rapport_de_stage_DURANDO_reduced2. i
Remerciements
Je remercie chaleureusement les géographes Jean Parcher, US DOI, Mike Starbuck,
USGS, et Adia Bey, UN FAO. Ce travail n’aurait pas être réalisé sans le soutien et
l’encouragement de Françoise Debaine, Isabelle Poccard, et Paul Fattal à l’IGARUN,
Université de Nantes.
Surtout, l’âme dirigeante de mon épouse Séverine était toujours présent, toujours
prêt à m'aider franchir toute obstacle.
Ce rapport est dédié à notre fils, Louis.
5. iv
Figures
Figure 1 Les trois scénarios et les tendances politiques, COP21 (Gallagher, 2015) ....... 8
Figure 2 Tendances du risque régional (World Bank, 2013b) ...................................... 11
Figure 3 Taux de croissance de la population africaine par sous‐région (Group A.D.B.,
2012) ............................................................................................................................ 13
Figure 5 Changement de rendement en riz non irrigué (MERIDIAN INSTITUTE, 2013,
p25) .............................................................................................................................. 16
Figure 6 Vue d’ensemble de Collect Earth (Bey, 2015b) .............................................. 18
Figure 7 Exemple d’approche 1 .................................................................................... 22
Figure 8 Subdivision des données pour l’approche 1 (Jim Penman et al, 2003) .......... 23
Figure 9 intégration de toutes les classes LUC et des classes nationales (Jim Penman
et al, 2003) .................................................................................................................... 24
Figure 10 matrices changement LUC (Jim Penman et al, 2003, p29) ........................... 25
Figure 11 Possibilités de Niveau 3 (Jim Penman et al, 2003, p32) ............................ 26
Figure 12 Relation entre échantillonnage permanente et temporaire ........................ 27
Figure 13 Arbre décisionelle pour adoption de niveau adapté (Jim Penman et al.,
2003) ............................................................................................................................ 29
Figure 14 Exemple d’un calcul de niveau 1 (Jim Penman et al., 2003) ........................ 30
Figure 15 GES, d’émission et sequestrion (Guendehou, 2015) .................................... 31
Figure 16 Arbre décisionnelle pour LUC niveau ........................................................... 32
Figure 17 Arbre du processus pour déterminer les niveaux de référence historique
carbone (Meridian Institute, 2011) .............................................................................. 34
Figure 18 Harmonisation du GIEC/UTCAT et terres nationales utilisent des
classifications pour Ghana (Bey, 2015b) ...................................................................... 35
Figure 19 Harmonisation du GIEC/UTCAT et UTCAT nationale utilisent des
classifications pour le Laos (Bey, 2015a) ...................................................................... 36
Figure 20 UTCAT, Benin, 250m (IFPRI, 2013) ............................................................... 46
Figure 21 UTCAT, Burkina Faso, 250m (IFPRI, 2013) .................................................... 48
Figure 22 UTCAT, Côte d’Ivoire, 250m (IFPRI, 2013) .................................................... 51
Figure 23 UTCAT, Ghana, 250m (IFPRI, 2013) .............................................................. 53
Figure 24 Démarche intersectoriel pour la réduction des émissions dans la production
de cacao (Asare, 2014) ................................................................................................. 55
Figure 25 Organisation institutionnelle robuste de secteur du LUCF Ghana (PWC,
2015) ............................................................................................................................ 56
Figure 26 UTCAT, Sénégal, 250m (IFPRI, 2013) ............................................................ 57
Figure 27 UTCAT, Togo, 250m (IFPRI, 2013) ................................................................. 60
Figure 28 Vue d’ensemble de CE (Bey, 2015)............................................................... 67
Figure 29 interface d’attribution d'un point dans GE. Catégories IPCC/nationale de
LUC (Bey, 2015) ............................................................................................................ 68
Figure 30 l’essence de CE est la synchronisation des vues de données (Bey, 2015) ... 69
6. v
Figure 31 décisions de classification peuvent être aidées par des analyses côté
serveur calculés à la volée (Bey, 2015) ........................................................................ 70
Figure 32 L'interface Saiku (Bey, 2015) ........................................................................ 71
Figure 33 données CE peuvent être créés dans le domaine avec n’importe quel
appareil Android (Bey, 2015) ....................................................................................... 72
Figure 34 Module de données FAO pour calcul institutionnel complexe (Bey 2015) .. 73
Figure 35 Ordre du jour, deuxième journee, Dakar, Sénégal (USDOI/ITAP, 2015) ... 75
Figure 36 Vulnérabilité de catastrophe dans l'Afrique de l’Ouest (Adger, 2005) ........ 79
Figure 37 Contrairement aux sacs de lentilles, l'assistance technique fournit moins
d’opportunités pour un « marquage à chaud », mais atteint ses destinataires d’une
manière plus profonde et plus durable (Bazbaz, 2013) ............................................... 84
8. 7
Introduction
COP21
La Conférence des Parties à la Convention‐cadre des Nations Unies sur les
changements climatiques, en 2015 à Paris (COP21), a énoncé des objectifs communs à
atteindre pour stabiliser les concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre
(GES). Afin de maintenir un consensus large derrière cet objectif, il est nécessaire de
donner une cohérence à la priorité des initiatives lors de l'élaboration des politiques
nationales et du financement des moyens scientifiques. La donnée scientifique
permettant de soutenir les ONG et les gouvernements dans leurs efforts pour
coordonner la politique climatique doit être exprimée en termes communs. Les
données doivent être recueillies et évaluées selon une méthodologie vérifiable et
transparente.
Les organisateurs ont déterminé trois résultats possibles lors de la convention,
intitulés :
"Le Zombie" : un accord tactique avec un fort potentiel de chute,
"Comme ci, comme ça" : de modestes progrès avec des garanties sur le
financement,
"Va Va Voom" : ciments d’un nouveau régime durable sur le
changement climatique.
Bien que ce sont des scénarios délibérément amusants et stimulants conçus pour
mesurer le succès des négociations entre les organisations gouvernementales, les ONG
et les entreprises privées, ils comportent une certaine importance empirique en ce
qu'ils changent les régimes et les objectifs fixés pour le suivi des capacités d'adaptation
dans les pays en développement. Le résultat, décrit comme faible "Va Va Voom" (Nick
Mabey, 2015 2980), fixe l'objectif de limiter le réchauffement atmosphérique mondial
à 1,5°C ou moins. Un tel objectif ambitieux nécessitera des données à haute résolution
strictes, recueillies sur une série de temps resserrée.
9. 8
Figure 1 Les trois scénarios et les tendances politiques, COP21 (Gallagher, 2015)
La conférence des parties (COP) fixe des objectifs politiques et des progrès à réaliser
par les membres. Ces derniers émettent des promesses pour réduire les émissions de
carbone. En outre, les engagements financiers prennent la forme de contributions
annoncées au Fonds vert pour le climat (FVC), qui seront honorées ou non au fil du
temps (En 2015, 43% des engagements antérieurs devaient encore être accomplie
(Mathiesen, 2015). Il y a des dizaines sinon des centaines de questions, et sujets
auxiliaires, sociales, économiques et opérationnelles à aborder dans un cadre en
constante évolution. Le détail des débats, tels que la meilleure façon d'inciter
l'adoption de sources d'énergie alternatives, comment harmoniser des industries
entières à des normes différentes sans détruire leur viabilité économique ou la
meilleure façon de gérer le développement durable des économies émergentes tout en
limitant l'impact environnemental, est largement dans les préoccupations des parties
prenantes dans les secteurs individuels de la CCNUCC.
