1. mercredi 19 septembre 2012 - N° 2235
1€
EN PRÉPARANT L’ANNÉE CÉSAIRE (PAGES CENTRALES)
Le centenaire (1913-2013) AU SOMMAIRE
- KOUTT ZEPON
P.3
S. LETCHIMY ET LES
EMPLOIS D’AVENIR (P.10)
- LA BANQUE ALIMEN-
TAIRE P.3
Le député LETCHIMY
TOUS LES SAMEDIS A PARTIR DE 11H30, LES ELUS REGIONAUX VOUS DONNENT RENDEZ-VOUS
POUR UNE DEMI-HEURE D'ACTUALITE DE LA REGION SUR RADIO SUD-EST (89.3 Mhz).
« Les meilleurs spécialistes des affaires martiniquaises sont les Martiniquais eux-mêmes »
(Dr ALIKER)
2. EDUCATION
CONCERTATION LOCALE «REFONDONS L'ÉCOLE DE LA RÉPUBLIQUE»
Discours de Serge Letchimy Président du Conseil régional de Martinique
Ce lundi 17 septembre se tenait au Lycée de Bellevue à Fort-de-France une large concertation entre professionnels et usagers de
l'Ecole sur la refonte du système prônée par le ministre Vincent PEILLON. La restitution de ce brain storming a été faite le mardi 18
en présence de Mme George PAU-LANGEVIN, ministre de la Réussite Educative".
Le Président de la République a fixé cole est un pilier de la libération des es- vantes et intégratrices dans le tissu
une mission : refonder lʼÉcole de la Ré- prits après celle des corps. Les Martini- économique du territoire en même
publique, mais aussi refonder la quais lʼavaient bien compris en leur temps que lʼaccès pour les plus mé-
République par lʼÉcole. temps quand des hommes, comme ritants aux formations dʼexcellence
Marius Hurrard, instituait une école générales, technologiques et profes-
Lors de son discours de politique républicaine, 10 ans avant la France, sionnelles.
générale, le Premier ministre, a rappelé gratuite, obligatoire et laïque dans toute
quʼil ne sʼagissait pas là dʼun engage- la Martinique. De nombreux instituteurs Nous sommes tout autant condamnés
ment de circonstances, voire dʼun arti- et institutrices, ces hussards de la à concevoir, ici et maintenant, une
fice rhétorique, mais bien dʼune priorité République, ont formé des générations école ancrée dans sa culture, son en-
pour tout le quinquennat. de martiniquais et martiniquaises vironnement géographique et ouverte
depuis la fin du XIXe siècle à lʼélévation au monde. Comment penser la forma-
Si la refondation de lʼécole est néces- de leur condition dʼhomme parce quʼils tion de nos jeunes sʼils nʼont pas
saire, cʼest que sa réforme, conduite in- croyaient en leur mission et à la fonc- conscience de ce quʼils sont, martini-
variablement depuis une trentaine tion émancipatrice de lʼécole laïque quais et caribéens, français et faisant
dʼannées, a échoué. Il nʼest que trop dans cette société post-esclavagiste. aussi partie dʼun ensemble plus vaste,
vrai que lʼécole « a été maltraitée européen ?
dans lʼintelligence même de ses mis- Cʼest que lʼécole
sions ». Le constat dʼéchec est était au fondement Comment en faire des citoyens libres
désastreux, mais il ne décrit en rien dʼune promesse de et aptes au jugement critique si nous
une école républicaine, car il dresse liberté et dʼascen- ne posons pas les fondements de ce
lʼétat des lieux de lʼécole des réfor- seur social. Les qui nous constitue comme la langue
mateurs, du rapport Legrand des an- familles martini- créole, lʼhistoire dʼune communauté de
nées 1980 au rapport quaises ont investi destin, les richesses de notre biodiver-
Apparu-Descoings des années 2000, et continuent de le sité, les éléments positifs de notre pos-
en passant par le rapport Attali des faire dans lʼéduca- sible développement harmonieux et
années 90, pour ne citer que tion et la formation riche dʼexpériences humaines qui nous
quelques jalons. de leurs enfants. rassemble.
George PAU-LANGEVIN, Cʼest pour nous une
ministre de la réussite
Cette école réformée repose sur éducative priorité : former Cet apparent écartèlement peut être un
lʼidée selon laquelle lʼécole serait notre jeunesse dans facteur de division si lʼécole de la Ré-
faite pour la société, quʼelle aurait pour les meilleures conditions de la réussite publique nʼen fait pas un formidable
mission principale lʼadaptation sociale. et de lʼintégration sociale. levier de la réussite personnelle et in-
On peut résumer cette position de tégrateur de lʼadaptation au monde.
manière critique par la formule suivante Or nous sommes confrontés à de nom- Lʼécole de la République doit être ce
: lʼécole y est sans cesse renvoyée à breux défis à relever : lieu de la fécondation et de lʼélévation
son extérieur. Cette école assaillie de des esprits en Martinique, du dépasse-
toutes parts et sommée de devenir - le taux dʼélèves qui sortent sans ment des traumatismes et de lʼapaise-
autre quʼelle-même ne cesse dʼexhiber diplômes, ment des relations par lʼaccès aux
sa défaillance depuis des décennies. - le taux dʼillettrisme, (En France savoirs qui réconcilie avec soi-même
hexagonale 4,3 % des participants dʼabord et permet lʼéchange avec les
Cette référence constante à « la so- de la Journée Défense et Citoyen- autres ensuite.
ciété » me semble inquiétante. Il nʼest neté (JDC) rencontrent de sévères Enfin, lʼécole est le lieu de la formation
pas rare et il est arrivé assez souvent difficultés de lecture et peuvent être de lʼesprit à la confrontation avec la
dans lʼhistoire que des principes con- considérés en situation dʼillettrisme. science et la conscience et de lʼé-
traires à la liberté soient invoqués au Dans les Outre-mer, cette proportion panouissement des corps dans le
nom de « la société ». En offrant aux de jeunes illettrés est a minima
élèves un dépaysement libérateur, une presque 4 fois supérieure : 16 % en cadre dʼune éducation éthique, morale,
école républicaine devrait plutôt se dé- Martinique, 17 % à La Réunion, 19 % spirituelle et physique.
