1. Maison de la Presse Liège, le 1er octobre 2010
Liège, une ville, un esprit …
jeune et sportif ?
Conférence de Presse
MR Liège-Ville
Ville étudiante, lieu de guindailles et de fêtes réputées, berceau de
sportifs méritants, un esprit jeune et sportif souffle
incontestablement sur Liège. Mais malheureusement, il semble
1° Présentation.
parfois passer bien trop au-dessus du Collège communal.
2° Quelle est la politique de
la Ville de Liège en matière
En cette période de rentrée scolaire et académique, les conseillers de Jeunesse ?
communaux MR Fabrice Drèze, Gilles Foret, Elisabeth Fraipont, 3° Liège, terrain (vague) de
Lucrèce Henrard, Diana Nikolic et Michel Péters se sont penchés sur sport …
le programme du Collège pour les années à venir dans de
nombreuses thématiques touchant aux jeunes et au sport. 4° Une Ville où il est bon
de sortir … en toute
sécurité !
Associés aux Jeunes MR de Liège, ils sont heureux de vous inviter ce
vendredi 1er octobre à 9h00 à la Maison de la Presse pour un
petit-déjeuner conférence de presse au cours duquel ils
détailleront leurs constats mais aussi et surtout leurs propositions
en matière de jeunesse et de sport.
Pour tout renseignement complémentaire, n’hésitez pas à nous contacter : Fabrice Drèze ( 0495/ 16.42.00 ) ;
Gilles Foret ( 0478/ 25.06.38 ) ; Elisabeth Fraipont ( 0477/ 33.58.83 ) ; Lucrèce Henrard ( 0475/ 37.94.03 ) ;
Diana Nikolic ( 0486/ 86.67.17 ) ; Michel Péters ( 0495/ 54.08.31 )
2. Quelle est la politique de la Ville de Liège en matière de
Jeunesse ?
La Ville de Liège compte un élu, spécifiquement en charge de la Jeunesse. Malheureusement, nous ne
pouvons pas vraiment nous appuyer sur une vision ou un bilan de la part de l’Echevin concerné. Alors nous
nous sommes tournés vers le Projet de Ville qui compte parmi ses priorités celle de « répondre aux
attentes des jeunes » (sic).
Parmi les 5 thèmes développés dans ce chapitre à savoir :
1. Créer 4 nouvelles maisons de jeunes dans les quartiers
2. Améliorer les infrastructures sportives
3. Créer une antenne sociale spécifiquement dédiée au public des 18 à 25 ans.
4. Mettre à disposition un espace à l'intérieur des infrastructures muséales (MAMAC, ensuite Grand
Curtius) afin d'accueillir des expositions de jeunes artistes n'ayant jamais exposé en musée.
5. Ouvrir une section en traduction et en interprétation à la Haute Ecole de Liège (partenariat Ville-
Université de Liège.)
Seuls deux relèvent du champ d’action de l’Echevin de la Jeunesse.
Les infrastructures sportives font l’objet de la deuxième partie de cette note. Attardons-nous donc sur le
premier thème censé « répondre aux attentes des jeunes » : la création de Maisons de Jeunes (MJ).
Ouvrir des structures d’accueil des jeunes sans définir ce qu’on veut y faire n’a pas de sens
Sans remettre en cause l’utilité – qui est réelle – des MJ, on peut se demander si c'est toujours la meilleure
réponse à apporter. Car on se retrouve ainsi avec des locaux n’accueillant qu’un profil de jeunes, très
souvent issus d’un même quartier, face à des animateurs souvent très motivés qui créent leurs projets en
fonction des opportunités qui semblent s’offrir à eux. Ça ne donne pas forcément de mauvais résultats
mais ce n’est pas une méthode.
Les critères pour l’allocation de subsides aux MJ s’alignent sur ceux très généralistes de la Communauté
française, sans spécificité propre à la Ville.
