saint-Louis et de l’Etang-Salé où
la part du foncier à usage de commerce uniquement est supérieure à la moyenne régionale de
1,8%, la majorité des communes ont une activité commerciale (foncier monofonctionnel) qui ne
couvre qu’une infime partie du tissu urbanisé.
II.4 Profils des bassins de vie
52,5%
58,5% 57,8% 58,5% 57,2%
16,7%
17,0% 17,0% 17,0% 16,9%
13,9%
7,7% 9,1% 8,8% 9,7%
9,1% 9,8% 6,7% 7,0% 7,8%
4,0% 3,9% 6,0% 4,3% 4,6%
2,1% 1,2% 1,7% 2,0% 1,8%1,3% 1,5% 1,5% 2,1% 1,7%
0,3% 0,3% 0,4% 0,3% 0,3%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
CINOR CIREST TCO SUD REUNION
Part des différentes composantes du tissu urbain par EPCI
Habitat Domaine routier Equipement public
Tissu mixte Autre activité Activité commerciale
Terrain en friche, espace divers non bâti Autre propriété publique bâtie
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 27
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
Au regard des 10 usages et des bassins de vie étudiés, il ressort
• Une fonction résidentielle dominante et exclusive sur 57% de l’espace urbanisé qui
associé au foncier mixte représente les 2/3 du l’espace urbain. L’usage unique dédié
aux logements est plus marqué sur les secteurs Est et Sud à l’inverse du territoire
Nord ;
• Une part importante et parfois sous-estimée d’espace urbain consacré aux
déplacements (voiries et espaces associés) pour près de 17% quelques soit les bassins
de vie ;
• 10% de l’espace urbanisé dédié aux équipements publics et quelques ERP avec une
part du foncier affecté à cette fonction urbaine plus prononcée sur le territoire Nord
lié notamment à la présence du chef-lieu et ces fonctions de rang supérieures. Au
contraire, ces surfaces dédiées aux équipements sont bien inférieures à la tendance
régionale sur la microrégion Est;
• La place de l’activité économique (commerciale ou autre) au sein des surfaces
urbanisées est d’un peu plus de 6%. Elle est toutefois, plus représentée sur le secteur
Ouest se justifiant en grande partie par l’importance des activités portuaires,
industrielles et autres rattachées au Port de l’île.
• Le foncier mixte lié majoritairement à la présence de logements et d’activités sur une
même parcelle représente au niveau régional 8% de la tache urbaine. Un phénomène
plus accentué pour des raisons différentes sur les territoires Est et Nord de l’île.
• Une activité commerciale qui proportionnellement ne consomme que 1,8% du foncier à
usage unique avec une tendance légèrement supérieure au Nord et inférieure à l’Est.
SURFACES FONCIERES CONSOMMEES
Bassins de vie HABITAT EQUIPEMENT ACTIVITE
COMMERCIALE
AUTRES
ACTIVITES
MIXITE
CINOR --- +++ = - +
CIREST + - - - ++
TCO + = = ++ -
SUD + - = = -
+++ Supérieure à la moyenne régionale
++ Moyennement supérieure
+ Légèrement supérieure
= Egale à la moyenne
--- Inférieure à la moyenne régionale
-- Moyennement inférieure
- Légèrement inférieure
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 28
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
III. Composition des nouveaux espaces urbanisés entre 1997 et 2008
(en extension)
III. 1 Caractéristiques générales des extensions urbaines réalisées depuis
1997
A travers notre méthode de qualification, la part des espaces qualifiés en extension se réduit légèrement au
regard de la qualification effectuée sur l’ensemble de la tache urbaine. En effet, l’usage du foncier a pu être
identifié sur 77% des extensions contre 87% pour la tache urbaine. Ceci s’expliquant en partie par la
configuration de certaines extensions qui compte tenu de la méthode appliquée, génèrent d’avantage de
« résidus ».
Rappel des caractéristiques des extensions
urbaines entre 1997 et 2008
Tache urbaine 1997 : 21 601 ha
Tache urbaine 2003 : 23 766 ha
Tache urbaine 2008 : 27 380 ha
Consommation 97-08 : + 5 779 ha en 11 ans (+ 27%)
Les extensions 97-08 intégrées à la tache urbaine 2008 représente 21% de notre
espace urbanisé de 2008,
Consommation annuelle 97-08 : + 525 ha/an avec une progression légèrement
ralentie depuis 2003 (2%/an).
A l’échelle des SCOT, la plus forte progression est enregistrée sur les territoires Est
(+ 2,6%/an) et Sud (+ 2,4%/an) de l’île, à l’inverse, un niveau constaté qui est bien
inférieur sur le territoire de la CINOR (+ 1,6%/an),
44% des extensions urbaines entre 1997 et 2008 se localisent dans le Sud de l’île,
Entre 2003 et 2008, 54% des extensions ont été réalisées dans les bas. Toutefois,
une dynamique d’extension plus accentuée dans la zone des hauts et des mi- pentes
est constatée,
Faiblesse des extensions « groupées » soit 23% des extensions urbaines constatées
dont un peu plus de 6% en ZAC,
Apparition d’extensions isolées en 2008 qui représentent 17% des extensions
repérées entre 2003 et 2008,
D’autres formes d’extensions identifiées :
o Des extensions contiguës au tissu urbain existant peu denses (effet de
collage),
o Des extensions linéaires qui contribuent à un étalement consommateur
d’espace,
o Des formes d’agrégation ou de remplissage d’interstices.
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 29
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
Globalement, ces espaces nouvellement urbanisés sont pour :
- plus de la moitié à usage unique d’habitat,
- 17% réservés aux voiries et espace associés,
- 10% dédiés à un usage unique d’activités économiques y compris pour des activités
commerciales,
- 10% de foncier mixte fonction résidentielle et activité,
- Et 7% au titre des équipements publics.
III. 2 Spécificités des nouveaux espaces urbanisés (en extension) depuis
1997
Proportionnellement une place plus importante donnée aux activités et à la mixité d’usages
Activité
commerciale
2,2%
Autre activité
8%
Autre propriété
publique bâtie
0,4%
Domaine routier
17%
Equipement public
7%
Habitat
53%
Terrain en friche,
espace divers non
bâti
3%
Foncier mixte
10%
Composition des extensions urbaines entre 1997 et
2008 par usage
57,2%
16,9%
9,7%
7,8%
4,6%
1,8% 1,7% 0,3%
53,0%
17,1%
7,2%
9,5% 7,7%
2,2% 3,1% 0,4%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
Habitat Domaine
routier
Equipement
public
Foncier mixte Autre activité Activité
commerciale
Terrain en
friche, espace
divers non bâti
Autre
propriété
publique bâtie
Part des composantes de la TU 2008 et des extensions 97-2008
TU 2008
Extensions 1997-2008
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 30
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
Les nouveaux espaces urbanisés depuis 1997 au regard des caractéristiques générales de
l’ensemble de l’espace urbanisé se définissent par :
- Une place plus importante donnée à l’activité économique : en effet, on constate une
progression significative de la part des espaces affectés aux activités au sein des
espaces nouvellement urbanisés avoisinant les 8%.
- Une part de l’habitat dominante mais qui se réduit : Les extensions urbaines
réalisées depuis 11 ans ont été dédiées à hauteur 53% exclusivement. Afin de
compléter la fonction résidentielle du parcellaire, il faut prendre en compte 9,5% des
extensions dédiées à un usage mixte lié à de l’habitat. Une fonction habitat (dont
mixité) qui dans les extensions représente 62% soit une proportion légèrement
inférieure à la tendance sur la tache urbaine (65%).
- Des espaces mixtes plus nombreux : Une part du foncier mixte qui a tendance a être
plus marquée sur les extensions que dans l’ensemble de la tache urbaine soit pour
10% des surfaces d’extensions (6,7% pour la tache urbaine 2008).
- Et proportionnellement des espaces dédiés aux équipements moins importants : La
part du foncier allouée à la réalisation d’équipements publics semble
proportionnellement moins importante dans les extensions (7%) comparée à la
tendance sur la totalité de la tache urbaine (10%).
Une mixité d’usage dans les extensions essentiellement habitat/autres activités (hors commerce)
• Un foncier mixte
proportionnellement plus
important dans les nouveaux
espaces urbanisés (10%) dû à une
mixité habitat/autres activités plus
marquée,
• Une mixité liée au commerce
d’avantage présente dans la tache
urbaine que dans les extensions.
En incluant ce foncier mixte lié aux activités (dont le commerce), 19% des extensions sont à usage
d’activités (dont mixte) contre 14% pour la totalité de la tache urbaine.
Mixité Activité
commerciale
Equipement
0,1%
Mixité Habitat
Autre activité
80,3%
Mixité Habitat
Actvité
commerciale
16,8%
Mixité Habitat
Actvité
commerciale
Equipement
0,0%
Mixité
Habitat
Equipemen
t
2,7%
Décomposition du foncier à usage mixte des
extensions urbaines 1997-2008
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 31
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
Contribution des extensions aux différents usages de la tache urbaine
Exemples de lecture : « 18% du foncier à usage exclusif d’habitat est situé dans les extensions urbaines
réalisées depuis 1997 » ou « les extensions urbaines 97-08 représentent un tiers des espaces à vocation « autres
activités » de tache urbaine 2008.
Afin d’avoir une idée de comparaison, rappelons ici que les espaces d’extensions réalisés depuis
97 représentent 21% de notre tache urbaine 2008. Au regard de cette donnée, il apparaît :
- Que les extensions ont contribué à faire progresser la part du foncier à vocation
d’activités économiques au sein de notre enveloppe urbaine. En effet, une part
importante de l’activité économique globale de notre tache urbaine est située dans les
extensions repérées depuis 1997 soit à hauteur de 31% (inclus le commerce) ou
individuellement 24% du foncier commercial et 33% du foncier à usage unique
d’activités (cf graphique),
- Qu’un quart des espaces urbanisés en 2008 recensés comme « mixtes » sont localisés
sur les zones d’extensions,
- A l’inverse que seuls 15% de surfaces d’équipements publics sont aujourd’hui dans
les nouveaux espaces urbanisés qui ont contribués à étendre la tache urbaine depuis
1997,
- Enfin que 18% du foncier à usage exclusif d’habitat sont situés dans les extensions
urbaines.
18%
20%
33%
24%
15%
24%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
Habitat Domaine
routier
Autre activité Activité
commerciale
Equipement
public
Foncier mixte
Part des extensions 1997-2008 au sein de la tache urbaine
par usage
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 32
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
III. 3 A l’échelle des bassins de vie
Une tendance régionale qui se vérifie sur la majorité des territoires
Remarque : la première barre de l’histogramme rappelle la répartition des composantes de la tache
urbaine 2008 pour chaque bassin de vie et la seconde cible uniquement les extensions urbaines
constatées entre 1997 et 2008.
Les tendances constatées pour les extensions à l’échelle régionale se vérifient sur la
plupart des territoires avec notamment :
• Une dominante « habitat » qui se réduit au sein des extensions sur l’ensemble des
bassins de vie,
• Une part de l’activité parmi les nouveaux espaces urbanisés plus importante que sur
la totalité de la tache urbaine ce qui se confirme dans le Nord et dans le Sud, et qui est
moins le cas à l’Ouest,
• Une constante : la part du réseau routier,
• Un foncier dédié aux « équipements » dans les extensions moins représenté qui se
confirme sur l’ensemble des territoires exception faite de l’Ouest où elle reste
identique,
• Un foncier mixte plus marqué dans les nouveaux espaces urbanisés de l’Est et du
Sud.
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 33
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
Quelques disparités territoriales
Exemple de lecture : En 2008, plus 1/3 du foncier à usage exclusif d'activité autre que commercial est situé dans les extensions apparues depuis 10 ans.
Le graphique ci-dessus représente les dynamiques en cours depuis 1997 sur l’usage fait du
foncier nouvellement urbanisé3.
Sur La Réunion, les extensions urbaines sont riches de foncier d’activité (non commerciale) …
Sur La Réunion, les extensions urbaines sont riches de foncier d’activité (non commerciale).
En 2008, 20% du foncier à usage d’habitat est localisé dans les extensions urbaines, donc dans des
zones situées à l’extérieur de l’enveloppe urbaine de 1997. De manière globale, au sein de ses
extensions, les surfaces foncières réservées aux équipements sont plus faibles que sur le reste de
la tache urbaine au profit principalement des activités autres que commerciales. En effet, en 2008,
alors que 1/5 de foncier résidentiel est localisé dans les extensions urbaines, ces dernières
accueillent 1/3 du foncier d’activité de l’île.
… à l’exception du TCO dont le profil des extensions est proche de celui de son urbanisation
précédente.
Sur le TCO, si près de 20% du foncier accueillant de l’habitat se trouve au sein des extensions
urbaines, la proportion est sensiblement identique pour les autres composantes.
Les profils des dynamiques en cours sur la CIREST et le bassin de vie du Sud sont proches et
marqués par une part croissante de foncier économique.
En effet, sur ces territoires qui se caractérisent par une forte croissance de l’enveloppe urbaine
depuis 1997, les surfaces vouées aux activités y compris commerciales se sont
proportionnellement plus développées que pour les autres fonctions. Dans le sud en particulier,
alors que moins de 20% du foncier résidentiel de l’enveloppe urbaine se situe dans les nouvelles
extensions, pour le foncier d’activité (autre que commerciale), cette proportion est deux fois plus
élevée.
3
La composante « Terrain en friche, espace divers non bâti » ne sera pas commentée ci-après. En effet, cet indicateur est
systématiquement surreprésenté, ce qui n’a rien d’exceptionnel sur des extensions urbaines qui par définition sont les zones où
l’urbanisation est en cours d’achèvement ou de stabilisation.
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
45%
Habitat
Domaine routier
Autre activité
Activité commercialeEquipement public
Foncier mixte
Terrain en friche, espace divers
non bâti
Profils des extensions urbaines
Sur le SUD et l’EST, le foncier d'activité
(autre que commerce ) de l’enveloppe
urbaine 2008 est deux fois plus important
que dans la tache de 97.
Sur le NORD, les nouveaux espaces
urbanisés pèsent moins sur le poids de
chaque usage dans la tache urbaine
Entre 97 et 2008, l'enveloppe urbaine
de la CIREST s'est fortement dilatée
dans tous les domaines.
Entre 97 et 2008, le foncier consommé
est beaucoup moins tourné sur le TCO
vers les activités par rapport à la
tendance régionale.
