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REVUE DE PRESSE

2013

Olmix SA Le Lintan ZA du Haut du Bois 56580 Bréhan France
Téléphone: +33 (0)297 38 81 03 Télécopie: +33 (0)297 38 86 58 Email: contact@olmix.com Website: www.olmix.com
Société Anomyne au capital de 428 396, 20 € - RCS Vannes B 402 120 034
Siret: 402 120 034 00010 - Code NAF: 241 E - N° TVA Intracommunautaire: FR 20 402 120 034
31 Décembre 2013
Quotidien

Olmix défriche la filière algue
Créée en 1995, cette PME morbihannaise, spécialisée dans la chimie verte, réalise 80 % de
son chiffre d’affaires à l’export.

Giant Kelp (Macrocystis pyrifera) underwater with the sun on the Amanda Cotton surface
casting light rays down.
Il n’y a pas que des entreprises en difficulté, en Bretagne ! La région abrite aussi de
nombreuses pépites, y compris dans le secteur si décrié de l’industrie agroalimentaire. C’est le
cas d’Olmix, une PME ancrée à Bréhan, dans le Morbihan… dont les ambitions dépassent
largement les frontières du duché d’Anne.
L’histoire d’Olmix commence en 1995, quand Hervé Balusson, aujourd’hui âgé de 49 ans,
quitte le poste qu’il occupe dans un groupe d’engrais chimiques, pour créer son entreprise. Il a
l’intuition qu’il est possible de proposer une alternative naturelle aux produits phytosanitaires
et aux antibiotiques utilisés par les agriculteurs et les éleveurs. Comment ? En utilisant les
algues, dont la Bretagne est si riche.

Algues, argile et huiles essentielles
« Elles contiennent des molécules immunitaires, qui permettent de résoudre de manière
naturelle, saine et durable les défis sanitaires auxquels sont confrontés les éleveurs du monde
entier », s’enthousiasme ce fils d’agriculteur. Encore faut-il savoir les raffiner, en extraire le
principe actif, et les associer à d’autres matières organiques pour augmenter leur efficacité.
Olmix a d’abord mis au point une sorte d’onguent fait à base d’algues, d’argile et d’huiles
essentielles, à appliquer sur la peau des animaux. Puis, il étend son idée aux compléments
alimentaires et crée des produits qui débarrassent les animaux des parasites, facilitent leur
digestion ou même soignent certaines maladies. Olmix dépose une dizaine de brevets et met
au point plusieurs produits, sous forme liquide, de cachets effervescents ou de pâte.

Actualité – Entreprise Innovante
31 Décembre 2013
Quotidien
« Les débuts ont été difficiles, reconnaît aujourd’hui Hervé Balusson. Quand nous nous
sommes lancés, nous étions pris pour des farfelus. Ce n’est pas simple de s’attaquer aux
grands laboratoires pharmaceutiques et vétérinaires, mais nous avions la conviction de
répondre, grâce à une véritable rupture technologique aux besoins du marché, inquiet de
l’utilisation croissante des antibiotiques dans l’élevage. »

60 millions de chiffre d’affaires
L’avenir lui donne raison. Les ventes décollent. Olmix génère aujourd’hui plus de 60 millions
de chiffre d’affaires et emploie près de 250 personnes. Surtout, la PME morbihannaise réalise
80 % de son chiffre d’affaires à l’export. Elle possède des usines ou des bureaux
commerciaux dans de nombreux pays : Brésil, Vietnam, Russie, États-Unis ou Turquie…
« Nous étions des précurseurs en France, alors on est partis à l’étranger, affirme Hervé
Balusson. L’Asie et en particulier la Chine ont tout de suite adhéré. Ce marché est mondial. »
Olmix garde néanmoins les pieds solidement ancrés en Bretagne. C’est à Bréhan que sont
encore produites toutes les bases technologiques : le concentré d’algue et d’argiles avec les
molécules intéressantes. Puis, ces souches sont expédiées et diluées dans les huit usines du
groupe, pour être au plus près du marché.
D’ailleurs, Hervé Balusson le reconnaît : l’aventure d’Olmix n’aurait pas été possible sans
l’écosystème breton, une région où, affirme-t-il, « on trouve 700 espèces d’algues différentes,
soit une des plus fortes biodiversités du monde et où 1 500 chercheurs s’intéressent au
sujet ».

Objectif : créer 300 à 500 emplois directs
De fait, Olmix ne fait pas de recherche fondamentale, mais travaille en étroite collaboration
avec le CNRS de Mulhouse, qui est spécialisé dans l’argile, et avec celui de Roscoff, pour les
algues.
À présent, avec le projet Ulvans qu’elle a lancé aux côtés d’autres partenaires, l’entreprise
tente de bâtir une filière intégrée de valorisation des algues, depuis la récolte jusqu’à leur
transformation en produits innovants. À terme, l’objectif est de traiter plus de 60 000 tonnes
d’algues par an, ce qui permettrait de créer 300 à 500 emplois directs et de produire un chiffre
d’affaires de 150 millions d’euros en 2020.
Un navire, équipé de roues pour pouvoir collecter des algues en mer comme dans de plus
faibles profondeurs est testé depuis le mois de juin. Et depuis septembre, l’ancienne usine
désaffectée de Plouénan (Finistère) a été réindustrialisée pour devenir la première
bioraffinerie d’algues de France.
Consciente de ces enjeux, la banque publique d’investissement a attribué au projet Ulvans une
aide de 10,7 millions d’euros, sur un investissement total de 25 millions.
SÉVERIN HUSSON

Actualité – Entreprise Innovante
Décembre 2013
Mensuel

N°15

p2
Décembre 2013
Mensuel

N°15

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5 décembre 2013
Hebdomadaire

Perspective - Vol 504

p84-88
5 décembre 2013
Hebdomadaire

Perspective - Vol 504

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Hebdomadaire

Perspective - Vol 504

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Hebdomadaire

Perspective - Vol 504

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5 décembre 2013
Hebdomadaire

Perspective - Vol 504

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I N C O R P O R AT I N G
F I S H FA R M I N G T E C H N O L O G Y

VO L U M E 1 6 I S S U E 6 2 0 1 3 -

N OV E M B E R | D E C E M B E R
FEATURE

Green gold
in Brittany’s blue economy
by Richard Sillett, deputy editor

A

t the western edge of France,
Finistère – literally ‘the end of
the earth’ – is the point where
northern Europe meets the
Atlantic Ocean. It’s a place of high biodiversity and a centre of European marine
science funding. Founded in 1872, the Station
Biologique in Roscoff is the oldest marine
biology institute in the world. Now, it is one
of the European Marine Biological Resource
Centre’s 13 stations, and 60 percent of
French funding in marine sciences comes to
major port and university town, Brest.
It’s also a historic seaweed hotspot. In
1811, French chemist Bernard Courtois discovered Iodine after extracting the element
from local algae. Kelp is a traditional component in Brittany for food, animal feed and
fertilizer. Local spas have been using it in their
therapies for more than a hundred years. And
now Olmix are one of a group of Breton businesses looking to bring seaweed products into
the modern age, with a new biorefinery the
centrepiece of a process to extract the only
partly understood properties of macroalgae.

Macroalgae extracts
These properties are varied, and macroalgae extracts demonstrate great potential
for a world where new feed sources have to
do much more than provide enough protein.
While the benefits of algae extracts for soil,
animals and humans have been traditionally
acknowledged, research at Roscoff and elsewhere is beginning to grasp the scientific basis
to their extraordinary versatility.
Experimental trials with marine algal
extracts have shown them to have antiviral,

anti-inflammatory, immunomodulating, antioxidant and antitumoral effects. For aquaculture, where fish health and company profits
alike are being stymied by ineffective vaccines
and restrictions on antibiotics, the development of products with such effects is a
tremendously exciting prospect.
The key seems to lie in sulphated polysaccharides, large carbohydrate molecules which
in the plant kingdom only exist in seaweed
(and not freshwater algae or land plants).
Polysaccharides themselves are a structurally diverse kind of molecule, consisting of
a repeating series of monosaccharide units
joined to each other by covalent bonds. These
polysaccharides can branch out into complex
chains, forming polymers of immense potential variability.
Familiar polysaccharides like cellulose and
starch are one thing, but the heart of marine
algae’s benefits seems to be in their sulphation.
Fucans (found in brown algae), Carageenan
(from red algae) and Ulvans (found in green
algae, and which Olmix are harvesting off the
coast of Brittany) are three examples of sulphated polysaccharides, so-called because of the
presence of sulphur in the molecular ‘backbone’
forming the structure of the sugars. Research
shows that only sulphated algal extracts mimic
the properties seen in natural seaweed.

Ulvan potential
To date, published research has largely
focused on fucans and carageenans, however,
it is the potential of ulvans from green algae
which most excites Olmix’s scientists.
Consultant veterinarian Hervé Demais is
upbeat about them. ‘Because of green seaweeds’ very diverse and versatile chemical

ii | International AquaFeed | Volume 16 Issue 6 2013

compositions, there is still a lot to discover
regarding their biological activities. Because
of their natural availability on our coasts and
because until now they have been poorly
studied, they are our core target.’
Detailed studies have been carried out to
discover the chemical basis for the antiviral,
anti-inflammatory and immunomodulatory
effects of marine algal
polysaccharides. Tests
with the Herpes simplex
virus have established
that SO3-ions in the
polysaccharides bind with
glycoproteins in the virus,
preventing any entry into
the cell. The greater the
sulphate content, the
more inhibited viral replication becomes. The
effect is stereospecific,
which is to say certain
kinds of polysaccharide
only inhibit certain kinds
of viruses. Research continues into finding more
antiviral ‘matches’ for the
algal extracts.
Animals treated with
fucoidan (extracted from
brown algae) in trials saw
anti-inflammatory effects achieved without
lowering arterial blood pressure. The marine
algal polysaccharides appear to bind with
basal leukocytes (white blood cells), preventing their rolling motion and blocking them
from migrating from the blood stream to the
targeted tissue.
Immunomodulatory effects have also been
FEATURE
observed, and indeed research
into the interaction of marine
sulphated polysaccharides and
the immune system’s Pattern
Recognition Receptors (PRRs)
has recently aroused plenty of
excitement in the animal health
industry. Polysaccharides fucoidan
and -carrageenan (from red
algae) have been shown to bind
with PRRs, altering the animal’s
adaptive immune response and
therefore potentially enhancing
vaccine intake.

The miraculous effects of
marine algal polysaccharides
on organisms that naturally
may never encounter them are
neither magical nor even coincidental. The immune system,
like brain functions and science
journalism, relies on the transfer
of information. The sugars that
combine to form long polysaccharide chains can interconnect
at several points in the molecule – a combination of four
distinct sugar monomers can
form 35,560 unique polysaccharides. This variability makes
them ideal vehicles for biological information, activating the

live outside of the ocean. This
may have something to do with
the occurrence of sulphated
polysaccharides in animals, fungi
and bacteria, but not land plants.
It’s this similarity that opens
the lines of communication
between disparate kinds of
organism. Although algae and
mammals are far apart in the
evolutionary tree of life, biological characteristics inherited
from their shared ancestors are
providing valuable opportunities
for human and animal health.

During the recent biorefinery
launch, one word you could hear
over and over again was valorisation, a French word describing
the process of finding uses or
products for new knowledge or
inventions. Essentially, it’s about
turning scientific discovery into
industrial reality.
'It is important to give more
value to algae than a simple commodity,' says Dr Demais. 'Algae
has a lot of particularities that
can’t be found in terrestrial plants
(such as marine sulfated polysaccharides), and these particularities deserve to be exploited

Technical supervisor
for aquaculture
Adrien Louyer
pictured with Ecofish,
an aquaculture feed
additive from Olmix
still in development

numerous cells and functions of
the immune system.
And although biologists tend
to regard green and often red
algae as plants, the separation
between the marine and land
varieties began 700 million years
ago, as green plants started to

and transformed into high-value
products.
'Valorization means all the
steps and technologies that will
have to be put together to transform a product that nobody was
using, to its potential as a top
product that will achieve its part
Volume 16 Issue 6 2013 | INTERNATIONAL AQUAFEED | III
FEATURE
in the challenge of feeding nine billion humans.
We don’t have a choice but to use all the
opportunities that can be found on earth
to deal with this challenge. Valorisation is to
give the chance to nature to express its full
potential by using high technology.'
The algae biorefinery, the first of its kind,
brings to a larger scale a process already used
by Olmix to extract its ‘green gold’ from
the ocean. The ULVANS (Ulves Valorisation
Nutrition Santé) project has brought them
together with four other local businesses and
research centres to develop a viable algae
sector centred around Plouénan, the coastal
town on the northwestern corner of Brittany.
The 25 million euro investment (subsidised for an amount of 10 million euros by
the regional government) shows how seriously the seaweed economy is being taken

Macroalgae can also
be used in fish farm
design to absorb
toxic molecules from
waste water

frequently link it with water pollution and, if
allowed to decompose on shore, it can be
toxic to humans and animals.
A fleet of small boats patrols Brittany’s
shores, preventing those environmental nuisances and harvesting what for the ULVANS
group is an invaluable resource. Alongside the
more famous scoubidou (a hooked rotating
bar adapted for brown algae, collecting the
seaweed like spaghetti on a fork while leaving
the seabed intact), new methods designed
specifically for green algae are constantly being
developed. Tractors and amphibious vehicles
are also used for harvesting in shallower waters.
The Plouénan plant currently deals with
the washing and grinding phase of the process.
The seaweed enters a series of three tanks by
conveyor belt. First sediment is allowed to fall
away, next the algae ‘leaves’ are separated,
and finally they are spun and dried. The purification process takes six to eight minutes.
Grinding blades then reduce the algae to
millimetre-thick pieces, which are then stored
either for transportation or freezing. The

Tanks in the Roscoff
Station Biologique
laboratory

as an avenue for future growth. During a
bleak period for European economies this
marks a significant bucking of the trend. The
biorefinery itself sits on the site of an unused
artichoke processing plant, which had become
a local symbol for the decline of Brittany’s
traditional agricultural sector.
Indeed, French agricultural cooperative
SICA chose to pool their knowledge after discovering their own work extracting valuable
molecules from vegetables overlapped with
Olmix's own work on marine plants.

Ulva lactuca is
processed at the new
biorefinery

Algae processing
The algae processing carried out at the
plant is a clear example of valorisation in
action. Green algae suffers from many of
the same image problems experienced by
traditional aquaculture. It’s an eyesore, people
iv | International AquaFeed | Volume 16 Issue 6 2013
FEATURE
warehouse has 4 000 m2 of storage surface
(and further space for 1 000 pallets kept at
-20 °C), and the purification unit can process
five tonnes an hour. Statistics like these make
clear the scale of Brittany’s ambitions for its
algae economy.
The processed algae is taken inland to
Olmix’s plant (and headquarters) in Bréhan,

10 km from the company’s initial base as
a supplier of sulphates for animal feeds in
St-Etienne-du-Gué-de-l’Isle. There, high-value
molecules including sulphated polysaccharides
are extracted and processed into a marketable form.
The advantages include greater control
of the whole process, from harvesting

Interview

Hervé Balusson, Olmix
President and CEO
How will the new biorefinery
transform Olmix and
the algae industry?
'First of all, to my knowledge the new biorefinery is unique and the
first of its kind in the world. The function of this biorefinery is to process
red, brown but mostly green algae, Ulva lactuca, into intermediates to
be further converted into algae concentrates, substrates and molecules.
These will service sectors such as health and nutrition for humans, animals
and plants, as well as the prodution of ecologically friendly material, such
as biodegradable alternatives to chemical-based plastic.
'This biorefinery is a tangible marker of the definite existence of an
algae processing cluster in Brittany. This cluster brings together all the
partners involved in the ULVANS project: Olmix, the SICA du Leon,
PRP, Melspring, Amadéite, Agrival, the CNRS (French National Centre for
Scientific Research) and the University of South Brittany. While Olmix was
instrumental in the foundation of the ULVANS project and the creation
of the refinery, the support from la SICA du Leon and from the CNRS
has been, and remains, of vital importance. When the biorefinery is in full
swing it will be able to supply Olmix and its associates with processed
seaweed with consistency and reliability, in quantity and quality.'

Tell me about how you had the idea to start
exploiting Brittany’s seaweed resources.
'The use and processing of seaweed in Brittany is a very very old story.
Indeed our ancestors, the Armorican Celts, going back 2,500 years, used
seaweed in food, in fodder for the animals, as fertilizers for the land, and to
make soap. Throughout millennia until now the harvesting and processing
of seaweed has supported the activities and the livelihood of large populations established on the shores of Brittany.
'My personal interest, and Olmix's investment in products derived
from seaweed, is not new. It goes back to more than 15 years when
we created our litter conditioner, Mistral, but more forcefully when we
developed Amadeite, a new biomaterial combining a unique mineral with
the green algae, Ulva lactuca.
'Tomorrow we will feed the world through the benefits of macroalgae.
We will feed fish and aquaculture species with macro and microingredients
originating from the green algae. Tomorrow we will produce sustainable and
ecologically sound sources of energy from the green algae biomass.
'Ten years ago many people called me a dreamer when I announced
that green algae could be a source of social and economic benefits and
ecologically friendly products. I had no dream – maybe a vision, and certainly a determination to turn what some called a calamity into a business
opportunity.'

Green algae has a poor image in the modern
world. What benefits do you think Olmix can
bring to the environment and to the region?
'Whenever and wherever large amounts of organic matter are left
to decay in the fields or on the beaches, they generate environmental
nuisances – in particular the foul smells which can be detrimental to the

to finished product, and a steady line of
production crucial for large-scale exploitation. The initial harvest and pre-treatment stages are taken care of by another
ULVANS company, Agrival, leaving Olmix
free to concentrate on preparing their final
product.
First, a concentrated ‘juice’ is separated from

tourism industry. It is precisely with this concern in mind that we invested
many years ago in a barge with specific equipment to collect the green
algae before they reach the beaches.
'I am a Breton and I care for my country. I care for its international
reputation, I care for its environment and I care for its employment at a
time when it is shaken by serious economic turbulence and the closingdown of some large agricultural companies. I am not a nostalgic, I am an
entrepreneur who believes that economy and ecology can be combined
for the wellbeing and prosperity of Brittany.
'The “Blue Economy”, and in particular the harvesting, refining and
processing of the algae biomass, can and will provide jobs in Brittany and
will contribute to restoring employment in an economy facing the challenges of global competition. In Brittany we have the greatest biodiversity
of seaweed in the world, we have the best and most knowledgeable
scientists in algae research, we have great competences and talented
young people.
'We have an ambition to develop and sell throughout the world a
large range of products originating from algae, and originating from Brittany
where the added value will be kept. We want to create jobs and to give
a vision and a future to young Bretons. If sometimes some people blame
me for blowing my trumpet, for sure it is not the trumpet of retreat but
the bugle of the charge.
'Brittany must reconcile economy with ecology, and the Green and
Blue economy with tourism. When Olmix and its partners collect the
green algae on its barge to prevent them to coming to the beaches and
decaying, they act as responsible ecologists.'

I'm quite interested by the word valorization.
As I understand it, it's about the process of
finding uses or products for new knowledge or
inventions. What does valorization mean to you?
'The collection of the green algae from the beaches and their burial
has a cost, and is still costing large amount of money which accumulate
year after year without any real prospect of termination. We believe that
money would have been better spent finding means of preventing the
floating banks of green algae coming ashore, and researching ways of
taking advantages of a difficult situation.
'There is an English saying “where there is muck, there is gold”. This is
true: provided the muck can be converted into gold. Aquaculture trials in
Thailand have illustrated the benefits of macroalgae extracts, substantially
reducing mortality in aqua species. The scientific discovery of the benefits
of the macroalgal sulphated polysaccharides have already been turned into
products and an industrial reality which is going from strength to strength.
'“Valorisation” means giving value to matters and things that have
been regarded as valueless at first sight, and extracting their benefits. Very
often in history progress has been made out of crisis. “Valorisation” also
means valorising the competence and expertise of our researchers, the
dynamism and enthusiasm of our salesmen, the support of their families,
the support of the authorities and of our financial contributors, and finally
valorising the Breton people.
'The processing of macroalgae into feed and food ingredients, into
pharmaceuticals, fertilisers and energy offers great business opportunities,
opportunities for the creation of jobs. Too much time has already been
wasted. The time has come now for action, not for sterile rhetoric.'

vi | International AquaFeed | Volume 16 Issue 6 2013
FEATURE
the ground algae by way of a belt press. The
dry ‘cake’ can be used as a protein-rich macroingredient, and the juice continues its journey.
A patented process of enzymatic hydrolysis
to extract the molecules takes place in large vats.
The plant site also contains a laboratory where
the same task can be accomplished at a small
scale. This way the extraction process can be
closely monitored, modified and tested, giving
technicians the flexibility to adapt the treatment
of what is a seasonal and changeable raw material.
After the vats, some of the extracts are
combined with montmorillonite clay (also
ground on site) and dried into a powder.
Again, the Olmix lab is closely involved in
the process, analysing samples periodically to
ensure quality and safety are being maintained.

Further research
In 2002 Olmix began to research the concept of using algal polysaccharides to expand
the interlayer space of montmorillonite, and
hence its potential to bind bigger toxin molecules. The company's Amadeite and MTX+
animal health products demonstrated the
viability of the idea and much of the algae
extract is currently used for their manufacture.
There is a benevolent kind of irony in
this recycling of the polluting and potentially

toxic 'green tides' into
products which not
only improve animal
health, but actively
bring down the ecologically-unsound use
of farm antibiotics.
The company has
plans to expand its
range into aquaculturespecific products. At the
seminars and conferences which accompanied
the biorefinery launch,
many aquaculture and
fish feed professionals were looking on,
whether speaking or
taking notes.
The
premix
Mfeed+ has been
shown in a university study to bring
the same benefits to
shrimp as to livestock,
and a new complementary feed, Ecofish,
is currently in the
development stage..