tourner dʼun modèle imposé par « la à la Guadeloupe, 26 % en Guyane, Les différents ateliers proposés lors de
société » et par les exigences du 48 % à Mayotte). ces journées permettront dʼaborder,
marché et des faits de société. - Lʼampleur de lʼabandon scolaire qui jʼen suis sûr, ces différentes probléma-
singularise la Martinique dans tiques de lʼéducation notre jeunesse
Les projets dʼétablissement, lʼouverture lʼensemble français. Les décrocheurs sur notre territoire.
systématique à lʼenvironnement, la cri- représentaient 41% des 12 470 je- - la priorité au primaire,
tique de lʼencyclopédisme, le discrédit unes suivis par les missions locales - la reconnaissance effective dans les
jeté sur la notion de discipline scolaire de Martinique en 2009. Les jeunes programmes de notre culture, de
(aux deux sens du terme, lesquels sont de 20 à 24 ans non scolarisés qui notre histoire et de notre
étroitement liés), le harcèlement des nʼont pas obtenu de diplôme du sec- environnement, caribéen et plus large-
professeurs par lʼencouragement du ond cycle de lʼenseignement sec- ment américain,
mépris des savoirs, la disqualification ondaire sont estimés à 22% de cette - la scolarité et la parentalité,
de leur parole par des autorités classe dʼâge en Martinique contre - le socle commun des connaissances
étrangères à leur mission dʼinstruction, 13.7% pour lʼensemble de la France. et des compétences,
les passages de classe quasi-automa- - le chômage massif des jeunes. En - les élèves en difficulté,
tiques, les pressions en faveur de 2011, en France hexagonale, le taux - des personnels formés et reconnus,
lʼabolition des examens, lʼimposition de chômage des jeunes âgés de 15 qui trouvent leur place dans notre so-
dʼune pédagogie comportementale par à 29 ans est égal à 17 %. Le taux de ciété martiniquaise
projets, objectifs et « compétences » chômage des jeunes dans les out- - les conditions de scolarisation des
au détriment dʼune pédagogie sur pro- remers est bien supérieur : il est en élèves (santé, rythmes scolaires,
grammes centrée sur les connais- moyenne supérieur ou égal à 25 %. bâtis…)
sances : tout cela, sous des (27 % Nouvelle-Calédonie, 25 % - lʼégalité des chances et la lutte contre
apparences libérales et même souvent Polynésie française, 36 % en toutes les formes de discriminations
en accord avec le néo-libéralisme, est Guyane, 40 % en Guadeloupe, 44 %, Je conclurai en formulant quelques
contraire à la liberté. Réunion, 48 %, Martinique). souhaits de portée générale :
Dans notre contexte martiniquais, lʼé- - la domiciliation de formations inno- • Rendre à lʼécole la mission dʼinstruire
et en faire une priorité, avec les con-
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3. EDUCATION
séquences qui sʼimposent en termes aller au-delà de ce quʼon sait actuel- lʼécole aux pressions, aux in-
de recrutement, de programmes et lement. terventions indiscrètes, et
dʼexamens. • Recruter les maîtres après une très dʼoffrir à chaque élève le luxe
• Cette double libération, cet accès solide formation disciplinaire et les dʼune double vie : lʼécole à lʼabri des
aussi bien à la liberté dʼindépen- laisser libres de leurs méthodes péd- parents et de lʼenvironnement quoti-
dance quʼà la liberté ontologique fon- agogiques, encadrées par des inter- dien ; la maison à lʼabri du maître...
damentale – lʼindépendance vis-à-vis dits clairs. La formation • Développer les activités péri-et post-
dʼautrui et des pressions environne- professionnelle doit se fonder sur la scolaires strictement laïques afin de
mentales, la maîtrise de ses propres didactique des disciplines et sʼéver- donner à tous les enfants la possibil-
pensées et de ses propres actes -est tuer à mettre les futurs maîtres « de- ité dʼéchapper à un environnement
accessible dès lʼécole élémentaire. bout » en développant leur confiance qui peut les défavoriser ou auquel ils
Dʼabord quʼon réfléchisse aux com- en eux. peuvent souhaiter se soustraire en
mencements et quʼon détermine ce La confiance des maîtres en eux- dehors des horaires dʼécole.
qui est indispensable à chacun, mêmes dépend de la solidité de leur
quʼon réfléchisse non pas en termes savoir et de la reconnaissance Je vous souhaite de fructueux travaux
de « socle commun » mais en termes publique de leur tâche par lʼautorité pour lʼavenir de nos enfants et de notre
de savoirs élémentaires, ce qui est qui les institue : celle-ci doit les jeunesse, pour le souci de votre exem-
différent. Un « socle commun » peut soutenir sans défaillance dans les sit- plarité dans la perspective de rétablir le
sʼaccommoder dʼinformations et uations difficiles. succès de lʼécole.
même de conformations, il peut se Le succès de lʼécole est la clé de la
régler sur des demandes • Préserver lʼactivité scolaire du tour- réussite de chacun parce que sans in-
éphémères. Un savoir élémentaire billon social, donner à lʼécole la struction, sans rapport sérieux au
savoir, un être humain est mutilé et nʼa
est un dispositif tel quʼen sʼappropri- sérénité et le calme contemplatif pas une pleine connaissance de sa
ant ses premières étapes ou propo- sans lesquels aucune instruction propre liberté.
sitions, on sʼapproprie ce qui est nʼest possible, sans lesquels per-
nécessaire pour analyser la complex- sonne ne peut se saisir de sa propre Fort de France le 17 septembre 2012
ité des choses et des idées et pour puissance. Il sʼagit de soustraire
SOCIETE
BANQUE ALIMENTAIRE DE MARTINIQUE :
UN PREMIER PAS ET NON DES MOINDRES EST FRANCHI
Dès la prise de Mais par ailleurs, un avis défavorable
fonction de la de la commission de sécurité menace La Région a donc accepté lors de sa
nouvelle majo- à tout moment dʼexpulsion lʼassocia- commission permanente du 4 sep-
rité en avril tion. Le président du Conseil Régional, tembre de voter une subvention
2010, le Prési- accompagné de ses collaborateurs et 128 117 euros à lʼassociation afin
dent de la dʼélus régionaux se rend dans les lo- quʼelle puisse faire lʼacquisition de cette
banque alimen- caux de la banque alimentaire et peut parcelle de terre et envisager sereine-
taire, M. LE- donc constater les conditions difficiles ment la reconstruction de son siège, de
COMTE avait dans lesquelles les bénévoles et le per- ses entrepôts de stockage et poursui-
sollicité une au- sonnel œuvrent pour les nombreuses vre sereinement ses activités. Cette
dience au Prési- familles martiniquaises en détresse. subvention couvre lʼintégralité du prix
dent du Conseil dʼacquisition du terrain.
