11. 1.3 Gigantisme de Google Google Puissance technique Puissance politique Puissance humaine Puissance d’innovation Puissance économique Puissance financière
12. 1.3 Gigantisme de Google : puissance financière Evolution des revenus Google de 2005 à T1 2010 selon WebRankInfo
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18. 1.3 Gigantisme de Google : domination des usages Source : http:// www.accessoweb.com / Etc . Google : l’outil universel Voir aussi : Google , produits et chiffres en une seule image
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20. 1.3 Gigantisme de Google : puissance d’innovation GOOGLE Bureautique Téléphonie Réseaux sociaux Publicité Cartographie Recherche d’information / veille Navigation web Bibliothèques numériques E-commerce Création de contenus web Voir à ce sujet Wikipedia et WebRankinfo Personnalisation Analyse et statistiques web Système d’exploitation Logiciels
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26. 1.4 Repères techniques : l’infrastructure technique Schéma des serveurs de Google utilisés pour répondre aux requêtes (source : WebRankInfo ) Voir aussi sur Google : Cycle de vie d’une recherche
Résultats trimestriels Sur cette période le groupe a affiché des revenus de 6,775 Mds$, en augmentation de 23% par rapport au même trimestre de l'année précédente, et en croissance de 1,5% en séquentiel, par rapport au T4 2009. Ces revenus se ventilent de la façon suivante : 4,44 Mds$ pour les liens sponsorisés AdWords , soit 65,5% des revenus, en augmentation de 20,2% en glissement annuel et 0,4% en séquentiel 2,04 Mds$ pour le programme AdSense , soit 30,1% des revenus, en augmentation de 24,3% en glissement annuel et en baisse de 0,4% en séquentiel et 4,4% pour les autres revenus On remarque que la plus grosse croissance vient cette fois des autres revenus : s'agit-il des outils de Google App qu'un certain nombre d'entreprises ont déjà adopté ? Ou bien la publicité sur Google Local et dans chaque vidéo YouTube ? Autres chiffres : 53% des revenus sont établis à l'international (comme pour le trimestre précédent). les coûts d'acquisition de trafic ont été de 1,71 Mds$ dont 1,45 Mds$ qui représentent le reversement aux éditeurs AdSense (Google a donc reversé 71,2% des revenus AdSense, encore en baisse comme le trimestre précédent (voir le graphique ci-dessous) au 31/12/2009 l'entreprise comptait 20621 employés à plein temps (contre 19835 au 31/12/2009 et 19665 au 30/09/2009, 20123 au 30/09/2008 et 15916 au 30/09/2007) Google disposait au 31/03/2010 de 26,5 Mds$ de cash. De quoi faire de bien belles acquisitions , comme l'a d'ailleurs déjà annoncé son PDG Eric Schmidt l'année dernière… Part des revenus AdSense reversée aux éditeurs (affiliés) : En faisant une moyenne globale sur l'ensemble des éditeurs AdSense, voici l'évolution de la part reversée par Google. Ce n'est sans doute pas très juste mais étant donné que Google n'est pas transparent sur cet aspect, nous ne pouvons pas en savoir plus…
On remarque que la plus grosse croissance vient cette fois des autres revenus : s'agit-il des outils de Google App qu'un certain nombre d'entreprises ont déjà adopté ? Ou bien la publicité sur Google Local et dans chaque vidéo YouTube ?
