3. LE SOMMAIRE
-Introduction général
-Approche théorique
-introduction
I- Définition de l’espace vert
II- L’espace vert à travers l’histoire
II-1- Le jardin d’Eden
II-2- Le jardin Babylone
II-3- Le jardin Égyptien
II-4- Le jardin grec
II-5- Le jardin Arabe
II-6- Le jardin Romain
II-7- Le jardin de la renaissance
II-8- Le jardin Français
II-9- Le jardin Japonais
II-10- Le jardin Contemporain
4. III- Les différent type de l’espace vert
III-1-La foret urbain
III-2-Le parc national
III-3-Le parc régional
III-4-Le jardin public
III-5-Le square
5. IV-La morphologie d’espace vert:
IV-1-espace vert régulier
IV-2-espace vert irrégulier
IV-3-espace vert mixte
*Autre
V-Les espaces vert selon la
fréquentation
V-1-Les espaces verts privés
V-2-Les espaces verts publics
7. VII -Les rôles et les fonctions des espaces verts:
VII-1-Les rôles
VII-1-1-Le rôle hydrologique
VII-1-2-Le rôle climatique
VII-1-3-Le rôle de la végétation dans l’architecture et
dans l’urbanisme
VII-1-4-La végétation et la pollution atmosphérique
VII-1-5-La végétation et la fixation de la poussière
8. VII-2-Les fonctions:
VII-2-1-La fonction sanitaire
VII-2-2-La fonction réactive
1-La création passive
2-La création active
VII-2-3-La fonction esthétique
VII-2-4-La fonction éducative
VII-2-5-La fonction architecturale
VII-2-6-La fonction climatique
-La conclusion
9. Introduction générale:
Il s’agit de la notion de l’espace vert, son absence dans
l’environnement et dans l’esprit des étudiants devient un
phénomène, et nous saisissons l’occasion de la cerner comme
une composante et programme de la 2ieme année, en module
de l’atelier, où nous abordons la notion de confort de très prés.
Il devient nécessaire de toucher à l’espace vert en tant que
concept qui a une histoire et dont les apports sont
innombrable, physiologique, psychologique et sociologique…
etc. L’espace vert n’est pas un luxe, c’est une nécessité. Il ne
se limite plus à son aspect esthétique, qui est déjà
considérable et que nous traitons avec beaucoup de soin.
L’esthétique est également l’un des espaces du confort, qui
est enseigné à son tour en tant qu’une notion. Enfin l’espace
vert va au-delà et devient partie intégrante du confort de
l’architecture et de l’urbanisme, que nous devons introduire
dans l’enseignement de l’architecture et dans l’urbanisme et
que l’étudiant doit saisir.
10.
11. Introduction:
Nous envisageons d’aborder dans cette étude théorique sur
l’espace vert, sa notion et ses différents rôles et fonctions qu’il
assure. Il est évident de se pencher sur la clarification de la notion
de l’espace vert, qui reste un sujet d’actualité à tendance
écologique et paysagiste, ce souciant de l’état de santé et de bien
être de l’individu, de la finalité de son environnement et de son
équilibre.
Le problème primordial dont soufrent la plupart des villes est
l’invasion de béton armé au détriment les espaces verts, où
l’esthétique urbain et la qualité de l’air deviennent restreintes,
alors qu’ils peuvent être assurés par l’espace naturel.
Les ambitions de l’homme pour une vie meilleur et un cadre
plus confortable, l’on poussé à modeler son paysage naturel, en
empiétant sur l’espace naturel (poumons vers la ville).L’impact du
progrès a eu certes des avantages, mais des effets néfastes,aussi
bien sur l’homme que sur la nature.
12. La ville puis son impact sur le citadin et l’espace naturel a
été la première cause de l’intérêt de nombreux mouvements,
qu’ils soient écologiste, naturaliste ou autres. En plus de la
charte d’Athènes et quelques thèses urbanistiques qui ont tous
confirmé cet espace dans la ville, comme une réponse aux effets
néfaste de la ville polluée.
Et pour pouvoir résoudre les problèmes qui se posent en
matière d’espace vert, nous nous interrogeons sur son
importance spatiale et fonctionnelle, dans l’espace architectural
et urbain. Pour cela nous essayons de faire un bilan des apports
des civilisations précédentes, afin de trouver ses origines, son
importance et les raisons qui l’ont fait inscrire dans le tissu
urbain, de cerner le concept de cet espace, et de présenter
enfin, l’utilité et le rôle bénéfique des espaces vert, comme
élément d’accompagnement de l’homme, de l’architecture et ses
fonctions urbaines.
13. I- Définition de l’espace vert :
Le terme de l’espace vert est une appellation récente
liée à la création, en France, après la 2ieme guerre mondiale,
des services de l’urbanisme. J.C.N. Forestier, conservateur
des parcs et jardins de Paris on fut l’inventeur aux environs
de 1925. Si nous voulons définir l’espace vert, nous dirons
qu’il est le lieu garni d’un tapis végétal permanent, naturel ou
artificiel, urbain, suburbain ou rural et dont la fréquentation et
l’usage sont réservé à l’exercice, l’éducation ou le
délassement de l’homme. En essayant donc de regrouper les
mots qui ont pour objet la description physique de l’espace
vert, le terme courant est «l’espace naturel » ou « l’espace
végétal » Il peut être composé plusieurs éléments, pelouses
arbres, arbustes, fleur, haies, bosquets, bois, foret…etc.
14. II-LES ESPACES VERTS DANS LE PANORAMA
HISTORIQUE
II-1 Le jardin d’Eden :
Le jardin remonte à la genèse avec l’apparition d’un
premier homme (Adam) et sa compagne (Ève) qui vivaient
dans le jardin d’Eden. C’est un espace décrit comme un
magnifique jardin remplis des fleures des fruits, d’oiseaux et de
sources pures et éternelles.
15. II-2 Le jardin de Babylone :II-2 Le jardin de Babylone :
L’existence des cesL’existence des ces
jardins remonte à la hautejardins remonte à la haute
antiquité, ils sont inespérésantiquité, ils sont inespérés
de paradis perses etde paradis perses et
choisis comme l’un deschoisis comme l’un des
sept merveilles dusept merveilles du
monde«les jardins susmonde«les jardins sus
pondus». Ils sontpondus». Ils sont
composés de terrassescomposés de terrasses
superposées en jardins ousuperposées en jardins ou
des animaux vivaient endes animaux vivaient en
liberté, et des couches desliberté, et des couches des
terres végétales irriguéesterres végétales irriguées
par des appareilspar des appareils
hydrauliques. (Figure 01).hydrauliques. (Figure 01).
