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c. 
K No 39 - 7° ANNÉE - MARS-AVRIL 63 
A YIN YANG 
La fine cuisine de Mlle Catharina 
en page 21 
La page de la femme 
en pages 17 et 1 8 
Votre biographie 
avant votre naissance 
par C. OHSAWA 
Existentialisme et Essentialisme 
par J. BAUDRY 
Le ~~ Do '' et les trois étapes : 
SYU- HA- RI 
par C. OHSAWA 
Institut de Philosophie 
et de Sciences d'Extrême-Orient 
CENTRE IGNORAMUS 
8, Rue Lamarline - Tél. : LAM 54.31 - PARIS ge 
C. C. P. PARIS 15998.91
1 
~ 
l: 
YIN YANG  
fa )-o.ie de 1Jiv.M 
Rédaction : G. MASSAT 
2 
q~.mJ c..o..n cours Yin-Yang , ... 
(clos le 1 "' Ju.illet) 
J SEJJltli'IES 
Gftt TUJTES 
1 
au t!.ttmfi' IJ~c~-a~a 19 6' 
si vous faites 15 1abonnés 
à la revue Yin-Yang . 
SE ~Jl t J i'l E 
Gftt TUJTE 
si vous faites 7 abonnés, et 
un jour gratuit par abonnement 
au-dessus de 7. 
3
et 
In st itu t de Ph ilosophie 
Science d 'Extrêm e-Orient 
CENTRE IGNORAMUS 
offre à ses memb res 
Cours de philosopl1ie d '.Extr ême-OJ'icnl 
Cours de cuisine, suivi d'un r epas 
L lJN I)l 
il :!() "· 30 
MJ IWI 
1 I!J il. 30 
MEHCJUWl 
Conference 44, rue de Rennes (devant 
l 'eglise St-Germain-des-Près . (M 0 St­Germain- 
des-Près) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . à 20 h. 30 
JEUDI 
Groupe d'etude. Science et philosophie 
d'Ext rême - Orient . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . à :20 ll. 30 
VENDREDI 
Cours de J ap.onais ou in : tinJion à J a macro-biotique 
.. .. .. .. .. .. . .. .. .. .. .. .. . .. .. .. . .. .. . à 20 h. 30 
SAMEDI 
Cours de cu is ine s uivi d'un repas ù I!J il . 30 
Nous avons c réé pour la participation à ces a ctivil / •,; 111 11· colisa­tion 
de lOO NF par an. Les personnes .ayant déjù vc• r R{' , Ho il : l' :l iJOIIn C­ment 
s imple (20 NF) ; la cotisation simple (40 N I•') lll l l11 l'.l ili R:ilio ll de 
soutien (80 NF), n 'auraient ·qu'à verser la difl'(• ,·<' ll l' l' Ji "l''' ol>l!'llir la 
co tisat-ion de paTlicipant. 
Pour les personnes qu i ne sont pas ml' n1 1H'I'R p:1r li1·ip: 1Jil s du Ce n tre 
Ignoramus, les cours de cuisine so nt dr 12 N F ; JI II JJr les a u tres, coHl' 
somme est baissee à 7 NF. 
Les membres-participants h abi.tnnt ln prov iJi c;.e , recevr.ont les C:OIJI 'H 
de cuisine, de phil osophie, de science cL le·,; conferences de Sc nRè l, olv 
M. Baudry, etc ... régulièrement. 
4 
"" D O '' 
ET LES TROIS ÉTAPES 
* PAR G . OHSAWA 
Au Japon, toute éducation s 'appe lle DO, comme Judo, Ido, Shodo, A iki­do 
ete ... 
Dans toutes les écoles qui ont pour but p rofond de conduire l'homme à la 
réali sation suprême, à son unité avec l'infini, que ce. soü avec le judo ou avec 
les autres disciplines éducatives traditionnelles, il faut toujours passer par trois 
éta)JCs. On les appelle Syu - Ha - Ri . 
Syu. - C'est l'ob éi~s.ance s tricte, on écoute, ce que dit le maî'tre , on essaie de 
l'imiter, on dépend de lui, de l'enseignement qu'il donne, on s'exerce et 
on pratique avec obéissance . 
Ha. - C'est l 'éloignement du Do, on oublie, on critique négativement, on trahit, 
parfois c'est la ré/volte, l'attaque même . Mais ce qu'on a appris laisse des 
traces, ce que l'on a comp,ris de la vérité n'est pas perdu pour toujours , 
aucune exp érie nce n'est faite en vain. 
Ri. - C'est le véritable détachement, dans l'unité, la liberté. On a fait des e r ­reurs, 
elles ont réveillé le jugement, l'ont éclairé, on a compris, IJ,SSimilé 
profondément l'esse ntiel de l 'enseign ement reçu. Le jugement est dévoilé. 
P lus de révohe, mais l'ind opendance c t la gratitude infinie. 
Lorsqu 'on a passé cos 3 élrapes, on est libre . Je vous ai donné les moyens 
d 'a pprendre à vous nourrir solon ln constitu tion de l'univers, vous avez appris à 
vous connaître, à mieux savoir ce que vous vouie.Z. Je 'vous. dis aussi : sgye.z.-.indi>­pendants 
e'l l ibres. Si vous faites des écarts, vous tomberez malade, c'est très bien, 
c'est très utile, uiie bonm'l occasion de comprendre d 'où vient la santé et rl'où .;,ient 
la maladi e . Et aussi d e voir comment vous supportez le jeûne, la souffrance. Vous 
me ttez à l' épreuve votre compréhens ion de la macrobiot;que. C'est ainsi que vous 
d éve loppcn:z vou-e volon té, que vous dévoilerez votre jugCiment. 
Qudq""" P'"' ila ins ohseJ"Vent très strictement, tout droit, ils vont très vite. 
Cela va IJO I! I' k prl"mic•- s tade. Mais ap•-ès, je ne vous recommande pas cela, soyez 
souple- , fa ites r>lu rôt des zi!'l7.ags. Si vous ali@. trop vite, c'est aller au Japon en 
avion par le Pôle Nord, on ne voit. r ie n . Si vo 11s passez par Beyrouth, T éh éran , les 
Tndcs, Hong-Kong, c'es t beaucoup pl11 ~; inton·ssanr. 
N' ayez confiance qu'en vous-même, qt• 'cn votre jugement sup·rême, allez 
votre chemin . Ne vous fiez à aucun maÎ I.rc. Ecoutez, l'''atiquez, constatez et com­pr<' 
t l-l':: '' ",. vous:nïême . Soyez un homme 1Tbre . 
G. OHSAWA. 
LIVRE DU JUDO de G. OHSAWA 
... EXTRAORDINAIRE ! 
5
Votre BIOGRAPHIE 
avant 
votre nai• ssance 
par G. OHSAWA 
Il :r a depuis des mill'ers <l'années en Extrême-Orient un f>n<e Ï f( ll f' lll<'t!t spé­cial 
pour la future mè re c'est « taiilcyo )). J e, vous parilerai ttne mMI'<'• fois de « tai­tkyo 
D, ense'ignement très profond ett pratique bien qu'établit tl. U.lll! 1•11111/II•C où la 
connaissance anatomique n'existait pas. l e vous nwntrerai, <" II SIÛ I<". l' anatomie•. 
Tous les d étails viennent duJ livre de Madame Gilbert mais je [Jf'ILW" •l/11 <' l'on d.oit 
en corriger quelques points car la connaissance anatomique a d éjà UI"' IIIN!IIJJ changé 
depuis la parution de ce livre . Mais, sur le bateau où j'écris cr jJ <' Iit Ot41mrg;e, il 
m'est impossible d'avoir d'autres livres de référence. 
Un peu de spéculation 
L'histoire commence avec J'ov ul e el le s permatozoïd e. Cc 11ui 
s 'est pass·P a van t est 1111 a u11·e prol, lèlli L' dn111 .on p:~ r l ' l"a ù 11ne 
uutre occasion. 
La femme. produit un ovu Je chaque mois dcruis l 'ann 6c oC1 n. 
commencé sa menstruation. Autrement dit. ln. J'emme produit 1·00 à 
GOù ovules durant sa vie, jusqu 'à l 'tâge de 4!) ans où finit sa mens­tr 
uation. Si on élève tous ces ovules dans une couveuse artiftci elle, 
500 bébés pourront naître d 'une seu le femme ; mais la femme demeure 
en ceinte pendant 9 mois, donc elle ne peut faire naître que 35 bébés 
Environ pendant sa vie en comptant un .an p a r bébé. 
L'homme, par contre, émet en une seule Jois guclq 1tCS c nts 
millions de spermatozo'lcles et, de plus, .après GO a ns ln. producti on 
des spermatozoïdes continue. Même si on sté. riliti :t.iL lo1 t ~ l<·s ltonlmcs 
et qu-e l 'on conserve uniquement les sperm:1l ozoïd1's d ' 1111 seul dans 
un U1ermos toutes les femmes ·elu moncle l'lllin puunaient être 
fécond ées . (11 n 'est donc pas cl énliso lltl:ddi' IJII I' l<·s h ommes aient 
quelque fois envie d'embrasser toutes Ir::; fl' llllli i'S du monde entiel'. .. ). 
Dans les pâturages on ne meL 'lO IIV (ll ll. qu'un seul taureau car 
les taureaux sont gourmands, violcnl.s <·t ne sont pas aussi util es 
- économiquement parlant - que les vaches et les boeufs. Parfoi s, 
on se passe même des taureaux cl. l'on recourt à la méthode dt• f<• rl i­lisation 
artificielle en achetant cl I'S s permatozoïdes aux cent res de 
fertilisation d 'animaux dowcstiqu l'ti. Si l 'on appliquait cette m(:l li oile 
à l'homme qui par sa vioiC' tH·.<· 1'1, "" go urmandise est si semhlnli l<· IIIIX 
taureau x, les guerres Pl l<·c; ll <lll ti,·i t! t• s diminu er a ient ù co1 tp s1'11 ' ... 
Chez les poissons, la fctHelle pond plusieurs m illi oiiH il 'llll tf s, 
mais la plupart de ces oeufs sont mangés ou clôl.ruiiH; l'l'JII' IIil :tril , 
il semble ·que la n atu re a ii prévu cette situation el. la IJII:IIltité n· s it• 
en faveur de l 'espèce, cl1 ez l'homme comme chez ln pui ssor 1. 
Dans la figure A il s'agit d 'un ovule hilllt :tiu prcsqu , nillllll'. 
Les petites cellules de ln. périph érie sont Je.s <:<· ll ult •s de n ul. ri l.in11 . La 
6 
T 
forme de l'ovule est ronde , c'est-à-elire yang. Celle du spermato­zo]' 
J e est allongée, fine, c'est-à-dire yin . Pmu les .gro.ndeurs c'est l 'in­v. 
el·se. Mais, le fait que l' ovule descend et le spermatozoïde mon te 
descide l e yang de celui-ci et le y in de celui-là. D'après le P rincipe 
Uni·que, il est évid en t que l 'ovule yang soit de la femme yin et que le 
spermatozoïde vient de l'homme tyaHg (yin produit yang, yang produit 
yin). 
La femme yin attire ce qui est yang, puis elle évacue ce qui 
est yang, après J' avoir utilisé au maximum, parce que son essence 
est yin originellement. L'ovule et le s r ermatozoïde sont des " évacua­tions 
,, de la n atu re. C'est J2.our uoi il est ·. __ : e.Jes ._c_Qnteni.J.:. Le 
gaspillage énorme des sperma uzoï .es et des ovules es camp ra:ble 
nu gaspil}age de balles et d 'obus que les Américains dép ensaient en 
Co1·ée lors de la dernière guene mondi a le. Ma is, le gasp illage amé­ricain 
n'avait pour objet qu e de cl é!nrire et tuer le plus de monde 
possible. Tandis que le gaspillage des ov ul es ct des spermatozoïdes :a 
pour but, au contraire, de faire n aî.tre quelques millions d'hommes 
par an. 
Toute contrainte, lois morn lcs, .é rlucation, etc ... s.ont totalement 
inutiles et a u ssi n éfastes que Je g.aspillage des balles et obus amé­r 
ic:t: llS . Pmutant, le ,'.)JlSp ill ng:· ·d ' hommes peut être inclus dans le 
gaspillage de la nature puisque l'homme est créé par la nature ... 
Voilà pourquoi no us avons besoin av-ant tout d'un jugement 
fo ndamental et précis pour résoudre ces problèmes. Celui qui n'a pas 
ce jugement supérieur ne peut comprendr e ces problèmes comme par 
exemple, l'inutilité de tout ce que l 'homme fa it, ou encore cet énorme 
gaS]J, Ii <lge J'ovules e( cie spe:mn.to zn rdes. S ~ ]'.o n flOSSè de UJ1 jugement 
.,Lqw: leu l' développé on pelll !o 11 l résoudre. L'ernb r·vologie, la physique, 
1'1 cl :i n e. et c.. l•:n Extrême-O: ·i el tt on ap11ell e re .iugetllent supé11eur 
" l 'O'rd1·e de l'Unil!e1'S )) ou " iiJ.il'i )) (le chemin ou Tao). Je dis que le 
jugement de celui gLli connaît parfaitement " l'0Td1'e de l 'Univer s ,, 
ou " le Pri11cipe /I niq ue,, est /1· jii'JCi tU' tiL sn]t,•·èm e. 
Je cl -t vise en sept étapes la faculté cie jugement. Cependant on 
peut classifi er comme on veut. Chacun peut r ester à l'étape qm lui 
convient, c'est admirable. Chaque étape a son propre intérêt. Quoi 
qu'il en soit i 1 n 'y a que le jugement de sa pl'Opre étape .. . Mais, ce 
qui s'a ppe lle Ir vé rita.hle bonheur n'appartien t pas à celui qdi n'a 
pas Je jugc.rm:ril " " '7 ou suprême. Celui qui obtient le jugement no 7 
!.l'OliVe le, se pl. iènl<' ciel et entre clans le septième ciel, qu 'il le veuille 
ou non . Marx av:til. vu le s ixième jugement (économie) . Lusso avait 
re t rois ième jugern c111.. C: llris l.o plw Co lomb le deuxième. L'homme se 
co r11por te d 'après son jugcmc11 l.. 
Qu and il a connu complètCIIH' Il t le• monde de l'étape à laqu elle 
il appartient il entre aussitôt dans IIIIC é.k~p c supérieure. Le passage 
cl ' une étape à l'autre ne se fait qu e lorsqu 'on cannait complètement 
s:t propre étape. C'est dire que l 'on comprend toujours dans le monde 
ol1 l'on était la joie et le p laisir étaient vains, ·cc n'est pas dans le 
ll iOIIdC elu bonheur total. 
Division et vitalité 
L'ov ul e n nr r il. 1' 1. tiO rt, sans s'en :apercevoir, une fois par mois. 
S'il en tro t•n co ntacl. av<·c: le s permatozoïde, lorsqu 'il passe dans la 
trompe d ' l ~ ll s l : l c: h c, il a rri vC' cl ans la matrice au bout de trois jours 
environ. La conecpti ou ·orn lll cnce. Mais l 'embryologie ignore ceci : 
1°) Commc11 l. l'ov1il c ni. 1<: spermatozoïde s'assembl ent; 
7
2°) Pourquoi le spermatozoïde avance de cl ix cc nt.im èlres à 
l'heure, tandis que l'ovule met trois jours pour fran ·1i!' cette 
distance; 
3°) Pourquoi un seul spermatozoïde entre des hillions de 
spermatozoïdes se lie à l'ovule, etc ... 
Ces problèmes n e sont pas r ésolus. Ce sont des pnlilltmcs pas­sionnants 
à la lumièr e du Principe Unique. 
Après la lia ison du spermatozo1.de et de l'ovule, 1 'wu f devient 
cinquante fois plus gros et pèse huit mille fois plus d<!l-l la ri n du 
premier mois. 
Le jour où ils sont liés le spermatozoïde et l'ovule fpJ 'II H' rr l. une 
seû.le cellul e. ~1n.is , a u bou t d 'un r11 0is, une espèce dP v1· r· Il •· (1 rnm. 
de longueur avec une t ête, un t h o1·n x, une queue et Lou ~ l•·s o rgan es 
nécessaire à la vle .appa raît ; l 'ovu le fe1tilisée se douill e•, sn n• double, 
et. se multiplie enfin d es dizaines ·de millions de fois. 
Tout animal se crée par division, et ce phénomènn co ntinue 
toujours . 
Le Docteur Alexis Carrel étudia la culture d 'un r·rnllr 'On de 
coeur de poussin. Il d écouvrit que le coeur continuait. lnd (• fi rrirrr (• rr! son 
développement si l'on gardait cet embryon d·ans cl<:s rond it ions 
sp écia les. Il r eçu t le prix Nobel. 
Cette force de divi sion est formida ble. La mort vii ' Jll. q 11 ;md 
cette force de division est soit .arrêt ée, soit t rop grande. C' 1•s l-;-d ir e, 
so it quand la force de division est bnttue par la force oppost"•t•, con ­t 
ract ion, immobilisa tion , soit quand cette fo rce opposée est. co rll plè­temen 
t battu e. De fa it, le monde des cellules est dia lect iq uc, !' 'esL un 
monde incer tain où jo ue la r elativité des oppositions de cr•s deux 
for ces . Voilà la constitu tion fondamentale des phén omèn es de la vie. 