Google.com : 64,9 en septembre 2009 65,5 en février 2010 Montée de Bing Derniers chiffres fournis par comScore : En mars 2010, Google a représenté 65,1% des requêtes effectuées sur l'ensemble des moteurs de recherche, soit 0,4 point de moins par rapport au mois précédent Yahoo gagne 0,1 point à 16,9% Microsoft gagne 0,2 point à 11,7% Ask gagne 0,1 point à 3,8% AOL reste stable à 2,5% Les Américains ont effectué 15,4 milliards de requêtes en mars soit 7% de plus qu'en février mais 3,7% de moins si on ramène cela à un nombre journalier. En rapportant au nombre de requêtes quotidiennes, il y a eu moins de requêtes effectuées sur le site de vidéos YouTube.com (-6%) par rapport au mois précédent. La plus grosse augmentation est celle de Facebook qui progresse de 48% (34% en ramenant au nb de jours). Cela dit les internautes font 16 fois plus de requêtes sur les sites de Google (search seulement) que sur Facebook. Depuis le lancement de Bing début juin 2009 , le moteur de Microsoft est passé de 8,0% en mai 2009 à 11,7% en mars 2010. Quand l'accord entre Microsoft et Yahoo sera opérationnel, ces 2 challengers réunis représenteront environ 28,6% contre 65,1% pour leur rival Google . Quant à Yahoo, pas sûr que le transfert de tous les internautes d'Altavista vers Yahoo augmente tant que ça sa part de marché… Pauvre Altavista : repose en paix ! Selon Hitwise, Google a encore gagné des parts de marché aux Etats-Unis en avril 2010 , dépassant largement les 70%. Yahoo continue sa chute, tout comme Bing ce mois-ci.
La question se pose de savoir si Google procède au déploiement de sa nouvelle infrastructure de recherche. Caffeine est le nom de code de la prochaine génération d'architecture pour la recherche Web opérée par Google . La firme de Mountain View a révélé l'existence de ce projet l'été dernier dans le cadre d'une phase de test. De l'aveu de Google, l'utilisateur lambda ne devrait pas forcément constater de réelles différences dans les résultats de recherche. Reste que Google a tout de même promis une amélioration de la vitesse d'indexation des résultats de recherche pour du quasi temps réel, la création d'un index plus imposant et également un impact sur la pertinence. Selon plusieurs webmasters, Caffeine commence à être déployé sur des centres de données, ce que Google n'a pour l'heure pas confirmé. Neowin a dressé une petite liste des centres de données soupçonnés d'être déjà passés à Caffeine. Dans la pratique, ce n'est pas véritablement probant. À voir si Google communiquera sur le sujet dans les prochaines heures. Pour lrbtrax , plusieurs changements Google ont récemment été mis en place avec des conséquences sur le classement de certains sites, la vitesse des recherches. Cette société spécialisée dans le marketing Internet estime néanmoins que le lancement complet de Caffeine n'a pas encore eu lieu.
Début décembre, c’est la fête pour le groupe La Martinière / Le Seuil. Les « petits » éditeurs ont vaincu le « grand » Google dans un procès qui les opposait. Google a été jugé coupable de contrefaçon , avec 300 000 euros de dommages et intérêts, pour avoir diffusé des livres français encore soumis au droit d’auteur. Les avocats ont même réussi à mettre en cause Google France dans l’histoire. Toutefois, les éditeurs ont peut-être gagné une bataille, mais la guerre est loin d’être terminée. Google a fait appel de ce jugement, il faut dire que les approximations et analyses douteuses dans ce procès ont été nombreuses . En Chine une plainte du même type a été déposée , la justice locale tranchera en mars prochain. L’Asie étant un marché sensible, les gens de Bellevue-la-Montagne ont préféré s’excuser auprès des auteurs chinois . Attention à ne pas se tromper de débat, comme les éditeurs l’aimeraient, en mélangeant les polémiques précédentes à celles qui concernent la numérisation des œuvres de bibliothèques françaises. Les principales critiques ont été adressées à l’encontre de la Bibliothèque Municipale de Lyon, qui a signé un partenariat avec Google . Nicolas Sarkozy lui-même est contre cette idée – quitte à débourser plusieurs centaines de millions d’euros pour créer une pseudo-alternative – alors même que les arguments qui tiennent la route face à l’entreprise californienne se comptent sur les doigts d’une main. Des dizaines de milliers de livres, numérisés par Google , seront bientôt mis en vente. Ils seront disponibles non pas par téléchargement mais