1. Interpellation au Conseil communal du 29 janvier 2007
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Un plan Marshall pour le Carré ?
Monsieur le Bourgmestre, Madame et Messieurs les Echevins,
Le Carré est un lieu de fête exceptionnel que toute la Belgique nous envie. Il y a
plusieurs années, on se déplaçait de Flandre ou de l’étranger pour « faire le
Carré de Liège ». Il est bien regrettable aujourd’hui, alors que de nombreux
commerçants investissent à grands frais dans des établissements de
qualité, que ce lieu de fête tombe, lentement mais sûrement, en
déliquescence.
Dans le courant de la dernière campagne électorale, j’ai pu rencontrer,
notamment avec mes Collègues Diana Nikolic et Gilles Foret, quelques
propriétaires d’établissements Horeca du Carré.
Je me fais aujourd’hui leur interprète auprès de votre Collège pour déplorer
certains faits.
En matière commerciale les exploitants Horeca et les autres commerçants
commerciale,
se côtoient peu.
Madame l’Echevin a-t-elle entrepris des démarches pour susciter la création
d’une association de commerçants ?
Une organisation du type « Septembre fou » serait de nature à redorer l’image
du Carré. Des initiatives sont-elles prises ? Quels investissements financiers
Madame l’Echevine est-elle disposée à y consacrer ?
La propreté publique appelle une deuxième remarque. Le ramassage des
ordures, organisé une fois par semaine, vers 18 heures, oblige les
commerçants à retirer leurs terrasses et les clients à respirer les effluves
d’ordures macérées depuis une semaine…
L’Echevin de la Propreté pourrait-il m’informer sur ses intentions de prévoir un
autre enlèvement par semaine ? Est-il impossible d’effectuer ce ramassage
en dehors des heures de grande fréquentation, le matin par exemple ?
Enfin, un curage préventif des avaloirs ne peut-il être mis en place de manière
récurrente ?
La sécurité dans le Carré s’améliore, notamment grâce à diverses initiatives
privées. Il n’en est pas de même aux alentours où de nombreux actes de
vandalisme sont commis contre les véhicules. Le Bourgmestre a-t-il des
intentions afin de remédier à ce fléau ? Est-il prévu d’installer des caméras de
surveillance ?
Pas moins de cinq night-shop sont ouverts dans ou aux alentours du Carré,
dont un récemment. Ces commerces constituent une concurrence déloyale
2. et sont, parfois, exploités en dehors de la légalité. Quel est le contrôle
communal à leur égard ? Quelle coordination est-elle organisée avec les
services de Police lors des opérations « Tam Tam » ?
J’en terminerai en m’adressant à l’Echevin des Travaux. Vos services ont-ils
été informés de l’état déplorable des joints des pavés du Carré ? Remplis de
bière, de mégots, de morceaux de verre, ces « joints » deviennent de
véritables cloaques dont l’odeur n’a rien à envier à celle des sacs d’ordure
évoqués ci-dessus. Qu’attendez-vous pour procéder à leur réfection ?
Je vous remercie d’avance pour les réponses que vous m’apporterez.
Michel Péters
Conseiller communal
3. Interpellation au Conseil communal du 23 avril 2007
L’avancement du projet de salle de guindaille : de la quiétude pour les
riverains et les folkloristes étudiants.
Monsieur le Bourgmestre, Madame et Messieurs les Echevins,
Le moment est propice, un mois après la fin des activités folkloriques
estudiantines du second semestre, pour faire le bilan de l’année académique
écoulée.
Monsieur le Bourgmestre pourrait-il faire état des activités qui se sont
déroulées sous le chapiteau Rue Armand Stévart ?
Des plaintes ont-elles été formulées ?
Comment les étudiants ont-ils réduit les nuisances sonores pour garantir le
repos des riverains ?
Comment les cortèges de Saint Nicolas et Saint Torê se sont-ils déroulés
selon la Police ?
Comme se passent les relations entre étudiants et service des travaux pour
l’utilisation de podium et barrière Nadar ?
Nous somme tous conscients que l’hébergement sous le chapiteau entraîne
des nuisances.
Monsieur le Bourgmestre peut-il informer le Conseil sur l’état d’avancement
du projet de construction d’une salle devant accueillir les étudiants ?
Une demande de permis d’urbanisme a-t-elle été déposée ?
Des contacts sont-ils entretenus avec les représentants des étudiants ?
Quand entrevoyez-vous une solution permettant de garantir, à l’égal des
autres villes universitaires, la quiétude des riverains et des étudiants ?