SUD
CINOR
CIREST
TCO
REUNION
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 34
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
La CINOR confirme les tendances régionales
Les extensions de la CINOR conservent les mêmes équilibres de répartition foncière que sur le
reste de son territoire à l’exception à nouveau du foncier d’activité qui prend
proportionnellement deux fois plus de place dans les extensions que sur le reste de l’enveloppe
urbaine.
IV. Lecture des territoires et de ses fonctionnalités
IV. 1 Une concentration des fonctions sur la zone du littorale
En fonction du niveau altitudinal, la tache urbaine 2008 se répartie de la manière suivante :
- 58% dans la zone des Bas (< 300m),
- 21% dans la zone des mi pentes (300-600m),
- Et 21% dans la zone des Hauts (> 600m).
Répartition des surfaces foncières de la tache urbaine par usage en fonction des strates
altimétriques
A travers la qualification des espaces urbanisés en 10 types et leur répartition par altitude
plusieurs constats sont à souligner :
Une surreprésentation de la fonction résidentielle sur le secteur des mi- pentes,
Un réseau routier légèrement moins consommateur d’espace dans les mi- pentes et les
Hauts (lié au gabarit de voies),
Une activité générale (dont commerciale) moins représentée sur le secteur des mi- pentes
que sur le secteur des Hauts. La présence d’activités agricoles pressenties dans la zone
des Hauts amène à nuancer ce point.
Les hauts (> 600m)
Les mi-pentes (300-600m)
Les bas < 300 m
ProductionAGORAH,Avril2012
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
TACHE URBAINE
2008
HABITAT (dont
mixité)
EQUIPEMENTS
(dont mixité)
COMMERCES (dont
mixité)
AUTRES ACTIVITES
(dont mixité)
Concentration du commerce et des
équipements dans les Bas
Une activité
d'avantage
représentée dans
les Hauts que sur
le secteur des mi-
pentes
Faible
représentation du
commerce et des
équipements dans les
Hauts et à mi-pentes
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 35
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
Une représentation forte des équipements sur le secteur littoral et une sous-
représentation sur les zones des mi pentes et des Hauts.
Un foncier mixte surreprésenté (statistiquement) sur le secteur des Hauts.
58% de la tache urbaine se situe dans la zone des Bas qui accueille 80% des équipements
et des commerces et 66% des surfaces sur lesquelles l’activité est identifiée,
Un quart des espaces urbanisés sont à moins de 50 m du niveau de la mer.
Part des surfaces foncières cumulées par altitude et par usage
IV. 2 Plusieurs types de tissus urbains repérés
Plusieurs types de tissus se déclinent à partir des composantes principales « habitat »,
« équipement », « activités » et « foncier mixte ».
Une mixité d’usage qui traduit la polarisation à différentes échelles de territoire.
Les illustrations suivantes montrent différents types de tissus caractéristiques de l’enveloppe
urbaine de La Réunion et issus de la méthode de caractérisation.
0%
25%
50%
75%
100%
1
Tache urbaine 2008
Habitat (dont mixité)
Commerce (dont mixité)
Autre activité (dont mixité)
Toutes activités (hors équipement)
Equipement (dont mixité)
58 % des espaces urbanisés sont à moins de 300 m d'altitude:
* cette zone concentre 2/3 des surfaces sur lesquelles de l'activité est identifiée,
* 80%du foncier accueillant les équipements ou du commerce,
* 55 % du foncier accueillant de l'habitat.
ProductionAGORAH,Avril2012
50 m 300 m 600 m d'altitude 2260 m
Part des surfaces foncières
cumulées par altitude et par usage
1/4 des espaces urbanisés sont à moins de 50 m du niveau de la mer:
* cette zone concentre 40% du foncier sur lequel de l'activité est identifiée,
* et plus de la moitié des surfaces accueillant les équipements ou du commerce.
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 36
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
1. Une plurifonctionnalité des hyper centres des villes principales denses où le foncier mixte
et les surfaces d’équipements prédominent et sont associées majoritairement aux
commerces et à une part plus modérée et moins consommatrice d’espace d’habitat (à
usage exclusif).
Caractéristiques : Maillage routier plus dense, foncier « équipements » fortement représenté (entre 13
et 20%), une mixité très présente (jusqu’à un quart du tissu urbanisé), une activité commerciale
supérieure à 5%, seuls 25% du foncier est à usage unique d’habitat.
• Centre-ville de Saint-Denis
•
• Centre-ville de Saint-Pierre
Habitat
26,9%
Domaine
routier
21,6%Equipement
12,6%Autre activité
3,1%
Commerce
10,8%
Foncier
mixte
23,4%
Friche,
espaces
divers non
bâti
1,2%
Autre
propriété
publique
bâtie
0,5%
Centre-ville de Saint-Pierre
Habitat
24,3%
Domaine
routier
20,3%
Equipement
21,1%
Autre
activité
4,9%
Commerce
5,1%
Foncier
mixte
23,9%
Friche,
espaces
divers non
bâti
0,1%
Autre
propriété
publique
bâtie
0,3%
Centre-ville Saint-Denis
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 37
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
2. Des pôles urbains secondaires où l’importance des secteurs mixtes reste marquée au
centre traduisant une artère commerciale principale et une part significative du foncier
dédiée aux équipements.
Caractéristiques : une fonction résidentielle qui augmente pour atteindre 40-45% mais qui reste
inférieure à la moyenne, un foncier « équipement » qui reste important, une mixité qui se réduit et une
activité commerciale qui est supérieure à la moyenne.
• Centre-ville de Saint-Joseph
•
Centre-ville de Saint-Louis
Habitat
43,7%
Domaine
routier
16,9%
Equipement
17,1%
Autre
activité
1,0%
Commerce
6,7%
Foncier
mixte
11,8%
Friche,
espaces
divers non
bâti
1,5%
Autre
propriété
publique
bâtie
1,3%
Centre-ville St-Joseph
Habitat
42,4%
Domaine
routier
21,3%
Equipemen
t
10,9%
Autre
activité
3,9%
Commerce
4,1%
Foncier
mixte
15,3%
Friche,
espaces
divers non
bâti
1,0%
Autre
propriété
publique
bâtie
1,1%
Centre-ville de Saint-Louis
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 38
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
3. Des quartiers ou bourgs sur lesquels se dessinent des centralités avec une fonction
résidentielle plus présente conjuguée aux équipements toutefois peu de foncier à usage
exclusif d’activités et de commerce.
Caractéristiques : une fonction résidentielle qui augmente et avoisine la moyenne (57%), une mixité qui
diminue (inférieure à 5%), un foncier « équipement » qui se maintient et un foncier d’activités qui est
peu présent.
• Plateau Caillou
Etang-Salé les Hauts
•
Habitat
60,3%
Domaine
routier
17,6%
Equipement
10,4%
Autre
activité
1,6%
Commerce
1,6%
Foncier
mixte
5,2%
Friche,
espaces
divers non
bâti
2,5%
Autre
propriété
publique
bâtie
0,8%
Etang-Salé les Hauts
Habitat
54,8%Domaine
routier
20,8%
Equipement
13,0%
Autre
activité
2,1%
Commerce
0,5%
Foncier
mixte
3,8%
Friche,
espaces
divers non
bâti
3,7%
Autre
propriété
publique
bâtie
1,2%
Plateau Caillou
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 39
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
Cilaos
4. Quartiers ou bourgs résidentiels où domine la fonction habitat accompagnée de surfaces
dédiées aux équipements illustrant de mini centralités et une faiblesse des activités.
Caractéristiques : une fonction résidentielle supérieure à 70%, une mixité inférieure à 5%, un foncier
« équipement » et un foncier d’activités peu présents.
• La Montagne Saint-Bernard
Habitat
74,1%
Domaine
routier
14,5%
Equipement
4,2%
Autre
activité
1,0%
Commerce
0,4%
Foncier
mixte
4,3%
Friche,
espaces
divers non
bâti
1,2% Autre
propriété
publique
bâtie
0,3%
La Montagne Saint-Bernard
Habitat
59%
Domaine
routier
18%
Equipement
13%
Autre
activité
1%
Commerce
2%
Foncier
mixte
4%
Friche,
espaces
divers non
bâti
3%
Autre
propriété
publique
bâtie
0,1%
Cilaos
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 40
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
• Les Makes
• Bois d’Olives – Ravine des Cabris
Habitat
72,0%
Domaine
routier
15,6%
Equipemen
t 4,2%
Autre
activité
1,0%
Commerce
0,9%
Foncier
mixte 4,1%
Friche,
espaces
divers non
bâti 1,9%
Autre
propriété
publique
bâtie 0,3%
Bois d'Olives - Ravine des Cabris
Habitat
71,4%
Domaine
routier
13,7%
Equipement
4,3%
Autre
activité
1,5%
Commerce
0,4%
Foncier
mixte
4,6%
Friche,
espaces
divers non
bâti
3,6%
Autre
propriété
publique
bâtie
0,5%
Les Makes
Habitat
72,0%
Domaine
routier
15,6%
Equipemen
t 4,2%
Autre
activité
1,0%
Commerce
0,9%
Foncier
mixte 4,1%
Friche,
espaces
divers non
bâti 1,9%
Autre
propriété
publique
bâtie 0,3%
Bois d'Olives - Ravine des Cabris
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 41
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
5. Des secteurs monofonctionnels
Caractéristiques : mono fonctionnalité liée à l’habitat ou aux activités
• Tan-Rouge Saint-Paul
• Camélias – Saint-Leu
•
Habitat
76,8%
Domaine
routier
15,4%
Equipement
1,7%
Autre activité
0,8%
Commerce
0,2% Foncier mixte
3,2%
Friche,
espaces
divers non
bâti
1,8%
Autre
propriété
publique
bâtie
0,0%
Camélias Sain-Leu
Habitat
73,6%
Domaine
routier
18,0%
Equipement
2,0%
Autre
activité
0,4%
Commerce
0,3%
Foncier
mixte
2,3%
Friche,
espaces
divers non
bâti
3,3%
Autre
propriété
publique
bâtie
0,1%
Tan Rouge
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 42
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
• ZA Saint-Pierre
Habitat
6,9%
Domaine
routier
10,0%
Equipement
9,9%
Autre
activité
45,2%
Commerce
19,1%
Foncier
mixte
1,6%
Friche,
espaces
divers non
bâti
7,3%
ZA St-Pierre
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 43
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
IV 3. Vers une modélisation de l’organisation urbaine sous l’angle de
l’utilisation fonctionnelle du foncier
1 Données à grande échelle :
Information parcellaire
2. Synthèse statistique
sur des périmètres administratifs
3. Synthèse géostatistique :
modélisation macroscopique
de l’usage du foncier urbanisé
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 44
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
Le processus de modélisation a pour
Objectifs :
• de dégager différents profils d’espaces en fonction de l’usage réel du foncier dans un
rayon de 200 m. Ce processus de modélisation est issu de traitements géostatistiques
et est uniforme à l’échelle de l’île.
• de proposer une restitution macroscopique de l’usage du foncier indépendante des
limites administratives par distinction des différents tissus urbanisés.
Résultats:
• Elle qualifie au travers de 7 profils l’espace urbanisé,
• Elle permet de passer de l’échelle parcellaire à une échelle de quartiers ou secteurs
urbanisés,
• Cette modélisation donne une vision macroscopique, générale de l’organisation
urbaine,
• Elle met en évidence des microphénomènes.
• L’analyse détaillée des quartiers ou portions de quartiers montre des structurations
de l’usage du foncier très différentes d’une zone à l’autre,
• Elle met en évidence une vision des territoires qui dépassent les découpages
administratifs.
Limites d’interprétation :
• Aucun effectif n’est relié à la donnée ce qui limite l’extrapolation et l’interprétation
qualitative des phénomènes.
Cette dernière partie de l’étude se compose :
• de l’illustration du processus de modélisation pour une bonne interprétation des
résultats,
• d’une légende détaillée des 7 profils caractérisant l’espace urbanisé et faisant le lien
avec les éléments précédemment restitués à l’échelle parcellaire,
• de zooms par bassins de vie restitués en trois dimensions.
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 45
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 46
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
Hors
modélisation
Modélisation de l’usage foncier dans un rayon de 200 m Usage du foncier à la parcelle
Intitulé Description
Illustration
modelisation
Signature statistique
Illustration
parcellaire
1
Foncier
caractéristique des
quartiers résidentiels
Tissu mono fonctionnel : Le foncier
est quasi exclusivement à usage
d’habitat
Prédominance de l’habitat
2
Foncier
caractéristique des
zones d’activité
économique
Tissu mono fonctionnel : Le foncier
est quasi exclusivement utilisé pour
de l’activité économique dont une
partie réservée à de l’activité
commerciale
Prédominance d’activités
économiques et
commerciales
3
Foncier
caractéristique des
quartiers ou secteurs
urbanisés à vocation
administratifs,
d’enseignements,
culturels ou sportifs
Il s’agit des quartiers ou secteurs
où se concentrent de grands
équipements publics généralement
à proximité des centres villes et
quartiers périphériques :
complexes sportif, d’enseignement,
centres administratifs, aéroport…
Dominante équipement
4
Foncier
caractéristique des
centres villes ou
centres urbains
périphériques.
Tissu multifonctionnel : L’habitat
(dont mixte) est présent sur les 2/3
du foncier dont la moitié est
partagé avec de l’activité
économique, essentiellement
commerciale. Plus de 16% du
foncier de ces territoires accueillent
des équipements publics.
Composante Habitat –
foncier mixte et équipement
5
Foncier
caractéristique des
poches de services
de proximité au
cœur de zones
résidentielles
Au cœur de zones essentiellement
résidentielles, une mixité
fonctionnelle est développée sur
1/5 du foncier habité. Le commerce
est présent sur près du quart de ce
foncier mixte.
Dominante Habitat associée
une mixité d’usage
6
Foncier
caractéristique de la
périphérie des zones
urbanisées associant
habitat et activité
agricole ou
artisanale
Souvent des grandes parcelles où
cohabitent des logements et des
locaux agricoles ou d’activité
artisanale.
Foncier spécifique des hauts et des
communes rurales.
Foncier mixte dominant
100% mixité habitat/autres activités
7
Foncier
caractéristique des
zones d’équipements
publics et d’activités
économiques.
Le foncier de ces espaces d’activité
est monofonctionnel.
Les équipements publics en
recouvrent la moitié. Le reste est
essentiellement utilisé pour de
l’activité économique, y compris
commerciale. Il peut également
s’agir d’espaces de transition entre
des grands équipements publics et
des zones d’activités.