par consultation à l'aide d'un navigateur et donc depuis n'importe quel ordinateur , contrairement aux livres électroniques récupérables à l'aide du Kindle d'Amazon ou de l' iPad d'Apple. Depuis plusieurs années, Google numérise des quantités énormes d'ouvrages, souvent sans souci des droits d'auteurs (on parle de douze millions de livres). On se souvient notamment de ses démêlées avec l'éditeur français La Martinière qui avait peu apprécié la mise en ligne de livres sans son consentement. Le procès qui s'en est suivi interdit à Google de diffuser gratuitement des livres français sur le site Google Livres. Aux Etats-Unis, l'entreprise s'est également heurtée à la réaction d'éditeurs, avant de trouver un accord financier. En octobre dernier, Google avait annoncé un projet différent : la vente de livres en ligne. Lors d'une conférence des éditeurs à New York, l'un des responsables de la société, Chris Palma, a confirmé cette intention et fournit de nombreuses précisions, rapportées par le Wall Street Journal . « En juin ou en juillet » sera lancé un nouveau service, Google Editions. La concurrence est donc frontale avec les vendeurs de livres électroniques, comme Amazon, Apple et Sony. Librairie mondiale en cours de construction La méthode choisie est cependant différente. Jusqu'ici, l'unique principe retenu était celui du téléchargement à l'aide d'un matériel ou d'un logiciel dédiés. Sony impose son Reader et Apple son iPad . Amazon, qui propose le Kindle , a élargi son offre après l'annonce de l'appareil d'Apple, en diffusant son logiciel de téléchargement de livres électroniques pour les PC sous Windows, les Mac , l' iPhone , le Blackberry et même pour l'iPad. Google va plus loin en évitant le téléchargement : les ouvrages sont consultables en ligne grâce à n'importe quel navigateur. Tout ordinateur ou smartphone pourra donc devenir un e-book. Le confort de lecture, en revanche, ne sera pas le même. Le projet prévoit la rémunération de l'éditeur. Google doit désormais conclure une série d'accords avec eux. On ne sait pas, pour l'instant, combien de références seront proposées ni dans quels pays Google Editions sera disponible.
Depuis trois ans, Google aurait ainsi amassé 600 gigaoctets de données potentiellement sensibles… L’affaire des données wifi récupérées par les voitures de Google Street View qui a éclaté il y a deux semaines aura finalement fait plus de bruit que prévu. Quand la version allemande de la CNIL a dénoncé le fait que ces Google cars récupéraient des informations sur les réseaux sans fil, la firme américaine avait aussitôt émis un communiqué expliquant que seuls les noms et identifiants des boîtiers Wifi étaient enregistrés, dans le but d’améliorer le système de positionnement. Après enquête interne, il s’avère que ces voitures étaient bien plus indiscrètes que ça. Selon Google , le programme utilisé pour analyser les données sans fil ( Kismet ) capturait et enregistrait par erreur des paquets contenant de bribes d’informations privées. L’entreprise aurait engrangé au total 600 gigaoctets de données non-utiles depuis 2007. 600 gigaoctets peuvent sembler être une masse importante de données, mais c’est finalement peu comparé aux pétaoctets nécessaires au stockage des photographies de Google Street View . La firme assure n’avoir jamais eu l’intention de s’en servir et va faire au plus vite pour les supprimer de ses serveurs. En attendant, les voitures ont été temporairement stoppées et à l’avenir il a été décidé que plus aucune information provenant des réseaux wifi ne sera enregistrée. Malgré les efforts déployés par la multinationale, les autorités allemandes perdent encore un peu plus confiance en Google. Par conséquent, vous n’êtes pas prêts de voir en ligne les clichés panoramiques de Berlin, Hambourg ou Francfort… En revanche, vous pourrez découvrir les vues à 360 degrés de l’Afrique du Sud dans dix jours , soit deux semaines avant le début de la Coupe du Monde de football. Google a profité de cette annonce pour dévoiler qu’une version sécurisée de son moteur de recherches sera disponible dès la semaine prochaine. Bonne nouvelle pour les utilisateurs, mauvaise pour les webmasters et spécialistes des web analytics puisque les sites en « https » ne transmettent pas de referer lorsque l’on clique sur un lien. Dès lors il sera impossible pour le webmaster de connaître les mots-clés utilisés par l’internaute pour accéder à son site…
