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Comment concillier opération etComment concillier opération et
entretienentretien
Fréquentés plus que jamais, et ce sur de longues plages horaires, les centres sportifs et
infrastructures aquatiques représentent des défis de taille pour assurer l’hygiène
environnementale des lieux et de leurs composantes.
Considérés comme secteurs à risques d’infections, plusieurs paramètres sont à considérer
pour agir en mode préventifs et bien sûr, aux moments opportuns.
Avant-proposAvant-propos
L'entretien sanitaire est et sera toujours un secteur d'activité primordial dans le
développement du bien-être et de la qualité de vie de l'ensemble de la
population. Il représente donc pour nous tous une obligation à laquelle nous
devons faire face.
Le développement technologique des dernières années a permis un essor
considérable dans l'exercice et l'exécution de ce métier.
Il n'en demeure pas moins que l'industrie de l'entretien sanitaire est encore
aujourd'hui en retard sur les niveaux de productivité qu'ont franchis d'autres
industries de pointe de notre économie.
Toutefois, ce retard n'est plus attribuable aux produits, aux accessoires et
équipements disponibles sur le marché. Il appartient maintenant aux
ressources humaines de mieux comprendre et d'adopter de
nouveaux moyens organisationnels et opérationnels.
Mission du service d’hygiène et salubrité auMission du service d’hygiène et salubrité au
sein des établissementssein des établissements
La mission que se fixe l'administration du service de l'hygiène et de
la salubrité vise les actions suivantes :
1. Assurer la salubrité dans l'ensemble des lieux composant le
bâtiment.
2. Assurer l'asepsie dans les lieux considérés endroits à risques.
3. Contrôler la prolifération des micro-organismes.
4. Participer activement à l'obtention et à l'amélioration de la qualité
de vie des usagers de l'établissement.
Mission du service d’hygiène et salubrité auMission du service d’hygiène et salubrité au
sein des établissementssein des établissements (suite)(suite)
5. Assurer l'entretien préventif de l'ensemble des finis architecturaux
et du mobilier en leur donnant l'entretien et les traitements requis
assurant ainsi une durabilité de vie pour laquelle ils ont été
conçus.
6. Agir à titre de conseiller auprès des personnes responsables de
la sélection des nouveaux revêtements architecturaux (lors de
nouveaux aménagements) afin de pouvoir définir les produits
chimiques et les équipements requis de même que les budgets
nécessaires à prévoir pour assurer la salubrité de ces nouveaux
revêtements.
La gestion des produits, des équipements et
accessoires
La salubrité repose sur l’assainissement tant des diverses surfaces
que de l’atmosphère ambiante. L’atteinte de la performance exige
donc que toute personne qui œuvre dans ce domaine, que ce soit
à titre d’exécutant ou de gestionnaire, maîtrise l’ensemble des
éléments qui composent ce métier dans le respect des politiques et
des procédures qui y sont associées.
 
Les produits, les accessoires et le parc d’équipement constituent
indéniablement des éléments importants pour assurer l’efficience
lors du nettoyage et de l’asepsie de l’environnement de tout
établissement. Il devient donc essentiel d’associer étroitement les
actions quotidiennes de la main-d’œuvre, en matière d’hygiène,
avec une gamme de produits, d’accessoires et d’équipement qui
favorisent la qualité de leur prestation.
Problématique concernant les eaux de baignade :
La qualité microbiologique et physico-chimique de l'eau dans les bassins doit
être conforme aux normes afin d’éviter les infections des baigneurs. Or en
Amérique du Nord, les années 2000 ont connues des difficultés grandissantes
en matière de contamination.
Problématique :
Le 22 mai 2010, un article publié par Kim Carollo du ABC
News Medical Unit sur le site du CDC faisait état du
rapport Morbidity and Mortality Weekly Report (MMWR)
issu de l’analyse des données provenant de plus de
121.000 inspections de routine des piscines dans 13 états
des USA en 2008. Plus de 12 % des inspections ont
permis de constater des violations graves qui ont causé la
fermeture immédiate des piscines. Il s’agissait souvent de
niveaux insuffisants de chlore dans la piscine et un niveau
de pH de l'eau impropre.
• 41% des enfants âgés de 7-17 ans, et 17,4% des adultes aux États-Unis,
nagent au moins six fois par an.
• Un total de 78 foyers d’infections associés à l'eau ont affecté 4.412
personnes pour la période 2005-2006 ; le plus grand nombre de foyers
jamais signalés sur une période de 2 ans.
• Sur les 48 activités aquatiques récréatives ayant connu des éclosions de
gastro-entérite en 2005-2006, 35 éclosions ou 64,6% ont été causées par
un parasite résistant au chlore : Cryptosporidium.
• En raison de sa résistance au chlore, Cryptosporidium est devenu la
principale cause de éclosions de gastroentérite liées à des piscine.
• La déclaration des cas de cryptosporidiose a augmentée de 208 pour
cent par rapport à 2004, (3411 cas) pour 10.500 cas en 2008.
Le Cas des Pseudomonas :
Un autre micro-organisme souvent associée à l'eau des piscines est pseudomonas, selon
William Schaffner, Directeur du département de médecine préventive à l'Université
Vanderbilt.Une infection à pseudomonas ne cause généralement pas la maladie, mais les gens
qui la contractent peuvent développer des pustules sur la peau.
Aux USA le Docteur Schaffner est allé jusqu’à encourager les gens à demander aux opérateurs
de piscine le niveau de pH de l'eau et de le tester eux-mêmes à l'aide de bandelettes de test pH
qui sont disponibles gratuitement sur le site Web Healthy Pools du CDC. L'eau devrait avoir
un niveau compris entre 7,2 et 7,8.
Paramètres Microbiologiques pour l’eau :
Paramètres Normes
Coliformes fécaux <1 UFC/100 ml
Escherichia coli <1 UFC/100 ml
Pseudomonas aeruginosa <1 UFC/100 ml
Staphylococcus aureus <30 UFC/100 ml
PRODUITS
Principaux types de produits chimiquesPrincipaux types de produits chimiques
• Antimousse
• Bloc désodorisant
• Crème nettoyante
• Décapant à action rapide
• Décapant à fini
• Décapant en aérosol
• Décapant en gel
• Dégraissant
• Désinfectant (chloramine)
• Désinfectant (chlore)
• Désodorisant liquide
• Détergent d'usage général
• Détergent désinfectant (quaternaire)
• Détergent désinfectant (amphotère)
• Détergent désinfectant (phénolique)
• Eau de javel
• Émulsion à poli-vaporisation
• Enleveur de gomme
• Enleveur de taches à tapis
• Fini à plancher (12 %)
• Fini à plancher (18 à 25%
• Fini à plancher (25 à 30 %)
• Fini à plancher (30 % et plus)
• Fini à plancher à polymère thermal
• Huile à vadrouille
• Nettoyeur à joints de céramique
• Nettoyeur à tapis
• Nettoyeur à vitre
• Nettoyeur acide
• Nettoyeur et relustrant à plancher
• Pain de savon
• Pastilles désinfectantes
• Poli à meuble
• Poudre à balayer
• Poudre à récurer
• Savon liquide pour les mains
• Scellant à plancher
• Solution neutralisante
Renseignements concernant les programmesRenseignements concernant les programmes
de certification des produits environnementauxde certification des produits environnementaux
Le virage « vert » et éthique est de plus en plus présent dans les institutions et les industries de même que
dans le marché de la consommation de masse. En effet, la demande pour des produits « environnementaux »
est sans cesse croissante comme le démontre la courbe suivante :
 