Dominante Equipement
associée à de l’activité
économique
Domaine routier
Résidu de la tache urbaine
Foncier bâti non renseigné
Autre propriété publique bâtie
Terrain en friche, espace divers non bâti
Foncier mixte
Equipement public
Autre activité
Activité commerciale
Habitat
95
13
4
11
77
33
2
20
4
61
9
3
6
35
59
32
9
516
34
2
8
68
23
691
2
3
20
2
100
27
763
13
10
2050
4
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 47
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
Les tissus caractéristiques de l’espace urbanisé à
travers l’utilisation fonctionnelle du foncier
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 48
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
Zoom sur le nord
Sur Saint-Denis se dessine une organisation multipolaire avec un « cœur urbain » principal
d’une grande mixité fonctionnelle auquel s’ajoutent des polarités correspondant aux
centralités de quartiers ou des zones identifiables par leur fonction d’activités ou
d’équipements. Les équipements occupent une part essentiel et nettement supérieure à la
moyenne régionale de 10% constatée (sièges des grandes administrations).
Les secteurs de mi pentes sont exclusivement utilisés pour de l’habitat. Dans les hauts,
éloignés du cœur urbain, le foncier d’activité est à nouveau présent (Sur Sainte-Marie par
exemple) dédié aux activités agricoles ou artisanales.
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 49
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
Zoom sur le sud
Les superficies foncières vouées à l’activité sur les communes du Tampon et de St-Pierre sont
proches. En revanche, les structures urbaines sont très différentes. Alors que St-Pierre possède
de grandes zones d’activités périphériques (repérer en rouge), sur la commune du Tampon, les
parcelles d’activité sont dispersées dont une part importante est identifiée sur le secteur des
hauts (souvent couplée à la fonction résidentielle et parfois localisée en zone agricole).
De plus, la nature des activités est différente, plus agricole et artisanale sur Le Tampon,
caractéristique des secteurs des hauts (Plaine des Cafres par exemple), les locaux d’activité s’y
développent sur des parcelles où cohabitent également les lieux d’habitations.
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 50
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
Zoom sur le sud-ouest
St-Leu est une ville côtière où toutes les principales fonctions urbaines sont regroupées
en son centre-ville. Les quartiers et écarts à vocation résidentielle se sont étendus sur les
hauteurs réduisant la multifonctionnalité de ces espaces urbanisés.
Le centre-bourg de Trois Bassins s’identifie nettement,
regroupant les fonctions d’équipements, de commerce
et services de proximité. Plus on s’éloigne de cette
centralité plus la fonction résidentielle devient exclusive
à l’exception des bordures externes de notre espace
urbanisé.
En effet, l’usage de ces espaces est mixte.
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 51
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
Zoom sur l’ouest
La commune du Port est un cas particulier. Son espace urbanisé est fortement sectorisé d’un
point de vue fonctionnel. En périphérie se lit l’usage affecté exclusivement aux activités
portuaires, industrielles et diversifiées. D’autres secteurs concentrent un ensemble
d’équipements (sportifs, administratifs, d’enseignements et de santé…). D’autres encore allient
habitat, services, commerces de proximité. Enfin, se dessinent des zones où l’urbanisation est
dédié en grande partie à de l’habitat.
Les Hauts de l’Ouest et la plupart
des bourgs de hauts se distinguent
par une activité d’élevage, de
maraichage ou artisanales rattachés
aux lieux d’habitation sur de grandes
parcelles et une fonction résidentielle
(usage exclusif) plus marquée
(exemple du bourg de Dos d’Ane).
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 52
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
Zoom sur l’est
Le centre bourg de la Plaine-des-Palmistes ressort parfaitement bien entre le
premier et le second village. Le reste de la commune est parsemé de petits
d’îlots urbanisés. Bien que la plupart d’entre eux soit des lotissements
d’habitation, les îlots les plus éloignés du centre accueillent également de
l’activité.
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 53
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
Zoom sur les cirques
Deux cirques : deux organisations distinctes : Sur les îlets de Salazie l’activité agricole est
nettement repérée (en magenta). Sur le cirque de Cilaos, le cœur du cirque concentre les
commerces et équipements.
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 54
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
IV 4. Eléments essentiels
A l’échelle régionale, cette modélisation classant notre espace urbanisé suivant 7 types de
tissus à partir de l’usage du foncier, illustre un certain nombre d’éléments essentiels et
problématiques :
• Le rôle important des équipements et du foncier à usage mixte qui dessine à différentes
échelles des polarités de taille variable regroupant services, commerces et équipements
associés à une fonction résidentielle. Le foncier à usage exclusif d’habitat représente une
part croissante plus on s’éloigne des polarités principales, pour s’accroître à l’échelle des
villes secondaires, quartiers périphériques et bourgs.
Les hyper-centres se caractérisent par des surfaces consommées au titre de la voirie et des
équipements qui sont plus importantes avec une fonction « logements » (usage mixte
inclus) ne représentant que la moitié des surfaces consommées. Par conséquent, la densité
d’habitat plus grande dans ces secteurs nécessite une part importante de foncier affecté
aux autres composantes urbaines associées aux logements et constituant la ville. Des
centres villes et des quartiers périphériques qui n’appellent pas les mêmes réponses en
termes de gestion économe de l’espace et de structuration.
Ces composantes qui caractérisent les tissus 3 (concentration d’équipements) et 4 (tissu
multifonctionnel des centres-villes) révèlent aussi une urbanisation qui s’est faite autour
des axes routiers jalonnés de points de centralités peu organisés qu’il est nécessaire de
structurer.
• Les villes et espaces urbanisés sont dans leur composition également constitués de
secteurs monofonctionnels : zones résidentielles, zones commerciales, zones industrielles,
zones d’activités diversifiées le plus généralement en secteurs périphériques pour ces
dernières. La mono-fonctionnalité "habitat" est essentiellement identifiée sur les quartiers
des Hauts de l’île et secteurs des mi- pentes où la part de l’activité est réduite ainsi qu’en
périphérie des centres agglomérés.
Cette mono-fonctionnalité résidentielle traduit souvent une urbanisation de forme
distendue d’habitat traditionnel pavillonnaire le long de linéaire de voiries peu organisée
associée à une urbanisation plus récente. Des formes peu denses portées par les besoins de
construction qui impactent les déplacements. Cette qualification de l’espace urbanisé
illustre la séparation des fonctions urbaines.
• La place et la consommation d’espaces dédiés aux équipements et la vocation exclusive
« équipements » de certains « morceaux de ville » sont nettement identifiables.
• Une périphérie de l’espace urbanisé se caractérise par une activité agricole et/ou artisanale
dominante couplée à une fonction d'habitat : une agriculture en lien avec le
développement urbain.
• Des extensions « groupées » (ZAC ou lotissements) qui représentent une part relative de
l’urbanisation récente (depuis 1997) produisant des tissus à la fois à vocation résidentielle
forte mais aussi vecteur de nouvelles centralités (équipements, commerces et services).
Ce travail illustre également la présence d’extensions diffuses monofonctionnelles,
consommatrice d’espace qu’il faudra à l’avenir réduire.
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 55
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
Centre-ville de Saint-Louis
Centre-ville de Sainte - Suzanne
Plan damier de
Saint-Denis à usage
mixte et commercial
Emprise des
équipements publics
Centre-ville de Saint-Denis
Mixité d’usage
centralité
commerçante,
activités,
services
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 56
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
Centre-bourg
Secteur à
dominante
résidentielle
Commerces et
services en secteur
résidentiel
Importance des
surfaces dédiées aux
équipements
Mixité d’usage
centralité de
quartier
Plateau-Caillou Saint-Paul
Centralité de quartier
Concentration
d’équipements de
commerce et services
Une urbanisation
monofonctionnelle le
long des voiries
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 57
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
Zones industrielles du Port
Zones d’activités de Bras Fusil
Saint-Benoît
Bois de Nèfles Coco Saint-Louis
Absence de
structuration – habitat
développé le long d’un
linéaire de voirie
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 58
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
Secteurs des mi pentes et bourgs des
hauts de Saint-Denis
Camélias – la Chaloupe
Saint-Leu
Aéroport de Gillot
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 59
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
Plaine des Cafres
Secteurs d’activité
agricole couplés à une
fonction résidentielle
Etablissements scolaires Saint-Joseph
Centre hospitalier Sud
Saint-Pierre
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 60
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
En pointillé blancs sont représentées les extensions constatées entre 1997 et 2008.
DES EXTENSIONS URBAINES constituées
de programmes de logements collectifs et
individuels produisant des tissus à
dominante « habitat », organisation d’une
centralité autour d’équipements structurants,
et mini centralité mixte
ZAC Moulin Joli
La Possession
Les hauts de Saint-Joseph
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 61
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
DES EXTENSIONS URBAINES composées
de lotissement de résidences pavillonnaires,
avec une centralité se dégageant autour
d’équipements scolaires.
ZAC Fayard Saint-André
ZAC de la Montagne Saint-Denis
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 62
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
Guillaume Saint-Paul
AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 63
Les différentes composantes de l’espace urbanisé
CONCLUSION
Ce travail a pu être réalisé grâce au croisement de multiples données en particulier
cadastrales qui ont permis de qualifier notre espace urbanisé à travers une approche
fonctionnelle. D’une échelle fine, la parcelle, ont pu être produites des données statistiques
liées aux différents territoires et aux bassins de vie ; pour ensuite parvenir à l’issue d’un
processus de modélisation à caractériser différents profils de territoires urbanisés.
Ce travail expérimental marque une étape dans la connaissance et la qualification du
phénomène urbain et représente une avancée méthodologique à partir de données sous
utilisées jusqu’à présent. Il offre à travers la représentation en 3 dimensions, un outil
pédagogique de sensibilisation aux dynamiques d’urbanisation dont l’exploitation pourra se
poursuivre :
- Se servir de cet outil de communication auprès de l’ensemble des acteurs de
l’aménagement et de la planification urbaine à des fins pédagogiques (film 3 D),
- Rattacher cette qualification à des données quantitatives pour calculer notamment
des ratios et niveaux de densités (habitat, activités commerciales…).
- Alimenter les réflexions en termes de politique d’aménagement en affinant l’analyse
du processus de construction (1997-2008).
- Investiguer des thématiques spécifiques (exemples : répartition des équipements et
leurs impacts en termes d’urbanisation, emprise des infrastructures de transports…).

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  • 1. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 1 Les différentes composantes de l’espace urbanisé Chargée d’études : Sabine RIVIERE Responsable SIG : Sébastien BELLAMY AGORAH - Décembre 2012 ANALYSE DES DIFFERENTES COMPOSANTES DE L’ESPACE URBAIN
  • 2. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 2 Les différentes composantes de l’espace urbanisé
  • 3. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 3 Les différentes composantes de l’espace urbanisé SOMMAIRE INTRODUCTION 5 I. Les différentes composantes de la tache urbaine 13 I.1 13% de la tache urbaine non qualifiés 13 I.2 Plus de la moitié de l’espace urbanisé est dédiée à un usage unique d’habitat 14 I.3 Une part importante du foncier à usage d’infrastructures de transport 15 I.4 10% de la tache urbaine affectés à la fonction d’équipements 15 I.5 Deux tissus économiques distincts : en zone d’activités et en tissu urbanisé 17 I.6 La mixité des usages : une fonction d’habitat couplée à de l’activité de nature variée dont le commerce 19 I.7 Autres usages : espaces divers non bâti et autre propriété publique 19 II. Enseignements à l’échelle des bassins de vie et des communes 20 II.1 Une fonction résidentielle forte des territoires 20 II.2 Des surfaces dédiées aux équipements dont la représentation variable au sein du tissu urbain 21 II.3 Une part relativement faible du foncier exclusivement à vocation économique masquant une mixité liée à l’activité 23 II.4 Profils des bassins de vie 27 III. Composition des nouveaux espaces urbanisés entre 1997 et 2008 28 III. 1 Caractéristiques générales des extensions urbaines 28 III. 2 Spécificités des nouveaux espaces urbanisés depuis 1997 29 III. 3 A l’échelle des bassins de vie 32 IV. Lecture des territoires et de ces fonctionnalités 34 IV. 1 Une concentration des fonctions sur la zone littorale 34 IV. 2 Plusieurs types de tissus urbains repérés 35 IV.3 Vers une modélisation de l’organisation urbaine sous l’angle de l’utilisation fonctionnelle du foncier 43 IV 4. Eléments essentiels 54 CONCLUSION 63
  • 4. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 4 Les différentes composantes de l’espace urbanisé
  • 5. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 5 Les différentes composantes de l’espace urbanisé INTRODUCTION Devant les exigences de maîtriser le développement urbain, l’AGORAH poursuit ses analyses afin d’approfondir les connaissances et l’observation de l’espace urbanisé. Après s’être intéressée à la mesure de l’urbanisation et sa quantification, l’AGORAH propose une qualification des espaces urbanisés à partir d’un ensemble de fonctions urbaines. Ces travaux permettront d’affiner la notion de consommation d’espace rattachée à des types d’usage et d’alimenter les réflexions sur leur représentativité et l’organisation du territoire. Les objectifs de limitation de la consommation foncière et de maîtrise de l’étalement urbain se trouvent renforcés par un certain nombre d’obligations et notamment celles du Grenelle de l’environnement. Le Schéma d’Aménagement Régional approuvé en novembre 2011 fixe les grandes orientations déclinées à travers un ensemble de prescriptions lié aux densités minimales et à l’ouverture limitée à l’urbanisation de nouvelles zones. Le premier objectif de cette étude est d’identifier, spatialiser et quantifier ce que représentent ces différentes composantes au sein de l’espace urbanisé (tache urbaine 2008), d’avoir une idée de grandeur des proportions affectées à tel ou tel usage. Le second objectif est d’examiner les territoires et leurs spécificités au regard de cette caractérisation de l’espace, enfin troisièmement, de présenter les principales caractéristiques des nouveaux espaces urbanisés depuis 1997. La méthode appliquée consiste à construire une information « usage du foncier » à l’échelle de la parcelle à partir de bases de données qui ont été conçues en fonction d’objectifs différents et dont les fichiers fonciers (base MAGIC) représentent la source principale. La donnée cadastrale qui a pour avantage d’être actualisée en continu, d’être d’une grande richesse et une grande finesse et qui a peu été utilisée jusqu’à présent pour l’observation urbaine. Cet espace urbanisé se compose principalement de bâtiments résidentiels mais aussi d’un ensemble de fonctions ou d’usages associés à la construction de nouveaux logements : zones d’activités, équipements scolaires, sportifs … dont leur emprise n’a jamais été véritablement mesurée et contribue à construire la ville, la renouveler mais aussi l’étendre. Ce volet méthodologique a fait l’objet d’un premier rapport. La restitution de l’analyse, dont fait l’objet ce présent document, va permettre d’aborder un ensemble de thèmes lié l’aménagement des territoires : tissu économique en ou hors zones d’activités, emprise des équipements des quartiers, la place de la fonction résidentielle, mono fonctionnalité ou mixité d’usage… et de produire une donnée à une échelle fine pour ensuite élargir les périmètres d’observation. Cet indicateur de surface affectée à une « utilisation fonctionnelle » constitue une base indispensable de connaissance qui pourra faire l’objet d’analyses croisées ultérieures. Une donnée qui associée à d’autres effectifs spatialisés pourra permettre des calculs de densité et être déclinée et complétée. Toutefois, cet indicateur seul est insuffisant pour qualifier le niveau d’équipements d’une commune, d’un territoire par exemple et limite l’interprétation.
