Bilan des Excursions numériques 2012 - 2013 & pré-programme 2013 - 2014
Guide d’aménagement et de valorisation des chemins de randonnées dans le Pays touristique de Vannes Lanvaux
1. Randonnées,
v
la marche à suivre
dans le Pays Touristique
de Vannes-Lanvaux
Guide d’aménagement, de valorisation
des chemins de randonnées
Ré édition 2008
2. I/ Préambule : enjeux et objectifs ........................................................................................................................................................................................................3
II/ Promenades et randonnées : du chemin…au projet de développement.....................................................................................................5
1. Quelques éléments de définition.................................................................................................................. 5
2. Inventaire et typologie des itinéraires .......................................................................................................... 5
3. Un patrimoine en danger ............................................................................................................................. 7
III/ Pour un développement harmonisé et organisé de la randonnée dans le Pays de Vannes-Lanvaux.....................................8
1. le Plan Départemental des Itinéraires de Promenades et de Randonnée (P.D.I.P.R) ........................................... 9
a) Principe et objectifs : ............................................................................................................................................................................. 9
b) Des droits et des obligations partagés .............................................................................................................................................. 11
2. Critères de QUALITE des sentiers ............................................................................................................. 11
3. L’entretien des sentiers ............................................................................................................................... 13
4. Le code de balisage ..................................................................................................................................... 14
5. Les supports à la pratique de la randonnée ................................................................................................ 16
IV/ Conclusion...............................................................................................................................................................................................................................................17
ANNEXES ......................................................................................................................................... 18
Annexe 1 : Le statut juridique des voies et chemins
Annexe 2 : La Charte Officielle du Balisage
Annexe 3 : Les règles d’or du randonneur
Annexe 4 : Modèle de convention pour la mise en place d’une signalétique FFR
Annexe 5 : Exemple de mobilier (flèches et panneaux) et tarifs
Annexe 6 : Intervention du Conseil Général dans le cadre du PDIPR
Annexe 7 : Modèle de convention de passage PDIPR
Annexe 8 : Fiche éco-veille
Annexe 9 : Référentiel Hébergements Voie Verte
CONTRIBUTIONS
3. I/ PREAMBULE : ENJEUX ET OBJECTIFS
Ce guide a pour ambition de servir de cadre de référence permettant le développement coordonné de la
randonnée dans le Pays Touristique de Vannes-Lanvaux.
Devant le nombre important d’acteurs et la multiplication des initiatives locales, la nécessité s’impose
aujourd’hui de plus de cohérence et de synergie dans les politiques de développement des itinéraires de
promenades et de randonnées. Ce faisant, nous apporterons collectivement une réponse adaptée aux
exigences croissantes d’une clientèle, locale ou touristique, de plus en plus nombreuse.
Cela suppose donc que chacun (porteurs de projet, élus, associations, chargés de mission randonnée…)
s’approprie un socle commun de connaissances et s’accorde sur les objectifs et les véritables enjeux des
activités de loisirs de pleine nature :
Structuration et développement du territoire : implanter, développer les lieux de
pratique s’inscrit dans cette logique. La promotion et le développement de la randonnée sont d’intérêt
général.
Préservation de l’environnement : les espaces de pratique sont souvent sensibles,
d’un point de vue environnemental. Appréhender les impacts des différentes pratiques, travailler
ensemble pour les minimiser, préserver les milieux sont les priorités.
Conciliation des usages : les usages sont multiples et l’accès aux espaces naturels
doit être possible pour le plus grand nombre. Gérer les chemins signifie concilier les usages et favoriser la
reconnaissance mutuelle.
Aménagement, gestion, entretien, accessibilité : reconnaître un site, l’inscrire dans
des documents est engageant. La pérennisation des sentiers passe par son aménagement, son entretien, la
garantie de sa qualité et donc l’identification de moyens adaptés.
Signalétique, balisage : gérer les fréquentations, permettre aux usagers de se repérer
en espace naturel, ne pas créer de pollution visuelle par « sur-balisage » sont des enjeux à envisager de
manière cohérente et partagée.
Promotion, valorisation : l’offre pérennisée constitue une opportunité de valorisation
des territoires et sous certaines conditions une possibilité de retombées économiques, directes ou
indirectes.
Foncier, responsabilité : la problématique foncière est au cœur de la réflexion et
amène inévitablement à des questions liées aux responsabilités.
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4. La randonnée contribue fortement à la valorisation, l’aménagement et la protection des secteurs
géographiques couverts par des itinéraires. C’est un moyen de découverte naturelle et culturelle. Elle conjugue
davantage confort et plaisir que notion d’effort physique et a le considérable avantage de pouvoir se pratiquer
toute l’année.
Le Pays Touristique de Vannes-Lanvaux possède des paysages diversifiés, des territoires relativement plats, un
patrimoine bâti riche et diffus. Pour autant, la valorisation des activités liées à ce patrimoine naturel reste
faible et pourtant les enjeux sont importants :
- satisfaire les attentes de la population locale et faciliter leur ré-appropriation de leur patrimoine
- répondre aux attentes des clientèles touristiques de séjour ou de passage
- fédérer et relier les différents territoires du Pays Touristique de Vannes-Lanvaux
Enfin, le Pays Touristique de Vannes-Lanvaux n’a pas comme mission de créer, d’aménager ou de gérer
le réseau des sentiers, cela reste le rôle des collectivités ou des associations. Néanmoins, dans un souci de
cohérence, il se positionne comme l’interlocuteur privilégié de tous les acteurs de la randonnée à l’échelle de
son territoire avec comme objectif de :
Structurer la politique d’action en faveur de la randonnée
Proposer des sentiers de QUALITE : aménagement, entretien, balisage…
Œuvrer pour des sentiers pour tous : pédestres, Vtt et équestres à l’exclusion de toute
pratique motorisée.
Trouver des liaisons entre itinéraires de façon à «mailler» le territoire et développer des
itinéraires à dimension intercommunale et de pays.
Renforcer les services annexes comme l’hébergement, l’acheminement de bagages, le
panier pique-nique…tout service qui facilite la pratique des randonneurs.
Mise en place du référentiel régional Voie Verte pour les hébergements (cf annexe 9)
Structurer l’information : panneaux d’entrée, d’information, guides…
Organiser la promotion pour des sentiers thématiques d’intérêt de pays.
L’ambition est à la hauteur des enjeux économiques, de désaisonnalisation, de reconnaissance touristique de
l’ensemble du territoire et de cohérence pour le pays touristique. Cette démarche qui s’inscrit dans la durée
demande la coopération de tous les acteurs et beaucoup d’organisation.
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5. II/ PROMENADES ET RANDONNEES : DU CHEMIN…AU PROJET DE DEVELOPPEMENT
Lieux de promenade et de randonnées, les chemins et sentiers représentent un fort potentiel de
développement économique et social au moment où le temps de loisir augmente. Mais que sont ces chemins
au juste ?