Comprendre la structure juridique est un sujet à part entière. Le champ d'application
de ce rapport se limite au type de données qui doit être créé pour permettre la
surveillance et la vérification. Quelles sont les données nécessaires ou les statistiques
nécessaires à la surveillance ? Comment peuvent‐elles les données préexistantes être
utilisées pour atteindre des objectifs futurs ? Et surtout, comment rassembler ces
données ? Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC)
10. 9
fournit des directives précises sur les données appropriées et selon quelles méthodes
statistiques et empiriques elles doivent être recueillies.
Réchauffement de la planète et le risque
Le réchauffement climatique, par définition, est un trop grand risque pour parler dans
les termes usuels utilisés pour définir les risques naturels, technologiques ou industriels
traditionnels. Quantifier le risque en fonction du danger multiplié par les enjeux moins
les mesures d'atténuation à l'échelle mondiale n’a pas de sens. Laissant de côté la
difficulté de quantifier les enjeux d'une manière significative, l'horizon de temps
prolongé rend les modèles de risque difficiles à appliquer. Cela ne signifie pas, bien sûr,
que nous ne pouvons pas parler des mesures d'atténuation ou anticiper des résultats
négatifs spécifiques. Parmi les dangers repris par [UNEP, US DoD] apparaissent les
conflits armés interétatiques {UNEP 2007 #2974}. Bien qu'il ne soit peu probable que le
réchauffement climatique sert decasus belli, ce changement peut contribuer à un
niveau de stress de fond qui, à tout le moins, obscurcira l'image de sécurité et
approfondira les griefs liés à la problématique foncière et à son utilisation, au
commerce et au transport mais aussi aggravera les flux inévitables de migrants que ces
contraintes produisent.
Pour le proche horizon 2050, la société devra s’adapter plus rapidement que la planète
ne se réchauffe. Les stratégies d'atténuation complexes devront être inventées à un
rythme soutenu et dépendront des données opportunes, précises et localiséés.
(Iturrioz, 2009 3015) Des mécanismes financiers évolués et appropriés, tels que le
développement vert favorisé grâce à des structures hypothécaires avantageuses,
dépendront de l'organisation de statistiques environnementales de plus en plus
complexe. L'atténuation des risques du secteur agricole par des systèmes d'assurance
est encore plus étroitement dépendante de ces données, de même que la surveillance
des autres facteurs de la déforestation, tels que l'exploitation forestière illégale, des
méthodes agricoles insuffisamment développées et des pratiques minières informelles,
non réglementées. La capacité de s’adapter sera d’autant plus robuste que
l’information sera la meilleure et la plus abondante :
«Pour les risques environnementaux, cet effort peut consister en la diffusion des
connaissances et qui peut aider à diminuer la distance entre perspectives
divergentes, les incitations financières et technologiques aux pays pour des
mesures telles que la prévention de la déforestation et induire l'utilisation de
technologies plus propres, et les investissements dans la recherche et le
développement, par exemple pour construire des méthodes pour lutter contre
la concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère. (World Bank,
2013b)
11. 10
La tâche difficile d'intégrer au sein des politiques une approche verticale, telle que la
CCNUCC avec des parties prenantes, et des initiatives avec des perspectives d'approche
ascendante dépendra aussi de la qualité de l'information qui doit être hautement
précise et géo‐localisée. La Banque mondiale note comment la poussée pour les
démarches de développement ascendant est aiguë:
"Environ 68 pour cent des personnes dans les pays en développement a déclaré
que le niveau élevé de la croissance économique devrait être la première
priorité pour leur pays; 70 pour cent ont dit le travail était «très important»
dans leur vies. Un quart des habitants des pays en développement ont dit
qu'ils aimeraient émigrer définitivement de leur pays: une aspiration pour
améliorer leur niveau de vie a été cité comme le facteur de motivation le plus
important par une importante majorité." (World Bank, 2013b)
Au‐delà d’un horizon de 2050, ou chaque fois que des changements technologiques et
sociétaux réduisent considérablement le taux de réchauffement, la collecte de données
robustes et leur analyse continueront d’être au centre de la gestion et du suivi des
risques pour l’environnement mondial comme la CCNUCC cherche à s’assurer que le
fardeau de l’adaptation au réchauffement est partagée de façon équitable dans toutes
les régions. Le discours nécessaire pour atteindre cet objectif exigera l’alignement des
initiatives et des récits politiques, plus lents et plus difficiles à négocier que les
approches incrémentielles adoptées:
«En traitant des risques tels que les pandémies ou les crises financières dans un
monde interconnecté, l’efficacité de ces mesures dépend de la critique
soutenant la capacité des différents pays pour surveiller et contenir les risques
sur leur territoire...
… Lorsque les incitations ne sont pas alignées, les grands souverains ne sont pas
pleinement engagés, et les conséquences de l’inaction sont potentiellement
catastrophiques — avec les changements climatiques et autres risques
environnementaux tels que la perte de la biodiversité, la communauté
internationale devrait adopter des approches supplémentaires qui peuvent
augmenter la traction vers des solutions globales. Pour préserver la pleine
participation comme le but ultime, cependant, une attention particulière peut
aider à aligner les incitations vers un objectif commun, même si l’alignement
semble très difficile à réaliser.» (World Bank, 2013b)
13. 12
va être ignorée dans les discours populaires, alors que l'idée que les pays de haute
latitude (avec plus de moyens d'adaptation et une température moyenne de base
inférieure), bénéficiant de saisons de croissance plus longues, sera citée dans la presse
populaire comme preuve que le changement climatique n’est pas mauvais.
(Mendelsohn, 2006),(Cook, 2016). La sélection d'une externalité positive, sans doute
utile lorsque l'on considère l'atténuation des risques, est malhonnête quand
l’argument vise à éviter les externalités négatives d’un phénomène plus large.
Néanmoins, le sujet gagne en importance quand les stratégies d'adaptation deviennent
plus pragmatiques et moins politiquement chargées. Des exemples de mesures
autonomes comprennent des révisions d'infrastructure, tels que la refonte des ponts,
des canaux, et pour accommoder une élévation du niveau de la mer éventuelle.
L’adaptation sectorielle et systémique inclue la planification de gestion des
catastrophes (sirènes tempête au Bangladesh comme un simple exemple; les
changements dans les pratiques agricoles traditionnelles comme exemple plus vaste et
plus complexe) (Adger, 2007). Quelle que soit la forme qu'elles prennent, les mesures
d'atténuation avec des ratios avantages‐coûts élevés, dépendront de la disponibilité
des données géographiques spécifiques.
Atténuation des risques en Afrique de l’ouest
Le projet USDOI auquel l’auteur a participé, devait fournir une assistance technique
aux pays sélectionnés en Afrique occidentale, notamment le Ghana, le Sénégal, le
Bénin, le Togo, le Cap‐Vert et le Burkina Faso. S’ensuit un bref résumé des facteurs de
risque de changement climatique de la région.