La sensation, l'émotion, la con ception, le _jugement clépc•ldc nt 
aussi de cette con stitution fondo mentale. Et J'on peut clir ·e, par 
r·( J11sèquen t. IJU e to uL c: co nstit ution rf' t dialectique : exe111pl e, fi'Oicl­ch 
aud, joie et colèr e, a ff ection et h a ine, plai sir et d ésagrément, paix 
et g uen e, ma tièr e et à m e, bien et rnal, lib erté et esclavage, bonheur et 
malheu r , juste et injuste. Il est parfaitemnt inutile cle cherc!J e1· ce qui 
est absolu (l.a paix, la justice, la liberté, le bonheur:) d ans le monde de 
la rela tivité, puisque pa ix, justice, liberté, bonheur ne doi vent être 
ni limités, ni incertains ... 
L'être humain ne pouvait trouver complèlr•JYH'nt t:P scc rC'I. pc?­dant 
les trois billions d 'années phyfi iologiqu rfi pn ss(•ns d ~1ll S le sem 
rle s::t mè re. Au tre foi s , e rr l·:xl r·f' IIH '-Or if' ll t, CJ II I' I'Iiii 'S I"'I 'S IIU lleS ii.Vuient 
tr ouve cc sN·r·cl e ll es 111• 1'< '!1:-;l• ig· rr ;r i<' ll l p; 1s ;'• lottl Ir· rrr <I IHle. 
Et ell es avaient r;1i son . Car r'est rJIJ t: c lr os!' q u'on ne pe ut abs o­lument 
pas r:nse igll ur. 011 rH' 111'11 1. t: tlllllll 'l' rl ilr ·<· c<: scc.: ret que lors·qu'on l'a 
d éCOII V(' I'{ SO i-lltêrne .. JI !'S {. III ÔIIII' I'I'III'II 'IJI! ;tl tll' q ue lorqu'i]s est l: II SC i­gn- 
é , personne ne le compl'Cnd. Ori g in airem ent chacun connaî.t 
l'absolu ., mais chacun le cherche sans le compren rlre pa r ce .qu e notre 
jugement est voilé ... 
La division est r origine 
de la force centrifuge 
La première cellule continue sa divisi.o n i nd t'o li 11 iment. Ma i s elle 
change sa direction ct sa forme de progl"cssinll s 1r ivant d es ci.r co ns- 
8 
tances diverses. Enfin, elle s' arrête à une limite. L 'homme grandit 
.:l billions ou 5 billion s de fois p endant les 280 jours qu'il passe dans 
le sein de sa mère. Puis, il vient .au monde car la division p eut conti­nuer 
davantage. Ensuite, il grandit encore vingt fois plus. C'est-à­dire 
plus que 60 billions ou 100 bil lions de fois la dimension de la pre­mière 
cellule, et la cr oissance de l 'h omme cesse. C'est le point final 
elu monde relatif. Si , à ce momen t- 1:1., il y a une partie du corps qui 
continue de croître (c'est-à-dire continue la divisio.n} elle devient une 
mala die désignée sou s le nom de cancer ou bien elle se tra nsforme en 
un comportemen t t ragique : anogance, ava rice, traîtrise ... 
Les maladies mentales son t le l' ésctltat de la ruine du corps. 
Mais, si la division de la premiè re cellule de l 'homme, si cette force 
centrifuge de division est changée ve rs un e d irection 'spirituelle elle 
pousse librement vers le monde Abso llJ ct éternel avec une force 
extraordinaire et s'.établit en :ju geme nt s upl'êrn c. Ce ·qui produit le 
cancer, ce qui a rrê1e la divis ion, ce qui clta 1Jge la cl irecü on qui la. 
forme de croissance cc sont. les d eux for ces yi n ct yang . Yin est la 
force de division, y a ng est ln. fo l'cc de compression , qui contient et qui 
chan ge les direc Li.on s. N' impor te qu i peut contrôler la gau che et h 
droite, la dila t a tion cl la con sLr.i cL ion s'il a bien en main le volant de 
ces deux forces. La, force centrifuge et la fo rce centripète sont les 
ca uses de notre n aissan ce d an s le monde rela tif. Da ns le corps, dans 
la nourriture, dans l 'existence ces d eux for ces pr ennent des formes 
va riée s. Nous p ouvon s faire ce que nous voulon s de n otre vie en 
contrôlant ces deux forces fond ament a les dans l 'alimenta tion et dans 
la vie quotidienne. 
On peut prendre cette vérité comm e un idéalisme myst ique ou 
comme un matéria lisme catégorique car il semble que l 'on mela nge 
le: monde matériel ct le monde spil'ituel. C'est pourquoi nous ne 
parlons d'abord que d 'embryologie. 
( .. . à s ui1 •re) G. OHSAWA. 
; 
B 
A 
A : L'uvuif· (image du micro scopt~ grossie 200 fois). 
n : Le SfJ< ' I'IIt ll lo:::oïtTt) lLLUII(IÎn ( iuwgc gm s.,ic 200 fois). 
9
L'actualité scientifique 
'VIVIVVVV~ 
L'oxygène et la • VI€ 
par J. BAUDRY 
La vie est un phénomène d'interaction et de s uce ssio11 dt·s:! l'orees 
fondamentales Yin et Yang; c'est un déséquilibre perpétuel fjui se compo­se 
tantôt dans un sens, tantôt dans l'autre, c'est une dyssim ol l'i e. 
Ainsi les Globules r.ouges et les cellules de notre o 1 ~g n 11 is 111c (Yang) 
doivent d'une faço1J rythm.ique ètre exc itées, exaltées p:11' l'ox .·g·< 111 ' (Yin; 
L'O ~ygène est nécessaire à la vie. La quantité d 'oxygène néc:cs s:l.ire au 
maintien do notre existence est absorbée d'une façon ins l in cL ivC' , uol'ma­lemem 
on ne peut en abuser : c'est la ju st ice absolue. 
Le Professeur SIEGEL de L'UNION Cr1RBIDB lW. 'EARCH 
INSTlTU.TB a montré ·qu'un cxcés d'oxygèn<J (Excés J e Yin) esl nocif et 
provo.que en particulier une accélérati.on du processus du vieiJJ 1ssement 
(Yin). Les an ti oxydants au contraire (type .hydrogèn e-yang) favor isent la. 
conservation de l' état de jeunesse (Yang) et retardent le d·éveloppcment 
(Yin). Ainsi en abaissant à 5 % la proportion normale d 'oxygèm· (20 %) 
il <a pu arrêter le développement de jeunes plan ts qui durant les 6 mois 
que dura l 'expérien ce ne produisirent ni ne perdirent aucune feuill e. Le 
Pr.o fe sseur SIEGEL a obtenu avec de::; téta rds des r ésulta ts a nal ogues. 
Grace à la dialectique Yin-Yang on peut comprendre : 
Pourquoi le froid (yin) qui ralen tit les fonctions organiques (état d'hi­bernation) 
et en particulier la fon ction respiratoire peut ra lentir le 
vieillissement. On peut faire « r enaître n des mic i'O o rgan ismes qui ont 
été maintenus en état d'hibern ation elu ran t cie non1hrcnses années. 
P.ourquoi une cl isseccalion poussée ( y::~ n g; p uL prod uire le même phé­n 
omène. Le Professeur DOMBll:O <ISKJ a fai t «revivre " des bacteries 
vieilles (le 300 mill io1 1S d' a llu (•e s, CO II St' I'V•(·l'S ·dans des blocs de sel,' en 
les rehy.clratant. 
Le savant soviéti-que N. CHUDTNOV ·a obtenu les mêmes résultats 
avec des algues jaunes et rouges en dormies depuis au moins 200 m'il ­lions 
d'années. 
De plus, on attend des détails sur les ex pél"i en ces soviétiques qui ont 
permis de r éveiller des tritons "vieux n de 5.000 ans. 
- Pourquoi l '.ox(y<génothérapie (excés de yin) peut-être nociv . Ou a noté 
des cas ·de céc.ilé successive à une oxygénothérapie in lniiiJ H'Slive chez 
des nouveaux-nés. 
- Pom'quoi une oxygénothérapie modérée, con trô lée cL limitée peut ré­veiller 
la vitalité, en cas d'urgence (yin exalte yang). 
10 
-~ Pourquoi les injections thérapeutiques d'oxygène sous-cutanées et 
intramusculaires sont à d·éc.onseiller. 
- Pourquoi l 'hyperoxygénation par exercices respiratoires intempestifs 
(2) est nocive. La sagesse consiste plutôt à respirer calmement r éguliè­rement, 
imperceptiblement et lentement; à ne pas respirer par le haut 
du thorax (yin) comme les personnes à l'agonie, mais 1au contraire à 
respirer par le ventre (yang) comme les petits enfants. 
Il est de plus intéressant d'étudier l'action des radiations atomiques 
sur le corps humain. 
1) Dans un premier temps il,y a désintégration partielle des molécules 
et atomes (effet yin) 'ayant pour conséquence la production d'ions. 
2) Dans un deuxième temps il y a production de subsistances hypero­xygénées, 
·de peroxydes (y in) dont Je type est l' eau .oxygénée H2 02 
(eau normale = H20 moins 1yin). 
3) Dans un troisième temps ces peroxydes provoquent, en raison de 
leur nature extrêmement yin la destruction, la cLésintégration des 
molécu les complexes, n obles, lourdes, ù poids moléculaire élevé, très 
cohé rentes (les plus y::mgJ en pa rticulier des enzy~es , de l'~DN 
tenus à l 'intérieur du noyau (yang - centre de la sp1rale du miCro­cyclotron 
cellulaire) des cellules. 
On voit tout de suite comment remédier à cet état de fait. 
J. BAUDRY. 
Existentialisme et essentialisme 
~ par J. BAUDRY ~ 
Nol r·1: coii iJ!I' (•i ii: IISion du rno11(ir ou de l'Univers dépend de notre 
1ugemont. Nol 1e jugülll l' II L sc d{•v C' loppe en passrtn! par sept_étapes: 
1. - 1ug ement méc:IIIIIJU e ; ';! - Jllgl ·ment sensonel ; 3.- -.jugement 
senlimental; 4. - jugC11 1e11l inl l' ill'rltl('l; 5 . - Jugement soc1.a1; 6. - 
jugement idéologique; 7. - juge111t 'lll s tiJll 'f• nJ o. 
Les six premières étapes de noll'n jll g<' lll C'nt sont r elatives, autre­ment 
dit ell es ne peuvent nous donnc l' 1111 1' v1 s1nn g· Jnba le, totale, syn­thétiqu 
e, immédiate, vécue, de l 'Univer s. 
La septième étape du jugement n'1•sl !Jill ' l' ill Slinct-intuition 
tol:tl<:n10.nt dévoilé . Nous n 'avons null orn enL 1Jesoi11 d '.acquérir un tel 
juge1nu1il. ; on le poss~de ,déjà, il_ est simp l l·ll~elil voil é_ par le~ six 
auLrcr; jtlgl'lllt'lll s I' C1la t1fs, egocentnques ~L auLIH'I1Jitl i'CitLnques. Sll en 
esl. 11 i 11 si ct :l11 t•s l !11'1 f' ssentiellement à l 'educaL1011 (scoJ,mre, religieuse, 
mor al e, 'civ iiJIII :, l'lt· .. . ) ct au conditionnement pc;yclwlogique de no ~r e 
vie quoticliclll ll: q11i i1111 ilc totalement le clév o l o ppem~n t de la pet~te 
"Taine i11LincL-itJ i tliLi 11 11 chez l'enfant. C'est pourquoi les tout-petits 
~nfant s q11i 11 'ont p:1S I' IICIII'O été « déformés n sont très supérieurs .aux 
a dultes, s ul'llllil. si cos derni ers sont très in struits et fiers de leur ins­truction 
(« S·i vons n e 1·ede oen ez semblables à de petits enfants, vous 
ne pou1-re;; eu/'1'1"1' on Rowwme des Cieux n). Une telle éducation et 
11
un tel conditionnement produisent des phénomènes cu ri eux et étranges 
~e ls 51ue orgueil, v·anité, , amour propre, respect humain, impa tience, 
Intolerance, peur, cruaute, arrogance etc, etc ... qui sont l'origine de 
tous les malheurs. 
Les six premiers jugements nous donnent une compréhension 
superficielle, mécaniciste, conceptuelle, existentialiste d es choses · mais 
a_u cont~·a_ir e le septième jugement permet de sentir, d'épr.ouve; dans 
notre ventable n a ture humame, d 'une façon globale, la r éal.ité pro­fonde, 
cachée de tous les phénomèn es (compréhension ossonLialiste) . 
L'Univers infini et notre n a ture humaine véritable sont UN. 
Le septième jugement comprend, englobe tout, en pn rLic ul ier les 
six premiers jugements qu'il un ifie, h armonise. Il n'exc lut pas du 
tout ces Jugements comme pour rait le fa ire croire une compr éhension 
imparfaite, dualiste. Mais le septième jugemen.t ne peut être cons idéré 
comme la seul e synthèse, même harmonieuse des six premiers juge­ments. 
C'est la Vie elle-même, incr éée, éternelle, dynaniiqu o, qui s'est 
différ enciée en six autres jug·ements, qui les soutien t, 1 - harmonise 
l es contr ôle (inconsciemmen t) en évitant qu'ils ne produise nt des effet~ 
et résultats discorclan1s (tels que guerres, maladies, malhou r·s, misère , 
tris tesse, dés espoir, etc ... ). 
En somme, nous pouvons dire que l es six premiers j ugcments 
sont tous subj ectifs (malgré .qu'on les cro it obj ectifs, surt.o ut le juge­men 
t inte llectuel) , con tr airement au .iugemen t suprême qui est se ul véri­tablement 
obj ectif (bien qu 'Inconscient clans sa Nature). 
Le j_ugement n o 7 est la plus grande conscience inco nsc iente, le 
supra conscient incon scient (encore un paradoxe - en appa r ence seu­lement 
- de la logique universelle). 
Schéma tiqu ement , nous pouvons concevoir n otre compréh ension 
et relation vis à vis de l 'Univers de la façon suivante : 
1. - Nous n 'avons qu'une visiOn extérieure, existentialiste, 
mécaniciste superficielle du monde ; on le considère comme étrange 
à nous-même en r elation les uns avec les autres. 
Nous vivons dans un déda le ou labyrinthe, dans les " ténèbres 
extérieures ». C' est le monde de Babel, de la confu sion des " la ngues " 
(autrement dit des idées, des con ceptions, dos th éo ri es, des langages 
de plus en plus complexes, et c ... ). 
D'où un comportement cxc lu siC, égo ni.r·iqu o, empirique, impa­tient, 
intoléran t, vi olent, ·dicté par la peur CJIIi 11 'cst en fait qu'un 
aveu incons cient de notre ignoran ce . 
La Science, t elle qu'elle est compris a uj ourd'hui, n' est que la 
manifestation d'une telle compréhension , c'est un empirisme hyper­trophie 
(la compr éhension du Principe, de l 'Infini, de la Vie ou de 
Dieu n 'existe pas). 
II. - Nous apprenons que nous pouvons classifier tous le· 
phénomène ~:< en apparence inextric nh i(·s , l' i l d nx cal·égo ries y in el 
yang. 
C'est un gm nd pas fait vers la simplïncation et l'uniA.c::ttion de 
toutes choses et tous phénomènes, C'est le fll d 'Ariane qui p ut nous 
permettre de sortir du labyrinthe et d' échapper au tau reau féroc e, 
le Minotaure, symbolisant les forces aveugles et de lructrices du 
mol) de terrestre, fini (le malheur) . 
Cependant, notre compréhension reste enco re relative, combien 
même développerait-on au plus haut point la théo rie yin-yang (car 
12 
pour nous c'est enc.ore une théorie et non une évidence). A ce stade 
la compréhension totale, profonde, de y in1yang ne peut-être atteinte 
III. - Jugement suprême. - Vision essenüaliste. 
On est sorti du labyrinthe, du monde des " ténèbres », du 
monde relatif. On est agi, poussé par l'Expansion Infénie, la Vie, Je 
Principe, l'Esprit, le mental cosmique etc ... (mots qui désignent tous 
la même réalité ineffa ble). 
On dépasse· le monde de la du a lité, survole le y in et le yang, 
le temps et l 'espace. La compréhension juste et de plus en plus pro­fonde 
Je ,y in-yang (qui n 'est p lus une thé.orie mais une évidence) 
devient possible, et par conséquent celle du monde relatif. 
L'homme du jugement suprême est omnicient puisque vivant 
dans le monde infini et il est en même temps un perpétuel étudiant 
dans ce monde fini, le plus humble, le plus attentif, le plus patient, 
k plus intéressé, le plus amusé, le plu s étonné, le plus curieux, même 
à 1m âge très av:an cé il r es te comme un enfan t ignorant ; car il sait 
qu'il y a toujours à a pprendre dans ce monde relatif où la diversité 
des phènomèn es es t infinie. (Il n'y n rien d'idenüque. Rien n'est au 
repos, tout est en perpétuelle transformation, transmutation ; tout 
est nouveau à chaque instant) . C'est, apparemment, tout à fait 
paradoxal ! ! 
Il a l'attitude de celui qui accepte tout et ne regrette rien même 
la chose la plus insignifiante en apparence. 
C'est tout ou rien. 
Dès lors la r éalisation de l 'Infini dans le monde fini devient 
possible. 
Vous pouvez comprendre maintenant : 
i . - P.ourquoi la science, même si elle est très élruhorée, reste un empi­risme 
si elle i1gnore yin - yang. 