1. Quelques éléments de définition
… Nous lisons notre terre à travers ses chemins, tout comme nous découvrons un visage à travers quelques traits un peu plus
marqués. Sans ces nervures qui doivent être sèches sans être trop appuyées, y aurait-il ce que nous nommons un paysage ? Grâce
aux chemins, il est rendu justice à tout ce qui vient à la lumière : ici une prairie, là-bas un village, le début d’une banlieue. Les
lisières, les sentiers, les lignes ferroviaires, les côtes, les rivières, les fleuves pluralisent et multiplient leur éminence. ..(Pierre
SANSOT, écrivain)
Le nombre de termes pour signifier le chemin (du bas latin caminus, pas) montre bien l’importance qu’il a
dans notre société : voie, itinéraire, route, sentier, sente, circuits, parcours, piste …
Signature de notre civilisation occidentale, il est un patrimoine lié à l’histoire de l’homme, qui a depuis
toujours inscrit dans sa propre nature la quête et la conquête de « l’ailleurs ». Ses motivations premières
étaient très diverses, croisades, pèlerinages, découvertes scientifiques, puis plus tard voyage d’agrément.
Le chemin est un motif charpente du paysage, comme le village ou le champ, mais c’est également un motif
emblématique, qui identifie un pays, un territoire.
De l’antiquité à nos jours, l’homme a ainsi multiplié les moyens de communication et créé un réseau de
cheminements très diversifié.
2. Inventaire et typologie des itinéraires
A travers l’histoire, on peut distinguer deux séries de cheminements très différents dans leur usage et leur
localisation :
Les longs parcours empruntés par les voyageurs itinérants, soldats, pèlerins, caravaniers, colporteurs,
postiers … ont permis d’établir des liaisons durables à longue et moyenne distance à l’intérieur d’une
région, se connectant aux régions voisines. Ces grands itinéraires, tracés à l’écart des lieux d’habitation,
marquaient fréquemment les limites administratives des communes et sont des chemins publics. Et
même si beaucoup sont devenus nos routes départementales, nationales ou nos autoroutes, un grand
nombre de ces cheminements sont d’origine ancienne, bordés de sites archéologiques et religieux, ou
simplement marqués par un élément particulier, ils sont chargés d’histoires et de légendes et constituent
une forte trame patrimoniale.
Les liaisons à courte distance issues des bourgs et des villages, déployées en réseau étoilé d’une grande
multiplicité, sont des chemins de dessertes rurales liés à l’exploitation des terres et des chemins de
dessertes locales quotidiennes.
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6. A partir du moment où le déplacement n’a plus été une nécessité, la randonnée (loisir actif de découverte de
la nature) est née et avec elle un ensemble organisé de sentiers.
Les sentiers de Grandes Randonnées (GR)
Itinéraires traversant toute la France, une région ou un massif qui se parcourent sur plusieurs jours et
qui nécessitent plutôt des hébergements de groupes. Homologués par la Fédération Française de
Randonnée Pédestre (FFRP), tout projet ou modifications les concernant ne peut être étudié qu’en
collaboration avec la FFRP, représentée dans le Morbihan par le comité départemental. Les GR
nationaux constituent le maillage de base des sentiers traversant la France
Les GR de Pays
Généralement en boucle, ces itinéraires permettent la découverte d’une région, d’un département ou
d’un « Pays » en 2 ou 3 jours. Ils sont aussi agréés par la FFRP mais peuvent être aménagés à l’initiative
des structures intercommunales.
Les Itinéraires de Promenade et de Randonnée (initialement appelés Petite Randonnée)
Egalement en boucle, variant de 1 heure à une demi journée, voire la journée, ils permettent la
découverte du patrimoine local et peuvent se décliner sous forme de sentiers thématiques ou
pédagogiques. En 2008, sur le Pays Touristique de Vannes-Lanvaux, il existe une trentaine d’itinéraires
PR en boucle inscrits au PDIPR et beaucoup d’autres de qualité variable, balisés différemment selon les
secteurs et répertoriés dans des guides.
L’ensemble de ces sentiers sont souvent multi-usages, communs avec les itinéraires de randonnée équestre et
VTT. Des aménagements spécifiques peuvent être prévus par ces pratiques en fonction du relief, de la
fréquentation, de l’environnement…
Quelles que soient leurs vocations, ces cheminements forment ainsi des entités singulières : voies de l’entraide et de la solidarité
villageoise, ainsi que celles de l’économie domestique ; anciennes voies de communication, pistes tracées par les animaux, sentiers à
travers bois, landes et prairies ou encore parcours de dévotion. Ce sont autant de pistes qui dévoilent la personnalité,
les petites et les grandes histoires et la culture d’un lieu, d’un paysage.
Le paysage peut donc se définir comme le visage d’un pays, dont les chemins en formeraient les traits, les
contours, marquants ce visage comme autant de signes distinctifs, d’empreintes établissant son identité,
soulignant sa personnalité, son caractère, sa singularité.
Enfin, si tout le monde s’entend pour élargir la notion de patrimoine à l’immatériel et à l’affectif, à la nature
et au vivant, à la pratique et au symbolique, même s’il est encore fait souvent référence au patrimoine « majeur
» ou monumental, en opposition au patrimoine « mineur » ou de proximité, les chemins sont bien des
éléments à part entière du patrimoine.
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7. 3. Un patrimoine en danger
La conservation du patrimoine naturel ne contribue pas seulement à la qualité du cadre de vie ou au plaisir
esthétique, il donne du sens au territoire, il permet à sa population de se construire et d’évoluer à travers son
histoire et ses racines.
Aujourd’hui, ce patrimoine est en danger. En voie de disparition, les anciens cheminements sont négligés et
oubliés de par l’évolution des comportements de notre société. Embroussaillés, certains chemins sombrent
dans l’oubli comme le chemin du lavoir ou de la fontaine qui ne répond plus à leur vocation initiale.
Les dessertes rurales sont élargies, goudronnées, pour des raisons liées au modernisme des activités agricoles
et forestières.
Les remembrements les plus sévères gomment, effacent toutes traces des chemins de liaisons entre les
villages, faisant disparaître avec eux l’ensemble des éléments associés comme les haies, les murets, les arbres
de bordure….
Les regards sur le patrimoine rural ont changé ces dernières décennies. Ainsi, ce qui n’avait qu’une valeur
fonctionnelle prend aujourd’hui une dimension culturelle, sociale voire économique potentiellement.
Ces évolutions de comportements, opposant souvent la raison économique à celle de la culture, créent des
antagonismes, des conflits d’usages dans le partage de l’espace rural, divisant les groupes de populations.
Ainsi, comme pour les haies bocagères et bon nombre d’éléments patrimoniaux (fontaines, lavoirs…), les
chemins ont longtemps été considérés comme des éléments purement fonctionnels. Leur conservation dans
leur état originel, est apparut et apparaît encore, à tort, comme un frein au développement de l’agriculture.
La réaffectation des chemins, comme espaces à vivre, dans les nouvelles données et les attentes de la société
moderne, leur donne une nouvelle fonction, un nouveau sens d’exister au sein de l’espace rural, donc une
valeur. Ces chemins chargés d’histoire, d’imaginaire, ces maillons du paysage deviennent des lieux de
rencontre et d’échange entre les hommes et la nature.