16. II-2-3 Le jardin égyptien :
Ce jardin est un prototype de jardin régulier,
placés à porté du Nil et reliés au fleuve par un
canal car ils sont agrémentés d’eau et de miroir.
On y accède par une porte monumentale, pour
trouver un espace devisé en carrés ou rectangles
par des allés bordés des palmiers.
17. II-2-4 Le jardin grec :
Ce type de jardin est
caractérisé par un beau bois sacré
planté d’arbre et d’autres pour le
plaisir d’objectif et esthétique en
tourne le temple d’apollon.
18. II-2-5 Le jardin arabe :II-2-5 Le jardin arabe :
Il porte l’image du paradis d’Allah.Il porte l’image du paradis d’Allah.
Les jardins de génératifsLes jardins de génératifs
aménagés dans d’Alhambra deaménagés dans d’Alhambra de
grenade au 14eme siècle. Ilsgrenade au 14eme siècle. Ils
caractérisent par :caractérisent par :
1-la couleur qui joue un rôle essentiel1-la couleur qui joue un rôle essentiel
dans le jardin arabe,dans le jardin arabe,
2-l’eau représente l’âme du jardin2-l’eau représente l’âme du jardin
arabe, elle est toujoursarabe, elle est toujours
présente et affecte les formes lesprésente et affecte les formes les
plus varies ou les techniquesplus varies ou les techniques
d’hydrauliques sont admirables,d’hydrauliques sont admirables,
des fontaines et bassins assurentdes fontaines et bassins assurent
non seulement l’ornement maisnon seulement l’ornement mais
l’irrigation aussi.l’irrigation aussi.
3- les parfumes sont un élément3- les parfumes sont un élément
assez important pour lesassez important pour les
musulmans.musulmans.
Ils ont su choisir etIls ont su choisir et
grouper un nombre de plantes augrouper un nombre de plantes au
parfum subtil dont les principalesparfum subtil dont les principales
sont : *jasmin*, *l’œillet*, *lesont : *jasmin*, *l’œillet*, *le
jacinthe*, la bonne de nuit*jacinthe*, la bonne de nuit*
…..Etc.…..Etc.
19. II-2-6 Le jardin romain :
A l’origine le jardin Romain était un simple
protéger, le contacte avec la Grèce entraîna le
développement d’un nouvel art des jardins. L’idée des
jardins Romains est déterminée par les tracés trouvés
dans les ruines de pompiers. Elle était une architecture
nette dont la partie inférieure est évidé afin de recevoir
un bassin central, entouré d’une bordure de gazon
fleuri. Le jardin Romain reposait sur un schéma
commun ; une zone rectangulaire entouré des murs et
une allés couverte et bordés de colonnes. Il était bordé
d’arbustes suavement taillés et d’arbres. A feuilles
persistances. C’est le cas du jardin de canope de la
villa d’Hadrien En Italie, qui fut construit entre 118 et
134 apr. j. c. le jardin caractérisé par un plan d’eau
bordé de reproductions de colonnes et d’arches de la
période hellénistique. (fig.03)
20. FIGURE 03: le jardin RomainFIGURE 03: le jardin Romain
21. II-7 Le jardin de la renaissance :
Ce type de jardin possède des ensembles
géométriques élaborés, assortis de motifs floraux
composés sur des thèmes variés. Le jardin imite
également le style romain. Il s’agrandit en utilisant
des perspectives plus larges. La transformation
véritable des jardins repose sur l’utilisation et la
division mathématique des surfaces. C’est
l’exemple du jardin du château de Villandry qui est
crée au début du 20eme siècle dans l’esprit de
renaissance. Ils sont représentés, sur trois niveaux,
s »parés par des cloîtres de verdure, le jardin d’eau
en hauteur, le jardin d’ornement au centre et enfin,
le potager en bas.(figure 04)
22. Figure 04: le jardin de renaissanceFigure 04: le jardin de renaissance
23. II-2-8 Le jardin français :II-2-8 Le jardin français :
• Au début du 17emeAu début du 17eme
siècle, les jardins françaissiècle, les jardins français
combinent les diverscombinent les divers
éléments en un motiféléments en un motif
homogène de manière àhomogène de manière à
obtenir une plus grandeobtenir une plus grande
unité formelle. Les jardinsunité formelle. Les jardins
à la française seà la française se
caractérisent par unecaractérisent par une
perspective centrale quiperspective centrale qui
était essentiel,était essentiel,
construisant suivant unconstruisant suivant un
axe central, matérialiséaxe central, matérialisé
par une allée portant depar une allée portant de
centre de la maisoncentre de la maison
24. II-2-9 Le jardin japonais :II-2-9 Le jardin japonais :
• Ce type de jardin estCe type de jardin est
caractérisé par ce qu’ilscaractérisé par ce qu’ils
sont les lanternes desont les lanternes de
pierres qu’on rencontrepierres qu’on rencontre
presque dans l’art despresque dans l’art des
jardins, ainsi que lejardins, ainsi que le
chemin en pierres quichemin en pierres qui
sont en composantesont en composante
irrégulier pour permettreirrégulier pour permettre
de traverser à pied secsde traverser à pied secs
les jours de pluies.les jours de pluies.
(Figure 06)(Figure 06)
25. II-2-10 Le jardin contemporain :II-2-10 Le jardin contemporain :
• Cette notion a prisCette notion a pris
son sens public auson sens public au
19eme siècle ou cet19eme siècle ou cet
espace devient leespace devient le
lieu de promenade,lieu de promenade,
c’est un espace enc’est un espace en
principe gardé. Ilprincipe gardé. Il
devient en mêmedevient en même
temps un élémenttemps un élément
de la réorganisationde la réorganisation
de l’espace urbainde l’espace urbain
qui peut ordonner laqui peut ordonner la
vie collective.vie collective.
26. III- Les différents types des espaces verts :
III-1- Forêt urbaine :
Les forêts urbaines sont d'une grande variété, pouvant
être catégorisées en trois grands types :
1. vestiges préservés de la forêt naturelle. Ces boisements ont
souvent été réaménagés, comme par exemple le bois de la
Cambre (Ter Kamerenbos, en néerlandais) au cœur de la
ville de Bruxelles.
2. boisement ancien présents avant l'accroissement urbain (et
ensuite ouvert au public ou non), parfois en partie pour des
raisons de stratégie militaire (Bois de Boulogne, autour de la
citadelle de Vauban à Lille)
3. boisements (re)plantés ou artificiellement créés (sur des
friches par exemple, ou créé comme jardin urbain, ou
comme mesure compensatoire, comme lieu d'aménités ou
pour protéger la ressource en eau (protection de captage ou
de zone d'alimentation de la nappe phréatique.