La croissance démographique
En tenant compte de l’augmentation de l’espérance de vie, de la baisse de la mortalité
infantile et d’un taux de fécondité constant d’environ 2 %, l'Afrique devrait connaître
une augmentation de la population de quinze pour cent d’ici 2050, la plus grande de
toutes les régions du monde. L’Afrique de l’ouest en particulier souffrira du stress et
profitera des possibilités plus fortement qu’ailleurs sur le continent.
15. 14
Le changement climatique est un risque particulièrement grave pour l’agriculture
céréalière, dans la mesure où les rendements des cultures pourraient être touchés.
{Institute, 2013 #2988} Tant que les économies régionales dépendent en partie sur
l’exportation de cultures de rente comme le cacao, le café et le coton, toute conversion
des terres provoquée par les rendements potentiellement abaissés se traduira par
davantage d’insécurité alimentaire. Cette information, selon le pays, est soit non
exhaustive, périmée ou anecdotique.
Sécurité budgétaire
Le PIB régional reste faible, mais se remet lentement depuis la fin des guerres civiles en
Côte d’Ivoire, Sierra Leone et au Libéria. L’agriculture a diminué en pourcentage du PIB,
principalement en raison de la baisse globale la productivité des cultures et de la main
d'œuvre perdue en faveur du secteur des services. {Institute, 2013 #2988@5}
L’exploitation forestière incontrôlée a considérablement compromis les forêts qui
autrefois s’étendaient de la Guinée au Nigéria. Le Sahel semi‐aride reste dominé par
une dynamique d’agriculteur‐éleveur.
On ignore si les déséquilibres majeurs sur l’agro climat du Sahel sont dus aux
changements climatiques, ou simplement à un aménagement face au changement, ou
bien aux deux. Il est possible que les conditions asséchantes peuvent être bénéfiques
pour la productivité de certains systèmes de nourriture au détriment des autres.
Dans tous les cas, il semble probable que ces conditions changeantes provoqueront des
changements dans l’usage des terres voire même dans le statut foncier. {Institute,
2013 #2988@11}
Les deux figures suivantes représentent le caractère gagnant‐perdant des variations de
précipitation de la région. La figure du haut est une estimation du rendement perdu
pour la culture du sorgho, tandis que la seconde estime les gains de rendement de
récolte de riz.
17. 16
Figure 4 Changement de rendement en riz non irrigué (MERIDIAN INSTITUTE, 2013, p25)
En dépit d’une politique agricole commune CEDEAO dont le cadre inclut une
augmentation de la production agricole, une adaptation du régime de commerce inter‐
et extrarégional, une gestion améliorée des réseaux d’eau et un développement
agricole durable au niveau des fermes particulières (entre autres politiques), il est
reconnu que les effets du changement climatique doivent être explicités dans un
proche avenir afin de répondre aux déséquilibres régionaux. {Institute, 2013
#2988@19}
Sécurité nationale et régionale
Voici un exemple de la manière dont le changement d'affectation des terres peut
provoquer un conflit ouvert : le développement de nouveaux systèmes d’irrigation du
fleuve Sénégal, rendu possible par la construction d’un barrage, a augmenté les
contraintes entre agriculteurs et éleveurs, en diminuant la quantité de terres
disponibles pour ces derniers. Le profil d'utilisation des terres traditionnelles avait
permis de mettre en place une servitude à travers la frontière entre le Sénégal et la
Mauritanie internationalement reconnue (CISR). Cet accès coutumier descend de
royaumes précoloniaux plus tard divisés par la CISR. Pour compliquer encore les
choses, en 1989, les deux États ont adoptés des lois foncières contradictoires.
18. 17
Même s’il était possible de voir des agriculteurs comme des bénéficiaires nets du
projet, ils souffraient également des externalités négatives de l’endiguement de la
rivière à Manantali. Certes, le projet a augmenté les terres arables disponibles pour les
agriculteurs, la rivière est devenue également moins sensible aux effets de marée. En
outre, la salinité en amont a diminué, en améliorant encore les possibilités d’irrigation.
Mais ce qui en soi a perturbé le rythme habituel de la plantation et a obligé les
agriculteurs à s’adapter. Les valeurs foncières ont augmenté, produisant une pression
sur les services de gestion des ressources naturelles du Sénégal. Les zones périurbaines
ont été rachetées, en les mettent hors d’une utilisation pour l’agriculture. Les grands
groupes de cultivateurs ont monté naturellement en puissance, et remodelé les
tensions entre les groupes plus petits. (Pierre‐Yves Le Meur, 2006)
La quantification nécessaire afin de mieux comprendre ces sortes de conflits
sécuritaires et traditionnels sur les ressources, dépend de la spatialisation des
corrélations statistiques en termes de fréquence, nombre de victimes, et d’échelle de
la violence. Les données spatiales spécifiques sur l’émergence de nouveaux groupes
agricoles, les zones pastorales, l'influence des acheteurs urbains, et le changement
d’affectation des terres, peuvent permettre de comprendre les racines d’un défi de
sécurité existant ou l'anticipation de celles d’un futur défi. (Pierre‐Yves Le Meur, 2006)
Objectifs, États‐Unis d’Amérique (USAID, USDOI)
Les différents partenariats et intervenants derrière l'USDOI pour l’initiative sur la
couverture du sol pour le climat (LC4C) méritent qu’on s’y attarde. Ils comprennent de
nombreuses organisations gouvernementales, non gouvernementales (ONG) et des
entreprises privées, qui ont tous apprécié une certaine complémentarité dans leurs
missions. LC4C, lui‐même, a fourni une assistance technique pour l’Asie du sud‐est et
l’Afrique de l’Ouest avec comme objectifs l’évaluation de la qualité et de la pertinence
des données de couverture du sol existantes, l'amélioration des données nationales, la
méthodologie de collection, l'hébergement des ateliers de renforcement des
compétences régionales et l’amélioration de la participation d’experts locaux. Ce
dernier objectif est en accord avec la formation dispensée par la FAO sur leur logiciel
open source pour créer des données de couverture du sol, Collect Earth (CE). Bien qu’il
ne fût pas un objectif au début du programme en 2013, augmenter l’accès aux images
satellitaires LANDSAT niveau national est entré en perspective une fois qu’Amazon
Web Services a accepté d’agir comme un miroir pour LANDSAT8 (NASA, 2015). En
outre, Google, sert des mosaïques LANDSAT sans nuage en plus de fournir le
traitement côté serveur pour l’ensemble des données USGS LANDSAT (NASA, 2010).
LC4C et le Service géologique des États‐Unis (USGS) ont été utilisé comme une source
d’expertise pour l’USAID, de qui le financement du programme dépendait.
L’évolution de la couverture terrestre est citée dans le cadre de l’Organisation des
Nations Unies pour les changements climatiques (CCNUCC) comme une contribution
19. 18
entre 12 et 29 % des émissions de gaz à effet de serre. (Nations, 2014) Collect Earth a
été développé pour créer des données sur l'évolution de la couverture du sol (UTCATF).
