Intégration des TICE dans l'enseignement de la Physique-Chimie.pptx
Les collections atypiques en bibliothèque : un état des lieux
1. NICOLAS BEUDON,
CONSERVATEUR DES BIBLIOTHÈQUES, CONSULTANT-FORMATEUR
NICOLAS.BEUDON@GMAIL.COM
@MR_KOCHKA
HTTP://LRF-BLOG.COM
Congrès de l’abf 2016
Table ronde « Collections »
Les collections atypiques :
Un état des lieux
2. OÙ SOMMES NOUS ?
Réponse : Bibliothèque publique de Berkeley (Californie)
3. OÙ SOMMES NOUS ?
Réponse : Bibliothèque publique de Sacramento (Californie)
4. OÙ SOMMES NOUS ?
Réponse : Bibliothèque publique de Cherbourg
5. C’EST QUOI DES « COLLECTIONS ATYPIQUES » ?
• « Autre chose que des livres ? »
• « Autre chose que des produits culturels ? »
• « Autre chose que des documents ? »
• Les antécédents :
•Les objets patrimoniaux (Monnaies, médailles, instruments de chirurgie, etc.)
•Ludothèques (1967)
•Artothèques (1961, 1976 en bibliothèque)
•Le prêt sur place de petit matériel pratique (lunettes, loupes, lutrin…)
6. CINQ GRANDES CATÉGORIES
• Les outils
• Les instruments de musique
• Le matériel informatique et électronique
• Les graines
•…Et le reste
7. UN INVENTAIRE À LA PRÉVERT
• Des télescopes (Ann Arbor, Michigan)
• Des machines à coudre (Sacramento, Californie)
• Des aiguilles à tricoter (Grosse Pointe, Michigan)
• Des moules à gâteaux (Portland, Oregon)
• Un fond vert pour incrustation vidéo (Skokie, Illinois)
• Des spots internet mobiles (New-York Public Library)
• Des consomètres (Portsmouth, New Hampshire)
• Des drapeaux (Burlington, Vermont)
• Un chien thérapeute (Yale law school library)
• Des costumes de père Noël (Bolivar, Mississippi)
• Etc.
Infographie : J. Rosansky, A. Shaw
http://ebookfriendly.com/unusual-things-borrow-libraries-
infographic/
8. QUELQUES (RARES) EXEMPLES FRANÇAIS
• Les grainothèques et
leurs limites : les
grainothèques « à la
française » ce ne sont
pas des collections, ce
n’est pas du prêt
• Le prêt d’instruments
de musique : une offre
qui se développe
•Le prêt de matériel
d’étude en BU
(ordinateurs, liseuses,
chargeurs, casque,
souris, dictaphone…)
9. UN PHÉNOMÈNE PROPREMENT ANGLO-SAXON ?
• Une tradition ancienne (la bibliothèque d’outil de la bibliothèque de
Grosse pointe a été créée en 1943)
• Des établissements ont construit leur identité sur ce type d’offre :
• La collection « unusual stuff » de la bibliothèque d’Ann Arbor
• Le service « Library of Things » de la bilbiothèque de Sacramento
• La grainothèque de la bibliothèque de Pima (une « vraie » collection et pas simplement un système
d’échange)
• Etc.
• Une tendance actuelle : des dizaines d’articles dans la presse généraliste
et professionnelle ces 5 dernières années
10. POURQUOI DES COLLECTIONS ATYPIQUES ?
• Répondre à un besoin (fort en temps de crise)
• Promouvoir l’économie circulaire, le développement
durable
• « Rematérialiser »
• Remplir la mission traditionnelle des bibliothèques
11. QUELLE MISSION ? RÉPONSES AMÉRICAINES
• “Our mission is to be the community's catalyst for lifelong learning.” (Chattanooga Public Library)
• “The mission of The New York Public Library is to inspire lifelong learning, advance knowledge, and
strengthen our communities.” (New York Public Library)
• “The Seattle Public Library brings people, information and ideas together to enrich lives and build
community.” (Seattle Public Library)
• “The Boston Public Library's mission is to preserve and provide access to historical records of our society,
and to serve the cultural, educational, and informational needs of the people of the City and the
Commonwealth.” (Boston Public Library)
• “We are the "People's University," the center of learning for a diverse and inclusive community.”
(Cleveland Public Library)
• etc.
Exemples cites par Alex Lent, “Circulating Unusual Items”
Source : http://www.alexlent.org/portfolio/NELA2015.pdf
12. QUELLE MISSION ? RÉPONSES AMÉRICAINES
« [Le prêt d’objets] est une mission
nouvelle uniquement si vous avez une vision
étroite des bibliothèques… Elles ont
toujours permis d’accéder à des ressources
rares et difficiles à trouver. Mais ce n’est
plus le cas des livres à présent, c’est la
raison pour laquelle l’usage des collections
évolue. »
Eli Neiburger,
Directeur de la bibliothèque Ann Arbor
13. QUELLE MISSION ? UNE RÉPONSE FRANÇAISE ?
illustration : T. Giappiconi, « Les
dimensions politiques et
stratégiques de l'évaluation en
bibliothèque »,
BBF, n° 3, 2008
La bibliothèque est un
instrument ou un outil au
service d’une politique
publique…
…Ses collections peuvent être
considérées comme des outils
et des instruments, même au
sens littéral.
14. Les collections atypiques s’accompagnent souvent d’ateliers pratiques : tutoriels, leçons
de musique, initiation à la récolte de semences paysannes…
L’usager n’est pas simplement un consommateur, un visiteur, un lecteur ou la cible d’une
action de médiation.
DES USAGERS ACTIFS ET CRÉATIFS
15. LE PRÊT D’OBJETS EN DEHORS DES BIBLIOTHÈQUE
La cravate solidaire Les autocollants Pumpipumpe Les « bricothèques »
16. PRÊTER, ÉCHANGER ET PARTICIPER AU-DELÀ DES
COLLECTIONS ?
Steeple à la médiathèque de Languidic : un service
distribué d’échange de savoirs et de compétences.
http://fr.slideshare.net/acim_asso/le-rseau-dchange-
de-savoirs-entre-adhrents-de-la-mdiathque-
languidic-avec-steeple
Dans l’économie du partage, les collections sont « distribuées »
17. POUR CONCLURE…
AU DELA DE LEUR DIMENSION FOLKLORIQUE, LES COLLECTIONS
ATYPIQUES INTERROGENT NOS MISSIONS ET NOS MODELES