En effet, les MJ, comme de nombreuses autres entités s’occupant de la jeunesse, bénéficient de subsides,
d’aides et d’infrastructures de la Ville. Les activités y déployées, grâce à ces subsides, sont aussi multiples
qu’intéressantes. S’il est important de leur laisser une marge de manœuvre suffisante dans l’élaboration
de leurs projets, il ne semble pas déraisonnable de demander que l’allocation de subsides s’inscrive dans
un cadre et poursuive des objectifs fixés par la Ville.
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3. Parmi ceux-ci, un qui nous tient particulièrement à cœur est la mixité dans ces structures. Force est de
constater qu’actuellement, la fréquentation est, essentiellement, pour ne pas dire, à certains endroits,
exclusivement, masculine. La gent féminine y est soit, franchement, bannie, soit acceptée mais impossible,
concrètement, eu égard à l’attitude négativiste adoptée à son encontre.
La place de la femme, dans notre société, est primordiale ; l’égalité des individus entre eux, quel que soit
leur sexe, est garantie constitutionnellement. Il est, dès lors, inconcevable, actuellement, que la femme
soit encore niée existentiellement parlant.
La Ville de Liège ne peut continuer à ignorer ce déni d’égalité en cautionnant, indirectement, la négation
de la mixité.
En ce qui concerne les axes de travail, les MJ se voient déjà imposer par la Communauté française la mise
en oeuvre d’un plan quadriannuel. La Ville pourrait encadrer ces initiatives et éviter ainsi la tendance
naturelle de certains animateurs à la dispersion, en voulant trop en faire.
Nos propositions :
- Établir les lignes directrices de la politique de la Jeunesse de la Ville dans l’optique de développer des
citoyens actifs, critiques et responsables, capables de vivre dans la société qui est la nôtre.
- Rencontrer tous les acteurs du secteur de la Jeunesse afin d’identifier avec eux les besoins et les
attentes des jeunes et de s’en inspirer ensuite pour mettre en place une politique.
- Conditionner l’octroi de tout ou partie des subsides versés au secteur de la jeunesse à des critères
propres à la Ville de Liège, parmi lesquels le respect de l’égalité des sexes :
• d’une part, en favorisant l’engagement d’animateurs et personnels encadrants féminins ;
• d’autre part, en permettant l’accès de ces entités aux filles avec une sécurité garantie et
surtout, un respect de la femme assuré.
- Fixer des échéances et des évaluations en cours de projet afin de permettre de réorienter en tout ou
en partie le cas échéant.
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4. Offrir une structure d’information de la jeunesse
Une mine d’informations existe auprès du Centre J. Mais celui-ci souffre d’un déficit de notoriété auprès
des jeunes. Il conviendrait d’en faire la publicité auprès de ceux-ci, là où ils se trouvent : écoles,
université, clubs de sport, cinémas, centres culturels, MJ … et dans le Carré ! La Ville doit adapter sa
communication aux médias utilisés par les jeunes. Sous l’appellation : « être jeune à Liège » du site web
de la Ville, on trouve un catalogue très succinct des services offerts par le service Jeunesse de la Ville. Or
ce n’est pas cela être jeune. Et cela ne touche certainement pas le public visé. Et puis il existe d’autres
medias online ou non : e-newsletter, réseaux sociaux, sms, etc. Il faut vivre avec son temps.
Nos propositions :
- Mettre en place des outils de communication modernes, adaptés et performants.
- Fournir une information plus orientée sur les projets et les loisirs qui touchent les jeunes.
- Faire des campagnes d’information spécifiques au public jeune.
- Envisager un site Internet propre au Centre J
Encourager une participation dans la vie démocratique de la commune
La Ville de Liège a mis en place un Conseil communal des Jeunes Liégeois (CCJL). Ils ont réussi à ne pas
restreindre la réflexion des jeunes aux seuls problèmes de jeunesse et ont livré un travail remarquable.
Malheureusement, en tant que conseillers communaux, nous n’avons eu que peu d’occasions de les
rencontrer. Ils ont eux-mêmes déplorés ce sentiment d’être peu suivis par leurs homologues « adultes »
pendant leurs travaux. Aucune publicité n’est d’ailleurs faite autour du CCJL et de l’engagement de ces
jeunes. Il serait dommage de casser leur enthousiasme et que ces instances se transforment en objet de
découragement...