  • 6. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 6 Les différentes composantes de l’espace urbanisé
  • 7. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 7 Les différentes composantes de l’espace urbanisé Rappel des précautions d’usage de la donnée La méthode a consisté à construire une information « usage du foncier » à l’échelle de la parcelle suivant une classification en 10 types : 1. Habitat 2. Activité commerciale 3. Autre activité 4. Equipement public 5. Foncier mixte 6. Domaine routier 7. Terrain en friche et divers espaces non bâtis 8. Autre propriété publique bâtie 9. Foncier bâti non renseigné 10. Résidus de la tache urbaine Ce travail permet de mesurer la part des différentes composantes au sein de l’enveloppe urbaine, d’examiner les résultats à des échelles diverses de territoire. Le principal indicateur utilisé est la surface foncière affectée à un usage. La notion de densité n’est pas abordée dans le cadre de cette présente étude. La mixité d’usage du parcellaire utilisée dans les analyses qui suivent n’est pas à assimiler à la notion couramment employée de mixité urbaine. A l’exception du commerce, aucune source de données ne permet d’approfondir ou de détailler la nature des activités à la parcelle. « Terrain en friche et divers espaces non bâtis » qui englobent différents cas de figure qui ne permettent pas de cibler la problématique des dents creuses et l’approche des espaces publics par exemple.
  • 8. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 8 Les différentes composantes de l’espace urbanisé 1. Habitat Maisons ou immeubles, formes collectives ou individuelles ou mixtes à l’échelle de la parcelle. 2. Activité commerciale Grandes, moyennes surfaces alimentaires (super hyper marché) ou surfaces spécialisées (magasins de bricolage, de jardinage, automobile etc…), tissu commercial de détail hors zones d’activités (marchands de fruits et légumes, ensemble de petits commerces de proximité (coiffeur, boulangerie, tabac presse, restaurants…). 3. Autre activité Ensemble des activités autres que le commerce : activités du BTP, de production, de logistique distribution, tertiaires qualifiés localisées en zones d’activités ou dans le tissu urbain. Exemples Les banques, les agences immobilières et assureurs classés en « autres activités » lorsqu’il n’y a pas de logements sur la parcelle ou dans le cas contraire en « habitat/autres activités ». Les pharmacies, les coiffeurs, les boulangeries, salons d’esthétiques, marchands de fruits et de légumes sont donc classés en « commerces » ou en « habitat/commerce » selon la morphologie du bâti ou si l’activité figure sur le lieu d’habitation. Les professionnels de santé sont répertoriés en « autres activités ».
  • 9. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 9 Les différentes composantes de l’espace urbanisé 4. Equipement public Emprise des équipements et services publics (et quelques services, établissements privés ouverts au public) regroupant les équipements administratifs et sociaux, les établissements d’enseignement et de formation, les équipements sportifs, loisirs et tourisme, les équipements culturels, les établissements de santé, les équipements de transport et les équipements liés au traitement des déchets et des eaux. 5. Foncier mixte • Mixité Habitat/Equipement, • Mixité Habitat/Autres activités, • Mixité Habitat/Commerce, • Mixité Habitat/Commerce/Equipement, • Mixité Commerce/Equipement. Une mixité cumulée à l’échelle de la parcelle résultant d’une mixité d’usages au sein d’un ou plusieurs bâtiments sur un ou plusieurs niveaux. 6. Domaine routier (linéaires et espaces associés) Emprise du réseau routier, ensemble de voies de gabarits divers : routes départementales, routes nationales, chemins communaux…et ensemble des délaissés routiers associés.
  • 10. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 10 Les différentes composantes de l’espace urbanisé 7. Terrain en friche et divers espaces non bâtis Ce type peut regrouper un ensemble de parcelles de configuration diverses dont la caractéristique est d’être non occupée, non bâties. Parfois des usages semblent exister : parkings sauvages ou non, espaces privés aménagés, espaces végétalisés, espaces vacants. 8. Autre propriété publique bâtie Parcelles publiques occupées par un ou plusieurs bâtiments utilisés ou non, patrimoine bâti public non renseigné à travers les autres catégories d’espaces identifiées. 9. Foncier bâti non renseigné Ensemble des bâtiments appartenant à des personnes privées sans information sur leur usage à partir de notre méthode de classification. 10. Résidus de la tache urbaine Les résidus de la tache urbaine correspondent à des morceaux de parcelles en limite externe de l’enveloppe qui sont non bâties et non pas qualifiés. Il s’agit d’espaces agricoles ou naturels. On également été intégrée à ces résidus, la partie du domaine fluvial et côtier inclus dans le périmètre tache urbaine.
  • 11. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 11 Les différentes composantes de l’espace urbanisé RAPPEL DES OBJECTIFS DE L’ETUDE Objectif N°1 : Identifier, spatialiser et quantifier les différentes composantes de l’espace urbanisé à partir de la tache urbaine 2008. L’étude a permis de qualifier 87% de la tache urbaine. Objectif N°2 : Quelle lecture du territoire, cette caractérisation nous donne-t-elle ? En fonction des types d’usages, des secteurs géographiques : - des limites administratives, - Découpage altimétrique : zones littorales, secteurs des mi pentes, secteurs des hauts, - Armature urbaine : centralités et pôles principaux, pôles secondaires, villes relais… L’exploitation statistiques spatiales et la modélisation des territoires donnent de nouveaux éclairages sur l’organisation et le profil des territoires. Objectif N°3 : Comment se décomposent les nouveaux espaces urbanisés depuis 1997 et quelles sont les consommations par type d’espaces rattachées aux extensions urbaines ? Cette focalisation sur les extensions a permis de dégager des tendances, les dynamiques à l’œuvre et les spécificités des extensions urbaines de la décennie.
  • 12. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 12 Les différentes composantes de l’espace urbanisé Rappel des caractéristiques de la tache urbaine 2008 Une surface totale de 27 380 ha dont : o 58% se situent dans la zone des Bas, o 21% dans la zone des mi- pentes, o Et 21% dans la zone des Hauts. Une répartition par bassins de vie qui s’effectue de la manière suivante : o 41% pour le Sud, o 25% sur le territoire Ouest, o 19% pour les communes de la CINOR, o Et 15% pour la micro-région Est, Une croissance de l’enveloppe urbaine toujours importante soit + 27% entre 1997 et 2008 mais légèrement plus modérée sur la période récente (2003 - 2008) passant de 2,3%/an à 2%/an, Un phénomène de densification qui se poursuit par remplissage des « vides » au sein de l’enveloppe urbaine : 62% des nouveaux bâtis construits entre 2003 et 2008 s’insèrent dans la tache urbaine de 2003, mais toutefois une densité globale de la tache urbaine qui reste faible (11 lgts/ha), Parallèlement, le maintien d’une constante : 55% de la tache urbaine est constituée d’espaces étalés de faible emprise au sol, caractéristique d’un espace urbain majoritairement peu dense, même si leur progression semble se ralentir depuis 2003.
  • 13. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 13 Les différentes composantes de l’espace urbanisé I. Les différentes composantes de la tache urbaine I.1 13% de la tache urbaine non qualifiés Usage du foncier de la tache urbaine A l’issue de notre méthode de qualification de la tache urbaine, 3% de notre espace n’a pu être qualifié et 10% est constitué d’une zone tampon autour de la tache urbaine qui correspond à des espaces agricoles ou naturels non bâtis en limite de notre espace urbanisé. Soit au total 13% de la tache urbaine qui n’est pas affectée à un usage particulier. Selon les territoires, les résidus vont représenter une part variable de 6,8% pour le territoire de la CINOR à 11,3% pour le secteur Sud. Ce constat trouve ces explications dans le niveau d’agglomération des différents ensembles constituant notre tache urbaine. Plus les poches sont nombreuses et dissociées plus elles vont générer de résidus. La part des « résidus » sur les territoires Est et Sud illustre la dispersion des espaces urbanisés sur ces secteurs. La variation par territoire est moins marquée concernant les parcelles bâties sur lesquelles nous n’avons pas d’informations puisque leur part oscille entre 2,3% sur le territoire de la CINOR à 3,7% pour le territoire de la CIREST. Par conséquent, l’analyse qui va suivre portera sur 87% de la tache urbaine de 2008 (exclus résidus et foncier non renseigné). Selon les territoires, le niveau de qualification varie. Il sera d’un niveau supérieur à la moyenne régionale sur la CINOR avec 91% d’espaces qualifiés, de 88% sur le TCO et d’un niveau inférieur pour les microrégions Sud et Est à hauteur de 85%. 49,7% 1,6%4,0% 8,4% 6,8% 14,7% 1,5% 0,3% 3,1% 10,0% CINOR CIREST TCO SUD REUNION Foncier bâti non renseigné 2,35% 3,73% 2,65% 3,47% 3,10% Résidu de la tache urbaine 6,88% 11,11% 9,23% 11,36% 9,96% TOTAL 9,23% 14,84% 11,88% 14,83% 13,06% Habitat Activité commerciale Autre activité Equipement public Foncier mixte Domaine routier Terrain en friche, espace divers non bâti Autre propriété publique bâtie Foncier bâti non renseigné Résidu de la tache urbaine
  • 14. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 14 Les différentes composantes de l’espace urbanisé I.2 Plus de la moitié de l’espace urbanisé est dédiée à un usage unique d’habitat Sur l’ensemble de nos espaces qualifiés • 57% du parcellaire sont réservés à un usage unique d’habitat incluant certaines espaces associés (jardins privatifs, espaces de copropriétés, zones de stationnement privé…), • 17% sont utilisés pour la voirie de différents gabarits et les espaces rattachés (rondpoint, et divers délaissés routiers), ce qui représente une part importante et souvent sous-estimée, • 10% représentent les espaces dédiés aux équipements publics (et quelques ERP), • 8% sont affectés au foncier mixte dont la quasi-totalité est en lien avec la fonction résidentielle, • 6% sont liés à la présence d’activités économiques dont 2% d’activités commerciales (grandes et moyennes surfaces alimentaires et spécialisées, petits commerces), • Enfin, les espaces divers non bâtis représentent à peine 2% et 0,3% pour les autres propriétés publiques bâties. Sur une surface totale de 27 380 ha de tache urbaine (dont 23 800 ha sont qualifiés), 14 000 ha sont exclusivement réservés à la fonction résidentielle. Des zones d’habitats qui induisent des besoins en infrastructures de transports représentant un peu plus de 4 000 ha (part inclue dans la tache urbaine), en équipements soit environ 2 300 ha et en zones d’activités ou tissu économique en zone d’habitats pour une surface cumulée de 1 520 ha. Habitat 57,2% Domaine routier 16,9% Equipement public 9,7% Foncier mixte 7,8% Autre activité 4,6% Activité commerciale 1,8% Terrain en friche, espace divers non bâtis 1,7% Autre propriété publique bâtie 0,3% Usage du foncier de la tache urbaine 2008 (hors résidus et NR)
  • 15. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 15 Les différentes composantes de l’espace urbanisé I. 3 Une part importante du foncier à usage d’infrastructures de transport Au sein de la tache urbaine est intégrée une partie des routes et autres délaissés et espaces associés à la fonction de transports. Il s’agit du linéaire de voie d’emprise différentes selon leur gabarit, des accotements, des rondpoints, des délaissés constituant une surface dédiée aux déplacements. Les gares ou autres superstructures aux fonctions de gestion des transports sont quant à elles rattachées aux équipements publics. A l’échelle des intercommunalités, cette tendance reste la même, conforme à la moyenne régionale de 17%. Au niveau des communes, ce taux oscille entre 15% et 20%. Cette dimension est importante à prendre en compte dans les projets urbains futurs au titre des espaces consommés associés à la fonction d’habitat. I. 4 10% de la tache urbaine affectés à la fonction d’équipements Les équipements sont une fonction importante des villes et des quartiers. Cet usage constitue une fonctionnalité des espaces bâtis ou non à part entière liée aux zones d’habitat. Ces derniers apportent de la qualité et rayonnent à différentes échelles : échelle régionale, « supra-communale », communale, de proximité etc. Les équipements doivent accompagner l’urbanisation et renvoient à leur échelle de pertinence. Cette notion est étroitement liée à celles des déplacements et dépasse souvent l’échelle communale même si cette échelle est celle de leur programmation. Les surfaces affectées aux équipements ne suffisent pas à qualifier le niveau d’équipements. 13 596 ha 4 029 ha 2 304 ha 1 847 ha 1 098 ha 425 ha 406 ha 80 ha 0 2 000 4 000 6 000 8 000 10 000 12 000 14 000 16 000 Habitat Domaine routier Equipement public Foncier mixte Autre activité Activité commerciale Terrain en friche, espace divers non bâti Autre propriété publique bâtie Répartition des surfaces de la tache urbaine selon les usages (hors résidus et NR)
  • 16. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 16 Les différentes composantes de l’espace urbanisé Ces équipements communaux de nature, de fonction et de rayonnement variés se localisent généralement sur des emprises spécifiques à usage exclusif. L’inventaire des équipements publics et, parfois privés couvre un large spectre allant de la culture en passant par l’éducation et la santé. Certains équipements couvrent un maillage planifié : collèges, écoles, Lycée, Gendarmerie… Les équipements recensés dans le cadre de cette étude que nous avons identifiés se regroupent autour des 10 thématiques suivantes : 1. Enseignement : établissement scolaire, collège, lycée, université… 2. Sport, loisirs et tourisme : stade, gymnase, piscine, complexe sportif, hôtel, gite… 3. Sanitaire et social : hôpital, clinique, maison de retraite, crèche… 4. Administratif : mairies, service de l’état, de la région et du Département, diverses administration (trésor public, CAF, Police, gendarmerie…) 5. Culturel : Bibliothèque, salle de spectacle, médiathèque, cinéma 6. Transport : gare, aéroport, port … 7. Industriel et énergie : centrale électrique… 8. Traitement des eaux : station d’épuration… 9. Traitement des déchets : Déchetterie, centre d’enfouissement technique etc… 10. Autre : cimetière… Ce sont essentiellement les équipements d’enseignement, administratifs, sportifs et de loisirs qui sont quantitativement les plus nombreux au sein de l’ensemble du recensement de l’AGORAH. SPORTS, LOISIRS ET TOURISME 21% ENSEIGNEMENT 20% ADMINISTRATIF 20% CULTUREL 19% Non Classé 6% TRAITEMENT DES EAUX 6% SANITAIRE ET SOCIAL 5% TRANSPORT 1% INDUSTRIEL, ENERGIE 1% TRAITEMENT DES DECHETS 1% Répartition du nombre d'équipements par catégorie base AGORAH 2008
