2. Extraits choisis Vie active et vie contemplative; La vertu; Un exemple de vertu morale, la magnanimité; Un exemple de vertu intellectuelle, la prudence; Traité de l’amitié.
3. La vertu « La vertu est une disposition acquise par répétition.»
4. La vertu « Le bonheur est une activité de l’âme conforme à la vertu .»
5. 1: Vertus intellectuelles et vertus morales La vertu est avant tout l’accomplissement d’une chose dans sa manière la meilleure qu’il soit.
6. 1: Vertus intellectuelles et vertus morales Mais puisque l’âme est le gouverneur de l’Homme et de son œuvre, c’est donc nécessairement d’elle dont viennent les vertus. Vertus morales Vertus intellectuelles
7. 2: La vertu et le plaisir La vertu est par définition l’accomplissement de l’âme à travers le choix du mode de vie (προαιρησις). L’action vertueuse devrait donc être une satisfaction, un plaisir pour l’esprit.
8. 3: Conditions de l’acte moral « La vertu n’est qu’hypocrisie. » (Nietzsche) Effectivement, on pourrait croire que l’action vertueuse ne serait que le moyen de se faire bien voir en société, d’être admiré pour ce que l’on n’est pas… Cependant, Aristote ajoute dans cette partie à sa définition de la vertu une condition supplémentaire, que l’on pourrait qualifier de dynamique et modulable: « Il faut encore que l’agent lui-même soit dans une certaine disposition quand il les accomplit: il doit choisir librement l’acte en question et le choisir en vue de cet acte lui-même. » On peut remarquer que le message de cette partie complète celui de la partie précédente, dans le sens de la conditionnalité à la fois dans la volonté et le plaisir de l’éxercer.
9. 4: La vertu est une habitude Pour Aristote, à l’inverse de Socrate, la vertu n’est pas un don divin mais avant tout une forme d’action. Elle serait donc, au cours de la vie, amenée à évoluer:
11. Définition complète de la vertu morale et précisions supplémentaires La vertu est donc l’action médiane portée à l’excellence de la quiddité, ou essence (ὀυσια) de toute chose. Quelques exemples: L’excellence est le sommet humain de la médiété. De fait, se contenter du moyen reste la médiocrité. Il est à noter que certaines actions telles le vol ou le meurtre ne peuvent pas d’office être considérées comme des excès ou des défauts: elles sont mauvaises en elles-mêmes, mais proviennent d’excès ou de défauts d’autres caractères telle que la modération.
12. Synthèse de la pensée d’Aristote au sujet de la vertu (en Anglais)