27. 1. forêts périurbaines : par exemple la forêt de Soignes qui
forme environ 50 % de la surface de la région Bruxelles
Capitale en Belgique, qui est une relique de 4383
hectares de la forêt ancienne.
2. La forêt urbaine est aussi un lieu de premier contact avec
la nature pour bien des enfants. Les habitants, les
aménageurs, urbanistes et élus locaux leur accordent une
valeur environnementale (eau, air, sol), sociale et parfois
économique (la productivité n'est pas ce qu'on y
recherche, mais la présence d'une forêt urbaine fait
nettement grimper la valeur foncière des zones voisines).
28. Figure 09 : la foret urbaineFigure 09 : la foret urbaine
29. III-2-Le parc national :III-2-Le parc national :
• Ils répondent au souci de préservationIls répondent au souci de préservation
d’une partie de territoire national, desd’une partie de territoire national, des
interventions humaines, afin de luiinterventions humaines, afin de lui
conserver sa beauté et ses richessesconserver sa beauté et ses richesses
naturelles (la faune, la flore et le milieunaturelles (la faune, la flore et le milieu
naturel en général).le 1er parc national anaturel en général).le 1er parc national a
été crée en 1872.été crée en 1872.
30. III-3-Le parc régional :III-3-Le parc régional :
• Il est réalisé sur les plus beaux secteursIl est réalisé sur les plus beaux secteurs
et les plus riches en art et en histoire,et les plus riches en art et en histoire,
assure ainsi la protection du patrimoine, etassure ainsi la protection du patrimoine, et
le maintien. Le contacte de l’homme avecle maintien. Le contacte de l’homme avec
nature et les citadins avec les ruraux etnature et les citadins avec les ruraux et
bien sûr, la préservation de nature. Lebien sûr, la préservation de nature. Le
parc régional dépend de la collectivitéparc régional dépend de la collectivité
locale et de commune avec l’aide de l’étatlocale et de commune avec l’aide de l’état
et de région.et de région.
31. III-4-le jardin public :III-4-le jardin public :
• Le jardin public est un espace vert urbain,Le jardin public est un espace vert urbain,
enclos à dominante végétale, protégé desenclos à dominante végétale, protégé des
circulations générales, libres d’accès,circulations générales, libres d’accès,
conçu comme un équipement public etconçu comme un équipement public et
géré comme tel. la superficie de sesgéré comme tel. la superficie de ses
jardins ne dépasse pas 20 ha.jardins ne dépasse pas 20 ha.
32. III-5-III-5-le square :le square :
C’est un mot qui signifieC’est un mot qui signifie
une place carrée, c’est unune place carrée, c’est un
jardin public,jardin public,
généralement entourégénéralement entouré
d’une grille, dans uned’une grille, dans une
acception française, c’estacception française, c’est
un jardin public forméun jardin public formé
d’une place bordée ded’une place bordée de
façades et contourné parfaçades et contourné par
les circulations.les circulations.
Il a des dimensionsIl a des dimensions
réduites, il avant tous unréduites, il avant tous un
décore urbain et il estdécore urbain et il est
généralement le lieu degénéralement le lieu de
promenade et de détente.promenade et de détente.
33. IV- La morphologie de l’espace vert :IV- La morphologie de l’espace vert :
IV-1-les jardins réguliers :IV-1-les jardins réguliers :
Se sont les jardins d’architecte, ou les pelleuses sontSe sont les jardins d’architecte, ou les pelleuses sont
inspirés par une planimétrie rigoureuse, les eaux sontinspirés par une planimétrie rigoureuse, les eaux sont
dans les bassins aux formes géométriques très définis.dans les bassins aux formes géométriques très définis.
Ils sont des jardins classiques et symétriques. C’est l’artIls sont des jardins classiques et symétriques. C’est l’art
de convention.de convention.
34. Ce type de jardin estCe type de jardin est
fleuri en Angleterre aufleuri en Angleterre au
19eme siècle et s’est19eme siècle et s’est
inespéré par la nature.inespéré par la nature.
Les lignes sinisent etLes lignes sinisent et
capricieuses sont lacapricieuses sont la
dominance de ce type dedominance de ce type de
jardin ou les eaux sontjardin ou les eaux sont
libres et naturelles. C’estlibres et naturelles. C’est
l’art d’imitation.l’art d’imitation.
IV-2- les jardins irréguliers:IV-2- les jardins irréguliers:
35. IV-3 le jardin mixte :
C’est un comprimés entre les deux
systèmes précédent qu’il emplois
concurremment en les équilibrant. Il
imposé au 19eme siècle en France et en
Angleterre.
36. *Autres :*Autres :
• Aires de circulations :Aires de circulations : La végétationLa végétation
accompagne les aires de circulation toutesaccompagne les aires de circulation toutes
leurs formes. Elles renforcent l’identité et leleurs formes. Elles renforcent l’identité et le
caractère des voies urbaines. L’arbrecaractère des voies urbaines. L’arbre
d’alignement est l’élément essentiel quid’alignement est l’élément essentiel qui
rentre dans sa composition.rentre dans sa composition.
• Autoroutes :Autoroutes : Écran végétal qui partage laÉcran végétal qui partage la
route en deux et oriente la circulationroute en deux et oriente la circulation
mécanique.mécanique.
37. La placette :
c’est un lieu de rencontre et d’animation, c’est le résultat
d’un aboutissement de plusieurs vois, ou nous retrouvons la
notion d’espace, par un aménagement spécifique tel que;
fontaine ou jardinière pouvant marquer le point de rencontre
des différentes perceptives
Le lieu de stationnement (parkings):
la végétation permet de découper le parc. En petites
unités. De délimiter, également, le parc de stationnement.
L’ombrage des arbres protége le sol et les véhicules de
l’ensoleillement l’arbre sert d’élément de repère et permet de
s’orienter et de se dirige dans un parc.
38. V- les espaces vert selon la fréquentation :V- les espaces vert selon la fréquentation :
V-1-Les jardins privés V-1-Les jardins privés ::
Qui subdivisent en deuxQui subdivisent en deux
catégories :catégories :
1-les espaces verts1-les espaces verts
accompagnant lesaccompagnant les
habitations individuelleshabitations individuelles
2-les espaces verts2-les espaces verts
accompagnant lesaccompagnant les
institutionsinstitutions
sanitaires,Culturelles,sanitaires,Culturelles,
administratifs etadministratifs et
gouvernemental.gouvernemental.
