1. MARKETOR DEPARTEMENT ETUDES
Enjeux stratégiques et organisationnels dans
l’Industrie Agroalimentaire française :
Place et évolution du Système d’Information et de Communication
2. 2
Sommaire
I. Méthodologie de l’étude 3
II. Contexte et objectifs 4
III. Enjeux et problématiques du secteur agroalimentaire 5
IV. Etat des lieux du SIC dans l’agroalimentaire 6
V. Evolution du SIC dans l’agroalimentaire 8
VI. Ce qu’il faut retenir 10
3. 3
I Méthodologie de l’étude
Démarche
Les résultats de cette étude reposent sur un questionnaire administré en ligne et par téléphone entre le 18 juin et le 13 juillet 2007.
Nous avons mené cette étude en nous focalisant sur les entreprises de l’Industrie Agro-alimentaire.
Les répondants ont ainsi contribué à nourrir cette étude de leur vision et de leur expérience, et nous tenons à les en
remercier.
Les résultats de l’étude sont exprimés en pourcentage des répondants. Nous avons donné la possibilité aux person-
nes interrogées de préciser plusieurs réponses à une même question, pour obtenir une vision plus réaliste du mar-
ché et ainsi réaliser une analyse plus fine des résultats.
Panel
Le panel des 80 répondants est représentatif du secteur agroalimentaire. Parmi eux, les directions informatiques
sont les plus représentés (48%), suivis de directions finance/comptabilité/gestion (26%) et de responsables Marke-
ting et Commerciaux (11%).
Ils proviennent tous de l’industrie agroalimentaire avec une dominante de structures de 100 à 249 salariés (52%).
Caractéristiques des répondants
Répartition des répondants
par taille d'entreprise
16%
11%
16%
5%
52%
10 à 49 salariés
50 à 99 salariés
100 à 249 salariés
250 à 499 salariés
> 500 salariés
Fonction des répondants
47%
26%
16%
11%
DSI / Responsable
Informatique
DAF / Dir Compta / Gestion
Autres Directeurs
Directeur / Responsable de
site
4. 4
II Contexte et objectifs
1er Constat : Un secteur agro-alimentaire sous pression
La filière agro-alimentaire (IAA) a confirmé sa bonne santé en 2006, avec une croissance de CA de 3,8%, soit un total de 145
Milliards d’euros. Les entreprises du secteur doivent toutefois s’adapter aux nouvelles donnes qui régissent les marchés internes
et externes: internationalisation croissante des échanges alimentaires, marché national arrivé à maturité, vague de concentration
des différents acteurs et concurrence croissante.
Le marché mondial de l’agroalimentaire devrait être voir deux tendances fondamentales s’accentuer dans les 10 prochaines an-
nées: la libéralisation croissante des échanges et l’augmentation de la demande alimentaire. D’une part l’IAA française doit s’a-
dapter à l’ouverture européenne aux Pays d’Europe Centrale et Orientale (PECO): du fait d’un différentiel de prix très fort. Les
PECO constituent à la fois un défi concurrentiel et une opportunité en termes d’approvisionnement.
L’essoufflement des débouchés traditionnels mènent également les entreprises agro-alimentaires à rechercher des nouveaux re-
lais de croissance et des circuits alternatifs (stations-service, distribution automatique, restauration de transports,…). L’atteinte
de la taille critique s’avère désormais incontournable pour pouvoir conquérir de nouveaux marchés internationaux, tandis que
l’accompagnement des MDD apparaît comme une porte ouverte vers les marchés régionaux, alternative opportuniste à la forte
vague de concentration.
La pression concurrentielle pousse les entreprises de la filière à recentrer leur portefeuille de marques autour des produits straté-
giques et à renforcer leur notoriété. Si l’innovation et la R&D s’avèrent être la clé du succès, il apparaît toutefois qu’elles se doi-
vent d’être plus ciblées pour faire face à l’inflation des assortiments de produits. Le défi est simple mais vital : améliorer la qualité
générale des produits tout en minimisant la réduction des marges.
Constat 2 : Un marché de plus en plus contrôlé, exigeant et risqué
En dehors des contraintes structurelles du marché, le secteur agro-alimentaire a également été soumis à un renforcement crois-
sant des législations durant ces quinze dernières années. Face aux risques technologiques (sanitaire, sécuritaire, écologiques,…)
et aux risques produits (bactériens, chimiques, formules,…), toutes les entreprises agro-alimentaires doivent garantir la conformi-
té de leur structure et de leurs produits aux normes et règlementations en vigueur.