© *Source: Etude «Branding For Good» - Avril 2007 - Added Value
 
Il existe une multitude de fabricants de produits d’entretien et de nettoyage qui offrent leur gamme de produits
« verts » directement ou via un distributeur aux institutions. Plusieurs de ces fabricants et distributeurs sont au
Québec.
 
Depuis des années, certains fabricants mettent des efforts à rendre leurs nettoyants plus acceptables pour
l’environnement en remplaçant les ingrédients plus nocifs pour la santé et/ou l’environnement par des
ingrédients plus sécuritaires (remplacement des acides par des sels organiques, élimination des composés
organiques volatiles, réduction des produits toxiques, etc.) ou en réduisant la quantité à utiliser par des
formulations plus concentrées et des systèmes de dilutions (moins de contenants de plastiques).
Renseignements concernant les programmesRenseignements concernant les programmes
de certification des produits environnementauxde certification des produits environnementaux
(suite)(suite)
Il existe également des organismes qui certifient des produits « verts » de
toutes sortes incluant les produits d’entretien et de nettoyage tout en
assurant l’efficacité de ceux-ci.
 
Programme ÉcoLogoProgramme ÉcoLogo
www.ecologo.org
L’ÉcoLogo est un symbole de certification environnementale. Le
programme permet de certifier des produits dans plus de 250 catégories.
La catégorie « produits de nettoyage et d’entretien » compte plus de 1 500
produits d’entretien, de nettoyage et de désinfection. L’ÉcoLogo appartient
au gouvernement du Canada (Environnement Canada) et est l’un des
membres fondateurs du « Global EcoLabelling Network ». Le programme
est régi par « TerraChoice Environmental Marketing » qui est basée à
Ottawa.
ACCESSOIRES/ÉQUIP
Renseignements divers concernant la
fonctionnalité des remises d’entretien sanitaire
Voici quelques renseignements concernant la fonctionnalité d’une remise d’entretien
sanitaire qui devraient être tenus en compte lors de rénovations, réaménagements
ou autres.
Particularités d’un local fonctionnel
Voici les éléments dont est constitué un local fonctionnel :
 bac d’entretien au sol
 robinetterie avec filetage facilement adaptable à un tuyau d’arrosage
 accès à l’eau froide et chaude
 support à vadrouille humide localisé au-dessus du bac d’entretien
 support à vadrouille sèche situé au mur près de la porte d’accès
 tableau en liège pour l’affichage des routes de travail, entre autres
Renseignements divers concernant la
fonctionnalité des remises d’entretien sanitaire
(suite)(suite)
Accessoires pour bac d’entretien
 robinetterie avec filetage et porte-seau
 tuyau de ±1 mètre facilement adaptable à la robinetterie et muni d’une
poignée de modèle pistolet à débit contrôlable
 support à vadrouille humide
 pare-chocs en vinyle
Avantages d’un bac au sol par rapport à un évier profond
 facilite la vidange et le remplissage des seaux, aspirateurs et auto-laveuses
 facilite le nettoyage des vadrouilles ainsi que des tampons de récurage et
de décapage.
 permet de suspendre l’outillage mouillé pour l’égouttement et le séchage
Un évier profond est un facteur de risques de dorsalgie pour les préposés à
l’entretien sanitaire. Le bac au sol constitue un aménagement plus sécuritaire.
Renseignements divers concernant la
fonctionnalité des remises d’entretien sanitaire
(suite)(suite)
Autres caractéristiques
 système de ventilation adéquat afin d’éviter que la remise ne soit
génératrice d’odeurs désagréables qui s’infiltreraient dans les espaces
avoisinants
 présence d’étagères
 sortie électrique nécessaire à l’intérieur de certaines remises susceptibles
d’abriter une auto-récureuse afin d’alimenter le chargeur électrique des
batteries, en tenant compte du code de l’électricité à cet effet
 système d’éclairage adéquat
 porte d’accès à la remise munie d’une serrure.
Capacité de rangement de la remise d’entretien sanitaire
Une capacité de rangement suffisante et un accès facile aux étagères aurait une
influence certaine sur l’efficacité et le niveau de rendement des préposés de
l’entretien sanitaire. Des espaces restreints sont à l’origine d’accidents.
Brèves réflexions concernant les tapis d’entrée
Nous vous présentons ici nos réflexions concernant les tapis d’entrée. Il est généralement
admis que les charges d’entretien sanitaire soient considérablement augmentées en période
hivernale. À cet effet, des moyens préventifs doivent être envisagés pour maximiser, durant
cette longue période, les chances de réussite associées au maintien et à la sauvegarde de la
salubrité, particulièrement aux diverses entrées et lieux environnants. La propreté des lieux
commence à l’entrée du bâtiment, à votre établissement ce n’est pas le cas.
 Moyens préventifs
Tout au long de la période des neiges, on doit installer des tapis gratte-pieds et/ou
des tapis absorbants pour retenir la saleté aux entrées.
 