Cependant, il ne semble pas possible de tout conserver en l’état, comme simple témoignage ou pour le seul
plaisir du promeneur, en raison notamment du coût souvent élevé de cette conservation.
Au delà de la volonté de préserver les chemins, face aux enjeux socio-économiques du monde rural actuel,
cette action conservatoire évolue, par nécessité, vers une valorisation s’intégrant dans des projets de
développement du territoire.
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8. III/ POUR UN DEVELOPPEMENT HARMONISE ET ORGANISE DE LA RANDONNEE DANS LE PAYS DE VANNES-LANVAUX
Ainsi de nombreuses collectivités transforment leurs chemins ruraux en itinéraires de promenades et de
randonnée, souhaitant développer un tourisme vert autour des activités agricoles traditionnelles.
Toutefois, comme dans tout projet d’aménagement et de développement durable, la valorisation d’un chemin
ou d’un réseau de chemins sur un territoire donné ne peut se concevoir au niveau d’un village ou même d’un
clocher, mais à l’échelle du paysage.
La conduite d’un tel projet nécessite la mise en place d’une démarche participative impliquant les personnes et
l’ensemble des acteurs locaux intéressés directement ou indirectement.
A toutes les étapes du projet, de l’inventaire du territoire à la réalisation concrète des aménagements, mais
aussi lors de la réalisation des documents de communication, la participation des habitants et des associations,
ou leur cooptation, restera essentielle.
Enfin, la conservation et la valorisation des chemins ruraux ne peuvent se concevoir que s’ils s’inscrivent dans
une politique globale de développement « économico touristique », d’aménagement du territoire ou du cadre
de vie.
Pour le Pays Touristique de Vannes-Lanvaux, il s’agit d’impulser ou de relancer la dynamique autour de la
randonnée, d’accompagner les structures (inter)communales dans une démarche cohérente à l’échelle du
territoire, d’assurer un maillage pertinent et de faire connaître le réseau des itinéraires sélectionnés.
Ce sont les bases d’un Schéma de la Randonnée sur le Pays Touristique de Vannes-Lanvaux.
L’objectif premier est de définir un certain nombre de règles qui permettent d’évaluer la QUALITE des
itinéraires et, par voie de conséquence, les circuits qui pourront être promus à des fins touristiques :
- Les itinéraires doivent être inscrits au Plan Départemental des Itinéraires de Promenades et de
Randonnées (P.D.I.P.R)
- Les itinéraires doivent répondre aux critères des fédérations, notamment à ceux de la Fédération de
Randonnée Pédestre à savoir : inscription au PDIPR et taux de route goudronnée inférieur à 30 %.
- Tous les itinéraires doivent être correctement et régulièrement entretenus
- Tout itinéraire à baliser (nouveau ou ancien) doit respecter le Code de Balisage et la Signalétique de la
Fédération de Française de Randonnée Pédestre.
En outre, le Pays Touristique ne tiendra compte, dans sa politique de randonnée, que des itinéraires
entretenus et balisés pour des pratiques non motorisées et ouverts au public pour un usage
permanent.
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9. 1. le Plan Départemental des Itinéraires de Promenades et de Randonnée (P.D.I.P.R)
a) Principe et objectifs
Afin de pallier le manque juridique sur les chemins ne prenant pas en compte les activités de randonnée, le
législateur a instauré, avec les partenaires nationaux, le principe des « Plans Départementaux des Itinéraires de
Promenade et de Randonnée » (PDIPR) dans le but d’établir une forme de protection légale du patrimoine
des chemins et sentiers de France
Les PDIPR ont un double objectif :
- Garantir la continuité des itinéraires
- Conserver les chemins ruraux
La circulaire du 30 août 88 rappelle que l’objectif est de « favoriser la découverte des sites naturels et des
paysages ruraux en développant la pratique de la randonnée » et de « protéger un patrimoine rural d’une
richesse considérable : les chemins ruraux ».
Les cheminements permettant la création d’un itinéraire de randonnée inscrit au PDIPR peuvent être, selon
leur nature, des chemins publics ou privés de différents ordres (cf. annexe 1) :
- chemins du domaine public des collectivités
Les voies publiques, goudronnées, ont souvent peu d’intérêt pour la randonnée sauf pour assurer la
continuité d’un itinéraire sur une faible distance
- chemins du domaine privé des collectivités
Les chemins ruraux appartiennent au domaine privé des communes et sont affectés à l’usage du public.
Leur inscription au PDIPR oblige les communes à les préserver : Tout chemin rural supprimé inscrit au
PDIPR doit être remplacé par un chemin de substitution d’une valeur égale
- chemins privés ou passage sur des propriétés privées
Il est préférable, autant que possible, d’éviter le passage sur des chemins appartenant à des propriétaires
privés. Si tel est le cas, une convention de passage doit être obligatoirement signée entre le porteur de
projet et le propriétaire. Tout chemin privé n’ayant pas fait l’objet d’un accord ne sera pas inscrit au
PDIPR et remettra en question la prise en compte globale de l’itinéraire par le Département.
Pour tout cas particulier (chemins d’exploitation appartenant à plusieurs exploitants agricoles, chemins
d’associations foncières…), bien se renseigner auprès du service du Conseil Général.
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10. La réglementation des itinéraires de randonnée a ainsi trouvé une place dans le code de l’environnement,
article 361-1, autrefois éparpillée dans la loi du 22 juillet 1983 relative au PDIPR, le code rural (chemins
ruraux), le code de la voirie routière (voies communales), le code de l’urbanisme, le code civil (responsabilités)
et le code général des collectivités territoriales (police et usages).
Même si les articles 56 et 57 de la loi du 22 juillet 1983 instituent l’infrastructure d’un droit de promenade, par
la mise en place des PDIPR, ils restent néanmoins soumis aux règles et aux servitudes du statut des chemins
qu’ils empruntent, quelques exemples :
o Ainsi même inscrits au PDIPR, les chemins du littoral ou les chemins de halage ne sont
autorisés qu’aux piétons (il peut y avoir pour ces derniers, accord écrit entre l’Etat et les
collectivités locales pour les cyclistes et/ les cavaliers)
o Lorsqu’une voie publique est inscrite au PDIPR, son statut reste évidemment inchangé. Mais
le piéton, très légitimement présent, est soumis au code de la route.
o De même, lorsqu’un itinéraire emprunte une voie privée, il nécessite l’accord écrit de son
propriétaire.
A retenir :
Le code de la route comme la loi P.D.I.P.R. s’applique partout, sur tout type de cheminements, quel que soit
le statut juridique ou le propriétaire.
Le statut juridique des chemins est établi par des titres de propriété (pour les chemins privés) et par
classement (pour les voies publiques). Les cadastres donnent un aperçu des différents statuts des chemins
permettant de fonder l’ébauche d’un itinéraire.