Le poids des consommateurs s’accentue : les préoccupations du début des années 90 sont devenues depuis de véritables exigen-
ces en matière de responsabilités et de transparence. Victimes potentielles ou directes des dernières crises (ESB, Grippe Aviaire,
Listeria,…), les consommateurs sont de plus en plus préoccupés par les questions de santé, de sécurité et d’écologie. Aussi, ils
exigent des entreprises agro-alimentaires qu’elles s’impliquent dans ces problématiques, que ce soit autour des questions de nu-
trition (alicaments, produits-bio, diététiques,…) que d’environnement (gestion de l’eau, OGM, pollution,…).
Toutes ces exigences ont toutefois un prix, qui bien souvent s’avère être un investissement conséquent : pour répondre à la fois
aux législations, normes et exigences clients, les IAA en sont amenées à améliorer toujours plus le suivi de leur activité, et donc à
investir nécessairement en matière de traçabilité. Récente innovation, la RFID est particulièrement concernée par cette évolution
mais son prix onéreux constitue une contrainte non négligeable pour les IAA.
Constat 3 : De la nécessité des TIC dans l’agro-alimentaire
Le rôle clé des SIC dans les problématiques de contrôle en temps réel de l’activité et de traçabilité devient fondamental. Si le SIC
permet d’améliorer l’organisation et d’en optimiser son contrôle, il permet également de garantir la continuité des opérations en
rendant disponibles, à tous et en tout temps, les informations concernant l’activité de l’entreprise et de ses partenaires. Offrant
une vue générale et permanente de l’état de l’entreprise, les risques de rupture de production, d’approvisionnement ou encore
d’erreurs (humaines ou machines) sont largement minimisés.
A un autre niveau, les TIC offrent également de nouvelles possibilités pour la filière agro-alimentaire : il est désormais possible de
vendre directement aux consommateurs sans passer par les relais de distribution et de renforcer les services qui leurs sont of-
ferts. Ils permettent également de collecter directement à la source et en interaction avec elle, les informations nécessaires à
l’élaboration des profils consommateurs.
Les objectifs de l’étude
Au regard des contraintes qui pèsent sur l’industrie agro-alimentaire française et des constats faits précédemment,
nous avons voulu comprendre :
• Quels sont les enjeux et problématiques actuels des IAA,
• Quel est leur niveau de perception et d’attente du SIC,
• Dans quelle mesure leur système d’information et de communication actuel répond à leurs objectifs de dévelop-
pement et à leur organisation, et peut contribuer à une meilleure intégration des bonnes pratiques du secteur.
5. 5
III Enjeux et problématiques du secteur agroalimentaire
La pérennité des organisations
passe par la maîtrise et
la réduction des coûts
Pour faire face aux
pressions du marché,
les IAA privilégient
le respect des
législations
et la rationalisation du
portefeuille de marques
Les industriels interrogés sont presque unanimes
puisque 78,9% d’entre eux affirment que la maî-
trise et la réduction des coûts sont des probléma-
tiques prédominantes. Il est désormais stratégi-
que de maîtriser les coûts à la production notam-
ment compte tenu de l’influence des exigences
des consommateurs (qualité accrue pour un prix
égal) et du renforcement de la concurrence.
Les répondants (52,6%) semblent prendre conscience de l’importance d’assurer la maintenance et la sécurité de leur SIC. Les
industriels sont contraints par la concurrence d’assurer un niveau de service acceptable vis-à-vis des clients (internes et exter-
nes), des fournisseurs et des autres partenaires, quel que soit l’incident informatique auquel ils sont confrontés.
La création d’un environnement hautement disponible au sein d’une entreprise se justifie d’autant plus qu’il permet de garantir la
continuité de l’activité en toutes circonstances et ceci par l’intermédiaire de systèmes permettant de sauvegarder les données
critiques.
Environ un tiers des répondants s’attache également à résoudre des problématiques d’optimisation des processus internes et veil-
lent à leur bonne application. Les produits proposés par les répondants sont de plus en plus complexes et nécessitent d’impor-
tants efforts. Il est donc logique que ces problématiques soient si prépondérantes.
Le respect des règlementations et des normes en vigueurs constitue un enjeu incontournable du secteur pour 58% des répon-
dants.
Concurrence oblige, les contraintes du marché ne peuvent être ignorées : l’optimisation du portefeuille de marques et de leur
notoriété s’impose pour 42% des industriels, tandis que 32% des répondants visent la taille critique pour conquérir de nouveaux
marchés.