Algal extracts containing sulphated
polysaccharides at Olmix’s laboratory in
Bréhan, France

In focus:

Marine sulphated polysaccharides

by Dr Hervé Demais, scientific advisor, Olmix
'Sulphated polysaccharides are very diverse and versatile compounds. Sulphated polysaccharides found in seaweeds share
common structural features with other sulphated chemical
structures which are found in other lineages of the evolution and
that exert some biological properties.
'Regarding especially the immunological domain, it has recently been demonstrated that some cellular receptors of complex
organisms can recognise specific structures that are common to
groups of related microbes. These recognition mechanisms are
the base of what is called the innate immunity. The cell receptors
involved are called pattern recognition receptors (PRRs).
'The innate immune system recognizes molecular structures
that are characteristic of microbial pathogens, but not mammalian cells. The microbial substances that stimulate innate immunity are called pathogen-associated molecular patterns (PAMPs).
Some examples of PAMPs are lipopolysaccharides (LPS) and
mannose-rich oligosaccharides.
'There are different types of PRRs, among which the toll-like
receptors which recognize more specifically the bacterial LPS
and peptidoglycans, and the C–type Lectin-like receptors which
recognize more specifically the surface carbohydrates with terminal mannose and fructose. We can see clearly here that the
presence of specific sugars under the form of polysaccharides is
one of the common features of those PAMPs.
'Many publications today show that, just as PAMPs are recognized by mammalian cells, many different seaweed polysaccharides
(fucoidans, carrageenans and ulvans) can be chemically recognized
by mammal PRRs thanks to their structural similarity. The presence
of sulphated rhamnose in those algal polysaccharides seems to be
one of the key elements to the recognition mechanisms.
'Those recognition mechanisms trigger some of the cell and
organism's defence mechanisms, the first being a signal transduction
pathway called the NF-KB pathway in mammals leading to the activation of the first steps of inflammation and antiviral mechanisms.'
These are interesting times for Brittany,
as it begins to look to the sea again to
revitalise its economy, and its scientists and
businessmen scramble to understand and
find markets for its marine resources. Olmix,
meanwhile, is continuing its expansion into
new markets and industries. Wherever algae
is seen in the coming decades, it is likely they
will be there.

biomarine
resources
NEWS

In print
& online

The biomarine resources directory brings together

The number one news service for
the biomarine industry, bringing
you news and updates from around
the industry globally

suppliers to the industry and allied trades

www.biomarine-resources.blogspot.com

Volume 16 Issue 6 2013 | International AquaFeed | vii
Novembre/Décembre 2013
Bimensuel

Algae

p26-27
Novembre/Décembre 2013
Bimensuel

Algae

p26-27
Novembre 2013
Volume 29 n°8

Company focus

p31
Novembre 2013
Mensuel

Techniques - Les brèves

p 60
12 Novembre 2013
Quotidien

L’innovation : seule voie pour sortir la Bretagne de la crise

Le Club La Tribune a réuni vendredi 8 novembre à Rennes une centaine de responsables
politiques, de dirigeants et de chefs d’entreprise bretons© Marc Ollivier.
Gaël Desgrées du Loû, à Rennes
Prendre des risques, oser et accompagner les changements : lors du Club La Tribune qui
s’est réuni vendredi 8 novembre à Rennes, les intervenants ont donné une image de la
réalité bretonne très éloignée des clichés répandus dans certains médias ces jours-ci.
L'innovation était au cœur des débats du club La Tribune organisé vendredi 8 novembre à
Rennes. Pour parler des innovation en Bretagne comme arme anti-crise des PME, La Tribune
avait réuni Loïg Chesnay-Girard, vice-président de la région Bretagne, délégué à l'économie
et à l'innovation, Karine Prie-Latimier, chargée d'affaires Innovation BPI France Bretagne,
Jacques Mallet, directeur Territorial Côtes d'Armor chez ERDF, Ronan Dolle, responsable
Innovation chez BDI (Bretagne Développement Innovation) ainsi que quatre chefs
d'entreprises : Jean François Gautier, président-fondateur de JFG-Développement, Hervé
Balusson, PDG d'Olmix, spécialiste des solutions naturelles pour la nutrition et la santé
animale et végétale, Kayvan Mirza PDG Optinvent, spécialiste de l'imagerie et de l'optique,
et Berthier Luyt, dirigeant du FabShop, leader français de l'impression 3D personnelle.

Bretagne
12 Novembre 2013
Quotidien

30 millions investis chaque année dans les PME innovantes par la Région
Bien que la crise de l'agroalimentaire qui secoue la Bretagne occupe encore la une de
l'actualité, les invités ont chacun à leur niveau tenu à rappeler que cette région restait une
terre d'innovation. Selon les résultats de l'enquête sur l'innovation (CIS), près de six PME
bretonnes sur dix déclarent avoir innové au cours ces quatre dernières années, tous secteurs
confondus. Un résultat supérieur à la moyenne des autres régions. « Nous investissons
chaque année 30 millions d'euros dans l'innovation », a rappelé Loïg Chesnais-Girard,
investissements dans la conception ou l'amélioration de biens et services, mais aussi sur les
procédés de production, ou encore les organisations.
Cinquième région la plus innovante
Aujourd'hui, cinquième région la plus innovante, selon le cabinet Altarès, la Bretagne souffre
néanmoins de choix industriels notamment dans l'agroalimentaire qui met à mal son tissu
social et économique. Certes « il y a eu des erreurs de commises notamment dans les
abattoirs, et la crise est là pour nous le rappeler », a reconnu le vice-président de la région
mais « de très belles entreprises dans l'agroalimentaire se portent très bien. La Bretagne si
elle veut gagner doit innover » a-t-il conclu.

Les algues, l'or breton de demain
Présent également dans les salons de l'hôtel Lecoq Gadby, Hervé Balusson, le PDG d'Olmix
(Bréhan, 56), lui a emboîté le pas pour rappeler de son côté que… l'innovation sans
financement n'est rien ! Pris pour un « farfelu » il y a quelques années, lorsqu'il est allé
chercher des financements pour produire des aliments à base d'algues, l'avenir lui a donné
raison : de quelques millions d'euros de chiffre d'affaires début 2000, son entreprise qui
réalise 80% de ventes à l'international génère aujourd'hui plus de 60 millions de chiffre
d'affaires et emploie près de 250 collaborateurs. « Et demain, a-t-il expliqué, la filière algue
que nous développons, pourrait créer des milliers d'emplois car l'enjeu est de nourrir 9
milliards d'hommes ! ». Un argument qui fait mouche en ces temps de crise économique…

Bretagne
12 Novembre 2013
Quotidien

Des lunettes bretonnes face aux « Google Glass »
La Bretagne innove, la Bretagne investit… un tableau idyllique tempéré par Kayvan Mirza,
dont la société, Optivent, conçoit des lunettes connectées, concurrentes des fameuses
Google Glass. Les Français, selon lui, commettent deux fautes : la première est de délaisser
leur outil industriel - « il faut pro-dui-re ! », a-t-il martelé - et la deuxième concerne, selon
lui, un manque de financement chronique pour les PME. « Nous manquons d'ambition. Il
faut absolument embrasser et accompagner les ruptures », a-t-il souligné en prenant
l'exemple du walkman : à l'époque de son lancement, certains expliquaient que « les gens
allaient se tuer en écoutant leur walkman dans la rue »…
50% des projets d'innovation n'arrivent pas à terme
L'investissement n'est pas un frein, lui a rétorqué Jean-François Gautier, dont la société a
investi dans 24 entreprises innovantes, en rappelant que la France est « le 2ème industriel
mondial du capital risque ». « Tout le monde trouve du financement, a-t-il estimé. Le
problème est le passage à la deuxième phase, après le laboratoire, il faut pouvoir développer
son réseau commercial ». De fait, la phase du passage du laboratoire à la production et au
marché reste une étape critique dans la vie des jeunes entreprises. « 50% des projets que
nous finançons sont des échecs, a rappelé Karine Prie-Latimier de BPIFrance Bretagne. Nous
prenons donc des risques ».
Les dégâts des tempêtes réparés en 24H
Prendre des risques, oser et accompagner le changement : les intervenants ont donné une
image très éloignée des clichés répandus dans les médias ces jours-ci. La Bretagne de
demain se décide aujourd'hui. Politiques et entrepreneurs en sont absolument convaincus.
Les initiatives pour accompagner les PME se multiplient. A titre d'exemple, BDI lance un
programme pour aider les entreprises innovantes et propose 20 000 € de fonds financés à
75% pour toute entreprise de moins de 250 salariés. Une pierre de plus pour financer la
« glaz » économie bretonne, une économie verte (terre), bleue (mer) et grise (intelligence).
Tempête économique
Vaste programme mais aux réalités très concrètes, a conclu Jacques Mallet, d'ERDF Cotes
d'Armor : « Grace à l'innovation, dans nos outils et nos organisations, nous réparons les
dégâts d'une tempête en 24H contre une à deux semaines auparavant ». Un message qui ira
droit au cœur des Bretons secoués non seulement par une tempête économique, mais aussi
parfois par des tempêtes météorologiques.

Bretagne
8 Novembre 2013

Bretagne

p7
7 novembre 2013
Quotidien

Bretagne

p8
4 novembre 2013
Quotidien

L'algue va carburer et la région Pays de la
Loire peut en profiter
Elle a déjà sa place dans la santé, l'alimentation ou les produits de beauté. Mais elle
s'apprête à jouer un rôle crucial dans l'énergie ou l'élaboration de bitumes.

L'« Amadeus », navire collecteur d'algues, va
entamer une nouvelle campagne en Vendée.

Sébastien Balusson, directeur général
adjoint d'Olmix.

Comme un symbole. À Brains, commune de Loire-Atlantique, l'entreprise Olmix retraitait des
produits de décapage provenant de l'entreprise Arcelor Mital à Indre, près de Nantes. Elle en
retirait du sulfate de sel destiné aux cimenteries et aux usines d'engrais. L'aciériste a rapatrié
son activité à Florange. L'usine de 2000 m2 de Brains, qui employait cinq personnes, est en
quête d'une nouvelle mission. Elle pourrait passer à tout autre chose.
Olmix, entreprise bretonne pionnière dans la valorisation des ressources marines, peaufine un
nouveau projet lié à la mise au point d'un procédé de ramassage et de premier traitement
d'algues sur un bateau. Si tout va bien, les produits seront dirigés vers Brains où l'on
travaillera aussi de l'argile de la Vienne.

Ressources marines : déjà 2 500 salariés
À une encablure, des chercheurs de l'Ifsttar, l'ancien laboratoire des ponts et chaussées basé à
Bouguenais, viennent de déposer un brevet pour fabriquer du bitume avec des sous-produits
de l'algue. « C'est envisageable à dix-quinze ans », estime Emmanuel Chailleux, cheville
ouvrière de ce projet mené avec d'autres partenaires. Algosource technologies et le Gepea
(université de Nantes) bossent depuis des années sur la production d'énergie à partir d'algues
marines.
Dans un paysage industriel à la peine, les ressources marines apparaissent comme un champ
de possibilités énormes pour rebondir en détériorant moins la planète. Séché Environnement,
groupe mayennais, s'est rapproché du Gepea pour produire des micro-algues en valorisant la
chaleur et le gaz carbonique issu des centres d'incinération.
« Dans l'énergie, la santé, l'alimentation ou les cosmétiques, le potentiel des ressources
marines est énorme », assure Florence Hallouin, responsable du Blue Cluster (regroupement

http://www.ouest-france.fr/region/paysdelaloire_detail_-L-algue-va-carburer-et-la-region-peut-en-profiter-_86202245625_actu.Htm
4 novembre 2013
Quotidien

d'entreprises) d'Atlanpôle. Pour l'heure, 2 500 personnes travaillent dans le secteur des
ressources marines en Pays de la Loire.
« On n'est encore qu'à la préhistoire de la connaissance avec les algues », assure
Sébastien Ballusson, le directeur général adjoint d'Olmix. De plus en plus de gens, Chinois,
Indonésiens, Américains ou même Africains, en quête de nouveaux systèmes d'alimentation
ou de soins, frappent ainsi à la porte de la PME bretonne de 250 personnes. « On sent que
cela accélère et Nantes et Brest sont au nombre des villes moteur pour l'Europe en ce
domaine », insiste encore Sébastien Ballusson.
Gare à ne pas perdre son avance dans un contexte concurrentiel... Les Allemands travaillent
sur un projet de ferme à zéro déchets avec production d'algues. Pays de la Loire et Bretagne
ont tout à gagner à travailler main dans la main. D'où l'intérêt de l'extension du zonage
territorial du Pôle mer (1), actuellement dans des limites bretonnes. Une demande a été
effectuée... Alors, vite !

(1) Le Pôle mer a six demandes d'activité entre nautisme, pêche, ports et transports, etc.
Thierry BALLU

http://www.ouest-france.fr/region/paysdelaloire_detail_-L-algue-va-carburer-et-la-region-peut-en-profiter-_86202245625_actu.Htm
Octobre 2013
Mensuel
Octobre 2013
Mensuel

Entreprises

p25-26
Octobre 2013
Mensuel

Entreprises

p25-26
OCT/NOV 13
Bimestriel
Surface approx. (cm²) : 229

13 RUE DU BREIL CS 46305
35063 RENNES CEDEX - 02 99 32 58 80

Page 1/1

VERS UNE INDUSTRIE DES ALGUES ?
Une filière industrielle intégrée de culture et de transformation
des macroalgues naîtra-t-elle enfin en Bretagne ?
Le potentiel est là, les marchés existent.
Reste la question de la volonté et de la mobilisation générale.
Paradoxe la production d'algues cueillies en Bretagne peine a trouver des
débouches quand les transformateurs
de la région sont parfois contraint d'en
importer d'Asie Pourtant i L'Ifremer, le
CNRS et la station biologique de Roscoff,
le Ceva (centre de valorisation et d'exploitation des algues) se mobilisent autour
de cette matiere première Les applications, alimentaires et non-alimentaires,
dérivées de l'exploitation des macroalgues commencent a faire la renommée
de quèlques societes bretonnes Citons

I entreprise d'emballages Algopack,
Olmix, specialiste de la nutrition animale
et vegetale détenteur d'un brevet pour
l'amadéite (biomaténau révolutionnaire)
maîs aussi Setalg, dont les ingrédients
a base d'algues comme les billes alginates, attirent ('agroalimentaire et le secteur des cosmetiques, ou encore Globe
Export Fondée a Rosporden en 1986 par
Christine Le Tennier, cette entreprise de
20 salaries qui réalise 2 M€ de CA par
an, a remporte le grand prix d'Elite 2013
sur le salon de Bruxelles, avec sa gamme

Chiffres clés

17 811 tonnes
d'algues sechees
ont ete importées
en France en 2011

71 DOO tonnes
d'algues ont été
récoltées en France
en 2011, 7 fermes,
dont B recensées en
Bretagne
25, le nombre
d'adhérents
au syndicat
des récoltants
professionnels
d'algues de rives en
Bretagne (SRPARB)
60 licences ont
pourtant ete
accordées

,_J-es algues en Bretagne
une activité de cueillette.

OLMIX
1116397300506/GGZ/AVH/3

d'algues fraîches conditionnées dans de
l'eau de mer
Alors ? La production en Bretagne permettra-t-elle de profiter de cette dynamique des marches ? Jusqu'à peu, rien
ne le laissait supposer Maîs les mentalités évoluent
Élabore par le Ceva, avec la complicité
de la societé Aleor et le concours d'une
vingtaine de conchyliculteurs, le programme Chaco a débouché sur la mise en
place de l'association des Légumiers de la
mer Poussée par le projet Breizh'Alg, destiné a developper et structurer I algoculture alimentaire en Bretagne, l'association
évoquait 1 DOO ha cultives en 2015 Un
objectif juge un peu trop ambitieux maîs
qui donne néanmoins une impulsion à la
filiere Ainsi, la culture de Sacharina latissima devrait voir le jour sur une surface de
150 ha au large du pays Bigouden, dans le
Finistere Sud Ce projet baptisé Algolesko,
prevoit une montee en puissance sur
trois ans avec un rendement attendu de
10 tonnes par ha cultivés « C'est un minimum que l'on pourra réévaluer sachant
que les asiatiques atteignent 200 tonnes
a l'hectare, sans mtrants », assure Jacques
Prat, l'un des trois associés du projet Un
important site de séchage et de transformation devrait être amenage a proximite
sur une ancienne exploitation avicole Maîs
pour lever les doutes des plus sceptiques,
11 faudra gagner le pan de la rentabilité

Eléments de recherche : Toutes citations : - OLMIX : société spécialisée dans les solutions naturelles pour la nutrition et la santé animale et
végétale - HERVE BALUSSON : dirigeant de Olmix
24 Octobre 2013
Quotidien

Entretien avec David Chérel, responsable
commercial d’Olmix Asie, leader de la chimie verte
Absent de Qingdao lors de mon passage, j’ai
pu m’entretenir par téléphone avec David
Chérel, jeune responsable commercial de la
zone Asie du groupe Olmix. Convaincant et
convaincu, il croit de manière ferme mais
réaliste au développement en Chine du
groupe, spécialiste mondial de la chimie
verte. La PME bretonne Olmix y est présente
déjà sur les marchés de l’alimentation et l’hygiène animales, depuis 2006, avec 2 bureaux à
Pékin et Qingdao. Pionnière et leader sur un marché qu’elle a contribué à créer, la PME est
un bel exemple de réussite de la distribution sur l’ensemble du territoire chinois de produits
innovants, dont la technologie et le savoir-faire sont demeurés 100% français, 100% breton
de surcroit. Car si le branding est indispensable en Chine, Olmix a fait du 100% Bretagne une
image de marque forte. Bien sûr, une forte capacité d’adaptation est indispensable et
inexorable face aux difficultés d’accès et contraintes opérationnelles du marché chinois, mais
celui-ci est devenu stratégique pour Olmix. Son potentiel est à l’image de l’importance de la
demande et de la taille du pays, où la productivité dans l’élevage et les exigences de sécurité
alimentaires forcent la filière à se structurer et à monter en gamme.
Highlights
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Olmix, leader mondial de la chimie verte, grâce à la valorisation des algues dans les
secteurs de la nutrition/ santé animales et végétale.
Le groupe Olmix : CA 54,5M EUR – 80% à l’export.
3 grandes divisions : Olmix (nutrition animale), Amadéite (santé animale) et Melspring
(nutrition et santé végétales)
Olmix Chine : deux bureaux à Pékin (2006) et Qingdao (2013).
Vente de produits dans l’alimentation et l’hygiène animales. Algues et produits 100%
bretons importés.
Un marché chinois fortement demandeur. Deux défis : productivité et sécurité alimentaire.
Pionner et leader sur un marché qu’Olmix a créé.
La solution aux contraintes opérationnelles : l’adaptation.
Un climat de proximité et de confiance entretenu au sein de l’équipe Olmix Chine, avec
les distributeurs, avec les éleveurs.
Face à la copie, être les meilleurs et accentuer la communication sur nos produits et notre
valeur-ajoutée, via des supports de formation, l’organisation de séminaires techniques, etc.
Des perspectives de développement dans la valorisation d’algues à Qingdao, envisagée via
le projet ULVANS de filière algues bretonne

FRANCE CHINE
24 Octobre 2013
Quotidien

La PME bretonne Olmix, spécialiste mondiale de la chimie verte
Créée en 1995 par Hervé Balusson, Olmix est née de la volonté de trouver des alternatives
naturelles aux additifs utilisés dans l’agriculture.
La PME bretonne est aujourd’hui un des leaders mondiaux de la chimie verte, grâce à la
valorisation des algues, d’argiles et d’oligoéléments. Son coeur de métier est la nutrition/ santé
animale et végétale, mais elle est également présente dans l’industrie – biotechnologies,
cosmétique, matériaux, etc.
Le groupe Olmix emploie aujourd’hui 250 personnes dans le monde et réalise un chiffre d’affaires
de 54,5M EUR, dont 80% à l’export, fort d’une présence dans plus de 65 pays et d’un réseau 15
filiales, dont 5 en Asie.
Le groupe a aujourd’hui 3 grandes divisions : Olmix (nutrition animale), Amadéite (santé
animale) et Melspring (nutrition et santé végétales)

Olmix Chine, PME d’excellence sur un marché de niche en forte croissance
Nos exportations vers l’Asie sont relativement récentes datant de 2002-03 mais le continent
représente environ 1/3 de notre chiffre d’affaires avec une croissance soutenue et constante. Le
marché chinois est stratégique et nous y avons une prise de position importante pour nous – même
s’il faut relativiser au regard de la taille du pays.
Nous avons ouvert notre 1er bureau commercial en 2006-07 à Pékin – en autres, pour essayer
d’être proches de toutes les administrations. En 2013, nous avons ouvert une 2ème branche à
Qingdao, sur la Côte Est, dans la province du Shandong, médiatisée pour la marée d’algues vertes
qui a pu recouvrir ses plages. Olmix Chine a déjà remporté les prix d’excellence de la PME Chine
de la CCIFC en 2011 et le prix d’excellence Bretagne-Chine en 2013.

Des solutions répondant au double challenge de la filière élevage chinoise: productivité et
sécurité alimentaire
Les solutions Olmix correspondent parfaitement à la demande et à la tendance du marché chinois
de l’élevage. Au début des années 2000, c’était la recherche de gain de productivité qui était
primordiale. Aujourd’hui, le défi pour la Chine est non seulement de répondre à une demande
toujours plus importante, mais également de satisfaire les exigences de sécurité alimentaire,
apparues ces dernières années suite aux différents scandales alimentaires qui ont provoqué la
méfiance des consommateurs chinois et obligé les autorités et acteurs de la filière à réagir.
Les solutions Olmix répondent ainsi parfaitement à ce double challenge : productivité et sécurité
alimentaire. Avec une technologie unique, les solutions naturelles Olmix sont capables de réduire
significativement l’utilisation d’antibiotiques pour les animaux, ou encore de régler les problèmes
de mycotoxines, qui, à forte contamination, peuvent s’avérer cancérigènes voire mortelles (cf.
scandale du lait fin 2011, ayant causé la mort de plusieurs nourrissons).

« Nous avons créé notre marché »
Olmix se positionne sur un marché de niche. Nous sommes arrivés très tôt sur le marché et nous
avons pu prendre des positions fortes. Omix a créé son marché avec des solutions naturelles et

FRANCE CHINE
24 Octobre 2013
Quotidien

technologiques pour l’hygiène et l’alimentation animales, pour se positionner en termes de leader.
Nos produits sont aujourd’hui des références.
Et les perspectives du marché chinois sont substantielles : pour vous donner un ordre d’idée, 50%
de la production mondiale de porc se fait en Chine. Bien sûr, il est difficile de parler de
statistiques en Chine, au regard de la taille et de l’hétérogénéité du pays, mais le marché est
important et il tend à se structurer et à s’organiser.

Face aux contraintes opérationnelles, s’adapter
Bien sûr nous rencontrons des obstacles opérationnels, mais c’est à nous de nous adapter.La
réglementation relative aux importations de produits alimentaires par exemple est relativement
contraignante et opaque pour l’enregistrement des produits et leur commercialisation. Il faut
constituer des dossiers importants qui ralentissent souvent les procédures. Et la réglementation
nationale a ses limites, dans la mesure où elle est appliquée de manière très différente au niveau
local, dans notre cas à Guangzhou et Qingdao. Les temps d’application au niveau des douanes
sont bien plus longs dans le Sud, contrairement à qu’on aurait souvent tendance à croire. Il
convient toujours de s’adapter.
La principale contrainte en Chine est sans aucun doute le temps. Dans la manière de fonctionner,
tout prend plus de temps qu’en Europe. Et de fait beaucoup d’énergie pour se faire une place
durable sur le marché.
Cependant, malgré les difficultés d’accès au marché chinois, celui-ci, de par son importance et
potentiel, ne peut être occulté. Pour Olmix, ce marché est devenu stratégique.

Entretenir un climat de confiance et de proximité avec les partenaires
En matière de RH, nous sommes une petite équipe et nous fonctionnons sur un modèle très
participatif, un système qui est valable également pour nos partenaires.
Nous avons un réseau de 40 distributeurs sur le territoire, de Harbin à Shenzhen, en passant par le
Centre et l’Ouest chinois – sauf au Xinjiang, où il n’y a pas de marché.
Nous cherchons à instaurer un climat de confiance avec les clients et partenaires. Nous
entretenons des relations personnelles avec eux et leur rendons des visites très régulières. C’est
d’ailleurs également important pour avoir un retour et comprendre le marché.