Le programme a été conçu par une équipe multi‐institutionnelle travaillant sous les
auspices du programme de coopération technique Finlande de la FAO. L’intention
était de créer un support transparent et statistique prélevant des échantillons et une
méthode de collecte pour faciliter l’initiative de l’ONU pour réduire les émissions de la
déforestation et la dégradation des forêts (REDD +). REDD + est le mécanisme par
lequel les incitations financières du Fonds vert pour le climat (FVC) sont versées.
Figure 5 Vue d’ensemble de Collect Earth (Bey, 2015b)
Fonctionnellement, CE est basé sur un Java Plug‐in pour Google Earth, qui travaille avec
des images de Google Earth Engine (GEE), des images de Bing Maps/Nokia et Saiku, un
module de visualisation statistique. Statistiquement, il emploie une méthode
d’échantillonnage au lieu d'une approche complète (wall‐to‐wall), en se fondant sur un
utilisateur muni d'une formation de base en photo‐interprétation. Il est conçu pour
fournir des résultats statistiquement constants et, dans certains cas (PNG, Mongolie,
Argentine, Bhoutan, Kirghizistan, Tunisie, Uruguay et Maroc) sert de plate‐forme pour
la première évaluation nationale terrestre pour le reportage international.
20. 19
CE est un programme de faible charge, de faible bande passante, conçu pour créer des
données géographiques spécifiques, s’appuyant sur les connaissances locales des
opérateurs non formés à l’analyse de photographies aériennes. Il a été développé sous
les auspices de la FAO et l’Agricultural Organization (FAO), qui soutient le projet et
assure des formations aux parties intéressées, pour la plupart des formateurs qui
retournent dans leur pays d’origine pour former d’autres personnes. Les
gouvernements nationaux des pays développés aident également à la formation des
experts d'un pays hôte.
Le ministère de l’intérieur (DOI) des États‐Unis d’Amérique dans le cadre de son
programme International de l’ Assistance technique (ITAP), a récemment offert une
formation de CE tout au long de l’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Cap Vert,
Côte d’Ivoire, Ghana, Sénégal et Togo), envoie des équipes de trois à cinq géographes
de groupes de sécurité universelle avec une délégation d’un ou deux experts de la FAO.
21. 20
Problématique
Collect Earth et LC4C sont censés aider à résoudre un vaste ensemble de problèmes. La
mission d’assistance et les logiciels ont été conçus pour les besoins de l’utilisateur du
service en ce qui concerne la mesure, la notification et la vérification (MNV). La
complexité des normes du GIEC exige beaucoup de créativité de la part des
développeurs et de la flexibilité dans l’architecture du logiciel. Etant au niveau national,
les données CE devraient s’harmoniser avec les classifications présentes dans les
schémas de gestion des ressources naturelles (GRN) nationales, qui varient selon les
pays. Enfin, CE a été conçu pour servir de nombreux maîtres. Les acteurs comprennent,
bien entendu, les gouvernements nationaux, mais le succès du logiciel est dans l’intérêt
des objectifs américains, la FAO et Open Foris.
Comment les pays en développement, dont certains n’ont pas encore procédé à des
inventaires forestiers nationaux et qui ont uniquement des fonctionnalités de gestion
rudimentaires des ressources naturelles, peuvent être aidés pour créer les données de
couverture terrestre nécessaire pour accéder aux différents mécanismes de
développement mis à disposition par la communauté internationale et pour obtenir les
informations de leurs propres politiques environnementales nationales? Quelle est la
meilleure pratique pour concevoir une solution open source? Quelles sont les
contraintes d’exploitation dans un pays en développement ?
Le régime MRV à la CCNUCC fait référence aux rapports du changement climatique au
niveau national avec les données d’une qualité suffisante pour vérification par la
communauté scientifique. Cette vérification n’est que consultative et n’a aucune force
contraignante. Il n’y a aucun mécanisme d’application associé MRV. Ces consultations
visent à accroître la transparence des mesures d’atténuation (par exemple, le
reboisement, dans le cadre d’UTCAT/LC4C) et à respecter la souveraineté des nations
parties.
MRV était un résultat convenu du COP 16‐18 et est censé entrer en vigueur en 2020.
Les pays parties à la CCNUCC sont chargés de développer la capacité à rendre compte
des émissions de GES tous les quatre ans (avec mises à jour tous les deux ans). Les
données sont collectées selon les lignes directrices du GIEC existantes. Les données
sont destinées à éclairer la réussite des objectifs nationaux et internationaux précis, à
guider les hypothèses et les méthodes et à valider les réductions estimées. Collect
Earth est un outil précieux permettant la création de données meilleures et plus
cohérentes. (UNFCCC, 2016)
Complexité du GIEC
Les lignes directrices de 2006 du GIEC pour les inventaires nationaux à effet de serre
sont très complexes. Elles sont divisées en cinq volumes, quatre par secteur:
22. 21
1. Orientations générales et rapports;
2. Énergie;
3. Procédés industriels et utilisation du produit (IPPU);
4. L’agriculture, des forêts et des autres utilisations (AFOL);
5. Déchets LC4C et CE, en grande partie concernés par les volumes 1 et 4.
Les signataires du protocole de Kyoto conviennent d’effectuer des inventaires de gaz
(GES) maison verte sur une base annuelle. Les exigences sont énoncées dans le traité
comme suit :
La notification des inventaires annuels CCNUCC pour les Parties visées à
l’annexe I de la Convention (annexe I Parties) nécessitent chaque annexe avant
le 15 avril de chaque année, afin de fournir son inventaire annuel de GES
couvrant les émissions et les absorptions de GES à action directes (dioxyde de
carbone (CO2), méthane (CH4), protoxyde d’azote (N2O), hydrocarbures
perfluorés (PFC), hydrofluorocarbones (HFC), hexafluorure de soufre (SF6) et le
trifluorure d’azote (NF3)) de cinq secteurs (énergie, procédés industriels et
produit utiliser; agriculture; utilisation des terres , utilisation des terres et
foresterie (ATCATF); et les déchets) et pour tous les ans à compter de l’année de
référence (ou période) à deux ans avant que l’inventaire est du (par exemple les
inventaires dus 15 avril 2016 couverture émissions et absorptions pour toutes
les années depuis l’année de référence jusqu’en 2014). (Nations, 2014)
La complexité technique de ce qui précède garantit la participation des pays
développés dans le renforcement des capacités de développement des gouvernements
des nations pour satisfaire aux exigences. La mission USDOI/ITAP a limité sa
participation au renforcement des capacités pour les UTCATF, adoptant CE et
formation par des géographes experts de l’USGS dans son utilisation afin qu’ils puissent
partager leur expertise dans une série d’ateliers régionaux dont les objectifs étaient le
transfert de technologie et de compétences, mais aussi la création des données
nécessaires pour le rapport ATCATF.