 Dimensions minimales requises
Les tapis gratte-pieds dans les halls d’entrée doivent recouvrir la largeur complète
des aires de circulation et être déployés en longueur minimale de cinq (5) m et plus
(quand cela est possible). Les tapis absorbants seront déployés à la suite des gratte- pieds
sur des largeurs et des longueurs calculées selon la densité de la circulation
piétonnière.
Brèves réflexions concernant les tapis d’entrée
(suite)(suite)
 Actions préventives également à envisager
• Déblayer les surplus d’abrasifs rendus inutiles lorsque les conditions
climatiques sont favorables à l’assèchement des trottoirs et des marches
d’entrées. Au besoin, assécher et débarrasser les surfaces des tapis des
abrasifs au moyen d’un aspirateur industriel de type sec et liquide;
• Enlever la gomme à mâcher à l’aide d’un durcisseur;
• Laver périodiquement (au besoin) ces surfaces pour conserver aux fibres la
qualité originale d’absorption;
• Ne jamais appliquer sur les fibres des tapis absorbants un produit antitache
et antistatique;
• Alimentation d’un système air comprimé pour un séchage rapide;
• Le bac de lavage au sol de la salle de contrôle doit être d’une dimension
suffisante pouvant contenir à titre d’exemple une chaise roulante ou un
chariot.
TECHNIQUES TRAVAIL
Types de risquesTypes de risques
Transmission des infectionsTransmission des infections
Agents infectieuxAgents infectieux
Virus InfluenzaVirus Influenza
• Transmission par contacts: directs avec des sécrétions infectées, et
indirects par des objets contaminés par des sécrétions infectées.
• Transmission par gouttellettes: projetées à un mètre ou moins par toux
ou éternuements.
• Voie aérienne: mode inhabituel et dans certaines circonstances
particulières.
• Survie du virus: 5 minutes sur les mains, 8 à 12 heures sur les
vêtements et le papier, 24 à 48 heures sur les surfaces dures.
• Incubation: courte de 1 à 3 jours
• Contagiosité: 24 heures avant le début des symptômes et jusqu’à 7
jours après le début des symptômes.
DésinfectantsDésinfectants
Types de désinfectants de surfaces duresTypes de désinfectants de surfaces dures
• Désinfectants de surfaces dures et non poreuses
les plus communs (DIN*):
- Composés d’ammonium quaternaire («Quat»)*
- Peroxydes d’hydrogène*
- Composés dégageant du chlore (Eau de javel)
* Le DIN (drug identification number) est inscrit sur l’étiquette d’un produit qui
a été évalué et approuvé pour la vente au Canada
DésinfectantsDésinfectants
Utilisation, Efficacité et ConcentrationUtilisation, Efficacité et Concentration
• Composés d’ammonium quaternaire («Quat»)
- Bonne activité nettoyante
- Certains quaternaires sont efficaces contre les hépatites et le
virus du VIH.
• Peroxyde d’hydrogène
- Le peroxyde d’hydrogène (stabilisé) est utilisé dans certains
désinfectants de surface.
- Très bonne capacité d’action antimicrobienne.
- Fréquemment utilisé en milieu hospitalier.
Innovation technologiqueInnovation technologique
Méthodologies d’exécutionMéthodologies d’exécution
DésinfectionDésinfection
Principes de désinfection
• Respecter le dosage suggéré par le manufacturier.
• Favoriser l’utilisation de la bouteille (1 litre) et d’un bouchon verseur.
• Utiliser des linges imbibés de désinfectant.
• Ne jamais remettre les linges utilisés dans la solution désinfectante
(chaudière) --> qualité de la solution et risque de contamination croisée.
• Pré nettoyer les surfaces (souillées) avant l’étape de désinfection.
• Respecter le temps de contact (± 10 min.) (effet rémanence)
• Planification stratégique du travail (ex: de gauche à droite du local).
• Toutes surfaces susceptibles d’avoir été touchées (contaminées) ou
souillées.
Méthodologies d’exécutionMéthodologies d’exécution
DésinfectionDésinfection (suite)(suite)
• Porter attention aux surfaces plus à risque (toilette, poignée de porte,
etc.).
• Changer de linge régulièrement (utilisation des huit surfaces).
• Utilisation statégique des linges lors de l’entretien (désinfection) d’une
salle de toilette (la salle de toilette versus les cuvettes et sièges).
• Port de gants jetables (nitriles).
• Se laver régulièrement les mains.
• Ne jamais faire de mélange de produits.
Méthodologies d’exécutionMéthodologies d’exécution
FréquenceFréquence
Entretien lors de l’éclosion d’une infection
• Délestage des activités non-urgences.
• Respecter les fréquences de l’entretien préventif régulier dans les secteurs moins à
risque.
• Respecter les Principes de désinfection.
• Utilisation d’un détergent désinfectant (DIN).
• Augmenter la fréquence de correctif/désinfection des locaux à potentiel
élevé de contamination (ex: vestiaires, douches, salles de toilette, salle à
manger, etc.).
Mesures de protectionMesures de protection
• Porter des gants (nitrile) en tout temps lors de l’utilisation des
désinfectants.
• Après avoir enlevé les gants, se laver les mains.
• Aucun matériel de protection particulier n’est nécessaire.
• Outre, matériel requis selon les produits utilisés. (voir
instructions du manufacturier)
Types de locaux prioritairesTypes de locaux prioritaires
• Vestibule d’entrée
• Corridor
• Vestiaire et salle de douche
• Salle de toilette
• Salle à manger
• Piscine
• Lieu de rencontre:
- Agora
- Auditorium
- Salle de repos
• Etc.
Surfaces à potentiel élevé de contaminationSurfaces à potentiel élevé de contamination
Surfaces à potentiel élevé de contaminationSurfaces à potentiel élevé de contamination
(suite)(suite)
PLANIFICATION/ORG
Brèves réflexions entourant l’organisation duBrèves réflexions entourant l’organisation du
travailtravail
Objectifs principaux
• Définir les actions à réaliser au moment opportun.
• Maximiser l’efficacité et la qualité des actions à exécuter.
• Minimiser ses déplacements et les dérangements auprès de la clientèle.
• Distribuer la charge de travail de façon équilibrée.
• Préciser et faciliter la compréhension du travail à accomplir.
Principales contraintes
• Début de l’horaire non approprié aux besoins du secteur.
• Locaux non disponibles.
• Tâches pouvant relever de d’autres services transférés au sanitaire.
• Défectuosités physiques.
• Manque de contrôle des occupants.
• Participation minimale des occupants aux systèmes mis en place.
• Négligence et désintérêt du personnel.
• Manque d’information et de communication.
Subdivision visuelle du plan de travailSubdivision visuelle du plan de travail
Travaux périodiquesTravaux périodiques
Sous-traitanceSous-traitance
Le mode de sous-traitance ne doit pas être considéré comme une solution, mais
bien comme une alternative.
 