Nos propositions :
− Donner plus de visibilité au travail du CCJL pendant et après le mandat.
− Promouvoir et créer des ponts entre le CCJL et les jeunes liégeois.
− Créer plus de synergies entre le CCJL et le Conseil communal.
− Fixer une évaluation et un suivi des propositions formulées.
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5. Liège, terrain (vague) de sport …
Liège est assurément une terre de sport et de sportifs. Il suffit de parcourir l’agenda des manifestations
sportives, la liste des mérites sportifs octroyés par la Ville et de parcourir les gazettes des sports pour s’en
rendre compte.
Des plaines de sports aux halls omnisports en passant par de magnifiques espaces verts comme le
domaine du Sart-Tilman, les parcs et sentiers qui jalonnent la Ville, on répertorie sur le territoire de Liège
de nombreuses implantations et de sites sportifs .
Ce potentiel n’est malheureusement pas toujours dans une forme olympique … Même si des efforts ont
été faits pour entretenir et réparer des infrastructures vieillissantes, force et de constater qu’il reste
encore pas mal de chemin à parcourir !
Si l’infrastructure sportive est une chose essentielle, l’esprit du sport en est une autre … Il ne suffit pas de
posséder la Rolls Royce des mécaniques sportives, il faut aussi inculquer le goût et les valeurs du sport à
nos jeunes : esprit d’équipe et de solidarité, goût de l’effort et du surpassement de soi.
Dans un schéma idéal, l’échevinat des sports devrait insuffler une politique sportive pour tous. Dans l’état
actuel des choses, nous nous rendons compte qu’il faudra davantage de bonne volonté pour parvenir à
combler le déficit.
De manière générale, nous souhaitons que les autorités compétentes puissent établir un réel plan
ambitieux inter-départemental du SPORT ! La jeunesse et les sports, l’enseignement, les travaux, les
services sociaux et les finances doivent se mettre autour de la table pour mieux coordonner leur politique
et remplir leur rôle de facilitateur.
Concrètement, voici plusieurs propositions et priorités que nous souhaitons défendre et porter dans les
années à venir :
- En termes d’infrastructures sportives, Liège est en déficit de qualité.
Le problème relatif aux piscines (projet Jonfosse, les fermetures à répétition) nous préoccupe tout
particulièrement. Alors que l’on reconnaît uninaniment les bienfaits d’une telle pratique et que les
adeptes sont nombreux, les autorités communales pataugent depuis de trop nombreuses années
sur ce dossier. Il est temps d’y consacrer l’énergie et les moyens nécessaires !
- Liège dispose d’un magnifique terrain de jeu : la Meuse et la dérivation ! Pourquoi ne favorise-t-on
pas une utilisation accrue des sports nautiques ? Qu’en est-il des projets de réimplantation des
Sports nautiques et du RCAE quand le projet du CIAC verra le jour ? A-t-on déjà des pistes de
réflexion sur la table ? Nous ne le pensons pas. Il est temps de se jeter à l’eau !
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6. - Alors que nous nous accordons tous sur l’adage “ un esprit sain dans un corps sain “, nous déplorons
que la pratique du sport est en perte de vitesse dans les écoles. Il faut lancer de nouvelles initiatives
pour permettre aux écoles d’offrir davantage de plages horaires aux enfants (“garderie sportive”).
Les compétitions inter-scolaires doivent également être soutenues. Il faut aussi mettre en avant
l’importance d’une alimentation équilibrée pour pratiquer le sport. Luttons de manière radicale
contre la malbouffe et ce, en commençant dans le milieu scolaire !
- De même, la pratique du sport pour tous devrait être soutenue. Des initiatives permettant de
pratiquer la marche, le sport de détente et familial par excellence, devraient être envisagées.
Commençons par l’entretien et la création de nouveaux parcours vitae . Des actions favorisant la
pratique du sport en famille existent, mettons-les en oeuvre : pendant que les parents pratiquent le
sport de leur choix, leurs enfants sont pris en charge par des animateurs diplômés au sein d’ateliers.