Au sein d’ATCATF, les données supplémentaires requises sont expliquées dans Good
Practice Guidance for Land Use, Land‐Use Change and Forestry afin d'assurer une
information cohérente. Les données doivent être :
1. Adéquates. Capable de représenter l'évolution de couverture du sol et les
conversions entre les évolutions de couverture;
28. 27
L’échantillonnage déduit les généralités sur une population entière fondée sur une
fraction ; Il «accroisse d'échelle» l’information basée sur des placettes
d’échantillonnage à un niveau géographique (régional ou national) choisi. En supposant
un échantillon statistiquement valide, ceci est une approche efficace en termes de
temps et de ressources. Vu que les visites de terrain doivent être entreprises pour
vérifier des résultats de télédétection de toute façon, il n'y a pas grand fardeau
d'ajouter ces observations à une approche d'échantillonnage.
Quantifier le changement dans une région ou d'une nation exige que l'échantillonnage
soit répété selon le même quadrillage au fil du temps. Bien que l'ensemble du
quadrillage devrait rester le même, certains points dans cette grille peuvent être
échantillonnés à des moments particuliers et pas d'autres.
Figure 11 Relation entre échantillonnage permanente et temporaire
La plupart des pays en développement ne disposent pas d'inventaires forestiers
nationaux, ce qui rend les deux premières approches difficiles à mettre en œuvre en
raison de la difficulté de trouver des données suffisantes. Les changements historiques
dans UTCATF sont beaucoup plus faciles à établir, même en tenant compte des
difficultés et des imprécisions inhérentes à la télédétection, en raison de l'accessibilité
relativement facile et pas onéreuse de bonnes données de séries chronologiques sous
forme de LANDSAT. Une fois les difficultés de télédétection surmontées, les
prélèvements ou les méthodes d'une approche compréhensive (wall‐to‐wall)peuvent
être choisis. Bien sûr, toutes les données existantes de l'inventaire forestier national
qui pourraient exister, peuvent être utilisées pour affiner ou informer davantage les
résultats de télédétection. La troisième approche ne se limite pas aux pays en
développement. L'Australie emploie une approche compréhensive (wall‐to‐wall), alors
34. 33
explicite, ce soutien vient principalement sous la forme de feuilles de calcul pour
normaliser les calculs. CE est conçu pour opérationnaliser la collecte de données
Niveau 3 du GIEC. Il convient de noter que la disponibilité de CE pourrait servir comme
un frein à la collection Niveau 3 pour les gouvernements qui ont déjà des données et
des statistiques suffisantes pour les deux premiers niveaux. Sauf si une certaine
incitation comme la REDD+ est fournie, il semble probable que les ressources qui
iraient autrement vers une solution à base de CE seront probablement dépensées
ailleurs.
Pour résumer, l'Approche 1 quantifie chaque zone de catégorie individuelle
d'utilisation du sol dans un pays, mais ne comprend pas les données de conversion
entre les catégories. L’Approche 2 comprend la conversion. L’Approche 3 suit des
conversions sur une base spatialement explicite. Une ou toutes peuvent être utilisées
par un pays pour une région donnée. Les niveaux représentent la difficulté relative
d'atteindre différents niveaux de précision dans l'estimation des catégories d'émissions
et les absorptions de données et ressources humaines disponibles dans un pays. La
collecte de données peut procéder à une combinaison d'approches pour les trois
niveaux en fonction de la façon dont les stocks sont organisés.
Estimation historique des émissions pour la REDD
Le respect de la REDD+ n'est pas franc ou simple. Avant que le taux de
boisement/reboisement puisse être calculé pour permettre des crédits sur le marché
du carbone, les niveaux de référence historiques doivent être établis. Ce calcul élaboré
dépend des données géographiques spécifiques de la couverture et l'utilisation du sol,
qui peuvent toutes les deux être créées avec CE. D'autres considérations telles que la
pertinence et l'intégration des données existantes doivent être prévues. Les données
d'utilisation des terres, en particulier, nécessitent une série temporelle de trois
échantillons sur une période de dix ans et, potentiellement, des histoires des
perturbations éventuelles telles que l'exploitation forestière et / ou les incendies.
Diverses appellations d'aménagement forestier national doivent être conciliées avec
les catégories REDD+. (Institute, 2011)
Un accès approprié aux données de série chronologique de longue date, la puissance
de traitement, en plus du personnel avec une expertise analytique, se révèlent souvent
être des obstacles pour les pays en développement qui pourraient tirer le meilleur parti
de la REDD+.
38. 37
part les plus évidents qu'ils détiennent en commun avec les logiciels de SIG ( la facilité
d'utilisation, la compatibilité du format de fichier, le prix), les TIC utilisés pour la
gestion forestière pour les pays en développement doivent étroitement considérer leur
utilisateur final et la conception des services par rapport à la capacité d'analyse de
l'utilisateur, la facilité de soutenir l'adoption et la gestion des risques.
Les systèmes TIC ne remplacent pas la nécessité pour les analystes expérimentés de
tirer la signification et les implications des données recueillies. La causalité et les
résultats doivent encore être déduits par des statisticiens formés. Les budgets de
gestion des ressources naturelles qui emploient un système de TIC devraient prendre
en compte cette nécessité.
Les programmes doivent être écrits et utilisés pour faciliter leur adoption, et y soutenir
d'une façon autonome. Les systèmes d'information avec des longues courbes
d'apprentissage sont peu susceptibles de rester en service sans expertise technique
extérieure constante. Ils doivent faciliter les questions de gestion telles que la façon de
valider le meilleur des repères de collecte de données, et ont des caractéristiques qui
permettent le retour des analyses pour améliorer le contexte et créer un sentiment de
connexion avec les utilisateurs, surtout si elles sont dans des régions éloignées.
Deuxièmement, les développeurs doivent bien caractériser les utilisateurs et les clients.
Les données sur les ressources forestières doivent circuler à deux sens entre le public
et l'administration. Le bon développement comprend la conception participative, avec
le pilotage et l'utilisateur ‐ tests effectués avec la participation des utilisateurs réels.
Cela augmente la probabilité pour l’adoption à long terme du programme.
Les incitations à la collecte de données peuvent inclure le paiement forfaitaire ou en
fonction du volume des données présentées sur une période donnée. Alternativement,
un salaire de base avec une prime de rendement a été efficace dans la création
d'ensembles de données de qualité. Les incitations non financières complimentant les
projets de collecte de données de succès sont une occasion pour une expérience
professionnelle, en ciblant souvent les femmes et les minorités ou d'autres personnes
exclues du marché du travail. Parfois les motivations sociales telles que le prestige
associé à l'obtention d'une ressource communautaire sont efficaces pour retenir les
professionnels.
La conception de service, enfin, devrait tenir compte des risques pour l'intégrité de la
collecte des données. Des méthodes basées sur les équipements spécialisés, plutôt que
la collecte de données à base de papier, nécessitent plus de formation périphérique.
Les dispositifs de collecte de données sont parfois source de distraction, ce qui entraîne
des erreurs de saisie de données.
39. 38
La gestion de l'équipe est facilitée par la collecte sur la base d'un appareil. Si les
données géolocalisées sont utilisées pour juger de la performance du personnel dans
des endroits éloignés, il faut prendre soin de comprendre le contexte de leur
participation en cas d'absence.
