2. Introduction: L’éthique à Nicomaque est un ouvrage écrit par Aristote et dédié au fils de Nicomaque. Cet ouvrage doit se comprendre comme une incitation pour les hommes à bien se comporter, c’est-à-dire en accord avec la vertu. En effet cette ouvrage traite de l’éthique, « science morale », et guide l’homme vers le bonheur –le bonheur et la vertu étant indissociable, le bonheur était pour Aristote la fin de la vie- et le bien commun de la société. Ainsi Aristote traite de divers thèmes qui permettrait de guider l’homme: la vie active et contemplative, la vertu, le volontaire et l’involontaire, la magnanimité, la justice, la prudence et l’amitié.
3. Éthique à Nicomaque d’Aristote TROISIEME PARTIE: DE L’INVOLONTAIRE ET DU VOLONTAIRE
4. I. De la contrainte Pour la contrainte: en apparence, les actes faits sous la contrainte semblent involontaires puisqu’ils ne dépendent pas de nous (« principe hors de nous »). Cependant pour les actes accomplis par crainte et pour des motifs « nobles », c’est-à-dire justifiés ou raisonnés il est difficile de savoir s’ils sont volontaires ou involontaires. Pour étudier la vertu il faut distinguer le volontaire et l’involontaire. Cela peut-être utile pour la justice ( châtiment ou récompense)
7. L’ignorance des règles générales de conduite ne l’est pas non plus => par exemple l’homme ivre sait avant de boire, que boire beaucoup peut être dangereux pour autrui
8. La cause de l’acte involontaire est l’ignorance des particularités de l’acte c’est-à-dire de ces circonstances et de son objetL’ignorance de ces facteurs fait que l’individu agit involontairement => conséquence = indulgence et pitié L’ignorance totale est impossible L’ignorance est d’autant plus forte que les particularités ignorées sont importantes
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10. III. Acte volontaire et le choix La notion de choix est apparentée à la vertu et permet de définir et de connaître quelqu’un. Ainsi le choix permet de porter un jugement sur le caractère de quelqu’un.
13. IV. Analyse de la délibération Définition de l’objet de délibération: Objet de délibération => ce sur quoi peut délibérer un homme saint d’esprit ( raisonné, libre, vertueux…)
14. LES 3 ETAPES D’UN ACTE RESPONSABLE OU MORALEMENT QUALIFIABLE) => ces étapes sont placées dans l’ordre dans lequel elle doivent être efféctuéespour que l’acte soit responsable On délibère sur les moyens d’atteindre les fins et non sur les fins Il faut pour cela connaître la fin => si on la connaît on peut examiner les moyens par lesquels on peut y parvenir S’il existe plusieurs moyens => on choisit le plus facile et le meilleur S’il n’en existe qu’un => on cherche les moyens des moyens pour parvenir à la fin jusqu’à arriver à la cause immédiate. Si la recherche est impossible => on arrête Si la recherche est possible => on agit Il ne faut pas oublier que toute délibération est une recherche. Quand on délibère => ce par quoi on commence dans l’ordre de la pensée délibérative est ce par quoi on a terminé la recherche)
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16. Il peut donc mal s’orienter L’Ehique réalise une « synthèse » des 2. => Elle contredit d’abord le « bien véritable »:en effet, l’homme ne peut avoir une fin en contradiction véritable avec son être =>Elle contredit le bien apparent: l’homme se trompe souvent d’orientation et il lui arrive de prendre un bien apparent pour un bien réel
17. Si l’homme souhaite une fin juste alors qu’elle est injuste Il est coupable car c’est sa propre pensée et son souhait Il est victime de son jugement sur le souhait L’homme est effet et cause de lui-même
18. Dans le vérité => l’objet du souhait est bien réel Mais pour chacun de nous => objet du souhait est le bien qui nous apparaît et dans ce sens, il n’est pas forcément le bien réel.