Je vous remercie d’avance pour les réponses que vous m’apporterez.
Michel Péters
Conseiller communal
4. Question orale à Monsieur le Bourgmestre de Liège
Monsieur le Bourgmestre,
Le week-end du 18 mai, le drapeau arc-en ciel, signe de ralliement de la communauté LGBT
(gay, lesbienne bisexuel-le et transgenre) flottait à l’Hôtel de Ville. Ce week-end, ce fut celui
du Standard de Liège.
Si je n’ai aucune difficulté que la Violette arbore des drapeaux divers à l’occasion
d’événements particuliers, bien au contraire, je regrette fortement que les drapeaux
susnommés étaient accompagnés des seuls drapeaux ornés du nouveau et si critiqué
symbole de notre Ville.
Monsieur le Bourgmestre, je demande instamment que le Drapeau belge et le coq wallon
soient systématiquement présents à l’Hôtel de Ville, bâtiment officiel qui accueille le
maïorat.
Michel Péters
Conseiller communal
5. Question orale à Monsieur le Bourgmestre de Liège
Monsieur le Bourgmestre,
Le 30 juin prochain, vous organisez un souper dansant au profit du PACS de Jupille.
Pourriez-vous nous faire connaître l’objet social de cette association (de fait ? asbl ?) ?
L’organisation de cette soirée au profit d’une association fait-elle l’objet d’une convention ?
Quels en sont les termes, quand a-t-elle été votée ?
La mise à disposition d’un agent de votre cabinet (Monsieur Remacle), l’envoi d’invitations
via la Ville, l’utilisation de divers matériels communaux ont-ils été budgétés ? Les conseillers
pourraient-ils en avoir un aperçu ?
Michel Péters
Conseiller communal
6. Question orale à Monsieur l’Echevin de l’Instruction publique.
Monsieur l’Echevin,
Certains parents qui ont choisi de laisser leurs enfants en « garderie » en plaine de jeux de la
Ville de Liège, se sont retrouvés inopinément devant l’obligation d’aménager leurs
obligations professionnelles en fonction de la fermeture des garderies.
L’accueil était interrompu la dernière semaine d’août. A d’autres moments, la garderie était
fermée pour cause de récupération d’heures des accompagnants.
Pouvez-vous m’indiquer si ces faits sont exacts ?
Avez-vous envisagez des solutions de regroupement, notamment pour les récupérations
d’heures ?
Enfin, pouvez-vous m’expliquer pourquoi la Ville de Liège procède de cette manière quand
on sait que d’autres villes ou communes, dont Seraing, assurent une garderie ininterrompue
en plaine de jeux pendant les vacances scolaires ?
Michel Péters
Conseiller communal
7. Ajout d’un point à l’Ordre du jour du Conseil communal du 1er octobre 2007
Infrastructures et aides communales à disposition des associations
Préambule
A plusieurs reprises, je me suis adressé aux Bourgmestre et Echevins pour regretter
l’occupation de locaux communaux à des fins autres qu’administratives.
En juin dernier, j’ai questionné le Bourgmestre sur les relations entre la Ville de Liège et
l’asbl PACS de Jupille à l’occasion du souper dansant organisé dans une salle communale
(Salle du basket, rue des Argilières à Jupille). Pour rappel, l’invitation mentionnait que les
réservations devaient parvenir à l’adresse d’un agent communal à l’Hôtel de Ville. Un des
deux numéros étant référencé à la Ville de Liège (Secrétariat du Bourgmestre).
A Glain, l’utilisation de locaux communaux au profit du PAC du Nouveau Glain est courante
depuis de nombreuses années, du matériel est même entreposé dans l’école communale
Jean Somers. Un exemple d’invitation figure en annexe.
Dispositif
- Considérant que l’organisation d’activités par des associations sans but lucratif au
sein d’installations communales confère à ces événements un certain caractère
officiel, d’autant plus si le parrainage d’un membre du Collège ou du Conseil
communal y est associé ;
- Considérant que les agents communaux doivent être uniquement affectés à
l’exercice de leurs activités professionnelles ;
- Considérant que les moyens de communication (téléphone, fax, mail, etc.) et
bureautiques affectés aux agents communaux doivent exclusivement être utilisés
pour leurs activités professionnelles ;
- Considérant que chaque activité parrainée ou organisée dans les locaux communaux
devrait faire l’objet d’une convention précisant la location, les assurances, la remise
en état des lieux, etc. ;
- Considérant qu’il y a lieu de lever toute ambiguïté sur l’utilisation des moyens
publics ;
- Considérant qu’il importe de mener un large débat démocratique sur le sujet.