Les systèmes à base de papier pour les signatures ou empreintes digitales pour la
validation sont nécessaires. Les systèmes mobiles "pourraient abaisser la barrière
éthique pour signaler les entrées fictives" (World Bank, 2013a). En fin de compte la
meilleure solution c'est que le service doit être conçu de telle sorte que l'utilisateur
final est d'avis que le processus de collecte de données ajoute de la valeur à leur
communauté. L’analyse de l'horodatage et l'enregistrement de localisation
automatique peuvent également aider à assurer l'intégrité des données recueillies.
(World Bank, 2013a)
Le rapport au climat est une entreprise de grande envergure, satisfaisant les objectifs
des différentes parties prenantes est une entreprise difficile, tant pour l'harmonisation
du possible désaccord, mais pour de simples exhaustivité. Par nécessité, la CCNUCC
doit être exhaustive dans ses considérations. Ce qui suit est un bref aperçu des parties
prenantes considérées dans LC4C.
Partenaires
Gouvernement des Etats‐Unis
Comme toute l'aide étrangère au monde en développement, LC4C doit s’aligner avec
les objectifs d'assistance de développement du gouvernement des États‐Unis (USG) aux
gouvernements étrangers. Il y a cinq principaux objectifs énoncés dans le Foreign
Assistance Act de 1961:
(1) la réduction des pires manifestations physiques de la pauvreté
parmi la majorité pauvre du monde;
(2) la promotion des conditions permettant aux pays en
développement pour atteindre l'auto‐maintien de la croissance
économique avec une répartition équitable des avantages;
(3) l'encouragement des processus de développement dans lequel les
droits civils et économiques individuels sont respectés et renforcé;
(4) l'intégration des pays en développement dans un système
économique international ouvert et équitable; et,
(5) la promotion de la bonne gouvernance à travers la lutte contre la corruption et
améliorer la transparence et la responsabilité.
(United States Congress. Senate Committee on Foreign Relations, 1961)
40. 39
Les objectifs généraux de la politique étrangère des États‐Unis en Afrique renforcent
les gouvernements africains, le progrès économique, le soutien à la santé publique et la
prévention et la résolution des conflits, et visent à relever les défis transnationaux tels
que la réalisation des objectifs climatiques et énergétiques propres. (Carson, 2011) Au
cours des deux décennies précédentes, les États‐Unis ont suivi la tendance de fournir
de l'aide sur une approche pangouvernementale pour mieux répondre à la complexité
croissante des questions régionales et nationales. En pratique, cela signifie que l'aide et
l'assistance sont accordées sur une base inter‐agences, dans un effort pour éliminer les
incompatibilités, les initiatives redondantes, et mieux encourager les réponses
collaboratives. Bien que le Department of State définit l'agenda politique pour la
politique États‐Unis‐Afrique, les deux organismes majeurs associés à LC4C sont
l'Agence américaine pour le développement international (USAID) comme organisme
de financement et le ministère américain de l'Intérieur (USGS) fournissant l'assistance
technique.
USAID
L’Agence américaine pour le développement international (USAID) a servi d'agence de
financement pour la formation de la CE en Afrique de l'Ouest, dont les objectifs sont en
alignement général avec l'énoncé de mission de l'USAID:
L'énoncé de mission de l'USAID met en évidence deux objectifs
complémentaires et intrinsèquement liés: mettre fin à l'extrême pauvreté et la
promotion du développement des sociétés démocratiques résilientes qui sont
en mesure de réaliser leur potentiel. Nous croyons fondamentalement que la fin
de l'extrême pauvreté exige une croissance inclusive, durable. Les statistiques
nationales telles que les récoltes commerciales et les estimations de bois de
chauffage, inventaires forestiers par zone, permettant une calcule du volume
des stocks. Les sources internationales de données telles que l'Annuaire FAO
des produits forestiers et / FAO Bulletin du bois de la CEE. Les données de
recherche. Emission Base de données du facteur de retrait, GPG, pour UTCATF
et 2006GL par défaut. (Mollicone) 2014 la promotion libre, paisible, et les
sociétés autonomes avec, les gouvernements légitimes efficaces; renforcement
du capital humain et la création de filets de sécurité sociale qui atteignent les
plus pauvres et les plus vulnérables.
(USAID, 2016)
Les objectifs spécifiques de l'USAID pour l'Afrique sont plus variés et détaillés. Les
objectifs les plus directement desservis par la mise en œuvre des CE améliorent la
productivité agricole et la gestion des ressources naturelles (USAID, 2016). Un
troisième but, le renforcement de la préparation aux catastrophes et l'atténuation en
termes de sécurité alimentaire, les sécheresses, les inondations et les conflits violents
41. 40
(ou, en d'autres termes, ce qui réduit les risques naturels et anthropiques) pourrait en
fait se révéler être à la croisée des deux premiers, comme attribut CE des classes
d'utilisation des terres dans des zones géographiquement explicites qui peuvent être
contestées par les acteurs locaux. Les conflits classiques entre agriculteurs et éleveurs
dans toutes les régions semi‐arides du Sahel viennent immédiatement à l'esprit.
US Department of Interior
Le ministère de l'intérieur des États‐Unis: "Protège et gère les ressources naturelles de
la nation et du patrimoine culturel; fournit des informations scientifiques et autres à
propos de ces ressources; et honore ses responsabilités fiduciaires ou des
engagements spéciaux pour les Indiens d'Amérique, autochtones de l'Alaska, et les
communautés insulaires affiliées ". Il est l'administration pour la gestion des ressources
naturelles (GRN) pour les États‐Unis à peu près homologue du ministère français de
l'Environnement, avec une compétence couvrant la gestion des terres, la gestion de
l'énergie des océans, la remise en état (infrastructure de gestion de l'eau, y compris les
barrages, les centrales électriques et les canaux), la sécurité et l'exécution de
l'environnement, le service du parc national, l'exploitation minière de surface, et le
poisson et la faune avec l'administration de la responsabilité particulière ajoutée pour
les peuples autochtones. (USDOI, 2016).
Land Cover for Climate Change (LC4C)
L'Expertise technique réelle pour LC4C a été fournie par l'USDOI, en particulier par des
experts issus du service géographique des États‐Unis (USGS). Des géographes USGS
mettent leur expertise au‐delà de l'exercice de leurs fonctions normales de géographes
attachés aux bureaux régionaux. L'équipe USGS / ITAP inclut des géographes de la
Californie, du Colorado et du Missouri. Sa mission était de procéder à des évaluations
technologiques des ensembles de données de couverture terrestre existants,
d'améliorer la méthodologie appropriée pour les besoins locaux, l'hébergement des
activités régionales et nationales de renforcement des capacités, et defaciliter la
participation de l'expertise locale pour renforcer les initiatives mondiales de la
couverture terrestre. (Parcher, 2015)
Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO)
L'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture de l'ONU maintient des bureaux de
pays à travers l'Afrique. Elle aide les pays dans l'établissement des priorités, la
planification stratégique, le développement de partenariats et la mobilisation des
ressources. En Afrique occidentale, la FAO administre le Fonds d'affectation spéciale de
solidarité en Afrique pour renforcer la sécurité alimentaire. Il aide à gérer une
croissance économique stable dans le secteur agricole, procède à des évaluations des
ressources forestières avec une attention particulière à la conversion des forêts en
terres agricoles, travaille à réduire les impacts économiques et environnementaux au
42. 41
sein de l'initiative Grande Muraille Verte, et mène des recherches sur la pêche illégale.
