5. Il fonde en 335 av JC le Lycée où il enseigne en marchant dans les jardins et y compose la majeure partie de son œuvre
6. L’Ethique à Nicomaqueest l’une des principales œuvres d’Aristote traitant de philosophie morale, c’est-à-dire posant les questions : qu’est-ce que le bonheur? Et comment l’atteindre?
7. C’est donc un outil pratique d’accès au bonheur, « le souverain bien »
10. L’éthique (êthikês = vertu morale) est inséparable de la politique, puisque la vertu n’est possible que dans le cadre de la cité
11. Aristote définit la vertu, précise comment agir vertueusement, et indique un certain nombre de conditions pour devenir vertueux
12. Ce livre suit celui à propos du bonheur : en effet pour Aristote la vertu est intimement liée au bonheur
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16. Donc la vertu morale, c’est éprouver du plaisir à faire le bien et de la peine ou du déplaisir à faire le mal.
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18. Les hommes deviennent méchants parce qu’ils poursuivent des plaisirs et fuient des déplaisirs alors qu’il ne le devraient pas. Mais la vertu n’est pas pour autant un état d’impassibilité.
22. Pour Aristote, les vertus sont acquises, comme toute disposition, et non pas naturelles : se sont les facultés qui sont naturelles. Cette disposition est acquise par l’habitude, c’est-à-dire par répétition.
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24. L’homme doit éviter l’excès et le défaut, il cherche le « moyen par rapport à lui » (ni trop, ni trop peu), mais pas une moyenne
28. Mais certaines affections et actions sont toujours blâmables et il n’existe pas de médiété, tandis que d’autres sont toujours bonnes, même dans l’excès ou le défaut.