Copie, Image de marque, Communication
« Nous sommes bien évidemment copiés. Il y a une trentaine, peut-être une quarantaine de copies,
souvent le fait de sociétés de niveau local avec des produits moins techniques. De notre côté, nous
ne faisons aucune fabrication locale et importons tout de Bretagne, gage de la qualité de nos
produits, des algues 100% naturelles, 100% bretonnes. La Bretagne est pour nous une image de
marque très forte.
Paradoxalement, la copie de certains produits nous est en quelque sorte bénéfique. Ce sont
ainsi nos concurrents qui font la promotion de nos produits ! Le marché régule lui-même le
problème. Nos clients essaient des produits copiés et reviennent rapidement vers nous. Bien sûr,

FRANCE CHINE
24 Octobre 2013
Quotidien

pour que cette stratégie fonctionne, il faut être visible et accentuer la communication sur nos
produits et notre valeur-ajoutée. La technologie fait la différence !
Ainsi nous apportons des supports techniques de formation. Nos commerciaux ne sont pas de
simples vendeurs, mais rendent régulièrement visite aux clients et leur apportent un réel support
technique. Nous accompagnons les éleveurs qui cherchent à se développer. »

Sécurité alimentaire et structuration du marché
La Chine est un marché important et un marché qui devient mature. La demande chinoise a en
effet évolué. De la nécessité de produire pour nourrir la population la Chine est passé à un besoin
de produire avec des exigences de qualité.
Les tendances en matière de sécurité alimentaire sont importantes pour nous, les exigences
incitant le marché à se structurer – et les chinois vont assez vite. Ils ne sont pas moins bons que
les autres ; les lois et normes se mettent en place. La tendance est positive.
Sans pouvoir influencer directement ce processus, à notre niveau, nous organisons
régulièrement des séminaires techniques à destination des éleveurs, avec des experts étrangers,
pour les informer sur nos technologies, mais aussi sur des thèmes spécifiques de management
d’élevage par exemple, également des réunions d’information sur la production française. Les
chinois sont très demandeurs.
Nos produits en eux-mêmes ne sont pas réellement un obstacle. Les « algues » n’ont pas la même
perception en Europe qu’en Asie. Ici, elles sont naturellement associées, et depuis longtemps,
avec la santé humaine, donc l’utilisation d’algues pour la nutrition animale paraît évidente. La
perception est tout à fait différente.

Perspectives de Développement
Notre implantation à Qingdao n’est pas anodine. Il y aurait plusieurs milliers de tonnes d’algues
annuellement dans la baie de Qingdao, un gros potentiel de valorisation.
Or en Bretagne Olmix a initié la création d’un consortium d’entreprises bretonnes en vue de la
mise en place d’une filière algues, de la collecte à la valorisation (dans les cosmétiques, la
nutrition animale, les engrais, etc.). Les premiers retours du projet Ulvans, initié il y a 2 ans et
lancé en Bretagne en 2012, sont assez intéressants. L’idée est de valider ces résultats et de les
répliquer en Chine, avec un type d’algues et de valorisations différentes, adapte au marché.
Qingdao est la région la plus pertinente, d’autant plus que la municipalité ambitionne de devenir
la « Ville Bleue » de référence. Elle regorge d’ailleurs déjà des principaux et meilleurs centres de
recherche et universités nationaux dans les domaines océanographique et biomarine.
Brest et Qingdao sont en outre jumelées et partenaires en matière d’Economie Bleue. Les deux
villes organisent les 28 et 30 Octobre prochains un symposium international « Innovation et
croissance bleue » du nouvellement créé Réseau international des territoires maritimes innovants
(Maritime innovative territories international network – MITIN depuis Juillet 2012). Olmix
interviendra à cette occasion.
Nous avons misé sur le marché chinois et sommes confiants.

FRANCE CHINE
24 OCT 13

PRESSE OCEAN

Quotidien
OJD : 32810
Surface approx. (cm²) : 357

Page 1/1

INNOVATION. De nouvelles pistes de valorisation pour la biomasse marine

Les belles promesses de la mer

Un démonstrateur de serre verticale permettant de cultiver des micro-algues a été présente au public à Nantes cet été. Photo PO XB

Les bioressources marines
mobilisent entrepreneurs et
chercheurs en Loire-Atlantique. Exemples.

A

elles seules, les algues sont l'objet de
multiples initiatives

f Route: vers la f in
du bitume
Les enrobés qui couvrent les
routes sont fabriqués à base
de bitume, lui-même sousproduit du pétrole À Bouguenais, les laboratoires de
l'Ifsttar (ex-laboratoire des
Ponts et Chaussées) tentent
de lui substituer une biomasse constituée de microalgues En les soumettant a

de fortes pressions elles
fournissent un enrobe valide
expérimentalement Le brevet vient d'être dépose Reste
à évaluer la faisabilité industrielle du processus.
I Déchets lénergie
defacade
À Nantes, Séche environnement va installer sur 300 m2
une serre verticale pour
cultiver les micro-algues
Elle sera apposée sur la façade exposée plein sud de
son usine d'incinération en
construction sur la prairie de
Mauves Sa fonction sera
double D'abord, réguler
naturellement la température
des locaux de l'usine, les

rechauffant en hiver et les
préservant de la chaleur en
été. Ensuite, les microalgues
ainsi cultivées seront valorisées par l'industrie des cosmetiques
I

Navire:pêche
aux végétaux
Le projet Algapolia vise a
mettre au point un dispositif
mi-chalut mi-aspirateur permettant de collecter des algues (vertes, rouges ou
brunes) flottant en pleine
mer Elles seront ensuite
valorisées dans les filières
de l'agroalimentaire ou de
la cosmétique Un prototype
a effectué ses premiers prélèvements l'été dernier de-

vant les côtes vendéennes et
bretonnes II fera l'objet de
nouveau test l'été prochain
f Élevage:nourrir
marin
Là encore il s'agit de valoriser les algues vertes fraîches
La filiere permettrait de remplacer les protéines animales
utilisées dans l'élevage terrestre ou aquacole par des
protéines végétales La société Olmix dispose déjà
d'un site industriel dans le
Morbihan Elle projette la
construction d'une unité de
fabrication à Brains, en
Loire-Atlantique, dans les
prochains mois
Jean-Philippe Lucas
7e7565f15450020dd2ac4e34530a95b32c795d7fa1bc3bd

OLMIX
8560497300509/GCP/OTO/2

Eléments de recherche : Toutes citations : - OLMIX : société spécialisée dans les solutions naturelles pour la nutrition et la santé animale et
végétale - HERVE BALUSSON : dirigeant de Olmix
23 Octobre 2013
Quotidien

Ulvans, programme de valorisation des algues
La Bretagne, son littoral, ses algues... Convaincue depuis sa création en 1995 que les algues
sont le nouvel " or vert ", la société Olmix à Bréhan (Morbihan) est devenue l'un des grands
spécialistes de la chimie verte. Elle est aussi à l'origine d'Ulvans, un programme de
valorisation des algues pour les secteurs de la nutrition et de la santé.

Développer de nouveaux produits pour la santé animale en utilisant des molécules
biosourcées à la place des molécules chimiques. Remplacer les protéines animales utilisées
dans l'alimentation des animaux de rente ou l'élevage aquacole. Substituer certains herbicides,
fongicides et insecticides à des produits naturels issus des algues... Voici quelques unes des
applications concrètes vers lesquelles tend le programme Ulvans (Ulves Valorisation
Nutrition Santé).
Cinq PME, deux centres de recherche
Ce projet (25 millions d'euros) lancé en 2012 fédère, autour d'Olmix (nutrition/santé animale
et végétale), quatre PME bretonnes (1) et deux centres de recherche (Université Bretagne Sud,
CNRS de Mulhouse). Son objectif est à la fois clair et ambitieux : créer une nouvelle filière de
valorisation des algues bretonnes, depuis leur récolte jusqu'à leur transformation en produits
innovants pour les secteurs de la nutrition et de la santé animale et végétale.
Algues vertes
Concrètement, le procédé utilise des algues fraîches, ce qui devrait d'ailleurs permettre
d'apporter une réponse au problème d'échouage des algues vertes. Une fois ramassées, les
algues sont ensuite acheminées vers le site de bio-raffinage d'algues d'Agrival à Saint-Pol-deLéon tout juste inauguré. Les algues y sont lavées, égouttées et broyées. Pour cette activité de
transformation, Agrival a investi 6 M€. La matière première ainsi créée est ensuite utilisée par
les différents partenaires du projet Ulvans dans la mise au point de produits novateurs pour les
marchés français et étrangers. Pour ses promoteurs, Ulvans va participer à la dynamisation de
l'économie locale bretonne. Ils tablent sur un chiffre d'affaires de 150 M€ d'ici 2020.
(1) PRP (fertilisants naturels) ; Melspring (fabricant d'engrais) ; Amadeite (nutraceutique
animale) ; Agrival (valorisation des coproduits végétaux)

Développement durable / RSE
20 Octobre 2013
Quotidien

Comment les PME locales préparent le rebond
Un tissu d'entreprises, réactives, innovantes et tournées vers l'export, assure la relève
économique.

Olmix valorise les algues vertes, pourtant un fléau de la région. (Maxppp)
Cette semaine encore, "les Gad" bloqueront l'abattoir condamné de Lampaul-Guimiliau dans
le Finistère. Comme les salariés des volaillers Doux et Tilly-Sabco, ils subissent un modèle
industriel en perte de vitesse. La production de masse, à faibles marges, est laminée par la
concurrence mondiale, notamment allemande. Les fleurons agricoles bretons des années 1970
sont à bout de souffle. Il y a péril en la demeure. La filière emploie 65.000 personnes.
Pourtant, sur les mêmes terres, d'autres industriels de l'agroalimentaire innovent et créent des
emplois. "C'est le moment de rebondir. La région doit miser sur la qualité, l'innovation et la
logistique. Il faut monter en gamme", plaide Laurent Cavard, directeur général d'Altho. Cette
PME créée en 1995 à Pontivy (Morbihan) a gagné ses paris. Bret's, sa marque de chips, est la
troisième d'un marché où rivalisent des géants comme l'allemand Vico et l'américain Pringles.
Mieux, Altho soutient les éleveurs de porcs en les incitant à cultiver des pommes de terre pour
compléter leur revenu. Audacieuse, elle propose des variétés au goût étonnant : caramel au
beurre salé, huître ou poulet braisé. Tout en supprimant l'huile de palme et l'aspartame pour
rassurer les consommateurs.

Plantes aquatiques
Plus réactives aux demandes des clients, fortes d'une main-d'œuvre qualifiée, ces PME misent
aussi sur l'économie durable. Ainsi, à Bréhan (Morbihan), Olmix valorise les algues

vertes, pourtant un fléau de la région. Son PDG, Hervé Balusson, s'est lié avec
l'université de Bretagne Sud et des partenaires privés. Ils transforment les plantes
aquatiques en nourriture pour les animaux et en fertilisants pour les sols. Quatre-vingt
pour cent du chiffre d'affaires est réalisé à l'exportation, vers une soixantaine de pays.
Jean-Luc Perrot, directeur de Valorial, le pôle de compétitivité breton spécialisé dans
l'agroalimentaire, souligne que la filière investit 400 à 500 millions d'euros par an. "Elle
dessine notre économie dans quatre ou cinq ans". Start-up, chercheurs, patrons et élus locaux
se montrent soudés pour préparer l'avenir. Une autre spécificité locale.

Economie
7 Octobre 13
Mensuel

Déjà demain

p8
7 Octobre 13
Mensuel

Déjà demain

p8
6 octobre 2013
Quotidien

Le Fait du jour

p3
6 octobre 2013
Quotidien

Le Fait du jour

p3
6 octobre 2013
Quotidien

Le Fait du jour

p3
6 octobre 2013
Quotidien

Le Fait du jour

p3
Octobre 2013
Mensuel

P 11
Septembre-Octobre 2013
Bimensuel

p28
Septembre-Octobre 2013
Bimensuel

p28
Sept-octobre 2013
Mensuel

Success story

p12-16
Sept-octobre 2013
Mensuel

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Sept-octobre 2013
Mensuel

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p12-16
Sept-octobre 2013
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p12-16
Septembre 2013
Mensuel

Nutrition

p22-25
Septembre 2013
Mensuel

Nutrition

p22-25
Septembre 2013
Mensuel

Nutrition

p22-25
Septembre 2013
Mensuel

Nutrition

p22-25
20 septembre 2013
Hebdomadaire

Rohan et son canton

p28
19 septembre 2013
Hebdomadaire

Une semaine dans le Trégor

p4
19 septembre 2013
Hebdomadaire

Une semaine dans le Trégor

p4
19 septembre 2013
Hebdomadaire

Une semaine dans le Trégor

p4
18 Septembre2013
Hebdomadaire

Olmix, chef de file d'une future filière de
valorisation des algues

Le bateau amphibie Amadéus (Olmix-Néopolia) est chargé de la récolte d'algues rouges. © Olmix

Expert en chimie verte depuis 18 ans, Olmix a fondé sa croissance internationale sur le
développement d'alternatives naturelles aux additifs utilisés dans l'agriculture. Via le projet de
R&D collaboratif Ulvans, le groupe ambitionne de bâtir une filière d'avenir de valorisation
des algues, au profit des secteurs du « feed », du « food » et des engrais.
Avec un chiffre d'affaires de près de 60 millions d'euros, dont 80 % à l'export, 250 salariés et
13 filiales dans le monde, le groupe morbihannais Olmix est en bonne santé (+ 6% de
croissance au 30 juin 2013). Pour autant, il ne s'endort pas sur les ressources naturelles qu'il
exploite : oligo-éléments, algues bretonnes, argile montmorillonite. Les innovations agricoles
qui en résultent servent à la nutrition et à la santé des animaux et des végétaux.
Rouges, vertes ou brunes, les algues, associées à l'argile, ont ainsi donné lieu à la création d'un
matériau hybride, l'Amadéite, utilisé en remplacement des antibiotiques. Avec trois de ses
filiales, deux partenaires industriels (PRP Technologies, Agrival) et deux centres de
recherches (UBS, CNRS), Olmix est à l'initiative du projet Ulvans. Objectif : bâtir une filière
de valorisation des algues en Bretagne, créer 300 à 500 emplois et générer un CA de 150
millions d'euros en 2020.

http://www.latribune.fr/regions/bretagne/20130918trib000785466/olmix-chef-de-file-d-une-future-filiere-de-valorisation-des-algues.html
18 Septembre2013
Hebdomadaire

Produits bi-sourcés
« Il s'agit de créer une filière complète, depuis la récolte des algues jusqu'à leur
transformation en produits innovants, et d'ouvrir de nouveaux marchés à l'export, notamment
en Asie du Sud-Est, en Chine, en Afrique projette Hervé Balusson, PDG d'Olmix. Ces
nouveaux produits bio-sourcés pourront bénéficier au développement des défenses animales,
remplacer les protéines animales utilisées dans l'élevage aquacole ou encore se substituer à
certains produits phytosanitaires et engrais. »
5 % de son CA investis en R&D
Le coup d'envoi de cette nouvelle filière est marqué par l'inauguration à Plouénan (Finistère)
d'une première bio-raffinerie d'algues fraîches. Celle-ci veut s'appuyer sur un vivier de 750
espèces d'algues bretonnes représentant 500 000 à un million de tonnes.
Olmix, qui consacre 5 % de son budget à la R&D, investit quelque 10 millions d'euros dans
Ulvans. D'un montant total de 25 millions d'euros sur quatre ans, le projet bénéficie de 10,7
millions d'euros de Bpifrance, dont 4 millions de subventions.
Condiments algues/légumes
Au-delà des animaux, poulets ou porcelets nourris aux algues, et des sols traités avec du jus et
du marc, l'alimentation humaine n'est pas oubliée. Une première gamme de condiments
mixtes algues/légumes, avec des dérivés d'artichauts, de brocolis ou de tomates, renforcera
nos défenses immunitaires d'ici à dix-huit mois.
Pascale Paoli-Lebailly, à Saint-Malo | 18/09/2013,

http://www.latribune.fr/regions/bretagne/20130918trib000785466/olmix-chef-de-file-d-une-future-filiere-de-valorisation-des-algues.html
13 septembre 2013
Hebdomadaire

Essentiel

p12
12 SEPT 13

DIRECT MATIN LYON PLUS

Quotidien
Surface approx. (cm²) : 53
N° de page : 22

Page 1/1

En bref
L'ALGUE
RAFFINÉE
Ca s'est passé en début de
semaine, toujours en Bretagne : un
consortium de cinq PME a inauguré
à Plouénan une bio-raffinerie
d'algues. « Olmix », nouvelle usine
présentée comme une première
mondiale, est destinée au
traitement des algues dans le cadre
du projet « Ulvans » (du nom de la
molécule présente dans l'algue
verte) qui vise à créer une nouvelle
filière de valorisation des algues en
Bretagne, depuis la récolte jusqu'à
leur transformation en produits
innovants pour les secteurs de la
nutrition et de la santé animale et
végétale. Il s'agit ainsi par exemple
de développer de nouveaux produits
pour le secteur de la santé animale
en remplaçant les molécules
chimiques par des molécules biosourcées bénéfiques, notamment
pour le développement des
défenses animales. Ou encore de
remplacer les protéines animales
utilisées dans ('alimentation
animale et l'élevage aquacole ou de
substituer certains produits
phytosanitaires et engrais par des
produits naturels issus des algues.
Il faut dire qu'en Bretagne, il y a de
quoi faire : la région abrite 750
espèces d'algues et un vivier de
500 DOO à un million de tonnes.

OLMIX
1544447300501/GFD/AMR/2

Eléments de recherche : Toutes citations : - OLMIX : société spécialisée dans les solutions naturelles pour la nutrition et la santé animale et
végétale - HERVE BALUSSON : dirigeant de Olmix
11 septembre 2013
Quotidien

Olmix consortium opens first algae plant in
Brittany
On the eve of SPACE 2013, feed additives manufacturer Olmix has opened the first ever algae
biorefinery plant near the commune of Plouénan, in northern Brittany, France.

The official opening was conducted last Monday. Over 150 attendees from all over the world
attended a special four-day inauguration programme, between 8 and 11 September, which
combined presentations and lectures as well as leisure elements.
The plant has been constructed by Olmix and four other industrial partners from Brittany in a
consortium named Ulvans – an acronym for ‘Ulves Valorisation Nutrition Santé’. It also
includes two French research centres, the University of South Brittany and CNRS of
Mulhouse.
Olmix focus on algae from seaweeds as they provide a rich source of nutrients, also very
useful in pig and poultry production. Algae are rich sources of minerals, polysaccharides and
proteins.
The company points to the fact that in recent years an increasing number of publications have
demonstrated the relevance of seaweeds in numerous biological mechanisms, par¬ticularly in
the immune response. In many cases, the company continues, the role of the sulfated
polysaccharides in the interaction has been demonstrated, as well as the importance of the
sulfate groups.
The algal polysaccharides are recognised to influence the immune system by a vast number of
pathways.
Inside the biorefinery plant, precise steps are followed to ensure all ingredients are extracted
from the algae. Numbers correspond to the image.

1. Harvesting algae - Collection from boat, collection in shallow water from the beach.
2. Satellite tracking sheets of seaweed - Facilitates the geolocation for collection from boat.
3. Pre-processing the algae - Washing, grinding.

http://www.worldpoultry.net/Layers/Nutrition/2013/9/Olmix-consortium-opens-first-algae-plant-in-Brittany-1360166W/
11 septembre 2013
Quotidien

4. Extraction of active molecules - Enzymatic hydrolysis for the release of active ingredients
from seaweed without solvent (first molecules for animal and vegetal health), centrifugation
(purification), drying.
5. Clay extraction - Second essential natural product: Montmorillon’s clay recognised for its
quality and stability.
6. Pre-processing the clay - Crushing, drying, grinding ball and dynamic selection to obtain
superfine clay and optimise the interaction with algae but also the action in the digestive tract.
7. Formulations based on natural products for animal and plant health and nutrition: Amadéite:
Incorporation of seaweed extract in the interlayer space of the clay to develop new active
ingredients in parallel to a research laboratory with the beneficial properties of algae
(antiviral, anti-inflammatory, anti-cancer)
8. Finished products for different markets: Melspring (vegetable crops in greenhouses and
orchards); PRP (open field cultures); Olmix and Amadéite (animal nutrition, hygiene and
health)
9. Aquaculture - Replacement of fish protein with sustainable solutions such as algae.
10. Applications - Exportations

http://www.worldpoultry.net/Layers/Nutrition/2013/9/Olmix-consortium-opens-first-algae-plant-in-Brittany-1360166W/
11 septembre 2013
Quotidien

Olmix consortium opens first algae plant in
Brittany
On the eve of SPACE 2013, feed additives manufacturer Olmix has opened the first ever algae
biorefinery plant near the commune of Plouénan, in northern Brittany, France.

The official opening was conducted last Monday. Over 150 attendees from all over the world
attended a special four-day inauguration programme, between 8 and 11 September, which
combined presentations and lectures as well as leisure elements.
The plant has been constructed by Olmix and four other industrial partners from Brittany in a
consortium named Ulvans – an acronym for ‘Ulves Valorisation Nutrition Santé’. It also
includes two French research centres, the University of South Brittany and CNRS of
Mulhouse.
Olmix focus on algae from seaweeds as they provide a rich source of nutrients, also very
useful in pig and poultry production. Algae are rich sources of minerals, polysaccharides and
proteins.
The company points to the fact that in recent years an increasing number of publications have
demonstrated the relevance of seaweeds in numerous biological mechanisms, par¬ticularly in
the immune response. In many cases, the company continues, the role of the sulfated
polysaccharides in the interaction has been demonstrated, as well as the importance of the
sulfate groups.
The algal polysaccharides are recognised to influence the immune system by a vast number of
pathways.
Inside the biorefinery plant, precise steps are followed to ensure all ingredients are extracted
from the algae. Numbers correspond to the image.