La FAO est le développeur institutionnel du CE.
Open Foris
Open Foris et une initiative de développement de logiciel de la FAO avec la mission de
permettre la surveillance, le suivi, et la gestion des forêts. Il est, bien sûr, open source,
à la fois maintenant l'hébergement des exécutables et affichant son code à GitHub. Il
crée des outils pour la conception de l'enquête et de la planification, la collecte de
données, le traitement de données et la production de cartes, la diffusion et
l'information, les systèmes d'information de gestion et la planification au niveau local.
Il soutient les initiatives de niveau supérieur tels que l'ONU‐REDD+, Global FRA et
NFMA FAO et bénéficie de nombreux partenariats avec les organismes des
gouvernements nationaux tels que le Service des États‐Unis des forêts (USFS), des
organisations internationales telles que le Fonds mondial pour la nature (WWF), et les
entreprises privées, telles que Google Earth Engine. Collect Earth a commencé comme
un outil d'enquête. Dans un premier temps, il a utilisé la collecte spécifique au site sur
support papier mais peut maintenant être réalisé avec tout appareil utilisant Android
comme un enregistreur de données portable. Il a été construit avec les analystes
(données consommateurs de toutes sortes), les scientifiques forestiers (ceux qui créent
de nouveaux modèles de calcul), et les architectes du système au niveau national.
Open Foris Calc a été conçu pour faciliter et uniformiser les calculs nécessaires pour les
exigences de déclaration du GIEC. Il importe des données de FAOSTAT ou d'autres
sources et calcule les niveaux de volume, de la biomasse, et de carbone. La boîte à
outils Open Foris Geospatial soutient également la gestion au niveau national des
ressources naturelles en écrivant des chaînes de traitement SIG pour la classification
automatique et semi‐automatique.
Parce que les exigences du GIEC sont assez exigeantes en détail, les solutions
propriétaires seraient prohibitives et trop difficiles à coordonner. Comme il est conçu,
Open Foris supporte de multi‐sources d'inventaires forestiers, tirant parti de la grande
variété de formats usuels dans le monde open‐source de données. Les outils sont assez
robustes pour être facilement adaptés à une utilisation nationale et locale, réduisant
ainsi les barrières de la complexité technique, l'aplatissement des courbes
d'apprentissage, et pour faire de la création de données plus facile à soutenir, en dépit
de sa complexité. Open Foris fait un effort non seulement pour accueillir des données
biophysiques, mais aussi la gouvernance et les données socio‐économiques avec
l'importation au‐delà des politiques forestières nationales et les exigences du GIEC.
Les données créées avec des outils Open Foris ne sont pas nécessairement open
source, restant souvent la propriété exclusive des gouvernements nationaux qui les ont
créés. Cependant, une fois ces données publiées en supposant l'adoption d'une
politique nationale de données ouverte, ce sera dans un format facilement
43. 42
partageable. Une des raisons de ne pas rendre de telles données disponibles, c’est de
permettre d’alerter les exploitants illégaux sur les emplacements des espèces d'arbres
à haute valeur ajoutée. À cette fin, les données Open Foris peuvent être servies au
public dans un format non‐géographiquement spécifique tels que les inventaires des
espèces premières.
Open Foris continue de développer activement ses outils en réponse aux besoins des
utilisateurs. Tous les outils sont disponibles gratuitement. Les formateurs tiennent des
sessions régulières au siège de la FAO à Rome, mais voyagent aussi pour offrir des
séances de formation pour des acteurs et des responsables de la gestion des
ressources nationales de plusieurs pays.
Gouvernements ouest africains
Voici les profils de pays compilés à partir de multiples sources publiées depuis 2010.
Une carte Global Land Cover, créée par la Banque mondiale, servira de référence pour
transmettre une idée générale de la complexité des ensembles de données nationales.
Les classes utilisées dans ces cartes de référence ont servi à déterminer les scénarios
de viabilité agricole jusqu’en 2050 ; ils ne sont pas indicatifs du GIEC ou des classes de
gestion des ressources naturelles nationales. Les cartes ont été créées en partenariat
avec chaque pays, mais devraient être en faible résolution (250m) et moins précises
que celles élaborées à partir de CE point de données statistiques.
LC4C est conscient de l’inexactitude inhérente aux méthodes de classification
semi‐automatique et, en tout cas, cherche une résolution beaucoup plus fine.
L’expérience avec la création de l’USGS 30m, ensembles de données de quatre
catégories de l’Amérique du Sud, a montré que les «données de couverture terrestre à
l’échelle mondiale ne couvrent pas efficacement les besoins des entités nationales et
régionales.» (Parcher, 2015).
Préparation à la REDD +
La FAO, à travers le Forest Carbon Partnership Facility (FPCP), appuie les nations à
rejoindre REDD + en prêtant assistance pour organiser les données nécessaires, être
perçue en vertu des lignes directrices du GIEC pour présentation ultérieure à l'examen
de REDD+. Il suit également les progrès réalisés par chaque pays en vue d'atteindre
leurs objectifs et ces données sont rendues publiques. La transparence est nécessaire
pour que les autres gouvernements et les ONG callent les offres d’assistance technique
sans avoir un contact formel par le biais de la FAO ou le gouvernement hôte tout
d’abord. Les dimensions et les critères d’évaluation sont classés en quatre grands
volets et 34 critères:
1. Organisation de la préparation de la Consultation.
44. 43
Divisé en sous‐composants, c’est une décision nationale administrative prise sur le plan
du financement (y compris le FCPC Banque mondiale, OCDE, USAID et autres sources),
le capital humain (capacité de supervision technique, gestion de fonds, expertise des
opérations) et des moyens administratifs, (partenariats multi et intersectoriels,
gestion de suivi et de règlement des griefs). La dimension implique également une
estimation de la capacité d’une nation à consulter les parties intéressées, y compris les
procédures de consultation établies, l’accessibilité de l’information dans des formes
culturellement appropriées et la divulgation des résultats de la consultation. (FCPF,
2013)
2. REDD+ ; préparation de la stratégie
Peut‐être la catégorie qui concerne plus directement UTCAT/LC4C et aussi la plus
complexe, la préparation de la stratégie signifie découvrir les lacunes dans les pratiques
actuelles de gestion durable des ressources naturelles, la sensibilisation des
conducteurs de la dégradation de l’environnement et met l’accent sur la politique de
relations causales, juridiques, et les aspects économiques et réels des sols utilisant le
changement et la déforestation. Les premiers critères par lesquels cette dimension est
évaluée incluent la considération de la capacité analytique de tendances historiques
récentes d'utilisation du territoire, du foncier, des droites de ressource naturelle, et de
vies traditionnelles. L’auto‐évaluation de cette dimension contient des explications de
tout système de priorisation des pilotes directs et indirects à des stocks de carbone
forestiers et de liens entre ces pilotes, des plans d’action existants portant sur
l’utilisation du sol, les régimes fonciers et droits sur les ressources naturelles. Enfin,
l’évaluation devrait inclureune explication des incidences à long terme de la politique
forestière existante. (FCPF, 2013)
3. Niveaux de référence. Les niveaux de référence historiques sont essentiels pour
mesurer la performance de REDD + future en ce qui concerne les politiques adoptées.