Manuela MONDESIR régional, Serge Une solution de relogement pour cette
LETCHIMY, afin association est envisagée et des négo- Parallèlement, lors de cette séance,
de lui exposer les grandes difficultés ciations sʼengagent avec la Mairie du une subvention supplémentaire de
que traverse la Banque Alimentaire de Lamentin qui pourrait proposer un ter- 25 000 euros a également été oc-
Martinique depuis plusieurs années. rain sur lequel la construction dʼun bâ- troyée afin que les moyens de
timent serait rendue possible, stockage des aliments congelés soit
Dans lʼattente de plan dʼaccompagne- permettant ainsi de reloger la Banque améliorés en respectant au mieux la
ment durable à mettre en place, une Alimentaire de Martinique. chaine du froid
subvention dʼurgence de 35 000 euros
est dès lors attribuée à lʻassociation ca- Au final, une parcelle de 1000 m2 si- Manuella MONDESIR
ritative. tuée à Acajou est proposée à la vente Conseillère régionale
à lʼassociation.
KOUTT ZEPON***KOUTT ZEPON***KOUTT ZEPON***KOUTT ZEPON***KOUTT
NON MONSIEUR OCCOLIER, VOS respectez cette charge que vous avez LISE, SA OU TE KA FE LA ?
PROPOS SONT INACCEPTABLES choisie dʼassumer dans une Répu- Très curieuse présence de lʼancien ad-
A lʼheure où le débat sʼouvre sur le ma- blique qui vante la Liberté, lʼEgalité et joint au maire, ancien Président du
riage homosexuel en France, on dé- la Fraternité et retenez- vous une fois Conseil général, ancien sénateur
couvre un étrange maire à la pour toutes de mettre en scène vos Claude Lise à une grande réunion sur
Martinique. Si on peut accepter que opinions religieuses. Acceptez le débat le transport !!! Que faisait-il là ? Encore
des avis divergent sur ce sujet de so- en toute sérénité, sans passions dé- un épisode de la saga des pompiers
ciété hautement sensible, on ne pour- vastatrices, émettez vos opinions pyromanes ? Près de 20 ans de pré-
rait par contre tolérer ce qui a été dit un certes mais dans le respect de valeurs sence dans la collectivité idoine pour
soir en plein journal télévisé par Ray- qui ne sauraient être remises en cause. parler transport, pas un acte fonda-
mond Occolier, lʼactuel maire du Vau- Evitez dans vos démonstrations sca- mental conduit sous sa houlette dans
clin. Ce dernier, non content dʼinvoquer breuses, démagogiques et clientélistes ce domaine et …ouppps, une fois an-
Dieu dans une République qui sʼest de remettre au goût du jour ces mé- cien, ancien… de tout bagay…me
tant battue pour affirmer sa laïcité, se thodes qui ont jeté tellement dʼombres voilà, plus vindicatif que jamais du côté
permet un discours dans lequel les sur lʼhumanité. Respect, Monsieur Oc- des plaignants !! Sacré dé bagay !!! On
chiens, les cochons et les homo- colier, respect, pour votre fonction et aura tout vu !!!
sexuels font lʼobjet dʼun curieux mé- pour les fervents adeptes de la démo-
lange. Non, Monsieur Occolier, cratie républicaine que nous sommes. Fonmi wouj
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4. EN AVANT-PREMIERE DE L’ANNEE CESAIRE
CULTURE
Salon international du livre à Panama
21- 26 / août / 2012
HOMMAGE À AIMÉ CÉSAIRE
Fort de France, Ville- Capitale, invitée.
2°) Cʼétait aussi, - 1 pour Israël
pour lʼAlliance
française, lʼocca- - 3 pour la Colombie, pour ne
sion de mettre à citer que celles-là.
lʼhonneur Aimé
Césaire et dʼinvi- Les œuvres de très nombreux écri-
ter la Ville de Fort vains furent présentées au public :
de France à cette Gide, Claudel, Saint-Exupéry, Sar-
manifestation de tre, Le Clezio …, sans oublier les
grande envergure. caricaturistes de la presse interna-
tionale, comme Michel Bridenne
Il revint à (Le Point), également présents sur
Georges COP- le salon.
PET, élu de la ma-
jorité municipale, Les activités proposées :
dʼassurer en terre
panaméenne la Outre les expositions, de nom-
présence de Fort breuses activités et des ateliers ont
L'ambassadeur de France à Panama avec Georges Coppet meublé les cinq jours du salon :
de France Ville-
Capitale et de
SALON INTERNATIONAL DU coordonner son action avec les in- - Danses et musiques tradition-
LIVRE À PANAMA (la feria inter- terventions de Monsieur Joseph nelles
national del libro) JOS. Ce dernier, ancien attaché - Conférences, dont celle consa-
culturel à Panama et au Brésil, pro- crée, en espagnol, à Aimé Césaire
fesseur dʼuniversité, proviseur ho- par Joseph Jos.
noraire de lycée, écrivain, étant - Reportages radio et télévision
Il est parfois, dans la vie dʼun pays, inscrit au programme du salon pour
des moments où la culture sʼaffirme une conférence sur Aimé Césaire le Récital de musique baroque fran-
avec une telle force et une telle di- vendredi 24 août à 16 heures. çaise par le groupe Paisaxe avec le
mension que nous en sommes tou- ténor Fernando Bustos.
jours émerveillés.
Démonstrations culinaires et dé-
A nʼen point douter, le VIIIème Le salon du livre en chif- gustations animées par des chefs
Salon International du Livre à Pa- fres : français : Stéphane Dias, Patricia
nama laissera dans les mémoires Miranda et Mathilde Grand.
Cʼest dans le vaste centre
le souvenir dʼun événement dʼune des congrès dʼAtlapa que se tint la
très grande portée culturelle. Le dimanche 26 août, date
plus importante manifestation au- de la clôture du salon, 135 auteurs
tour du livre et des écrivains. Plus et artistes du livre (écrivains, pein-
Moment important pour les pana- de 60.000 visiteurs y participèrent,
méens et les pays participants, tres, illustrateurs, caricaturistes…)
60 stands offrirent lʼespace pour auront, par leur présence et leur im-
mais aussi pour la communauté lʼexposition des œuvres et les
francophone de la Caraïbe. plication, participé au plein succès
séances de signatures des écri- dʼune manifestation qui deviendra,
vains présents. au fil des ans, un moment fort de la
En effet la programmation propo-
sée, cette année, par les organisa- culture en Caraïbe.