Depuis trois ans, Google aurait ainsi amassé 600 gigaoctets de données potentiellement sensibles… L’affaire des données wifi récupérées par les voitures de Google Street View qui a éclaté il y a deux semaines aura finalement fait plus de bruit que prévu. Quand la version allemande de la CNIL a dénoncé le fait que ces Google cars récupéraient des informations sur les réseaux sans fil, la firme américaine avait aussitôt émis un communiqué expliquant que seuls les noms et identifiants des boîtiers Wifi étaient enregistrés, dans le but d’améliorer le système de positionnement. Après enquête interne, il s’avère que ces voitures étaient bien plus indiscrètes que ça. Selon Google , le programme utilisé pour analyser les données sans fil ( Kismet ) capturait et enregistrait par erreur des paquets contenant de bribes d’informations privées. L’entreprise aurait engrangé au total 600 gigaoctets de données non-utiles depuis 2007. 600 gigaoctets peuvent sembler être une masse importante de données, mais c’est finalement peu comparé aux pétaoctets nécessaires au stockage des photographies de Google Street View . La firme assure n’avoir jamais eu l’intention de s’en servir et va faire au plus vite pour les supprimer de ses serveurs. En attendant, les voitures ont été temporairement stoppées et à l’avenir il a été décidé que plus aucune information provenant des réseaux wifi ne sera enregistrée. Malgré les efforts déployés par la multinationale, les autorités allemandes perdent encore un peu plus confiance en Google. Par conséquent, vous n’êtes pas prêts de voir en ligne les clichés panoramiques de Berlin, Hambourg ou Francfort… En revanche, vous pourrez découvrir les vues à 360 degrés de l’Afrique du Sud dans dix jours , soit deux semaines avant le début de la Coupe du Monde de football. Google a profité de cette annonce pour dévoiler qu’une version sécurisée de son moteur de recherches sera disponible dès la semaine prochaine. Bonne nouvelle pour les utilisateurs, mauvaise pour les webmasters et spécialistes des web analytics puisque les sites en « https » ne transmettent pas de referer lorsque l’on clique sur un lien. Dès lors il sera impossible pour le webmaster de connaître les mots-clés utilisés par l’internaute pour accéder à son site… 1er mai C’est la révélation que Google utilisait ses voitures pour enregistrer les identifiants des boîtiers Wifi qui a mis le feu aux poudres. Ilse Aigner, la ministre de la communication, a appelé les Allemands à se défendre contre Google. Le groupe américain, décidément peu enclin à se rebeller contre le gouvernement local contrairement à ce qu’il a fait en Chine, a plié une fois de plus. Aucune image ne sera publiée tant que toutes les demandes de retrait n’auront pas été examinées, y compris les plaines collectives des municipalités. Sachant que les Allemands n’ont qu’un simple formulaire à remplir (ou e-mail à envoyer) pour qu’une photographie soit supprimée et que cela ne va pas cesser de si tôt, vous ne risquez pas de voir les vues à 360 degrés de Stuttgart ou de Hambourg prochainement… (zorgloob)
Les clichés des voitures de Google sont-ils trop précis, ou pas ? Décidément, Google n’a vraiment pas de chance avec l’Europe ces derniers temps. Les ennuis politico-judiciaires s’accumulent pour la société californienne : jugement en défaveur de Google Vidéo en Italie (avec la pseudo-crainte d’un web censuré remise au goût du jour par la défenderesse), des plaintes pour abus de position dominante (position dominante, oui, mais où est l’abus ?), « taxe Google » en France, etc. Dernière attaque en date, celle du G29 , un organisme réunissant les différents organismes de protection des libertés et des données en Europe. La France est représentée par la CNIL . Selon l’AFP , le G29 a émis des critiques contre la durée de conservation des photographies originales réalisées par les voitures de Google Street View. En effet, pour améliorer sans cesse ses outils de floutage, Google conserve les clichés bruts pendant un an. Le G29 exige que la firme de Mountain View conserve les photos six mois au maximum. Pour l’organisme de protection de la vie privée, cela part d’une bonne intention car des demandes judiciaires ont déjà été envoyées à Google pour fournir les clichés non-floutés (dans une affaire d’agression publique notamment) et Google a accepté. Là où le bât blesse, c’est sur l’argument du G29 pour justifier sa requête. Selon