1. Harvesting algae - Collection from boat, collection in shallow water from the beach.
2. Satellite tracking sheets of seaweed - Facilitates the geolocation for collection from boat.
3. Pre-processing the algae - Washing, grinding.

http://www.pigprogress.net/Growing-Finishing/Nutrition/2013/9/Olmix-consortium-opens-first-algae-plant-in-Brittany1360106W/?cmpid=SOC|Twitter|PigProgress
11 septembre 2013
Quotidien

4. Extraction of active molecules - Enzymatic hydrolysis for the release of active ingredients
from seaweed without solvent (first molecules for animal and vegetal health), centrifugation
(purification), drying.
5. Clay extraction - Second essential natural product: Montmorillon’s clay recognised for its
quality and stability.
6. Pre-processing the clay - Crushing, drying, grinding ball and dynamic selection to obtain
superfine clay and optimise the interaction with algae but also the action in the digestive tract.
7. Formulations based on natural products for animal and plant health and nutrition: Amadéite:
Incorporation of seaweed extract in the interlayer space of the clay to develop new active
ingredients in parallel to a research laboratory with the beneficial properties of algae
(antiviral, anti-inflammatory, anti-cancer)
8. Finished products for different markets: Melspring (vegetable crops in greenhouses and
orchards); PRP (open field cultures); Olmix and Amadéite (animal nutrition, hygiene and
health)
9. Aquaculture - Replacement of fish protein with sustainable solutions such as algae.
10. Applications - Exportations

http://www.pigprogress.net/Growing-Finishing/Nutrition/2013/9/Olmix-consortium-opens-first-algae-plant-in-Brittany1360106W/?cmpid=SOC|Twitter|PigProgress
Septembre 2012
Mensuel

Morbihan

p11
Septembre 2012
Mensuel

Morbihan

p11
SEPT 13

LE JOURNAL DES ENTREPRISES EDITION MORBIHAN

Mensuel

1 ALLEE BACO BP 73207
44032 NANTES CEDEX 1 - 08 10 50 03 01

Surface approx. (cm²) : 78
N° de page : 2

Page 1/1

•LE BILLET

La mer est pleine
de ressources
Avec 700 km de façades maritimes, le
Morbihan surfe sur des courants porteurs en matière de tourisme, l'un de
ses deux moteurs économiques avec l'agroalimentaire. Ce mois-ci votre journal met en lumière deux ambitieux projets : ceux d'Ulvans avec Olmix comme
chef de file et celui d'Ephyla. Ces développements sont liés à la mer et ils n'ont rien de la
pêche miraculeuse. Les carapaces de crustacés bretons viennent donner naissance à un shampoing dit
intelligent et les algues, même vertes, se révèlent être
de précieux compléments nutritionnels pour les
humains comme pour les animaux. La mer façonne le
territoire et son économie. Mais rien de tout cela ne
serait possible sans innovations, sans paris un peu fous
de chefs d'entreprise. Les aventures d'Ephyla et d'Ulvans sont sur de bons chemins. D'autres dirigeants
sont aux prémices de développements d'avant-garde.
Ces positionnements ne sont pas utopiques. Ils sont prometteurs à condition que ces précurseurs bénéficient
des soutiens administratifs et financiers suffisants. La
mer a de la ressource, donnons-lui des ressources.
Ségolène Mahias
s.mahiasraiejournaldesentreprises.com (Twitter tâSMahias)

OLMIX
6077247300501/GAW/ALZ/3

Eléments de recherche : Toutes citations : - OLMIX : société spécialisée dans les solutions naturelles pour la nutrition et la santé animale et
végétale - HERVE BALUSSON : dirigeant de Olmix
sept 13

LE JOURNAL DES ENTREPRISES EDITION ILLE ET VILAINE

Mensuel

1 ALLEE BACO BP 73207
44032 NANTES CEDEX 1 - 08 10 50 03 01

Surface approx. (cm²) : 215
N° de page : 24

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Ulvans. Avenir prometteur
pour les algues bretonnes
Et si demain le problème des algues n'en était plus un ?
Et si demain, la valorisation de l'ensemble des algues
bretonnes devenait une industrie florissante et
génératrice d'emplois ? Un an après son lancement, le
projet Ulvans affiche ses objectifs La filière de
valorisation des algues, née autour d'un consortium de H
cinq PME bretonnes, prévoit de 300 à 500 emplois
indirects et 150 M€ de chiffre d'affaires à l'horizon 2020.
Aujourd'hui, les cinq engagées dans cette voie lancent un
appel aux régions pour passer de la phase
d'expérimentation à l'industrialisation , le projet étant
gourmand en soutiens financiers. La BPI apporte une aide
de 10,7 M€ et les partenaires d'Ulvans quelque U M€
pour un investissement total de 25 M€ Autre demande :
l'accès à la ressource. Un soutien administratif fort le
permettra en mer ou sur les plages.
Le chef de file de cette valorisation des algues est Olmix,
groupe industriel de Bréhan (56 M€ de CA et 250
salariés!, expert en valorisation de ressources naturelles
via des argiles et des algues. PRB Technologies (30 M€,
190 salariés), fabricant d'engrais et d'amendements à
Bréhan, et Agnval, filiale de la Sica Samt-Pol-de-Léon
sont les partenaires industriels de la première heure.
L'UBS et le CNRS de Mulhouse sont présents sur le volet
recherche Enfin, depuis un an, le cluster de
Loire-Atlantique Néopolia a rejoint l'aventure ll a permis
la construction d'un bateau prototype pour la récolte Les
premiers résultats sont là : 50 emplois, des bateaux
opérationnels, des productions et linauguration de la
première bio-raffinerie de gaz d'Agnval, le 9 septembre, à
Plouenan (29) où 5 M€ ont été investis Enfin, c'est aussi
à Brams, sur le site Algapolia (44) qu'Olmix va mettre au
point une unité de conception de bateaux pour collecter
des algues. Cette unité permettra de traiter la ressource
qui atteint « entre 500.000 et un million de tonnes », selon
Hervé Demais, conseiller scientifique d'Olmix.

Ségolène Mahias

OLMIX
4124347300503/GMA/ARN/3

Eléments de recherche : ULVANS : groupement de 5 partenaires industriels bretons dont l'objectif est de créer une nouvelle filière de valorisation
des algues en Bretagne, toutes citations
10 Septembre 2013
Quotidien

Les algues, l'or noir de la Bretagne

Economie - 2min 13s - à 20h35
Ces végétaux envahissants pourraient devenir l'or noir de la Bretagne. Leurs nombreuses
vertus intéressent de plus en plus d'industriels, des cosmétiques à l'alimentation.

http://videos.tf1.fr/jt-20h/2013/les-algues-l-or-noir-de-la-bretagne-8263505.html
10 Septembre 2013
Quotidien

Inauguration d'une première bio-raffinerie d'algues en Bretagne
Un consortium de cinq PME bretonnes a inauguré lundi à Plouénan (Finistère) une bioraffinerie d'algues, donnant le coup d'envoi à l'industrialisation d'une nouvelle filière de
valorisation de ces végétaux.

La nouvelle usine, inaugurée en présence de quelque 350 personnes et présentée comme une
première mondiale, est destinée au traitement des algues dans le cadre du projet Ulvans. Celuici vise à créer une nouvelle filière de valorisation des algues en Bretagne, depuis la
récolte jusqu'à leur transformation en produits innovants pour les secteurs de la nutrition
et de la santé animale et végétale. Il s'agit ainsi par exemple de développer de nouveaux
produits pour le secteur de la santé animale en substituant les molécules chimiques par des
molécules bio-sourcées bénéfiques, notamment pour le développement des défenses
animales. Ou encore de remplacer les protéines animales utilisées dans l'alimentation animale et
l'élevage aquacole ou de substituer certains produits phytosanitaires et engrais par des produits
naturels issus des algues.
750 espèces d'algues
"Aujourd'hui, on démarre la phase industrielle", a lancé Hervé Balusson, PDG d'Olmix, cheville
ouvrière du projet Ulvans devant une machine géante destinée à laver et trier les algues
récoltées en mer. "Cette filière algues en Bretagne doit faire émerger toute une nouvelle
économie", a-t-il estimé. "Aujourd'hui, on est les pionniers, avec une avance technologique qu'il
faut garder", a-t-il ajouté. La France importe plus de 50.000 tonnes d'algues par an et en produit
70.000. En Bretagne, on trouve 750 espèces d'algues et un vivier de 500.000 à un million de
tonnes. L'objectif d' Ulvans en 2020 est de créer 300 à 500 emplois directs avec un chiffre
d'affaires annuel de 150 millions d'euros. "Ulvans" est le nom de la molécule présente dans
l'algue verte (ou laitue de mer). Le projet Ulvans regroupe cinq PME associées à deux centres de
recherche. Il bénéficie de 10,7 millions d'euros de fonds publics, dont 4 millions de subventions
pour un investissement total de 25 millions d'euros. Sylvaine Salliou

http://bretagne.france3.fr/2013/09/10/inauguration-d-une-premiere-bio-raffinerie-d-algues-en-bretagne315339.html
10 SEPT 13
Quotidien
OJD : 749258
Surface approx. (cm²) : 407

Page 1/1

La première bio-raffinerie d'algues est à Plouénan
C'est une première mondiale. La bio-raffinerie d'algues de Plouénan (Finistère) a été inaugurée, lundi.
Cette installation fabrique des produits dérivés pour les animaux.
Quel est ce projet ?
L idée remonte a environ trois ans
Un process sur le vegetal intéressait
déjà des industriels locaux « Pour
ne pas voir ses applications partir
à l'étranger, la Sica de Saint-Pol-deLéon, intéressée, s'est investie pour
créer de l'emploi sur le territoire »
rappelle Jean François Jacob, secre
taire general de la Sica (Societe d intérêt collectif agricole). De plus, une
friche industrielle avec 10 DOO m2 de
bâtiment couverts était disponible a
Plouénan, à une quinzaine de kilo
metres du port de Roscoff
Cela ne concerne que les algues
vertes ?
Si cest une des solutions pour se
débarrasser des fameuses algues
vertes, la bio raffinerie de Ploue
nan exploite les algues brunes et
rouges Chacune d'elles a ses ca
ractenstiques « Nous travaillons
l'algue fraîche que nous allons pêcher dans son milieu naturel pour
conserver le maximum de ses qualites en matière de sels mineraux,
de protéines ou de sucres. Et non
l'algue échouée sur l'estran qui est
dégradée et demande trop de travail de nettoyage pour enlever le
sable ou autres objets polluants »,
précise François Gallissot, chargé de
mission dans le consortium Ulvans
qui exploite la bio-raffinerie. Seules
cinq ou six algues sont exploitées sur
les quelque six cents variétes recensées sur l'estran de Roscoff, le plus
riche au monde dans ce domaine.
Que deviennent ces algues ?
Poui que l'algue garde toute sa richesse, le process doit se travailler
dans la journee. L'algue possède
une quinzaine de principes ac
tifs. « Nos recherches s'orientent
vers l'alimentation animale pour
les poulets, les porcelets ou les
poissons de pisciculture. Quant à

Dans une ambiance de show a I américaine en ce jour d'inauguration, Franço's Gallissot, charge de mission dans
le consortium Ulvams, détaille /es différentes etapes de transformation des algues
l'alimentation humaine, elle fait partie de nos études de laboratoire.
C'est une de nos volontés », poursuit François Gallissot
Des recherches sur les surplus
agricoles ?
Pour Jean-François Jacob, c'est
même une des priorités « Depuis
trois ans, nous travaillons avec
notre équipe de chercheurs-docteurs sur les dérivés que pourraient
nous apporter artichauts, brocolis
ou tomates... Globalement, tous
les légumes produits par la Sica.
Nous sommes sur une stratégie a

long terme. Dès l'an prochain on
aura une ligne de traitement de l'artichaut, ici sur le site » Une façon
d eviter de jeter la surproduction legumiere
La bio-raffinerie en chiffres
Linvestissement de lancement s affiche de 3 a 4 millions d'euros. « À
terme, on devrait avoismer les
15 millions avec des retombées
non négligeables pour l'économie régionale », annonce JeanFrançois Jacob Côte humain, la re
cherche s'effectue sur place dans
les laboratoires occupes par cinq

chercheurs-docteurs qui collaborent
avec l'unité du Centre national de la
recherche scientifique (CNRS) basée a la station biologique marine
de Roscoff reconnue mondialement
pour ses travaux sur les algues Au
jourd'hui dix-sept personnes sont
a la production avec un traitement
de 20 tonnes/jour <• Nous sommes
en phase de montee en puissance
qui permettra de travailler 100
tonnes/jour en 2015 et d'accueillir
une centaine de salariés », prevoit le secrétaire general de la Sica
Gilles ALLIAUME.

5f73b52b5b20990672d841a43d0ac55b23b556331163316
OLMIX
1549147300509/GLB/OTO/2

Eléments de recherche : ULVANS : groupement de 5 partenaires industriels bretons dont l'objectif est de créer une nouvelle filière de valorisation
des algues en Bretagne, toutes citations
10 SEPT 13
Quotidien
OJD : 203298
Surface approx. (cm²) : 908

Page 1/3

LES ALGUES :
UNE RICHESSE !

Hier, la bio-raffinerie de Plouénan a été inaugurée. Des algues brunes, rouges et vertes y seront conditionnées. Cette inauguration est le symbole d'une nouvelle étape dans la mise en place d'une filière de valorisation des algues en Bretagne. Et les pionniers veulent garder leur avance.

227a853158305d03627740c4f805a5502f654234510f381
OLMIX
9608147300505/MHL/OTO/2

Eléments de recherche : ULVANS : groupement de 5 partenaires industriels bretons dont l'objectif est de créer une nouvelle filière de valorisation
des algues en Bretagne, toutes citations
10 SEPT 13
Quotidien
OJD : 203298
Surface approx. (cm²) : 908

Page 2/3

Algues. « Première mondiale » à Plouénan
Hier,
l'inauguration
de l'usine
de bio-raffinage
d'algues a été
réalisée devant
plusieurs
centaines
de clients
potentiels.
« Première
mondiale », selon
le P-DG d'Olmix,
d'ici 20U-2015,
cent tonnes
d'algues y seront
conditionnées
par jour.
Le charge dè misson divans,
François Galissot, dans la zone
de séchage des algues.
L'Algue, le nouvel or venu de la
mer ? La question a le mérite
d'être traitée. Depuis un an,
le projet Ulvans, porté par cinq
partenaires industriels et deux
centres de recherche, travaille largement sur la question.
Unique au monde
L'usine de bio-raffinage d'algues
inaugurée hier, à Plouénan, en

est le deuxième symbole. Hervé Balusson, le P-DG d'Olmix
raconte : « Je ne connais pas
d'autres raffineries de ce type
dans le monde ».
Les pionniers espèrent bien pouvoir tirer profit dè leur avance et
aussi en faire bénéficier le territoire breton. L'objectif : une nouvelle filière avec, à la clé, de nombreuses créations d'emplois.
Pour l'instant, 25 personnes ont
été recrutées pour faire tourner
le site de Plouénan mais le doublement des effectifs est envisagé dans les deux ans à venir.
Pour lancer la machine, le consortium a pensé grand. Hier, quelque 400 clients potentiels du
monde entier étaient présents
pour découvrir les activités, lancées par la nouvelle filière.
À l'intérieur des 12.000 m2
de locaux, réindustrialisés par un
des partenaires du projet, la filiale de la Sica, Agrival, de nombreuses machines tournent déjà. Une
des étapes essentielles est le lavage. Ici, les machines servaient,
jusque-là, au traitement et à la
valorisation de principes actifs,
contenus dans les légumes. Elles
nettoient, aujourd'hui, les algues

qui y sont désensablées.
Pas que des algues vertes
Sur le site, des algues vertes sont
conditionnées mais pas seulement. Algues rouges et brunes,
récoltées sur la côte nord de la
Bretagne, sont aussi au cœur de
l'activité. Et chacune d'entre elles
bénéficie d'un process particulier
pour isoler la molécule ou extraire le « jus », selon le produit
final envisagé.
Par exemple, les algues rouges
sont intéressantes de par les
sucres qui composent leur paroi
et pour leur apport en lipides.
Les algues vertes se développent,
à la fois, en eau douce et en eau
de mer. Il en existe plusieurs
espèces. L'Ulva Lactuda est une
source de magnésium et de calcium.
Plouénan, une place
stratégique ?
Plusieurs opérations de conditionnement des algues ont lieu dans
cette infrastructure, gérée par
Agrival.
Une fois conditionnées, les
algues sont surgelées et transportées vers le site de Bréhan (56),
où l'entreprise Olmix les utilise
comme matière première dans la
composition de différents produits.
Le conditionnement des algues
représente un intérêt important,
puisqu'elle représente une alternative dans la composition des
produits de l'alimentation animale, par exemple.
Le choix de Plouénan est aussi
stratégique : à deux pas de la
côte et de la station biologique
de Roscoff qui travaille sur les
algues, justement.
Vingt tonnes d'algues sont,
aujourd'hui,
conditionnées
par jour à Plouénan. L'objectif
étant de 100 tonnes quotidiennes d'ici à deux ans. L'investissement sur le site s'élève à cinq millions d'euros.
Sterenn Duigou

227a853158305d03627740c4f805a5502f654234510f381
OLMIX
9608147300505/MHL/OTO/2

Eléments de recherche : ULVANS : groupement de 5 partenaires industriels bretons dont l'objectif est de créer une nouvelle filière de valorisation
des algues en Bretagne, toutes citations
10 SEPT 13
Quotidien
OJD : 203298
Surface approx. (cm²) : 908

Page 3/3

Des projets aussi pour les légumes et les fruits
L'usine de bio-raffinage des
algues de Plouénan est située sur
l'ancien site de la Compagnie bretonne de l'artichaut (CEA). Agrival, devenue filiale de la Sica de
Saint-Pol-de-Léon en 2010, a été
transférée sur ce site.
« Notre objectif est bien de rester
sur place et de créer de l'emploi
au niveau local », assure JeanFrançois Jacob, président d'Agrival et secrétaire général de
la Sica. Avec le lancement du projet Ulvans, ce sont 25 emplois
qui ont été créés pour l'accompagner.
Des eaux végétales
Depuis 2010, plusieurs projets
sont portés par Agrival sur le
site. Au-delà des algues, il y a
d'autres d'activités : « Nous travaillons déjà avec les légumes.

Jean-François Jacob, président d'Agnval, était présent, hier, à l'inauguration
de l'usine de bio-raffinage d'algues, à Plouénan.

Nous avons réalisé des tests pendant trois ans », explique-t-il.
Des process sont aussi suivis
pour extraire les principes actifs
et valoriser les coproduits végétaux, issus de légumes, de fleurs
ou de fruits.
« L'idée n'est pas nouvelle,
reprend-il. Déjà, le Saint-politain
Jean-Paul Chapalain (créateur
d'Agrival) avait trouvé une solution, en lançant la fabrication de
barquettes à base de fibres d'artichaut ».
Par exemple, aujourd'hui, les
pépins de certains légumes ou
fruits sont dans la composition
d'huiles essentielles. Des eaux
végétales de légumes et de
fleurs, à destination de la cosmétique, ont été commercialisées,
cette année, par des firmes cosmétiques.

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OLMIX
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Eléments de recherche : ULVANS : groupement de 5 partenaires industriels bretons dont l'objectif est de créer une nouvelle filière de valorisation
des algues en Bretagne, toutes citations
10 SEPT 13
Quotidien
OJD : 203298
Surface approx. (cm²) : 184

Page 1/1

Bio-raffinerie. La filière algues s'enracine à Plouénan
tium. Les algues récoltées sur la
côte nord de la région y sont
conditionnées. Elles pourront
également être stockées, dans
les 12.000 m2 de locaux.

Inaugurée hier, la
bio-raffinerie
d'algues de
Plouénan (29)
marque une
nouvelle étape dans
la création d'une
filière de
valorisation des
algues.

François Galissot charge de mission Ulvans a présenter les étapes de conditionnement des algues.

« Nous en sommes à la préhistoire de la filière algues », lance
Hervé Balusson, P-dg d'Olmix.
(Le Télégramme 30 août). Et cette perspective a, sans doute, de
quoi réjouir les cinq partenaires
industriels, membres du consortium porteur du projet de valorisation des algues nommé
Ulvans.
Lancé, il y a un an, son objectif
est ambitieux : développer une

filière de valorisation des algues
vertes, rouges et brunes, de la
récolte jusqu'à la transformation
en nouveaux produits. Inscrit
dans un programme d'innovation stratégique industrielle, ce
projet est soutenu financièrement par la Banque publique
d'investissement, à hauteur de
10,7 MC, soit 4 M€ de subventions et 6, 7 MC sous formes
d'avances. Le projet dans son

ensemble est estimé à 25 MC.
Conditionnement
et stockage
L'inauguration de l'usine de bioraffinage d'algues, qui se situe
dans un ancien site légumier, a
eu lieu à Plouénan, hier. C'est ici
qu'Agrival, une filiale de la Sica
de Saint-Pol-de-Léon, a entrepris
des travaux de reconversion du
site, mis à disposition du consor-

Remplacer
les protéines animales
Lavage, extraction, pressage,
séchage, les algues sont conditionnées ici, selon différents process. Ensuite cette matière première est envoyée sur le site d'OImix à Bréhan (56) où elle est
valorisée. Destination : les protéines animales dans l'alimentation
animale et l'élevage aquacole, la
substitution des molécules pour
le développement des défenses
immunitaires ou encore dans certains engrais.
« Actuellement, à Plouénan,
nous tournons à 20 tonnes par
jour. L'objectif étant de pouvoir
conditionner 100 tonnes par
jourd'ici 2014-2015», précise
François Galissot, chargé dè mission sur le projet Ulvans.
Cela permettra de valider les
techniques et de développer des
produits sur un marché international.
Sterenn Duigou

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OLMIX
0107147300502/MHL/OTO/2

Eléments de recherche : ULVANS : groupement de 5 partenaires industriels bretons dont l'objectif est de créer une nouvelle filière de valorisation
des algues en Bretagne, toutes citations
10 Septembre 2013
Quotidien

Inauguration en Bretagne de la 1ère bioraffinerie
d'algues au monde
Plouénan - Une usine de raffinage d'algues, la première au monde de ce type, a été
inaugurée hier à Plouénan. De nombreuses délégations étrangères en particulier de Russie
et de la Chine dont un représentant de la banque de Chine, des clients mais aussi des
scientifiques avaient fait le déplacement. Pas moins de 40 nationalités étaient représentées
et des traductions simultanées étaient conduites dans six langues différentes. Pour quelques
heures, ce petit village du Finistère, devint le centre mondial de l'industrie des algues.

Cette usine est l'aboutissement du projet Ulvans. Un projet porté par cinq partenaires
industriels, Olmix, PRP Technologie, Melspring, Agrival et Amadéite et deux centres de
recherche [Voir ABP 31334] dont la station marine de Roscoff.
C'est peut-être la naissance d'une nouvelle industrie en Bretagne, en tous cas, c'est ce que
crois Hervé Balusson, le P-DG d'Olmix. Un groupe qui rassemble 6 ou 7 entreprises installées
sur 5 continents et présents dans 60 pays.

http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=31384&utm_source=twitterfeed&ut
m_medium=twitter&utm_term=bretagne+breizh+brittany&utm_content=news
10 Septembre 2013
Quotidien

«On est à la préhistoire de la filière algue bretonne [...] on a tout pour réussir» a déclaré
Hervé Balusson qui mise sur plusieurs atouts : 1) une qualité d'algue bretonne unique due au
brassage des marées et des courants, une qualité déjà connue de par le monde. 2) une
diversité exceptionnelle : 700 espèces d'algues répandues sur le plateau continental au large
des côtes bretonnes. 3) la présence de 1700 chercheurs en Bretagne qui assurent des
avancées scientifiques et technologiques dans ce domaine. «On a aussi la connaissance»
ajoute l'entrepreneur breton.
Pour l'instant, 25 personnes ont été recrutées pour faire tourner le site de 12.000 m² de
Plouénan. Le doublement des effectifs est envisagé dans les deux ans à venir. Des centaines
de clients potentiels du monde entier étaient présents hier pour l'inauguration et découvrir
les procédés de lavage, de séchage, de fabrication de paillettes ou de farines. D'ici quelques
temps, l'usine pourra transformer 100 tonnes d'algues par jour.
L'élevage d'algues est prévu afin de ménager les ressources et concevoir dès le début une
filière durable qui respectera l'environnement marin dont la biomasse et la diversité dépasse
largement tout ce qui existe sur la terre ferme. C'est cette biomasse marine, naturelle et
d'élevage, qui assurerait dans un futur pas si lointain, les besoins nutritionnels de
l'humanité. ■
Philippe Argouarch

http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=31384&utm_source=twitterfeed&ut
m_medium=twitter&utm_term=bretagne+breizh+brittany&utm_content=news
10 Septembre 2013
Quotidien

Première mondiale : une bio-raffinerie pour
transformer les algues vertes...et les autres !
Cette usine située à Plouénan, près de St Pol de Léon, transforme les algues en produits
dérivés pour la nutrition animale.

http://www.francebleu.fr/infos/algues-vertes/premiere-mondiale-une-bio-raffinerie-pour-transformer-lesalgues-vertes-et-les-autres-829622
10 septembre 2013
Hebdomadaire

A LA UNE : UNE RAFFINERIE D’ALGUES DANS LE FINISTERE :
UNE PREMIERE MONDIALE !
[29 - 56] Derrière le nom de code Ulvans se cache un projet visant à créer une filière de valorisation
des algues, depuis la récolte jusqu’à la transformation en produits innovants destinés à la nutrition et
la santé animale, et la fertilité des sols.