39. V-2- espace public :
Il s’agit de toute espace
que l’individu peut le visité et se
promenée au sein de se espace
(square, jardin public…etc.)
40. VI- LES NORMES DES ESPCES VERTS :
Les normes définissent l’utilisation
économique des terrains et détermination le limite
inférieur admissible d’occupation des sols. La notion
de norme ou de tant de mettre carrées de verdure
pour chaque habitant est discutable, pour une
appréciation qualitative car elle représente qu’une
moyenne national et par conséquent elle cache les
normes disparités existantes d’une ville à l’autre. La
détermination des normes d’espaces verts s’est
calculé à partir de deux méthodes : la méthode
comparative, la méthode éducative.
41. VI-1- la méthode comparative :
Elle consiste à examiner les principaux systèmes de
normes en usage dans les régions urbains similaires.
Elle permet aussi d’expérience des pays les plus
avancés à partir d’un bilan de leurs réalisations. Cette
méthode présente certains risques et inconvénients, car
les paramètres utilisés dans les calcules tels ; le taux
d’urbanisation, la taille de la ville considérée, le revenu
national, les donnés socio-économiques. Ne tiennent
pas comptent de la spécificité de chaque culture qui
s’exprime :
• Dans le mode de vie des populations
• Dans la densité d’occupation des sols
• Dans la forme d’habitat et dans les réalisations
urbanistiques.
42. VI-2- la méthode éducative:
Les normes sont calculées à partir des
estimations de la fréquentation des espaces existants
et d’une réflexion sur les perspectives d’avenir. Cette
méthode pose un problème sur les estimations
actuelles et futures de la fréquentation des
équipements (forets, parcs, jardins), et sur les
espaces à adapter.
Pour cette méthode deux grands types de normes
se dégagent :
43. •une norme régionale de 100 m2 par habitant pour les
parcs régionaux et parcs de week-end.
•une norme de 25 m2 par habitant sur le territoire de
la ville nouvelle. Ou à la périphérie des villes.
Dans une ville moderne, chaque habitant devrait
disposer de 10 m2 d’espace vert qui sont subdivisée :
15 m2 pour les jardins d’enfants, 4.5 m2 pour les
parcs et jardins d’agrément, 4 m2 pour les terrains de
sport. Dans les années 80, en Angleterre le londonien
en possède 10 m2 / Hbt. Aux États-unis, les habitants
de Washington en ont 50 m2 / Hbt. A Los Angeles on
atteint 13 m2 / Hbt.
44. En France la norme de l’espace vert est de 10 m2 / Hbt
qui est valable pour les espaces verts urbains et les
espaces verts de proximité :
•jardins d’enfants (moins de 4 ans d’age)…0.20 m2 / Hbt.
•jardins d’enfants (de 4 à 10ans)……………..0.80 m2 / Hbt.
•pleines de jeux de 10 ans à 20ans)…………..4.00 m2 /
Hbt.
•promenade et aires de repos pour mères de
famille………..0.50 m2 / Hbt.
•promenades pour adultes et vieillards ………4.00 m2 /
Hbt.
•aires sablées pour jeux libres ………………..0.50 m2 /
Hbt.
En titre d’exemple des villes qui possèdent des
espaces verts, vienne encore qui possède en tous 902
jardins publics, 445 jardins d’école, 560 jardins d’enfants et
garderie pour 2 millions d’habitants.
45. VΙI- Rôles et fonctions des espaces verts :
VΙI-1 le rôle des espaces verts :
Dans la ville la végétation joue un rôle très important
contre les phénomènes d’érosions, les dangers
d’avalanches et de glissements des terrains. Les racines
des arbres surtout c’elles de certains espèces, fixent les
terres aussi bien que la maçonnerie. Dans certains cas
écrits KIWALD ; «la stabilité des berges pouvait être mieux
assuré et surtout de manière moins coûteuse par des
plantations adaptées que par des constructions
maçonneries.
46. VIΙ-1-1 le rôle hydrologique des espaces
verts :
Les espaces boisées sont des agents épurateurs
de l’eau. Il agissent notamment en filtrant les eaux
pluviaux qui alimentent les nombreux ruisseaux
contribuant ainsi à clarifier les cours d’eaux pollués.
Les végétaux peuvent aussi freiner l’érosion des
plantes et ralentissent les ruissellements. Les
végétaux aussi favorisent l’infiltration progressive de
l’eau qui est due aux feuillages.
47. VΙI-1-2 le rôle climatique des espaces verts :
Grâce à l’activité de la photosynthèse, la présence des
végétaux contribue à modifier le climat urbain par
réhydrations et refroidissement des masses d’aires du
niveau des espaces verts. Les variations de température
contribuent aussi à une meilleure ventilation de la ville.
«Pendant la période de la végétation, un hectare de
hêtraie âgée de quatre vingt ans transpire 3000 m3 d’eau,
une bonde de 100 m de large, peut entraîner une
augmentation de l’humidité atmosphérique de l’ordre de
50% qui s’accompagne d’un refroidissement, ainsi que la
consommation de 50% des radiations solaires par
l’évaporation de l’eau».
48. VIΙ-1-3 le rôle végétale dans l’architecture et
l’urbanisme :
Le végétal est le premier matériau disponible sur le
terrain dont l’architecture doit se servir en premier. il peut agir
sur le microclimat en tant qu’écran filtre, échangeur. «Il en
module les ambiances, en particulier en région
méditerranéenne ou les contrastes climatique saisonniers et
quotidiennes, sont marquées». (Le végétal et l’architecture)
49. VIΙ -1-4 les espaces verts et la pollution
atmosphérique :
Les espaces verts jouent aussi un rôle important
dans la lutte contre la pollution atmosphérique. Qui dépend
souvent de la situation de ces îlots de verdure dans la ville
et de leur relation à l’espace bâtie.
Les espaces vert plantés d’une certaines importances,
et les grandes masses forestiers, agissent favorablement
sur le milieu physique, et sur le psychisme des habitants. Ils
constituent une catégorie d’équipements fondamental
défirent des autres, qui produisent de l’oxygène, régularisent
l’état hygrométrique de l’air, et tempèrent l’atmosphère en
période chaude. Ces espaces verts peuvent avoir un effet
de filtre sur une atmosphère polluée.
50. L’influence des espaces verts dans la lutte contre la
pollution de l’air est bien discutée par louis soulier-1968.
On peut voir ça dans une foret tel que un hectare de la
foret fixe 4800kg de carbone grâce à ses 30 tonnes de
feuilles et qu’un hectare d’épicéas un peu plus de 5000kg.