L’inscription des itinéraires de randonnée au PDIPR est actuellement le moyen le plus efficace pour assurer
la sauvegarde et la valorisation du patrimoine chemin. C’est un véritable outil de développement durable.
La randonnée n’étant pas un droit en soi, mais seulement une activité classée aujourd'hui dans les sports de
pleine nature, on ne peut parler du droit de la randonnée qu’au sens d’encadrement juridique :
- de ses lieux d’usage que sont notamment les chemins
- de ses modalités de pratique
La liberté individuelle d’aller et venir à pied en France, ne fait pas l’objet d’une loi particulière et est incluse
dans la libre circulation générale. Toutefois son premier obstacle est le droit de propriété.
Comme il n’existe pas en France un centimètre carré d’espace territorial qui n’appartienne pas à quelqu’un, la
conception d’un itinéraire de randonnée doit s’appuyer sur la reconnaissance précise de la nature et du statut
des cheminements qui vont être parcourus.
Les statuts juridiques des chemins ont été institués à des époques où les notions de sports de pleine nature et
de tourisme vert n’entraient pas dans la législation. Ainsi la pratique plurielle de la randonnée, à pied, à cheval,
à vélo, en attelage reste étrangère à ces lois et n’a fait l’objet d’aucune modification des statuts juridiques des
chemins.
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11. b) Des droits et des obligations partagés
L’inscription d’un itinéraire au PDIPR, tout en protégeant les chemins, entraîne, pour les collectivités locales
des obligations, et des responsabilités. Elles sont tenues à certaines règles précises lorsqu’elles envisagent de
modifier, de supprimer ou de vendre le chemin ou la voie qu’emprunte l’itinéraire de randonnée.
Dans tous les cas, quel que soit le chemin, public ou privé, qu’emprunte un itinéraire inscrit, c’est la police
générale du maire qui veille le plus couramment à prévenir les dangers naturels sur les lieux de la randonnée,
article L 2212-2 du code général des collectivités.
Toutefois, elle n’exclut pas la responsabilité générale du randonneur, de l’accompagnateur ou du tiers,
contraint à l’obligation de prudence ou de comportement normal adapté aux circonstances.
Quelques exemples marquants :
o La règle veut que celui qui assume l’entretien d’un itinéraire de randonnée soit responsable des
dommages intervenus aux randonneurs. Ainsi, en signant une convention avec un propriétaire
privé, la collectivité se substitue à ce dernier concernant sa responsabilité civile et pénale sur
l’emprise du chemin.
o Un propriétaire riverain d’un chemin privé, ouvert au public peut voir sa responsabilité
engager selon les articles 1382 et 1385 du code civil, car il est responsable des choses et des
animaux qu’il a sous sa garde (chiens qui mordent, arbres et branches qui tombent, racines,
puits…)
o La responsabilité du randonneur peut être engagée notamment s’il occasionne des dommages
ou des dégâts de quelque nature que ce soit. Si le responsable ne peut être identifié, il est
toujours possible de se retourner contre l’accompagnateur, le gestionnaire et le promoteur
touristique de l’itinéraire, la structure responsable du balisage ou de l’entretien, ou encore
contre le département garant du PDIPR.
2. Critères de QUALITE des sentiers
La création ou l’existence d’un itinéraire n’est pas une fin en soi. Elle doit satisfaire un besoin de découverte
et d’émerveillement chez le randonneur qui ne veut pas « marcher pour marcher ». Un itinéraire attractif
traverse des paysages diversifiés et permet de découvrir des richesses naturelles et culturelles d’un pays.
Les itinéraires inscrits au Schéma doivent valoriser au mieux le pays et s’attacher à la découverte :
- des ressources et curiosités naturelles
- du patrimoine et petit patrimoine
- des ressources touristiques et économiques
Guide d’aménagement, de valorisation des chemins de randonnées dans le Pays Touristique de Vannes-Lanvaux 11
12. La valorisation de la randonnée dans le Pays Touristique de Vannes-Lanvaux implique de privilégier certains
itinéraires. Outre le statut foncier et les qualités environnementales et économiques, seront pris en compte
pour l’inscription au schéma :
▪ Les caractéristiques techniques : nature du terrain, longueur, degré de difficulté…
▪ L’adaptabilité aux différentes pratiques de randonnées non motorisées
▪ La présence ou l’aménagement envisagé des équipements connexes d’information, d’accueil,
d’agrément : aire de pique nique, bancs, point d’eau…
▪ Les conditions de sécurité : balisage, entretien…
▪ Le respect des populations locales, des cultures et élevages
▪ La notion de réseau et la nécessité de maillage : il s’agit d’identifier les itinéraires à ouvrir, les
variantes possibles et leur cohérence avec les circuits existants et les chemins inscrits au PDIPR
Repères méthodologiques :
Définir précisément le réseau des sentiers à équiper : quels sentiers pour quelles utilisations ?
Organiser un ou plusieurs groupes de travail en fonction du territoire en y associant les
collectivités, les associations, les offices de tourisme, le Conseil Général et le Pays Touristique.
Recenser les sentiers et les tracer sur une carte.
Les sélectionner en privilégiant les chemins publics pour assurer la pérennité des itinéraires
opérer une recherche cadastrale approfondie (de plus en plus facilitée par l’informatisation des
données).
Indispensable : Reconnaissance sur le terrain pour étudier la compatibilité des tracés envisagés
avec la réalité du terrain. Cela permet également un géo positionnement et la prise de
photographies du site
En parallèle, recenser le patrimoine, les activités de loisirs, les centres d’intérêt touristiques, les
hébergements et les services de proximité pour faciliter la création du réseau et le montage de
produits de promenade et de randonnée
Modifier et corriger les projets avant de les soumettre aux acteurs
Retranscrire sur une carte au 1/25000ème les chemins sélectionnés
Consultation du Conseil Général pour une demande d’inscription au PDIPR
1ère Phase administrative : pour tous les passages sur propriétés privées, contacter les
propriétaires, expliquer la démarche engagée sur la pérennisation et l’officialisation des itinéraires
et obtenir la signature des conventions (cf. modèle annexe 7)
2ème phase administrative : délibération du conseil municipal
Réaliser un plan de balisage et de signalisation
Identifier les portes d’accès au réseau (souvent les cœurs de village), les carrefours, les
embranchements, les sites intéressants
Repérer les emplacements du mobilier sur le terrain avec une fiche d’identification précise
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13. 3. L’entretien des sentiers
L’entretien est une condition première de la pérennité, de la fréquentation et de l’image des
itinéraires de randonnée.
Un entretien doit être effectué au moins une fois par an, si possible deux. Car un chemin devient rapidement
impraticable sans ces mesures.
La gamme des travaux nécessaires à l’aménagement et à l’entretien des sentiers est vaste. Elle dépend de
facteurs liés à l’état initial du chemin et à la nature du terrain. Ces travaux constituent un investissement à part
entière que les porteurs de projet doivent avoir à l’esprit.
Le maître d’ouvrage est responsable de l’aménagement et de l’entretien de ses itinéraires.