8. Résolution
Le Conseil communal de la Ville de Liège décide :
- La mise en place d’une Commission spéciale ayant à aborder la problématique
précitée ;
- Le gel temporaire de toute action de parrainage de la part des membres du Collège et
du Conseil ;
- Le gel temporaire de la mise à disposition d’infrastructures communales ou, plus
généralement, de moyens communaux pour l’organisation d’activités quelconques.
La présente résolution a recueilli ….. voix à l’occasion du Conseil communal du 25 juin 2007.
Pour le groupe MR au Conseil communal,
Michel Péters
Conseiller communal
9. Interpellation au Conseil communal du 17 décembre 2007
Saint-
L’organisation future de la Saint-Nicolas des étudiants et des autres
activités folkloriques estudiantines
Monsieur le Bourgmestre,
Sauf dans la nuit du 3 au 4 décembre qui a vu le déclenchement du Plan Blanc de
sécurité à proximité du Carré la Saint-Nicolas 2007 a été relativement calme, tant
Carré,
pour les services de Police que pour le service Propreté.
Les notes relatives à la réunion de votre Collège du 6 décembre le confirment et
dédramatisent quelque peu le noir tableau peint par la presse locale.
Elles éclairent aussi votre mauvais pré-sentiment à l’issue de la première nuit de
fête.
Je m’en réjouis, tout en m’inquiétant des dérives d’une certaine jeunesse qui ne
fréquente pas notre Université et nos Ecoles supérieures.
Je ne comprends dès lors pas, Monsieur le Bourgmestre, votre entêtement à
avancer les fêtes l’an prochain.
Vos arguments tombent quand les services de Police constatent la maîtrise de
l’organisation par l’Association générale des étudiants Liégeois (AGEL) au Val Benoît,
au cortège ou Place du XX août et quand les services de la Propreté reconnaissent
que, outre le Carré jonché de gobelets, les rues extérieures non pas été trop
souillées.
Je ne suis pas dupe, votre argumentation ne visait qu’à justifier une décision prise
de longue date et imposée à de candides organisateurs quelques jours seulement
après leur prise de fonctions. Mon intervention auprès de vous aura au moins
permis de maintenir l’activité intacte cette année, de garantir, mais pour combien
de temps encore, l’antériorité chronologique de la soirée sur le cortège et
l’animation place du XX août et, surtout, de déjouer votre agenda caché.
Monsieur le Bourgmestre, les étudiants souhaitaient organiser une large réflexion et
une assemblée générale sur l’avenir de la Saint-Nicolas. Votre décision unilatérale
d’anticiper les festivités brise leur volonté démocratique. C’est regrettable.
Monsieur le Bourgmestre, je voudrais, aujourd’hui, être assuré que vous ou votre
administration, n’avez pas un nouvel agenda caché ?
Il y a quelques années, certains ont caressé le souhait d’avancer la Saint-Nicolas
d’une semaine, avant le montage du village de Noël. Cette menace ne refera-t-elle
surface dans un an ou deux ?
De même, si j’en crois les déclarations de votre administration au Président de
l’AGEL, le désir d’anticiper le cortège de la Saint-Torê ferait son petit bonhomme de
chemin. Qu’en est-il ?
Qu’il soit déjà clair que les étudiants refuseront, en cas de modification de cette
dernière festivité, l’organisation de la prochaine Saint-Nicolas.
10. Monsieur le Bourgmestre, je vous engage aujourd’hui à poursuivre le dialogue avec
les étudiants folkloristes liégeois et à adopter un moratoire sur toute modification
de leurs activités avant qu’ils aient pu vous faire part de la proposition adoptée par
leur assemblée générale.
Monsieur le Bourgmestre, je vous demande de rétablir la confiance aujourd’hui
rompue pas une décision unilatérale et des déclarations intempestives, mais aussi
par des caricatures très réductrices qui ont entraîné des désapprobations dans le
monde estudiantin entier.
Avouez, Monsieur l’Echevin de la Propreté, que les organisateurs du 15 août
n’apprécieraient pas beaucoup que l’on caricature leurs festivités par les bagarres
et beuveries des jours qui précèdent… Mais je sais, la Ville a choisi, de longue date
son folklore officiel.
Je vous remercie d’avance pour les réponses que vous m’apporterez.
Michel Péters
Conseiller communal