2. - Que l' étude et la compréhension de ,yin-yang ne signifie pas néces­sa[ 
remen t la comprt>hens ion elu prin cipe. I l y a une compréhension 
et une application de yin-y,ang relatives. 
3. - Que la compréhension du Principe est tout ou rien. 
4. - Q11c h compr·éh en sion du Principe ne signifie pas nécessairement 
la comp r.éh cnsion de y in -yang et la r éalisation dans le monde relatif 
qui d oit se pours uivre A. ch:t,que instant. Tel est le cas de ceux qui 
ont r éalisé l'Inf ini ma is qui lomhcnt malades, meurent prématuré­ment, 
finissent mal etc... Tl s on 1 cl issou:: leur personnalité dans 
l'Infini mais n'ont pas c1ista ll i ·é sufrisamment à p artir de lui une 
nouvelle personnalité dans ce monde r ela tif. 
5. - Le sens ·de la " conversion "qui n 'est pas d 'adh érer à une doctrine 
ma is qui est la c.onstitution d'une nouvelle personnalité à partir de 
1 'Tnfini, « fonctionnant " d ans le s ens inverse de celle que l'on a 
d iss011te. 
6. - Q'"' ln cons lil.ution de l 'homme « converti "va de l'Infini vers le 
fini , l.n11l. ('n !Yi mc le grand Univers. Il est yin en surface et yang en 
cl edanH. 11 ('Hl. : l' image de l'Univers ou de Dieu. 
Tl s'acc ro ît p . rp t'•luc llement dans le monde r elatif (Le petit gr ain 
cie sr.nevé qui d evi ent un gr and ,arbre). 
7. - Que l ': JÏ'l i-<l o (Ce lui dn la vie, l':ù ki-do mental et n on seulement 
techniqu e) ost .l'action dans le monde relatif d'une telle constitution. 
- IC' sl la s tratégie N° 7. 
13
8. - Les 3 étapes de la guérison 
1 - Symptomatique, empirique, illusoire. 
2 - Biologique grace à la mise en praüque en b iologie et physio­logie 
de ,yin - yang (3 à 4 ans). 
3 ~ Psychologique, instantanée, qui est tout ou rien (Satori). 
L'idéal est 1 'alliance guérison psychol.ogique + guérison b iologique. 
C'est l'Union complète et totale du monde Infini et du monde fini, le 
véritable Monisme. 
..... 
~ 
---2 
cd rn 
f 
1 
1 
1 
14 
L 'homme ne fait plus qu'un (non pas coJlecp­tuellement 
ou intellectuellement, mais selon sa JJ al m e 
véritable) avec l 'Infini. Il est lui-même. A ce nivefw il 
n'existe plus de catégories, ni de discrimination objet­sujet. 
t 
1 
Vision universell e, synthéti-que, in lu i live 
Etape de la guéris-on psych ologique (J ilumin;ll ion). 
en~ 
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.8 cdro •a> ..... t ....., 'd cu .........., 0 Cil 1-< ~ ·a ~~ 0 C) ..., -1 E '-' ' ~'0 ss cd •a> 
rn >-; ~ ~ '-' 1-< 0 a>:.:C 
~ ~2 
u 0 t Q)Q) 
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L'homme, parvient à unifier conceptuellement tous 
les phén omènes (vision unificatrice conceptuelle de 
l'Univers) et il parvient peu à peu à les c lasser à tous 
les niveaux en deux catégories : yin et yang. 
V ~sion synthétique conceptuel le de l'Univers. 
Etape de la gu é ri so 11 biol ogique (:-! à 4 a ns). 
t 1 
1 t 
L'homme se meut clans le labyrinthe des multiples 
phénomènes, cl.ans un monde complexe, " extérieur », 
" enténébré ». 
Empirisme primaire (magico - s ll perslitieux) ou 
empiri.sme {•I ;J lln r (• = Sc: ic• IJ <·c · <~ L" I uelle. 
Eta pe de ln. ·g 11 r ri "n'' c;y mplot uatique. 
.) . BAliDHY. 
A r..ttû~e i11-d.U, r..tO.Ud e0.11-11-aid.d.e~, ,.,eut-êUe, 
le JAPONAIS ... 
SCHEMAS D'ORIGINE ET IDEOGRAMMES par c. OHSAWA 
Jff, ::: ,, LA RIVIÈRE 
,)r ·= 1-G LE FEU 
/'- 
0 = El LE SOLEIL 
j) = 11 LA LUNE *- = .t._ L'ARBRE 
LE BOIS 
LA FORÊT 
L'EAU 
w = YY =tf L'HERBE 
h~t.L LA MONTAGNE 
LE COEUR 
SCHÉMA SUGGÉRANT UNE CHOSE CENTRIFUGE, L'EXPANSION INFINIE 
LA PAIX 
(IMAGE D"UNE CÉRÉALE SYMBOLISÉE ET SIMPLIFIÉE) + LA BOUCHE = LA PAIX 
Explication : S i !"on se nourrit principalement de céréales, le jugement se d évoile de mieux en 
mieux . Sous lt• lum i'·re du jugement suprême, on n'a pas besoin de discuter, disputer, protester, 
accuser, à plus fo rt<- wison lutter avec la violence. Toute maladie physique et psychique, 
morale ct sociale disparait . .. 
15
1 
V devez connaÎtre ... 
ous l . 
'' Les Transmutations Bio ogtques 
de L. KER VRAN 
" 
16 
•. 
QUERELA PACIS 
ERASME -.... 
'Jlien, de ydurJ 9-'UUtd n'a é.té. é.cût d-U'l. la 9-Ue'l.'l.e ••. 
G. 0/ISA WA 
foutes les guerres sont entreprises, pour le plus, grand tort d es homm.es 
et cependant dans !a plupart des cas ni l 'origine de ces guerres ni leur résultat 
ne les concernent. Pas plus les jeunes hommes à qui revient la mauvaise action 
d'exciter les gens à la guerre que vous, hommes âgés. Loin de réaliser cec1 
vous cachez vos cheveux gris sous un casque et vous croyez que c'est un honneur 
pour un chrétien aux cheveux blancs, que d 'encourager ou même de prendre 
une part active dans la g·uerre. Et pourtant Ovide n'a-t-il p,as dit que « la vue 
d'un guerrier âgé est odieuse "· Les compa.triotes d'Ovide considéraient qu'un 
homme de 70 ans qui incitai-t les autres au combat était un monstre d'iniquité 
ct de sottise. 
Et ce n'est pas seulement au laïque que revient la responsabilité de la 
guerre. Bien loin de là, ni les prêtres, ni les professeurs d,e théologie, ni les 
évêques,, ni les cardinaux, ni même les vicaires du Christ ne, rougissent d'être 
les instigateurs de la guerre contre laquelle le Christ (dont il prétendent tirer 
leur seule autorité) a exprimé sa profonde aversion. 
Comment peut-il être logique de saluer les gens en leur disant << LA 
l'AIX SOIT AVEC VOUS ,, e~ en même temps d'inciter tout le monde à une 
!ruerre sanglante, de parler de paix avec les lèvres et de hater le désastre par 
tous les moyens d 'action? 
Osez-vous parler du Christ comme du conciliateur, du Prince de la paix 
ct cependant conseiller la guerre ? Quant à ceux qui se donnent le titre de 
~ cigncur·s (hommes et chrétiens) le plus petit affron~ est suffisant pour les 
cntraînor dans toutes les horreurs d'une' guerre préméditée. 
Si les classes, les plus basses de la société agissaient ainsi on pourrait trou­l" 
Cr des excuses dans l'ignora.nce qu'on leur supposerait . Si de très jeunes­hommes 
agissaient do cette façon l'inexpérience de la jeunesse at,ténuerait leur 
f:.ute. Si do pauvres la'iqucs étaient seuls impliqués,, leur faiblesse morale, dimi­nuerait 
l'atrocité de lem· !tction. 
Mais c'est justement l ' inverse de tout ceci. 
Les semences de la ~-:· ucne sont jetées, surtout P'ar des gens dont la sa­gesse 
ct la modération car·actéristiqucs de leur rang devraient apaiser les pas­sions 
impétueuses du peuple. 
C'est ce « peuple , aussi méprisé qu' il soit qui élève les grandes et belles 
cités à leur haut rang. C'est lui qui dirige leurs affaires entièrement e.i c'est 
lui qui par son cxcelle:n.te question leur donne leur richesse. 
Les satrapes ct les grands viennent en rampant dans les cités, comme des 
bourdons dans une ruche, après leur édification et leur e,nrichissement. Ils dé­robent 
Cl' qui a été gagné par l'e travail des autres. Et ainsi ce qui avait été 
accumul JH1' le labeur de beaucoup de gens est gaspHlé par' la dépravation 
o.·une minul'lté. 
Ce qui avait été construit par le peuple sur d.es bases solides est rasé à 
cause de la cruaut ct tlc l 'injustice des puissan~ . 
17
L'Eg-lise ne craint-elle ~as que ce qui avait été dit par ceux qui ont annon.­cé 
la venue du Christ " QUE SONT LUMINEUX LES PIEDS DE CELUI QUI 
APPORTE LA NOUVELLE DE PAIX, DU BIEN, DU SALUT n. ne leur soit 
retourné en ces termes" QU'IGNOBLE EST LA VOIX DES PRETRES ENCOU­RAGEANT 
A FAIRE LA GUERRE, INCITANT AU MAL ET POUSSANT LES 
HOMMES A LA DESTRUCTION n. 
Parmi les chrétiens, comme si le sentiment d.e la honte avait disparu de 
la terre les ecclésiastiques, solennellement consacrés à Dieu sont souvent 
les premiers à exciter les esprits des chefs d'Etat et du peuple au carnage ct à 
la deE·truction. 
Ils transforment les doux accents de l'évangile en une fanfare de Mars 
et oubliant la dignité de leur sacerdoce, cherchent de· tous côtés des prosélytes; 
ils sont prèts à faire ct à souffrir n 'importe qut>i pourvu seulement qu'ils puis­sent 
faire éclater la guerre. 
Il y a quelques années, quand le monde, é-tant la proie d 'une fièvre mor­tdle 
se précipitait tête baissée vers les armes, les « évangélisateurs n firent son­ner 
la fanfare de la guerre du haut d.e leur chaire et exaspérèrent les Rois 
d'Europe ,jusqu'au paroxysme, pour les amener à un état de d.émcnee· complète. 
Chez les Anglais le. clergé dit du mal des Français et chez les Français il a.tta­qua 
les Anglais. Tous étaient unis pour inciter à la guerre. Pas un seul éeclési~s­tique 
n'exhorta à la paix ou du moins l'as plus de un ou deux dont les vtes 
seraient peut-être en danger même maintenant si je m'avisais de les nommer. 
Les révérends pères en Dieu , les saints evêqucs s'agitaient sans <~es se, 
ajoutaient leur vi.rulencc au mal dont souffrait le monde poussant avec ardeur 
les deux ennemis à faire la guer re. 
Ces nères en Dieu ne manquaien.~ d.'appeler leur t·agc sanguinaire, un 
zèle pour 1~ loi, l'ordre, la religion. 
Bien nlus, les choses en sont venues à un point tel qu'il est jugé ahsurbe 
et immoral -de mal parler de la guerre ou d'aventurer un mot en faveur de la 
}laix. Cefui qui conseille le remède le P'lus salutaire au roi et au peuple' : la 
paix; celui qui dissuade de faire ce qui est le plus destt·uc~if pour leur p·rospé­rité 
: la guerre est C<!nsidéré comme mal intentionné à l'égard du roi, ou même 
comme méprisant les intérêts du peuple. 
Il est un fa.it qui rend ce malheur plus difficilement remédiable, c'est que 
le clergé protège cette façon d'agir du manteau de l~ religion. _Les drapea~x 
dans les régiments consacrés par les ministres de la pa1x sont ornes d'une croix. 
Qu'as-tu à voir ave·c la croix du Christ sur .ta banniè1:c toi soldat !aché de 
sang ? Avec des actions· de vol et de m.curtrc comme les iiCnnes, ion etendard 
devrait être un dragon, un tigre ou un loup. 
La croix est l'étendard de celui qui a vaincu non par la lutte mais par 
l'amour, de celui qui est venu non pour anéantir les homm~s mais pou_r les 
sauver. C'est un étendard dont la vue même devrait s'uffire a nous cnse1gner 
quels sont les ennemis que vous devez combattre si vous. êtes chrétien, ct com­ment 
vous pouvez remporter la victoire sur vous menée. 
. Le fait le plus absurde de tous en ce qui concerne l'us~g·e de la croix s_ur 
l'étendard est que vous le voyez bril!'cr ct flotter haut en l'a_1r_ d t us le~ armees 
en même temps. Et même aussitôt après avoir reçu les d1v1ncs especes, _les 
guerriers se précipitent vers leurs. arrncs ci s'cfl'orcc1~-t de plonger le tct:.n~lc 
acier dans la poitrine de l'advers,auc. Ecoutons la pncre _des comb~tt ant .. . 
« .:Pardonnez-nous nos offenses connnc nous panlonnons a ceux qu1 lulus ont 
offensés. , .Puis en toute hatc ils courent. assassiner leür frère Chrétien pour 
une o~fense prétendue telle et qui n'est après tout qu'ima1,rinairc. 
ERASME. 
(à suivre) 
18 
/ LA PAGE DE LA FEMME 1 ... par MARIE-FRANCE 
Nourriture économie 
donc 
harmonisez votre salle à manger 
Harmonisez votre salle it manger ct votre cuisine. Ce sont les deux I>ièces 
les plus importantes de votre appartement. 
La salle à manger, par son aspect accueillant, doit inviter au r epas et ouvrir 
l'appétit de vos amjs, de votre mari et de vos enfants. Quoi de plus désagréable 
q u 'une salle à manger ou une cuisine en désordre ou avec d es couleurs sans h ar-rnonie. 
Elles ne doivent pas être sombres et tr istes mais, au contraire, claires et sou­r 
ian tes, accueillantes. Pour cclà changez. les nappes souvent, variez les menus. 
Le printemps arrive à grands pas maintenant, aussi pendant cette saison .où 
tout change plus que de coutume mettez de, la verdure et faites le renouveau com­plet 
de votre appartement en y apportant des p lantes et des fleurs de toutes sortes. 
Grâce à l' économie faite sur la n om·r itu ,·e vous pouvez améliorer le d écor 
ct l'aspect de ces deux pièces. 
Il faut que vos repas et vos menus ne soient pas monotones mais au contra ire 
de vé:ri tables surprises. 
Pour présenter la nourriture vous pouvez vous procurer des plats de différen­tes 
formes. Les pla ts en terre sont très beaux e t accompagnent avantageusement les 
céréales ou pla ts macrobiotiques . On IJ<'lll maintenant se procurer ces )}lats dans 
plus icm·s magnsins de la r ive ga uche. Vous pouvez également uti liser les bols de riz 
Japonais avec cuillères S[)éciales pour la SOU}Je et baguettes pour autres mets. 
La vari ét..> dans chaq ue domaine, aussi bie n men us, nnppes, servi ettes, plats, 
<·ou vert..;, <·tc ... doit toujours fa ire p<lrt.ie de vos prooccupalions .. La table est un en­droit 
où l'on se r liun it, où l'on discute, où l'on reprend des forces, c t où l'on dit 
me rci , il ne fau t pas rendre ennuyeux ct morne ce moment si précieux ct s i grand. 
Décorez vos plats avec des fe uilles de cresson haché très fin ou des radis que 
vous pourrez manger avec un peu de tamari.. 
Le riz, p résenté sous différen tes formes, vous d élassera, so: t en cubes, en 
gâteau, en galclLOE .. . p; 1•âco à nos cours do cuisine YOus pouvez améliore r vos menu;; 
ct vos r<'pas e t ' 'PIJre n<lre ;, les équilibrer tout eu respectant la décor ation. 
Sur la table disposez toujours ln sance japonaise et le gomasio. Pour la sauce 
vo us pouvez prendre <ks potites boute illes destinées dans le commerce, en général, 
it l'huile ct au vinaigre ou e ncon· des pct.itcs sauciè re& dei nnturc variéer , argent, 
v orc• · laint•, bois, terre etc: •. La préo;c ntatiou de chaque co ndiment est aussi imp<>r­tant. 
e li"'' le· <·on rlinl<'ut lui -mêml' , ne présentez pas le gomasio dans son sache t 
d'cmballa g<' , " " ';" dans un petit pot de bois, par exemple. Chaque d étail doit tra­duire 
votre goC1t N votrf' nrt. de vivre . 
Le pain complet. <'igakmcnt a une présentation à meure en valeur . Vous pou­vez 
le faire griller pour lu nmcl re cro ustillant. 
Enfin, installez sur la table en alternance t:amari, gomasio, tek'ka, prèpara­tion 
tahinmiso a fin de varie r les assaisonnements , l'un comme l'autre est 11éeessaire 
à votre alimcJ it.ation macrobiotique pure. 
Marie-France. 
19
' lA PAGE DE lA FEMME 1 ... par BÉA TRI CE 
MAD AMIE YHN PIEN§IE YANG 
:E:n. Iv.l:ars-.A._V'ril elle pen.se ... 
Elle pense dès maintenant à s'inscrire, e lle, sa famille ct ses amis mt camp 
de vacance et d 'étude niacrob iolique de juillet e t août. Elle sait qu'elle y appro­( 
onrLra ses connai.ssances du Principe Unique grâce .1ux extraordin aires conféren­ces 
et causer:cs du Pr. Ohsawa. Elle est sûre d'y r éaliser un capital santé unique 
au monde . Elle d emande au Centre lgnoranms tous les renseignements à cc sujet. 