Tout aménagement doit s’intégrer au paysage et à l’architecture locale.
Les collectivités locales ont libre choix du maître d’œuvre pour la réalisation des travaux : employés
communaux, entreprises publiques ou privées, associations, chantiers de jeunes ou d’insertion…
La gestion de l’entretien à un niveau intercommunal peut permettre de mieux l’organiser et à un moindre
coût. Il convient d’encourager une politique locale d’entretien des itinéraires par l’implication des associations
présentes sur le terrain, notamment pour les portions inaccessibles à l’entretien mécanique.
Tout itinéraire « labellisé », retenu dans un premier temps pour figurer dans le Schéma de la Randonnée du
Pays Touristique de Vannes-Lanvaux, n’ayant pas été entretenu ou mal entretenu sera supprimé de tous les
documents de promotion lors d’une réédition.
Depuis 2008, le Conseil Général du Morbihan aide financièrement les collectivités locales en matière
d’entretien des sentiers. (cf annexe 7)
Des fiches éco-veilles distribuées au grand public permettent la remontée des observations et des problèmes
sur les parcours au Comité Départemental de la Randonnée Pédestre. (cf annexe 8)
10 préconisations pour un entretien efficient :
Dégager les balises existantes, c'est-à-dire retirer tout élément végétal pouvant gêner la vue de ces balises
Entretenir les balises et la signalétique de manière régulière
Respecter les arbres existant dans les haies
Elaguer éventuellement les branches gênant le passage des randonneurs équestres et VTTistes
Eviter d’éventuelles blessures des végétaux lors de l’élagage (utilisation de lamiers, de pinces sécatrices…)
Retirer du chemin les bois coupés ou tombés au sol
Brûler ou enlever les résidus de débroussaillage et de broyage
Supprimer les repousses ligneuses éventuelles au sol (ronce, genêt…)
Conserver, chaque fois que possible, une voûte végétale au dessus du chemin, de manière à ralentir la pousse de
la strate herbacée
Aucun traitement chimique non labellisé NF-Environnement ou Ecolabel Européen ne doit être utilisé
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14. 4. Le code de balisage
Le balisage est indispensable pour permettre d’élargir la pratique à des publics qui ne connaissent pas un
territoire et qui ne savent ni s’orienter, ni lire une carte. Une signalétique lisible et cohérente facilite l’accès aux
espaces naturels et permet aux promeneurs de composer et de modifier facilement son itinéraire, en toute
sécurité.
La signalétique doit aussi répondre aux besoins créés par de nouveaux usages de la nature (VTT, équitation)
qui entraînent la multiplication des réseaux. Elle permet de mettre en valeur des sites remarquables mais aussi
de gérer les espaces naturels en orientant la fréquentation.
Le Pays Touristique de Vannes-Lanvaux compte un nombre important de sentiers de randonnée dont
certains ont été balisés, il y a plus ou moins longtemps, par des communes, regroupement de communes,
associations, comités sportifs, voire des utilisateurs.
Le randonneur est souvent confronté à une juxtaposition de balisage relative aux diverses pratiques et sans
cohérence entre les territoires. Ce surbalisage nuit à la clarté des messages et s’intègre mal à l’environnement.
Un balisage simple favorise la fréquentation puisqu’il satisfait le public en lui permettant de découvrir
facilement un territoire et qu’il met en valeur le patrimoine naturel et culturel.
C’est pourquoi le Pays Touristique de Vannes-Lanvaux conseille de se référer à la Charte Officielle du
Balisage de la Fédération Française de Randonnée Pédestre (cf.Annexe 2) et aux codes génériques
reconnus par les fédérations de pratiquants.
Changement de
Balisage des sentiers Continuité de sentier Mauvaise direction
direction
Sentiers GR ®
Rouge et blanc
Sentiers GR de Pays ®
Rouge et jaune
Sentiers PR ®
Jaune (10cmX2cm)
Sentiers PR sur la portion
commune aux deux circuits
Sentiers Equestres
Orange
Sens directionnel + la
Sentiers VTT locaux difficulté fonction de
la couleur
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15. Il faut envisager une signalétique à 4 niveaux :
Les panneaux d’information aux portes d’entrée du réseau (Relais Information
Randonnée) doivent comporter :
• Un titre général pour définir l’ensemble des sentiers (Randonnées en Pays de…)
• Le nom des circuits et éventuellement leurs numéros
• La carte détaillée du Pays Touristique de Vannes-Lanvaux avec la représentation des différents
circuits
• Le degré de difficulté des circuits
• Un descriptif géographique, géologique, historique, floristique ou faunistique
• Les attraits touristiques
• L’inventaire des hébergements et services
• Les recommandations d’usage (cf. Annexe 3)
• Le code de balisage
Les panneaux de départ doivent comporter des indications telles que :
• Le nom du sentier
• Le nom de la (ou des) commune(s)
• La marque du (ou des) balisage(s),
• L’indication du nom ou du numéro du circuit,
• Le kilométrage
• La durée
• Les points remarquables (culture, nature, histoire…)
• Le responsable du sentier et/ou la collectivité
• Le topo guide ou l’ouvrage dans lequel il est décrit
• L’accessibilité du sentier (VTT, équestre, pédestre, mobilité réduite…)
• La difficulté (dénivelé par exemple)
• Les partenaires financiers
Les panneaux directionnels (flèches aux carrefours et intersections)
• Les lieux dits à atteindre,
• La marque du balisage,
• L’indication du nom ou du numéro du circuit,
• Le kilométrage
Les balises entre deux panneaux directionnels
PROPOSITION
Le Comité Régional de la Randonnée propose une convention pour la mise en place d’une
signalétique sur les sentiers de randonnée, cosignée par la collectivité responsable. Cette convention
(cf annexe 4) permet d’obtenir des panneaux homogènes sans souci de fabrication ni de livraison
avec une prise en charge financière de 30 % (cf. annexe 5). Le Conseil Général, dans le cadre de
l’inscription au PDIPR, peut intervenir en complément jusqu’à 35 % H.T. (cf annexe 6)
En contrepartie, la collectivité s’engage à définir les informations à mentionner et les lieux
d’implantation, à assurer la pose des panneaux, flèches et poteaux, à entretenir le mobilier.
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16. 10 recommandations pour un balisage efficace :
La signalisation est unique pour tous les usagers. L’information est partagée et non différenciée par
discipline pour tous les itinéraires ouverts aux trois types de randonnées.
Dans le cas d’un itinéraire homologué par une fédération, la signalisation fédérale reste prioritaire.
Les balisages anciens sont obligatoirement supprimés avant tout rebalisage.
La signalisation est uniforme et homogène à l’intérieur d’un même sentier et d’un sentier à l’autre. Elle
donne une identité aux itinéraires et valorise la notion de réseau.
La signalisation doit être parfaitement lisible et visible à distance (pour la signalisation directionnelle).
Les usagers doivent pouvoir lire l’ensemble des informations sans s’arrêter.
Le balisage doit être propre et net.
