« Razel-Bec en qualité cinéma » L’entreprise de travaux publics, Razel-Bec, a confié à Toscane Prod la réalisation de deux films corporate. Le premier se positionne sur les ouvrages qu’elle a réalisés sur le Grand Paris, le second sur ses réalisations au niveau national et international. Ces vidéos font, aussi, une large place à la philosophie de l’entreprise appartenant au Groupe Fayat. Toscane Prod, société de productions audiovisuelles, connue et reconnue pour la qualité de la lumière qu’elle distille dans ses productions, tourne ses images avec une caméra cinéma. Un parti-pris que justifie Pascal Provencel, expert en stratégie de marque et fondateur de la société, par l’importance de la connexion émotionnelle : « …si l’entreprise Razel-Bec nous a fait confiance c’est, certainement, pour valider le parti-pris esthétique et mettre en exergue le bénéfice client. L’expérientiel issu de ces ouvrages nécessite de capter le lien émotionnel entretenu par la qualité des réalisations effectuées… » Des vidéos scénarisées que le stratège de marques qualifie d’incontournables si, d’après lui, on veut du contenu, le fameux brand content. Pour Pascal Provencel, les qualités narrative, objective ou subjective sont, alors, un passage obligé pour valider une qualité aspirationnelle. Les entreprises de travaux publics pâtissent d’une image liée aux nuisances provoquées par les grands travaux. L’entreprise Razel-Bec réussira-t-elle à inverser la tendance ? La question reste posée, même si s’appuyer sur le bénéfice client est, du point de vue tactique, une réponse efficace. L’initiative fera-t-elle des émules, dans le milieu de la construction à grande échelle ? Dans une société qui est traversée par des peurs de toute sorte, la rassurance se traduit-elle par un espace public de meilleure qualité ? Beaucoup de questions qui passent par des réponses imagées ou non : « la dimension humaine prend une part importante dans ces deux films. Dimension humaine par le prisme des ouvriers sur les chantiers et par ceux qui vivent au quotidien les réalisations. Nous ne sommes pas là pour vendre le meilleur des mondes, mais un monde meilleur… », nous confie le communicant. Gageons que le résultat sera à la hauteur des attentes, de plus en plus exigeantes quand il s’agit de biens collectifs.