Elle profite de la remise de 10 % en versan t le tie rs de son séjour ava nt le 20 aiovril 
et obtien t pu isqu'elle est membre participante du Centre lgnoramus une remise 
total" de 15 %. 
Elle offre à ses amis la nouvelle édition du Zen Macrobiotique qui vient de 
paraître chez Vrin (Prix 15 F) ou la nouve lle revue pour débutants« Miti » avec 
photo du Pr. Ohsawa (p ri x: 2,50 fr .). 
Elle 1wte que la librairie philosophique Olr sa:ww vient d'ouvrir, 3 rue· Lamar­tine 
e t qu'elle pou rra y commander tous les livres qu'clio souhaite. 
Elle ri/, de voir· tant de pe r~ onn es grippt·l':; t: l enrhumées c,n· elle connaît les 
cinq causes de ces d ésagréme nts : 1°) abso r-ption de trop grande quantité de li­quide 
; 2° ) nonrriii.II'C trop riche e t trop abondante ; 3° ) excès de salades, de 
fntits, cle vi tamines C ; 4c) les sucreries : 5° ) les méd icaments ! Elle a fait 
traverser l'hiver san::- le tnoindrc rh111nc à sa fan1Jic gr.âce ù e.es connaissan ces. de 
la dialectique yin ya ng cl ses alliés de toujour6 gomnsio cl 'kusu .. . 
Elle remoer:que que pour emp êche r le linge de geler il suffit de faire fondre 
une poignée de ;,el dans la de rnière l' ali rJ.. rin~:op;<' ... flll<' polir ranimer nn feu qui 
se meurt il est opportun d 'y je ll'r 11 n" poi p; noo d' ,;e l rn :11·in ... 
BÉATRICE. 
1 Toutes les femmes doivent avoir dans leur bibliothèque 
1 
le Zen Macrobiotique 1 
20 
SÉLECTIONS DES RECETTES 
du cours de CUISine macrobiotique 
de Mademoiselle Catharina 
~ par Jacqueline Birkel --------- 
SALADE JAPONAISE 
Voici une manière· très agréable de manger quelques crudités ..• 
(« bien yanguisées n). 
Cette préparat ion peut se faire a vec toutes sortes de légumes, à 
l'e xception évidemment des tomates, aubergines, courgettes, pommes de 
t erre. 
Prendre des carottes et des navets, par exemple, · les, couper très 
fin s, les mettre dans un plat, les recouvrir de' sei marin, de façon à c.e 
que sel et légumes soient bien mélangés, presser le tout avec une 
ass iette et un poids par-dessus durant une heure. 
Après ce délai retirer l'eau qui est apparue au cours c!e la pression 
et servir les légumes. (Ne pas j eter 'l'eau, l' utiliser pour un potage). 
La salade japonaise préparée de cette façon est un vrai régal ... 
Essayez ... 
BEIGNETS DE COQUILLES SAINT-JACQUES 
E léments (par beignet) : Une coquille Sa• nt-Jacques, 
une rondelle de carotte, 
une rondelle de salsifi, 
un petit quartier d'oignon . 
Fa!tes légèrement cuire à l'eau carottes et salsifis. Sortir les mol­lusques 
de leur coquille, les laver. Puis e,nfiler sur une fine. baguette de 
bois de 10 cm. de long d'abord la rondelle de sals'fi, puis la rondelle de 
carotte, puis le mollusque et, sur la pointe, le· quartier d'oignon. 
Passer ensuite cette préparation dans de la farine d·e blé complet, 
puis dans un oeuf délayé dans son volume d'eau, puis' enfin dans de la 
chapelure et faites frire à l 'hu ile b'en chaude. 
Vos amis vous en redemanderont. 
Venez à nos COURS 
CUISINE 
MACROBIOTIQUE 
l es JIIIA J?J)! cl SAMEDT, à 1.9 h. 30 Tél . LAM 54 .. 31 
21
OIGNONS SAUCE ANKAKE 
Eléments : un oignon par personne - Kouzou - Tamari. 
Eplucher les oignons sans les. couper. Les faire revenir dans un 
peu d'hui te (en les f aisant saut e·r pour ne pas les. casser). Ajouter de 
l'eau (un doigt au-dessus du niveau; des o·'gnons). Saler. Laisser cuire 
en veillant à ce qu' ils' ne se d-éfassent pas . 
Avec l'eau qu i res:te·ra de cette cuisson, préparer .la sauce. 
Délayer environ une cuillerée à soupe de kouzou dans de l'll.au 
froide. Puis ajouter l'eau de cuisson des oignons. Faire• cu.~ re- en r emuant 
jusqu'à ce que le kouzou prenne. 
Ajouter alors une cuillerée à soupe de ta.mari et se,r v ir les oignons 
recouverts avec la sauce. 
CASTERA (un dél icieux entremet) 
Eléments ~ 250 grammes de farine de sarrazin, 
250 grammes de farine de blé complet, 
1 oeuf (facultatif), 
50 g rammes de raisins secs, 
2 petites pommes, 
1 cu i ll ère à soupe d'huile de sésame. 
Tout d'abord bien mélanger les d·eux farines. Puis délayer avec de 
l'eau afin d'obtenir une pâte liquide, maïs assez consistante. 
Ajouter l 'oeuf battu, •la cuill erée d'hu ile et les raisr;ns que vous 
aurez fait préalablement tremper. 
Enfin, mettez vos pommes coupées en morceau et ve-rsez le tout 
dans un moule hu[Jé. 
Faire cuire ce gâteau à feu moyen pendant une demi-heure. Il doit 
se former, au bout de ce laps de temps, une belle croilte dorée. 
Cet entremet étonnera tous· vos convives ... 
22 
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~----~~~ 
I,. I::VRIER 63 - G. OHSA WA - FJ~ V RIEH 63 - G. OHSA WA - FJ~ VRIEH 63 - G. OHS • 
C'est une grande JOie de pouvoir, a.u seuil de ma 70me année,, 
communiquer cette nouvelle à mes compagnons, du Japon et du monde 
entier, Je jour commémoratif de Lincoln , 11 février : l'Institut des Hautes 
Etudes Dialectiques et Scientifiques, HEDES est né ! Comme je vous 
l'avais prédit l'année pas-sée, cette, année est la meilleure• pour rno·tr·e 
entreprise qui existe depuis 50 ans. Je crois aussi que je recevrai conti­nuellement 
de vos nouvelles.. Cette année sera l'année de la nouvelle 
révolut ion du 2omc siècle, rnon seulement pour nous autres macrobioh­ques, 
mais également pour toute l'humariité. 
La vie est belle, amusante, intéressante et merveilleuse ! 
J'ai quitté les Etats-Unis au mois de novembre de· ·l'année passée, 
en laissant mon coeur auprès, de l'hospitalité aml'cale et cordiale· des 
amis de Chico, et je SLiis arrivé seul, pour la première fois, •le• soir du 
12 décembre à Tokio. J'ai laissé Lima à Chioo, et M. Henaff à New-York. 
Dès le lendemain matin j'ai commencé mes activités, bien que la fin de 
l'année' soit au Japon la saison la plus affa'irée, j'ai nég'ligé tous l~s 
rend.ez-vous et les inte,rview, car on pouvait espérer avoir la traductio•n 
des Transmutations Biologiques• de Kervran avant la nouvelle année, et 
j'ai terminé cette traduct!on en travaillant nuit et jour avec de grosses 
difficultés, en hu it jours. 
Le huitième jour, on a eu la première réunion macrobiotique et 
j'ai rencontré les compatriotes que jer souhaitais. Une centaine· et plu­s'- 
eurs dizaines de compagnons, y compris. deux de Hokkai:do qui avaient 
t r aversé de violentes tourmentes de neige, pl.usieurs. de Kyushu, extrémité 
ouest du Japon, et des personnes de toutes parts v-enues pour me voir 
après trois ans à ma confére,nce qui ne durait que: deux heures ... J'étais 
profondéme•nt ému ... 
Le lendemain de Noël, le 26 Décembre, la première· so•irée. de Ker­vran 
eut lieu par les. bons offioes du Professeur Morishita et du docteur 
Takahash'. Plus de vingt jeunes scientifiques. y participèr·ent, ainsi que 
3 politiciens dont M. Masamiti Takasu, conseiller du parti socialiste et 
ancien président de ce parti, qui v int malgré ses mu.Jtiples occupat'ons 
de fin d'année. J'ai parlé deux heures. Le· docteur Takahas.i, sorti de 
l'université de Moscou, a vivement approuvé la grande découv-erte de 
Kervran du point de vue de l'électr o-magnétique. en tant que jeune 
sc ~ entifique de la théorie électro-magnétique de l'Institut NATURE DE 
LA MATlm-m . 
Le prof esseur Chisima, de l'uni­versité 
de Gifu a expliqué aveo enthousiasme le-s transmutations. biolo­g 
iques sous l 'ang le de sa nouvelle IJiologie·. Et ri a insisté, particulière­ment 
d'abord sur le fait que la physiologi·e, la médecine,, la biologie et 
la lutte contre le cancer devaient tous converger sur l'étude du sang et 
de sa création. Ensui te, que c'était B. Ohsawa qui avait e,xpl~qué le pre­mier 
la théori-e et la pr atique. de l'alimentation, qui est la source du 
sang ; M. Uno, le rédacteur en chef de· " Sci ·ence Journal ,, l'unique 
j ournal' scientifique du Japon, se leva Je premier et déclara : " Je n ' ai 
j amai s eu un. si grand ch oc cla n-s m a vie de j ournaliste sci-entifique ». 
Il a estimé beaucoup ·les mérites d-u professeur Kervran, et nos efforts 
à nous, ses- compagnons et étudiants. Les politiciens ont déclaré unani- 
23
~ VRIER63- G. OHSA~ A- F~VRIER 63- G. OHSA~A - F~VRIER 63- G. OHS ~~ 
~ 1 1 : 1~V R IER~- G. OHSAWA - FEVRIER 63- G. OHSA~A- F~VRIER 63- G. OHS 
mement : " Nous jurons que nous allons tous, pouvoir et opposition 
coopérer à la même cadence pour le développement et 1' indu s trialisa­tion 
de la théorie de Kervran ». 
Une revue hebdomadaire· nommée 11 Vomi-Uri >> publia quelques 
jours plus tard un article amusant, traitant ce sujet en le vulgarisant. 
Ainsi des miiNons de Japo·nais ont appris à connaître les contours de la 
théorie de' Kervran. 
Depuis la fin de l'année passée je' suis al-lé dans une dizaine de 
villes universitaires du Japon de l'ouest, pour te·nir des conférences et 
des causeries, adressées surtout aux scientifiques,, J'ai parlé aux uni­versités 
de Osaka, Gifu et Kyushyu et au collège· de Kurume. Pare,i·l .le­ment 
à Nagoya, une conférence organisée par le' président du comité de 
l'éducation de la préfecture eut lieu ; y assistait le président du centre 
scientifique. Les résultats de cette' journée de conf'érences,, qui a duré 
trois, semaines, m'ont déçus : 90 % des savants étaient méfiants, et 3 % 
plongés dans l 'étonnement. 
Le 16 Janvier, j'ai reçu une lettre express.e de M. Tosïo Télmura, 
le président du cercle Hiroiké (braintrust du prem.:er ministre Ikeda), 
me d 'sant : 11 Contactez immédiatement le profe,ss.eur Odagiri n. Co;n;:1e 
c'était le C01nseil d'un vieil ami, ancien mlin :stre· de I.'Erlucatïon en Man­chourie, 
j'ai été voir le professeur Odagiri au bureau de M. Ta<Hura. 
Nous avons parlé pendant 3 heures. Je l'ai revu q.uelqJUes. jours· p lus 
tard, et notre entretien . dura cinq heures. Ensuite nous avùns encore 
discuté amicalement pendant 13 heures. Ce jour-là nous avons vu M. 
Kuada, vice-président de l'association financière' pour la promotion de 
la technique s.cientifique japonaise. J'ai poussé un soupir de soulagement 
pour la première fa's, au Japon, il y avait un savant qui pouvait appré­cie 
·r les mérites du Professeur Kervran ! 
Cela s'est passé vers la fin de Janvier, mais tout s'est développé 
rapidement, et enfin, aujourd'hui, 11 février, l'institut des Hautes li::t:.~ ­des 
Dialectiques et Scientifiques est né ! 
Sa constitution est la suivante : 
1. - M. Odagiri (64 ans, professeur honoraire, de l'université Ki.nki, 
ancien chef de la section de physique de cette université, aide du 
docteur Yukawa - Prix Nobel . . ; du docteur Asanaga et du 
docteur Sakada, depuis 30 ans pour les rei}herches théor iques de 
la constitution .nucl:éaire atomique, - (ses recherches théoriques 
depuis 30 ans P.rouvent l'exactitude des découvertes expér imentales 
de KERVRAN) ; 
2, - M. lshibasi, président de l'université de Kanagawa, chef de l'Ins­titut 
de science océanique) ; 
3. - Y. Takohast (38 ans, sorti de l ' université de, Moscou, docteur 
en phys,ique et en médecine·, conseiller de l'institut << nature de la 
matière » pour la· théorie électro-magnétique ; 
4. - J. Fujihara (76 ans, professeur de l'unive,rsité de Zürich, qui 
réussit avec le Professeur PaU'I Gara, recteur de l'univers:té de 
24 
• 
Zürich, la synthèse de la carotine·. Il a vécu en Europe 48 ans. La 
réussite· de M. Ogimoto : le << Roi des: Perles n, s'est faite gr:âc,e à 
lui ; 
5 Neven Henaff (52 ans, chimiste, étudiant du P. u. depu ;s 35 ans 
(traducteur anglais de Kervran) ; 
6. L. Kervran (63 ans) ; 
7. - C. Ohsawa (69 ans). 
Ce so.nt les membres. à vie, qui forment le noyau de cet institut. 
M. l~ibasi, M: _Fujihara et M. Kervran ne peuvent pas coopérer à 100 % 
car 1ls sont l1es par d'autres occupations, cependant ils demeurent nos 
meilleurs, amis, compagnons et oollaborateurs. 
Le: 11 févr-ier, ,nous avons par·lé pendant 3 heures avec le vice-pré­side. 
nt d'une manufacture de ter, et deux représentants de sa section 
technique·. CeUe re,ncontre' a eu lieu grâce aux bons office:s de M. Haku­si, 
président de la compagnie Toho champion du commilrce russo-japo­nais). 
M. Hakusui et M: Tamura sont les vrais parents de :notre insti­tut 
! Il va sans dire qu'Iii y a d'autres supporters intimes:, mais dont o.n 
ne peut pas publier les noms pour le moment. 
En ce moment, nous sommes absorbés dans la construction sou­terraine 
qui stabifi. se la base financière de cet institut. (Estimation finan­r. 
ière· : 5 miU'ons de ve,n par mois, en total 500 millions de Ven). 
En attendan t, on a déc'~ d é de commencer les recherches sur la pro­duction 
de Silicone par transmutation, de fer en M1n, de Na en K, et 
leurs ind ustrial isat· ons. 
Enfin, !.'unification des deux civilisations Ouest et Est, l'établisse­ment 
de la paix est presque :née de la coopération française et japonaise. 
C'est le temps où l'on juge la so!ence par la philosophie. Comme 
c'est amusant ! Quel honneur d'offrir le compas de la phi'losophie d'Ex­trême- 
Orient, vieux de 5 mille ans, au Japon, qui avait été occidentalisé 
et à l'Occident qui ne connaît pas l ' Extrême-Orient ! 
On nous a offert un fonds pour notre ins·i:'tut : un local. entre 
l'université Aoyaona ·et le palais royal du Prince héri1:J;er, 400m2, 1 
étages 2.000 m2), dans le centre de Tokyo (valeur 300.000 A. F. environ). 
L'installation du labaratoire coûtera une centaine de millions de 
francs ... 
D'autre 1>art, une· des trois, grandes compagn ies s!dérurg1iques nous 
a offert 25 millions d·e francs pour la première année, d'autres grandes 
industries suivront -- (C'est la cinquième semaine de l'existence de 
HEDES). 
Professeur : Odagir ; M. Henaff, Dr. Takahasi, commencent d'ét<­blir 
le programme de .notre Institut dans les bureaux provisoires 'de 
Yotuga ... Combien de grandes n,ouvelles vont en sortir .. . 
G. OHSAWA 
25
~ LIV~~n v~t~ laJI~~~hilosophique 1 
((J)JHI§AWA ~ 1 (o uvert même entre 12 et 14 heures) 
C>c~a.sio:n. à. :n.e pas laisser éch a pper ! .. 
Przx : 12 francs Belle édilion 
26 
RENCONTRE D'ÉTÉ 
avec le 
IIIIIPIIIIIIR() llllllrllllllc~~ IIIIIIE ~ IIIIIIR () IIIIIHIIII1~/l VlV Il 
du 1er Juillet au 30 Août 1963 
~ 
GRAND CAMP INTERNATIONAL 
DE VACANCES ET D'ÉTUDES 
ENSEIGNEMENT THÉORIQUE 
PRATIQUE MACROBIOTIQUE 
Inscriptions au Centre, 8, Rue Lamartine, Paris ge 
En raison des nombreuses demandes, nous conseillons aima­blement 
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8, Rue Lamartine • PARIS 9" - Tél. LAM 54-31 
FRANCE: 
Ohsawa-France (U), à Vouarces, par Anglure (Marne). 