  • 17. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 17 Les différentes composantes de l’espace urbanisé Ce sont principalement les équipements sportifs-loisirs-tourisme qui sont les plus consommateurs d’espaces avec les équipements d’enseignement soit la moitié des surfaces totale d’équipements de la tache urbaine. NB : une partie des équipements non bâtis type « plateau sportif » ne sont pour certains d’entre-deux retenus au sein de la tache urbaine (ceci étant liés à la définition et à la méthode de délimitation de la tache urbaine). I 5. Deux tissus économiques distincts : en zone d’activités et en tissu urbanisé Le tissu urbain existant regroupe une gamme large de secteurs d’activités que nous ne pouvons pas différentier à travers les fichiers fonciers exception faite de l’activité commerciale. Le foncier à usage unique d’activités économiques (activités commerciales en passant de la production et les activités du BTP par le tertiaire qualifié) représente 6,4% du tissu urbanisé en ZA ou hors ZA dont 1,8% pour le commerce. Deux tissus économiques sont à distinguer : • D’un côté, des zones exclusivement (ou presque) réservées aux activités économiques localisées majoritairement en périphérie de la tache urbaine. Ce tissu économique en zones d’activités représente moins de 3% de la tache urbaine. 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% TRAITEMENT DES DECHETS INDUSTRIEL, ENERGIE TRAITEMENT DES EAUX SANITAIRE ET SOCIAL CULTUREL Non classé TRANSPORT ADMINISTRATIF ENSEI., FORM., RECHERCHE SPORTS, LOISIRS ET TOURISME Répartition des équipements selon leur emprise Source : base équipements 2008 de l'AGORAH Part dans la tache urbaine Part pour La Réunion
  • 18. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 18 Les différentes composantes de l’espace urbanisé Il représente 40% de l’ensemble de la surface totale affectée à un usage exclusif d’activités (toutes activités confondues dont commerce). Ces zones d’activités regroupent environ 25% des emplois salariés1. Rappelons que le foncier en zone d’activités est dominé par 3 secteurs d’activités : le secteur de la production, de la logistique distribution et du BTP soit 60% des surfaces concernées. Certaines activités s’avèrent incompatibles avec des zones plus résidentielles ce qui justifie cet éloignement des zones d’habitat. Une partie de la surface est réservée aux voies d’accès et de desserte. Notons que 8% des ZA sont affectés à des équipements et 1,5% à de l’habitat. • De l’autre côté, un tissu économique éparpillé au sein de la tache urbaine hors ZA ou parfois regroupé sous la forme de centralités commerciales. Ce tissu devra être complété avec l’approche des espaces mixtes où la fonction résidentielle et économique (artisans, commerçants etc.) cohabitent sur une même parcelle. Ce tissu hors ZA représente 60% des surfaces à usage exclusif d’activités et environ 75% des emplois salariés. Remarque : Il faut également considérer et cela sera abordé plus précisément dans la partie suivante, la part de la surface affectée aux commerces et aux autres activités contenu dans l’usage multiple de certaines parcelles cohabitant avec la fonction résidentielle et inscrit en « foncier mixte ». 1 Données INSEE décembre 2007. Dans le tissu urbain : commerces de détail, PME, surfaces alimentaires, surfaces spécialisées, activités de bureaux…. En zones d’activités En périphérie dont certaines à vocation commerciale
  • 19. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 19 Les différentes composantes de l’espace urbanisé I.6 La mixité des usages : une fonction d’habitat couplée à de l’activité de nature variée dont le commerce A la différence de zones à usage unique, une partie du foncier a été répertoriée à usage mixte soit 8%. Une mixité en quasi exclusivité liée à une fonction résidentielle. Un habitat individuel ou collectif qui cohabite avec un ensemble d’activités de services offerts aux particuliers, de commerce de détails ou d’activités de bureaux. Toutefois, cette activité peut traduire des situations bien différentes avec sur le lieu d’habitation des activités diverses (agricoles, artisanales, tissu de petites entreprises ...). Communément, les situations de rez de chaussé d’immeuble avec des locaux affectés à de l’activité sont fréquentes. D’ailleurs le panel est large de professionnels installés allant des assureurs, des agences immobilières en passant par les boulangeries, diverses professions médicales, agence postale, aux coiffeurs, aux restaurants etc. Toutefois, d’autres formes doivent aussi se distinguer liées au tissu de petites entreprises artisanales et d’activités artisanales et agricoles au sein de la tache urbaine ou en périphérie que l’on ne peut différencier ici. 34% de cette mixité est liée à de l’activité commerciale mais elle n’est pas la mixité la plus représentée. En effet, une part importante est liée aux autres types d’activités correspondant à des activités de services aux particuliers mais pas seulement (tissu de petites entreprises sur les lieux d’habitation) dont la palette est large et représente 60% de la mixité repérée. La mixité liée aux équipements (services publics) apparaît faiblement représenté soit 6%. I.7 Autres usages : espaces divers non bâti et autre propriété publique Une infime partie des espaces urbanisés sont classés en terrains en friche et espaces divers non bâti soit entre 1,3% au Nord et un peu plus de 2% de la tache urbaine sur le territoire Sud. Enfin, un patrimoine bâti non identifié en équipements publics a été repéré sur environ 80 ha soit 0,3% des espaces urbanisés. CINOR CIREST TCO SUD REUNION Part des terrains en friche, espace divers non bâti 1,33% 1,50% 1,46% 2,12% 1,71% Part autre propriété publique bâtie 0,32% 0,33% 0,38% 0,33% 0,34% Mixité Activité Commerciale Equipement 1,2% Mixité Habitat Autre activité 59,8% Mixité Habitat Actvité Commerciale 34,3% Mixité Habitat Actvité Commerciale Equipement 0,6% Mixité Habitat Equipement 4,0% Décomposition du foncier à usage mixte de la tache urbaine
  • 20. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 20 Les différentes composantes de l’espace urbanisé II. Enseignements à l’échelle des bassins de vie et des communes A l’échelle des territoires, les postulats suivants peuvent être faits : o Deux types de vocation sont globalement des constantes quels que soient les secteurs géographiques : la part du domaine routier et la part de « Autre propriété publique bâtie » o Le type « Friche et espaces divers non bâtis » varie faiblement, o Les différentiations vont donc essentiellement portées sur les usages habitat, activités commerciales et autres activités, le tissu mixte, et la part de la tache urbaine dédiée aux équipements. II.1 Une fonction résidentielle forte des territoires La fonction résidentielle (usage monofonctionnel) à l’échelle régionale représente plus de la moitié des espaces urbanisés et reste dominante sur l’ensemble des bassins de vie. Si on associe à cette mono fonctionnalité, les espaces mixtes (essentiellement liés aux activités dont le commerce), deux tiers du foncier qualifié au sein de la tache urbaine est affecté exclusivement ou partiellement à la fonction résidentielle. A l’échelle des bassins de vie, • Une fonction purement résidentielle nettement moins présente sur la CINOR qu’à l’échelle régionale, • Au contraire sur le bassin de vie Est, la part de l’espace urbanisé dédié à l’habitat (incluant la mixité) est la plus importante (à la fois dans sa composante monofonctionnelle que mixte), • Les territoires Ouest et Sud se rapprochent de la moyenne. Remarque : Inclure les surfaces mixtes liées à l’habitat confirme les constats liés à un usage purement résidentiel sur la majorité des territoires à l’exception de l’Est où la tendance s’accentue s’éloignant d’avantage de la tendance régionale. Part de l’Habitat (dont mixte) A l’échelle des communes, une tendance qui se généralise voire s’accentue pour certaines : • sur 24 communes, 16 ont un foncier à usage résidentiel (dont mixte) supérieur à la moyenne de 65%, • une fonction résidentielle quasi exclusive peut être soulignée sur les communes de la Plaine des Palmistes, de l’Entre-Deux, des Avirons, de Trois-Bassins, Saint-Philippe, Sainte-Rose. • La mixité liée à l’habitat oscille entre 4% et 18% selon les communes et est supérieure à la moyenne pour les communes de Trois-Bassins et de Salazie de manière forte et de manière plus modérée pour Saint-Denis, Bras Panon, Saint-André et Ste-Suzanne. CINOR CIREST TCO SUD REUNION Part de la mixité liée à l'habitat 8,7% 9,8% 6,7% 7,0% 7,7% Part de l'habitat exclusif 52,5% 58,5% 57,8% 58,5% 57,2% Part Totale HABITAT (inclus mixité) 61,2% 68,3% 64,5% 65,5% 64,8%
  • 21. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 21 Les différentes composantes de l’espace urbanisé Carte : Composante « habitat » de la tache urbaine (dont usage mixte) II.2 Des surfaces dédiées aux équipements dont la représentation est variable au sein du tissu urbain Les surfaces affectées aux équipements ne sont pas suffisantes pour aborder le niveau d’équipements du territoire. La compacité ou non du tissu urbain, les politiques d’aménagement menées et d’autres facteurs entrent en jeu. Cependant, cet indicateur permet de mesurer la part du foncier consacrée aux équipements au sein des territoires et de faire ressortir certaines spécificités. Poids démographique et part de la tache urbaine affectés aux équipements Comme l’illustre le tableau ci-dessus, il existe une relation entre la surface des équipements de la tache urbaine et le poids démographique de chaque territoire. • La microrégion Sud qui est le territoire le plus peuplé a la surface cumulée dédiée aux équipements la plus importante (36%) pour toutefois ne représenter que 8,7% de son espace urbanisé (espace urbanisé des plus distendu et consommateur d’espace). CINOR CIREST TCO SUD REUNION Surface Equipements publics en ha 639 276 552 839 2 306 Poids Démographique 2008 (%) 24% 14% 26% 36% 100% Répartition de la surface Equipements publics (%) 28% 12% 24% 36% 100% Part des Equipements publics au sein de la tache urbaine (%) 13,93% 7,73% 9,10% 8,76% 9,69%
  • 22. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 22 Les différentes composantes de l’espace urbanisé • A l’inverse le territoire de la CINOR avec un rôle de chef-lieu (concentrant les administrations de rang supérieur) consacre proportionnellement une place plus importante à la fonction d’équipements soit 14% de son espace urbanisé. • Enfin, une part des surfaces affectées aux équipements sous représentée par rapport à la tendance régionale à l’Est et qui avoisine la moyenne de 9% à l’Ouest. A l’échelle des communes quelques exceptions A l’échelle des communes, 70% des surfaces d’équipements sont localisées sur 8 communes : Saint-Denis, Saint-Pierre, Saint-Paul, Le Port, Saint-Louis, le Tampon, Saint-André, Sainte-Marie. Parmi ces communes les pôles urbains principaux et secondaires du SAR. La part du foncier affectée aux équipements est d’avantage marquée sur certaines communes illustrant notamment la présence d’équipements régionaux consommateurs d’espace (exemple : aéroport de Gillot sur Ste-Marie ou de Saint-Pierre). La commune du Port est également une commune qui se démarque par la place qu’occupent les équipements portuaires sur un espace urbanisé contenu. En excluant les surfaces dédiées aux aéroports sur Saint-Pierre et Sainte-Marie afin de pondérer l’effet de ces équipements exceptionnels, cette relation alors se vérifie sur ces cas particuliers. 14 16 22 9 19 14 18 21 13 25 36 49 63 64 75 87 98 153 114 113 173 230 247 344 0 20 000 40 000 60 000 80 000 100 000 120 000 140 000 160 000 0 50 100 150 200 250 300 350 400 Surface des équipements et poids de population Surface Equipement en ha Population totale 2009
  • 23. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 23 Les différentes composantes de l’espace urbanisé Une représentation variable au sein du tissu urbain qui se confirme à l’échelle communale Remarque : exclues les surfaces des aéroports pour les communes de Sainte-Marie et de Saint-Pierre Sur les 8 communes précédemment citées concentrant 70% des surfaces d’équipements, seules deux communes le Port (19%) et Saint-Denis (12%) ont une part de leur espace urbanisé dédiée aux équipements supérieure à la moyenne. Comme pour tous les usages repérés, la morphologie de l’espace urbanisé (étalé ou plus compacte) va intervenir dans la part de chacune des fonctions au sein de la tache urbaine. Pour une grande partie des communes, la part des équipements est comprise entre 7 et 9% avec des poids de population variable (parmi ces communes notons les communes de Saint-Paul, le Tampon, Saint-André et Saint-Louis). II.3 Une part relativement faible du foncier exclusivement à vocation économique masquant une mixité liée aux activités A l’échelle de l’île : • 40% du foncier à usage exclusif d’activités économiques se localisent dans le Sud, • 30% à l’Ouest, • 18% au Nord et 12% à l’Est. 0 100 200 300 400 500 600 700 CINOR CIREST TCO SUD Surface de la tache urbaine affectée aux activités (dont commerce) Autre activité Activité commerciale 4% 9% 9% 4% 8% 5% 4% 6% 3% 8% 7% 8% 8% 6% 7% 9% 8% 19% 8% 8% 7% 10% 8% 12% 0 20 000 40 000 60 000 80 000 100 000 120 000 140 000 160 000 0% 2% 4% 6% 8% 10% 12% 14% 16% 18% 20% Population et part des équipements au sein de la tache urbaine Part des Equipements publics Population totale 2009 Moyenne 10%
  • 24. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 24 Les différentes composantes de l’espace urbanisé Des activités économiques marquant d’avantage le territoire Ouest • Le foncier à usage exclusif d’activités (dont activité commerciale) est plus marqué à l’Ouest essentiellement dû à la présence du Port où 30% de son espace urbanisé y sont dédiés, • Une part de l’activité au sein de l’espace urbanisé qui est quasi équivalente à la moyenne sur le Nord avec la commune de Sainte-Marie où la tendance est plus forte (9% ZA La Mare, Gilot) et pour le Sud avec les communes de l’Etang-Salé (13%) et de Saint-Pierre (9%), • Cet usage est proportionnellement nettement moins présent à l’Est, • Une activité commerciale (usage exclusif) légèrement supérieure au Nord, • Un foncier à usage exclusif d’activité commerciale que l’on retrouve majoritairement sur les communes de Saint-Pierre et de Saint-Denis. Carte : Composante « Activité » de la tache urbaine (activité commerciale et autres activités)