La végétation est un élément intéressant dans la
lutte contre la pollution atmosphérique grâce à l’activité
naturelle du feuillage qui agit par fixation des poussières
et autres gaz toxiques.
51. VΙI-1-5 la végétation et la fixation des poussières :
L’action de fixation des poussières et particules par la
végétation tant herbacée que ligneuses est importante. Les
études menées au centre national de recherche forestières de
Nancy en 1972, où l’expérience conduit par la station de
bioclimatique et d’agronomie d’Avignon montrent qu’il y a deux
causes principales dans l’action de fixation des poussières par
la végétation :
• l’effet de captation du feuillage par le phénomène
électrostatique du au fait que les particules, et poussières sont
en contact de l’air chargé d’électricité.
• l’effet aérodynamique lié à la modification de la vitesse que le
vent subit au contact du foret. Ce phénomène freine le vent et
entraîne la dispersion des polluants sur le peuplement
d’arbres.
52. Le pouvoir de fixation des poussières en suspension
dans l’air par les feuilles dépend beaucoup de l’espace. A
surface foliaire égale, l’épicéa aurait un pouvoir de captation
32 fois plus élevé que le peuplier. Une pelues fixe trois fois à
six fois plus de poussières qu’une surface nue. Dix fois moins
qu’un arbre à projection égale au sol. « Au cour d’une saison
de végétation, un hectare d’épicéa retient 30 tonnes de
poussières, un hectare de tilleul 42 tonnes, un hectare de
hêtre 68tonnes, qui si non restreint en suspension, et
menaceraient nos poumons». (Saint marc- 1971).A
53. VΙI -2 les fonctions des espaces verts :
Comme les espaces verts sont très importants dans
la ville, et comme ils jouent des rôles variables et assez
importants dans la ville, ils sont aussi des fonctions très
compétentes.
Les fonctions assurées par les espaces verts sont
multiples et variables. COODMAN affirme en 1968 que
l’espace vert est un élément essentiel pour déterminer le
caractère et la qualité de l’environnement urbain. Il cite
trois (03) fonctions qu’il juge qu’elles sont fondamentales
pour les espaces verts:
54. •l’espace vert peut rependre aux besoins physiques et
psychologiques humains à travers les commodités
récréatives qu’il pourvoit.
•il peut protéger et rehausser les ressources naturelles de
base tel que l’air, l’eau, le sol, les plantes et les animaux.
•il affecte les divisions de développement économique tel
que les paternes de développement touristique de
l’emploi.
En cite ici les fonctions des espaces verts les plus
importantes :
55. VΙI-2-1 les fonctions sanitaires :
Les espaces verts jouent un rôle très important
dans le domaine de la santé par l’effet de la photo
synthèse sur l’atmosphère. C’est l’opération de
l’épuration chimique.
Les feuilles des végétaux absorbent le gaz
carbonique (CO2) et rejette l’oxygène (O2).
L’effet de l’épuration bactériologique de l’air grâce
à l’azote qui est dégagé par les arbres.
Ils fixent les particules de poussières.
56. VΙI-2-2 les fonctions réactives :
« Dans un espace vert idéal, les enfants de toutes
ages devraient pouvoir jouer, et se défouler, les adultes et
promener et se détendre et les personnes âgées se
reposer»1.
« Les fonctions réactives se divisent en deux types
selon l’utilisation de ces espaces ; passive, et active»
57. la création passive:
Ce type nécessite des jardins et parcs paysagers qui
à l’inverse de la complexité et la rigueur de l’environnement,
il invite au repos total et à la relaxation. Il engendre la
détente, la me dilation, la conversation, la promenade.
la création active :
Tel que les exercices physiques, le sport et les jeux
d’enfants qui nécessitent par contre des aménagements
sportifs et des aires de jeux pour les enfants.
58. VΙI-2-3 les fonctions esthétiques :
Grâce aux plantes, les espaces verts peuvent être une
satisfaction visuelle, une simulation intellectuelle et peuvent
surtout créer un contraste avec l’environnement bâti, la
verdure peut valorise les éléments et les paysages
urbains.
Les gens éprouvent du plaisir grâce aux feuilles et à
la végétation. Dans des parcs et des jardins, l’utilisation
primaire est l’ordre esthétique. La végétation est un élément
fondamental dans les espaces extérieurs. Les plantes
suscitent l’attentat ion et nous attirent en raison de la grande
diverse. Leurs sites de leurs formes, de leurs couleurs et de
leur texture.
59. VΙI-2-4 les fonctions éducatifs :
Par l’équilibre de leurs masse, l’harmonie de
leurs lignes et de leurs couleurs. Les espaces
verts jouent un rôle éducatif (séducteur
incontestable). Michel Laurie (1986) considère
l’espace vert Comme un lieu d’instruction en
sciences naturelles. Par ailleurs, la création des
espaces verts ou le monde naturelle dans la ville
invite les gens de toute la ville à se mettre en
contactent avec les plantes et les animaux.
60. VII -2-5 les fonctions architecturale :
Les plantes dans la ville possèdent de grandes
potentialités architecturales presque à la mémé niveau
que le bois, le béton, et les briques. Elles sont un élément
structurant fondamental dans chaque plan urbanistique
servant à définir une ville. Elles peuvent aussi structurer
nos espaces extérieurs, comme elles peuvent être utilisés
comme un écran visuel.
61. VII-2-6 les fonction climatiques :
En été il fait plus fais sous les frondes issus d’un parc
urbain qu’a l’ombre des bâtiment. « Les plantes peuvent
intercepter le rayonnement solaire nous procurent ainsi de
l’ombre. Les espaces verts peuvent aussi dévier le vent et
démineur sa vitesse, cela réduit considérablement la
température de l’air. Ce point à été bien étudie, les études
montrent que durant une journée d’été dans la ville, la
température d’une surface plantée est de 10° 0 14°
moindre que d’une surface exposé au soleil. Par rapport
à l’environnement urbain chaque îlot végétal représente
un espace de fraîcheur et détermine à son niveau un
courant d’air frais. En plus de tous ça les espaces verts
peuvent protéger et rehausser les ressources de bases tel
que l’air, l’eau, les sols, les plantes et les animaux.
62. La conclusion :
En réalité, le premier jardin apparaît avec l’apparition
de l’homme, c'est-à-dire Adam et Ève qui sont nés dans le
jardin de Dieu, comme c’est dicté dans toutes les religions. Et
pour y rentrer il leur faut de travailler suivant les instructions de
Dieu.
Le rapport entre l’homme et l’espace naturel ou l’espace
vert a donc toujours existé. Autrefois, les espaces verts étaient
le jardin utilitaire (potager), à caractère agricole et le jardin lié
au palais et à la villa pour leurs aspects esthétiques et
ethnique.