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La . Coopération Macrobiotique « Les Trois Epis » (M), 10 bis, rue 
Lamartine, Paris (9e). 
Guen-Maï (R), 2 bis, rue de l'Abbaye, Paris (6e). 
Yamato (R), 38, rue Nollet, Paris (17e). 
ALLEMAGNE : 
Mlle Arnoldi (E), 113, a, Hauptrasse, Heidelberg. 
Docteur Henning, 97, Jarrestrasse, Hamburg. 
Dr. P . Martin, 30, Asgardstrasse, München (C. U. 
·ANGLETERRE : 
Trustin Foods Ld, 59, Station Road, Winschmore Hill, London N. 21. 
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Franz Anton Mesmer - Le magnétisme humain, un phénomène paranormal de biophys...
 

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  • 1. c. K No 39 - 7° ANNÉE - MARS-AVRIL 63 A YIN YANG La fine cuisine de Mlle Catharina en page 21 La page de la femme en pages 17 et 1 8 Votre biographie avant votre naissance par C. OHSAWA Existentialisme et Essentialisme par J. BAUDRY Le ~~ Do '' et les trois étapes : SYU- HA- RI par C. OHSAWA Institut de Philosophie et de Sciences d'Extrême-Orient CENTRE IGNORAMUS 8, Rue Lamarline - Tél. : LAM 54.31 - PARIS ge C. C. P. PARIS 15998.91
  • 2. 1 ~ l: YIN YANG fa )-o.ie de 1Jiv.M Rédaction : G. MASSAT 2 q~.mJ c..o..n cours Yin-Yang , ... (clos le 1 "' Ju.illet) J SEJJltli'IES Gftt TUJTES 1 au t!.ttmfi' IJ~c~-a~a 19 6' si vous faites 15 1abonnés à la revue Yin-Yang . SE ~Jl t J i'l E Gftt TUJTE si vous faites 7 abonnés, et un jour gratuit par abonnement au-dessus de 7. 3
  • 3. et In st itu t de Ph ilosophie Science d 'Extrêm e-Orient CENTRE IGNORAMUS offre à ses memb res Cours de philosopl1ie d '.Extr ême-OJ'icnl Cours de cuisine, suivi d'un r epas L lJN I)l il :!() "· 30 MJ IWI 1 I!J il. 30 MEHCJUWl Conference 44, rue de Rennes (devant l 'eglise St-Germain-des-Près . (M 0 St­Germain- des-Près) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . à 20 h. 30 JEUDI Groupe d'etude. Science et philosophie d'Ext rême - Orient . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . à :20 ll. 30 VENDREDI Cours de J ap.onais ou in : tinJion à J a macro-biotique .. .. .. .. .. .. . .. .. .. .. .. .. . .. .. .. . .. .. . à 20 h. 30 SAMEDI Cours de cu is ine s uivi d'un repas ù I!J il . 30 Nous avons c réé pour la participation à ces a ctivil / •,; 111 11· colisa­tion de lOO NF par an. Les personnes .ayant déjù vc• r R{' , Ho il : l' :l iJOIIn C­ment s imple (20 NF) ; la cotisation simple (40 N I•') lll l l11 l'.l ili R:ilio ll de soutien (80 NF), n 'auraient ·qu'à verser la difl'(• ,·<' ll l' l' Ji "l''' ol>l!'llir la co tisat-ion de paTlicipant. Pour les personnes qu i ne sont pas ml' n1 1H'I'R p:1r li1·ip: 1Jil s du Ce n tre Ignoramus, les cours de cuisine so nt dr 12 N F ; JI II JJr les a u tres, coHl' somme est baissee à 7 NF. Les membres-participants h abi.tnnt ln prov iJi c;.e , recevr.ont les C:OIJI 'H de cuisine, de phil osophie, de science cL le·,; conferences de Sc nRè l, olv M. Baudry, etc ... régulièrement. 4 "" D O '' ET LES TROIS ÉTAPES * PAR G . OHSAWA Au Japon, toute éducation s 'appe lle DO, comme Judo, Ido, Shodo, A iki­do ete ... Dans toutes les écoles qui ont pour but p rofond de conduire l'homme à la réali sation suprême, à son unité avec l'infini, que ce. soü avec le judo ou avec les autres disciplines éducatives traditionnelles, il faut toujours passer par trois éta)JCs. On les appelle Syu - Ha - Ri . Syu. - C'est l'ob éi~s.ance s tricte, on écoute, ce que dit le maî'tre , on essaie de l'imiter, on dépend de lui, de l'enseignement qu'il donne, on s'exerce et on pratique avec obéissance . Ha. - C'est l 'éloignement du Do, on oublie, on critique négativement, on trahit, parfois c'est la ré/volte, l'attaque même . Mais ce qu'on a appris laisse des traces, ce que l'on a comp,ris de la vérité n'est pas perdu pour toujours , aucune exp érie nce n'est faite en vain. Ri. - C'est le véritable détachement, dans l'unité, la liberté. On a fait des e r ­reurs, elles ont réveillé le jugement, l'ont éclairé, on a compris, IJ,SSimilé profondément l'esse ntiel de l 'enseign ement reçu. Le jugement est dévoilé. P lus de révohe, mais l'ind opendance c t la gratitude infinie. Lorsqu 'on a passé cos 3 élrapes, on est libre . Je vous ai donné les moyens d 'a pprendre à vous nourrir solon ln constitu tion de l'univers, vous avez appris à vous connaître, à mieux savoir ce que vous vouie.Z. Je 'vous. dis aussi : sgye.z.-.indi>­pendants e'l l ibres. Si vous faites des écarts, vous tomberez malade, c'est très bien, c'est très utile, uiie bonm'l occasion de comprendre d 'où vient la santé et rl'où .;,ient la maladi e . Et aussi d e voir comment vous supportez le jeûne, la souffrance. Vous me ttez à l' épreuve votre compréhens ion de la macrobiot;que. C'est ainsi que vous d éve loppcn:z vou-e volon té, que vous dévoilerez votre jugCiment. Qudq""" P'"' ila ins ohseJ"Vent très strictement, tout droit, ils vont très vite. Cela va IJO I! I' k prl"mic•- s tade. Mais ap•-ès, je ne vous recommande pas cela, soyez souple- , fa ites r>lu rôt des zi!'l7.ags. Si vous ali@. trop vite, c'est aller au Japon en avion par le Pôle Nord, on ne voit. r ie n . Si vo 11s passez par Beyrouth, T éh éran , les Tndcs, Hong-Kong, c'es t beaucoup pl11 ~; inton·ssanr. N' ayez confiance qu'en vous-même, qt• 'cn votre jugement sup·rême, allez votre chemin . Ne vous fiez à aucun maÎ I.rc. Ecoutez, l'''atiquez, constatez et com­pr<' t l-l':: '' ",. vous:nïême . Soyez un homme 1Tbre . G. OHSAWA. LIVRE DU JUDO de G. OHSAWA ... EXTRAORDINAIRE ! 5
  • 4. Votre BIOGRAPHIE avant votre nai• ssance par G. OHSAWA Il :r a depuis des mill'ers <l'années en Extrême-Orient un f>n<e Ï f( ll f' lll<'t!t spé­cial pour la future mè re c'est « taiilcyo )). J e, vous parilerai ttne mMI'<'• fois de « tai­tkyo D, ense'ignement très profond ett pratique bien qu'établit tl. U.lll! 1•11111/II•C où la connaissance anatomique n'existait pas. l e vous nwntrerai, <" II SIÛ I<". l' anatomie•. Tous les d étails viennent duJ livre de Madame Gilbert mais je [Jf'ILW" •l/11 <' l'on d.oit en corriger quelques points car la connaissance anatomique a d éjà UI"' IIIN!IIJJ changé depuis la parution de ce livre . Mais, sur le bateau où j'écris cr jJ <' Iit Ot41mrg;e, il m'est impossible d'avoir d'autres livres de référence. Un peu de spéculation L'histoire commence avec J'ov ul e el le s permatozoïd e. Cc 11ui s 'est pass·P a van t est 1111 a u11·e prol, lèlli L' dn111 .on p:~ r l ' l"a ù 11ne uutre occasion. La femme. produit un ovu Je chaque mois dcruis l 'ann 6c oC1 n. commencé sa menstruation. Autrement dit. ln. J'emme produit 1·00 à GOù ovules durant sa vie, jusqu 'à l 'tâge de 4!) ans où finit sa mens­tr uation. Si on élève tous ces ovules dans une couveuse artiftci elle, 500 bébés pourront naître d 'une seu le femme ; mais la femme demeure en ceinte pendant 9 mois, donc elle ne peut faire naître que 35 bébés Environ pendant sa vie en comptant un .an p a r bébé. L'homme, par contre, émet en une seule Jois guclq 1tCS c nts millions de spermatozo'lcles et, de plus, .après GO a ns ln. producti on des spermatozoïdes continue. Même si on sté. riliti :t.iL lo1 t ~ l<·s ltonlmcs et qu-e l 'on conserve uniquement les sperm:1l ozoïd1's d ' 1111 seul dans un U1ermos toutes les femmes ·elu moncle l'lllin puunaient être fécond ées . (11 n 'est donc pas cl énliso lltl:ddi' IJII I' l<·s h ommes aient quelque fois envie d'embrasser toutes Ir::; fl' llllli i'S du monde entiel'. .. ). Dans les pâturages on ne meL 'lO IIV (ll ll. qu'un seul taureau car les taureaux sont gourmands, violcnl.s <·t ne sont pas aussi util es - économiquement parlant - que les vaches et les boeufs. Parfoi s, on se passe même des taureaux cl. l'on recourt à la méthode dt• f<• rl i­lisation artificielle en achetant cl I'S s permatozoïdes aux cent res de fertilisation d 'animaux dowcstiqu l'ti. Si l 'on appliquait cette m(:l li oile à l'homme qui par sa vioiC' tH·.<· 1'1, "" go urmandise est si semhlnli l<· IIIIX taureau x, les guerres Pl l<·c; ll <lll ti,·i t! t• s diminu er a ient ù co1 tp s1'11 ' ... Chez les poissons, la fctHelle pond plusieurs m illi oiiH il 'llll tf s, mais la plupart de ces oeufs sont mangés ou clôl.ruiiH; l'l'JII' IIil :tril , il semble ·que la n atu re a ii prévu cette situation el. la IJII:IIltité n· s it• en faveur de l 'espèce, cl1 ez l'homme comme chez ln pui ssor 1. Dans la figure A il s'agit d 'un ovule hilllt :tiu prcsqu , nillllll'. Les petites cellules de ln. périph érie sont Je.s <:<· ll ult •s de n ul. ri l.in11 . La 6 T forme de l'ovule est ronde , c'est-à-elire yang. Celle du spermato­zo]' J e est allongée, fine, c'est-à-dire yin . Pmu les .gro.ndeurs c'est l 'in­v. el·se. Mais, le fait que l' ovule descend et le spermatozoïde mon te descide l e yang de celui-ci et le y in de celui-là. D'après le P rincipe Uni·que, il est évid en t que l 'ovule yang soit de la femme yin et que le spermatozoïde vient de l'homme tyaHg (yin produit yang, yang produit yin). La femme yin attire ce qui est yang, puis elle évacue ce qui est yang, après J' avoir utilisé au maximum, parce que son essence est yin originellement. L'ovule et le s r ermatozoïde sont des " évacua­tions ,, de la n atu re. C'est J2.our uoi il est ·. __ : e.Jes ._c_Qnteni.J.:. Le gaspillage énorme des sperma uzoï .es et des ovules es camp ra:ble nu gaspil}age de balles et d 'obus que les Américains dép ensaient en Co1·ée lors de la dernière guene mondi a le. Ma is, le gasp illage amé­ricain n'avait pour objet qu e de cl é!nrire et tuer le plus de monde possible. Tandis que le gaspillage des ov ul es ct des spermatozoïdes :a pour but, au contraire, de faire n aî.tre quelques millions d'hommes par an. Toute contrainte, lois morn lcs, .é rlucation, etc ... s.ont totalement inutiles et a u ssi n éfastes que Je g.aspillage des balles et obus amé­r ic:t: llS . Pmutant, le ,'.)JlSp ill ng:· ·d ' hommes peut être inclus dans le gaspillage de la nature puisque l'homme est créé par la nature ... Voilà pourquoi no us avons besoin av-ant tout d'un jugement fo ndamental et précis pour résoudre ces problèmes. Celui qui n'a pas ce jugement supérieur ne peut comprendr e ces problèmes comme par exemple, l'inutilité de tout ce que l 'homme fa it, ou encore cet énorme gaS]J, Ii <lge J'ovules e( cie spe:mn.to zn rdes. S ~ ]'.o n flOSSè de UJ1 jugement .,Lqw: leu l' développé on pelll !o 11 l résoudre. L'ernb r·vologie, la physique, 1'1 cl :i n e. et c.. l•:n Extrême-O: ·i el tt on ap11ell e re .iugetllent supé11eur " l 'O'rd1·e de l'Unil!e1'S )) ou " iiJ.il'i )) (le chemin ou Tao). Je dis que le jugement de celui gLli connaît parfaitement " l'0Td1'e de l 'Univer s ,, ou " le Pri11cipe /I niq ue,, est /1· jii'JCi tU' tiL sn]t,•·èm e. Je cl -t vise en sept étapes la faculté cie jugement. Cependant on peut classifi er comme on veut. Chacun peut r ester à l'étape qm lui convient, c'est admirable. Chaque étape a son propre intérêt. Quoi qu'il en soit i 1 n 'y a que le jugement de sa pl'Opre étape .. . Mais, ce qui s'a ppe lle Ir vé rita.hle bonheur n'appartien t pas à celui qdi n'a pas Je jugc.rm:ril " " '7 ou suprême. Celui qui obtient le jugement no 7 !.l'OliVe le, se pl. iènl<' ciel et entre clans le septième ciel, qu 'il le veuille ou non . Marx av:til. vu le s ixième jugement (économie) . Lusso avait re t rois ième jugern c111.. C: llris l.o plw Co lomb le deuxième. L'homme se co r11por te d 'après son jugcmc11 l.. Qu and il a connu complètCIIH' Il t le• monde de l'étape à laqu elle il appartient il entre aussitôt dans IIIIC é.k~p c supérieure. Le passage cl ' une étape à l'autre ne se fait qu e lorsqu 'on cannait complètement s:t propre étape. C'est dire que l 'on comprend toujours dans le monde ol1 l'on était la joie et le p laisir étaient vains, ·cc n'est pas dans le ll iOIIdC elu bonheur total. Division et vitalité L'ov ul e n nr r il. 1' 1. tiO rt, sans s'en :apercevoir, une fois par mois. S'il en tro t•n co ntacl. av<·c: le s permatozoïde, lorsqu 'il passe dans la trompe d ' l ~ ll s l : l c: h c, il a rri vC' cl ans la matrice au bout de trois jours environ. La conecpti ou ·orn lll cnce. Mais l 'embryologie ignore ceci : 1°) Commc11 l. l'ov1il c ni. 1<: spermatozoïde s'assembl ent; 7
  • 5. 2°) Pourquoi le spermatozoïde avance de cl ix cc nt.im èlres à l'heure, tandis que l'ovule met trois jours pour fran ·1i!' cette distance; 3°) Pourquoi un seul spermatozoïde entre des hillions de spermatozoïdes se lie à l'ovule, etc ... Ces problèmes n e sont pas r ésolus. Ce sont des pnlilltmcs pas­sionnants à la lumièr e du Principe Unique. Après la lia ison du spermatozo1.de et de l'ovule, 1 'wu f devient cinquante fois plus gros et pèse huit mille fois plus d<!l-l la ri n du premier mois. Le jour où ils sont liés le spermatozoïde et l'ovule fpJ 'II H' rr l. une seû.le cellul e. ~1n.is , a u bou t d 'un r11 0is, une espèce dP v1· r· Il •· (1 rnm. de longueur avec une t ête, un t h o1·n x, une queue et Lou ~ l•·s o rgan es nécessaire à la vle .appa raît ; l 'ovu le fe1tilisée se douill e•, sn n• double, et. se multiplie enfin d es dizaines ·de millions de fois. Tout animal se crée par division, et ce phénomènn co ntinue toujours . Le Docteur Alexis Carrel étudia la culture d 'un r·rnllr 'On de coeur de poussin. Il d écouvrit que le coeur continuait. lnd (• fi rrirrr (• rr! son développement si l'on gardait cet embryon d·ans cl<:s rond it ions sp écia les. Il r eçu t le prix Nobel. Cette force de divi sion est formida ble. La mort vii ' Jll. q 11 ;md cette force de division est soit .arrêt ée, soit t rop grande. C' 1•s l-;-d ir e, so it quand la force de division est bnttue par la force oppost"•t•, con ­t ract ion, immobilisa tion , soit quand cette fo rce opposée est. co rll plè­temen t battu e. De fa it, le monde des cellules est dia lect iq uc, !' 'esL un monde incer tain où jo ue la r elativité des oppositions de cr•s deux for ces . Voilà la constitu tion fondamentale des phén omèn es de la vie. La sensation, l'émotion, la con ception, le _jugement clépc•ldc nt aussi de cette con stitution fondo mentale. Et J'on peut clir ·e, par r·( J11sèquen t. IJU e to uL c: co nstit ution rf' t dialectique : exe111pl e, fi'Oicl­ch aud, joie et colèr e, a ff ection et h a ine, plai sir et d ésagrément, paix et g uen e, ma tièr e et à m e, bien et rnal, lib erté et esclavage, bonheur et malheu r , juste et injuste. Il est parfaitemnt inutile cle cherc!J e1· ce qui est absolu (l.a paix, la justice, la liberté, le bonheur:) d ans le monde de la rela tivité, puisque pa ix, justice, liberté, bonheur ne doi vent être ni limités, ni incertains ... L'être humain ne pouvait trouver complèlr•JYH'nt t:P scc rC'I. pc?