Le projet Ulvans (Ulves Valorisation Nutrition Santé) renvoie au nom de la molécule présente dans
l’algue verte. Présenté comme unique en son genre au niveau mondial, ce projet vient de franchir une
étape décisive avec l’inauguration lundi 9 septembre à Plouénan d’une raffinerie d’algues qui marque
le démarrage de la phase industrielle d’un programme lancé il y a un an à l’initiative de la société
morbihannaise Olmix, spécialiste des solutions naturelles pour la nutrition et la santé animale et
végétale. Autour de ce chef de file, quatre autres PME bretonnes : PRP (fertilisants naturels),
Melspring (éliciteurs naturels), Amadéite (santé animale) et Agrival (valorisation des coproduits
végétaux par stabilisation et extraction de molécules d’intérêt). Ces entreprises sont soutenues par
deux centres de recherche – l’Université de Bretagne-Sud et une unité du CNRS de Mulhouse – et
leur projet est financièrement appuyé par Oséo (Bpifrance) à travers le programme ISI (Innovation
Stratégique Industrielle). Le projet bénéficie de 10,7 millions € de fonds publics, dont 4 millions € de
subventions, pour un investissement total de 25 millions €. En termes de retombées économiques,
Ulvans ambitionne de créer 300 à 500 emplois directs et de générer un CA annuel de 150 millions €
d’ici 2020.

http://www.letregor.fr/2013/09/09/la-premiere-bio-raffinerie-inauguree/#treagir
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Olmix-Press Clipping 2013