Ce rapport est devenu une science auquel les écologistes,
spécialistes, urbanistes, architectes et paysagistes
interviennent dans le sens ou la nature est une nécessité
urgente dans la ville. L’espace vert est assimilé à l’espace
libre et ouvert.
L’espace vert généreux et bienfaisant répond, aujourd’hui, à
63. •La première est physique ; il contribue à rétablir un équilibre
écologique. Non seulement il purifie le milieu urbain mais il joue
aussi un rôle de témoin.
•La second est psychique ; le végétal dispose des
caractéristiques qui lui permette de d’atteindre le maximum des
effets esthétiques, en cherchant l’harmonie entre les végétaux
eux même. ces caractéristiques jouent aussi un rôle très
important dans la psychologie de l’homme tel que les couleurs,
les formes,…etc. le végétal devient l’élément
d’accompagnement de l’homme, de la composition
architecturale et urbaine.
•La troisième est sociologique ; du coté sociologique, les
espaces verts offrent des terrains de repos, des terrains de
sécurité et de calme, au milieu du danger de la ville. Comme ils
offrent des lieux de l’isolement pour les individus et pour les
couples. Donc c’est à l’individu de choisir la personne et le lieu
qui le satisfait.
64.
65. PLAN TRAVAIL
IntroductionIntroduction
I- Les espaces verts en AlgérieI- Les espaces verts en Algérie
II- Présentation de la wilaya de ConstantineII- Présentation de la wilaya de Constantine
1-1- les différents sites de Constantineles différents sites de Constantine
Le site de RocherLe site de Rocher
Le site des collinesLe site des collines
Le site des plateauxLe site des plateaux
Le site des valléesLe site des vallées
2-2- Djebel OuahchDjebel Ouahch
PrésentationPrésentation
Les caractéristiques physique de Djebel El OuahchLes caractéristiques physique de Djebel El Ouahch
Le parc zoologique et de loisir de Djebel El OuahchLe parc zoologique et de loisir de Djebel El Ouahch
** Site et situationSite et situation
66. * Le projet du parc zoologique et de loisir de Djebel Ouahch
* Importance du ce parc
* Le schéma d’aménagement du parc
* L’état actuel du parc
* Autres types des espaces verts à Djebel Ouahch
Conclusion
67. INTRODUCTION :
Dans cette partie on va essayer de liée de se
qu’on a vu dans le théorique avec se qu’il existe
dans notre réalité, et c’est pour ça on va démontrer
cette expérience, on prenons exemple très vivable
en Algérie. C’est le cas de Constantine (Djebel el-
Ouahche).
68. I- Les espaces verts en AlgérieI- Les espaces verts en Algérie
Les espaces verts en Algérie présente le
même cas que les autres pays du monde,
c’est très connu pour chacun de nous que les
espaces verts jouent des rôles important et des
fonctions multiples et variables dans la
ville. «La ville est inséparable de son
environnement, son évolution s’explique à partir
de sa situation géographique, des conditions
climatique et météorologiques auxquelles elle
est soumise, de sa structure économique et de
son héritage historique».
69. II- Présentation de la wilaya de Constantine:II- Présentation de la wilaya de Constantine:
La wilaya de Constantine s’étend sur superficie de 222,777La wilaya de Constantine s’étend sur superficie de 222,777
hectares et rayonne du point de vue administratif sur douzehectares et rayonne du point de vue administratif sur douze
communes. Constantine demeure une wilaya de transition entre lecommunes. Constantine demeure une wilaya de transition entre le
nord caractérisé par le relief accidenté, et le sud caractérisé par lanord caractérisé par le relief accidenté, et le sud caractérisé par la
l’attitude de l’espace (haute plaines). «(A égal distance du littorall’attitude de l’espace (haute plaines). «(A égal distance du littoral
et des Aurès, Constantine se dresse au contacte de 2 monde, laet des Aurès, Constantine se dresse au contacte de 2 monde, la
montagne tellienne, les hautes plaines semi-arides au sud) ».montagne tellienne, les hautes plaines semi-arides au sud) ».
Cote -1995.Cote -1995.
De part sa position géographique, la wilaya de Constantine seDe part sa position géographique, la wilaya de Constantine se
trouve limité au nord nord-est par la wilaya de Skikda, à l’Ouesttrouve limité au nord nord-est par la wilaya de Skikda, à l’Ouest
par la wilaya de Mila, à l’Est par la wilaya de Guelma, et au sudpar la wilaya de Mila, à l’Est par la wilaya de Guelma, et au sud
par la wilaya de Oum-EL-Bouagui. A travers la wilaya, l’attitudepar la wilaya de Oum-EL-Bouagui. A travers la wilaya, l’attitude
varie entre 300mètres dans la vallée du Rummel, et 1350mètres àvarie entre 300mètres dans la vallée du Rummel, et 1350mètres à
djebel Sidi drisse.djebel Sidi drisse.
70. Constantine qui n’est pas tellement montagneuse dispose
Du massif du chettaba au sud- ouest de la wilaya, du djebel
oum Settat au sud-est ,du djebel Ouahch au nord-est,et du
djebel Drisse au nord ouest.
Le patrimoine forestier compte au total 17334 hectares, soit
7,5 % seulement de la superficie de la wilaya dont 11000
hectares de pin d’Alep. 1600 hectares d’eucalyptus. 1200
hectares de chêne liège, 1800 hectares de pin pignon, de
cyprès et divers, puis de 1700 hectares de maquis et chêne
verts. La wilaya de Constantine s’étend sur superficie de
222,777 hectares et rayonne du point de vue administratif sur
douze communes. Constantine demeure une wilaya de
transition entre le nord caractérisé par le relief accidenté, et le
sud caractérisé par la l’attitude de l’espace (haute plaines). «A
égal distance du littoral et des Aurès, Constantine se dresse
au contacte de 2 monde, la montagne tellienne, les hautes
plaines semi-arides au sud ». Cote -1995-
71. Les différents sites de Constantine :Les différents sites de Constantine :
Le milieu physique dans lequel s’inscrit la villeLe milieu physique dans lequel s’inscrit la ville
de Constantine st caractérisé le site de Rocher,de Constantine st caractérisé le site de Rocher,
le site des collines, le site des plateaux et le sitele site des collines, le site des plateaux et le site
des vallées.des vallées.