eux, le taux d’erreur concernant les floutages effectués sur les vues panoramiques de Google Street View est « très bas » et qu’il est donc « disproportionné de conserver les copies non floutées des photos pendant un an » après la publication sur internet. Or, c’est exactement l’argument contraire qui était utilisé par le préposé suisse à la protection des données il y a quelques mois pour justifier son ultimatum envers Google Street View. Selon Hanspeter Thür, il y avait un taux d’erreur de 2% avec le système de floutage de Google et qu’il avait reçu en conséquence de nombreuses plaintes. Alors qui croire ? Certes, la Suisse ne fait pas partie du G29 mais on pourrait s’attendre à une harmonisation des arguments dans ce domaine qui touche uniformément les occidentaux. Doit-on voir dans cette requête du groupement européen une dernière pique d’Alex Türk dans un but médiatique, une semaine avant que celui-ci quitte ses fonctions de président du G29 ? Quoiqu’il en soit, un accord a été trouvé en Suisse, tout comme en Allemagne récemment, ce qui indique que Google va rendre public dans les semaines à venir les vues à 360° prises dans ces pays européens qui ne sont pas encore couverts, sans oublier la Belgique, l’Autriche, la Roumanie, et bien d’autres . Par ailleurs, il n’y a pas que les clichés pris par les Google cars qui sont utilisés pour le projet Street View, les photographies des utilisateurs sont également disponibles (non floutées, soit dit en passant) et la navigation parmi celles-ci a été améliorée cette semaine .
Les clichés des voitures de Google sont-ils trop précis, ou pas ? Décidément, Google n’a vraiment pas de chance avec l’Europe ces derniers temps. Les ennuis politico-judiciaires s’accumulent pour la société californienne : jugement en défaveur de Google Vidéo en Italie (avec la pseudo-crainte d’un web censuré remise au goût du jour par la défenderesse), des plaintes pour abus de position dominante (position dominante, oui, mais où est l’abus ?), « taxe Google » en France, etc. Dernière attaque en date, celle du G29, un organisme réunissant les différents organismes de protection des libertés et des données en Europe. La France est représentée par la CNIL . Selon l’AFP, le G29 a émis des critiques contre la durée de conservation des photographies originales réalisées par les voitures de Google Street View. En effet, pour améliorer sans cesse ses outils de floutage, Google conserve les clichés bruts pendant un an. Le G29 exige que la firme de Mountain View conserve les photos six mois au maximum. Pour l’organisme de protection de la vie privée, cela part d’une bonne intention car des demandes judiciaires ont déjà été envoyées à Google pour fournir les clichés non-floutés (dans une affaire d’agression publique notamment) et Google a accepté. Là où le bât blesse, c’est sur l’argument du G29 pour justifier sa requête. Selon eux, le taux d’erreur concernant les floutages effectués sur les vues panoramiques de Google Street View est « très bas » et qu’il est donc « disproportionné de conserver les copies non floutées des photos pendant un an » après la publication sur internet. Or, c’est exactement l’argument contraire qui était utilisé par le préposé suisse à la protection des données il y a quelques mois pour justifier son ultimatum envers Google Street View. Selon Hanspeter Thür, il y avait un taux d’erreur de 2% avec le système de floutage de Google et qu’il avait reçu en conséquence de nombreuses plaintes. Alors qui croire ? Certes, la Suisse ne fait pas partie du G29 mais on pourrait s’attendre à une harmonisation des arguments dans ce domaine qui touche uniformément les occidentaux. Doit-on voir dans cette requête du groupement européen une dernière pique d’Alex Türk dans un but médiatique, une semaine avant que celui-ci quitte ses fonctions de président du G29 ? Quoiqu’il en soit, un accord a été trouvé en Suisse, tout comme en Allemagne récemment, ce qui indique que Google va rendre public dans les semaines à venir les vues à 360° prises dans ces pays européens qui ne sont pas encore couverts, sans oublier la Belgique, l’Autriche, la Roumanie, et bien d’autres. Par ailleurs, il n’y a pas que les clichés pris par les Google cars qui sont utilisés pour le projet Street View, les photographies des utilisateurs sont également disponibles (non floutées, soit dit en passant) et la navigation parmi celles-ci a été améliorée cette semaine.