  • 1. REVUE DE PRESSE 2013 Olmix SA Le Lintan ZA du Haut du Bois 56580 Bréhan France Téléphone: +33 (0)297 38 81 03 Télécopie: +33 (0)297 38 86 58 Email: contact@olmix.com Website: www.olmix.com Société Anomyne au capital de 428 396, 20 € - RCS Vannes B 402 120 034 Siret: 402 120 034 00010 - Code NAF: 241 E - N° TVA Intracommunautaire: FR 20 402 120 034
  • 2. 31 Décembre 2013 Quotidien Olmix défriche la filière algue Créée en 1995, cette PME morbihannaise, spécialisée dans la chimie verte, réalise 80 % de son chiffre d’affaires à l’export. Giant Kelp (Macrocystis pyrifera) underwater with the sun on the Amanda Cotton surface casting light rays down. Il n’y a pas que des entreprises en difficulté, en Bretagne ! La région abrite aussi de nombreuses pépites, y compris dans le secteur si décrié de l’industrie agroalimentaire. C’est le cas d’Olmix, une PME ancrée à Bréhan, dans le Morbihan… dont les ambitions dépassent largement les frontières du duché d’Anne. L’histoire d’Olmix commence en 1995, quand Hervé Balusson, aujourd’hui âgé de 49 ans, quitte le poste qu’il occupe dans un groupe d’engrais chimiques, pour créer son entreprise. Il a l’intuition qu’il est possible de proposer une alternative naturelle aux produits phytosanitaires et aux antibiotiques utilisés par les agriculteurs et les éleveurs. Comment ? En utilisant les algues, dont la Bretagne est si riche. Algues, argile et huiles essentielles « Elles contiennent des molécules immunitaires, qui permettent de résoudre de manière naturelle, saine et durable les défis sanitaires auxquels sont confrontés les éleveurs du monde entier », s’enthousiasme ce fils d’agriculteur. Encore faut-il savoir les raffiner, en extraire le principe actif, et les associer à d’autres matières organiques pour augmenter leur efficacité. Olmix a d’abord mis au point une sorte d’onguent fait à base d’algues, d’argile et d’huiles essentielles, à appliquer sur la peau des animaux. Puis, il étend son idée aux compléments alimentaires et crée des produits qui débarrassent les animaux des parasites, facilitent leur digestion ou même soignent certaines maladies. Olmix dépose une dizaine de brevets et met au point plusieurs produits, sous forme liquide, de cachets effervescents ou de pâte. Actualité – Entreprise Innovante
  • 3. 31 Décembre 2013 Quotidien « Les débuts ont été difficiles, reconnaît aujourd’hui Hervé Balusson. Quand nous nous sommes lancés, nous étions pris pour des farfelus. Ce n’est pas simple de s’attaquer aux grands laboratoires pharmaceutiques et vétérinaires, mais nous avions la conviction de répondre, grâce à une véritable rupture technologique aux besoins du marché, inquiet de l’utilisation croissante des antibiotiques dans l’élevage. » 60 millions de chiffre d’affaires L’avenir lui donne raison. Les ventes décollent. Olmix génère aujourd’hui plus de 60 millions de chiffre d’affaires et emploie près de 250 personnes. Surtout, la PME morbihannaise réalise 80 % de son chiffre d’affaires à l’export. Elle possède des usines ou des bureaux commerciaux dans de nombreux pays : Brésil, Vietnam, Russie, États-Unis ou Turquie… « Nous étions des précurseurs en France, alors on est partis à l’étranger, affirme Hervé Balusson. L’Asie et en particulier la Chine ont tout de suite adhéré. Ce marché est mondial. » Olmix garde néanmoins les pieds solidement ancrés en Bretagne. C’est à Bréhan que sont encore produites toutes les bases technologiques : le concentré d’algue et d’argiles avec les molécules intéressantes. Puis, ces souches sont expédiées et diluées dans les huit usines du groupe, pour être au plus près du marché. D’ailleurs, Hervé Balusson le reconnaît : l’aventure d’Olmix n’aurait pas été possible sans l’écosystème breton, une région où, affirme-t-il, « on trouve 700 espèces d’algues différentes, soit une des plus fortes biodiversités du monde et où 1 500 chercheurs s’intéressent au sujet ». Objectif : créer 300 à 500 emplois directs De fait, Olmix ne fait pas de recherche fondamentale, mais travaille en étroite collaboration avec le CNRS de Mulhouse, qui est spécialisé dans l’argile, et avec celui de Roscoff, pour les algues. À présent, avec le projet Ulvans qu’elle a lancé aux côtés d’autres partenaires, l’entreprise tente de bâtir une filière intégrée de valorisation des algues, depuis la récolte jusqu’à leur transformation en produits innovants. À terme, l’objectif est de traiter plus de 60 000 tonnes d’algues par an, ce qui permettrait de créer 300 à 500 emplois directs et de produire un chiffre d’affaires de 150 millions d’euros en 2020. Un navire, équipé de roues pour pouvoir collecter des algues en mer comme dans de plus faibles profondeurs est testé depuis le mois de juin. Et depuis septembre, l’ancienne usine désaffectée de Plouénan (Finistère) a été réindustrialisée pour devenir la première bioraffinerie d’algues de France. Consciente de ces enjeux, la banque publique d’investissement a attribué au projet Ulvans une aide de 10,7 millions d’euros, sur un investissement total de 25 millions. SÉVERIN HUSSON Actualité – Entreprise Innovante
  • 11. I N C O R P O R AT I N G F I S H FA R M I N G T E C H N O L O G Y VO L U M E 1 6 I S S U E 6 2 0 1 3 - N OV E M B E R | D E C E M B E R
  • 12. FEATURE Green gold in Brittany’s blue economy by Richard Sillett, deputy editor A t the western edge of France, Finistère – literally ‘the end of the earth’ – is the point where northern Europe meets the Atlantic Ocean. It’s a place of high biodiversity and a centre of European marine science funding. Founded in 1872, the Station Biologique in Roscoff is the oldest marine biology institute in the world. Now, it is one of the European Marine Biological Resource Centre’s 13 stations, and 60 percent of French funding in marine sciences comes to major port and university town, Brest. It’s also a historic seaweed hotspot. In 1811, French chemist Bernard Courtois discovered Iodine after extracting the element from local algae. Kelp is a traditional component in Brittany for food, animal feed and fertilizer. Local spas have been using it in their therapies for more than a hundred years. And now Olmix are one of a group of Breton businesses looking to bring seaweed products into the modern age, with a new biorefinery the centrepiece of a process to extract the only partly understood properties of macroalgae. Macroalgae extracts These properties are varied, and macroalgae extracts demonstrate great potential for a world where new feed sources have to do much more than provide enough protein. While the benefits of algae extracts for soil, animals and humans have been traditionally acknowledged, research at Roscoff and elsewhere is beginning to grasp the scientific basis to their extraordinary versatility. Experimental trials with marine algal extracts have shown them to have antiviral, anti-inflammatory, immunomodulating, antioxidant and antitumoral effects. For aquaculture, where fish health and company profits alike are being stymied by ineffective vaccines and restrictions on antibiotics, the development of products with such effects is a tremendously exciting prospect. The key seems to lie in sulphated polysaccharides, large carbohydrate molecules which in the plant kingdom only exist in seaweed (and not freshwater algae or land plants). Polysaccharides themselves are a structurally diverse kind of molecule, consisting of a repeating series of monosaccharide units joined to each other by covalent bonds. These polysaccharides can branch out into complex chains, forming polymers of immense potential variability. Familiar polysaccharides like cellulose and starch are one thing, but the heart of marine algae’s benefits seems to be in their sulphation. Fucans (found in brown algae), Carageenan (from red algae) and Ulvans (found in green algae, and which Olmix are harvesting off the coast of Brittany) are three examples of sulphated polysaccharides, so-called because of the presence of sulphur in the molecular ‘backbone’ forming the structure of the sugars. Research shows that only sulphated algal extracts mimic the properties seen in natural seaweed. Ulvan potential To date, published research has largely focused on fucans and carageenans, however, it is the potential of ulvans from green algae which most excites Olmix’s scientists. Consultant veterinarian Hervé Demais is upbeat about them. ‘Because of green seaweeds’ very diverse and versatile chemical ii | International AquaFeed | Volume 16 Issue 6 2013 compositions, there is still a lot to discover regarding their biological activities. Because of their natural availability on our coasts and because until now they have been poorly studied, they are our core target.’ Detailed studies have been carried out to discover the chemical basis for the antiviral, anti-inflammatory and immunomodulatory effects of marine algal polysaccharides. Tests with the Herpes simplex virus have established that SO3-ions in the polysaccharides bind with glycoproteins in the virus, preventing any entry into the cell. The greater the sulphate content, the more inhibited viral replication becomes. The effect is stereospecific, which is to say certain kinds of polysaccharide only inhibit certain kinds of viruses. Research continues into finding more antiviral ‘matches’ for the algal extracts. Animals treated with fucoidan (extracted from brown algae) in trials saw anti-inflammatory effects achieved without lowering arterial blood pressure. The marine algal polysaccharides appear to bind with basal leukocytes (white blood cells), preventing their rolling motion and blocking them from migrating from the blood stream to the targeted tissue. Immunomodulatory effects have also been
  • 13. FEATURE observed, and indeed research into the interaction of marine sulphated polysaccharides and the immune system’s Pattern Recognition Receptors (PRRs) has recently aroused plenty of excitement in the animal health industry. Polysaccharides fucoidan and -carrageenan (from red algae) have been shown to bind with PRRs, altering the animal’s adaptive immune response and therefore potentially enhancing vaccine intake. The miraculous effects of marine algal polysaccharides on organisms that naturally may never encounter them are neither magical nor even coincidental. The immune system, like brain functions and science journalism, relies on the transfer of information. The sugars that combine to form long polysaccharide chains can interconnect at several points in the molecule – a combination of four distinct sugar monomers can form 35,560 unique polysaccharides. This variability makes them ideal vehicles for biological information, activating the live outside of the ocean. This may have something to do with the occurrence of sulphated polysaccharides in animals, fungi and bacteria, but not land plants. It’s this similarity that opens the lines of communication between disparate kinds of organism. Although algae and mammals are far apart in the evolutionary tree of life, biological characteristics inherited from their shared ancestors are providing valuable opportunities for human and animal health. During the recent biorefinery launch, one word you could hear over and over again was valorisation, a French word describing the process of finding uses or products for new knowledge or inventions. Essentially, it’s about turning scientific discovery into industrial reality. 'It is important to give more value to algae than a simple commodity,' says Dr Demais. 'Algae has a lot of particularities that can’t be found in terrestrial plants (such as marine sulfated polysaccharides), and these particularities deserve to be exploited Technical supervisor for aquaculture Adrien Louyer pictured with Ecofish, an aquaculture feed additive from Olmix still in development numerous cells and functions of the immune system. And although biologists tend to regard green and often red algae as plants, the separation between the marine and land varieties began 700 million years ago, as green plants started to and transformed into high-value products. 'Valorization means all the steps and technologies that will have to be put together to transform a product that nobody was using, to its potential as a top product that will achieve its part Volume 16 Issue 6 2013 | INTERNATIONAL AQUAFEED | III
  • 14. FEATURE in the challenge of feeding nine billion humans. We don’t have a choice but to use all the opportunities that can be found on earth to deal with this challenge. Valorisation is to give the chance to nature to express its full potential by using high technology.' The algae biorefinery, the first of its kind, brings to a larger scale a process already used by Olmix to extract its ‘green gold’ from the ocean. The ULVANS (Ulves Valorisation Nutrition Santé) project has brought them together with four other local businesses and research centres to develop a viable algae sector centred around Plouénan, the coastal town on the northwestern corner of Brittany. The 25 million euro investment (subsidised for an amount of 10 million euros by the regional government) shows how seriously the seaweed economy is being taken Macroalgae can also be used in fish farm design to absorb toxic molecules from waste water frequently link it with water pollution and, if allowed to decompose on shore, it can be toxic to humans and animals. A fleet of small boats patrols Brittany’s shores, preventing those environmental nuisances and harvesting what for the ULVANS group is an invaluable resource. Alongside the more famous scoubidou (a hooked rotating bar adapted for brown algae, collecting the seaweed like spaghetti on a fork while leaving the seabed intact), new methods designed specifically for green algae are constantly being developed. Tractors and amphibious vehicles are also used for harvesting in shallower waters. The Plouénan plant currently deals with the washing and grinding phase of the process. The seaweed enters a series of three tanks by conveyor belt. First sediment is allowed to fall away, next the algae ‘leaves’ are separated, and finally they are spun and dried. The purification process takes six to eight minutes. Grinding blades then reduce the algae to millimetre-thick pieces, which are then stored either for transportation or freezing. The Tanks in the Roscoff Station Biologique laboratory as an avenue for future growth. During a bleak period for European economies this marks a significant bucking of the trend. The biorefinery itself sits on the site of an unused artichoke processing plant, which had become a local symbol for the decline of Brittany’s traditional agricultural sector. Indeed, French agricultural cooperative SICA chose to pool their knowledge after discovering their own work extracting valuable molecules from vegetables overlapped with Olmix's own work on marine plants. Ulva lactuca is processed at the new biorefinery Algae processing The algae processing carried out at the plant is a clear example of valorisation in action. Green algae suffers from many of the same image problems experienced by traditional aquaculture. It’s an eyesore, people iv | International AquaFeed | Volume 16 Issue 6 2013
  • 15. FEATURE warehouse has 4 000 m2 of storage surface (and further space for 1 000 pallets kept at -20 °C), and the purification unit can process five tonnes an hour. Statistics like these make clear the scale of Brittany’s ambitions for its algae economy. The processed algae is taken inland to Olmix’s plant (and headquarters) in Bréhan, 10 km from the company’s initial base as a supplier of sulphates for animal feeds in St-Etienne-du-Gué-de-l’Isle. There, high-value molecules including sulphated polysaccharides are extracted and processed into a marketable form. The advantages include greater control of the whole process, from harvesting Interview Hervé Balusson, Olmix President and CEO How will the new biorefinery transform Olmix and the algae industry? 'First of all, to my knowledge the new biorefinery is unique and the first of its kind in the world. The function of this biorefinery is to process red, brown but mostly green algae, Ulva lactuca, into intermediates to be further converted into algae concentrates, substrates and molecules. These will service sectors such as health and nutrition for humans, animals and plants, as well as the prodution of ecologically friendly material, such as biodegradable alternatives to chemical-based plastic. 'This biorefinery is a tangible marker of the definite existence of an algae processing cluster in Brittany. This cluster brings together all the partners involved in the ULVANS project: Olmix, the SICA du Leon, PRP, Melspring, Amadéite, Agrival, the CNRS (French National Centre for Scientific Research) and the University of South Brittany. While Olmix was instrumental in the foundation of the ULVANS project and the creation of the refinery, the support from la SICA du Leon and from the CNRS has been, and remains, of vital importance. When the biorefinery is in full swing it will be able to supply Olmix and its associates with processed seaweed with consistency and reliability, in quantity and quality.' Tell me about how you had the idea to start exploiting Brittany’s seaweed resources. 'The use and processing of seaweed in Brittany is a very very old story. Indeed our ancestors, the Armorican Celts, going back 2,500 years, used seaweed in food, in fodder for the animals, as fertilizers for the land, and to make soap. Throughout millennia until now the harvesting and processing of seaweed has supported the activities and the livelihood of large populations established on the shores of Brittany. 'My personal interest, and Olmix's investment in products derived from seaweed, is not new. It goes back to more than 15 years when we created our litter conditioner, Mistral, but more forcefully when we developed Amadeite, a new biomaterial combining a unique mineral with the green algae, Ulva lactuca. 'Tomorrow we will feed the world through the benefits of macroalgae. We will feed fish and aquaculture species with macro and microingredients originating from the green algae. Tomorrow we will produce sustainable and ecologically sound sources of energy from the green algae biomass. 'Ten years ago many people called me a dreamer when I announced that green algae could be a source of social and economic benefits and ecologically friendly products. I had no dream – maybe a vision, and certainly a determination to turn what some called a calamity into a business opportunity.' Green algae has a poor image in the modern world. What benefits do you think Olmix can bring to the environment and to the region? 'Whenever and wherever large amounts of organic matter are left to decay in the fields or on the beaches, they generate environmental nuisances – in particular the foul smells which can be detrimental to the to finished product, and a steady line of production crucial for large-scale exploitation. The initial harvest and pre-treatment stages are taken care of by another ULVANS company, Agrival, leaving Olmix free to concentrate on preparing their final product. First, a concentrated ‘juice’ is separated from tourism industry. It is precisely with this concern in mind that we invested many years ago in a barge with specific equipment to collect the green algae before they reach the beaches. 'I am a Breton and I care for my country. I care for its international reputation, I care for its environment and I care for its employment at a time when it is shaken by serious economic turbulence and the closingdown of some large agricultural companies. I am not a nostalgic, I am an entrepreneur who believes that economy and ecology can be combined for the wellbeing and prosperity of Brittany. 'The “Blue Economy”, and in particular the harvesting, refining and processing of the algae biomass, can and will provide jobs in Brittany and will contribute to restoring employment in an economy facing the challenges of global competition. In Brittany we have the greatest biodiversity of seaweed in the world, we have the best and most knowledgeable scientists in algae research, we have great competences and talented young people. 'We have an ambition to develop and sell throughout the world a large range of products originating from algae, and originating from Brittany where the added value will be kept. We want to create jobs and to give a vision and a future to young Bretons. If sometimes some people blame me for blowing my trumpet, for sure it is not the trumpet of retreat but the bugle of the charge. 'Brittany must reconcile economy with ecology, and the Green and Blue economy with tourism. When Olmix and its partners collect the green algae on its barge to prevent them to coming to the beaches and decaying, they act as responsible ecologists.' I'm quite interested by the word valorization. As I understand it, it's about the process of finding uses or products for new knowledge or inventions. What does valorization mean to you? 'The collection of the green algae from the beaches and their burial has a cost, and is still costing large amount of money which accumulate year after year without any real prospect of termination. We believe that money would have been better spent finding means of preventing the floating banks of green algae coming ashore, and researching ways of taking advantages of a difficult situation. 'There is an English saying “where there is muck, there is gold”. This is true: provided the muck can be converted into gold. Aquaculture trials in Thailand have illustrated the benefits of macroalgae extracts, substantially reducing mortality in aqua species. The scientific discovery of the benefits of the macroalgal sulphated polysaccharides have already been turned into products and an industrial reality which is going from strength to strength. '“Valorisation” means giving value to matters and things that have been regarded as valueless at first sight, and extracting their benefits. Very often in history progress has been made out of crisis. “Valorisation” also means valorising the competence and expertise of our researchers, the dynamism and enthusiasm of our salesmen, the support of their families, the support of the authorities and of our financial contributors, and finally valorising the Breton people. 'The processing of macroalgae into feed and food ingredients, into pharmaceuticals, fertilisers and energy offers great business opportunities, opportunities for the creation of jobs. Too much time has already been wasted. The time has come now for action, not for sterile rhetoric.' vi | International AquaFeed | Volume 16 Issue 6 2013
  • 16. FEATURE the ground algae by way of a belt press. The dry ‘cake’ can be used as a protein-rich macroingredient, and the juice continues its journey. A patented process of enzymatic hydrolysis to extract the molecules takes place in large vats. The plant site also contains a laboratory where the same task can be accomplished at a small scale. This way the extraction process can be closely monitored, modified and tested, giving technicians the flexibility to adapt the treatment of what is a seasonal and changeable raw material. After the vats, some of the extracts are combined with montmorillonite clay (also ground on site) and dried into a powder. Again, the Olmix lab is closely involved in the process, analysing samples periodically to ensure quality and safety are being maintained. Further research In 2002 Olmix began to research the concept of using algal polysaccharides to expand the interlayer space of montmorillonite, and hence its potential to bind bigger toxin molecules. The company's Amadeite and MTX+ animal health products demonstrated the viability of the idea and much of the algae extract is currently used for their manufacture. There is a benevolent kind of irony in this recycling of the polluting and potentially toxic 'green tides' into products which not only improve animal health, but actively bring down the ecologically-unsound use of farm antibiotics. The company has plans to expand its range into aquaculturespecific products. At the seminars and conferences which accompanied the biorefinery launch, many aquaculture and fish feed professionals were looking on, whether speaking or taking notes. The premix Mfeed+ has been shown in a university study to bring the same benefits to shrimp as to livestock, and a new complementary feed, Ecofish, is currently in the development stage.. Algal extracts containing sulphated polysaccharides at Olmix’s laboratory in Bréhan, France In focus: Marine sulphated polysaccharides by Dr Hervé Demais, scientific advisor, Olmix 'Sulphated polysaccharides are very diverse and versatile compounds. Sulphated polysaccharides found in seaweeds share common structural features with other sulphated chemical structures which are found in other lineages of the evolution and that exert some biological properties. 'Regarding especially the immunological domain, it has recently been demonstrated that some cellular receptors of complex organisms can recognise specific structures that are common to groups of related microbes. These recognition mechanisms are the base of what is called the innate immunity. The cell receptors involved are called pattern recognition receptors (PRRs). 'The innate immune system recognizes molecular structures that are characteristic of microbial pathogens, but not mammalian cells. The microbial substances that stimulate innate immunity are called pathogen-associated molecular patterns (PAMPs). Some examples of PAMPs are lipopolysaccharides (LPS) and mannose-rich oligosaccharides. 'There are different types of PRRs, among which the toll-like receptors which recognize more specifically the bacterial LPS and peptidoglycans, and the C–type Lectin-like receptors which recognize more specifically the surface carbohydrates with terminal mannose and fructose. We can see clearly here that the presence of specific sugars under the form of polysaccharides is one of the common features of those PAMPs. 'Many publications today show that, just as PAMPs are recognized by mammalian cells, many different seaweed polysaccharides (fucoidans, carrageenans and ulvans) can be chemically recognized by mammal PRRs thanks to their structural similarity. The presence of sulphated rhamnose in those algal polysaccharides seems to be one of the key elements to the recognition mechanisms. 'Those recognition mechanisms trigger some of the cell and organism's defence mechanisms, the first being a signal transduction pathway called the NF-KB pathway in mammals leading to the activation of the first steps of inflammation and antiviral mechanisms.' These are interesting times for Brittany, as it begins to look to the sea again to revitalise its economy, and its scientists and businessmen scramble to understand and find markets for its marine resources. Olmix, meanwhile, is continuing its expansion into new markets and industries. Wherever algae is seen in the coming decades, it is likely they will be there. biomarine resources NEWS In print & online The biomarine resources directory brings together The number one news service for the biomarine industry, bringing you news and updates from around the industry globally suppliers to the industry and allied trades www.biomarine-resources.blogspot.com Volume 16 Issue 6 2013 | International AquaFeed | vii
  • 19. Novembre 2013 Volume 29 n°8 Company focus p31
  • 21. 12 Novembre 2013 Quotidien L’innovation : seule voie pour sortir la Bretagne de la crise Le Club La Tribune a réuni vendredi 8 novembre à Rennes une centaine de responsables politiques, de dirigeants et de chefs d’entreprise bretons© Marc Ollivier. Gaël Desgrées du Loû, à Rennes Prendre des risques, oser et accompagner les changements : lors du Club La Tribune qui s’est réuni vendredi 8 novembre à Rennes, les intervenants ont donné une image de la réalité bretonne très éloignée des clichés répandus dans certains médias ces jours-ci. L'innovation était au cœur des débats du club La Tribune organisé vendredi 8 novembre à Rennes. Pour parler des innovation en Bretagne comme arme anti-crise des PME, La Tribune avait réuni Loïg Chesnay-Girard, vice-président de la région Bretagne, délégué à l'économie et à l'innovation, Karine Prie-Latimier, chargée d'affaires Innovation BPI France Bretagne, Jacques Mallet, directeur Territorial Côtes d'Armor chez ERDF, Ronan Dolle, responsable Innovation chez BDI (Bretagne Développement Innovation) ainsi que quatre chefs d'entreprises : Jean François Gautier, président-fondateur de JFG-Développement, Hervé Balusson, PDG d'Olmix, spécialiste des solutions naturelles pour la nutrition et la santé animale et végétale, Kayvan Mirza PDG Optinvent, spécialiste de l'imagerie et de l'optique, et Berthier Luyt, dirigeant du FabShop, leader français de l'impression 3D personnelle. Bretagne
  • 22. 12 Novembre 2013 Quotidien 30 millions investis chaque année dans les PME innovantes par la Région Bien que la crise de l'agroalimentaire qui secoue la Bretagne occupe encore la une de l'actualité, les invités ont chacun à leur niveau tenu à rappeler que cette région restait une terre d'innovation. Selon les résultats de l'enquête sur l'innovation (CIS), près de six PME bretonnes sur dix déclarent avoir innové au cours ces quatre dernières années, tous secteurs confondus. Un résultat supérieur à la moyenne des autres régions. « Nous investissons chaque année 30 millions d'euros dans l'innovation », a rappelé Loïg Chesnais-Girard, investissements dans la conception ou l'amélioration de biens et services, mais aussi sur les procédés de production, ou encore les organisations. Cinquième région la plus innovante Aujourd'hui, cinquième région la plus innovante, selon le cabinet Altarès, la Bretagne souffre néanmoins de choix industriels notamment dans l'agroalimentaire qui met à mal son tissu social et économique. Certes « il y a eu des erreurs de commises notamment dans les abattoirs, et la crise est là pour nous le rappeler », a reconnu le vice-président de la région mais « de très belles entreprises dans l'agroalimentaire se portent très bien. La Bretagne si elle veut gagner doit innover » a-t-il conclu. Les algues, l'or breton de demain Présent également dans les salons de l'hôtel Lecoq Gadby, Hervé Balusson, le PDG d'Olmix (Bréhan, 56), lui a emboîté le pas pour rappeler de son côté que… l'innovation sans financement n'est rien ! Pris pour un « farfelu » il y a quelques années, lorsqu'il est allé chercher des financements pour produire des aliments à base d'algues, l'avenir lui a donné raison : de quelques millions d'euros de chiffre d'affaires début 2000, son entreprise qui réalise 80% de ventes à l'international génère aujourd'hui plus de 60 millions de chiffre d'affaires et emploie près de 250 collaborateurs. « Et demain, a-t-il expliqué, la filière algue que nous développons, pourrait créer des milliers d'emplois car l'enjeu est de nourrir 9 milliards d'hommes ! ». Un argument qui fait mouche en ces temps de crise économique… Bretagne