Le site du Rocher ;Le site du Rocher ;
Le site du Rocher présente une surfaceLe site du Rocher présente une surface
plane faiblement inclinée, orienté vers le Sud-plane faiblement inclinée, orienté vers le Sud-
est. Entouré sur la 4/5de son pourtour par deest. Entouré sur la 4/5de son pourtour par de
profonds précipices que l’on appelle les gorgesprofonds précipices que l’on appelle les gorges
di Rummel. Le site du Rocher ou s’accroche ladi Rummel. Le site du Rocher ou s’accroche la
médina est entièrement bâti en dégradé depuismédina est entièrement bâti en dégradé depuis
la casbah, jusqu’au quartier de Souika.la casbah, jusqu’au quartier de Souika.
72. • Le site des collines:
C’est celui qui est occupé par l’ancienne urbanisation
datant de l’époque coloniale, c'est-à-dire les collines de
belle vue et de Sidi Mabrouk, puis récemment celui
occupé par l’université. Le site des collines à Constantine,
est sujet à de nombreux glissements de terrain à belle vue,
Boufrika, Cité Elbir, Fadila Saadane, ou la pente joue un
très grand rôle dans la mise en mouvement du sol. Pour
l’Agence National d’Aménagement de Territoire (A. N. A.T-
1996), les causes de l’instabilité des sols dans la ville de
Constantine sont multiples. Parmi ces causes on peut citer :
*les caractéristiques semi-arides avec des averses intenses .
*l’influence di drainage des eaux, notamment au niveau des
quartiers d’habitat spontané .
*L’implantation des équipements lourds sur des terrains
initialement instables .
*La non gestion des terrains impropres à la construction.
73. •Le site des plateaux :
Ce sont des espaces faiblement inclinés, situés au
plateau du Mansourah ou l’emprise militaire est importante,
et au plateau de Ain El Bey ou le projet de la ville nouvelle
est en cours. La stabilité des terrains, et les faibles pentes
au niveau de ces sites, font de ces endroits les meilleurs
terrains constructibles à Constantine.
74. •Le site des vallées :
La ville de Constantine est traversée par deux grands
oueds : le Rhummel et Boumarzoug. A l’amont de leur
confluence, les vallées s’ouvrent en de larges versants
à pentes fortes .
75. 2-Djebel Ouahch2-Djebel Ouahch
présentations :présentations :
Djebel Ouahch est un gros massif gréseux quiDjebel Ouahch est un gros massif gréseux qui
domine à l’Est la ville de Constantine. Il part desdomine à l’Est la ville de Constantine. Il part des
hauteurs nord de Constantine au niveau du parchauteurs nord de Constantine au niveau du parc
zoologique à l (ouest des piémonts des communes dezoologique à l (ouest des piémonts des communes de
Didouche Mourad et Zighoud Youssef.Didouche Mourad et Zighoud Youssef.
Au Sud- Ouest, le massif est limité par le foret d’ElAu Sud- Ouest, le massif est limité par le foret d’El
méridj et au Sud, il s’étend sur une partie de laméridj et au Sud, il s’étend sur une partie de la
commune du El khroub et se prolonge jusqu'à la limitecommune du El khroub et se prolonge jusqu'à la limite
de djebel Oum-Settas. Cette limite continue vers l’Estde djebel Oum-Settas. Cette limite continue vers l’Est
sur l’alignement de djebel krarmi et Boumarzoug. Ausur l’alignement de djebel krarmi et Boumarzoug. Au
Nord et Nord- Est, le massif de djebel Ouahch resteNord et Nord- Est, le massif de djebel Ouahch reste
ouvert sur les wilayas de Skikda et Guelma.ouvert sur les wilayas de Skikda et Guelma.
76. Il est identifié comme un massif montagneux d’altitude 1000 à
1200 mètres, il s’étend sur une superficie de 50 000 hectares.
L’occupation du sol selon le bureau National d’Étude pour le
Développement Rural (B. N. E. D. E. R ), se présente comme
suit :
*30 000 hectares de parcours dont 20 000 hectares de Disse .
*10 000 hectares de forets maquis et de reboisement dont le foret
maquis servent de parcours .
*10 000hectares de culture qui peuvent être comme un élément
complémentaire de l’activité d’élevage.
77. Ce massif encadré par les centres urbains d’el khroub,
Didouche Mourad, Zighoud Youssef, Iben baddis et Ain El
Bey, était jadis un grand massif boisé. L’exploitation abusive
de la foret durant la colonisation, le refoulement de la
population vers les zones montagneuses c'est-à-dire vers
les bois, les ravages considérables causés dans ces milieux
forestiers durant la guerre de libération national, sont de
facteurs qui ont accéléré le processus de dégradation de la
foret et fragilisé le sols fortement exposés à différents
processus d’érosion.
Aujourd’hui dans ce massif gréseux, la foret de chêne
liège se rétrécit vers le nord et tout le reste de la zone est
composé d’un vaste parcours à dominance de Disse, genet
et cistes. Les boisements artificiels sont à dominance de pin
pignon, pin d’Alep, Eucalyptus et Cyprès.
78. Les caractéristiques physique de Djebel El Ouahch:Les caractéristiques physique de Djebel El Ouahch:
Djebel Ouahch présente trois milieux physiques malgréDjebel Ouahch présente trois milieux physiques malgré
l’apparence d’un ensemble homogène, ils sont identifiél’apparence d’un ensemble homogène, ils sont identifié
comme suit :comme suit :
Au NordAu Nord : : une zone montagneuse de Kef Lekhal utiliséeune zone montagneuse de Kef Lekhal utilisée
essentiellement pour parcours ovins et bovins. Dans cetteessentiellement pour parcours ovins et bovins. Dans cette
zone de basse montagne ou la dénivelée d’environ 500 mètreszone de basse montagne ou la dénivelée d’environ 500 mètres
ne représente nullement un relief accidenté du fait du passagene représente nullement un relief accidenté du fait du passage
progressif et peu marqué des hautes d’environ 1200 m auxprogressif et peu marqué des hautes d’environ 1200 m aux
zones basses d’altitude 682 m, les potentialités bio- végétaleszones basses d’altitude 682 m, les potentialités bio- végétales
sont importantes et la couverte végétale est assez diversifiée.sont importantes et la couverte végétale est assez diversifiée.
Dans cette partie du massif de djebel Ouahch on y retrouve laDans cette partie du massif de djebel Ouahch on y retrouve la
foret Draa Nagah 1686 hectares (sorte de grand arboretumforet Draa Nagah 1686 hectares (sorte de grand arboretum
d’essences variées), la foret de chêne liège de soudrata puisd’essences variées), la foret de chêne liège de soudrata puis
c’elle de Beni Seline et autres reboisement.c’elle de Beni Seline et autres reboisement.
