Légalité? Légitimité? Efficacité? Comment (re)définir la liberté d'expression sur Internet? Comment agir et mobiliser en ligne pour des valeurs de libertés?
J'ai préparé cette présentation comme base de discussions pour le "Young Media Summit Reloaded" qui rassemblait en décembre 2015 à Tunis des journalistes web et cyberactivistes du monde arabe, cinq ans après le printemps arabe.
Retrouvez le #YMS15 en images: https://www.facebook.com/YoungMediaSummit/
3. Après l'attentat à la rédaction de Charlie Hebdo
le 7 janvier 2015 à Paris, le collectif des
Anonymous avait mis en garde les organisations
islamistes contre des représailles sur leur compte
Twitter @_opcharliehebdo
"La liberté d’expression et d’opinion est une chose
non négociable, s’attaquer à elle, c’est s’attaquer
à la démocratie. Attendez-vous à une réaction
massive et frontale de notre part car le combat
pour la défense de ces libertés est la base même
de notre mouvement".
4. Deux jours après, le collectif des Anonymous dévoilait
sur PasteBin des listes de comptes Twitter, de profils
Facebook et de sites liés au jihadisme :
6. Olivier Laurelli,
blogueur expert en sécurité informatique :
« Ces attaques nuisent au bon déroulement
de la lutte contre les djihadistes. »
Lorsqu'on attaque les réseaux où les djihadistes
communiquent entre eux, on interfère dans le travail des
enquêteurs et ces actions peuvent nuire à la surveillance
mise en place par les forces de l'ordre. Avec ce genre
d'opérations, les services de renseignements vont
probablement perdre la trace d'internautes suspects.