Le poids des consommateurs se fait également ressentir dans les stratégies : 37% des entreprises estiment que la priorité doit
être données aux garanties sanitaires, sécuritaires et écologiques qu’elles apportent à leurs clients tandis que +16% privilégient
l’adaptation de leur produits aux tendances marché (alicaments, produits bio et diététiques...).
5%
5%
5%
11%
11%
16%
16%
32%
37%
42%
58%
0% 30% 60%
Autre
AccompagnerledéveloppementdesMDD
Profiterdumouvement deconcentrationdesproducteurset distributeurs
Améliorersescapacités d'innovation etdeR&D
Rechercherdesnouveauxrelaisde croissanceetdescircuitsalternatifs
Garantir une traçabilité enamont etenaval de votrestructure
Répondreauxtendancesdumarché
Atteindrelataille critiquepour conquérirdenouveauxmarchés
Répondreauxpréoccupationsdesconsommateurs
Recentrerleportefeuilledemarques etrenforcerlanotoriété
Garantir laconformité auxnormesetréglementations envigueurs
Quelssontlesprincipauxenjeuxauxquelsvotreentreprisedoitfaireface?
5%
11%
16%
26%
32%
53%
79%
0% 40% 80%
L’exploitationetla maîtrise desNTIC
Lerecrutementetlafidélisation devoscollaborateurs
Lepartagedel’information entrelessites
Lepilotageetla mesuredela performance
Optimiser lesprocessusinternesetgarantir leurbonne
application
Lasécuritéetla maintenance dusystème d'information
Lamaîtrise etla réductiondescoûts
Quellessontlesprincipalesproblématiquesdevotreentreprise?
6. 6
IV Etat des lieux du SIC dans l’agroalimentaire
Les répondants sont assez partagés en ce qui concerne les qualités
qu’ils attendent de leur SIC. 26,7% des répondants privilégient avant
tout la fiabilité de leur SIC. L’IAA est particulièrement exposée aux
problématiques de ruptures de chaînes (approvisionnements, produc-
tion, livraisons,..), et les risques encourus sont tels qu’elle se doit d’y
parer au maximum.
Ils lui demandent également de s’adapter au développement de leur
organisation, laquelle évolue en permanence pour répondre aux fluc-
tuations et contraintes du marché : 20% des répondants insistent sur
la capacité évolutive de leur SIC. Malgré tout, un manque certain se
fait encore sentir à ce niveau pour 15,8% des industriels (graphique ci-
contre).
Quelques freins s’opposent à la bonne démocratisation du SIC, notamment en ce qui concerne la phase de mise en œuvre et son
coût global. Traditionnellement contraignante, cette période d’adaptation de l’outil est critiquée par 31,6% des répondants.
26,3% estiment que son coût est encore trop élevé.
21,1% des répondants ressentent une gène quant à son utilisation. Le fait que le SIC ne réponde pas entièrement aux exigences
du métier (21,1%) doit en être l’une des principales causes.
La nécessité de garantir la continuité de
l’activité mène les IAA à rechercher un SIC
fiable, disponible et évolutif
Les IAA attendent de leur SIC le moyen
d’améliorer le contrôle de l’activité
pour mieux s’aligner à la stratégie
De manière générale, les industriels espèrent surtout de
leur SIC qu’il leur permette de mieux maîtriser leur activité
en favorisant un contrôle plus efficace (68,4%).
Les industriels souhaitent mettre en cohérence les fonction-
nalités du SIC avec la stratégie de l’entreprise (52,6%). Au
sein d’une entreprise évoluant dans un contexte de change-
ment, le risque de perte d’efficacité et de résultat lié au
manque d’engagement des collaborateurs et d’alignement
du SIC est réel et important.
Ce résultat confirme le rapprochement observé depuis quelques années entre la direction informatique et la stratégie d’entre-
prise, afin de mieux servir la performance globale. Jusqu’à présent, cette dernière dépendait d’un judicieux dosage d’organisation
et d’investissements technologiques adaptés. Or, les technologies d’infrastructure ne permettent plus de créer de valeur à elles-
seules. Le SIC doit servir la stratégie de l’entreprise et fournir à ses utilisateurs les outils (tableaux de bord, indicateurs…) per-
mettant de la mettre en œuvre.