Nul doute que cette avenue offre parfois plus de flexibilité pour le gestionnaire et
un pouvoir élargi d’agir, mais aussi limité, si des contrariétés contractuelles se
présentent.
 
Il ne faut pas oublier que depuis les dernières années, les firmes spécialisées
connaissent des problèmes de recrutement de personnel et donc beaucoup de
rotation de main d’œuvre.
 
Retenons que si le budget est précis, que la structure opérationnelle correspond
aux besoins du milieu et bien sur que le personnel est supervisé (c’est la recette
des firmes spécialisées), on peut aussi obtenir une formule gagnante.
 
À vrai dire, c’est souvent une question de culture des établissements, un choix
administratif qui nécessite toutefois une personne-ressource mandatée à la
supervision et au support.
Notions de base pour un appel d’offres enNotions de base pour un appel d’offres en
hygiène et salubritéhygiène et salubrité
• Vision macro des composantes du bâtiment (réf.: prototypage
d’espaces).
• Identification chiffrée des types de revêtements de sol.
• Devis technique : tâches et fréquences exigées pour chaque
prototype (routine et travaux périodiques).
• Ventilation détaillée des coûts proposés.
• Liste de travaux forfaitaires au cas où…
• Procédure d’analyse des soumissions.
Exemple d’un formulaire de ventilation annuelle des coûts soumissionnés: __________________Exemple d’un formulaire de ventilation annuelle des coûts soumissionnés: __________________
ENCADREMENT/CONTRÔLE
Gestion de la qualitéGestion de la qualité
MAINTIEN CONNAISSANCES
Vision des besoins de formationVision des besoins de formation
Modèle d’un contenu de formationModèle d’un contenu de formation
L’ASPECT PRODUITS/ÉQUIPEMENTS
 L’hygiène
 Le pH
 La dilution
 Certaines substances incorporées
 Le SIMDUT
 La standardisation du matériel
FICHES D’ACTIVITÉS (MÉTHODOLOGIES)
 Balayage des sols et des escaliers
 Lavage des sols
 Lavage mécanique des sols avec une
autorécureuse
 Polissage et vaporisation des sols
 Récurage à sec des sols résilients et non résilients
 Décapage et récurage des sols
 Pose de fini sur les sols
 Entretien général des bureaux
 Entretien des accessoires dans les espaces
sanitaires
PLANIFICATION ORGANISATIONNELLE
 Brèves réflexions entourant l’organisation du travail
 Principales contraintes
 Les dérangements qui affectent le niveau de
salubrité
L’ORGANISATION DU TRAVAIL
 Service quotidien
 Service hebdomadaire
 Travaux périodiques
LA PRÉVENTION DES INFECTIONS
Lignes directrices entourant la prévention des risques
infectieux en milieu scolaire.
 Différences entre un virus et une bactérie
 Modes de propagation
 Rôles et types de désinfectants pour les milieux
scolaires
 Entretien régulier préventif
 Entretien lors d’une éclosion d’une infection
 Protection de travailleur
EXIGENCES TEMPORAIRES (CSST)
 Entretien des sols (amiante)
ConclusionConclusion
Comme nous venons de le voir dans les pages précédentes, l’hygiène et la salubrité
demeure une activité bien à elle avec de multiples variables et des incidences importantes
sur plusieurs composantes.
 
Considérant le nombre de personnes qu’elle touche : personnel, visiteurs et autres de
même que les incidences budgétaires qu’elle entraîne; salaires des employés, achats de
produits, équipements et autres... elle se doit d’être considérée à sa juste valeur.
 
Le succès d’une réorganisation de travail passe inévitablement par des étapes précises.
Bien sûr, elles doivent être acceptées au préalable en concertation avec les instances
concernées du milieu.
 
Ces étapes sont nécessaires à la réussite de la démarche. L’élaboration du plan d’action
proposé constitue un cheminement progressif et il est souhaitable pour sa réussite qu’il soit
suivi dans des délais continus.
 