  • 25. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 25 Les différentes composantes de l’espace urbanisé Une mixité d’usage2 liée à l’activité doublant la part de l’activité au sein de la tache urbaine : Quels que soient les bassins de vie étudiés, la mixité liée à l’ensemble des activités dont l’activité commerciale fait progresser fortement la part du foncier à usage d’activités (de toute nature). Part de la composante « Activité » (dont mixte) A l’échelle des bassins de vie 4 constats peuvent être fait : • Une part de l’activité globale homogène sur l’ensemble des territoires, • Une forte mixité liée aux autres activités dans l’Est, • Une mixité liée à l’activité globale proportionnellement identique dans l’Ouest et le Sud, • Une mixité liée à l’activité commerciale légèrement supérieure sur le secteur Nord. Cette tendance se confirme à l’échelle des communes et traduit l’importance de l’activité cohabitant avec la fonction résidentielle au sein du tissu urbain. 2 La notion de mixité d’usage inclue les surfaces totales des parcelles occupées à la fois par de l’habitat et un autre usage (en totalité ou en partie dans la tache urbaine). CINOR CIREST TCO SUD REUNION ACTIVITE (hors mixité) 6,1% 5,1% 7,6% 6,3% 6,4% Part Activité commerciale 2,1% 1,2% 1,7% 2,0% 1,8% Part Autre activité 4,0% 3,9% 6,0% 4,3% 4,6% ACTIVITE en zones mixtes 8,7% 9,4% 6,4% 6,8% 7,5% Part de la mixité liée à de l'activité commerciale 3,3% 2,5% 2,5% 2,9% 2,8% Part de la mixité liée aux autres activités 5,4% 6,9% 3,9% 3,9% 4,6% ACTIVITE TOTALE (dont mixité) 14,8% 14,5% 14,0% 13,1% 13,9% Part Actvité commerciale (dont mixte) 5,4% 3,7% 4,1% 4,9% 4,6% Part Autres activités (dont mixte) 9,4% 10,8% 9,9% 8,2% 9,3% 0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 BRAS PANON CILAOS ENTRE DEUX ETANG SALE LES AVIRONS PETITE ILE PL. PALMISTES PORT POSSESSION SAINT ANDRE SALAZIE ST BENOIT ST DENIS ST JOSEPH ST LEU ST LOUIS ST PAUL ST PHILIPPE ST PIERRE STE MARIE STE ROSE STE SUZANNE TAMPON TROIS BASSINS Surfaces dédiées à l'activité (dont mixte) Activité commerciale Autre activité Mixité Actvité commerciale Mixité Autres activités
  • 26. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 26 Les différentes composantes de l’espace urbanisé Pour la grande majorité des communes, l’activité cohabite pour une part importante avec la fonction résidentielle et se diffuse sur l’ensemble du tissu urbanisé sous des formes diverses. La mixité qu’elle soit liée à l’activité commerciale ou à d’autres activités peut représenter jusqu’à 70% de l’ensemble du foncier dédié à l’activité. Ce constat se fait sur un bon nombre de communes avec des profils différents : • Ste-Rose, Salazie, Trois-Bassins : des communes rurales avec une part d’activités plus importante sur les lieux d’habitation (voire de l’activité agricole en frange de la tache urbaine), • Saint-Denis, le Tampon, Saint-Paul, Saint-André : des communes avec à une mixité d’usage liée aux activités qui pèse de manière significative mais devant traduire des situations différentes. • le Port, l’Etang-Salé, St-Pierre et Sainte-Marie : des communes où le foncier à vocation exclusive d’activités domine et traduit la présence proportionnellement importante de zones d’activités. La commune du Port reste un cas particulier véritable poumon économique de l’île, avec un tissu urbain contenu. A cette échelle et au regard de la part moyenne affectée à l’activité générale (dont mixte) de 14%, seules 2 communes se démarquent avec une part du foncier dédiée à cet usage nettement supérieure : le Port (37%) et Salazie (25%) et de manière moins accentuée pour Saint-Pierre et l’Etang-Salé. Hormis sur les communes de Saint-Pierre, du Port, Saint-Denis, Saint-Louis et de l’Etang-Salé où la part du foncier à usage de commerce uniquement est supérieure à la moyenne régionale de 1,8%, la majorité des communes ont une activité commerciale (foncier monofonctionnel) qui ne couvre qu’une infime partie du tissu urbanisé. II.4 Profils des bassins de vie 52,5% 58,5% 57,8% 58,5% 57,2% 16,7% 17,0% 17,0% 17,0% 16,9% 13,9% 7,7% 9,1% 8,8% 9,7% 9,1% 9,8% 6,7% 7,0% 7,8% 4,0% 3,9% 6,0% 4,3% 4,6% 2,1% 1,2% 1,7% 2,0% 1,8%1,3% 1,5% 1,5% 2,1% 1,7% 0,3% 0,3% 0,4% 0,3% 0,3% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% CINOR CIREST TCO SUD REUNION Part des différentes composantes du tissu urbain par EPCI Habitat Domaine routier Equipement public Tissu mixte Autre activité Activité commerciale Terrain en friche, espace divers non bâti Autre propriété publique bâtie
  • 27. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 27 Les différentes composantes de l’espace urbanisé Au regard des 10 usages et des bassins de vie étudiés, il ressort • Une fonction résidentielle dominante et exclusive sur 57% de l’espace urbanisé qui associé au foncier mixte représente les 2/3 du l’espace urbain. L’usage unique dédié aux logements est plus marqué sur les secteurs Est et Sud à l’inverse du territoire Nord ; • Une part importante et parfois sous-estimée d’espace urbain consacré aux déplacements (voiries et espaces associés) pour près de 17% quelques soit les bassins de vie ; • 10% de l’espace urbanisé dédié aux équipements publics et quelques ERP avec une part du foncier affecté à cette fonction urbaine plus prononcée sur le territoire Nord lié notamment à la présence du chef-lieu et ces fonctions de rang supérieures. Au contraire, ces surfaces dédiées aux équipements sont bien inférieures à la tendance régionale sur la microrégion Est; • La place de l’activité économique (commerciale ou autre) au sein des surfaces urbanisées est d’un peu plus de 6%. Elle est toutefois, plus représentée sur le secteur Ouest se justifiant en grande partie par l’importance des activités portuaires, industrielles et autres rattachées au Port de l’île. • Le foncier mixte lié majoritairement à la présence de logements et d’activités sur une même parcelle représente au niveau régional 8% de la tache urbaine. Un phénomène plus accentué pour des raisons différentes sur les territoires Est et Nord de l’île. • Une activité commerciale qui proportionnellement ne consomme que 1,8% du foncier à usage unique avec une tendance légèrement supérieure au Nord et inférieure à l’Est. SURFACES FONCIERES CONSOMMEES Bassins de vie HABITAT EQUIPEMENT ACTIVITE COMMERCIALE AUTRES ACTIVITES MIXITE CINOR --- +++ = - + CIREST + - - - ++ TCO + = = ++ - SUD + - = = - +++ Supérieure à la moyenne régionale ++ Moyennement supérieure + Légèrement supérieure = Egale à la moyenne --- Inférieure à la moyenne régionale -- Moyennement inférieure - Légèrement inférieure
  • 28. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 28 Les différentes composantes de l’espace urbanisé III. Composition des nouveaux espaces urbanisés entre 1997 et 2008 (en extension) III. 1 Caractéristiques générales des extensions urbaines réalisées depuis 1997 A travers notre méthode de qualification, la part des espaces qualifiés en extension se réduit légèrement au regard de la qualification effectuée sur l’ensemble de la tache urbaine. En effet, l’usage du foncier a pu être identifié sur 77% des extensions contre 87% pour la tache urbaine. Ceci s’expliquant en partie par la configuration de certaines extensions qui compte tenu de la méthode appliquée, génèrent d’avantage de « résidus ». Rappel des caractéristiques des extensions urbaines entre 1997 et 2008 Tache urbaine 1997 : 21 601 ha Tache urbaine 2003 : 23 766 ha Tache urbaine 2008 : 27 380 ha Consommation 97-08 : + 5 779 ha en 11 ans (+ 27%) Les extensions 97-08 intégrées à la tache urbaine 2008 représente 21% de notre espace urbanisé de 2008, Consommation annuelle 97-08 : + 525 ha/an avec une progression légèrement ralentie depuis 2003 (2%/an). A l’échelle des SCOT, la plus forte progression est enregistrée sur les territoires Est (+ 2,6%/an) et Sud (+ 2,4%/an) de l’île, à l’inverse, un niveau constaté qui est bien inférieur sur le territoire de la CINOR (+ 1,6%/an), 44% des extensions urbaines entre 1997 et 2008 se localisent dans le Sud de l’île, Entre 2003 et 2008, 54% des extensions ont été réalisées dans les bas. Toutefois, une dynamique d’extension plus accentuée dans la zone des hauts et des mi- pentes est constatée, Faiblesse des extensions « groupées » soit 23% des extensions urbaines constatées dont un peu plus de 6% en ZAC, Apparition d’extensions isolées en 2008 qui représentent 17% des extensions repérées entre 2003 et 2008, D’autres formes d’extensions identifiées : o Des extensions contiguës au tissu urbain existant peu denses (effet de collage), o Des extensions linéaires qui contribuent à un étalement consommateur d’espace, o Des formes d’agrégation ou de remplissage d’interstices.
  • 29. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 29 Les différentes composantes de l’espace urbanisé Globalement, ces espaces nouvellement urbanisés sont pour : - plus de la moitié à usage unique d’habitat, - 17% réservés aux voiries et espace associés, - 10% dédiés à un usage unique d’activités économiques y compris pour des activités commerciales, - 10% de foncier mixte fonction résidentielle et activité, - Et 7% au titre des équipements publics. III. 2 Spécificités des nouveaux espaces urbanisés (en extension) depuis 1997 Proportionnellement une place plus importante donnée aux activités et à la mixité d’usages Activité commerciale 2,2% Autre activité 8% Autre propriété publique bâtie 0,4% Domaine routier 17% Equipement public 7% Habitat 53% Terrain en friche, espace divers non bâti 3% Foncier mixte 10% Composition des extensions urbaines entre 1997 et 2008 par usage 57,2% 16,9% 9,7% 7,8% 4,6% 1,8% 1,7% 0,3% 53,0% 17,1% 7,2% 9,5% 7,7% 2,2% 3,1% 0,4% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% Habitat Domaine routier Equipement public Foncier mixte Autre activité Activité commerciale Terrain en friche, espace divers non bâti Autre propriété publique bâtie Part des composantes de la TU 2008 et des extensions 97-2008 TU 2008 Extensions 1997-2008
  • 30. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 30 Les différentes composantes de l’espace urbanisé Les nouveaux espaces urbanisés depuis 1997 au regard des caractéristiques générales de l’ensemble de l’espace urbanisé se définissent par : - Une place plus importante donnée à l’activité économique : en effet, on constate une progression significative de la part des espaces affectés aux activités au sein des espaces nouvellement urbanisés avoisinant les 8%. - Une part de l’habitat dominante mais qui se réduit : Les extensions urbaines réalisées depuis 11 ans ont été dédiées à hauteur 53% exclusivement. Afin de compléter la fonction résidentielle du parcellaire, il faut prendre en compte 9,5% des extensions dédiées à un usage mixte lié à de l’habitat. Une fonction habitat (dont mixité) qui dans les extensions représente 62% soit une proportion légèrement inférieure à la tendance sur la tache urbaine (65%). - Des espaces mixtes plus nombreux : Une part du foncier mixte qui a tendance a être plus marquée sur les extensions que dans l’ensemble de la tache urbaine soit pour 10% des surfaces d’extensions (6,7% pour la tache urbaine 2008). - Et proportionnellement des espaces dédiés aux équipements moins importants : La part du foncier allouée à la réalisation d’équipements publics semble proportionnellement moins importante dans les extensions (7%) comparée à la tendance sur la totalité de la tache urbaine (10%). Une mixité d’usage dans les extensions essentiellement habitat/autres activités (hors commerce) • Un foncier mixte proportionnellement plus important dans les nouveaux espaces urbanisés (10%) dû à une mixité habitat/autres activités plus marquée, • Une mixité liée au commerce d’avantage présente dans la tache urbaine que dans les extensions. En incluant ce foncier mixte lié aux activités (dont le commerce), 19% des extensions sont à usage d’activités (dont mixte) contre 14% pour la totalité de la tache urbaine. Mixité Activité commerciale Equipement 0,1% Mixité Habitat Autre activité 80,3% Mixité Habitat Actvité commerciale 16,8% Mixité Habitat Actvité commerciale Equipement 0,0% Mixité Habitat Equipemen t 2,7% Décomposition du foncier à usage mixte des extensions urbaines 1997-2008
  • 31. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 31 Les différentes composantes de l’espace urbanisé Contribution des extensions aux différents usages de la tache urbaine Exemples de lecture : « 18% du foncier à usage exclusif d’habitat est situé dans les extensions urbaines réalisées depuis 1997 » ou « les extensions urbaines 97-08 représentent un tiers des espaces à vocation « autres activités » de tache urbaine 2008. Afin d’avoir une idée de comparaison, rappelons ici que les espaces d’extensions réalisés depuis 97 représentent 21% de notre tache urbaine 2008. Au regard de cette donnée, il apparaît : - Que les extensions ont contribué à faire progresser la part du foncier à vocation d’activités économiques au sein de notre enveloppe urbaine. En effet, une part importante de l’activité économique globale de notre tache urbaine est située dans les extensions repérées depuis 1997 soit à hauteur de 31% (inclus le commerce) ou individuellement 24% du foncier commercial et 33% du foncier à usage unique d’activités (cf graphique), - Qu’un quart des espaces urbanisés en 2008 recensés comme « mixtes » sont localisés sur les zones d’extensions, - A l’inverse que seuls 15% de surfaces d’équipements publics sont aujourd’hui dans les nouveaux espaces urbanisés qui ont contribués à étendre la tache urbaine depuis 1997, - Enfin que 18% du foncier à usage exclusif d’habitat sont situés dans les extensions urbaines. 18% 20% 33% 24% 15% 24% 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% Habitat Domaine routier Autre activité Activité commerciale Equipement public Foncier mixte Part des extensions 1997-2008 au sein de la tache urbaine par usage
  • 32. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 32 Les différentes composantes de l’espace urbanisé III. 3 A l’échelle des bassins de vie Une tendance régionale qui se vérifie sur la majorité des territoires Remarque : la première barre de l’histogramme rappelle la répartition des composantes de la tache urbaine 2008 pour chaque bassin de vie et la seconde cible uniquement les extensions urbaines constatées entre 1997 et 2008. Les tendances constatées pour les extensions à l’échelle régionale se vérifient sur la plupart des territoires avec notamment : • Une dominante « habitat » qui se réduit au sein des extensions sur l’ensemble des bassins de vie, • Une part de l’activité parmi les nouveaux espaces urbanisés plus importante que sur la totalité de la tache urbaine ce qui se confirme dans le Nord et dans le Sud, et qui est moins le cas à l’Ouest, • Une constante : la part du réseau routier, • Un foncier dédié aux « équipements » dans les extensions moins représenté qui se confirme sur l’ensemble des territoires exception faite de l’Ouest où elle reste identique, • Un foncier mixte plus marqué dans les nouveaux espaces urbanisés de l’Est et du Sud.