Des expositions internatio-
teurs et notamment par lʼAlliance nales occupèrent également les
Française à Panama, ne pouvait stands :
laisser indifférents, non seulement De nombreux visiteurs
les antillais de Panama, mais éga- - 10 pour la France
lement ceux de nos îles, Guade- Une manifestation de lʼen-
loupe et Martinique et ceci pour - 6 pour lʼEspagne vergure dʼun tel salon ne pouvait se
deux raisons : concevoir sans la volonté de tou-
- 2 pour le Nicaragua cher un très large public et dans cet
1°) Après lʼArgentine, le Chili, le objectif, les organisateurs ont large-
Pérou, la République Dominicaine, - 1 pour Costa Rica
ment atteint leur but.
lʼEspagne, lʼUruguay, la France - 2 pour le Mexique
était le pays invité cette année. En effet, les longues files
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5. EN AVANT-PREMIERE DE L’ANNEE CESAIRE
de lire, en français, quelques beaux
extraits, pour le plus grand plaisir
de lʼassistance.
Puis vint la conférence pro-
prement dite au cours de laquelle,
avec une maîtrise parfaite de la
langue espagnole, Joseph Jos,
pendant plus dʼune heure, captiva
lʼattention dʼun auditoire à qui il fit
découvrir, pour certains, la vie et
lʼœuvre immense de Césaire dans
leurs aspects les plus remarqua-
bles.
Les antillais de Panama
Joseph JOS et Georges COPPET en bonne compagnie Ce huitième salon interna-
tional du livre fut, pour les antillais
dʼattente à lʼentrée, la présence La discipline de Panama, lʼoccasion de se dépla-
permanente à lʼintérieur dʼune foule
compacte, témoignent de lʼintérêt Quʼun tel événement se soit cer, en nombre, parfois depuis
des Panaméens pour ce grand mo- déroulé sur cinq longues journées, Colon, pour venir avec fierté hono-
ment dédié au livre et à la culture. de 9h à 20h, sans le moindre inci- rer de leur présence cette belle ma-
dent, en présence de milliers de vi- nifestation dédiée à Aimé Césaire.
Mieux encore, chaque jour, siteurs, tient dʼune organisation
une noria de bus scolaires de cou- sans faille et dʼun sens remarqua- Lʼhommage à Césaire et la
leur jaune vif a déversé des milliers ble de la discipline. présence de la Ville de Fort de
dʼélèves, de la maternelle à lʼuniver- France ont ravivé, chez les Antillais
sité, en passant par les écoles de Césaire au pavillon de France
formation, comme celle des forces de « La Fraternité », une légitime
armées dans leur uniforme impec- Repéré de loin par une fierté et un profond sentiment dʼap-
cable. La couleur des bus, les uni- haute tour Eiffel stylisée, en tubu- partenance à notre grande commu-
lures métalliques, le stand de la nauté. Pour beaucoup dʼentre eux,
formes variés et colorés des élèves France attirait le regard de tous
ajoutaient encore à lʼatmosphère de ceux qui arrivaient sur le site. « La Fraternité » nʼest pas seule-
fête régnant à lʼintérieur et autour ment la société de secours mutuel
du site. Cʼest devant une foule nom- fondée par les Antillais dont le tra-
breuse dʼécrivains, dʼintellectuels, vail et les sacrifices furent néces-
Il faut remarquer, ici, que le dʼétudiants et dʼélèves que dès le
calendrier scolaire de Panama saires au percement du Canal.
premier jour du salon furent dé-
sʼétend de février à novembre et ployés les kakémonos et posters Cette association est aussi et sur-
que les grandes vacances se si- géants représentant notre grand tout le lien fort qui réunit ceux qui
tuent en décembre et janvier, ce qui poète. peuvent encore témoigner dʼun
explique la présence de ces milliers passé douloureux et dont les des-
dʼélèves encadrés par leurs profes- Photos et textes de Césaire, cendants se battent aujourdʼhui
seurs. Cʼest aussi cela lʼadaptation installés en bonnes places, sur les
dʼun pays à ses propres réalités… pour maintenir avec leur terre dʼori-
cimaises du pavillon français, furent
lʼobjet des questions dʼun public gine des liens quʼil faut absolument
De nombreuses personna- avide de mieux connaître le père de préserver. Leur accueil chaleureux
lités panaméennes ont honoré de la Négritude. et la sympathique réception quʼils
leur présence cette grande fête de ont organisée ont convaincu, plus
la littérature : Concernant la présence de que jamais, de leur attachement
Césaire au salon, le point fort fut
- son excellence lʼambassadeur sans nul doute la conférence don- profond à la terre des ancêtres…
de France à Panama, M. Hugues née, le vendredi 25, à 16h, par le
Goibault professeur Jos. En introduction, le Compte-rendu établi par
Directeur de lʼAlliance française, fin
- Mme le Ministre de lʼEducation connaisseur dʼAimé Césaire, fit un
excellent exposé sur la poésie cé-
- M. le Directeur de lʼAlliance de sairienne. Richement documentée, Georges COPPET
Française, Edilberto Gonzalez Tre- son intervention donna lʼoccasion
jos
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6. EN AVANT-PREMIERE DE L’ANNEE CESAIRE
1913- 2013,
le centenaire de la naissance d’Aimé CESAIRE
Jeannie DARSIERES
Nous devons,
nous nous devons de célébrer le centenaire d’Aimé CESAIRE, le Père de la Nation Martini-
quaise, qui a donné tout à cette Nation, pendant plus de 60 ans ; mais qui a aussi donné
beaucoup, beaucoup, à la Pensée Universelle, aux Pays d’Afrique et d’Amérique, à l’huma-
nisme profond, qui voudrait que l’Homme ne soit plus la proie du Colonialisme, du Racisme,
et de l’exploitation de l’homme par l’homme.
Aimé CESAIRE est un grand Penseur, qui fait partie de l’Histoire Martiniquaise et Mon-
diale.