- La promotion du sport à Liège doit être revue avec des professionnels du sport et de la
communication. Elle doit permettre aux clubs, adhérents et pratiquants de s’inscrire dans une
dynamique collective. Les opérations actuelles telles que Retrouvailles, Sports-Découvertes, Liège
sur sable sont utiles mais insuffisantes ! Il faut arrêter de surtaxer les clubs et les organisateurs
d’événements sportifs sur le domaine public. Soutenir le sport, ce n’est pas se faire de l’argent sur
leur dos … Nous devons soutenir nos élites sportives liégeoises en échange de leur implication dans
la vie des clubs et de l’image qu’ils véhiculent à l’étranger. La Ville pourrait également lancer une
vaste campagne de soutien aux bénévoles et aux arbitres en mettant en valeur leur rôle.
Sans arbitre, sans bénévole, pas de sport : “Liège soutient ses arbitres, ses bénévoles et le Fair Play”.
- La réalisation d’une plate-forme web interactive dédiée aux sports, aux clubs et aux adhérents
permettrait de faire vivre la communauté du Sport et de mettre en réseau les différents acteurs de
manière permanente ! On y retrouverait notamment un répertoire actualisé des clubs, les
informations utiles à la pratique d’un sport, les besoins des clubs en matériel et bénévoles.
- La coordination des autorités publiques doit être renforcée afin d’offrir un cadre cohérent et
efficace à la pratique du sport. La Ville de Liège devrait initier l’organisation d’un colloque sur la
pratique du sport à Liège avec la Province et l’Université de Liège afin de dégager des pistes
d’évolution concrètes. Il serait aussi enrichissant d’aller puiser des idées chez nos voisins et tenter
des expériences innovantes. Les liens avec la Province sont maigres, la volonté de collaboration est
restée un voeu pieu. Chacun se critiquant, ne s’échangeant rien et se renvoyant les organisateurs à
l’un ou l’autre pour s’en débarasser.
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7. - La réalisation d’une véritable enquête de satisfaction auprès des clubs, organisateurs
d’événements sportifs sur le fonctionnement des services « aux » sports ( échevinats, asbl de
promotion des sports, prêt de matériel ) ayant pour but de dégager un série de pistes
d’amélioration et d’efficacité est primordiale. Comment sinon optimaliser le rôle de facilitateur de
la Ville de Liège et de ses composantes : où investir ? Comment soutenir financièrement,
techniquement et logistiquement les clubs, les organisateurs ? Comment renforcer et
professionnaliser les services ?
Nous devons donner à nos ambitions les moyens humains, matériels et financiers.
Il est temps de mettre le Sport à l’avant-plan de nos préoccupations et de booster la politique sportive de
Liège.
Passe par Liège, on y fait du Sport, dira-t-on !
La jeunesse est un sport
que l'on peut - que dis-je :
que l'on doit pratiquer
toute sa vie.
Henri Jeanson, journaliste
et écrivain français
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8. Une Ville où il est bon de sortir … en toute sécurité !
Alors que le Bourgmestre estime que Senna et Amélie (de Secret Story) représentent l’esprit liégeois, le
sport et la fête… j’aimerais dire à Amélie qu’elle est en droit de s’inquiéter car faire la fête à Liège,
notamment dans le Carré, peut s’avérer dangereux.
Le Carré
Le Carré est un lieu de fête exceptionnel que toute la Belgique nous envie. Il y a plusieurs années, on se
déplaçait de Flandre ou de l’étranger pour « faire le Carré de Liège ».
Il est bien regrettable aujourd’hui, alors que de nombreux commerçants investissent à grands frais dans
des établissements de qualité, que ce lieu de fête tombe, lentement mais sûrement, en déliquescence.
Des événements, récents et moins récents, illustrent tristement cet état des choses.
Depuis bientôt quatre ans, j’interpelle régulièrement le Collège communal sur l’état du Carré. En janvier
2007, je réclamais un plan Marshall pour le Carré en rappelant les problèmes : propreté, concurrence
commerciale déloyale et surtout, SÉCURITE.