Le balisage des sentiers est réalisé à la peinture (économique, efficace et discret), peinture respectueuse
de l’environnement (éco-label ou NF environnement). Il est souvent nécessaire de passer deux couches.
Les marques de peintures sont lisibles dans les DEUX sens et sont apposées sur des supports existants
(arbre, poteau, rocher, mur…). Elles doivent respecter l’environnement et la nature juridique des
supports (accord du propriétaire si privés)
Le balisage guide régulièrement le randonneur : il se présente facilement à ses yeux. Il doit être serré si
des risques d’erreur sont possibles.
Un balisage temporaire et ponctuel doit être employé pour des randonnées ponctuelles (rubans
amovibles, peintures temporaires…)
Enfin, pour un plan de balisage complet et clair :
Identifier un point de départ principal pour chaque circuit
Un panneau d’information à chaque départ
La première balise est visible du panneau de départ
Une balise danger à chaque fois que nécessaire : croisement d’une route, descente
rapide, obstacle dangereux…
5. Les supports à la pratique de la randonnée
Pour assurer la fréquentation des itinéraires et répondre aux demandes des clients, l’aménagement ne suffit
pas. Il faut mettre en place un outil d’information et de promotion accompagné de cartes explicites et le
diffuser largement.
Actuellement, la diffusion et la promotion restent très locales quand elles existent et ne permettent pas de
proposer une offre cohérente et efficace sur la randonnée dans le Pays Touristique de Vannes-Lanvaux.
Il est utile de rappeler la responsabilité du « préconisateur » d’un itinéraire de randonnée, non inscrit
au PDIPR.
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17. IV/ CONCLUSION
Ce guide est évolutif et doit répondre aux attentes de tous les porteurs de projet en matière de
randonnée. Sa nécessité s’impose car cette activité change de nature. De sportive, elle est devenue
touristique. Cette ouverture à un grand public stimule la création de sentiers à l’échelle locale. Les
problématiques deviennent alors différentes et la randonnée, élément de développement
économique durable doit faire l’objet d’une véritable réflexion appropriée.
Le Pays Touristique de Vannes-Lanvaux intervient en amont de cette réflexion en apportant une
assistance technique et méthodologique aux communes ou groupements intercommunaux porteurs
de projets.
Quelques points clés :
Les chemins appartiennent à la fois aux équipements mais SURTOUT au patrimoine
des communes. Le schéma de la randonnée doit contribuer à la mise en valeur du
patrimoine naturel, culturel et du petit patrimoine (chapelle, fontaine, puits…) au long
des itinéraires.
Notion de maillage de circuits de qualité autour de sentiers charpentes identifiés
Un itinéraire ne se conçoit pas sur la base du chemin le plus court entre deux points
mais sur la base de l’itinéraire le plus varié, le plus agréable, le plus intéressant et le plus
sécurisé
Avant de se mettre d’accord sur un tracé, il est nécessaire de connaître le statut
juridique des chemins qui seront empruntés par le public
L’harmonisation du balisage et l’application d’une charte graphique et signalétique sont
le gage de la qualité de l’accueil des randonneurs et participent au développement local
du tourisme vert et de la randonnée
On ne peut pas communiquer sur une promesse qualité qui n’existe pas sur le terrain,
d’où la nécessité de s’assurer que le maillage des itinéraires pourra être entretenu tous
les ans avec un balisage opérationnel en permanence.
Guide d’aménagement, de valorisation des chemins de randonnées dans le Pays Touristique de Vannes-Lanvaux 17
18. ANNEXES
1. Les différents statuts juridiques des chemins p 19
2. La charte officielle du balisage de la Fédération Française de Randonnée Pédestre (FFRP) p 21
www.ffrandonnee.fr
3. Un exemple de Code de bonne conduite pour le randonneur p 23
4. Modèle de convention du Comité Régional de la Randonnée p 24
5. Modèle des panneaux utilisés dans le cadre de la convention régionale et tarifs 2008p 26
6. Plan Départemental des Itinéraires de Promenades et de Randonnée PDIPR p 30
7. Modèle de convention de passage PDIPR 2008 p 34
8. Fiche éco-veille p 39
9. Référentiel Hébergement Voie Verte
Pour l’accueil des touristes à vélo p 40
Pour l’accueil des touristes à pied p 41
Pour l’accueil des touristes à cheval p 42
CONTRIBUTIONS
o Le réseau des Pays Touristiques de Bretagne
o Les Conseils Généraux du Morbihan, de l’Allier et de Saône et Loire
o Le Ministère de la Jeunesse et des Sports
o La Fédération Française de Randonnée
Remerciements particuliers :
A tous les membres du Groupe de Travail « Randonnée » du Pays Touristique de Vannes-Lanvaux
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19. ANNEXE 1
Voies appartenant à des collectivités publiques
Domaine public Domaine privé
Elles sont inaliénables et imprescriptibles. Elles ne sont ni inaliénables ni imprescriptibles.
La collectivité propriétaire est obligée de les La collectivité propriétaire n'a pas d'obligation de
entretenir. les entretenir pour l'usage du public.
Statuts Textes Statuts Textes
Voies publiques Chemins du domaine privé
de l'état
- Routes nationales
(domaine public de l'État). Ils ont une affectation
spécifique qui n'est pas
- Routes départementales Code de la voirie l'usage du public, mais
(domaine public des routière principalement l'exploitation Code forestier
départements) forestière des forêts
domaniales.
- Voies communales Code de la route
(domaine public des Ces voies forestières peuvent
communes) être ouvertes au public avec
l'accord de l'ONF,
gestionnaire pour le compte
de l'État.
Chemin de halage Articles 15 et Chemins ruraux Art L.161-1 à L.161-
suivants du code 13 du texte rural.
Ils existent de droit, le long du domaine Ils appartiennent au domaine
des cours d'eau domaniaux, public fluvial privé des communes Loi du PDIPR du
sur l'une des berges (ils sont 22/07/83
une dépendance du domaine Circulaire n° 80- Ils sont affectés à l'usage du
public, fluvial de l'État). 28 du 22/02/1980 public. S'il ne le sont plus, la Loi n° 91-2 du
commune a la possibilité de 03/03/91 relative aux
Ils sont affectés : les vendre après enquête véhicules à moteur
publique, sauf si une dans les espaces
- à la satisfaction de toutes les association syndicale naturels.
exigences de la navigation, demande de se charger de
l'entretien. S'ils sont inscrits
- à l'usage des piétons au PDIPR, la commune doit
obligatoirement trouver un
- à d'autres usages avec chemin de substitution . Décret n° 92-258 du
autorisation écrite, précaire et 20/03/1992
temporaire. Cependant, il peut Leur accès peut être limité
y avoir accord entre l'État et pour les véhicules à moteur
les collectivités locales pour par arrêté municipal (loi du
l'aménagement du chemin en 03/01/1992
faveur du passage cycliste et
/ou équestre
Guide d’aménagement, de valorisation des chemins de randonnées dans le Pays Touristique de Vannes-Lanvaux 19
20. ANNEXE 1
Voies appartenant à des propriétaires privés
Quel que soit leur statut, ces voies ne peuvent être empruntées par les randonneurs qu'avec l'accord du
propriétaire. Cet accord doit être écrit s'il s'agit d'inscrire le chemin au PDIPR.
