Quels sont les points communs entre l'Architecture d'Entreprise, les processus, les SI, ... la vie de l'Entreprise, l'économie, la société ?
Un jeu de fondamentaux simples et à décliner dans une infinité de contextes, présents et futurs.
On s’intéresse ici au Business au sens large, de toute activité, qu’elle soit « marchande » ou non.
Nous allons traiter de 3 sujets, qui concernent le Business comme le SI.
Les invariants, dans un monde qui change, sont précieux, car ils permettent de réduire les risques d’investissement, que ce soit dans les SI ou dans un Business.
La conscience des évolutions est collective. Cependant quelles sont les vitesses respectives :
Dans le Business, où coexistent plusieurs mouvements,
Dans le SI, où les bases technologiques se régénèrent, mais où l’inertie de l’existant est un frein,
Double difficulté :
Quels sont les tempos respectifs du Business d’une part, et des SI d’autre part ?
Quelles sont les synchronisations ?
D’où un « hiatus stratégique » coûteux et décevant : le SI est souvent « en retard d’une guerre » car sont inertie est grande… mais il peut aussi avoir parié trop tôt sur une technologie immature. Business et SI sont-ils au rendez-vous ?
Ce serait bien utile de pouvoir se repérer dans ces tourbillons, si l’on disposait d’invariants compréhensibles pour les 2 mondes (Business, SI)
Sont-ce les processus ? Non, ils sont sujet à variation selon les objectifs d’efficience, de qualité, selon l’automatisation, les particularités culturelles, …
Les fonctions ? Sans doute stables quand elles ont un fondement réglementaire, leur évolutivité est une demande constante …
Les informations ? Certes des noyaux de cohérence sont à la base d’une saine architecture des informations, mais l’évolution des enjeux, des pratiques, de la pression concurrentielle met de plus en plus les informations au devant de la scéne dans un foisonnement mouvant.
Mais heureusement, et justement, des invariants existent !
Ce sont les événements ! Se produisant dans le monde réel, ils sont objectifs, et, à l’échelle de l’humanité « éternels ».
Plus généralement, toute activité se base sur des événements, et, au besoin, génère ses propres événements acquis de pratiques devenues immuables et institutionnelles (comptabilité, juridique, …).
Cette bonne nouvelle est renforcée par l’invariance des logiques qui relient les événements, celles de cycles et de parcours.
On pourrait présenter des milliers d’exemples, aussi bien d’événements matériels, immatériels, conceptuels, biologiques, climatiques…
C’est toujours le même genre de loi, déterministe ou stochastique.
Avec les Transformations, nous abordons aussi un concept, comme celui d’événement, qui peut prendre de nombreuses formes.
Mais ce sont les différents visages d’une même réalité universelle, observée dans les activités humaines, sociales, nationales, entrepreneuriales, mais aussi dans l’industrie, le transport, la biologie, l’écologie …
La « Trame Business » propose une trame de fond pour analyser l’architecture des transformations, en réseaux de valeur (au sens de la « chaîne de valeur », et non pas au sens de la valeur économique ou morale).
Cette Trame est elle-même un invariant, ou au moins varie-t-elle bien moins vite que les réseaux de valeur, jeux de re-configurations fréquentes.
Elle est aussi stable car indépendante des choix de moyens.
L’exemple « historique » des premières idées sur le sujet (novembre 2001)
Schéma élaboré en 2003, qui a servi de fondement à l’activité du distributeur GRD
Troisième concept, basé sur les 2 précédents.
Ces frontières (au sens figuré) sont stables, mais apparaissent de nouvelles frontières, et ceci illustre bien des enjeux actuels
Ces frontières sont faciles à identifier, et les espaces de transformation sont objectifs.
Par contre les interactions entre toutes ces dimensions sont subtiles et complexes.
Les SI ne jouent pas toujours leur rôle de système nerveux de l’ensemble, et pour harmoniser toutes les transformations, et introduire la cohérence adaptée.
Les MDM sont clés pour cela. Mais aussi les « puits de données », pour faire converger les silos organisationnels et applicatifs
Le « saut de frontière » est flagrant dans la révolution actuelle : de nouveaux territoires apparaissent qui sont ou seront le lieu de « monopoles naturels ».
En particulier la course à l’intimité déplace des frontières traditionnelles (déclaratives, métier, …) vers le vivant.