Il faut donc le commémorer pour son Action, son Œuvre et sa Pensée : Cet Hommage DÛ
est la moindre des choses…
Mais il faut plus que jamais aussi réfléchir à la portée de cette Action, de cette Œuvre et
de cette Pensée, pour les faire connaître, les expliquer, les prolonger, susciter les cher-
cheurs qui veulent faire perdurer cet ENGAGEMENT profond de CESAIRE.
Ainsi, peut-être, Nous Martiniquais, qui avons eu la chance de côtoyer ce Grand Homme,
nous pouvons avancer dans la connaissance de nous-mêmes, et mieux éclairer les pro-
blèmes propres à notre Communauté de Destin : c’est notre boussole et notre lumière.
LE COMITE DE PILOTAGE
Pour célébrer le centenaire de la naissance d’Aimé Césaire, un Comité de pilotage, présidé
par le Maire de la Ville de Fort-de-France, R. Saint-Louis Augustin, a été mis en place. Il
comprend la Ville de FF, le Conseil Régional, le Conseil Général, les Associations, déjà en
place pour mieux faire connaître Aimé Césaire (comme l’institut Aimé Césaire, ou le Centre
Césairien…), des personnalités qualifiées, et la Famille d’Aimé Césaire, représentée par
son fils Jacques.
Il est à noter que notre camarade Elisabeth LANDI, conseillère municipale chargée de
la Mission Césaire, anime avec compétence et foi toutes ces actions.
LE RÔLE DU COMITE DE PILOTAGE
Sans avoir la prétention de tout cerner, ce Comité de pilotage veut recueillir toutes les
initiatives en provenance de tous les horizons (collectivités publiques et milieu associa-
tif…)
Faire connaître les différentes manifestations, susciter des initiatives, communiquer, met-
tre en relation : c’est ce rôle de liaison et de synergie que veut ce comité.
Tous sont concernés : La Ville, le SERMAC, les Conseils Régional et Général, les Archives
départementales, la Bibliothèque Schœlcher, les Musées régionaux… , mais aussi les par-
tenaires institutionnels comme le Rectorat, l’Université des Antilles et de la Guyane, la Di-
rection des Affaires Culturelles, les journaux, radios et télés, et même la Poste, qui avait
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7. EN AVANT-PREMIERE DE L’ANNEE CESAIRE
sorti un timbre symboliquement prestigieux…Et le Comité de pilotage ne veut pas se priver
de la contribution d’acteurs importants, comme la téléphonie mobile, Mozaïk et ses bus
vecteurs de propagande, l’aéroport ou les compagnies aériennes.
Toutes ces actions concernent la Martinique, mais le Monde, au-delà des frontières, sera
aussi sollicité…
Durant toute l’année 2013, l’essentiel est de se souvenir, comprendre, partager la connais-
sance et le message du Grand Homme, en dehors de tout sectarisme et de toute appro-
priation imbécile, qui ternirait l’œuvre humaniste d’Aimé CESAIRE.
LES ORIENTATIONS PRECONISEES
• 1- Une action d’analyse : Tout ce qui peut contribuer à mieux faire connaître la vie, la
pensée, l’œuvre littéraire et ses fortes implications politiques, au sens large du terme,
sera bienvenu ; sans omettre son inoubliable action publique en tant que Maire de Fort-
de-France pendant 50 ans. N’oublions surtout pas que se Souvenir, c’est un pas en avant
pour mieux avancer !
• 2- Une action pédagogique : Enseigner les œuvres d’Aimé Césaire dans les écoles, les
collèges, les lycées, c’est le but recherché, car pour Césaire, la Culture est facteur d’in-
tégration sociale et de développement économique ; et nous manquerions à nous-
mêmes si nous ne faisions cet effort de donner à la jeunesse Martiniquaise des repères
pour l’avenir.
• 3- Une réflexion pour se projeter vers le Progrès humain, dans notre société. Nous vi-
vons une période difficile où la perte de nos repères d’antan nous guette ; Il faut donc
comprendre que ces « Armes Miraculeuses » que Césaire nous a proposées dans son
œuvre et par son action, nous permettent de nous « armer » contre toutes les formes
d’aliénation et de déshumanisation que le mondialisme nous offre. Et, pour mieux com-
prendre que la conquête de certaines libertés et de responsabilités nouvelles est une
étape vers ce Progrès ; et, au-delà, la Défense des Droits Humains, la prise de
conscience de notre Dignité de Nègre, comme nous l’a enseigné Césaire, doivent être
nos objectifs féconds.
LES GRANDS PROJETS DE CETTE CELEBRATION
Les principes :
• D’abord et avant tout, faire de cette célébration une Commémoration Nationale Marti-
niquaise
• Ne pas oublier l’Afrique, la France et le monde, dans une démarche d’ouverture.
• Des manifestations tout au long de l’année pour mettre l’accent sur l’héritage Césaire,
en associant jeunes, anciens, écrivains, artistes, acteurs du monde économique, afin
de rechercher une communion d’esprit, favorable à l’éclosion d’un monde nouveau,
cette « utopie refondatrice » qu’il appelait de ses vœux.
QUELQUES PISTES D’EVENEMENTS DEJA PRESENTES
➢ Nous les citerons pêle-mêle, sans que cela soit signe ni de priorité, ni de marquage
dans le temps…
➢ Une grande statue figurative en hommage à CESAIRE, qui se situera sur la Savane, au
cœur de la Ville
➢ L’aménagement muséographique du Bureau d’Aimé Césaire, à l’Hôtel de ville, rue Vic-
tor Sévère
➢ Une journée académique, sur les écoles, collèges et lycées, à FF et dans les com-
munes, en collaboration avec le Rectorat
➢ Un banc d’un symbole fort, dédié à Césaire, de la Fondation Toni MORRISSON, dans
les jardins de l’Hôtel de ville : acte puissant et grandiose, rare dans le Monde, et
unique dans la Caraïbe…
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8. EN AVANT-PREMIERE DE L’ANNEE CESAIRE
➢ Des films documentaires sur Aimé Césaire
➢ Un rallye Patrimoine autour de la vie et de la Pensée d’Aimé Césaire, à travers notre
île
➢ Un colloque international, qui aura lieu à Dakar en Mars 2013
➢ Une exposition « Mémoires » à Gorée au Sénégal
➢ Dans la Ville Capitale, un important Colloque, du 24 au 28 juin, sur l’héritage de Cé-
saire, avec des expos et des concours d’élèves et d’étudiants.