5%
21%
26%
32%
53%
68%
0% 35% 70%
Autres
Unlevierdedifférenciation
Unemeilleureintégrationàmon
écosystème…
Unmeilleurpilotagedevotreactivité
Unmeilleuralignementàmastratégie
Unmeilleurcontrôledevotreactivité
Qu'attendez-vousdevotresystèmed'information?
7%
13%
13%
20%
20%
27%
0% 15% 30%
Confidentiel
International et/ouMulti-sites
Efficacedans lepartage etla
communication desinformations
Evolutif
Disponible
Fiable
Quellessontlescaractéristiquesd’unbon
systèmed’information?
11%
16%
16%
21%
21%
26%
32%
32%
0% 20% 40%
Niveaudeserviceinsuffisant
Evolutivitélimitée
Inadéquationentrelesressourcesdemandées
parleSICetlescapacitésdel’infrastructure
Adéquationmétierinsatisfaisante
Utilisateursinsatisfaits
Coûttropélevé
Miseenoeuvredifficile
Nesaispas
Votre systèmed'informationet de communication a-t-il déjà fait
l'objet des remarquesou constats suivants ?
7. 7
IV Etat des lieux du SIC dans l’agroalimentaire
D’une façon générale, les IAA se disent majoritairement satisfaits de leur SIC à près
de 60% quelque soit le domaine considéré. Sans étonnement, le SIC relatif à la
Distribution/Vente, à l’Administratif/ Finance sont apparemment les mieux dévelop-
pés, avec respectivement 89,5% et 84,2% de satisfaction.
Les critiques sont plus négatives à l’encontre du SIC alloué au métier du Marketing
et de la Communication, pour lequel 42% des répondants affichent un mécontente-
ment. Cette tendance est d’ailleurs assez typique du secteur de l’IAA, dont les en-
treprises sont plus souvent concentrées sur des problématiques de production ou de
logistique.
Elle témoigne probablement d’une mauvaise intégration des processus ou d’un man-
que d’équipement en la matière comme tend à le démontrer le tableau ci-contre.
Au vu de ce constat, le SIC des IAA doit présenter des carences en termes d’effica-
cité. En effet, le manque d’intégration pénalise grandement la performance globale de l’entreprise. Face à ces manques à gagner,
réflexion et évolution s’imposent pour une grande partie des répondants.
Globalement satisfaisant,
le SIC révèle encore de nombreuses
insuffisances, notamment
dans les domaines clés de l’IAA
47% des répondants confirment que les projets d’évolution de leur SIC
seront développés en interne. Evoluant dans un secteur où la problé-
matique principale est la maîtrise des coûts, il semble logique que les
répondants s’occupent eux-mêmes de l’évolution de leur SIC.
Le choix de l’externalisation du SIC est une problématique clé pour les
entreprises, dont l’impact financier peut s’avérer important s’il est mal
maîtrisé. Aussi, un tiers des industriels sont encore indécis quant au
moyen mis en œuvre pour faire évoluer leur SIC.
De plus, 20% des répondants se sont tournés vers une externalisation partielle, laquelle leur permet de garder près d’eux l’infras-
tructure tandis que la gestion est confiée à un prestataire.
Un alternative s’avèrerait pourtant judicieuse : les applications de type ASP/SaaS, dont les nombreux bénéfices apporteraient des
réponses aux contraintes financières et de mise en œuvre, principales sources de mécontentement.
Les IAA s’appuient sur leurs ressources internes
pour faire évoluer leur SIC,
mais restent sensibles à l’externalisation
5%
26%
32%
37%
11%
21%
37%
16%
26%
68%
68%
47%
79%
58%
53%
74%
58%
5%
16%
11%
21%
5%
11%
16%
0% 50% 100%
AchatetSourcing
Production
Logistique
DistributionetVente
Informatique
MarketingetCommunication
AdministratifetVente
RHetPaie
Commentévaluez-vouslaqualitédevotresystème
d'informationpourcesdifférentsprocessusmétier?
Trèsmécontent Mécontent
Satisfait Trèssatisfait
20%
33%
47%
0% 25% 50%
Comment envisagez-vousdemettre enœuvre
vosprojetsd'évolution?
Gestioninternalisée de
l’infrastructureinformatique
Noussommesencore
indécis
Infogérance: Infrastructure
dansnoslocaux
(Gestionconfiée àun prestataire)
25%
75%
0% 40% 80%
Diriez-vous devos processus métiers
qu'ils sont...