Bien sûr, les difficultés d’une telle démarche sont en relation de la nature et de l’ampleur
des correctifs à générer. Considérant qu’elle favorise généralement certains changements,
elle doit être réalisée dans un cadre positif qui permet d’engendrer en cours, une situation
sécurisante d’amélioration.

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Confrencearaqsecond

  • 1. Comment concillier opération etComment concillier opération et entretienentretien Fréquentés plus que jamais, et ce sur de longues plages horaires, les centres sportifs et infrastructures aquatiques représentent des défis de taille pour assurer l’hygiène environnementale des lieux et de leurs composantes. Considérés comme secteurs à risques d’infections, plusieurs paramètres sont à considérer pour agir en mode préventifs et bien sûr, aux moments opportuns.
  • 2. Avant-proposAvant-propos L'entretien sanitaire est et sera toujours un secteur d'activité primordial dans le développement du bien-être et de la qualité de vie de l'ensemble de la population. Il représente donc pour nous tous une obligation à laquelle nous devons faire face. Le développement technologique des dernières années a permis un essor considérable dans l'exercice et l'exécution de ce métier. Il n'en demeure pas moins que l'industrie de l'entretien sanitaire est encore aujourd'hui en retard sur les niveaux de productivité qu'ont franchis d'autres industries de pointe de notre économie. Toutefois, ce retard n'est plus attribuable aux produits, aux accessoires et équipements disponibles sur le marché. Il appartient maintenant aux ressources humaines de mieux comprendre et d'adopter de nouveaux moyens organisationnels et opérationnels.
  • 3. Mission du service d’hygiène et salubrité auMission du service d’hygiène et salubrité au sein des établissementssein des établissements La mission que se fixe l'administration du service de l'hygiène et de la salubrité vise les actions suivantes : 1. Assurer la salubrité dans l'ensemble des lieux composant le bâtiment. 2. Assurer l'asepsie dans les lieux considérés endroits à risques. 3. Contrôler la prolifération des micro-organismes. 4. Participer activement à l'obtention et à l'amélioration de la qualité de vie des usagers de l'établissement.
  • 4. Mission du service d’hygiène et salubrité auMission du service d’hygiène et salubrité au sein des établissementssein des établissements (suite)(suite) 5. Assurer l'entretien préventif de l'ensemble des finis architecturaux et du mobilier en leur donnant l'entretien et les traitements requis assurant ainsi une durabilité de vie pour laquelle ils ont été conçus. 6. Agir à titre de conseiller auprès des personnes responsables de la sélection des nouveaux revêtements architecturaux (lors de nouveaux aménagements) afin de pouvoir définir les produits chimiques et les équipements requis de même que les budgets nécessaires à prévoir pour assurer la salubrité de ces nouveaux revêtements.
  • 5. La gestion des produits, des équipements et accessoires La salubrité repose sur l’assainissement tant des diverses surfaces que de l’atmosphère ambiante. L’atteinte de la performance exige donc que toute personne qui œuvre dans ce domaine, que ce soit à titre d’exécutant ou de gestionnaire, maîtrise l’ensemble des éléments qui composent ce métier dans le respect des politiques et des procédures qui y sont associées.   Les produits, les accessoires et le parc d’équipement constituent indéniablement des éléments importants pour assurer l’efficience lors du nettoyage et de l’asepsie de l’environnement de tout établissement. Il devient donc essentiel d’associer étroitement les actions quotidiennes de la main-d’œuvre, en matière d’hygiène, avec une gamme de produits, d’accessoires et d’équipement qui favorisent la qualité de leur prestation.
  • 6. Problématique concernant les eaux de baignade : La qualité microbiologique et physico-chimique de l'eau dans les bassins doit être conforme aux normes afin d’éviter les infections des baigneurs. Or en Amérique du Nord, les années 2000 ont connues des difficultés grandissantes en matière de contamination.
  • 7. Problématique : Le 22 mai 2010, un article publié par Kim Carollo du ABC News Medical Unit sur le site du CDC faisait état du rapport Morbidity and Mortality Weekly Report (MMWR) issu de l’analyse des données provenant de plus de 121.000 inspections de routine des piscines dans 13 états des USA en 2008. Plus de 12 % des inspections ont permis de constater des violations graves qui ont causé la fermeture immédiate des piscines. Il s’agissait souvent de niveaux insuffisants de chlore dans la piscine et un niveau de pH de l'eau impropre.
  • 8. • 41% des enfants âgés de 7-17 ans, et 17,4% des adultes aux États-Unis, nagent au moins six fois par an. • Un total de 78 foyers d’infections associés à l'eau ont affecté 4.412 personnes pour la période 2005-2006 ; le plus grand nombre de foyers jamais signalés sur une période de 2 ans. • Sur les 48 activités aquatiques récréatives ayant connu des éclosions de gastro-entérite en 2005-2006, 35 éclosions ou 64,6% ont été causées par un parasite résistant au chlore : Cryptosporidium. • En raison de sa résistance au chlore, Cryptosporidium est devenu la principale cause de éclosions de gastroentérite liées à des piscine. • La déclaration des cas de cryptosporidiose a augmentée de 208 pour cent par rapport à 2004, (3411 cas) pour 10.500 cas en 2008.
  • 9. Le Cas des Pseudomonas : Un autre micro-organisme souvent associée à l'eau des piscines est pseudomonas, selon William Schaffner, Directeur du département de médecine préventive à l'Université Vanderbilt.Une infection à pseudomonas ne cause généralement pas la maladie, mais les gens qui la contractent peuvent développer des pustules sur la peau. Aux USA le Docteur Schaffner est allé jusqu’à encourager les gens à demander aux opérateurs de piscine le niveau de pH de l'eau et de le tester eux-mêmes à l'aide de bandelettes de test pH qui sont disponibles gratuitement sur le site Web Healthy Pools du CDC. L'eau devrait avoir un niveau compris entre 7,2 et 7,8.