➢ Une exposition à l’Assemblée Nationale et au Sénat, avec la collaboration du Théâtre
Lari
➢ Un Randotour de juillet à Août 2013
➢ Un film en collaboration avec « Adage » et Martinique 1ère….
Sans compter la participation du « Campus des Arts », des Offices du Tourisme, de la Ville
de Basse-Pointe, Anses d’Arlet etc., et du Parti Progressiste Martiniquais, bien entendu…
Cette liste, loin d’être exhaustive, n’est là que pour montrer l’ampleur des implications des
uns et des autres.
Toutes les propositions nouvelles peuvent être adressées
au Comité de Pilotage (Contact du Chargé de Mission pour
ce centenaire : Jacques Philémont-Montout, 0596 59 42 35)
L’année 2013 doit être un temps fort pour ce Centenaire,
mais Aimé CESAIRE, année après année, sera toujours
dans nos cœurs…
(Information préparée par Jeannie DARSIERES,
à partir du dossier du Comité de Pilotage)
« Je suis sur votre compte »
PREPARATION DU XIXe CONGRES DU PARTI
Camarade, - Des lundis du parti à thèmes continuions à réfléchir sur différents
- De nombreuses séances de problèmes et quʼil soit utile de pour-
19ème congrès des 19,20 et 21 octobre travail autour des 3 thèmes retenu suivre et dʼapprofondir lʼétude dʼautres
2012. par le Comité National questions dʼactualité. Nous devons
Dans le prolongement de ces séances être non seulement convaincus, mais
de travail préparatoires au congrès et convaincants.
Au cours de lʼannée 2011, le Secré- suite aux élections législatives, nous Pour cela, le comité dʼorganisation du
taire Général a adressé un courrier nous sommes retrouvés lors dʼun sé-
aux présidents de balisiers pour leur minaire de réflexion les 29 et 30 juin congrès est à la disposition de tous les
demander de faire remonter au Comité 2012. balisiers qui souhaitent se faire accom-
National les thèmes quʼils souhaitaient Nombre dʼentre nous sommes venus pagner afin de faciliter leur tâche et
aborder lors du prochain congrès. porter notre réflexions autour des dʼaborder avec méthode ce 19ième
Suite aux remontées des travaux des deux thèmes proposés : congrès.
balisiers, le Comité National a proposé - Analyse des élections législa- Cette dynamique implique lʼadhésion
dʼouvrir ces travaux aux 3 ateliers sui- tives, du plus grand nombre ; nous devons
vants : - Stratégie et organisation. être forts, soudés et cohérents pour af-
- Atelier Politique fronter des lendemains qui sʼannon-
- Atelier Projet de Société Toutefois, étant donné que le succès cent aussi passionnants que difficiles.
- Atelier Fonctionnement dépend, non point du vote massif et Au travail donc pour la réussite de ce
aveugle des camarades, mais de
Depuis plus dʼun an, la direction du lʼadhésion éclairée et consciente de 19ième congrès.
parti et le groupe qui anime les bali- lʼensemble des militants aux thèmes
siers ont entrepris une campagne dʼin- qui leur sont proposés, il nʼest pas inu- Saluts progressistes.
formation à ce sujet. tile de poursuivre lʼétude de ces ques-
- Nombreuses visites dans les tions. Alfred TOUSSAINT
balisiers Cʼest pourquoi je propose que nous Comité de préparation du Congrès
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9. EMPLOIS D’AVENIR
Intervention de Serge Letchimy à l'assemblée nationale mardi 11 septembre
«Madame la prési- ation et renoncer à tout volontarisme, dʼun ministère et de lʼinfluence, a dit quʼil
dente, messieurs les sʼen remettre au fonctionnement des voterait ce texte, et jʼinvite ceux qui le
ministres, madame, marchés sans en corriger les carences. souhaitent à lʼamender. Jʼai dʼailleurs
monsieur les rappor- Cela nʼest pas une doctrine écono- entendu des propositions en ce sens.
teurs, à situation ex- mique, cʼest du dogmatisme !
ceptionnelle, Sans doute faut-il corriger les effets
mesures exception- Nous essayons, à ce niveau, de cor- dʼaubaine, faire attention à un excès de
nelles. riger les choses. Oui à la stabilité discrimination positive, notamment par
budgétaire, à la réduction de la dette et rapport aux jeunes diplômés, et à la co-
Vous avez évoqué, monsieur le min- du déficit. Oui, aussi, à une croissance hérence territoriale : quel doit être le rôle
istre, un double échec des politiques partagée et inclusive. de la région ? Il faut aussi sʼinterroger
passées – à cet égard, M. Robinet au- sur les conséquences financières et
rait dû faire preuve de plus de mesure Je salue la stabilité du dispositif sur trois budgétaires – car 75 %, ce nʼest pas
et dʼindulgence. À lʼéchec économique, ans, la volonté de professionnaliser et 100 % – et songer à un accompagne-
à lʼéchec éducatif, jʼajouterai lʼéchec de former, de donner aux jeunes une ment technique, notamment en matière
moral et, au-delà, lʼéchec sociétal. chance en les aidant à exprimer leur de gestion. Enfin, il faut réfléchir au
pleine humanité, de tenter dʼéliminer la statut des associations qui joueront un
La stratégie que vous avez mise en pauvreté et la précarité de la jeunesse, rôle dʼemployeur et, naturellement,
œuvre au travers des emplois dʼavenir notamment outre-mer. à la pérennisation de ces contrats. Ce
nʼest pas inerte, mais active. Elle nʼest sont autant de points qui peuvent être
pas précipitée, mais réaliste. Elle est Je salue le fait que vous ayez traité la améliorés, mais on ne refuse pas un
commandée par la gravité de la situa- question de lʼoutre-mer de façon glo- projet aussi essentiel pour des détails
tion et par lʼurgence des réponses à ap- bale, sans la rejeter en annexe. Vous techniques ou des questions de mise
porter. Elle est fondée, fait nouveau, sur savez que la situation y est difficile. en place.
des principes de justice, dʼéquité, de lu-
cidité économique et sociale. Lʼinitiative que vous avez prise en ma- Ce texte réglera-t-il le problème du chô-
tière dʼemplois dʼavenir professeur per- mage des jeunes ? Bien sûr que non !