Passuffisammentintégrés
Intégrésdebout enbout en
interne
8. 8
V Evolution du SIC dans l’agroalimentaire
En moyenne, 78% répondants déclarent ne pas avoir de projet d’évolution du SIC et ceci quelque soit le domaine concerné. Ce
constat tend à confirmer les prévisions négatives en termes d’investissement informatiques pour 2007.
Malgré tout, les réflexions s’orientent surtout vers des projets à court et moyen termes. C’est particulièrement le cas de la gestion
de la qualité et de la traçabilité pour lesquels 42% des répondants en prévoient une évolution. Cette tendance démontre l’effort
porté par les répondants sur l’intégration des exigences des consommateurs dans leurs stratégies.
Domaines stratégiques du secteur, la gestion de la chaîne Logistique et la GPAO rassemblent plus d’un tiers des projets des entreprises industrielles.
Globalement, comme le démontre l’étude « RFID et
vous » menée par BVA pour STEF-TFE en 2006, l’IAA
est largement favorable à l’arrivée de la technologie
RFID et la considère comme une innovation utile et pro-
metteuse.
Ils lui reconnaissent notamment de nombreux avanta-
ges, tels que l’amélioration de la traçabilité des colis,
l’optimisation de la gestion des stocks, une meilleure
sécurité en magasin et une diminution des litiges.
Largement encouragées par les acteurs du secteur de la distribution, déjà équipé en la matière, les IAA s’engagent donc sur leurs tra-
ces : si la RFID n’est pas encore une réalité pour la majorité des entreprises interrogées, celles-ci ont pleinement intégrées la nécessité
d’une telle technologie au sein de leur organisation: 52,6% des répondants envisagent d’e l’intégrer, 25,3% l’ont prévu dans les 3 ans
à venir. Nécessité commerciale (alignement sur les distributeurs) ou avantage concurrentiel, la RFID séduit néanmoins largement plus
les IAA que les autres acteurs de l’Industrie.
Le besoin d’évolutivité et
d’adaptabilité pousse les IAA
à poursuivre les projets
d’amélioration de leur SIC
Les industriels sont conscients
des avantages indéniables de la RFID,
mais son intégration reste encore
au stade de la réflexion
11%
37%
26%
5%
11%
11%
0% 20% 40%
Jamais
Nesais pas
Apluslongterme
Dansles3ansà venir
Dansles2ansà venir
Dansl’annéeàvenir
Malgrélacontraintefinancièrequereprésentelatechnologie
RFID,àquelle échéanceallez-vousintégrerlaRFID?
16%
26%
16%
11%
11%
5%
11%
11%
11%
16%
5%
16%
5%
11%
11%
11%
11%
68%
58%
68%
79%
89%
84%
89%
79%
84%
0% 50% 100%
GPAO
GeqtionQualité/Traçabilité
Gestiondela ChaîneLogistique
GestiondeProjets
GestiondeStocks
CRM
RH/Paie
Comptabilité /Finance
BusinessIntelligence
Avez-vousunprojetd’évolutiondanslesdomainessuivants?
Amoinsde6mois De6à12mois
Aplusde12mois Jen’aipasdeprojet
9. 9
V Evolution du SIC dans l’agroalimentaire
L’obsolescence est la première cause de remise en cause du
SIC (57,1% des répondants). Les industriels souhaitent le
voir évoluer pour bénéficier de fonctionnalités complémen-
taires ou des nouvelles technologies.
Depuis le début des années 1960 jusqu’à aujourd’hui, les innovations technologiques sont succédés à un rythme élevé. Ce dyna-
misme est certes le signe très positif d’un secteur d’activité toujours en plein essor, mais la problématique d’évolutivité du SIC
prend ici toute son importance.
Tout comme le marché de l’industrie en général, les IAA sont exposées aux turbulences structurelles et le phénomène de concen-
tration ne les épargne pas. Surtout vrais pour les grands groupes et notamment sous leur impulsion, les rachats d’entreprises
vont bon train et provoquent bien souvent les projets d’évolutions des SIC. Devant adapter une ressource devenue essentielle au
bon fonctionnement de l’organisation, 28,6% des IAA répondantes disent adapter leur SIC en cas de croissance externe.
Dans une mesure moindre, la pression concurrentielle et les exigences croissantes du marché, « toujours plus, toujours plus
vite », se révèlent aussi être une bonne raison d’évolution des SIC. Devant renforcer leur liens avec leur partenaires et optimiser
leurs réseaux, 14,3% des répondants le font évoluer pour mieux s’intégrer à leur écosystème.