Cet accord ne constitue en aucun cas une servitude et peut être révoqué par le propriétaire.
Statuts Textes
Chemins privés
Ils sont affectés à l'usage privé du propriétaire, comme tout biens privés
Code civil
Personne ne peut obliger le propriétaire à laisser le passage sur sa propriété. Sauf
Loi PDIPR du
si celle ci est susceptible de faire l'objet d'une servitude d'utilité publique (voir ci
22/07/83
dessous). Si rien n'indique la volonté du propriétaire de fermer son fonds, il y a
une tolérance de passage.
Chemins d'exploitations
• ils sont affectés à l'utilisation des divers fonds desservis et à la Art. L.162-1 à
communication entre eux. L.162-5 du code
• L'usage de ces chemins peut être interdit au public. rural.
• Ils ne peuvent être supprimés sans l'accord de tous les propriétaires.
Ces voies peuvent être grevées de servitudes d'utilité publique,
instituées par la loi dans l'intérêt général.
Elles sont d'ordre public, tout irrespect de la part des propriétaires est sanctionné. Ces derniers n'ont
droit qu'à indemnité pour dommage direct, matériel et certain
Guide d’aménagement, de valorisation des chemins de randonnées dans le Pays Touristique de Vannes-Lanvaux 20
21. ANNEXE 2
La Charte Officielle du Balisage - Les Articles de la Charte
Cette Charte ne concerne que la matérialisation d'itinéraires de randonnées non motorisées.
Pour des raisons de sécurité et de protection de l'environnement, il n'est pas souhaitable que les sentiers soient
utilisés par des véhicules à moteurs pour lesquels ils ne sont ni adaptés, ni destinés.
Article 1
Avant d'entreprendre un balisage, il convient de s'assurer de son utilité et de son opportunité par référence :
• à l'ensemble du réseau de randonnée balisé déjà existant
• et surtout, aux Plans Départementaux des itinéraires de Promenade et de Randonnée (PDIPR), que ces plans
soient adoptés ou en cours d'élaboration.
Article 2
• Nul balisage, par quelque procédé que ce soit, ne peut être effectué sur les voies publiques ou privées, bâtiments,
arbres, ... sans l'accord du propriétaire ou du gestionnaire (le maire pour les communes, l'Office National des Forêts
(ONF) pour les forêts domaniales, ...).
Dans les sites protégés (sites classés, parcs nationaux et parcs naturels régionaux, réserves naturelles etc...) le
balisage ne peut être effectué sans l'accord de l' autorité compétente pour la gestion du site.
• Certaines marques sont déposées et protégées au titre de la propriété industrielle, notamment les marques "GR"
blanc-rouge (pour la Grande Randonnée), "GR de Pays" jaune-rouge (pour la Grande Randonnée de Pays) et ne
peuvent être utilisées sans l'accord écrit de la Fédération Française de la Randonnée Pédestre (FFRP), qui en est
propriétaire.
Il en est de même pour les marques du Club Vosgien et les marques de la Fédération française d'Equitation.
• Il faut éviter de baliser dans certains espaces sensibles sur le plan écologique, agricole ou paysager, de même que
dans les espaces dangereux.
• De plus, l'itinéraire balisé devra utiliser de préférence les sentiers ouverts à la circulation du public non motorisé,
plutôt que d'en créer de nouveaux, sauf si toutefois il s'agit d'éviter un parcours routier.
Article 3
Tout projet de balisage d'itinéraire sera adressé à titre d'information au représentant du Comité départemental ou
régional de la Fédération représentative de l'activité concernée.
Article 4
Le balisage doit être propre, discret, efficace. L'utilisation, comme support, des bâtiments ou végétaux, doit éviter leur
détérioration.
Le balisage d'itinéraires doit éviter les confusions avec d'autres balisages, notamment ceux utilisés par les forestiers
pour délimiter les parcelles.
Article 5
On évitera de superposer plusieurs balisages. Lorsque des itinéraires seront communs sur un certain parcours, il faudra
s'efforcer de n'utiliser qu'un seul balisage (en premier lieu, GR ou GR de Pays) en le signalant sur le terrain aux divers
utilisateurs.
Guide d’aménagement, de valorisation des chemins de randonnées dans le Pays Touristique de Vannes-Lanvaux 21
22. Article 6
La densité du balisage devra être fonction de la difficulté de l'itinéraire. Il vaut mieux améliorer la qualité du sentier
que densifier le balisage.
Article 7 : Choix des marques de balisage
Le procédé de balisage le plus recommandé consiste en l'apposition de signes à la peinture sur les supports
disponibles (arbres, rochers, poteaux, ...).
• Les itinéraires pédestres de grande randonnée GR et GR de
Pays - marques déposées par la FFRP-CNSGR (Comité National des
Sentiers de Grande Randonnée) - sont balisés avec des rectangles
superposés de peinture blanche et rouge ou jaune et rouge. Balisage sentiers GR
• Les itinéraires de promenade et de randonnée pédestre PR
sont souvent balisés d'un rectangle, de préférence de couleur jaune.
Balisage sentiers PR
En Alsace et en Lorraine, le balisage des itinéraires du Club Vosgien,
réalisé sur plaque en aluminium, utilise des signes de taille et de forme
différentes.
Tout nouveau balisage (autre forme et autre couleur) devra éviter de
créer une confusion avec ces différents procédés. D'une façon
générale, l'utilisation des pictogrammes (figuration d'animaux, de
végétaux, ...) est à proscrire, leur lisibilité étant souvent douteuse et
leur entretien difficile.
• Les itinéraires équestres
Les itinéraires de randonnée équestre sont réalisés par les soins de
l'Association Nationale de Tourisme Equestre (ANTE) et sont
jalonnés de traits de peinture orange. Balisage sentiers équestres
• Les itinéraires pour VTT
Les itinéraires de randonnée VTT (Vélo Tout Terrain) sont jalonnés
de deux ronds accolés à un triangle de couleur rouge pour les
itinéraires nationaux, jaune pour les circuits locaux et brun pour les
circuits des parcs naturels régionaux. Chaque circuit comporte un
numéro reporté sur la balise et de couleur différente selon le degré de Balisage sentiers
difficulté (vert = très facile, bleu = facile, rouge = difficile, noir = très VTT
difficile). Ce logotype est déposé par la Fédération Française de
Cyclisme (FFC).
Article 8 : Panneaux
L’implantation des flèches directionnelles, indispensables au départ d’un itinéraire, doit être limitée, sur le parcours, aux
principaux croisements.
Article 9 : Entretien du balisage
Tout organisme réalisant un balisage doit être conscient qu’il prend, par ce fait, l’engagement de l’entretenir en bon état
en vue de le pérenniser.
Article 10 :
Un itinéraire balisé ne répond complètement à son objectif que si, simultanément, en est établi un descriptif rendu
public et largement diffusé, accompagné de cartes explicites.