  • 23. 12 Novembre 2013 Quotidien Des lunettes bretonnes face aux « Google Glass » La Bretagne innove, la Bretagne investit… un tableau idyllique tempéré par Kayvan Mirza, dont la société, Optivent, conçoit des lunettes connectées, concurrentes des fameuses Google Glass. Les Français, selon lui, commettent deux fautes : la première est de délaisser leur outil industriel - « il faut pro-dui-re ! », a-t-il martelé - et la deuxième concerne, selon lui, un manque de financement chronique pour les PME. « Nous manquons d'ambition. Il faut absolument embrasser et accompagner les ruptures », a-t-il souligné en prenant l'exemple du walkman : à l'époque de son lancement, certains expliquaient que « les gens allaient se tuer en écoutant leur walkman dans la rue »… 50% des projets d'innovation n'arrivent pas à terme L'investissement n'est pas un frein, lui a rétorqué Jean-François Gautier, dont la société a investi dans 24 entreprises innovantes, en rappelant que la France est « le 2ème industriel mondial du capital risque ». « Tout le monde trouve du financement, a-t-il estimé. Le problème est le passage à la deuxième phase, après le laboratoire, il faut pouvoir développer son réseau commercial ». De fait, la phase du passage du laboratoire à la production et au marché reste une étape critique dans la vie des jeunes entreprises. « 50% des projets que nous finançons sont des échecs, a rappelé Karine Prie-Latimier de BPIFrance Bretagne. Nous prenons donc des risques ». Les dégâts des tempêtes réparés en 24H Prendre des risques, oser et accompagner le changement : les intervenants ont donné une image très éloignée des clichés répandus dans les médias ces jours-ci. La Bretagne de demain se décide aujourd'hui. Politiques et entrepreneurs en sont absolument convaincus. Les initiatives pour accompagner les PME se multiplient. A titre d'exemple, BDI lance un programme pour aider les entreprises innovantes et propose 20 000 € de fonds financés à 75% pour toute entreprise de moins de 250 salariés. Une pierre de plus pour financer la « glaz » économie bretonne, une économie verte (terre), bleue (mer) et grise (intelligence). Tempête économique Vaste programme mais aux réalités très concrètes, a conclu Jacques Mallet, d'ERDF Cotes d'Armor : « Grace à l'innovation, dans nos outils et nos organisations, nous réparons les dégâts d'une tempête en 24H contre une à deux semaines auparavant ». Un message qui ira droit au cœur des Bretons secoués non seulement par une tempête économique, mais aussi parfois par des tempêtes météorologiques. Bretagne
  • 26. 4 novembre 2013 Quotidien L'algue va carburer et la région Pays de la Loire peut en profiter Elle a déjà sa place dans la santé, l'alimentation ou les produits de beauté. Mais elle s'apprête à jouer un rôle crucial dans l'énergie ou l'élaboration de bitumes. L'« Amadeus », navire collecteur d'algues, va entamer une nouvelle campagne en Vendée. Sébastien Balusson, directeur général adjoint d'Olmix. Comme un symbole. À Brains, commune de Loire-Atlantique, l'entreprise Olmix retraitait des produits de décapage provenant de l'entreprise Arcelor Mital à Indre, près de Nantes. Elle en retirait du sulfate de sel destiné aux cimenteries et aux usines d'engrais. L'aciériste a rapatrié son activité à Florange. L'usine de 2000 m2 de Brains, qui employait cinq personnes, est en quête d'une nouvelle mission. Elle pourrait passer à tout autre chose. Olmix, entreprise bretonne pionnière dans la valorisation des ressources marines, peaufine un nouveau projet lié à la mise au point d'un procédé de ramassage et de premier traitement d'algues sur un bateau. Si tout va bien, les produits seront dirigés vers Brains où l'on travaillera aussi de l'argile de la Vienne. Ressources marines : déjà 2 500 salariés À une encablure, des chercheurs de l'Ifsttar, l'ancien laboratoire des ponts et chaussées basé à Bouguenais, viennent de déposer un brevet pour fabriquer du bitume avec des sous-produits de l'algue. « C'est envisageable à dix-quinze ans », estime Emmanuel Chailleux, cheville ouvrière de ce projet mené avec d'autres partenaires. Algosource technologies et le Gepea (université de Nantes) bossent depuis des années sur la production d'énergie à partir d'algues marines. Dans un paysage industriel à la peine, les ressources marines apparaissent comme un champ de possibilités énormes pour rebondir en détériorant moins la planète. Séché Environnement, groupe mayennais, s'est rapproché du Gepea pour produire des micro-algues en valorisant la chaleur et le gaz carbonique issu des centres d'incinération. « Dans l'énergie, la santé, l'alimentation ou les cosmétiques, le potentiel des ressources marines est énorme », assure Florence Hallouin, responsable du Blue Cluster (regroupement http://www.ouest-france.fr/region/paysdelaloire_detail_-L-algue-va-carburer-et-la-region-peut-en-profiter-_86202245625_actu.Htm
  • 27. 4 novembre 2013 Quotidien d'entreprises) d'Atlanpôle. Pour l'heure, 2 500 personnes travaillent dans le secteur des ressources marines en Pays de la Loire. « On n'est encore qu'à la préhistoire de la connaissance avec les algues », assure Sébastien Ballusson, le directeur général adjoint d'Olmix. De plus en plus de gens, Chinois, Indonésiens, Américains ou même Africains, en quête de nouveaux systèmes d'alimentation ou de soins, frappent ainsi à la porte de la PME bretonne de 250 personnes. « On sent que cela accélère et Nantes et Brest sont au nombre des villes moteur pour l'Europe en ce domaine », insiste encore Sébastien Ballusson. Gare à ne pas perdre son avance dans un contexte concurrentiel... Les Allemands travaillent sur un projet de ferme à zéro déchets avec production d'algues. Pays de la Loire et Bretagne ont tout à gagner à travailler main dans la main. D'où l'intérêt de l'extension du zonage territorial du Pôle mer (1), actuellement dans des limites bretonnes. Une demande a été effectuée... Alors, vite ! (1) Le Pôle mer a six demandes d'activité entre nautisme, pêche, ports et transports, etc. Thierry BALLU http://www.ouest-france.fr/region/paysdelaloire_detail_-L-algue-va-carburer-et-la-region-peut-en-profiter-_86202245625_actu.Htm
  • 31. OCT/NOV 13 Bimestriel Surface approx. (cm²) : 229 13 RUE DU BREIL CS 46305 35063 RENNES CEDEX - 02 99 32 58 80 Page 1/1 VERS UNE INDUSTRIE DES ALGUES ? Une filière industrielle intégrée de culture et de transformation des macroalgues naîtra-t-elle enfin en Bretagne ? Le potentiel est là, les marchés existent. Reste la question de la volonté et de la mobilisation générale. Paradoxe la production d'algues cueillies en Bretagne peine a trouver des débouches quand les transformateurs de la région sont parfois contraint d'en importer d'Asie Pourtant i L'Ifremer, le CNRS et la station biologique de Roscoff, le Ceva (centre de valorisation et d'exploitation des algues) se mobilisent autour de cette matiere première Les applications, alimentaires et non-alimentaires, dérivées de l'exploitation des macroalgues commencent a faire la renommée de quèlques societes bretonnes Citons I entreprise d'emballages Algopack, Olmix, specialiste de la nutrition animale et vegetale détenteur d'un brevet pour l'amadéite (biomaténau révolutionnaire) maîs aussi Setalg, dont les ingrédients a base d'algues comme les billes alginates, attirent ('agroalimentaire et le secteur des cosmetiques, ou encore Globe Export Fondée a Rosporden en 1986 par Christine Le Tennier, cette entreprise de 20 salaries qui réalise 2 M€ de CA par an, a remporte le grand prix d'Elite 2013 sur le salon de Bruxelles, avec sa gamme Chiffres clés 17 811 tonnes d'algues sechees ont ete importées en France en 2011 71 DOO tonnes d'algues ont été récoltées en France en 2011, 7 fermes, dont B recensées en Bretagne 25, le nombre d'adhérents au syndicat des récoltants professionnels d'algues de rives en Bretagne (SRPARB) 60 licences ont pourtant ete accordées ,_J-es algues en Bretagne une activité de cueillette. OLMIX 1116397300506/GGZ/AVH/3 d'algues fraîches conditionnées dans de l'eau de mer Alors ? La production en Bretagne permettra-t-elle de profiter de cette dynamique des marches ? Jusqu'à peu, rien ne le laissait supposer Maîs les mentalités évoluent Élabore par le Ceva, avec la complicité de la societé Aleor et le concours d'une vingtaine de conchyliculteurs, le programme Chaco a débouché sur la mise en place de l'association des Légumiers de la mer Poussée par le projet Breizh'Alg, destiné a developper et structurer I algoculture alimentaire en Bretagne, l'association évoquait 1 DOO ha cultives en 2015 Un objectif juge un peu trop ambitieux maîs qui donne néanmoins une impulsion à la filiere Ainsi, la culture de Sacharina latissima devrait voir le jour sur une surface de 150 ha au large du pays Bigouden, dans le Finistere Sud Ce projet baptisé Algolesko, prevoit une montee en puissance sur trois ans avec un rendement attendu de 10 tonnes par ha cultivés « C'est un minimum que l'on pourra réévaluer sachant que les asiatiques atteignent 200 tonnes a l'hectare, sans mtrants », assure Jacques Prat, l'un des trois associés du projet Un important site de séchage et de transformation devrait être amenage a proximite sur une ancienne exploitation avicole Maîs pour lever les doutes des plus sceptiques, 11 faudra gagner le pan de la rentabilité Eléments de recherche : Toutes citations : - OLMIX : société spécialisée dans les solutions naturelles pour la nutrition et la santé animale et végétale - HERVE BALUSSON : dirigeant de Olmix
  • 32. 24 Octobre 2013 Quotidien Entretien avec David Chérel, responsable commercial d’Olmix Asie, leader de la chimie verte Absent de Qingdao lors de mon passage, j’ai pu m’entretenir par téléphone avec David Chérel, jeune responsable commercial de la zone Asie du groupe Olmix. Convaincant et convaincu, il croit de manière ferme mais réaliste au développement en Chine du groupe, spécialiste mondial de la chimie verte. La PME bretonne Olmix y est présente déjà sur les marchés de l’alimentation et l’hygiène animales, depuis 2006, avec 2 bureaux à Pékin et Qingdao. Pionnière et leader sur un marché qu’elle a contribué à créer, la PME est un bel exemple de réussite de la distribution sur l’ensemble du territoire chinois de produits innovants, dont la technologie et le savoir-faire sont demeurés 100% français, 100% breton de surcroit. Car si le branding est indispensable en Chine, Olmix a fait du 100% Bretagne une image de marque forte. Bien sûr, une forte capacité d’adaptation est indispensable et inexorable face aux difficultés d’accès et contraintes opérationnelles du marché chinois, mais celui-ci est devenu stratégique pour Olmix. Son potentiel est à l’image de l’importance de la demande et de la taille du pays, où la productivité dans l’élevage et les exigences de sécurité alimentaires forcent la filière à se structurer et à monter en gamme. Highlights            Olmix, leader mondial de la chimie verte, grâce à la valorisation des algues dans les secteurs de la nutrition/ santé animales et végétale. Le groupe Olmix : CA 54,5M EUR – 80% à l’export. 3 grandes divisions : Olmix (nutrition animale), Amadéite (santé animale) et Melspring (nutrition et santé végétales) Olmix Chine : deux bureaux à Pékin (2006) et Qingdao (2013). Vente de produits dans l’alimentation et l’hygiène animales. Algues et produits 100% bretons importés. Un marché chinois fortement demandeur. Deux défis : productivité et sécurité alimentaire. Pionner et leader sur un marché qu’Olmix a créé. La solution aux contraintes opérationnelles : l’adaptation. Un climat de proximité et de confiance entretenu au sein de l’équipe Olmix Chine, avec les distributeurs, avec les éleveurs. Face à la copie, être les meilleurs et accentuer la communication sur nos produits et notre valeur-ajoutée, via des supports de formation, l’organisation de séminaires techniques, etc. Des perspectives de développement dans la valorisation d’algues à Qingdao, envisagée via le projet ULVANS de filière algues bretonne FRANCE CHINE
  • 33. 24 Octobre 2013 Quotidien La PME bretonne Olmix, spécialiste mondiale de la chimie verte Créée en 1995 par Hervé Balusson, Olmix est née de la volonté de trouver des alternatives naturelles aux additifs utilisés dans l’agriculture. La PME bretonne est aujourd’hui un des leaders mondiaux de la chimie verte, grâce à la valorisation des algues, d’argiles et d’oligoéléments. Son coeur de métier est la nutrition/ santé animale et végétale, mais elle est également présente dans l’industrie – biotechnologies, cosmétique, matériaux, etc. Le groupe Olmix emploie aujourd’hui 250 personnes dans le monde et réalise un chiffre d’affaires de 54,5M EUR, dont 80% à l’export, fort d’une présence dans plus de 65 pays et d’un réseau 15 filiales, dont 5 en Asie. Le groupe a aujourd’hui 3 grandes divisions : Olmix (nutrition animale), Amadéite (santé animale) et Melspring (nutrition et santé végétales) Olmix Chine, PME d’excellence sur un marché de niche en forte croissance Nos exportations vers l’Asie sont relativement récentes datant de 2002-03 mais le continent représente environ 1/3 de notre chiffre d’affaires avec une croissance soutenue et constante. Le marché chinois est stratégique et nous y avons une prise de position importante pour nous – même s’il faut relativiser au regard de la taille du pays. Nous avons ouvert notre 1er bureau commercial en 2006-07 à Pékin – en autres, pour essayer d’être proches de toutes les administrations. En 2013, nous avons ouvert une 2ème branche à Qingdao, sur la Côte Est, dans la province du Shandong, médiatisée pour la marée d’algues vertes qui a pu recouvrir ses plages. Olmix Chine a déjà remporté les prix d’excellence de la PME Chine de la CCIFC en 2011 et le prix d’excellence Bretagne-Chine en 2013. Des solutions répondant au double challenge de la filière élevage chinoise: productivité et sécurité alimentaire Les solutions Olmix correspondent parfaitement à la demande et à la tendance du marché chinois de l’élevage. Au début des années 2000, c’était la recherche de gain de productivité qui était primordiale. Aujourd’hui, le défi pour la Chine est non seulement de répondre à une demande toujours plus importante, mais également de satisfaire les exigences de sécurité alimentaire, apparues ces dernières années suite aux différents scandales alimentaires qui ont provoqué la méfiance des consommateurs chinois et obligé les autorités et acteurs de la filière à réagir. Les solutions Olmix répondent ainsi parfaitement à ce double challenge : productivité et sécurité alimentaire. Avec une technologie unique, les solutions naturelles Olmix sont capables de réduire significativement l’utilisation d’antibiotiques pour les animaux, ou encore de régler les problèmes de mycotoxines, qui, à forte contamination, peuvent s’avérer cancérigènes voire mortelles (cf. scandale du lait fin 2011, ayant causé la mort de plusieurs nourrissons). « Nous avons créé notre marché » Olmix se positionne sur un marché de niche. Nous sommes arrivés très tôt sur le marché et nous avons pu prendre des positions fortes. Omix a créé son marché avec des solutions naturelles et FRANCE CHINE
  • 34. 24 Octobre 2013 Quotidien technologiques pour l’hygiène et l’alimentation animales, pour se positionner en termes de leader. Nos produits sont aujourd’hui des références. Et les perspectives du marché chinois sont substantielles : pour vous donner un ordre d’idée, 50% de la production mondiale de porc se fait en Chine. Bien sûr, il est difficile de parler de statistiques en Chine, au regard de la taille et de l’hétérogénéité du pays, mais le marché est important et il tend à se structurer et à s’organiser. Face aux contraintes opérationnelles, s’adapter Bien sûr nous rencontrons des obstacles opérationnels, mais c’est à nous de nous adapter.La réglementation relative aux importations de produits alimentaires par exemple est relativement contraignante et opaque pour l’enregistrement des produits et leur commercialisation. Il faut constituer des dossiers importants qui ralentissent souvent les procédures. Et la réglementation nationale a ses limites, dans la mesure où elle est appliquée de manière très différente au niveau local, dans notre cas à Guangzhou et Qingdao. Les temps d’application au niveau des douanes sont bien plus longs dans le Sud, contrairement à qu’on aurait souvent tendance à croire. Il convient toujours de s’adapter. La principale contrainte en Chine est sans aucun doute le temps. Dans la manière de fonctionner, tout prend plus de temps qu’en Europe. Et de fait beaucoup d’énergie pour se faire une place durable sur le marché. Cependant, malgré les difficultés d’accès au marché chinois, celui-ci, de par son importance et potentiel, ne peut être occulté. Pour Olmix, ce marché est devenu stratégique. Entretenir un climat de confiance et de proximité avec les partenaires En matière de RH, nous sommes une petite équipe et nous fonctionnons sur un modèle très participatif, un système qui est valable également pour nos partenaires. Nous avons un réseau de 40 distributeurs sur le territoire, de Harbin à Shenzhen, en passant par le Centre et l’Ouest chinois – sauf au Xinjiang, où il n’y a pas de marché. Nous cherchons à instaurer un climat de confiance avec les clients et partenaires. Nous entretenons des relations personnelles avec eux et leur rendons des visites très régulières. C’est d’ailleurs également important pour avoir un retour et comprendre le marché. Copie, Image de marque, Communication « Nous sommes bien évidemment copiés. Il y a une trentaine, peut-être une quarantaine de copies, souvent le fait de sociétés de niveau local avec des produits moins techniques. De notre côté, nous ne faisons aucune fabrication locale et importons tout de Bretagne, gage de la qualité de nos produits, des algues 100% naturelles, 100% bretonnes. La Bretagne est pour nous une image de marque très forte. Paradoxalement, la copie de certains produits nous est en quelque sorte bénéfique. Ce sont ainsi nos concurrents qui font la promotion de nos produits ! Le marché régule lui-même le problème. Nos clients essaient des produits copiés et reviennent rapidement vers nous. Bien sûr, FRANCE CHINE
  • 35. 24 Octobre 2013 Quotidien pour que cette stratégie fonctionne, il faut être visible et accentuer la communication sur nos produits et notre valeur-ajoutée. La technologie fait la différence ! Ainsi nous apportons des supports techniques de formation. Nos commerciaux ne sont pas de simples vendeurs, mais rendent régulièrement visite aux clients et leur apportent un réel support technique. Nous accompagnons les éleveurs qui cherchent à se développer. » Sécurité alimentaire et structuration du marché La Chine est un marché important et un marché qui devient mature. La demande chinoise a en effet évolué. De la nécessité de produire pour nourrir la population la Chine est passé à un besoin de produire avec des exigences de qualité. Les tendances en matière de sécurité alimentaire sont importantes pour nous, les exigences incitant le marché à se structurer – et les chinois vont assez vite. Ils ne sont pas moins bons que les autres ; les lois et normes se mettent en place. La tendance est positive. Sans pouvoir influencer directement ce processus, à notre niveau, nous organisons régulièrement des séminaires techniques à destination des éleveurs, avec des experts étrangers, pour les informer sur nos technologies, mais aussi sur des thèmes spécifiques de management d’élevage par exemple, également des réunions d’information sur la production française. Les chinois sont très demandeurs. Nos produits en eux-mêmes ne sont pas réellement un obstacle. Les « algues » n’ont pas la même perception en Europe qu’en Asie. Ici, elles sont naturellement associées, et depuis longtemps, avec la santé humaine, donc l’utilisation d’algues pour la nutrition animale paraît évidente. La perception est tout à fait différente. Perspectives de Développement Notre implantation à Qingdao n’est pas anodine. Il y aurait plusieurs milliers de tonnes d’algues annuellement dans la baie de Qingdao, un gros potentiel de valorisation. Or en Bretagne Olmix a initié la création d’un consortium d’entreprises bretonnes en vue de la mise en place d’une filière algues, de la collecte à la valorisation (dans les cosmétiques, la nutrition animale, les engrais, etc.). Les premiers retours du projet Ulvans, initié il y a 2 ans et lancé en Bretagne en 2012, sont assez intéressants. L’idée est de valider ces résultats et de les répliquer en Chine, avec un type d’algues et de valorisations différentes, adapte au marché. Qingdao est la région la plus pertinente, d’autant plus que la municipalité ambitionne de devenir la « Ville Bleue » de référence. Elle regorge d’ailleurs déjà des principaux et meilleurs centres de recherche et universités nationaux dans les domaines océanographique et biomarine. Brest et Qingdao sont en outre jumelées et partenaires en matière d’Economie Bleue. Les deux villes organisent les 28 et 30 Octobre prochains un symposium international « Innovation et croissance bleue » du nouvellement créé Réseau international des territoires maritimes innovants (Maritime innovative territories international network – MITIN depuis Juillet 2012). Olmix interviendra à cette occasion. Nous avons misé sur le marché chinois et sommes confiants. FRANCE CHINE
  • 36. 24 OCT 13 PRESSE OCEAN Quotidien OJD : 32810 Surface approx. (cm²) : 357 Page 1/1 INNOVATION. De nouvelles pistes de valorisation pour la biomasse marine Les belles promesses de la mer Un démonstrateur de serre verticale permettant de cultiver des micro-algues a été présente au public à Nantes cet été. Photo PO XB Les bioressources marines mobilisent entrepreneurs et chercheurs en Loire-Atlantique. Exemples. A elles seules, les algues sont l'objet de multiples initiatives f Route: vers la f in du bitume Les enrobés qui couvrent les routes sont fabriqués à base de bitume, lui-même sousproduit du pétrole À Bouguenais, les laboratoires de l'Ifsttar (ex-laboratoire des Ponts et Chaussées) tentent de lui substituer une biomasse constituée de microalgues En les soumettant a de fortes pressions elles fournissent un enrobe valide expérimentalement Le brevet vient d'être dépose Reste à évaluer la faisabilité industrielle du processus. I Déchets lénergie defacade À Nantes, Séche environnement va installer sur 300 m2 une serre verticale pour cultiver les micro-algues Elle sera apposée sur la façade exposée plein sud de son usine d'incinération en construction sur la prairie de Mauves Sa fonction sera double D'abord, réguler naturellement la température des locaux de l'usine, les rechauffant en hiver et les préservant de la chaleur en été. Ensuite, les microalgues ainsi cultivées seront valorisées par l'industrie des cosmetiques I Navire:pêche aux végétaux Le projet Algapolia vise a mettre au point un dispositif mi-chalut mi-aspirateur permettant de collecter des algues (vertes, rouges ou brunes) flottant en pleine mer Elles seront ensuite valorisées dans les filières de l'agroalimentaire ou de la cosmétique Un prototype a effectué ses premiers prélèvements l'été dernier de- vant les côtes vendéennes et bretonnes II fera l'objet de nouveau test l'été prochain f Élevage:nourrir marin Là encore il s'agit de valoriser les algues vertes fraîches La filiere permettrait de remplacer les protéines animales utilisées dans l'élevage terrestre ou aquacole par des protéines végétales La société Olmix dispose déjà d'un site industriel dans le Morbihan Elle projette la construction d'une unité de fabrication à Brains, en Loire-Atlantique, dans les prochains mois Jean-Philippe Lucas 7e7565f15450020dd2ac4e34530a95b32c795d7fa1bc3bd OLMIX 8560497300509/GCP/OTO/2 Eléments de recherche : Toutes citations : - OLMIX : société spécialisée dans les solutions naturelles pour la nutrition et la santé animale et végétale - HERVE BALUSSON : dirigeant de Olmix
  • 37. 23 Octobre 2013 Quotidien Ulvans, programme de valorisation des algues La Bretagne, son littoral, ses algues... Convaincue depuis sa création en 1995 que les algues sont le nouvel " or vert ", la société Olmix à Bréhan (Morbihan) est devenue l'un des grands spécialistes de la chimie verte. Elle est aussi à l'origine d'Ulvans, un programme de valorisation des algues pour les secteurs de la nutrition et de la santé. Développer de nouveaux produits pour la santé animale en utilisant des molécules biosourcées à la place des molécules chimiques. Remplacer les protéines animales utilisées dans l'alimentation des animaux de rente ou l'élevage aquacole. Substituer certains herbicides, fongicides et insecticides à des produits naturels issus des algues... Voici quelques unes des applications concrètes vers lesquelles tend le programme Ulvans (Ulves Valorisation Nutrition Santé). Cinq PME, deux centres de recherche Ce projet (25 millions d'euros) lancé en 2012 fédère, autour d'Olmix (nutrition/santé animale et végétale), quatre PME bretonnes (1) et deux centres de recherche (Université Bretagne Sud, CNRS de Mulhouse). Son objectif est à la fois clair et ambitieux : créer une nouvelle filière de valorisation des algues bretonnes, depuis leur récolte jusqu'à leur transformation en produits innovants pour les secteurs de la nutrition et de la santé animale et végétale. Algues vertes Concrètement, le procédé utilise des algues fraîches, ce qui devrait d'ailleurs permettre d'apporter une réponse au problème d'échouage des algues vertes. Une fois ramassées, les algues sont ensuite acheminées vers le site de bio-raffinage d'algues d'Agrival à Saint-Pol-deLéon tout juste inauguré. Les algues y sont lavées, égouttées et broyées. Pour cette activité de transformation, Agrival a investi 6 M€. La matière première ainsi créée est ensuite utilisée par les différents partenaires du projet Ulvans dans la mise au point de produits novateurs pour les marchés français et étrangers. Pour ses promoteurs, Ulvans va participer à la dynamisation de l'économie locale bretonne. Ils tablent sur un chiffre d'affaires de 150 M€ d'ici 2020. (1) PRP (fertilisants naturels) ; Melspring (fabricant d'engrais) ; Amadeite (nutraceutique animale) ; Agrival (valorisation des coproduits végétaux) Développement durable / RSE
  • 38. 20 Octobre 2013 Quotidien Comment les PME locales préparent le rebond Un tissu d'entreprises, réactives, innovantes et tournées vers l'export, assure la relève économique. Olmix valorise les algues vertes, pourtant un fléau de la région. (Maxppp) Cette semaine encore, "les Gad" bloqueront l'abattoir condamné de Lampaul-Guimiliau dans le Finistère. Comme les salariés des volaillers Doux et Tilly-Sabco, ils subissent un modèle industriel en perte de vitesse. La production de masse, à faibles marges, est laminée par la concurrence mondiale, notamment allemande. Les fleurons agricoles bretons des années 1970 sont à bout de souffle. Il y a péril en la demeure. La filière emploie 65.000 personnes. Pourtant, sur les mêmes terres, d'autres industriels de l'agroalimentaire innovent et créent des emplois. "C'est le moment de rebondir. La région doit miser sur la qualité, l'innovation et la logistique. Il faut monter en gamme", plaide Laurent Cavard, directeur général d'Altho. Cette PME créée en 1995 à Pontivy (Morbihan) a gagné ses paris. Bret's, sa marque de chips, est la troisième d'un marché où rivalisent des géants comme l'allemand Vico et l'américain Pringles. Mieux, Altho soutient les éleveurs de porcs en les incitant à cultiver des pommes de terre pour compléter leur revenu. Audacieuse, elle propose des variétés au goût étonnant : caramel au beurre salé, huître ou poulet braisé. Tout en supprimant l'huile de palme et l'aspartame pour rassurer les consommateurs. Plantes aquatiques Plus réactives aux demandes des clients, fortes d'une main-d'œuvre qualifiée, ces PME misent aussi sur l'économie durable. Ainsi, à Bréhan (Morbihan), Olmix valorise les algues vertes, pourtant un fléau de la région. Son PDG, Hervé Balusson, s'est lié avec l'université de Bretagne Sud et des partenaires privés. Ils transforment les plantes aquatiques en nourriture pour les animaux et en fertilisants pour les sols. Quatre-vingt pour cent du chiffre d'affaires est réalisé à l'exportation, vers une soixantaine de pays. Jean-Luc Perrot, directeur de Valorial, le pôle de compétitivité breton spécialisé dans l'agroalimentaire, souligne que la filière investit 400 à 500 millions d'euros par an. "Elle dessine notre économie dans quatre ou cinq ans". Start-up, chercheurs, patrons et élus locaux se montrent soudés pour préparer l'avenir. Une autre spécificité locale. Economie
  • 41. 6 octobre 2013 Quotidien Le Fait du jour p3
  • 42. 6 octobre 2013 Quotidien Le Fait du jour p3
  • 43. 6 octobre 2013 Quotidien Le Fait du jour p3
  • 44. 6 octobre 2013 Quotidien Le Fait du jour p3
  • 57. 19 septembre 2013 Hebdomadaire Une semaine dans le Trégor p4
  • 58. 19 septembre 2013 Hebdomadaire Une semaine dans le Trégor p4
  • 59. 19 septembre 2013 Hebdomadaire Une semaine dans le Trégor p4
  • 60. 18 Septembre2013 Hebdomadaire Olmix, chef de file d'une future filière de valorisation des algues Le bateau amphibie Amadéus (Olmix-Néopolia) est chargé de la récolte d'algues rouges. © Olmix Expert en chimie verte depuis 18 ans, Olmix a fondé sa croissance internationale sur le développement d'alternatives naturelles aux additifs utilisés dans l'agriculture. Via le projet de R&D collaboratif Ulvans, le groupe ambitionne de bâtir une filière d'avenir de valorisation des algues, au profit des secteurs du « feed », du « food » et des engrais. Avec un chiffre d'affaires de près de 60 millions d'euros, dont 80 % à l'export, 250 salariés et 13 filiales dans le monde, le groupe morbihannais Olmix est en bonne santé (+ 6% de croissance au 30 juin 2013). Pour autant, il ne s'endort pas sur les ressources naturelles qu'il exploite : oligo-éléments, algues bretonnes, argile montmorillonite. Les innovations agricoles qui en résultent servent à la nutrition et à la santé des animaux et des végétaux. Rouges, vertes ou brunes, les algues, associées à l'argile, ont ainsi donné lieu à la création d'un matériau hybride, l'Amadéite, utilisé en remplacement des antibiotiques. Avec trois de ses filiales, deux partenaires industriels (PRP Technologies, Agrival) et deux centres de recherches (UBS, CNRS), Olmix est à l'initiative du projet Ulvans. Objectif : bâtir une filière de valorisation des algues en Bretagne, créer 300 à 500 emplois et générer un CA de 150 millions d'euros en 2020. http://www.latribune.fr/regions/bretagne/20130918trib000785466/olmix-chef-de-file-d-une-future-filiere-de-valorisation-des-algues.html
  • 61. 18 Septembre2013 Hebdomadaire Produits bi-sourcés « Il s'agit de créer une filière complète, depuis la récolte des algues jusqu'à leur transformation en produits innovants, et d'ouvrir de nouveaux marchés à l'export, notamment en Asie du Sud-Est, en Chine, en Afrique projette Hervé Balusson, PDG d'Olmix. Ces nouveaux produits bio-sourcés pourront bénéficier au développement des défenses animales, remplacer les protéines animales utilisées dans l'élevage aquacole ou encore se substituer à certains produits phytosanitaires et engrais. » 5 % de son CA investis en R&D Le coup d'envoi de cette nouvelle filière est marqué par l'inauguration à Plouénan (Finistère) d'une première bio-raffinerie d'algues fraîches. Celle-ci veut s'appuyer sur un vivier de 750 espèces d'algues bretonnes représentant 500 000 à un million de tonnes. Olmix, qui consacre 5 % de son budget à la R&D, investit quelque 10 millions d'euros dans Ulvans. D'un montant total de 25 millions d'euros sur quatre ans, le projet bénéficie de 10,7 millions d'euros de Bpifrance, dont 4 millions de subventions. Condiments algues/légumes Au-delà des animaux, poulets ou porcelets nourris aux algues, et des sols traités avec du jus et du marc, l'alimentation humaine n'est pas oubliée. Une première gamme de condiments mixtes algues/légumes, avec des dérivés d'artichauts, de brocolis ou de tomates, renforcera nos défenses immunitaires d'ici à dix-huit mois. Pascale Paoli-Lebailly, à Saint-Malo | 18/09/2013, http://www.latribune.fr/regions/bretagne/20130918trib000785466/olmix-chef-de-file-d-une-future-filiere-de-valorisation-des-algues.html