La nécessité de s’adapter en permanence
mène les IAA à faire évoluer leur SIC
dès lors que l’obsolescence technique ou
fonctionnelle pénalise l’activité
Focalisées sur les problèmes cruciaux d’optimisation
de coûts, de productivité et de suivi des produits, 50%
des IAA répondantes se concentrent sur l’amélioration
des ressources SIC propres aux différents domaines de
l’entreprise (GPAO, Logistique, Qualité/Traçabilité,…)
et n’entrevoient pas d’autres chantiers d’amélioration
pour l’instant.
L’autre moitié entend quant à elle continuer d’investir
en terme de ressources SIC pour en améliorer le po-
tentiel. 20,8% des IAA se disent en réflexion par rapport à l’infrastructure en générale tandis que 16,7% expriment
un besoin de sécurisation de leur SIC.
Les IAA cherchent ainsi à assurer la continuité de leurs opérations, en empêchant toute dégradation, perte ou pira-
tage de données existante Ils entendent pour cela protéger les données par l’établissement d’un périmètre de sécu-
rité autour des informations sensibles et prévoir des scénarii de restauration de données après que celles-ci eussent
été endommagées ou perdues.
14%
29%
57%
0% 30% 60%
Meilleureintégrationà votre
écosystème
Croissanceexterne
Obsolescencetechniqueet/ou
fonctionnelle
Pourquellesraisonsseriez-vousamenéàenvisagerdesévolutions
devotresystèmed’informationetdecommunication?
13%
17%
21%
50%
0% 30% 60%
Messagerie
Sécurité/Sauvegarde
Infrastructure
(consolidation,virtualisationde
serveurs,archivagelégal,archivage
d'emails…)
Aucun
Avez-vousd’autresprojetsrelatifsà
votresystèmed’informationetdecommunication?
Soucieux de bénéficier d’un SIC
en adéquation avec leurs besoins,
les IAA souhaitent faire
évoluer leur infrastructure
et renforcer sa sécurisation
10. 10
VI Ce qu’il faut retenir
• Pour répondre aux pressions du marché, les IAA privilégient le respect des
législations et la rationalisation du portefeuille de marques, laquelle passe
inévitablement par la maîtrise et la réduction des coûts.
• Conscients qu’un système d’information et de communication fiable, dispo-
nible et évolutif est nécessaire pour garantir la continuité permanente de
leur activité, les IAA poursuivent la mise en place de projets d’évolution de
leur SIC pour palier à son insuffisance, notamment dans les domaines clés de
la logistique et de la distribution.
• Soucieux de bénéficier de ressources en adéquation avec leurs besoins, les
IAA privilégient les projets d’évolution d’infrastructure et de sécurisation.
Sollicité pour optimiser le contrôle de l’activité et l’alignement à la stratégie,
le système d’information et de communication s’avère être insuffisant dans
les domaines clés liés à la Logistique et Production, et de façon moins sur-
prenante, car très peu informatisé, au Marketing.
• Les IAA sont conscients des avantages indéniables de la RFID, mais son
éventuelle adoption reste encore au stade de la réflexion.
Il semblerait que sur ce point, il y ait un certain décalage de point de vue en-
tre les fonctions opérationnelles et les directions informatiques.
Les premières semblent assez favorables à cette idée, probablement du fait
de la pression des distributeurs et des consommateurs, alors que les direc-
tions informatiques sont certainement plus réservées car plus au fait des
coûts de mise en œuvre et des implications organisationnelles induites.
• Les IAA ne semblent disposés à améliorer leur système d’information et de
communication que lorsque l’obsolescence technique et fonctionnelle pénali-
sant l’activité est constatée.
• Les IAA privilégient majoritairement l’ « in-sourcing » pour faire évoluer
leur système d’information et de communication mais restent ouverts à l’i-
dée d’externalisation.
11. 11
Cette étude a été commanditée par
Your Channel & Hi-Tech
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d’infrastructure, matérielle et logicielle, les sauvegardes et la restauration. Il
est entièrement sécurisé et capable d’affronter des pannes électriques majeures du réseau
national. Les plans de reprise et plans de secours profitent de l’expérience d’IBM en matière
d’infogérance. Les clients ont ainsi une garantie de disponibilité supérieure à celle qu’ils pour-
raient avoir avec une solution hébergée en interne.
* Solution as a Service (SaaS) désigne une application accessible via un simple navigateur web et complétée par des
services de proximité de type gestion de poste du travail, impression…