  • 33. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 33 Les différentes composantes de l’espace urbanisé Quelques disparités territoriales Exemple de lecture : En 2008, plus 1/3 du foncier à usage exclusif d'activité autre que commercial est situé dans les extensions apparues depuis 10 ans. Le graphique ci-dessus représente les dynamiques en cours depuis 1997 sur l’usage fait du foncier nouvellement urbanisé3. Sur La Réunion, les extensions urbaines sont riches de foncier d’activité (non commerciale) … Sur La Réunion, les extensions urbaines sont riches de foncier d’activité (non commerciale). En 2008, 20% du foncier à usage d’habitat est localisé dans les extensions urbaines, donc dans des zones situées à l’extérieur de l’enveloppe urbaine de 1997. De manière globale, au sein de ses extensions, les surfaces foncières réservées aux équipements sont plus faibles que sur le reste de la tache urbaine au profit principalement des activités autres que commerciales. En effet, en 2008, alors que 1/5 de foncier résidentiel est localisé dans les extensions urbaines, ces dernières accueillent 1/3 du foncier d’activité de l’île. … à l’exception du TCO dont le profil des extensions est proche de celui de son urbanisation précédente. Sur le TCO, si près de 20% du foncier accueillant de l’habitat se trouve au sein des extensions urbaines, la proportion est sensiblement identique pour les autres composantes. Les profils des dynamiques en cours sur la CIREST et le bassin de vie du Sud sont proches et marqués par une part croissante de foncier économique. En effet, sur ces territoires qui se caractérisent par une forte croissance de l’enveloppe urbaine depuis 1997, les surfaces vouées aux activités y compris commerciales se sont proportionnellement plus développées que pour les autres fonctions. Dans le sud en particulier, alors que moins de 20% du foncier résidentiel de l’enveloppe urbaine se situe dans les nouvelles extensions, pour le foncier d’activité (autre que commerciale), cette proportion est deux fois plus élevée. 3 La composante « Terrain en friche, espace divers non bâti » ne sera pas commentée ci-après. En effet, cet indicateur est systématiquement surreprésenté, ce qui n’a rien d’exceptionnel sur des extensions urbaines qui par définition sont les zones où l’urbanisation est en cours d’achèvement ou de stabilisation. 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% 45% Habitat Domaine routier Autre activité Activité commercialeEquipement public Foncier mixte Terrain en friche, espace divers non bâti Profils des extensions urbaines Sur le SUD et l’EST, le foncier d'activité (autre que commerce ) de l’enveloppe urbaine 2008 est deux fois plus important que dans la tache de 97. Sur le NORD, les nouveaux espaces urbanisés pèsent moins sur le poids de chaque usage dans la tache urbaine Entre 97 et 2008, l'enveloppe urbaine de la CIREST s'est fortement dilatée dans tous les domaines. Entre 97 et 2008, le foncier consommé est beaucoup moins tourné sur le TCO vers les activités par rapport à la tendance régionale. SUD CINOR CIREST TCO REUNION
  • 34. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 34 Les différentes composantes de l’espace urbanisé La CINOR confirme les tendances régionales Les extensions de la CINOR conservent les mêmes équilibres de répartition foncière que sur le reste de son territoire à l’exception à nouveau du foncier d’activité qui prend proportionnellement deux fois plus de place dans les extensions que sur le reste de l’enveloppe urbaine. IV. Lecture des territoires et de ses fonctionnalités IV. 1 Une concentration des fonctions sur la zone du littorale En fonction du niveau altitudinal, la tache urbaine 2008 se répartie de la manière suivante : - 58% dans la zone des Bas (< 300m), - 21% dans la zone des mi pentes (300-600m), - Et 21% dans la zone des Hauts (> 600m). Répartition des surfaces foncières de la tache urbaine par usage en fonction des strates altimétriques A travers la qualification des espaces urbanisés en 10 types et leur répartition par altitude plusieurs constats sont à souligner : Une surreprésentation de la fonction résidentielle sur le secteur des mi- pentes, Un réseau routier légèrement moins consommateur d’espace dans les mi- pentes et les Hauts (lié au gabarit de voies), Une activité générale (dont commerciale) moins représentée sur le secteur des mi- pentes que sur le secteur des Hauts. La présence d’activités agricoles pressenties dans la zone des Hauts amène à nuancer ce point. Les hauts (> 600m) Les mi-pentes (300-600m) Les bas < 300 m ProductionAGORAH,Avril2012 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% TACHE URBAINE 2008 HABITAT (dont mixité) EQUIPEMENTS (dont mixité) COMMERCES (dont mixité) AUTRES ACTIVITES (dont mixité) Concentration du commerce et des équipements dans les Bas Une activité d'avantage représentée dans les Hauts que sur le secteur des mi- pentes Faible représentation du commerce et des équipements dans les Hauts et à mi-pentes
  • 35. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 35 Les différentes composantes de l’espace urbanisé Une représentation forte des équipements sur le secteur littoral et une sous- représentation sur les zones des mi pentes et des Hauts. Un foncier mixte surreprésenté (statistiquement) sur le secteur des Hauts. 58% de la tache urbaine se situe dans la zone des Bas qui accueille 80% des équipements et des commerces et 66% des surfaces sur lesquelles l’activité est identifiée, Un quart des espaces urbanisés sont à moins de 50 m du niveau de la mer. Part des surfaces foncières cumulées par altitude et par usage IV. 2 Plusieurs types de tissus urbains repérés Plusieurs types de tissus se déclinent à partir des composantes principales « habitat », « équipement », « activités » et « foncier mixte ». Une mixité d’usage qui traduit la polarisation à différentes échelles de territoire. Les illustrations suivantes montrent différents types de tissus caractéristiques de l’enveloppe urbaine de La Réunion et issus de la méthode de caractérisation. 0% 25% 50% 75% 100% 1 Tache urbaine 2008 Habitat (dont mixité) Commerce (dont mixité) Autre activité (dont mixité) Toutes activités (hors équipement) Equipement (dont mixité) 58 % des espaces urbanisés sont à moins de 300 m d'altitude: * cette zone concentre 2/3 des surfaces sur lesquelles de l'activité est identifiée, * 80%du foncier accueillant les équipements ou du commerce, * 55 % du foncier accueillant de l'habitat. ProductionAGORAH,Avril2012 50 m 300 m 600 m d'altitude 2260 m Part des surfaces foncières cumulées par altitude et par usage 1/4 des espaces urbanisés sont à moins de 50 m du niveau de la mer: * cette zone concentre 40% du foncier sur lequel de l'activité est identifiée, * et plus de la moitié des surfaces accueillant les équipements ou du commerce.
  • 36. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 36 Les différentes composantes de l’espace urbanisé 1. Une plurifonctionnalité des hyper centres des villes principales denses où le foncier mixte et les surfaces d’équipements prédominent et sont associées majoritairement aux commerces et à une part plus modérée et moins consommatrice d’espace d’habitat (à usage exclusif). Caractéristiques : Maillage routier plus dense, foncier « équipements » fortement représenté (entre 13 et 20%), une mixité très présente (jusqu’à un quart du tissu urbanisé), une activité commerciale supérieure à 5%, seuls 25% du foncier est à usage unique d’habitat. • Centre-ville de Saint-Denis • • Centre-ville de Saint-Pierre Habitat 26,9% Domaine routier 21,6%Equipement 12,6%Autre activité 3,1% Commerce 10,8% Foncier mixte 23,4% Friche, espaces divers non bâti 1,2% Autre propriété publique bâtie 0,5% Centre-ville de Saint-Pierre Habitat 24,3% Domaine routier 20,3% Equipement 21,1% Autre activité 4,9% Commerce 5,1% Foncier mixte 23,9% Friche, espaces divers non bâti 0,1% Autre propriété publique bâtie 0,3% Centre-ville Saint-Denis
  • 37. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 37 Les différentes composantes de l’espace urbanisé 2. Des pôles urbains secondaires où l’importance des secteurs mixtes reste marquée au centre traduisant une artère commerciale principale et une part significative du foncier dédiée aux équipements. Caractéristiques : une fonction résidentielle qui augmente pour atteindre 40-45% mais qui reste inférieure à la moyenne, un foncier « équipement » qui reste important, une mixité qui se réduit et une activité commerciale qui est supérieure à la moyenne. • Centre-ville de Saint-Joseph • Centre-ville de Saint-Louis Habitat 43,7% Domaine routier 16,9% Equipement 17,1% Autre activité 1,0% Commerce 6,7% Foncier mixte 11,8% Friche, espaces divers non bâti 1,5% Autre propriété publique bâtie 1,3% Centre-ville St-Joseph Habitat 42,4% Domaine routier 21,3% Equipemen t 10,9% Autre activité 3,9% Commerce 4,1% Foncier mixte 15,3% Friche, espaces divers non bâti 1,0% Autre propriété publique bâtie 1,1% Centre-ville de Saint-Louis
  • 38. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 38 Les différentes composantes de l’espace urbanisé 3. Des quartiers ou bourgs sur lesquels se dessinent des centralités avec une fonction résidentielle plus présente conjuguée aux équipements toutefois peu de foncier à usage exclusif d’activités et de commerce. Caractéristiques : une fonction résidentielle qui augmente et avoisine la moyenne (57%), une mixité qui diminue (inférieure à 5%), un foncier « équipement » qui se maintient et un foncier d’activités qui est peu présent. • Plateau Caillou Etang-Salé les Hauts • Habitat 60,3% Domaine routier 17,6% Equipement 10,4% Autre activité 1,6% Commerce 1,6% Foncier mixte 5,2% Friche, espaces divers non bâti 2,5% Autre propriété publique bâtie 0,8% Etang-Salé les Hauts Habitat 54,8%Domaine routier 20,8% Equipement 13,0% Autre activité 2,1% Commerce 0,5% Foncier mixte 3,8% Friche, espaces divers non bâti 3,7% Autre propriété publique bâtie 1,2% Plateau Caillou
  • 39. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 39 Les différentes composantes de l’espace urbanisé Cilaos 4. Quartiers ou bourgs résidentiels où domine la fonction habitat accompagnée de surfaces dédiées aux équipements illustrant de mini centralités et une faiblesse des activités. Caractéristiques : une fonction résidentielle supérieure à 70%, une mixité inférieure à 5%, un foncier « équipement » et un foncier d’activités peu présents. • La Montagne Saint-Bernard Habitat 74,1% Domaine routier 14,5% Equipement 4,2% Autre activité 1,0% Commerce 0,4% Foncier mixte 4,3% Friche, espaces divers non bâti 1,2% Autre propriété publique bâtie 0,3% La Montagne Saint-Bernard Habitat 59% Domaine routier 18% Equipement 13% Autre activité 1% Commerce 2% Foncier mixte 4% Friche, espaces divers non bâti 3% Autre propriété publique bâtie 0,1% Cilaos
  • 40. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 40 Les différentes composantes de l’espace urbanisé • Les Makes • Bois d’Olives – Ravine des Cabris Habitat 72,0% Domaine routier 15,6% Equipemen t 4,2% Autre activité 1,0% Commerce 0,9% Foncier mixte 4,1% Friche, espaces divers non bâti 1,9% Autre propriété publique bâtie 0,3% Bois d'Olives - Ravine des Cabris Habitat 71,4% Domaine routier 13,7% Equipement 4,3% Autre activité 1,5% Commerce 0,4% Foncier mixte 4,6% Friche, espaces divers non bâti 3,6% Autre propriété publique bâtie 0,5% Les Makes Habitat 72,0% Domaine routier 15,6% Equipemen t 4,2% Autre activité 1,0% Commerce 0,9% Foncier mixte 4,1% Friche, espaces divers non bâti 1,9% Autre propriété publique bâtie 0,3% Bois d'Olives - Ravine des Cabris
  • 41. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 41 Les différentes composantes de l’espace urbanisé 5. Des secteurs monofonctionnels Caractéristiques : mono fonctionnalité liée à l’habitat ou aux activités • Tan-Rouge Saint-Paul • Camélias – Saint-Leu • Habitat 76,8% Domaine routier 15,4% Equipement 1,7% Autre activité 0,8% Commerce 0,2% Foncier mixte 3,2% Friche, espaces divers non bâti 1,8% Autre propriété publique bâtie 0,0% Camélias Sain-Leu Habitat 73,6% Domaine routier 18,0% Equipement 2,0% Autre activité 0,4% Commerce 0,3% Foncier mixte 2,3% Friche, espaces divers non bâti 3,3% Autre propriété publique bâtie 0,1% Tan Rouge
  • 42. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 42 Les différentes composantes de l’espace urbanisé • ZA Saint-Pierre Habitat 6,9% Domaine routier 10,0% Equipement 9,9% Autre activité 45,2% Commerce 19,1% Foncier mixte 1,6% Friche, espaces divers non bâti 7,3% ZA St-Pierre
  • 43. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 43 Les différentes composantes de l’espace urbanisé IV 3. Vers une modélisation de l’organisation urbaine sous l’angle de l’utilisation fonctionnelle du foncier 1 Données à grande échelle : Information parcellaire 2. Synthèse statistique sur des périmètres administratifs 3. Synthèse géostatistique : modélisation macroscopique de l’usage du foncier urbanisé
  • 44. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 44 Les différentes composantes de l’espace urbanisé Le processus de modélisation a pour Objectifs : • de dégager différents profils d’espaces en fonction de l’usage réel du foncier dans un rayon de 200 m. Ce processus de modélisation est issu de traitements géostatistiques et est uniforme à l’échelle de l’île. • de proposer une restitution macroscopique de l’usage du foncier indépendante des limites administratives par distinction des différents tissus urbanisés. Résultats: • Elle qualifie au travers de 7 profils l’espace urbanisé, • Elle permet de passer de l’échelle parcellaire à une échelle de quartiers ou secteurs urbanisés, • Cette modélisation donne une vision macroscopique, générale de l’organisation urbaine, • Elle met en évidence des microphénomènes. • L’analyse détaillée des quartiers ou portions de quartiers montre des structurations de l’usage du foncier très différentes d’une zone à l’autre, • Elle met en évidence une vision des territoires qui dépassent les découpages administratifs. Limites d’interprétation : • Aucun effectif n’est relié à la donnée ce qui limite l’extrapolation et l’interprétation qualitative des phénomènes. Cette dernière partie de l’étude se compose : • de l’illustration du processus de modélisation pour une bonne interprétation des résultats, • d’une légende détaillée des 7 profils caractérisant l’espace urbanisé et faisant le lien avec les éléments précédemment restitués à l’échelle parcellaire, • de zooms par bassins de vie restitués en trois dimensions.