(CE pourrait potentiellement aider à créer certaines données nécessaire pour quantifier
les puits de CO2). La CCNUCC exige que les niveaux de référence soient établis en
fonction des meilleures données disponibles selon l’une des plusieurs méthodes du
GIEC transparentes approuvées. Le diagnostic se pose quant à l’ampleur et la
pertinence de la méthodologie adoptée: Est‐elle appropriée aux échelles nationale ou
sous‐nationale?; Quelles données supplémentaires doivent être créées ou fournies?;
Quelles données historiques peuvent être utilisées?; Doit‐elle être réglée pour les
conditions nationales? (FCPF, 2013)
4. Systèmes de surveillance des forêts et des garanties. La mise en place d’une forêt
domaniale, comme système de surveillance, est un obstacle majeur pour les pays
récemment sortis de troubles comme la Côte d’Ivoire. Même si les critères seulement
réclament un rapport de progrès vers cet objectif, elles requièrent la modification
45. 44
éventuelle de l’administration nationale. Les critères sont tout à fait complets,
demandant même une vision de l'évolution des changements éventuels au fil du
temps, y compris le budget et les chiffres relatifs aux ressources humaines. Des
questions de diagnostic portent sur la découverte de la justification de l’adoption de
méthodes particulières, si le système a fait l’objet d’un examen technique, pour
comprendre les limites de la surveillance du système en ce qui concerne les données
spécifiques à REDD + précédemment identifiées dans la stratégie du pays REDD +, et
identifier les acteurs concernés. (FCPF, 2013)
Une autoévaluation guidée est effectuée pour chacun de ces quatre critères, qui admet
la complexité de l’entreprise en mettant l’accent sur le progrès relatif, plutôt que les
mesures strictement objectives. La première étape de l’auto‐évaluation est menée
avec les acteurs concernés autant que possible. La deuxième étape est réalisée avec le
groupe consultatif technique et autres membres du personnel de la Banque mondiale.
Finalement, l’évaluation doit être approuvée pour qu’un pays recevoive le paiement
sur le Fonds de carbone. (FCPF, 2013)
Dimensions LC4C/CE
Le renforcement des capacités menées par LC4C dans le cadre des ateliers de
formation CE fournira plus davantages aux pays qui travaillent sur des critères 2
(stratégie de préparation REDD +) pour aider à la création de données conformes du
GIEC directement applicables à l’établissement d’inventaires forestiers nationaux. La
souplesse du logiciel dans la manipulation des classifications de la couverture du sol
permet la création des données relatives au classement national et le GEIC en même
temps. Ceci répondant ainsi aux préoccupations des intervenants locaux à traiter sans
passer par l’obligation de recréer un ensemble de données distinct. L’outil de
visualisation de données Saiku, également une partie de la formation, serait également
un atout inestimable.
Les dimensions dans les 2 critères qui traitent directement de CE sont:
11. Evaluation et analyse CE peuvent annoter les documents indiquant les tendances
historiques, foncier, moyens de subsistance, etc.
12. Des données créés par CE aideront dans le calcul des barrières d’amélioration des
stocks de carbone.
15. Effets de droit et la politique forestières peuvent être montrés dans CE au fil du
temps une fois les niveaux de référence et les rapports de périodes sont établis.
16. Hiérarchisation des options de stratégie REDD + bénéficiera en rendant les moteurs
de la déforestation sur le plan géographique explicite.
46. 45
19. Les données créées par CE peuvent aider à illustrer l’impact des politiques et de
nouvelles lois REDD +.
22. Création d’un registre national REDD + et surveillance du système est la dimension
plus directement touchée par les données de CE. La mise en place de registres
forestiers nationaux est une exigence particulièrement lourde pour le manque
d'expertise technique. L’atelier de LC4C au Ghana, plutôt que de se concentrer
seulement sur l’emploi de CE, avait pour objectif de créer la série complète de la
couverture du sol au niveau national et a donc bénéficié de la présence du personnel
de la FAO et de l’USGS.
Pour les 3 critères, les dimensions plus pertinentes sont:
26. Démonstration de la méthodologie sera facilitée par la classification de port direct
de l’GEIC de la CE. À l’aide d’experts, Open Foris se révélera un réseau de soutiens
utiles, permettant le partage des approches transnational et informel. La souplesse du
programme en permettant une fois de plus la création des données infranationale
présente une efficacité aussi bien pour les flux de travail que pour accueillir le schéma
de base de données de couverture terrestre nationale.
28. Exprimer la faisabilité technique et la cohérence avec les lignes directrices du GIEC
est supporté par CE d’une manière simple. La même souplesse, mentionnée plus haut,
permettra aux décisions politiques d’être prises sur des données infranationales, sans
référence aux classifications du GIEC. Le calcul de niveau de référence avec CE améliore
la transparence exigée par cette dimension, en ce que chaque enregistrement peut
être pondéré de la certitude et de l’expérience de l’utilisateur. En outre, chaque record
peut être soumis à une autorité supérieure pour vérification. Les requêtes peuvent se
dérouler sur les enregistrements pour trouver tous les records créés par un utilisateur
donné en plus des requêtes géospatiales traditionnelles.
Le Critère 1 est indirectement aidé par CE : la compétence dans l’utilisation de CE
comme un outil de collecte, aidera à réaliser les dimensions 1 (responsabilisation et
transparence); 4 (contrôle technique); et, 6 (réactions et griefs). Les données créées
par CE aideront les réalisations de 4 critères en faisant preuve de transparence et
l’implémentation précoce du système (numéro 30). Le logiciel peut constituer l’épine
dorsale pour les dimensions 32‐34, qui portent sur le partage de l’information et de
transparence, comme les données de CE peuvent être facilement partagées dans
PostgreSQL et desservies via web APIs.
Selon les dimensions numérotées plus pertinentes, une analyse des besoins les plus
aigus pour la formation de CE peut être effectuée en comparant les rapports d’étape
de préparation du pays individuels REDD+, août 2015.
47. 46
Bénin
Figure 19 UTCAT, Benin, 250m (IFPRI, 2013)
Le Bénin est devenu un pays partenaire REDD + en 2011 et est un membre de l’Union
internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), une ONG qui partage certains
des objectifs de REDD. L’UICN est organisée autour des valeurs de la conservation de
nature, une gouvernance efficace et équitable des ressources naturelles et l’application
de solutions naturelles pour le changement climatique, la sécurité alimentaire et le
développement. En termes de REDD +, elle bénéficie actuellement d’appui sous la
forme d’évaluation des besoins de pays, qui a été approuvée en mai 2015. (Boccucci,
2015)
Les défis de surveillance UTCAT au Bénin comprennent la gestion de la diminution des
terres arables et l'élimination des demandes incompatibles des acteurs. La couverture
terrestre existante est créée par leur modélisation d'utilisation des terres et le système
d’Information (LUMIS) est à résolution de 250m le long d’une série temporelle limitée
d’un an. (G. Menz, 2008)
L’augmentation rapide de la population du Bénin (3,3 % en 2014) augmentera
l’importance des cultures vivrières de base. N’importe quel scénario d’adaptation