  • 10. Paramètres Microbiologiques pour l’eau : Paramètres Normes Coliformes fécaux <1 UFC/100 ml Escherichia coli <1 UFC/100 ml Pseudomonas aeruginosa <1 UFC/100 ml Staphylococcus aureus <30 UFC/100 ml
  • 11.
  • 13. Principaux types de produits chimiquesPrincipaux types de produits chimiques • Antimousse • Bloc désodorisant • Crème nettoyante • Décapant à action rapide • Décapant à fini • Décapant en aérosol • Décapant en gel • Dégraissant • Désinfectant (chloramine) • Désinfectant (chlore) • Désodorisant liquide • Détergent d'usage général • Détergent désinfectant (quaternaire) • Détergent désinfectant (amphotère) • Détergent désinfectant (phénolique) • Eau de javel • Émulsion à poli-vaporisation • Enleveur de gomme • Enleveur de taches à tapis • Fini à plancher (12 %) • Fini à plancher (18 à 25% • Fini à plancher (25 à 30 %) • Fini à plancher (30 % et plus) • Fini à plancher à polymère thermal • Huile à vadrouille • Nettoyeur à joints de céramique • Nettoyeur à tapis • Nettoyeur à vitre • Nettoyeur acide • Nettoyeur et relustrant à plancher • Pain de savon • Pastilles désinfectantes • Poli à meuble • Poudre à balayer • Poudre à récurer • Savon liquide pour les mains • Scellant à plancher • Solution neutralisante
  • 14. Renseignements concernant les programmesRenseignements concernant les programmes de certification des produits environnementauxde certification des produits environnementaux Le virage « vert » et éthique est de plus en plus présent dans les institutions et les industries de même que dans le marché de la consommation de masse. En effet, la demande pour des produits « environnementaux » est sans cesse croissante comme le démontre la courbe suivante :   © *Source: Etude «Branding For Good» - Avril 2007 - Added Value   Il existe une multitude de fabricants de produits d’entretien et de nettoyage qui offrent leur gamme de produits « verts » directement ou via un distributeur aux institutions. Plusieurs de ces fabricants et distributeurs sont au Québec.   Depuis des années, certains fabricants mettent des efforts à rendre leurs nettoyants plus acceptables pour l’environnement en remplaçant les ingrédients plus nocifs pour la santé et/ou l’environnement par des ingrédients plus sécuritaires (remplacement des acides par des sels organiques, élimination des composés organiques volatiles, réduction des produits toxiques, etc.) ou en réduisant la quantité à utiliser par des formulations plus concentrées et des systèmes de dilutions (moins de contenants de plastiques).
  • 15. Renseignements concernant les programmesRenseignements concernant les programmes de certification des produits environnementauxde certification des produits environnementaux (suite)(suite) Il existe également des organismes qui certifient des produits « verts » de toutes sortes incluant les produits d’entretien et de nettoyage tout en assurant l’efficacité de ceux-ci.   Programme ÉcoLogoProgramme ÉcoLogo www.ecologo.org L’ÉcoLogo est un symbole de certification environnementale. Le programme permet de certifier des produits dans plus de 250 catégories. La catégorie « produits de nettoyage et d’entretien » compte plus de 1 500 produits d’entretien, de nettoyage et de désinfection. L’ÉcoLogo appartient au gouvernement du Canada (Environnement Canada) et est l’un des membres fondateurs du « Global EcoLabelling Network ». Le programme est régi par « TerraChoice Environmental Marketing » qui est basée à Ottawa.
  • 17. Renseignements divers concernant la fonctionnalité des remises d’entretien sanitaire Voici quelques renseignements concernant la fonctionnalité d’une remise d’entretien sanitaire qui devraient être tenus en compte lors de rénovations, réaménagements ou autres. Particularités d’un local fonctionnel Voici les éléments dont est constitué un local fonctionnel :  bac d’entretien au sol  robinetterie avec filetage facilement adaptable à un tuyau d’arrosage  accès à l’eau froide et chaude  support à vadrouille humide localisé au-dessus du bac d’entretien  support à vadrouille sèche situé au mur près de la porte d’accès  tableau en liège pour l’affichage des routes de travail, entre autres
  • 18. Renseignements divers concernant la fonctionnalité des remises d’entretien sanitaire (suite)(suite) Accessoires pour bac d’entretien  robinetterie avec filetage et porte-seau  tuyau de ±1 mètre facilement adaptable à la robinetterie et muni d’une poignée de modèle pistolet à débit contrôlable  support à vadrouille humide  pare-chocs en vinyle Avantages d’un bac au sol par rapport à un évier profond  facilite la vidange et le remplissage des seaux, aspirateurs et auto-laveuses  facilite le nettoyage des vadrouilles ainsi que des tampons de récurage et de décapage.  permet de suspendre l’outillage mouillé pour l’égouttement et le séchage Un évier profond est un facteur de risques de dorsalgie pour les préposés à l’entretien sanitaire. Le bac au sol constitue un aménagement plus sécuritaire.
  • 19. Renseignements divers concernant la fonctionnalité des remises d’entretien sanitaire (suite)(suite) Autres caractéristiques  système de ventilation adéquat afin d’éviter que la remise ne soit génératrice d’odeurs désagréables qui s’infiltreraient dans les espaces avoisinants  présence d’étagères  sortie électrique nécessaire à l’intérieur de certaines remises susceptibles d’abriter une auto-récureuse afin d’alimenter le chargeur électrique des batteries, en tenant compte du code de l’électricité à cet effet  système d’éclairage adéquat  porte d’accès à la remise munie d’une serrure. Capacité de rangement de la remise d’entretien sanitaire Une capacité de rangement suffisante et un accès facile aux étagères aurait une influence certaine sur l’efficacité et le niveau de rendement des préposés de l’entretien sanitaire. Des espaces restreints sont à l’origine d’accidents.
