Le Lean sur une ligne de production : Formation et mise en application directe
Models de communication
1.
2. 1-Mortensen: «Dans le sens le plus large, un modèle
est une représentation systématique d'un objet ou d'un
événement sous forme idéalisée et abstraite.
Les modèles sont arbitraires par leurs natures. L'acte
d'abstraction élimine certains détails pour se
concentrer sur les facteurs essentiels. . . La clé de
l'utilité d'un modèle est le degré auquel elle se
conforme - en correspondance point par point - les
facteurs fondamentaux déterminants du comportement
communicatif ".
2. «Les modèles de communication ne sont que des
images, ils sont même déformé des images, parce qu'ils
arrêtent ou geler un processus interactif ou Transactive
essentiellement dynamique dans une image statique."
3. Les modèles sont des métaphores. Ils nous
permettent de voir une chose en une autre.
3. 1- La définition d'Aristote de la rhétorique. Ehninger, Gronbeck et Monroe: L'une des
premières définitions de la communication venus du philosophe-enseignant grec
Aristote (384-322 avant JC).
une. «Rhétorique» est «la faculté d'observer en tout cas donné les moyens de
persuasion disponibles» (Rhétorique 1335b).
b. Le modèle de haut-parleur centrée d'Aristote reçu peut-être son plus grand
développement dans les mains de l'éducateur romain Quintilien (environ 35-95 AD),
dont Institutio Oratoria a été rempli de conseils sur la formation complète d'un "bon"
haut-parleur d'État.
4. Le modèle d'Aristote de la preuve. Kinnevay voit aussi un modèle
de communication dans la description d'Aristote de la preuve:
A- Logos, est inhérent dans le contenu ou le message lui-même
b. Pathos, est inhérent dans le public
c. Ethos, inhérente à l'orateur
5. De nombreux théoriciens de la communication
ont cherché à conceptualiser « le processus de
communication ». La liste présentée ci-après ne
peut prétendre être exhaustive, tant les modèles
sont nombreux et complémentaires. L’objectif est
de fournir un aperçu de l’évolution générale en
explicitant les modèles les plus connus ainsi que
leurs apports.
En Faite, Ils ont été catégories dans 3 types mais ils les regroupent pas:
Early Linear Models
Non-linear Models
Multidimensional Models
6.
7. Le modèle de Claude Shannon et Weaver[7] désigne un
modèle linéaire simple de la communication. « Un
émetteur, grâce à un codage, envoie un message à un
récepteur qui effectue ledécodage dans un contexte
perturbé de bruit. »
Apparu dans Théorie mathématique de la
communication (1948), ce schéma sert à deux
mathématiciens Claude Shannon (père entre autres de
nombreux concepts informatiquesmodernes) et
Warren Weaver (scientifique versé tant dans la
vulgarisation que la direction de grands instituts).
.
8. Ce modèle, malgré son immense popularité (on le trouve cité souvent
comme "le modèle canonique de la communication"), ne s’applique pas à
toutes les situations de communication et présente de très nombreux
défauts :
- et s’il y a plusieurs récepteurs ?
- et si le message prend du temps pour leur parvenir ?
- et si la réalité décrite n’existe pas ailleurs que chez le premier locuteur ?
- et s’il y a plusieurs messages (au besoin contradictoires) qui sont prononcés
en même temps?
- et s’il y a un lapsus ?
- et si sont mis en jeu des moyens de séduction, de menace ou de coercition
?
- et si le message comporte des symboles nouveaux ou des jeux de mots ?
En sus de sa linéarité, le modèle de Shannon et Weaver considère que le
récepteur est passif : toutes les recherches en
Sciences de l’information et de la communication montrent que cela est
simpliste, ou faux
9.
10. Harold Dwight Lasswell, politologue et psychiatre américain, s’est fait un nom
en modélisant la communication de masse à travers les questions : « Qui, dit
quoi, par quel canal, à qui et avec quel effet ? ». Ce modèle conçoit la
communication comme étant un processus d’influence et depersuasion, très proche
de la publicité
Pourtant il est critiquable, sur la même base que les
critiques émises contre le modèle deClaude Shannon
et Weaver.
- il envisage la communication comme une relation
d’autorité et de persuasion.
-Et il néglige le message de rétroaction, ainsi que les
notions depsychologie et de sociologie de part et
d’autre de la relation de communication.
- Le récepteur est toujours considéré comme passif, ce
qui est encore inexact, car il existe en général
interaction entre l’émetteur et le récepteur, ce qui n’est
pas pris en compte dans ce modèle.
11.
12. Cet autre modèle, fondé sur la linguistique, est proposé par Roman Jakobson (
1896-1982). Ce linguiste russe développe un point de vue centré non plus sur
la transmission d’un message, mais sur le message lui-même, évitant ainsi les
dangers d’instrumentalisation technique (voir sur ce point
philosophie des réseaux).
Il est composé de six facteurs. À chacun de ces facteurs est liée une fonction
du message, explicitée par Jakobson.