  • 63. 12 SEPT 13 DIRECT MATIN LYON PLUS Quotidien Surface approx. (cm²) : 53 N° de page : 22 Page 1/1 En bref L'ALGUE RAFFINÉE Ca s'est passé en début de semaine, toujours en Bretagne : un consortium de cinq PME a inauguré à Plouénan une bio-raffinerie d'algues. « Olmix », nouvelle usine présentée comme une première mondiale, est destinée au traitement des algues dans le cadre du projet « Ulvans » (du nom de la molécule présente dans l'algue verte) qui vise à créer une nouvelle filière de valorisation des algues en Bretagne, depuis la récolte jusqu'à leur transformation en produits innovants pour les secteurs de la nutrition et de la santé animale et végétale. Il s'agit ainsi par exemple de développer de nouveaux produits pour le secteur de la santé animale en remplaçant les molécules chimiques par des molécules biosourcées bénéfiques, notamment pour le développement des défenses animales. Ou encore de remplacer les protéines animales utilisées dans ('alimentation animale et l'élevage aquacole ou de substituer certains produits phytosanitaires et engrais par des produits naturels issus des algues. Il faut dire qu'en Bretagne, il y a de quoi faire : la région abrite 750 espèces d'algues et un vivier de 500 DOO à un million de tonnes. OLMIX 1544447300501/GFD/AMR/2 Eléments de recherche : Toutes citations : - OLMIX : société spécialisée dans les solutions naturelles pour la nutrition et la santé animale et végétale - HERVE BALUSSON : dirigeant de Olmix
  • 64. 11 septembre 2013 Quotidien Olmix consortium opens first algae plant in Brittany On the eve of SPACE 2013, feed additives manufacturer Olmix has opened the first ever algae biorefinery plant near the commune of Plouénan, in northern Brittany, France. The official opening was conducted last Monday. Over 150 attendees from all over the world attended a special four-day inauguration programme, between 8 and 11 September, which combined presentations and lectures as well as leisure elements. The plant has been constructed by Olmix and four other industrial partners from Brittany in a consortium named Ulvans – an acronym for ‘Ulves Valorisation Nutrition Santé’. It also includes two French research centres, the University of South Brittany and CNRS of Mulhouse. Olmix focus on algae from seaweeds as they provide a rich source of nutrients, also very useful in pig and poultry production. Algae are rich sources of minerals, polysaccharides and proteins. The company points to the fact that in recent years an increasing number of publications have demonstrated the relevance of seaweeds in numerous biological mechanisms, par¬ticularly in the immune response. In many cases, the company continues, the role of the sulfated polysaccharides in the interaction has been demonstrated, as well as the importance of the sulfate groups. The algal polysaccharides are recognised to influence the immune system by a vast number of pathways. Inside the biorefinery plant, precise steps are followed to ensure all ingredients are extracted from the algae. Numbers correspond to the image. 1. Harvesting algae - Collection from boat, collection in shallow water from the beach. 2. Satellite tracking sheets of seaweed - Facilitates the geolocation for collection from boat. 3. Pre-processing the algae - Washing, grinding. http://www.worldpoultry.net/Layers/Nutrition/2013/9/Olmix-consortium-opens-first-algae-plant-in-Brittany-1360166W/
  • 65. 11 septembre 2013 Quotidien 4. Extraction of active molecules - Enzymatic hydrolysis for the release of active ingredients from seaweed without solvent (first molecules for animal and vegetal health), centrifugation (purification), drying. 5. Clay extraction - Second essential natural product: Montmorillon’s clay recognised for its quality and stability. 6. Pre-processing the clay - Crushing, drying, grinding ball and dynamic selection to obtain superfine clay and optimise the interaction with algae but also the action in the digestive tract. 7. Formulations based on natural products for animal and plant health and nutrition: Amadéite: Incorporation of seaweed extract in the interlayer space of the clay to develop new active ingredients in parallel to a research laboratory with the beneficial properties of algae (antiviral, anti-inflammatory, anti-cancer) 8. Finished products for different markets: Melspring (vegetable crops in greenhouses and orchards); PRP (open field cultures); Olmix and Amadéite (animal nutrition, hygiene and health) 9. Aquaculture - Replacement of fish protein with sustainable solutions such as algae. 10. Applications - Exportations http://www.worldpoultry.net/Layers/Nutrition/2013/9/Olmix-consortium-opens-first-algae-plant-in-Brittany-1360166W/
  • 66. 11 septembre 2013 Quotidien Olmix consortium opens first algae plant in Brittany On the eve of SPACE 2013, feed additives manufacturer Olmix has opened the first ever algae biorefinery plant near the commune of Plouénan, in northern Brittany, France. The official opening was conducted last Monday. Over 150 attendees from all over the world attended a special four-day inauguration programme, between 8 and 11 September, which combined presentations and lectures as well as leisure elements. The plant has been constructed by Olmix and four other industrial partners from Brittany in a consortium named Ulvans – an acronym for ‘Ulves Valorisation Nutrition Santé’. It also includes two French research centres, the University of South Brittany and CNRS of Mulhouse. Olmix focus on algae from seaweeds as they provide a rich source of nutrients, also very useful in pig and poultry production. Algae are rich sources of minerals, polysaccharides and proteins. The company points to the fact that in recent years an increasing number of publications have demonstrated the relevance of seaweeds in numerous biological mechanisms, par¬ticularly in the immune response. In many cases, the company continues, the role of the sulfated polysaccharides in the interaction has been demonstrated, as well as the importance of the sulfate groups. The algal polysaccharides are recognised to influence the immune system by a vast number of pathways. Inside the biorefinery plant, precise steps are followed to ensure all ingredients are extracted from the algae. Numbers correspond to the image. 1. Harvesting algae - Collection from boat, collection in shallow water from the beach. 2. Satellite tracking sheets of seaweed - Facilitates the geolocation for collection from boat. 3. Pre-processing the algae - Washing, grinding. http://www.pigprogress.net/Growing-Finishing/Nutrition/2013/9/Olmix-consortium-opens-first-algae-plant-in-Brittany1360106W/?cmpid=SOC|Twitter|PigProgress
  • 67. 11 septembre 2013 Quotidien 4. Extraction of active molecules - Enzymatic hydrolysis for the release of active ingredients from seaweed without solvent (first molecules for animal and vegetal health), centrifugation (purification), drying. 5. Clay extraction - Second essential natural product: Montmorillon’s clay recognised for its quality and stability. 6. Pre-processing the clay - Crushing, drying, grinding ball and dynamic selection to obtain superfine clay and optimise the interaction with algae but also the action in the digestive tract. 7. Formulations based on natural products for animal and plant health and nutrition: Amadéite: Incorporation of seaweed extract in the interlayer space of the clay to develop new active ingredients in parallel to a research laboratory with the beneficial properties of algae (antiviral, anti-inflammatory, anti-cancer) 8. Finished products for different markets: Melspring (vegetable crops in greenhouses and orchards); PRP (open field cultures); Olmix and Amadéite (animal nutrition, hygiene and health) 9. Aquaculture - Replacement of fish protein with sustainable solutions such as algae. 10. Applications - Exportations http://www.pigprogress.net/Growing-Finishing/Nutrition/2013/9/Olmix-consortium-opens-first-algae-plant-in-Brittany1360106W/?cmpid=SOC|Twitter|PigProgress
  • 70. SEPT 13 LE JOURNAL DES ENTREPRISES EDITION MORBIHAN Mensuel 1 ALLEE BACO BP 73207 44032 NANTES CEDEX 1 - 08 10 50 03 01 Surface approx. (cm²) : 78 N° de page : 2 Page 1/1 •LE BILLET La mer est pleine de ressources Avec 700 km de façades maritimes, le Morbihan surfe sur des courants porteurs en matière de tourisme, l'un de ses deux moteurs économiques avec l'agroalimentaire. Ce mois-ci votre journal met en lumière deux ambitieux projets : ceux d'Ulvans avec Olmix comme chef de file et celui d'Ephyla. Ces développements sont liés à la mer et ils n'ont rien de la pêche miraculeuse. Les carapaces de crustacés bretons viennent donner naissance à un shampoing dit intelligent et les algues, même vertes, se révèlent être de précieux compléments nutritionnels pour les humains comme pour les animaux. La mer façonne le territoire et son économie. Mais rien de tout cela ne serait possible sans innovations, sans paris un peu fous de chefs d'entreprise. Les aventures d'Ephyla et d'Ulvans sont sur de bons chemins. D'autres dirigeants sont aux prémices de développements d'avant-garde. Ces positionnements ne sont pas utopiques. Ils sont prometteurs à condition que ces précurseurs bénéficient des soutiens administratifs et financiers suffisants. La mer a de la ressource, donnons-lui des ressources. Ségolène Mahias s.mahiasraiejournaldesentreprises.com (Twitter tâSMahias) OLMIX 6077247300501/GAW/ALZ/3 Eléments de recherche : Toutes citations : - OLMIX : société spécialisée dans les solutions naturelles pour la nutrition et la santé animale et végétale - HERVE BALUSSON : dirigeant de Olmix
  • 71. sept 13 LE JOURNAL DES ENTREPRISES EDITION ILLE ET VILAINE Mensuel 1 ALLEE BACO BP 73207 44032 NANTES CEDEX 1 - 08 10 50 03 01 Surface approx. (cm²) : 215 N° de page : 24 Page 1/1 Ulvans. Avenir prometteur pour les algues bretonnes Et si demain le problème des algues n'en était plus un ? Et si demain, la valorisation de l'ensemble des algues bretonnes devenait une industrie florissante et génératrice d'emplois ? Un an après son lancement, le projet Ulvans affiche ses objectifs La filière de valorisation des algues, née autour d'un consortium de H cinq PME bretonnes, prévoit de 300 à 500 emplois indirects et 150 M€ de chiffre d'affaires à l'horizon 2020. Aujourd'hui, les cinq engagées dans cette voie lancent un appel aux régions pour passer de la phase d'expérimentation à l'industrialisation , le projet étant gourmand en soutiens financiers. La BPI apporte une aide de 10,7 M€ et les partenaires d'Ulvans quelque U M€ pour un investissement total de 25 M€ Autre demande : l'accès à la ressource. Un soutien administratif fort le permettra en mer ou sur les plages. Le chef de file de cette valorisation des algues est Olmix, groupe industriel de Bréhan (56 M€ de CA et 250 salariés!, expert en valorisation de ressources naturelles via des argiles et des algues. PRB Technologies (30 M€, 190 salariés), fabricant d'engrais et d'amendements à Bréhan, et Agnval, filiale de la Sica Samt-Pol-de-Léon sont les partenaires industriels de la première heure. L'UBS et le CNRS de Mulhouse sont présents sur le volet recherche Enfin, depuis un an, le cluster de Loire-Atlantique Néopolia a rejoint l'aventure ll a permis la construction d'un bateau prototype pour la récolte Les premiers résultats sont là : 50 emplois, des bateaux opérationnels, des productions et linauguration de la première bio-raffinerie de gaz d'Agnval, le 9 septembre, à Plouenan (29) où 5 M€ ont été investis Enfin, c'est aussi à Brams, sur le site Algapolia (44) qu'Olmix va mettre au point une unité de conception de bateaux pour collecter des algues. Cette unité permettra de traiter la ressource qui atteint « entre 500.000 et un million de tonnes », selon Hervé Demais, conseiller scientifique d'Olmix. Ségolène Mahias OLMIX 4124347300503/GMA/ARN/3 Eléments de recherche : ULVANS : groupement de 5 partenaires industriels bretons dont l'objectif est de créer une nouvelle filière de valorisation des algues en Bretagne, toutes citations
  • 72. 10 Septembre 2013 Quotidien Les algues, l'or noir de la Bretagne Economie - 2min 13s - à 20h35 Ces végétaux envahissants pourraient devenir l'or noir de la Bretagne. Leurs nombreuses vertus intéressent de plus en plus d'industriels, des cosmétiques à l'alimentation. http://videos.tf1.fr/jt-20h/2013/les-algues-l-or-noir-de-la-bretagne-8263505.html
  • 73. 10 Septembre 2013 Quotidien Inauguration d'une première bio-raffinerie d'algues en Bretagne Un consortium de cinq PME bretonnes a inauguré lundi à Plouénan (Finistère) une bioraffinerie d'algues, donnant le coup d'envoi à l'industrialisation d'une nouvelle filière de valorisation de ces végétaux. La nouvelle usine, inaugurée en présence de quelque 350 personnes et présentée comme une première mondiale, est destinée au traitement des algues dans le cadre du projet Ulvans. Celuici vise à créer une nouvelle filière de valorisation des algues en Bretagne, depuis la récolte jusqu'à leur transformation en produits innovants pour les secteurs de la nutrition et de la santé animale et végétale. Il s'agit ainsi par exemple de développer de nouveaux produits pour le secteur de la santé animale en substituant les molécules chimiques par des molécules bio-sourcées bénéfiques, notamment pour le développement des défenses animales. Ou encore de remplacer les protéines animales utilisées dans l'alimentation animale et l'élevage aquacole ou de substituer certains produits phytosanitaires et engrais par des produits naturels issus des algues. 750 espèces d'algues "Aujourd'hui, on démarre la phase industrielle", a lancé Hervé Balusson, PDG d'Olmix, cheville ouvrière du projet Ulvans devant une machine géante destinée à laver et trier les algues récoltées en mer. "Cette filière algues en Bretagne doit faire émerger toute une nouvelle économie", a-t-il estimé. "Aujourd'hui, on est les pionniers, avec une avance technologique qu'il faut garder", a-t-il ajouté. La France importe plus de 50.000 tonnes d'algues par an et en produit 70.000. En Bretagne, on trouve 750 espèces d'algues et un vivier de 500.000 à un million de tonnes. L'objectif d' Ulvans en 2020 est de créer 300 à 500 emplois directs avec un chiffre d'affaires annuel de 150 millions d'euros. "Ulvans" est le nom de la molécule présente dans l'algue verte (ou laitue de mer). Le projet Ulvans regroupe cinq PME associées à deux centres de recherche. Il bénéficie de 10,7 millions d'euros de fonds publics, dont 4 millions de subventions pour un investissement total de 25 millions d'euros. Sylvaine Salliou http://bretagne.france3.fr/2013/09/10/inauguration-d-une-premiere-bio-raffinerie-d-algues-en-bretagne315339.html
  • 74. 10 SEPT 13 Quotidien OJD : 749258 Surface approx. (cm²) : 407 Page 1/1 La première bio-raffinerie d'algues est à Plouénan C'est une première mondiale. La bio-raffinerie d'algues de Plouénan (Finistère) a été inaugurée, lundi. Cette installation fabrique des produits dérivés pour les animaux. Quel est ce projet ? L idée remonte a environ trois ans Un process sur le vegetal intéressait déjà des industriels locaux « Pour ne pas voir ses applications partir à l'étranger, la Sica de Saint-Pol-deLéon, intéressée, s'est investie pour créer de l'emploi sur le territoire » rappelle Jean François Jacob, secre taire general de la Sica (Societe d intérêt collectif agricole). De plus, une friche industrielle avec 10 DOO m2 de bâtiment couverts était disponible a Plouénan, à une quinzaine de kilo metres du port de Roscoff Cela ne concerne que les algues vertes ? Si cest une des solutions pour se débarrasser des fameuses algues vertes, la bio raffinerie de Ploue nan exploite les algues brunes et rouges Chacune d'elles a ses ca ractenstiques « Nous travaillons l'algue fraîche que nous allons pêcher dans son milieu naturel pour conserver le maximum de ses qualites en matière de sels mineraux, de protéines ou de sucres. Et non l'algue échouée sur l'estran qui est dégradée et demande trop de travail de nettoyage pour enlever le sable ou autres objets polluants », précise François Gallissot, chargé de mission dans le consortium Ulvans qui exploite la bio-raffinerie. Seules cinq ou six algues sont exploitées sur les quelque six cents variétes recensées sur l'estran de Roscoff, le plus riche au monde dans ce domaine. Que deviennent ces algues ? Poui que l'algue garde toute sa richesse, le process doit se travailler dans la journee. L'algue possède une quinzaine de principes ac tifs. « Nos recherches s'orientent vers l'alimentation animale pour les poulets, les porcelets ou les poissons de pisciculture. Quant à Dans une ambiance de show a I américaine en ce jour d'inauguration, Franço's Gallissot, charge de mission dans le consortium Ulvams, détaille /es différentes etapes de transformation des algues l'alimentation humaine, elle fait partie de nos études de laboratoire. C'est une de nos volontés », poursuit François Gallissot Des recherches sur les surplus agricoles ? Pour Jean-François Jacob, c'est même une des priorités « Depuis trois ans, nous travaillons avec notre équipe de chercheurs-docteurs sur les dérivés que pourraient nous apporter artichauts, brocolis ou tomates... Globalement, tous les légumes produits par la Sica. Nous sommes sur une stratégie a long terme. Dès l'an prochain on aura une ligne de traitement de l'artichaut, ici sur le site » Une façon d eviter de jeter la surproduction legumiere La bio-raffinerie en chiffres Linvestissement de lancement s affiche de 3 a 4 millions d'euros. « À terme, on devrait avoismer les 15 millions avec des retombées non négligeables pour l'économie régionale », annonce JeanFrançois Jacob Côte humain, la re cherche s'effectue sur place dans les laboratoires occupes par cinq chercheurs-docteurs qui collaborent avec l'unité du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) basée a la station biologique marine de Roscoff reconnue mondialement pour ses travaux sur les algues Au jourd'hui dix-sept personnes sont a la production avec un traitement de 20 tonnes/jour <• Nous sommes en phase de montee en puissance qui permettra de travailler 100 tonnes/jour en 2015 et d'accueillir une centaine de salariés », prevoit le secrétaire general de la Sica Gilles ALLIAUME. 5f73b52b5b20990672d841a43d0ac55b23b556331163316 OLMIX 1549147300509/GLB/OTO/2 Eléments de recherche : ULVANS : groupement de 5 partenaires industriels bretons dont l'objectif est de créer une nouvelle filière de valorisation des algues en Bretagne, toutes citations
  • 75. 10 SEPT 13 Quotidien OJD : 203298 Surface approx. (cm²) : 908 Page 1/3 LES ALGUES : UNE RICHESSE ! Hier, la bio-raffinerie de Plouénan a été inaugurée. Des algues brunes, rouges et vertes y seront conditionnées. Cette inauguration est le symbole d'une nouvelle étape dans la mise en place d'une filière de valorisation des algues en Bretagne. Et les pionniers veulent garder leur avance. 227a853158305d03627740c4f805a5502f654234510f381 OLMIX 9608147300505/MHL/OTO/2 Eléments de recherche : ULVANS : groupement de 5 partenaires industriels bretons dont l'objectif est de créer une nouvelle filière de valorisation des algues en Bretagne, toutes citations
  • 76. 10 SEPT 13 Quotidien OJD : 203298 Surface approx. (cm²) : 908 Page 2/3 Algues. « Première mondiale » à Plouénan Hier, l'inauguration de l'usine de bio-raffinage d'algues a été réalisée devant plusieurs centaines de clients potentiels. « Première mondiale », selon le P-DG d'Olmix, d'ici 20U-2015, cent tonnes d'algues y seront conditionnées par jour. Le charge dè misson divans, François Galissot, dans la zone de séchage des algues. L'Algue, le nouvel or venu de la mer ? La question a le mérite d'être traitée. Depuis un an, le projet Ulvans, porté par cinq partenaires industriels et deux centres de recherche, travaille largement sur la question. Unique au monde L'usine de bio-raffinage d'algues inaugurée hier, à Plouénan, en est le deuxième symbole. Hervé Balusson, le P-DG d'Olmix raconte : « Je ne connais pas d'autres raffineries de ce type dans le monde ». Les pionniers espèrent bien pouvoir tirer profit dè leur avance et aussi en faire bénéficier le territoire breton. L'objectif : une nouvelle filière avec, à la clé, de nombreuses créations d'emplois. Pour l'instant, 25 personnes ont été recrutées pour faire tourner le site de Plouénan mais le doublement des effectifs est envisagé dans les deux ans à venir. Pour lancer la machine, le consortium a pensé grand. Hier, quelque 400 clients potentiels du monde entier étaient présents pour découvrir les activités, lancées par la nouvelle filière. À l'intérieur des 12.000 m2 de locaux, réindustrialisés par un des partenaires du projet, la filiale de la Sica, Agrival, de nombreuses machines tournent déjà. Une des étapes essentielles est le lavage. Ici, les machines servaient, jusque-là, au traitement et à la valorisation de principes actifs, contenus dans les légumes. Elles nettoient, aujourd'hui, les algues qui y sont désensablées. Pas que des algues vertes Sur le site, des algues vertes sont conditionnées mais pas seulement. Algues rouges et brunes, récoltées sur la côte nord de la Bretagne, sont aussi au cœur de l'activité. Et chacune d'entre elles bénéficie d'un process particulier pour isoler la molécule ou extraire le « jus », selon le produit final envisagé. Par exemple, les algues rouges sont intéressantes de par les sucres qui composent leur paroi et pour leur apport en lipides. Les algues vertes se développent, à la fois, en eau douce et en eau de mer. Il en existe plusieurs espèces. L'Ulva Lactuda est une source de magnésium et de calcium. Plouénan, une place stratégique ? Plusieurs opérations de conditionnement des algues ont lieu dans cette infrastructure, gérée par Agrival. Une fois conditionnées, les algues sont surgelées et transportées vers le site de Bréhan (56), où l'entreprise Olmix les utilise comme matière première dans la composition de différents produits. Le conditionnement des algues représente un intérêt important, puisqu'elle représente une alternative dans la composition des produits de l'alimentation animale, par exemple. Le choix de Plouénan est aussi stratégique : à deux pas de la côte et de la station biologique de Roscoff qui travaille sur les algues, justement. Vingt tonnes d'algues sont, aujourd'hui, conditionnées par jour à Plouénan. L'objectif étant de 100 tonnes quotidiennes d'ici à deux ans. L'investissement sur le site s'élève à cinq millions d'euros. Sterenn Duigou 227a853158305d03627740c4f805a5502f654234510f381 OLMIX 9608147300505/MHL/OTO/2 Eléments de recherche : ULVANS : groupement de 5 partenaires industriels bretons dont l'objectif est de créer une nouvelle filière de valorisation des algues en Bretagne, toutes citations
  • 77. 10 SEPT 13 Quotidien OJD : 203298 Surface approx. (cm²) : 908 Page 3/3 Des projets aussi pour les légumes et les fruits L'usine de bio-raffinage des algues de Plouénan est située sur l'ancien site de la Compagnie bretonne de l'artichaut (CEA). Agrival, devenue filiale de la Sica de Saint-Pol-de-Léon en 2010, a été transférée sur ce site. « Notre objectif est bien de rester sur place et de créer de l'emploi au niveau local », assure JeanFrançois Jacob, président d'Agrival et secrétaire général de la Sica. Avec le lancement du projet Ulvans, ce sont 25 emplois qui ont été créés pour l'accompagner. Des eaux végétales Depuis 2010, plusieurs projets sont portés par Agrival sur le site. Au-delà des algues, il y a d'autres d'activités : « Nous travaillons déjà avec les légumes. Jean-François Jacob, président d'Agnval, était présent, hier, à l'inauguration de l'usine de bio-raffinage d'algues, à Plouénan. Nous avons réalisé des tests pendant trois ans », explique-t-il. Des process sont aussi suivis pour extraire les principes actifs et valoriser les coproduits végétaux, issus de légumes, de fleurs ou de fruits. « L'idée n'est pas nouvelle, reprend-il. Déjà, le Saint-politain Jean-Paul Chapalain (créateur d'Agrival) avait trouvé une solution, en lançant la fabrication de barquettes à base de fibres d'artichaut ». Par exemple, aujourd'hui, les pépins de certains légumes ou fruits sont dans la composition d'huiles essentielles. Des eaux végétales de légumes et de fleurs, à destination de la cosmétique, ont été commercialisées, cette année, par des firmes cosmétiques. 227a853158305d03627740c4f805a5502f654234510f381 OLMIX 9608147300505/MHL/OTO/2 Eléments de recherche : ULVANS : groupement de 5 partenaires industriels bretons dont l'objectif est de créer une nouvelle filière de valorisation des algues en Bretagne, toutes citations
  • 78. 10 SEPT 13 Quotidien OJD : 203298 Surface approx. (cm²) : 184 Page 1/1 Bio-raffinerie. La filière algues s'enracine à Plouénan tium. Les algues récoltées sur la côte nord de la région y sont conditionnées. Elles pourront également être stockées, dans les 12.000 m2 de locaux. Inaugurée hier, la bio-raffinerie d'algues de Plouénan (29) marque une nouvelle étape dans la création d'une filière de valorisation des algues. François Galissot charge de mission Ulvans a présenter les étapes de conditionnement des algues. « Nous en sommes à la préhistoire de la filière algues », lance Hervé Balusson, P-dg d'Olmix. (Le Télégramme 30 août). Et cette perspective a, sans doute, de quoi réjouir les cinq partenaires industriels, membres du consortium porteur du projet de valorisation des algues nommé Ulvans. Lancé, il y a un an, son objectif est ambitieux : développer une filière de valorisation des algues vertes, rouges et brunes, de la récolte jusqu'à la transformation en nouveaux produits. Inscrit dans un programme d'innovation stratégique industrielle, ce projet est soutenu financièrement par la Banque publique d'investissement, à hauteur de 10,7 MC, soit 4 M€ de subventions et 6, 7 MC sous formes d'avances. Le projet dans son ensemble est estimé à 25 MC. Conditionnement et stockage L'inauguration de l'usine de bioraffinage d'algues, qui se situe dans un ancien site légumier, a eu lieu à Plouénan, hier. C'est ici qu'Agrival, une filiale de la Sica de Saint-Pol-de-Léon, a entrepris des travaux de reconversion du site, mis à disposition du consor- Remplacer les protéines animales Lavage, extraction, pressage, séchage, les algues sont conditionnées ici, selon différents process. Ensuite cette matière première est envoyée sur le site d'OImix à Bréhan (56) où elle est valorisée. Destination : les protéines animales dans l'alimentation animale et l'élevage aquacole, la substitution des molécules pour le développement des défenses immunitaires ou encore dans certains engrais. « Actuellement, à Plouénan, nous tournons à 20 tonnes par jour. L'objectif étant de pouvoir conditionner 100 tonnes par jourd'ici 2014-2015», précise François Galissot, chargé dè mission sur le projet Ulvans. Cela permettra de valider les techniques et de développer des produits sur un marché international. Sterenn Duigou ee73c5995aa07a05e27d4894980435c721f5bf3e1114399 OLMIX 0107147300502/MHL/OTO/2 Eléments de recherche : ULVANS : groupement de 5 partenaires industriels bretons dont l'objectif est de créer une nouvelle filière de valorisation des algues en Bretagne, toutes citations
  • 79. 10 Septembre 2013 Quotidien Inauguration en Bretagne de la 1ère bioraffinerie d'algues au monde Plouénan - Une usine de raffinage d'algues, la première au monde de ce type, a été inaugurée hier à Plouénan. De nombreuses délégations étrangères en particulier de Russie et de la Chine dont un représentant de la banque de Chine, des clients mais aussi des scientifiques avaient fait le déplacement. Pas moins de 40 nationalités étaient représentées et des traductions simultanées étaient conduites dans six langues différentes. Pour quelques heures, ce petit village du Finistère, devint le centre mondial de l'industrie des algues. Cette usine est l'aboutissement du projet Ulvans. Un projet porté par cinq partenaires industriels, Olmix, PRP Technologie, Melspring, Agrival et Amadéite et deux centres de recherche [Voir ABP 31334] dont la station marine de Roscoff. C'est peut-être la naissance d'une nouvelle industrie en Bretagne, en tous cas, c'est ce que crois Hervé Balusson, le P-DG d'Olmix. Un groupe qui rassemble 6 ou 7 entreprises installées sur 5 continents et présents dans 60 pays. http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=31384&utm_source=twitterfeed&ut m_medium=twitter&utm_term=bretagne+breizh+brittany&utm_content=news
  • 80. 10 Septembre 2013 Quotidien «On est à la préhistoire de la filière algue bretonne [...] on a tout pour réussir» a déclaré Hervé Balusson qui mise sur plusieurs atouts : 1) une qualité d'algue bretonne unique due au brassage des marées et des courants, une qualité déjà connue de par le monde. 2) une diversité exceptionnelle : 700 espèces d'algues répandues sur le plateau continental au large des côtes bretonnes. 3) la présence de 1700 chercheurs en Bretagne qui assurent des avancées scientifiques et technologiques dans ce domaine. «On a aussi la connaissance» ajoute l'entrepreneur breton. Pour l'instant, 25 personnes ont été recrutées pour faire tourner le site de 12.000 m² de Plouénan. Le doublement des effectifs est envisagé dans les deux ans à venir. Des centaines de clients potentiels du monde entier étaient présents hier pour l'inauguration et découvrir les procédés de lavage, de séchage, de fabrication de paillettes ou de farines. D'ici quelques temps, l'usine pourra transformer 100 tonnes d'algues par jour. L'élevage d'algues est prévu afin de ménager les ressources et concevoir dès le début une filière durable qui respectera l'environnement marin dont la biomasse et la diversité dépasse largement tout ce qui existe sur la terre ferme. C'est cette biomasse marine, naturelle et d'élevage, qui assurerait dans un futur pas si lointain, les besoins nutritionnels de l'humanité. ■ Philippe Argouarch http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=31384&utm_source=twitterfeed&ut m_medium=twitter&utm_term=bretagne+breizh+brittany&utm_content=news
  • 81. 10 Septembre 2013 Quotidien Première mondiale : une bio-raffinerie pour transformer les algues vertes...et les autres ! Cette usine située à Plouénan, près de St Pol de Léon, transforme les algues en produits dérivés pour la nutrition animale. http://www.francebleu.fr/infos/algues-vertes/premiere-mondiale-une-bio-raffinerie-pour-transformer-lesalgues-vertes-et-les-autres-829622
  • 82. 10 septembre 2013 Hebdomadaire A LA UNE : UNE RAFFINERIE D’ALGUES DANS LE FINISTERE : UNE PREMIERE MONDIALE ! [29 - 56] Derrière le nom de code Ulvans se cache un projet visant à créer une filière de valorisation des algues, depuis la récolte jusqu’à la transformation en produits innovants destinés à la nutrition et la santé animale, et la fertilité des sols. Le projet Ulvans (Ulves Valorisation Nutrition Santé) renvoie au nom de la molécule présente dans l’algue verte. Présenté comme unique en son genre au niveau mondial, ce projet vient de franchir une étape décisive avec l’inauguration lundi 9 septembre à Plouénan d’une raffinerie d’algues qui marque le démarrage de la phase industrielle d’un programme lancé il y a un an à l’initiative de la société morbihannaise Olmix, spécialiste des solutions naturelles pour la nutrition et la santé animale et végétale. Autour de ce chef de file, quatre autres PME bretonnes : PRP (fertilisants naturels), Melspring (éliciteurs naturels), Amadéite (santé animale) et Agrival (valorisation des coproduits végétaux par stabilisation et extraction de molécules d’intérêt). Ces entreprises sont soutenues par deux centres de recherche – l’Université de Bretagne-Sud et une unité du CNRS de Mulhouse – et leur projet est financièrement appuyé par Oséo (Bpifrance) à travers le programme ISI (Innovation Stratégique Industrielle). Le projet bénéficie de 10,7 millions € de fonds publics, dont 4 millions € de subventions, pour un investissement total de 25 millions €. En termes de retombées économiques, Ulvans ambitionne de créer 300 à 500 emplois directs et de générer un CA annuel de 150 millions € d’ici 2020. http://www.letregor.fr/2013/09/09/la-premiere-bio-raffinerie-inauguree/#treagir