  • 20. Brèves réflexions concernant les tapis d’entrée Nous vous présentons ici nos réflexions concernant les tapis d’entrée. Il est généralement admis que les charges d’entretien sanitaire soient considérablement augmentées en période hivernale. À cet effet, des moyens préventifs doivent être envisagés pour maximiser, durant cette longue période, les chances de réussite associées au maintien et à la sauvegarde de la salubrité, particulièrement aux diverses entrées et lieux environnants. La propreté des lieux commence à l’entrée du bâtiment, à votre établissement ce n’est pas le cas.  Moyens préventifs Tout au long de la période des neiges, on doit installer des tapis gratte-pieds et/ou des tapis absorbants pour retenir la saleté aux entrées.    Dimensions minimales requises Les tapis gratte-pieds dans les halls d’entrée doivent recouvrir la largeur complète des aires de circulation et être déployés en longueur minimale de cinq (5) m et plus (quand cela est possible). Les tapis absorbants seront déployés à la suite des gratte- pieds sur des largeurs et des longueurs calculées selon la densité de la circulation piétonnière.
  • 21. Brèves réflexions concernant les tapis d’entrée (suite)(suite)  Actions préventives également à envisager • Déblayer les surplus d’abrasifs rendus inutiles lorsque les conditions climatiques sont favorables à l’assèchement des trottoirs et des marches d’entrées. Au besoin, assécher et débarrasser les surfaces des tapis des abrasifs au moyen d’un aspirateur industriel de type sec et liquide; • Enlever la gomme à mâcher à l’aide d’un durcisseur; • Laver périodiquement (au besoin) ces surfaces pour conserver aux fibres la qualité originale d’absorption; • Ne jamais appliquer sur les fibres des tapis absorbants un produit antitache et antistatique; • Alimentation d’un système air comprimé pour un séchage rapide; • Le bac de lavage au sol de la salle de contrôle doit être d’une dimension suffisante pouvant contenir à titre d’exemple une chaise roulante ou un chariot.
  • 23. Types de risquesTypes de risques Transmission des infectionsTransmission des infections
  • 24. Agents infectieuxAgents infectieux Virus InfluenzaVirus Influenza • Transmission par contacts: directs avec des sécrétions infectées, et indirects par des objets contaminés par des sécrétions infectées. • Transmission par gouttellettes: projetées à un mètre ou moins par toux ou éternuements. • Voie aérienne: mode inhabituel et dans certaines circonstances particulières. • Survie du virus: 5 minutes sur les mains, 8 à 12 heures sur les vêtements et le papier, 24 à 48 heures sur les surfaces dures. • Incubation: courte de 1 à 3 jours • Contagiosité: 24 heures avant le début des symptômes et jusqu’à 7 jours après le début des symptômes.
  • 25. DésinfectantsDésinfectants Types de désinfectants de surfaces duresTypes de désinfectants de surfaces dures • Désinfectants de surfaces dures et non poreuses les plus communs (DIN*): - Composés d’ammonium quaternaire («Quat»)* - Peroxydes d’hydrogène* - Composés dégageant du chlore (Eau de javel) * Le DIN (drug identification number) est inscrit sur l’étiquette d’un produit qui a été évalué et approuvé pour la vente au Canada
  • 26. DésinfectantsDésinfectants Utilisation, Efficacité et ConcentrationUtilisation, Efficacité et Concentration • Composés d’ammonium quaternaire («Quat») - Bonne activité nettoyante - Certains quaternaires sont efficaces contre les hépatites et le virus du VIH. • Peroxyde d’hydrogène - Le peroxyde d’hydrogène (stabilisé) est utilisé dans certains désinfectants de surface. - Très bonne capacité d’action antimicrobienne. - Fréquemment utilisé en milieu hospitalier.
  • 28. Méthodologies d’exécutionMéthodologies d’exécution DésinfectionDésinfection Principes de désinfection • Respecter le dosage suggéré par le manufacturier. • Favoriser l’utilisation de la bouteille (1 litre) et d’un bouchon verseur. • Utiliser des linges imbibés de désinfectant. • Ne jamais remettre les linges utilisés dans la solution désinfectante (chaudière) --> qualité de la solution et risque de contamination croisée. • Pré nettoyer les surfaces (souillées) avant l’étape de désinfection. • Respecter le temps de contact (± 10 min.) (effet rémanence) • Planification stratégique du travail (ex: de gauche à droite du local). • Toutes surfaces susceptibles d’avoir été touchées (contaminées) ou souillées.
  • 29. Méthodologies d’exécutionMéthodologies d’exécution DésinfectionDésinfection (suite)(suite) • Porter attention aux surfaces plus à risque (toilette, poignée de porte, etc.). • Changer de linge régulièrement (utilisation des huit surfaces). • Utilisation statégique des linges lors de l’entretien (désinfection) d’une salle de toilette (la salle de toilette versus les cuvettes et sièges). • Port de gants jetables (nitriles). • Se laver régulièrement les mains. • Ne jamais faire de mélange de produits.
  • 30. Méthodologies d’exécutionMéthodologies d’exécution FréquenceFréquence Entretien lors de l’éclosion d’une infection • Délestage des activités non-urgences. • Respecter les fréquences de l’entretien préventif régulier dans les secteurs moins à risque. • Respecter les Principes de désinfection. • Utilisation d’un détergent désinfectant (DIN). • Augmenter la fréquence de correctif/désinfection des locaux à potentiel élevé de contamination (ex: vestiaires, douches, salles de toilette, salle à manger, etc.).