Les chiffres ont été donnés : 470 000 met de réduire les conséquences dʼune Constitue-t-il un investissement pour
jeunes se trouvent sans emploi et sans ségrégation sociale, tout en apportant lʼavenir ? Certainement ! Mais cʼest sur-
formation. En outremer, cʼest pire : 64 des réponses en matière de besoins tout, mesdames et messieurs les dépu-
% des moins de 30 ans sont inactifs, 22 dʼenseignement. tés, une chance donnée à lʼhomme,
% sont chômeurs et 41 % des deman- une parcelle de dignité restaurée, une
deurs dʼemploi dans cette tranche Ce projet nécessite-t-il des modifica- invitation au progrès partagé : cʼest bien
dʼâge nʼont aucune qualification. tions ? Bien entendu ! Jʼai entendu des le minimum que nous devons à ces en-
propositions très intéressantes. M. fants enfermés dans la spirale de la
On ne peut à la fois déplorer cette situ- Jégo, qui a lʼexpérience de la gestion précarité.»
EXAMEN DU PROJET DE LOI EMPLOIS D’AVENIR
Le projet de loi portant sur la création des emplois dʼavenir a été adopté par lʼAssemblée nationale dans la nuit de mercredi
à jeudi. Serge LETCHIMY a activement participé aux débats relatifs à ce dispositif en insistant sur la nécessité dʼagir de
manière volontaire en direction de la fraction la plus fragile de la jeunesse, confrontée à un niveau de chômage intolérable.
Ce dispositif est particulièrement important pour les départements et régions dʼoutre-mer où les niveaux de chômage sont
particulièrement forts. Cʼest pourquoi Serge LETCHIMY se réjouit que de tels dispositifs viennent appuyer les efforts de re-
lance initiés localement par les institutions régionales. Il note par ailleurs avec satisfaction lʼadoption par lʼAssemblée de
deux des amendements quʼil avait proposé en vue dʼaméliorer lʼefficacité des « emplois dʼavenir ».
Le premier dʼentre eux avait pour objet dʼassurer la prise en compte des spécificités économiques des départements et ré-
gions dʼoutre-mer dans la manière dont sera appliqué le dispositif.
Le second permettait de sʼassurer que chaque jeune recruté dans le cadre du contrat dʼavenir bénéficie du tutorat, élément
dʼaccompagnement essentiel au dispositif.
Enfin, Serge LETCHIMY sʼest élevé avec force contre les propositions du Député de lʼextrême droite visant à restreindre
exclusivement le dispositif aux personnes de nationalité française en rappelant que la non-discrimination doit demeurer au
centre du système républicain.
SOCOPMA: SOUTIEN RENOUVELÉ À LA FILIÈRE AGRICOLE
"La Socopma est un outil très important en tant que coopérative dans l'organisation et la promotion de la filière agricole
martiniquaise.
Bien entendu chacun peut y aller dans sa démagogie. Cependant plusieurs centaines de petits agriculteurs sont en situation
difficile du fait de la situation actuelle de la Socopma.
Dans le cadre de la procédure engagée, seul le Tribunal de Grande Instance à la responsabilité de statuer. La Région
Martinique n'a à ce stade aucun choix à faire étant entendu que cette même collectivité dans le cadre de sa politique agri-
cole, a le devoir d'appréciation tant sur la pérennisation d'un outil viable, que sur le maintien des emplois mais également
la garantie du paiements des agriculteurs."
C'est ce que Serge Letchimy, Président de la Région Martinique a réaffirmé en recevant les parties prenantes dans cette
affaire.
Quelque soit la structure retenue par le tribunal, la Région soutiendra les acteurs après une analyse de la fiabilité de leur
projet; en tenant compte de la rigueur de gestion de l'outil et de la capacité de la structure à assurer la promotion de l'agri-
culture martiniquaise.
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10. CONTRIBUTION DE BALISIER
FONDS D’INVESTISSEMENT : PLIS FOS MATINIK
commune, comme dans lequel nous fonctionnons depuis
celle de nous en sortir la départementalisation. Aucun pays ne
en mobilisant nos fonctionne sans argent, nous en avons,
propres forces. malheureusement pour nous, la totale
liberté dʼutilisation des capitaux collec-
Qui est concerné en tés sur notre sol par les banques nous
tant que Possédants, met de fait en situation dʼévasion finan-
les békés, sûrement, cière constante.
mais pas quʼeux, les
chinois, les syriens, Aider le boulanger à rénover et trans-
les metros,les mulâ-
tres, les nègres, mettre son outil de travail, le commer-
tout ceux qui ont çant à stabiliser son fond de roulement,
réussi dans ce pays lʼagriculteur à acquérir ce petit motocul-
durant les quarante teur dont il a tant besoin et reprendre
dernières années. avec un peu de fond lʼexploitation de
Pour donner une chance à notre pays Quarante années dominées par le son oncle déjà bien âgé. Des choses
Martinique, il faudrait nous doter dʼun débat institutionnel, aujourdʼhui nous simples mais qui nous permettront de
fond dʼinvestissement local destiné à savons que la donne a définitivement stabiliser notre pays tout en avançant
soutenir lʼéconomie martiniquaise, sur- changé, nous devons nous prendre en dans le 21ème siècle sans renier pro-
tout les TPE et TPI ,les artisans et les mains, nous devons serrer les rangs, fondément notre culture.
commerçants. être imaginatifs, créatifs, ambitieux pour
nous mêmes et notre pays. Le jeune Nous devons tous nous demander, ce
Origine des fonds : les possédants Mar- assis au pied de sa cité, comment peut que nous pouvons faire pour la Marti-
tiniquais et lʼépargne très conséquente ʻil croire dans un pays ou les possé- nique, les possédants à qui elle a tant
des martiniquais détenue par les dants ne veulent prendre aucun donné, mais aussi le jeune assis au
banques de la place. risque ? pied de sa cité car en levant les yeux, il
Mobiliser 20% de notre épargne, une doit voir, non plus, de simples possé-
Si les 150 premiers possédants mettent
chacun 200. 000 euros, cela représente obligation. Envisager une loi, exigeant dants, mais des décideurs engagés
30 000 millions dʼeuros. des banques quʼelles maintiennent pour leur pays.