79. Au centre: une pleine et bas piémont correspondant à la
vallée de Oued EL Aria utilisé par l’agriculture. Elle est
occupée par la céréaliculture. Dans cette zone de piémont,
le projet de développement intégré de djebel Ouahch prévoit
plus de 1500 hectares de polyculture de montagne et de plus
de 2000 hectares de plantation fourragère.
Au Sud : a environ de 18 km d’EL Khroub, une zone
montagneuse constitué par djebel Oum Settas : zone
dénudée qui va être restaurer selon les orientations du
projet de développement de Djebel Ouahch.
80. •Le parc zoologique et de loisir de Djebel El Ouahch:Le parc zoologique et de loisir de Djebel El Ouahch:
*site et situation:*site et situation:
LeLe parc de djebel Ouahch a été crée après le seconde moitiéparc de djebel Ouahch a été crée après le seconde moitié
du 19ème siècle par M. Lannoy qui était à l’époque en chef desdu 19ème siècle par M. Lannoy qui était à l’époque en chef des
ponts et chaussées. Lannoy planta en 1856, des arbresponts et chaussées. Lannoy planta en 1856, des arbres
d’essences variées, forma au moyen d’un barrage un bassin ded’essences variées, forma au moyen d’un barrage un bassin de
150mètres de diamètre et de trois à quatre mètres de150mètres de diamètre et de trois à quatre mètres de
profondeur. Plus tard, on creusa trois autres lacs.profondeur. Plus tard, on creusa trois autres lacs.
81. Le parc zoologique et de loisir de djebel Ouahch
est situé à environ quatre kilomètres au Nord de
Constantine. Bien plus élevé que la ville (918 mètres
d’altitude, point culminant 1221 mètres). Ce site
pittoresque de 500 hectares est un endroit frais même
en plein été. Il est caractérisé par un relief accidenté,
une couverture végétale dense, un arboretum de plus
de 19 hectares, une réserve biologique d’environ 100
hectares qui recèle une riche variété en arbres
forestiers, quatre lacs artificiels, une retenue collinaire.
Le tout constitue de beaux paysages pouvant offrir à la
population de Constantine et de ses environs des
possibilités diverses et variées de détentes, de
recréations et de loisirs en milieu naturel.
82. Le projet de création du parc zoologique de djebel
Ouahch est programmé à partir du moins de Mai 1981, par
la wilaya de Constantine qui a fixé les grandes orientations
et programmes de cet équipement qui doit compenser avec
ses 500 hectares, les influences en espaces verts dans cette
métropole de l’Est Algérien. Par son programme et par sa
richesse de son milieu naturel, le parc zoologique doit aussi
combler certaines insuffisances en infrastructures
culturelles, et de loisirs en milieu naturel à l’échelle de la ville.
83. Importance du ce parc
Les études menées par le B. N. E. D. E. R puis parLes études menées par le B. N. E. D. E. R puis par
l’Agence National des forets, ont toutes les deux indiquél’Agence National des forets, ont toutes les deux indiqué
l’intérêt du projet de mise en valeur du massif de djebell’intérêt du projet de mise en valeur du massif de djebel
Ouahch. Ce projet de développement intégré, à montréOuahch. Ce projet de développement intégré, à montré
comment peut-on à partir de l’ensemble des opérationscomment peut-on à partir de l’ensemble des opérations
de reboisement forestier, de plantation fourragère, dede reboisement forestier, de plantation fourragère, de
polyculture de montagne, et des travaux de réalisationpolyculture de montagne, et des travaux de réalisation
d’un réseau bien étoffé de routes goudronnées capablesd’un réseau bien étoffé de routes goudronnées capables
d’assurer les liaisons avec les centres urbainsd’assurer les liaisons avec les centres urbains
périphériques de Zighoud Youssef, Didouche Mourad,périphériques de Zighoud Youssef, Didouche Mourad,
Ibn Kerma, et Ain Abid, puis par la créationIbn Kerma, et Ain Abid, puis par la création
d’infrastructures et de petit barrages :d’infrastructures et de petit barrages :
84. 1- substituer au caractère répulsif de la zone, un
environnement plutôt attractif ou, les flux orientés jusqu’à
présent vers l’extérieur, changeraient de sens pour une
orientation progressive vers l’intérieur.
2- créer de djebel Ouahch, le verger et potager de
Constantine, et aussi la zone de production de lait et de
viande pour toute la métropole.
3- remplacer les terrains dénudés et inadaptés à
l’agriculture par une colée de verdure qui permettra à
Constantine de disposer d’un véritable poumon source
d’oxygénation indispensable à la santé des citadins.
Ainsi, l’objectif visé par ce projet, c’est d’assurer la
protection des espaces naturelles de hautes valeurs
écologiques, en particulier les milieux naturels menacés
par l’urbanisation.
85. Le schéma d’aménagement du parc
Le schéma proposé par l’Entreprise National deLe schéma proposé par l’Entreprise National de
l’Aménagement et de Réalisation des Parcs (E. N. A. R.l’Aménagement et de Réalisation des Parcs (E. N. A. R.
P), couvre un e superficie d’environ 500 hectaresP), couvre un e superficie d’environ 500 hectares
répartis en cinq zones spécialisées offrant aux visiteursrépartis en cinq zones spécialisées offrant aux visiteurs
le maximum de prestation :le maximum de prestation :
La zone d’attraction,La zone d’attraction,
La zone des sports,La zone des sports,
La zone des floralies,La zone des floralies,
La zone de détente,La zone de détente,
La zone animalière.La zone animalière.
L’objectif visé par cette opération d’aménagement deL’objectif visé par cette opération d’aménagement de
ce site d’accès à partir du quartier ZIADIA est dece site d’accès à partir du quartier ZIADIA est de
combler le déficit à Constantine en infrastructure decombler le déficit à Constantine en infrastructure de
détente, et de loisirs en milieu naturel.détente, et de loisirs en milieu naturel.
86. L’état actuel du parc
En premier lieu le parcEn premier lieu le parc
est bien aménager etest bien aménager et
bien structurer, et sebien structurer, et se
trouve à l’extérieure de latrouve à l’extérieure de la
ville de Constantine. Il aville de Constantine. Il a
coûté chère pour lecoûté chère pour le
réaliser; maisréaliser; mais
actuellement est vraimentactuellement est vraiment
négligé par lesnégligé par les
responsablesresponsables
95. Conclusion:
D‘après notre exposé nous avons constaté que
les espaces vers ont un rôle important dans la ville et
dans la vie de l’humain. Mais en Algérie et surtout à
Constantine y a un très grand retard dans ce Domain
mais heureusement actuellement y a des efforts pour
rattraper ce retard.