  • 31. Mesures de protectionMesures de protection • Porter des gants (nitrile) en tout temps lors de l’utilisation des désinfectants. • Après avoir enlevé les gants, se laver les mains. • Aucun matériel de protection particulier n’est nécessaire. • Outre, matériel requis selon les produits utilisés. (voir instructions du manufacturier)
  • 32. Types de locaux prioritairesTypes de locaux prioritaires • Vestibule d’entrée • Corridor • Vestiaire et salle de douche • Salle de toilette • Salle à manger • Piscine • Lieu de rencontre: - Agora - Auditorium - Salle de repos • Etc.
  • 33. Surfaces à potentiel élevé de contaminationSurfaces à potentiel élevé de contamination
  • 34. Surfaces à potentiel élevé de contaminationSurfaces à potentiel élevé de contamination (suite)(suite)
  • 36. Brèves réflexions entourant l’organisation duBrèves réflexions entourant l’organisation du travailtravail Objectifs principaux • Définir les actions à réaliser au moment opportun. • Maximiser l’efficacité et la qualité des actions à exécuter. • Minimiser ses déplacements et les dérangements auprès de la clientèle. • Distribuer la charge de travail de façon équilibrée. • Préciser et faciliter la compréhension du travail à accomplir. Principales contraintes • Début de l’horaire non approprié aux besoins du secteur. • Locaux non disponibles. • Tâches pouvant relever de d’autres services transférés au sanitaire. • Défectuosités physiques. • Manque de contrôle des occupants. • Participation minimale des occupants aux systèmes mis en place. • Négligence et désintérêt du personnel. • Manque d’information et de communication.
  • 37. Subdivision visuelle du plan de travailSubdivision visuelle du plan de travail
  • 38.
  • 39.
  • 40.
  • 41.
  • 43. Sous-traitanceSous-traitance Le mode de sous-traitance ne doit pas être considéré comme une solution, mais bien comme une alternative.   Nul doute que cette avenue offre parfois plus de flexibilité pour le gestionnaire et un pouvoir élargi d’agir, mais aussi limité, si des contrariétés contractuelles se présentent.   Il ne faut pas oublier que depuis les dernières années, les firmes spécialisées connaissent des problèmes de recrutement de personnel et donc beaucoup de rotation de main d’œuvre.   Retenons que si le budget est précis, que la structure opérationnelle correspond aux besoins du milieu et bien sur que le personnel est supervisé (c’est la recette des firmes spécialisées), on peut aussi obtenir une formule gagnante.   À vrai dire, c’est souvent une question de culture des établissements, un choix administratif qui nécessite toutefois une personne-ressource mandatée à la supervision et au support.
  • 44. Notions de base pour un appel d’offres enNotions de base pour un appel d’offres en hygiène et salubritéhygiène et salubrité • Vision macro des composantes du bâtiment (réf.: prototypage d’espaces). • Identification chiffrée des types de revêtements de sol. • Devis technique : tâches et fréquences exigées pour chaque prototype (routine et travaux périodiques). • Ventilation détaillée des coûts proposés. • Liste de travaux forfaitaires au cas où… • Procédure d’analyse des soumissions.
  • 45. Exemple d’un formulaire de ventilation annuelle des coûts soumissionnés: __________________Exemple d’un formulaire de ventilation annuelle des coûts soumissionnés: __________________
  • 47. Gestion de la qualitéGestion de la qualité
  • 49. Vision des besoins de formationVision des besoins de formation
  • 50. Modèle d’un contenu de formationModèle d’un contenu de formation L’ASPECT PRODUITS/ÉQUIPEMENTS  L’hygiène  Le pH  La dilution  Certaines substances incorporées  Le SIMDUT  La standardisation du matériel FICHES D’ACTIVITÉS (MÉTHODOLOGIES)  Balayage des sols et des escaliers  Lavage des sols  Lavage mécanique des sols avec une autorécureuse  Polissage et vaporisation des sols  Récurage à sec des sols résilients et non résilients  Décapage et récurage des sols  Pose de fini sur les sols  Entretien général des bureaux  Entretien des accessoires dans les espaces sanitaires PLANIFICATION ORGANISATIONNELLE  Brèves réflexions entourant l’organisation du travail  Principales contraintes  Les dérangements qui affectent le niveau de salubrité L’ORGANISATION DU TRAVAIL  Service quotidien  Service hebdomadaire  Travaux périodiques LA PRÉVENTION DES INFECTIONS Lignes directrices entourant la prévention des risques infectieux en milieu scolaire.  Différences entre un virus et une bactérie  Modes de propagation  Rôles et types de désinfectants pour les milieux scolaires  Entretien régulier préventif  Entretien lors d’une éclosion d’une infection  Protection de travailleur EXIGENCES TEMPORAIRES (CSST)  Entretien des sols (amiante)
  • 51. ConclusionConclusion Comme nous venons de le voir dans les pages précédentes, l’hygiène et la salubrité demeure une activité bien à elle avec de multiples variables et des incidences importantes sur plusieurs composantes.   Considérant le nombre de personnes qu’elle touche : personnel, visiteurs et autres de même que les incidences budgétaires qu’elle entraîne; salaires des employés, achats de produits, équipements et autres... elle se doit d’être considérée à sa juste valeur.   Le succès d’une réorganisation de travail passe inévitablement par des étapes précises. Bien sûr, elles doivent être acceptées au préalable en concertation avec les instances concernées du milieu.   Ces étapes sont nécessaires à la réussite de la démarche. L’élaboration du plan d’action proposé constitue un cheminement progressif et il est souhaitable pour sa réussite qu’il soit suivi dans des délais continus.   Bien sûr, les difficultés d’une telle démarche sont en relation de la nature et de l’ampleur des correctifs à générer. Considérant qu’elle favorise généralement certains changements, elle doit être réalisée dans un cadre positif qui permet d’engendrer en cours, une situation sécurisante d’amélioration.