­dant les trois billions d 'années phyfi iologiqu rfi pn ss(•ns d ~1ll S le sem rle s::t mè re. Au tre foi s , e rr l·:xl r·f' IIH '-Or if' ll t, CJ II I' I'Iiii 'S I"'I 'S IIU lleS ii.Vuient tr ouve cc sN·r·cl e ll es 111• 1'< '!1:-;l• ig· rr ;r i<' ll l p; 1s ;'• lottl Ir· rrr <I IHle. Et ell es avaient r;1i son . Car r'est rJIJ t: c lr os!' q u'on ne pe ut abs o­lument pas r:nse igll ur. 011 rH' 111'11 1. t: tlllllll 'l' rl ilr ·<· c<: scc.: ret que lors·qu'on l'a d éCOII V(' I'{ SO i-lltêrne .. JI !'S {. III ÔIIII' I'I'III'II 'IJI! ;tl tll' q ue lorqu'i]s est l: II SC i­gn- é , personne ne le compl'Cnd. Ori g in airem ent chacun connaî.t l'absolu ., mais chacun le cherche sans le compren rlre pa r ce .qu e notre jugement est voilé ... La division est r origine de la force centrifuge La première cellule continue sa divisi.o n i nd t'o li 11 iment. Ma i s elle change sa direction ct sa forme de progl"cssinll s 1r ivant d es ci.r co ns- 8 tances diverses. Enfin, elle s' arrête à une limite. L 'homme grandit .:l billions ou 5 billion s de fois p endant les 280 jours qu'il passe dans le sein de sa mère. Puis, il vient .au monde car la division p eut conti­nuer davantage. Ensuite, il grandit encore vingt fois plus. C'est-à­dire plus que 60 billions ou 100 bil lions de fois la dimension de la pre­mière cellule, et la cr oissance de l 'h omme cesse. C'est le point final elu monde relatif. Si , à ce momen t- 1:1., il y a une partie du corps qui continue de croître (c'est-à-dire continue la divisio.n} elle devient une mala die désignée sou s le nom de cancer ou bien elle se tra nsforme en un comportemen t t ragique : anogance, ava rice, traîtrise ... Les maladies mentales son t le l' ésctltat de la ruine du corps. Mais, si la division de la premiè re cellule de l 'homme, si cette force centrifuge de division est changée ve rs un e d irection 'spirituelle elle pousse librement vers le monde Abso llJ ct éternel avec une force extraordinaire et s'.établit en :ju geme nt s upl'êrn c. Ce ·qui produit le cancer, ce qui a rrê1e la divis ion, ce qui clta 1Jge la cl irecü on qui la. forme de croissance cc sont. les d eux for ces yi n ct yang . Yin est la force de division, y a ng est ln. fo l'cc de compression , qui contient et qui chan ge les direc Li.on s. N' impor te qu i peut contrôler la gau che et h droite, la dila t a tion cl la con sLr.i cL ion s'il a bien en main le volant de ces deux forces. La, force centrifuge et la fo rce centripète sont les ca uses de notre n aissan ce d an s le monde rela tif. Da ns le corps, dans la nourriture, dans l 'existence ces d eux for ces pr ennent des formes va riée s. Nous p ouvon s faire ce que nous voulon s de n otre vie en contrôlant ces deux forces fond ament a les dans l 'alimenta tion et dans la vie quotidienne. On peut prendre cette vérité comm e un idéalisme myst ique ou comme un matéria lisme catégorique car il semble que l 'on mela nge le: monde matériel ct le monde spil'ituel. C'est pourquoi nous ne parlons d'abord que d 'embryologie. ( .. . à s ui1 •re) G. OHSAWA. ; B A A : L'uvuif· (image du micro scopt~ grossie 200 fois). n : Le SfJ< ' I'IIt ll lo:::oïtTt) lLLUII(IÎn ( iuwgc gm s.,ic 200 fois). 9
  • 6. L'actualité scientifique 'VIVIVVVV~ L'oxygène et la • VI€ par J. BAUDRY La vie est un phénomène d'interaction et de s uce ssio11 dt·s:! l'orees fondamentales Yin et Yang; c'est un déséquilibre perpétuel fjui se compo­se tantôt dans un sens, tantôt dans l'autre, c'est une dyssim ol l'i e. Ainsi les Globules r.ouges et les cellules de notre o 1 ~g n 11 is 111c (Yang) doivent d'une faço1J rythm.ique ètre exc itées, exaltées p:11' l'ox .·g·< 111 ' (Yin; L'O ~ygène est nécessaire à la vie. La quantité d 'oxygène néc:cs s:l.ire au maintien do notre existence est absorbée d'une façon ins l in cL ivC' , uol'ma­lemem on ne peut en abuser : c'est la ju st ice absolue. Le Professeur SIEGEL de L'UNION Cr1RBIDB lW. 'EARCH INSTlTU.TB a montré ·qu'un cxcés d'oxygèn<J (Excés J e Yin) esl nocif et provo.que en particulier une accélérati.on du processus du vieiJJ 1ssement (Yin). Les an ti oxydants au contraire (type .hydrogèn e-yang) favor isent la. conservation de l' état de jeunesse (Yang) et retardent le d·éveloppcment (Yin). Ainsi en abaissant à 5 % la proportion normale d 'oxygèm· (20 %) il <a pu arrêter le développement de jeunes plan ts qui durant les 6 mois que dura l 'expérien ce ne produisirent ni ne perdirent aucune feuill e. Le Pr.o fe sseur SIEGEL a obtenu avec de::; téta rds des r ésulta ts a nal ogues. Grace à la dialectique Yin-Yang on peut comprendre : Pourquoi le froid (yin) qui ralen tit les fonctions organiques (état d'hi­bernation) et en particulier la fon ction respiratoire peut ra lentir le vieillissement. On peut faire « r enaître n des mic i'O o rgan ismes qui ont été maintenus en état d'hibern ation elu ran t cie non1hrcnses années. P.ourquoi une cl isseccalion poussée ( y::~ n g; p uL prod uire le même phé­n omène. Le Professeur DOMBll:O <ISKJ a fai t «revivre " des bacteries vieilles (le 300 mill io1 1S d' a llu (•e s, CO II St' I'V•(·l'S ·dans des blocs de sel,' en les rehy.clratant. Le savant soviéti-que N. CHUDTNOV ·a obtenu les mêmes résultats avec des algues jaunes et rouges en dormies depuis au moins 200 m'il ­lions d'années. De plus, on attend des détails sur les ex pél"i en ces soviétiques qui ont permis de r éveiller des tritons "vieux n de 5.000 ans. - Pourquoi l '.ox(y<génothérapie (excés de yin) peut-être nociv . Ou a noté des cas ·de céc.ilé successive à une oxygénothérapie in lniiiJ H'Slive chez des nouveaux-nés. - Pom'quoi une oxygénothérapie modérée, con trô lée cL limitée peut ré­veiller la vitalité, en cas d'urgence (yin exalte yang). 10 -~ Pourquoi les injections thérapeutiques d'oxygène sous-cutanées et intramusculaires sont à d·éc.onseiller. - Pourquoi l 'hyperoxygénation par exercices respiratoires intempestifs (2) est nocive. La sagesse consiste plutôt à respirer calmement r éguliè­rement, imperceptiblement et lentement; à ne pas respirer par le haut du thorax (yin) comme les personnes à l'agonie, mais 1au contraire à respirer par le ventre (yang) comme les petits enfants. Il est de plus intéressant d'étudier l'action des radiations atomiques sur le corps humain. 1) Dans un premier temps il,y a désintégration partielle des molécules et atomes (effet yin) 'ayant pour conséquence la production d'ions. 2) Dans un deuxième temps il y a production de subsistances hypero­xygénées, ·de peroxydes (y in) dont Je type est l' eau .oxygénée H2 02 (eau normale = H20 moins 1yin). 3) Dans un troisième temps ces peroxydes provoquent, en raison de leur nature extrêmement yin la destruction, la cLésintégration des molécu les complexes, n obles, lourdes, ù poids moléculaire élevé, très cohé rentes (les plus y::mgJ en pa rticulier des enzy~es , de l'~DN tenus à l 'intérieur du noyau (yang - centre de la sp1rale du miCro­cyclotron cellulaire) des cellules. On voit tout de suite comment remédier à cet état de fait. J. BAUDRY. Existentialisme et essentialisme ~ par J. BAUDRY ~ Nol r·1: coii iJ!I' (•i ii: IISion du rno11(ir ou de l'Univers dépend de notre 1ugemont. Nol 1e jugülll l' II L sc d{•v C' loppe en passrtn! par sept_étapes: 1. - 1ug ement méc:IIIIIJU e ; ';! - Jllgl ·ment sensonel ; 3.- -.jugement senlimental; 4. - jugC11 1e11l inl l' ill'rltl('l; 5 . - Jugement soc1.a1; 6. - jugement idéologique; 7. - juge111t 'lll s tiJll 'f• nJ o. Les six premières étapes de noll'n jll g<' lll C'nt sont r elatives, autre­ment dit ell es ne peuvent nous donnc l' 1111 1' v1 s1nn g· Jnba le, totale, syn­thétiqu e, immédiate, vécue, de l 'Univer s. La septième étape du jugement n'1•sl !Jill ' l' ill Slinct-intuition tol:tl<:n10.nt dévoilé . Nous n 'avons null orn enL 1Jesoi11 d '.acquérir un tel juge1nu1il. ; on le poss~de ,déjà, il_ est simp l l·ll~elil voil é_ par le~ six auLrcr; jtlgl'lllt'lll s I' C1la t1fs, egocentnques ~L auLIH'I1Jitl i'CitLnques. Sll en esl. 11 i 11 si ct :l11 t•s l !11'1 f' ssentiellement à l 'educaL1011 (scoJ,mre, religieuse, mor al e, 'civ iiJIII :, l'lt· .. . ) ct au conditionnement pc;yclwlogique de no ~r e vie quoticliclll ll: q11i i1111 ilc totalement le clév o l o ppem~n t de la pet~te "Taine i11LincL-itJ i tliLi 11 11 chez l'enfant. C'est pourquoi les tout-petits ~nfant s q11i 11 'ont p:1S I' IICIII'O été « déformés n sont très supérieurs .aux a dultes, s ul'llllil. si cos derni ers sont très in struits et fiers de leur ins­truction (« S·i vons n e 1·ede oen ez semblables à de petits enfants, vous ne pou1-re;; eu/'1'1"1' on Rowwme des Cieux n). Une telle éducation et 11
  • 7. un tel conditionnement produisent des phénomènes cu ri eux et étranges ~e ls 51ue orgueil, v·anité, , amour propre, respect humain, impa tience, Intolerance, peur, cruaute, arrogance etc, etc ... qui sont l'origine de tous les malheurs. Les six premiers jugements nous donnent une compréhension superficielle, mécaniciste, conceptuelle, existentialiste d es choses · mais a_u cont~·a_ir e le septième jugement permet de sentir, d'épr.ouve; dans notre ventable n a ture humame, d 'une façon globale, la r éal.ité pro­fonde, cachée de tous les phénomèn es (compréhension ossonLialiste) . L'Univers infini et notre n a ture humaine véritable sont UN. Le septième jugement comprend, englobe tout, en pn rLic ul ier les six premiers jugements qu'il un ifie, h armonise. Il n'exc lut pas du tout ces Jugements comme pour rait le fa ire croire une compr éhension imparfaite, dualiste. Mais le septième jugemen.t ne peut être cons idéré comme la seul e synthèse, même harmonieuse des six premiers juge­ments. C'est la Vie elle-même, incr éée, éternelle, dynaniiqu o, qui s'est différ enciée en six autres jug·ements, qui les soutien t, 1 - harmonise l es contr ôle (inconsciemmen t) en évitant qu'ils ne produise nt des effet~ et résultats discorclan1s (tels que guerres, maladies, malhou r·s, misère , tris tesse, dés espoir, etc ... ). En somme, nous pouvons dire que l es six premiers j ugcments sont tous subj ectifs (malgré .qu'on les cro it obj ectifs, surt.o ut le juge­men t inte llectuel) , con tr airement au .iugemen t suprême qui est se ul véri­tablement obj ectif (bien qu 'Inconscient clans sa Nature). Le j_ugement n o 7 est la plus grande conscience inco nsc iente, le supra conscient incon scient (encore un paradoxe - en appa r ence seu­lement - de la logique universelle). Schéma tiqu ement , nous pouvons concevoir n otre compréh ension et relation vis à vis de l 'Univers de la façon suivante : 1. - Nous n 'avons qu'une visiOn extérieure, existentialiste, mécaniciste superficielle du monde ; on le considère comme étrange à nous-même en r elation les uns avec les autres. Nous vivons dans un déda le ou labyrinthe, dans les " ténèbres extérieures ». C' est le monde de Babel, de la confu sion des " la ngues " (autrement dit des idées, des con ceptions, dos th éo ri es, des langages de plus en plus complexes, et c ... ). D'où un comportement cxc lu siC, égo ni.r·iqu o, empirique, impa­tient, intoléran t, vi olent, ·dicté par la peur CJIIi 11 'cst en fait qu'un aveu incons cient de notre ignoran ce . La Science, t elle qu'elle est compris a uj ourd'hui, n' est que la manifestation d'une telle compréhension , c'est un empirisme hyper­trophie (la compr éhension du Principe, de l 'Infini, de la Vie ou de Dieu n 'existe pas). II. - Nous apprenons que nous pouvons classifier tous le· phénomène ~:< en apparence inextric nh i(·s , l' i l d nx cal·égo ries y in el yang. C'est un gm nd pas fait vers la simplïncation et l'uniA.c::ttion de toutes choses et tous phénomènes, C'est le fll d 'Ariane qui p ut nous permettre de sortir du labyrinthe et d' échapper au tau reau féroc e, le Minotaure, symbolisant les forces aveugles et de lructrices du mol) de terrestre, fini (le malheur) . Cependant, notre compréhension reste enco re relative, combien même développerait-on au plus haut point la théo rie yin-yang (car 12 pour nous c'est enc.ore une théorie et non une évidence). A ce stade la compréhension totale, profonde, de y in1yang ne peut-être atteinte III. - Jugement suprême. - Vision essenüaliste. On est sorti du labyrinthe, du monde des " ténèbres », du monde relatif. On est agi, poussé par l'Expansion Infénie, la Vie, Je Principe, l'Esprit, le mental cosmique etc ... (mots qui désignent tous la même réalité ineffa ble). On dépasse· le monde de la du a lité, survole le y in et le yang, le temps et l 'espace. La compréhension juste et de plus en plus pro­fonde Je ,y in-yang (qui n 'est p lus une thé.orie mais une évidence) devient possible, et par conséquent celle du monde relatif. L'homme du jugement suprême est omnicient puisque vivant dans le monde infini et il est en même temps un perpétuel étudiant dans ce monde fini, le plus humble, le plus attentif, le plus patient, k plus intéressé, le plus amusé, le plu s étonné, le plus curieux, même à 1m âge très av:an cé il r es te comme un enfan t ignorant ; car il sait qu'il y a toujours à a pprendre dans ce monde relatif où la diversité des phènomèn es es t infinie. (Il n'y n rien d'idenüque. Rien n'est au repos, tout est en perpétuelle transformation, transmutation ; tout est nouveau à chaque instant) . C'est, apparemment, tout à fait paradoxal ! ! Il a l'attitude de celui qui accepte tout et ne regrette rien même la chose la plus insignifiante en apparence. C'est tout ou rien. Dès lors la r éalisation de l 'Infini dans le monde fini devient possible. Vous pouvez comprendre maintenant : i . - P.ourquoi la science, même si elle est très élruhorée, reste un empi­risme si elle i1gnore yin - yang. 2. - Que l' étude et la compréhension de ,yin-yang ne signifie pas néces­sa[ remen t la comprt>hens ion elu prin cipe. I l y a une compréhension et une application de yin-y,ang relatives. 3. - Que la compréhension du Principe est tout ou rien. 4. - Q11c h compr·éh en sion du Principe ne signifie pas nécessairement la comp r.éh cnsion de y in -yang et la r éalisation dans le monde relatif qui d oit se pours uivre A. ch:t,que instant. Tel est le cas de ceux qui ont r éalisé l'Inf ini ma is qui lomhcnt malades, meurent prématuré­ment, finissent mal etc... Tl s on 1 cl issou:: leur personnalité dans l'Infini mais n'ont pas c1ista ll i ·é sufrisamment à p artir de lui une nouvelle personnalité dans ce monde r ela tif. 5. - Le sens ·de la " conversion "qui n 'est pas d 'adh érer à une doctrine ma is qui est la c.onstitution d'une nouvelle personnalité à partir de 1 'Tnfini, « fonctionnant " d ans le s ens inverse de celle que l'on a d iss011te. 6. - Q'"' ln cons lil.ution de l 'homme « converti "va de l'Infini vers le fini , l.n11l. ('n !Yi mc le grand Univers. Il est yin en surface et yang en cl edanH. 11 ('Hl. : l' image de l'Univers ou de Dieu. Tl s'acc ro ît p . rp t'•luc llement dans le monde r elatif (Le petit gr ain cie sr.nevé qui d evi ent un gr and ,arbre). 7. - Que l ': JÏ'l i-<l o (Ce lui dn la vie, l':ù ki-do mental et n on seulement techniqu e) ost .l'action dans le monde relatif d'une telle constitution. - IC' sl la s tratégie N° 7. 13