•Le destinateur, lié à la fonction expressive du message,
•Le message, lié à la fonction poétique du message,
•Le destinataire, lié à la fonction conative du message,
•Le contexte, l’ensemble des conditions (économiques, sociales et
environnementalesprincipalement) extérieures aux messages et qui influence
sa compréhension, lié à la fonction référentielle du message,
•Le code, symbolisme utilisé pour la transmission du message, lié à la fonction
métalinguistique du message,
•Le contact, liaison physique, psychologique et sociologique entre émetteur et
récepteur, lié à la fonction phatique du message.
On notera l’apparition ou la réapparition des trois dernières notions (contexte,
code,contact) qui complètent énormément la vision d’ensemble sur ce qu’est
une communication.
13.
14. George Gerbner, sociologue des années 1950, avait l’ambition
de formuler un modèle général de la communication. Il
présente en 1956 un modèle beaucoup plus complexe que les
précédents. Son modèle s’articule autour de deux
propositions essentielles :
•Il lie le message au contexte, ainsi il permet de le renseigner
sur la signification dumessage.
•Il décrit le processus de communication comme un
ensemble à deux dimensions : une perceptive et une autre
dimension pour le contrôle.
Le trait particulier de ce modèle est qu’on peut l’appliquer
aux différentes formes de communication en fonction du
contexte. Il convient à un acte de
communication interpersonnelle entre deux personnes mais
aussi au processus plus complexe de la
communication de masse
15.
16. Theodore M. Newcomb, 1953, présente le modèle ABX triangulaire et
devient le premier à introduire le rôle de communication dans la relation
sociale.
Newcomb relève dans les relations sociales deux dimensions. L’attitude,
qui est la qualité du lien affectif, et l’union qui est la spécificité du lien.
Il nous fait également remarquer que les relations se nouent
généralement autour d’un objet (thème de conversation, une
personne, une passion commune…).
La communication est donc ici appréhendée comme un
phénomène dynamique et complexe et non mécanique.
Malheureusement pour ce genre de théorie, les êtres humains ne sont pas des anges.
Ils cherchent à obtenir ou à maintenir leur pouvoir, au travers de toutes les
rhétoriques de l’influence. Le schéma de Thayer doit être revu et corrigé par les
études de Georges Gerbner sur l’influence à long terme de la télévision. Ainsi lorsque
Thayer parle de sens recréé par le récepteur, il convient de ne pas perdre de vue que
cette recréation est elle même le produit des influences et des interactions
préalables ayant activé les processus d’identification, de projection et de transfert.
17.
18. Ce modèle de Matilda White Riley et de John
White Riley introduit de nouvelles notions,
notamment celle de contexte et d’appartenance à
un groupe, liées à la sociologie. De plus ce modèle
est le premier à prendre en compte la notion d’une
boucle de rétroaction, entre l’émetteur et le
récepteur. Cela montre qu’il y a réciprocité et interinfluence entre les individus.
Ce modèle est à l’origine des travaux sur
la communication de groupe
19.
20. Le médiateur intervient directement dans la transmission. Il ajoute ou il
retranche des significations, et à ce titre, il est co-auteur. Dans le
schéma de Westley et MacLean, le médiateur cherche à tenir compte
simultanément des champs sensoriels – on n’oserait pas dire
sémantiques – de l’émetteur et du récepteur
Pour Thayer, c’est le récepteur qui trouve en lui-même le message à partir
des stimuli que le processus de communication a rayonné, au sens d’un
rayonnement électromagnétique. Ce modèle socratique est assimilable à
l’approche maïeutique en matière d’apprentissage. Il trouve cependant
vite ses limites en minorant trop l’activité de l’émetteur. Thayer et d’autres
théoriciens ne posent pratiquement jamais la communication en acte
de pouvoirvis-à-vis de l’information. Pour eux, l’univers de la
communication est évangélique ou rousseauiste.
21.
22. Selon Charles Sanders Peirce, La relation de signe est la
clé. Il décrit cetter relation de signe avec trois éléments
de base de la sémiotique (signes d'action) .
Signe (représente)
Objet (objet sémiotique)
Interprétation ( interpréter le sens)
Tout ce qui est synonyme de quelque chose d'autre dans
la production du sens est appelé "Signe". Chaque signe
qui a soumis à exprimer le cas est appelé «objet». Signes
ont un sens quand il se traduit pour obtenir sens il s'
appelle "interprétation". Peirce nommé cetter operation:
relation triadique
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24. Le Modèle transactionnel de Barnlund présente un
système de rétroaction multi-couches pour toutes les
parties concernées, et reconnaît que chacun peut être un
émetteur et un récepteur en même temps.
Les couches de rétroaction se composent de deux signaux
verbaux et non verbaux envoyés en même temps que le
message lui-même. Ceci suggère en outre que les
feedback pourrait prendre un statut égal que le message
lui-même.
25.
26. Par la suite, de nombreuses améliorations de toutes sortes
furent proposées, essentiellement par des auteurs américains
parmi lesquels Elihu Katz et Paul Lazarsfeld qui mirent en
évidence une communication à deux étapes via les leaders
d'opinion.
Les modèles ne peuvent pas être limité sur ceux qui
mentionné au-dessus, mais se sont les plus importants,
chaque modèle a des critiques ou des manques que
l’autre essaye de les satisfaire de sa manière propre, en
but d’arriver au model le plus intégré qui met en
considération les éléments différents qui se présentent
dans l’opération de communication.