  • 45. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 45 Les différentes composantes de l’espace urbanisé
  • 46. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 46 Les différentes composantes de l’espace urbanisé Hors modélisation Modélisation de l’usage foncier dans un rayon de 200 m Usage du foncier à la parcelle Intitulé Description Illustration modelisation Signature statistique Illustration parcellaire 1 Foncier caractéristique des quartiers résidentiels Tissu mono fonctionnel : Le foncier est quasi exclusivement à usage d’habitat Prédominance de l’habitat 2 Foncier caractéristique des zones d’activité économique Tissu mono fonctionnel : Le foncier est quasi exclusivement utilisé pour de l’activité économique dont une partie réservée à de l’activité commerciale Prédominance d’activités économiques et commerciales 3 Foncier caractéristique des quartiers ou secteurs urbanisés à vocation administratifs, d’enseignements, culturels ou sportifs Il s’agit des quartiers ou secteurs où se concentrent de grands équipements publics généralement à proximité des centres villes et quartiers périphériques : complexes sportif, d’enseignement, centres administratifs, aéroport… Dominante équipement 4 Foncier caractéristique des centres villes ou centres urbains périphériques. Tissu multifonctionnel : L’habitat (dont mixte) est présent sur les 2/3 du foncier dont la moitié est partagé avec de l’activité économique, essentiellement commerciale. Plus de 16% du foncier de ces territoires accueillent des équipements publics. Composante Habitat – foncier mixte et équipement 5 Foncier caractéristique des poches de services de proximité au cœur de zones résidentielles Au cœur de zones essentiellement résidentielles, une mixité fonctionnelle est développée sur 1/5 du foncier habité. Le commerce est présent sur près du quart de ce foncier mixte. Dominante Habitat associée une mixité d’usage 6 Foncier caractéristique de la périphérie des zones urbanisées associant habitat et activité agricole ou artisanale Souvent des grandes parcelles où cohabitent des logements et des locaux agricoles ou d’activité artisanale. Foncier spécifique des hauts et des communes rurales. Foncier mixte dominant 100% mixité habitat/autres activités 7 Foncier caractéristique des zones d’équipements publics et d’activités économiques. Le foncier de ces espaces d’activité est monofonctionnel. Les équipements publics en recouvrent la moitié. Le reste est essentiellement utilisé pour de l’activité économique, y compris commerciale. Il peut également s’agir d’espaces de transition entre des grands équipements publics et des zones d’activités. Dominante Equipement associée à de l’activité économique Domaine routier Résidu de la tache urbaine Foncier bâti non renseigné Autre propriété publique bâtie Terrain en friche, espace divers non bâti Foncier mixte Equipement public Autre activité Activité commerciale Habitat 95 13 4 11 77 33 2 20 4 61 9 3 6 35 59 32 9 516 34 2 8 68 23 691 2 3 20 2 100 27 763 13 10 2050 4
  • 47. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 47 Les différentes composantes de l’espace urbanisé Les tissus caractéristiques de l’espace urbanisé à travers l’utilisation fonctionnelle du foncier
  • 48. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 48 Les différentes composantes de l’espace urbanisé Zoom sur le nord Sur Saint-Denis se dessine une organisation multipolaire avec un « cœur urbain » principal d’une grande mixité fonctionnelle auquel s’ajoutent des polarités correspondant aux centralités de quartiers ou des zones identifiables par leur fonction d’activités ou d’équipements. Les équipements occupent une part essentiel et nettement supérieure à la moyenne régionale de 10% constatée (sièges des grandes administrations). Les secteurs de mi pentes sont exclusivement utilisés pour de l’habitat. Dans les hauts, éloignés du cœur urbain, le foncier d’activité est à nouveau présent (Sur Sainte-Marie par exemple) dédié aux activités agricoles ou artisanales.
  • 49. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 49 Les différentes composantes de l’espace urbanisé Zoom sur le sud Les superficies foncières vouées à l’activité sur les communes du Tampon et de St-Pierre sont proches. En revanche, les structures urbaines sont très différentes. Alors que St-Pierre possède de grandes zones d’activités périphériques (repérer en rouge), sur la commune du Tampon, les parcelles d’activité sont dispersées dont une part importante est identifiée sur le secteur des hauts (souvent couplée à la fonction résidentielle et parfois localisée en zone agricole). De plus, la nature des activités est différente, plus agricole et artisanale sur Le Tampon, caractéristique des secteurs des hauts (Plaine des Cafres par exemple), les locaux d’activité s’y développent sur des parcelles où cohabitent également les lieux d’habitations.
  • 50. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 50 Les différentes composantes de l’espace urbanisé Zoom sur le sud-ouest St-Leu est une ville côtière où toutes les principales fonctions urbaines sont regroupées en son centre-ville. Les quartiers et écarts à vocation résidentielle se sont étendus sur les hauteurs réduisant la multifonctionnalité de ces espaces urbanisés. Le centre-bourg de Trois Bassins s’identifie nettement, regroupant les fonctions d’équipements, de commerce et services de proximité. Plus on s’éloigne de cette centralité plus la fonction résidentielle devient exclusive à l’exception des bordures externes de notre espace urbanisé. En effet, l’usage de ces espaces est mixte.
  • 51. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 51 Les différentes composantes de l’espace urbanisé Zoom sur l’ouest La commune du Port est un cas particulier. Son espace urbanisé est fortement sectorisé d’un point de vue fonctionnel. En périphérie se lit l’usage affecté exclusivement aux activités portuaires, industrielles et diversifiées. D’autres secteurs concentrent un ensemble d’équipements (sportifs, administratifs, d’enseignements et de santé…). D’autres encore allient habitat, services, commerces de proximité. Enfin, se dessinent des zones où l’urbanisation est dédié en grande partie à de l’habitat. Les Hauts de l’Ouest et la plupart des bourgs de hauts se distinguent par une activité d’élevage, de maraichage ou artisanales rattachés aux lieux d’habitation sur de grandes parcelles et une fonction résidentielle (usage exclusif) plus marquée (exemple du bourg de Dos d’Ane).
  • 52. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 52 Les différentes composantes de l’espace urbanisé Zoom sur l’est Le centre bourg de la Plaine-des-Palmistes ressort parfaitement bien entre le premier et le second village. Le reste de la commune est parsemé de petits d’îlots urbanisés. Bien que la plupart d’entre eux soit des lotissements d’habitation, les îlots les plus éloignés du centre accueillent également de l’activité.
  • 53. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 53 Les différentes composantes de l’espace urbanisé Zoom sur les cirques Deux cirques : deux organisations distinctes : Sur les îlets de Salazie l’activité agricole est nettement repérée (en magenta). Sur le cirque de Cilaos, le cœur du cirque concentre les commerces et équipements.
  • 54. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 54 Les différentes composantes de l’espace urbanisé IV 4. Eléments essentiels A l’échelle régionale, cette modélisation classant notre espace urbanisé suivant 7 types de tissus à partir de l’usage du foncier, illustre un certain nombre d’éléments essentiels et problématiques : • Le rôle important des équipements et du foncier à usage mixte qui dessine à différentes échelles des polarités de taille variable regroupant services, commerces et équipements associés à une fonction résidentielle. Le foncier à usage exclusif d’habitat représente une part croissante plus on s’éloigne des polarités principales, pour s’accroître à l’échelle des villes secondaires, quartiers périphériques et bourgs. Les hyper-centres se caractérisent par des surfaces consommées au titre de la voirie et des équipements qui sont plus importantes avec une fonction « logements » (usage mixte inclus) ne représentant que la moitié des surfaces consommées. Par conséquent, la densité d’habitat plus grande dans ces secteurs nécessite une part importante de foncier affecté aux autres composantes urbaines associées aux logements et constituant la ville. Des centres villes et des quartiers périphériques qui n’appellent pas les mêmes réponses en termes de gestion économe de l’espace et de structuration. Ces composantes qui caractérisent les tissus 3 (concentration d’équipements) et 4 (tissu multifonctionnel des centres-villes) révèlent aussi une urbanisation qui s’est faite autour des axes routiers jalonnés de points de centralités peu organisés qu’il est nécessaire de structurer. • Les villes et espaces urbanisés sont dans leur composition également constitués de secteurs monofonctionnels : zones résidentielles, zones commerciales, zones industrielles, zones d’activités diversifiées le plus généralement en secteurs périphériques pour ces dernières. La mono-fonctionnalité "habitat" est essentiellement identifiée sur les quartiers des Hauts de l’île et secteurs des mi- pentes où la part de l’activité est réduite ainsi qu’en périphérie des centres agglomérés. Cette mono-fonctionnalité résidentielle traduit souvent une urbanisation de forme distendue d’habitat traditionnel pavillonnaire le long de linéaire de voiries peu organisée associée à une urbanisation plus récente. Des formes peu denses portées par les besoins de construction qui impactent les déplacements. Cette qualification de l’espace urbanisé illustre la séparation des fonctions urbaines. • La place et la consommation d’espaces dédiés aux équipements et la vocation exclusive « équipements » de certains « morceaux de ville » sont nettement identifiables. • Une périphérie de l’espace urbanisé se caractérise par une activité agricole et/ou artisanale dominante couplée à une fonction d'habitat : une agriculture en lien avec le développement urbain. • Des extensions « groupées » (ZAC ou lotissements) qui représentent une part relative de l’urbanisation récente (depuis 1997) produisant des tissus à la fois à vocation résidentielle forte mais aussi vecteur de nouvelles centralités (équipements, commerces et services). Ce travail illustre également la présence d’extensions diffuses monofonctionnelles, consommatrice d’espace qu’il faudra à l’avenir réduire.
  • 55. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 55 Les différentes composantes de l’espace urbanisé Centre-ville de Saint-Louis Centre-ville de Sainte - Suzanne Plan damier de Saint-Denis à usage mixte et commercial Emprise des équipements publics Centre-ville de Saint-Denis Mixité d’usage centralité commerçante, activités, services
  • 56. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 56 Les différentes composantes de l’espace urbanisé Centre-bourg Secteur à dominante résidentielle Commerces et services en secteur résidentiel Importance des surfaces dédiées aux équipements Mixité d’usage centralité de quartier Plateau-Caillou Saint-Paul Centralité de quartier Concentration d’équipements de commerce et services Une urbanisation monofonctionnelle le long des voiries
  • 57. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 57 Les différentes composantes de l’espace urbanisé Zones industrielles du Port Zones d’activités de Bras Fusil Saint-Benoît Bois de Nèfles Coco Saint-Louis Absence de structuration – habitat développé le long d’un linéaire de voirie
  • 58. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 58 Les différentes composantes de l’espace urbanisé Secteurs des mi pentes et bourgs des hauts de Saint-Denis Camélias – la Chaloupe Saint-Leu Aéroport de Gillot
  • 59. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 59 Les différentes composantes de l’espace urbanisé Plaine des Cafres Secteurs d’activité agricole couplés à une fonction résidentielle Etablissements scolaires Saint-Joseph Centre hospitalier Sud Saint-Pierre
  • 60. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 60 Les différentes composantes de l’espace urbanisé En pointillé blancs sont représentées les extensions constatées entre 1997 et 2008. DES EXTENSIONS URBAINES constituées de programmes de logements collectifs et individuels produisant des tissus à dominante « habitat », organisation d’une centralité autour d’équipements structurants, et mini centralité mixte ZAC Moulin Joli La Possession Les hauts de Saint-Joseph
  • 61. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 61 Les différentes composantes de l’espace urbanisé DES EXTENSIONS URBAINES composées de lotissement de résidences pavillonnaires, avec une centralité se dégageant autour d’équipements scolaires. ZAC Fayard Saint-André ZAC de la Montagne Saint-Denis
  • 62. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 62 Les différentes composantes de l’espace urbanisé Guillaume Saint-Paul
  • 63. AGORAH – décembre 2012 Groupe Etalement urbain Page 63 Les différentes composantes de l’espace urbanisé CONCLUSION Ce travail a pu être réalisé grâce au croisement de multiples données en particulier cadastrales qui ont permis de qualifier notre espace urbanisé à travers une approche fonctionnelle. D’une échelle fine, la parcelle, ont pu être produites des données statistiques liées aux différents territoires et aux bassins de vie ; pour ensuite parvenir à l’issue d’un processus de modélisation à caractériser différents profils de territoires urbanisés. Ce travail expérimental marque une étape dans la connaissance et la qualification du phénomène urbain et représente une avancée méthodologique à partir de données sous utilisées jusqu’à présent. Il offre à travers la représentation en 3 dimensions, un outil pédagogique de sensibilisation aux dynamiques d’urbanisation dont l’exploitation pourra se poursuivre : - Se servir de cet outil de communication auprès de l’ensemble des acteurs de l’aménagement et de la planification urbaine à des fins pédagogiques (film 3 D), - Rattacher cette qualification à des données quantitatives pour calculer notamment des ratios et niveaux de densités (habitat, activités commerciales…). - Alimenter les réflexions en termes de politique d’aménagement en affinant l’analyse du processus de construction (1997-2008). - Investiguer des thématiques spécifiques (exemples : répartition des équipements et leurs impacts en termes d’urbanisation, emprise des infrastructures de transports…).