  • 8. 8. - Les 3 étapes de la guérison 1 - Symptomatique, empirique, illusoire. 2 - Biologique grace à la mise en praüque en b iologie et physio­logie de ,yin - yang (3 à 4 ans). 3 ~ Psychologique, instantanée, qui est tout ou rien (Satori). L'idéal est 1 'alliance guérison psychol.ogique + guérison b iologique. C'est l'Union complète et totale du monde Infini et du monde fini, le véritable Monisme. ..... ~ ---2 cd rn f 1 1 1 14 L 'homme ne fait plus qu'un (non pas coJlecp­tuellement ou intellectuellement, mais selon sa JJ al m e véritable) avec l 'Infini. Il est lui-même. A ce nivefw il n'existe plus de catégories, ni de discrimination objet­sujet. t 1 Vision universell e, synthéti-que, in lu i live Etape de la guéris-on psych ologique (J ilumin;ll ion). en~ ~ ~~ .8 cdro •a> ..... t ....., 'd cu .........., 0 Cil 1-< ~ ·a ~~ 0 C) ..., -1 E '-' ' ~'0 ss cd •a> rn >-; ~ ~ '-' 1-< 0 a>:.:C ~ ~2 u 0 t Q)Q) ">j ~ L'homme, parvient à unifier conceptuellement tous les phén omènes (vision unificatrice conceptuelle de l'Univers) et il parvient peu à peu à les c lasser à tous les niveaux en deux catégories : yin et yang. V ~sion synthétique conceptuel le de l'Univers. Etape de la gu é ri so 11 biol ogique (:-! à 4 a ns). t 1 1 t L'homme se meut clans le labyrinthe des multiples phénomènes, cl.ans un monde complexe, " extérieur », " enténébré ». Empirisme primaire (magico - s ll perslitieux) ou empiri.sme {•I ;J lln r (• = Sc: ic• IJ <·c · <~ L" I uelle. Eta pe de ln. ·g 11 r ri "n'' c;y mplot uatique. .) . BAliDHY. A r..ttû~e i11-d.U, r..tO.Ud e0.11-11-aid.d.e~, ,.,eut-êUe, le JAPONAIS ... SCHEMAS D'ORIGINE ET IDEOGRAMMES par c. OHSAWA Jff, ::: ,, LA RIVIÈRE ,)r ·= 1-G LE FEU /'- 0 = El LE SOLEIL j) = 11 LA LUNE *- = .t._ L'ARBRE LE BOIS LA FORÊT L'EAU w = YY =tf L'HERBE h~t.L LA MONTAGNE LE COEUR SCHÉMA SUGGÉRANT UNE CHOSE CENTRIFUGE, L'EXPANSION INFINIE LA PAIX (IMAGE D"UNE CÉRÉALE SYMBOLISÉE ET SIMPLIFIÉE) + LA BOUCHE = LA PAIX Explication : S i !"on se nourrit principalement de céréales, le jugement se d évoile de mieux en mieux . Sous lt• lum i'·re du jugement suprême, on n'a pas besoin de discuter, disputer, protester, accuser, à plus fo rt<- wison lutter avec la violence. Toute maladie physique et psychique, morale ct sociale disparait . .. 15
  • 9. 1 V devez connaÎtre ... ous l . '' Les Transmutations Bio ogtques de L. KER VRAN " 16 •. QUERELA PACIS ERASME -.... 'Jlien, de ydurJ 9-'UUtd n'a é.té. é.cût d-U'l. la 9-Ue'l.'l.e ••. G. 0/ISA WA foutes les guerres sont entreprises, pour le plus, grand tort d es homm.es et cependant dans !a plupart des cas ni l 'origine de ces guerres ni leur résultat ne les concernent. Pas plus les jeunes hommes à qui revient la mauvaise action d'exciter les gens à la guerre que vous, hommes âgés. Loin de réaliser cec1 vous cachez vos cheveux gris sous un casque et vous croyez que c'est un honneur pour un chrétien aux cheveux blancs, que d 'encourager ou même de prendre une part active dans la g·uerre. Et pourtant Ovide n'a-t-il p,as dit que « la vue d'un guerrier âgé est odieuse "· Les compa.triotes d'Ovide considéraient qu'un homme de 70 ans qui incitai-t les autres au combat était un monstre d'iniquité ct de sottise. Et ce n'est pas seulement au laïque que revient la responsabilité de la guerre. Bien loin de là, ni les prêtres, ni les professeurs d,e théologie, ni les évêques,, ni les cardinaux, ni même les vicaires du Christ ne, rougissent d'être les instigateurs de la guerre contre laquelle le Christ (dont il prétendent tirer leur seule autorité) a exprimé sa profonde aversion. Comment peut-il être logique de saluer les gens en leur disant << LA l'AIX SOIT AVEC VOUS ,, e~ en même temps d'inciter tout le monde à une !ruerre sanglante, de parler de paix avec les lèvres et de hater le désastre par tous les moyens d 'action? Osez-vous parler du Christ comme du conciliateur, du Prince de la paix ct cependant conseiller la guerre ? Quant à ceux qui se donnent le titre de ~ cigncur·s (hommes et chrétiens) le plus petit affron~ est suffisant pour les cntraînor dans toutes les horreurs d'une' guerre préméditée. Si les classes, les plus basses de la société agissaient ainsi on pourrait trou­l" Cr des excuses dans l'ignora.nce qu'on leur supposerait . Si de très jeunes­hommes agissaient do cette façon l'inexpérience de la jeunesse at,ténuerait leur f:.ute. Si do pauvres la'iqucs étaient seuls impliqués,, leur faiblesse morale, dimi­nuerait l'atrocité de lem· !tction. Mais c'est justement l ' inverse de tout ceci. Les semences de la ~-:· ucne sont jetées, surtout P'ar des gens dont la sa­gesse ct la modération car·actéristiqucs de leur rang devraient apaiser les pas­sions impétueuses du peuple. C'est ce « peuple , aussi méprisé qu' il soit qui élève les grandes et belles cités à leur haut rang. C'est lui qui dirige leurs affaires entièrement e.i c'est lui qui par son cxcelle:n.te question leur donne leur richesse. Les satrapes ct les grands viennent en rampant dans les cités, comme des bourdons dans une ruche, après leur édification et leur e,nrichissement. Ils dé­robent Cl' qui a été gagné par l'e travail des autres. Et ainsi ce qui avait été accumul JH1' le labeur de beaucoup de gens est gaspHlé par' la dépravation o.·une minul'lté. Ce qui avait été construit par le peuple sur d.es bases solides est rasé à cause de la cruaut ct tlc l 'injustice des puissan~ . 17
  • 10. L'Eg-lise ne craint-elle ~as que ce qui avait été dit par ceux qui ont annon.­cé la venue du Christ " QUE SONT LUMINEUX LES PIEDS DE CELUI QUI APPORTE LA NOUVELLE DE PAIX, DU BIEN, DU SALUT n. ne leur soit retourné en ces termes" QU'IGNOBLE EST LA VOIX DES PRETRES ENCOU­RAGEANT A FAIRE LA GUERRE, INCITANT AU MAL ET POUSSANT LES HOMMES A LA DESTRUCTION n. Parmi les chrétiens, comme si le sentiment d.e la honte avait disparu de la terre les ecclésiastiques, solennellement consacrés à Dieu sont souvent les premiers à exciter les esprits des chefs d'Etat et du peuple au carnage ct à la deE·truction. Ils transforment les doux accents de l'évangile en une fanfare de Mars et oubliant la dignité de leur sacerdoce, cherchent de· tous côtés des prosélytes; ils sont prèts à faire ct à souffrir n 'importe qut>i pourvu seulement qu'ils puis­sent faire éclater la guerre. Il y a quelques années, quand le monde, é-tant la proie d 'une fièvre mor­tdle se précipitait tête baissée vers les armes, les « évangélisateurs n firent son­ner la fanfare de la guerre du haut d.e leur chaire et exaspérèrent les Rois d'Europe ,jusqu'au paroxysme, pour les amener à un état de d.émcnee· complète. Chez les Anglais le. clergé dit du mal des Français et chez les Français il a.tta­qua les Anglais. Tous étaient unis pour inciter à la guerre. Pas un seul éeclési~s­tique n'exhorta à la paix ou du moins l'as plus de un ou deux dont les vtes seraient peut-être en danger même maintenant si je m'avisais de les nommer. Les révérends pères en Dieu , les saints evêqucs s'agitaient sans <~es se, ajoutaient leur vi.rulencc au mal dont souffrait le monde poussant avec ardeur les deux ennemis à faire la guer re. Ces nères en Dieu ne manquaien.~ d.'appeler leur t·agc sanguinaire, un zèle pour 1~ loi, l'ordre, la religion. Bien nlus, les choses en sont venues à un point tel qu'il est jugé ahsurbe et immoral -de mal parler de la guerre ou d'aventurer un mot en faveur de la }laix. Cefui qui conseille le remède le P'lus salutaire au roi et au peuple' : la paix; celui qui dissuade de faire ce qui est le plus destt·uc~if pour leur p·rospé­rité : la guerre est C<!nsidéré comme mal intentionné à l'égard du roi, ou même comme méprisant les intérêts du peuple. Il est un fa.it qui rend ce malheur plus difficilement remédiable, c'est que le clergé protège cette façon d'agir du manteau de l~ religion. _Les drapea~x dans les régiments consacrés par les ministres de la pa1x sont ornes d'une croix. Qu'as-tu à voir ave·c la croix du Christ sur .ta banniè1:c toi soldat !aché de sang ? Avec des actions· de vol et de m.curtrc comme les iiCnnes, ion etendard devrait être un dragon, un tigre ou un loup. La croix est l'étendard de celui qui a vaincu non par la lutte mais par l'amour, de celui qui est venu non pour anéantir les homm~s mais pou_r les sauver. C'est un étendard dont la vue même devrait s'uffire a nous cnse1gner quels sont les ennemis que vous devez combattre si vous. êtes chrétien, ct com­ment vous pouvez remporter la victoire sur vous menée. . Le fait le plus absurde de tous en ce qui concerne l'us~g·e de la croix s_ur l'étendard est que vous le voyez bril!'cr ct flotter haut en l'a_1r_ d t us le~ armees en même temps. Et même aussitôt après avoir reçu les d1v1ncs especes, _les guerriers se précipitent vers leurs. arrncs ci s'cfl'orcc1~-t de plonger le tct:.n~lc acier dans la poitrine de l'advers,auc. Ecoutons la pncre _des comb~tt ant .. . « .:Pardonnez-nous nos offenses connnc nous panlonnons a ceux qu1 lulus ont offensés. , .Puis en toute hatc ils courent. assassiner leür frère Chrétien pour une o~fense prétendue telle et qui n'est après tout qu'ima1,rinairc. ERASME. (à suivre) 18 / LA PAGE DE LA FEMME 1 ... par MARIE-FRANCE Nourriture économie donc harmonisez votre salle à manger Harmonisez votre salle it manger ct votre cuisine. Ce sont les deux I>ièces les plus importantes de votre appartement. La salle à manger, par son aspect accueillant, doit inviter au r epas et ouvrir l'appétit de vos amjs, de votre mari et de vos enfants. Quoi de plus désagréable q u 'une salle à manger ou une cuisine en désordre ou avec d es couleurs sans h ar-rnonie. Elles ne doivent pas être sombres et tr istes mais, au contraire, claires et sou­r ian tes, accueillantes. Pour cclà changez. les nappes souvent, variez les menus. Le printemps arrive à grands pas maintenant, aussi pendant cette saison .où tout change plus que de coutume mettez de, la verdure et faites le renouveau com­plet de votre appartement en y apportant des p lantes et des fleurs de toutes sortes. Grâce à l' économie faite sur la n om·r itu ,·e vous pouvez améliorer le d écor ct l'aspect de ces deux pièces. Il faut que vos repas et vos menus ne soient pas monotones mais au contra ire de vé:ri tables surprises. Pour présenter la nourriture vous pouvez vous procurer des plats de différen­tes formes. Les pla ts en terre sont très beaux e t accompagnent avantageusement les céréales ou pla ts macrobiotiques . On IJ<'lll maintenant se procurer ces )}lats dans plus icm·s magnsins de la r ive ga uche. Vous pouvez également uti liser les bols de riz Japonais avec cuillères S[)éciales pour la SOU}Je et baguettes pour autres mets. La vari ét..> dans chaq ue domaine, aussi bie n men us, nnppes, servi ettes, plats, <·ou vert..;, <·tc ... doit toujours fa ire p<lrt.ie de vos prooccupalions .. La table est un en­droit où l'on se r liun it, où l'on discute, où l'on reprend des forces, c t où l'on dit me rci , il ne fau t pas rendre ennuyeux ct morne ce moment si précieux ct s i grand. Décorez vos plats avec des fe uilles de cresson haché très fin ou des radis que vous pourrez manger avec un peu de tamari.. Le riz, p résenté sous différen tes formes, vous d élassera, so: t en cubes, en gâteau, en galclLOE .. . p; 1•âco à nos cours do cuisine YOus pouvez améliore r vos menu;; ct vos r<'pas e t ' 'PIJre n<lre ;, les équilibrer tout eu respectant la décor ation. Sur la table disposez toujours ln sance japonaise et le gomasio. Pour la sauce vo us pouvez prendre <ks potites boute illes destinées dans le commerce, en général, it l'huile ct au vinaigre ou e ncon· des pct.itcs sauciè re& dei nnturc variéer , argent, v orc• · laint•, bois, terre etc: •. La préo;c ntatiou de chaque co ndiment est aussi imp<>r­tant. e li"'' le· <·on rlinl<'ut lui -mêml' , ne présentez pas le gomasio dans son sache t d'cmballa g<' , " " ';" dans un petit pot de bois, par exemple. Chaque d étail doit tra­duire votre goC1t N votrf' nrt. de vivre . Le pain complet. <'igakmcnt a une présentation à meure en valeur . Vous pou­vez le faire griller pour lu nmcl re cro ustillant. Enfin, installez sur la table en alternance t:amari, gomasio, tek'ka, prèpara­tion tahinmiso a fin de varie r les assaisonnements , l'un comme l'autre est 11éeessaire à votre alimcJ it.ation macrobiotique pure. Marie-France. 19
  • 11. ' lA PAGE DE lA FEMME 1 ... par BÉA TRI CE MAD AMIE YHN PIEN§IE YANG :E:n. Iv.l:ars-.A._V'ril elle pen.se ... Elle pense dès maintenant à s'inscrire, e lle, sa famille ct ses amis mt camp de vacance et d 'étude niacrob iolique de juillet e t août. Elle sait qu'elle y appro­( onrLra ses connai.ssances du Principe Unique grâce .1ux extraordin aires conféren­ces et causer:cs du Pr. Ohsawa. Elle est sûre d'y r éaliser un capital santé unique au monde . Elle d emande au Centre lgnoranms tous les renseignements à cc sujet. Elle profite de la remise de 10 % en versan t le tie rs de son séjour ava nt le 20 aiovril et obtien t pu isqu'elle est membre participante du Centre lgnoramus une remise total" de 15 %. Elle offre à ses amis la nouvelle édition du Zen Macrobiotique qui vient de paraître chez Vrin (Prix 15 F) ou la nouve lle revue pour débutants« Miti » avec photo du Pr. Ohsawa (p ri x: 2,50 fr .). Elle 1wte que la librairie philosophique Olr sa:ww vient d'ouvrir, 3 rue· Lamar­tine e t qu'elle pou rra y commander tous les livres qu'clio souhaite. Elle ri/, de voir· tant de pe r~ onn es grippt·l':; t: l enrhumées c,n· elle connaît les cinq causes de ces d ésagréme nts : 1°) abso r-ption de trop grande quantité de li­quide ; 2° ) nonrriii.II'C trop riche e t trop abondante ; 3° ) excès de salades, de fntits, cle vi tamines C ; 4c) les sucreries : 5° ) les méd icaments ! Elle a fait traverser l'hiver san::- le tnoindrc rh111nc à sa fan1Jic gr.âce ù e.es connaissan ces. de la dialectique yin ya ng cl ses alliés de toujour6 gomnsio cl 'kusu .. . Elle remoer:que que pour emp êche r le linge de geler il suffit de faire fondre une poignée de ;,el dans la de rnière l' ali rJ.. rin~:op;<' ... flll<' polir ranimer nn feu qui se meurt il est opportun d 'y je ll'r 11 n" poi p; noo d' ,;e l rn :11·in ... BÉATRICE. 1 Toutes les femmes doivent avoir dans leur bibliothèque 1 le Zen Macrobiotique 1 20 SÉLECTIONS DES RECETTES du cours de CUISine macrobiotique de Mademoiselle Catharina ~ par Jacqueline Birkel --------- SALADE JAPONAISE Voici une manière· très agréable de manger quelques crudités ..• (« bien yanguisées n). Cette préparat ion peut se faire a vec toutes sortes de légumes, à l'e xception évidemment des tomates, aubergines, courgettes, pommes de t erre. Prendre des carottes et des navets, par exemple, · les, couper très fin s, les mettre dans un plat, les recouvrir de' sei marin, de façon à c.e que sel et légumes soient bien mélangés, presser le tout avec une ass iette et un poids par-dessus durant une heure. Après ce délai retirer l'eau qui est apparue au cours c!e la pression et servir les légumes. (Ne pas j eter 'l'eau, l' utiliser pour un potage). La salade japonaise préparée de cette façon est un vrai régal ... Essayez ... BEIGNETS DE COQUILLES SAINT-JACQUES E léments (par beignet) : Une coquille Sa• nt-Jacques, une rondelle de carotte, une rondelle de salsifi, un petit quartier d'oignon . Fa!tes légèrement cuire à l'eau carottes et salsifis. Sortir les mol­lusques de leur coquille, les laver. Puis e,nfiler sur une fine. baguette de bois de 10 cm. de long d'abord la rondelle de sals'fi, puis la rondelle de carotte, puis le mollusque et, sur la pointe, le· quartier d'oignon. Passer ensuite cette préparation dans de la farine d·e blé complet, puis dans un oeuf délayé dans son volume d'eau, puis' enfin dans de la chapelure et faites frire à l 'hu ile b'en chaude. Vos amis vous en redemanderont. Venez à nos COURS CUISINE MACROBIOTIQUE l es JIIIA J?J)! cl SAMEDT, à 1.9 h. 30 Tél . LAM 54 .. 31 21