20% de lʼépargne qui leur est confiée
Disposer de 20% de lʼépargne martini- dans un territoire dʼoutre mer, sur place, Car cʼest à la lumière du passé que lʼon
quaise cʼest plusieurs dizaines de mil- semble indispensable. peut comprendre le présent pour éclai-
lions dʼeuros à disposition de rer lʼavenir.
lʼéconomie locale. Nous sommes devant lʼexigence dʼêtre
innovant, pour assurer le financement Gabriel BURLET
Le meilleur moyen de faire peuple ne de notre économie, nous constatons Balisier Rivière Pilote.
serait ʻil pas de partager une ambition tous les jours les limites du système 0696 26 70 71
TRANSPORT
DEMANDE DE MORATOIRE
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11. CULTURE
LE SERMAC,
UN BIJOU MUNICIPAL à PRESERVER…
Depuis des décennies, le service municipal d’action culturelle (SERMAC), créé
par Aimé CESAIRE, suivi régulièrement par Lui, Aliker et Darsières, durant des
Lydie BETIS, directrice du SERMAC
années, a abattu un travail considérable ; Sa mission est importante :
• Donner ses lettres de noblesse à la Culture populaire (au sens profond du terme, la Culture de la Nation
Martiniquaise)
• La faire comprendre, connaître et lui permettre de s’exprimer
• Susciter l’intérêt de la jeunesse martiniquaise, dans les quartiers de Fort-de France, comme Trénelle,
Volga, Ste-Thérèse etc., et dans les classes populaires en général, pour faire en sorte que cette culture
soit partie prenante de leur formation et de leur Fierté d’être Martiniquais.
Ce travail du Sermac, malgré les contraintes budgétaires et les idées reçues fallacieuses sur les bienfaits de l’ex-
pression culturelle, s’est poursuivi sans relâche, de façon têtue, et de plus en plus organisée.
Mis à part le Festival Culturel, temps fort magnifique et incontournable de son Action, des ATELIERS CULTU-
RELS ont été créés partout, relayés parfois par des Maisons de quartier, que fréquentent les citoyens, surtout les
jeunes : Là étaient organisées, avec des responsables culturels et beaucoup de bénévoles, des activités très prisées
et très fécondes, contre la délinquance, la violence ou l’ennui…
Et puis l’acquisition du Parc Floral (payé fort cher à l’Armée !), devenu le Parc Culturel Aimé Césaire, l’ac-
quisition de l’ancien Palais de Justice, devenu l’Espace Camille Darsières, ont permis l’implantation d’ateliers,
véritables cellules d’apprentissage, de formation et d’épanouissement culturels.
Aujourd’hui, période de rentrée culturelle du SERMAC pour la saison 2012-2013, nous assistons à un véritable
ENGOUEMENT pour ces ateliers, qui signe cette soif de culture et d’échanges, ce besoin d’apprendre et d’être
guidé.
A peu près 3000 stagiaires fréquentent le Sermac toute l’année, de septembre à juin, véritable ruche bourdonnante
du Savoir et du Savoir-faire !
La Ville Capitale, malgré ces temps durs, y consacre environ 5 millions d’euros dans son budget annuel.
Il est bon de connaitre l’intitulé des 33 ateliers mis en place cette année, ainsi que le nom des animateurs qui
ne ménagent ni leur temps ni leur savoir :
Arts scéniques :
Danses contemporaines, avec Christiane Emmanuel - Danses indiennes, avec Suzy Maniry - Danses tradi-
tionnelles, avec K’zo Jean-Baptiste – Hip-Hop, avec Fabrice Vaillant – Modern Jazz avec Livia Gercé et Michèle
Briant-Monplaisir- Dance Hall avec Livia Gercé – Eveil Corporel avec Livia Gercé, Théâtre avec Elie Pennont.
Arts musicaux
Batterie avec Jacky Alpha – Chant avec Emmanuelle Gabelus-Héloïse – Clarinette avec Charles Gashette –
Eveil musical avec Gabelus Héloïse – Flûte avec Charles Gashette – Guitare avec Félix Clarion et Frantz Tuernal
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12. CULTURE
– Guitare-Basse avec Claude Banys – Harmonie Solfège avec Parrick Varsovie – Percussion afro-cubaine avec
Daniel Dantin – Piano avec Gilles Rosine pour les adultes et Gabelus-Héloïse pour les enfants – Saxophone
avec Charles Gashette – Solfège avec Jean-Michel Calmo – Steel-Pan avec Guy Louiset, Percussions Bèlè avec
K’zo Jean-Baptiste
Arts visuels
Céramique-Poterie avec Albert Louis-Albert – Dessin-Peinture avec Joëlle Pierre Paul – Gravure sur calebasse
avec Alex Luccin – photographie avec Marie-Claire Delbé-Cilla – Sculpture sur bois avec Joël Gordon – Sculp-
ture sur ponce avec Alex Luccin – Vannerie avec Myrtha Ancarno.
Langues et civilisations
Anglais avec Anna Saint-Elie – Créoles avec Daniel Dobat ( Mandibèlè))
Bien-être
Gym dynamique/ Barre au sol avec Michèle Briant-Monplaisir – Yoga avec Suzy Maniry.
Les tarifs dépassent toute concurrence, mais c’est la volonté de l’Edilité Progressiste : frais d’inscription ; 15
euros, et cotisations : 50 ou 60 euros pour l’année…
Jeannie DARSIERES
La queue à l'Espace Camille Darsières
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3. Renvoyez-le à : PPM – Ancien réservoir de Trénelle – 97200 Fort-de-France
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Visitez le site du PPM :http://www.ppm-martinique.fr
imprimerie TONIPRINT 0596 57 37 37
COMITÉ DE RÉDACTION : Appel du « Progressiste » aux Militants, aux sympathisants, à tous les Démocrates qui lui ont toujours
fait confiance.
Daniel COMPERE « Le Progressiste », organe du Parti Progressiste Martiniquais, a besoin de l’aide matérielle,
Jeannie DARSIERES intellectuelle de tous les militants, démocrates et sympathisants. Nous les remercions d’envoyer leurs
Didier LAGUERRE dons (à l’ordre du PPM), leurs articles et leurs suggestions au siège du PPM :
- Ancien Réservoir de Trénelle - Fort-de-France.
Laurence LEBEAU Directeur de la Publication : Daniel COMPERE
Serge SOUFFLEUR d.compere@only.fr
Victor TISSERAND Téléphone du siège du PPM : 0596 71 88 01
Site Internet : www.ppm-martinique.fr
Danièle VERAYIE N° de CPPAP : 0511 P 11495
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