Guide d’aménagement, de valorisation des chemins de randonnées dans le Pays Touristique de Vannes-Lanvaux 22
23. ANNEXE 3
LES REGLES D’OR DU RANDONNEUR
Merci de...
1. Rester sur les chemins et sentiers balisés,
2. Respecter les clôtures, refermer les barrières,
3. Faire attention aux cultures et aux animaux,
4. Tenir compte des consignes des chasseurs pendant les périodes de chasses traditionnelles,
5. Ne pas faire de feu et ne pas fumer dans les bois ou à proximité des lisières et des broussailles,
6. Ne pas jeter de détritus, les emporter avec soi,
7. Rester courtois avec les riverains des chemins et les autres utilisateurs de la nature,
8. Se montrer silencieux et discret, observer la faune, la flore sans la toucher,
9. Respecter les équipements d'accueil, de signalisation et de balisage,
10. Signaler au plus tôt, à la mairie ou au responsable identifié sur les panneaux d’information, toute
difficulté rencontrée sur le parcours (obstacles, défauts de balisage...).
Pour que la randonnée se passe bien, il faut être prudent, ne pas s’exposer au danger inutilement.
En cas de circulation sur la chaussée, vous devez respecter strictement le code de la route.
En cas de doute, face à une difficulté de parcours, choisissez la solution la plus simple et la plus facile, en
pensant d’abord à la sécurité.
Dans tous les cas faîtes preuve de bon sens…
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24. ANNEXE 4
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25. Guide d’aménagement, de valorisation des chemins de randonnées dans le Pays Touristique de Vannes-Lanvaux 25
26. ANNEXE 5
Guide d’aménagement, de valorisation des chemins de randonnées dans le Pays Touristique de Vannes-Lanvaux 26
27. Guide d’aménagement, de valorisation des chemins de randonnées dans le Pays Touristique de Vannes-Lanvaux 27
28. ANNEXE 5
SIGNALETIQUE - TARIFS 2008
1. Panneau de départ de circuit
Coût total du panneau en français 468,11 €
Part du Comité Régional de la Randonnée Pédestre,
avec l'aide de ses partenaires Gaz de France et Crédit Agricole, 140,43 €
soit 30% de ce coût
Part de la collectivité locale signataire de la convention,
327,68 €
soit 70% de ce coût
Livraison non comprise (à la charge de la collectivité)
er
Forfait livraison (en 1 seul point) : le 1 panneau : 30,50 € PU/HT
les suivants : 3 € PU/HT
Caractéristiques du mobilier:
- 2 mâts bois traité à coeur Classe 4
Section 90 x 90 mm – Angles arrondis
Longueur 2000 mm dont 400 mm dans le sol
- 1 panneau en PVC expansé
Dimensions : 1200 x 600 x 19 mm
Tranche supérieure étanche, montage sur mâts par visserie inox
Dossier suivi par : Emile LE TIRAN, chargé de la signalétique régionale
Maud Relion, agent de développement du Comité Régional
Toute correspondance concernant la signalétique est à adresser au :
Comité Régional de Randonnée Pédestre de Bretagne – Etic Center – 9 rue des charmilles – 35510 CESSON SÉVIGNÉ
Tél. : 02 23 30 07 56 - Courriel : randobretagne@orange.
Guide d’aménagement, de valorisation des chemins de randonnées dans le Pays Touristique de Vannes-Lanvaux 28
29. SIGNALETIQUE - TARIFS 2008
Poteaux et flèches directionelles
Flèche Poteau
Dimensions: 125 x 550 mm (3 lignes)
42,90 €
Coût total à l'unité
24,52 €
Dimensions: 85 x 550 mm (1 ou 2 lignes)
38 €
Coût total à l'unité
Dimensions: 125 x 550 mm (3 lignes)
Part du Comité Régional de la Randonnée Pédestre,
12,87 € 7,36 €
avec l'aide de ses partenaires Gaz de France et Crédit Agricole
soit 30% de ce coût
Part de la collectivité locale signataire de la convention,
30,03 € 17,16 €
soit 70% de ce coût
Dimensions: 85 x 550 mm (1 ou 2 lignes)
Part du Comité Régional de la Randonnée Pédestre,
11,40 € 7,36 €
avec l'aide de ses partenaires Gaz de France et Crédit Agricole
soit 30% de ce coût
Part de la collectivité locale signataire de la convention,
26,6 € 17,16 €
soit 70% de ce coût
Caractéristiques du mobilier:
- flèche en compact uni gravée d'épaisseur 13 mm
- poteau carré traité classe 4 de dimensions 87 x 87 mm, longueur 2 m 50
(Système de fixation arrière fourni)
Note: livraison non incluse
Tarif sous réserve d'une hausse importante des matériaux entrant dans la fabrication des produits
Dossier suivi par : Emile LE TIRAN, chargé de la signalétique régionale
Maud Relion, agent de développement du Comité Régional
Toute correspondance concernant la signalétique est à adresser au :
Comité Régional de Randonnée Pédestre de Bretagne – Etic Center – 9 rue des charmilles – 35510 CESSON SÉVIGNÉ
Guide d’aménagement, de valorisation des chemins de randonnées dans le Pays Touristique de Vannes-Lanvaux 29
30. ANNEXE 6
Guide d’aménagement, de valorisation des chemins de randonnées dans le Pays Touristique de Vannes-Lanvaux 30
31. Guide d’aménagement, de valorisation des chemins de randonnées dans le Pays Touristique de Vannes-Lanvaux 31
32. Guide d’aménagement, de valorisation des chemins de randonnées dans le Pays Touristique de Vannes-Lanvaux 32
33. Guide d’aménagement, de valorisation des chemins de randonnées dans le Pays Touristique de Vannes-Lanvaux 33
34. ANNEXE 7
Guide d’aménagement, de valorisation des chemins de randonnées dans le Pays Touristique de Vannes-Lanvaux 34
35. Guide d’aménagement, de valorisation des chemins de randonnées dans le Pays Touristique de Vannes-Lanvaux 35
36. Guide d’aménagement, de valorisation des chemins de randonnées dans le Pays Touristique de Vannes-Lanvaux 36
37. Guide d’aménagement, de valorisation des chemins de randonnées dans le Pays Touristique de Vannes-Lanvaux 37
38. Guide d’aménagement, de valorisation des chemins de randonnées dans le Pays Touristique de Vannes-Lanvaux 38
39. ANNEXE 8
Guide d’aménagement, de valorisation des chemins de randonnées dans le Pays Touristique de Vannes-Lanvaux 39
40. ANNEXE 9
Guide d’aménagement, de valorisation des chemins de randonnées dans le Pays Touristique de Vannes-Lanvaux 40
41. ANNEXE 9
Guide d’aménagement, de valorisation des chemins de randonnées dans le Pays Touristique de Vannes-Lanvaux 41
42. ANNEXE 9
Guide d’aménagement, de valorisation des chemins de randonnées dans le Pays Touristique de Vannes-Lanvaux 42