  • 12. OIGNONS SAUCE ANKAKE Eléments : un oignon par personne - Kouzou - Tamari. Eplucher les oignons sans les. couper. Les faire revenir dans un peu d'hui te (en les f aisant saut e·r pour ne pas les. casser). Ajouter de l'eau (un doigt au-dessus du niveau; des o·'gnons). Saler. Laisser cuire en veillant à ce qu' ils' ne se d-éfassent pas . Avec l'eau qu i res:te·ra de cette cuisson, préparer .la sauce. Délayer environ une cuillerée à soupe de kouzou dans de l'll.au froide. Puis ajouter l'eau de cuisson des oignons. Faire• cu.~ re- en r emuant jusqu'à ce que le kouzou prenne. Ajouter alors une cuillerée à soupe de ta.mari et se,r v ir les oignons recouverts avec la sauce. CASTERA (un dél icieux entremet) Eléments ~ 250 grammes de farine de sarrazin, 250 grammes de farine de blé complet, 1 oeuf (facultatif), 50 g rammes de raisins secs, 2 petites pommes, 1 cu i ll ère à soupe d'huile de sésame. Tout d'abord bien mélanger les d·eux farines. Puis délayer avec de l'eau afin d'obtenir une pâte liquide, maïs assez consistante. Ajouter l 'oeuf battu, •la cuill erée d'hu ile et les raisr;ns que vous aurez fait préalablement tremper. Enfin, mettez vos pommes coupées en morceau et ve-rsez le tout dans un moule hu[Jé. Faire cuire ce gâteau à feu moyen pendant une demi-heure. Il doit se former, au bout de ce laps de temps, une belle croilte dorée. Cet entremet étonnera tous· vos convives ... 22 ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~----~~~ I,. I::VRIER 63 - G. OHSA WA - FJ~ V RIEH 63 - G. OHSA WA - FJ~ VRIEH 63 - G. OHS • C'est une grande JOie de pouvoir, a.u seuil de ma 70me année,, communiquer cette nouvelle à mes compagnons, du Japon et du monde entier, Je jour commémoratif de Lincoln , 11 février : l'Institut des Hautes Etudes Dialectiques et Scientifiques, HEDES est né ! Comme je vous l'avais prédit l'année pas-sée, cette, année est la meilleure• pour rno·tr·e entreprise qui existe depuis 50 ans. Je crois aussi que je recevrai conti­nuellement de vos nouvelles.. Cette année sera l'année de la nouvelle révolut ion du 2omc siècle, rnon seulement pour nous autres macrobioh­ques, mais également pour toute l'humariité. La vie est belle, amusante, intéressante et merveilleuse ! J'ai quitté les Etats-Unis au mois de novembre de· ·l'année passée, en laissant mon coeur auprès, de l'hospitalité aml'cale et cordiale· des amis de Chico, et je SLiis arrivé seul, pour la première fois, •le• soir du 12 décembre à Tokio. J'ai laissé Lima à Chioo, et M. Henaff à New-York. Dès le lendemain matin j'ai commencé mes activités, bien que la fin de l'année' soit au Japon la saison la plus affa'irée, j'ai nég'ligé tous l~s rend.ez-vous et les inte,rview, car on pouvait espérer avoir la traductio•n des Transmutations Biologiques• de Kervran avant la nouvelle année, et j'ai terminé cette traduct!on en travaillant nuit et jour avec de grosses difficultés, en hu it jours. Le huitième jour, on a eu la première réunion macrobiotique et j'ai rencontré les compatriotes que jer souhaitais. Une centaine· et plu­s'- eurs dizaines de compagnons, y compris. deux de Hokkai:do qui avaient t r aversé de violentes tourmentes de neige, pl.usieurs. de Kyushu, extrémité ouest du Japon, et des personnes de toutes parts v-enues pour me voir après trois ans à ma confére,nce qui ne durait que: deux heures ... J'étais profondéme•nt ému ... Le lendemain de Noël, le 26 Décembre, la première· so•irée. de Ker­vran eut lieu par les. bons offioes du Professeur Morishita et du docteur Takahash'. Plus de vingt jeunes scientifiques. y participèr·ent, ainsi que 3 politiciens dont M. Masamiti Takasu, conseiller du parti socialiste et ancien président de ce parti, qui v int malgré ses mu.Jtiples occupat'ons de fin d'année. J'ai parlé deux heures. Le· docteur Takahas.i, sorti de l'université de Moscou, a vivement approuvé la grande découv-erte de Kervran du point de vue de l'électr o-magnétique. en tant que jeune sc ~ entifique de la théorie électro-magnétique de l'Institut NATURE DE LA MATlm-m . Le prof esseur Chisima, de l'uni­versité de Gifu a expliqué aveo enthousiasme le-s transmutations. biolo­g iques sous l 'ang le de sa nouvelle IJiologie·. Et ri a insisté, particulière­ment d'abord sur le fait que la physiologi·e, la médecine,, la biologie et la lutte contre le cancer devaient tous converger sur l'étude du sang et de sa création. Ensui te, que c'était B. Ohsawa qui avait e,xpl~qué le pre­mier la théori-e et la pr atique. de l'alimentation, qui est la source du sang ; M. Uno, le rédacteur en chef de· " Sci ·ence Journal ,, l'unique j ournal' scientifique du Japon, se leva Je premier et déclara : " Je n ' ai j amai s eu un. si grand ch oc cla n-s m a vie de j ournaliste sci-entifique ». Il a estimé beaucoup ·les mérites d-u professeur Kervran, et nos efforts à nous, ses- compagnons et étudiants. Les politiciens ont déclaré unani- 23
  • 13. ~ VRIER63- G. OHSA~ A- F~VRIER 63- G. OHSA~A - F~VRIER 63- G. OHS ~~ ~ 1 1 : 1~V R IER~- G. OHSAWA - FEVRIER 63- G. OHSA~A- F~VRIER 63- G. OHS mement : " Nous jurons que nous allons tous, pouvoir et opposition coopérer à la même cadence pour le développement et 1' indu s trialisa­tion de la théorie de Kervran ». Une revue hebdomadaire· nommée 11 Vomi-Uri >> publia quelques jours plus tard un article amusant, traitant ce sujet en le vulgarisant. Ainsi des miiNons de Japo·nais ont appris à connaître les contours de la théorie de' Kervran. Depuis la fin de l'année passée je' suis al-lé dans une dizaine de villes universitaires du Japon de l'ouest, pour te·nir des conférences et des causeries, adressées surtout aux scientifiques,, J'ai parlé aux uni­versités de Osaka, Gifu et Kyushyu et au collège· de Kurume. Pare,i·l .le­ment à Nagoya, une conférence organisée par le' président du comité de l'éducation de la préfecture eut lieu ; y assistait le président du centre scientifique. Les résultats de cette' journée de conf'érences,, qui a duré trois, semaines, m'ont déçus : 90 % des savants étaient méfiants, et 3 % plongés dans l 'étonnement. Le 16 Janvier, j'ai reçu une lettre express.e de M. Tosïo Télmura, le président du cercle Hiroiké (braintrust du prem.:er ministre Ikeda), me d 'sant : 11 Contactez immédiatement le profe,ss.eur Odagiri n. Co;n;:1e c'était le C01nseil d'un vieil ami, ancien mlin :stre· de I.'Erlucatïon en Man­chourie, j'ai été voir le professeur Odagiri au bureau de M. Ta<Hura. Nous avons parlé pendant 3 heures. Je l'ai revu q.uelqJUes. jours· p lus tard, et notre entretien . dura cinq heures. Ensuite nous avùns encore discuté amicalement pendant 13 heures. Ce jour-là nous avons vu M. Kuada, vice-président de l'association financière' pour la promotion de la technique s.cientifique japonaise. J'ai poussé un soupir de soulagement pour la première fa's, au Japon, il y avait un savant qui pouvait appré­cie ·r les mérites du Professeur Kervran ! Cela s'est passé vers la fin de Janvier, mais tout s'est développé rapidement, et enfin, aujourd'hui, 11 février, l'institut des Hautes li::t:.~ ­des Dialectiques et Scientifiques est né ! Sa constitution est la suivante : 1. - M. Odagiri (64 ans, professeur honoraire, de l'université Ki.nki, ancien chef de la section de physique de cette université, aide du docteur Yukawa - Prix Nobel . . ; du docteur Asanaga et du docteur Sakada, depuis 30 ans pour les rei}herches théor iques de la constitution .nucl:éaire atomique, - (ses recherches théoriques depuis 30 ans P.rouvent l'exactitude des découvertes expér imentales de KERVRAN) ; 2, - M. lshibasi, président de l'université de Kanagawa, chef de l'Ins­titut de science océanique) ; 3. - Y. Takohast (38 ans, sorti de l ' université de, Moscou, docteur en phys,ique et en médecine·, conseiller de l'institut << nature de la matière » pour la· théorie électro-magnétique ; 4. - J. Fujihara (76 ans, professeur de l'unive,rsité de Zürich, qui réussit avec le Professeur PaU'I Gara, recteur de l'univers:té de 24 • Zürich, la synthèse de la carotine·. Il a vécu en Europe 48 ans. La réussite· de M. Ogimoto : le << Roi des: Perles n, s'est faite gr:âc,e à lui ; 5 Neven Henaff (52 ans, chimiste, étudiant du P. u. depu ;s 35 ans (traducteur anglais de Kervran) ; 6. L. Kervran (63 ans) ; 7. - C. Ohsawa (69 ans). Ce so.nt les membres. à vie, qui forment le noyau de cet institut. M. l~ibasi, M: _Fujihara et M. Kervran ne peuvent pas coopérer à 100 % car 1ls sont l1es par d'autres occupations, cependant ils demeurent nos meilleurs, amis, compagnons et oollaborateurs. Le: 11 févr-ier, ,nous avons par·lé pendant 3 heures avec le vice-pré­side. nt d'une manufacture de ter, et deux représentants de sa section technique·. CeUe re,ncontre' a eu lieu grâce aux bons office:s de M. Haku­si, président de la compagnie Toho champion du commilrce russo-japo­nais). M. Hakusui et M: Tamura sont les vrais parents de :notre insti­tut ! Il va sans dire qu'Iii y a d'autres supporters intimes:, mais dont o.n ne peut pas publier les noms pour le moment. En ce moment, nous sommes absorbés dans la construction sou­terraine qui stabifi. se la base financière de cet institut. (Estimation finan­r. ière· : 5 miU'ons de ve,n par mois, en total 500 millions de Ven). En attendan t, on a déc'~ d é de commencer les recherches sur la pro­duction de Silicone par transmutation, de fer en M1n, de Na en K, et leurs ind ustrial isat· ons. Enfin, !.'unification des deux civilisations Ouest et Est, l'établisse­ment de la paix est presque :née de la coopération française et japonaise. C'est le temps où l'on juge la so!ence par la philosophie. Comme c'est amusant ! Quel honneur d'offrir le compas de la phi'losophie d'Ex­trême- Orient, vieux de 5 mille ans, au Japon, qui avait été occidentalisé et à l'Occident qui ne connaît pas l ' Extrême-Orient ! On nous a offert un fonds pour notre ins·i:'tut : un local. entre l'université Aoyaona ·et le palais royal du Prince héri1:J;er, 400m2, 1 étages 2.000 m2), dans le centre de Tokyo (valeur 300.000 A. F. environ). L'installation du labaratoire coûtera une centaine de millions de francs ... D'autre 1>art, une· des trois, grandes compagn ies s!dérurg1iques nous a offert 25 millions d·e francs pour la première année, d'autres grandes industries suivront -- (C'est la cinquième semaine de l'existence de HEDES). Professeur : Odagir ; M. Henaff, Dr. Takahasi, commencent d'ét<­blir le programme de .notre Institut dans les bureaux provisoires 'de Yotuga ... Combien de grandes n,ouvelles vont en sortir .. . G. OHSAWA 25
  • 14. ~ LIV~~n v~t~ laJI~~~hilosophique 1 ((J)JHI§AWA ~ 1 (o uvert même entre 12 et 14 heures) C>c~a.sio:n. à. :n.e pas laisser éch a pper ! .. Przx : 12 francs Belle édilion 26 RENCONTRE D'ÉTÉ avec le IIIIIPIIIIIIR() llllllrllllllc~~ IIIIIIE ~ IIIIIIR () IIIIIHIIII1~/l VlV Il du 1er Juillet au 30 Août 1963 ~ GRAND CAMP INTERNATIONAL DE VACANCES ET D'ÉTUDES ENSEIGNEMENT THÉORIQUE PRATIQUE MACROBIOTIQUE Inscriptions au Centre, 8, Rue Lamartine, Paris ge En raison des nombreuses demandes, nous conseillons aima­blement à nos amis de nous avertir, le plus tôt possible, de la date el de h durée de leur séjour. Merci. Nous vous l'appelons que vous pouvez profiter de réduction . importante en patJanl 1 3 de votre séjour avant le 20 Avril. 27
  • 15. x-. 28 CENTRE INTERNATIONAL IGNORAMUS 8, Rue Lamartine • PARIS 9" - Tél. LAM 54-31 FRANCE: Ohsawa-France (U), à Vouarces, par Anglure (Marne). Centre Ignoramus, 3, rue Lamartine, Paris (9e). La . Coopération Macrobiotique « Les Trois Epis » (M), 10 bis, rue Lamartine, Paris (9e). Guen-Maï (R), 2 bis, rue de l'Abbaye, Paris (6e). Yamato (R), 38, rue Nollet, Paris (17e). ALLEMAGNE : Mlle Arnoldi (E), 113, a, Hauptrasse, Heidelberg. Docteur Henning, 97, Jarrestrasse, Hamburg. Dr. P . Martin, 30, Asgardstrasse, München (C. U. ·ANGLETERRE : Trustin Foods Ld, 59, Station Road, Winschmore Hill, London N. 21. Mrs Rosa Takagi, 75, Kenton Street, Russel Sq, London W. C. 1. ESPAGNE: Mr. Bouvant. Auberge Vacances « La Tarde », Plana de San J éronimo Javéa, Alicante. Mlle H. Onoda, Vra del Vantaggw 7, Rome. If A~ Mme Baccolls, Largo Spinellr 5, Rome. J V .,. ...--. S~l~e0~la:usmtzer, 83, Vaastmannug Stockholm. r~ n /1 U. S. A. : / ( ~ Musubr » (R) 61, W 56 th Street, New-Y_p.!'"lç·N> Y. · · Ohsawa Foundahon, P O. Box 238, Chrcô (Cdl!fornÎê). Azuma Inc. CM. F) 802, Lexmgton Ave , New-York, N Y. Chico San Inc. (N. F. E.) 64, Fifth Avenue, Chrco (Californie). Kushi (0. F .) 562 5th Ave., New-Y or :;: 36, N. Y. Mr. Tommy. Nakayama (C. I.) 2486, Silyerlake Blvd, Los Angeles (Californie) . Ohsawa Inc. (M. R.) 150 West. lOth Street , New York, N. Y. Alma Baumann, ·1793 Modack-Chico (Californie). JAPON: Nippon (C. U, 8, Kas umityo. MinaLoku, Tokyo. Sinsei-Kai, 7, Dezima Ham::~dori, Sakai. Osnka. Anbara CC. I.), 6, Sironouti, Tokushima (Revue << De la Santé à la PaiXll) . ~ Casa Longavida, Rua Const. Furtado :351. Liberdado, Sao Paulo. Mr. R.-T. Saklath, 9, Grant Lane, Calcutta. (C. I.) : Centre Ignoramus. - (0. F.) : Fondation Ohsawa. - (C. 0.) : Centre Observ. (R) : Restaurant. - (M.l : Magasin de produits Ohsawa. - (E.) : Editeur. (U.) Usine de produits Ohsawa. CENTRE IGNORAMUS - Responsable : Mme CHANTEREAU oMP. LEMAIRE- sEzAr>~NE Dépôt légal 557