Faute d’acte de la part du Collège, un règlement particulier de police et de gestion patrimoniale relatif à
l’occupation de la voie publique dans le périmètre dit « Le Carré » a été proposé par le MR. Cinq mois
après sa présentation au Conseil communal, il n’a toujours pas fait l’objet d’un examen du Collège !
Pourtant, ce règlement veut s’attaquer à plusieurs problèmes : consommation excessive d’alcool par des
mineurs, achat illégal d’alcool hors établissement HORECA, insécurité due à la présence de bouteilles en
verre jonchant le sol, malpropreté, etc.
Autre problématique, les bandes urbaines : il faut accepter le fait – les témoignages sont légions – que des
groupes de jeunes installés aux entrées du Carré insultent les usagers, principalement les jeunes filles. Un
simple regard ou une réaction, même verbale et contenue, occasionne menaces et coups.
Ce n’est plus acceptable !
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9. Le MR réclame donc des mesures urgentes et efficaces pour rendre une certaine quiétude au Carré :
- Adoption du règlement particulier de police et de gestion patrimoniale relatif à l’occupation de la
voie publique dans le périmètre dit « Le Carré » ;
- Placement de caméras de surveillance supplémentaires permettant un quadrillage permanent des
rues du Carré et avoisinantes ;
- Accroissement du nombre de patrouilles en rue, notamment servies par la Brigade canine ;
- Sensibilisation de Madame le Procureur du Roi à la problématique spécifique de la délinquance dans
le Carré et réflexion sur l’instauration d’une tolérance zéro vis-à-vis des délinquants arrêtés. Ceci
renforçant le travail policier.
La salle permanente pour étudiants folkloristes
Faut-il encore préciser que les étudiants folkloristes sont aussi les parents pauvres de la politique communale
en matière de jeunesse ?
Bien plus que du désintérêt de la part du Collège liégeois, ils ont connu, ces dernières années, des
« attaques » à leur folklore, notamment par le glissement de la Saint-Nicolas au lundi pour d’obscures raisons
de propreté publique.
On sait aussi que certains, à la Ville, caressent toujours le rêve de déplacer la Saint-Nicolas avant l’installation
du village de Noël (comme si on fêtait le 15 août fin juillet…) ou encore de réduire la Saint-Torê à sa plus
simple expression, sur le modèle de la Saint Nicolas : soirée le dimanche, cortège le lundi.
Autre problématique, la salle de guindaille…
Bien qu’inscrire au programme communal socialiste ou dans le projet de Ville, cette salle sécurisée, qui
permettrait à la fois de répondre aux besoins estudiantins (d’ailleurs pas uniquement folkloriques) et aux
souhaits de quiétudes des riverains du chapiteau, c’est l’arlésienne !
De projets avortés en pétitions, de lettre ouverte en communication par presse interposée, un seul constat :
les choses avancent peu ou, dans tous les cas, trop lentement.
Les intentions de la SPI au Val-Benoît condamneront à terme (2012 ?) l’occupation du site Stévart par les
étudiants… Cela aura-t-il pour conséquence d’accélérer le processus de sédentarisation du folklore
estudiantin ou se dirige-t-on, à nouveau, vers un nomadisme dangereux ?
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10. Le Mouvement Réformateur réclame :
- la mise en place immédiate de la « Plate-forme Guindaille » souhaitée par la Maison des Etudiants
Liégeois (Mel) et l’Association Générale des étudiants Liégeois (AGEL) en mars dernier ;
- l’association à cette plate-forme de tous les acteurs concernés par la problématique du folklore
estudiantin et la salle permanente, en ce compris la MEL, ce que le Bourgmestre de Liège ne
semble pas encore avoir intégré…
- l’évolution rapide de cette plate-forme en une association para-communale (dont la meilleure
forme juridique doit être recherchée), sorte de Partenariat public-privé ou de société d’économie
mixte, qui pourrait solliciter et recueillir les subventions nécessaires. A titre d’exemple, la Ville ou
l’ULg pourrait mettre le terrain à disposition, à charge pour les autres partenaires d’apporter les
fonds pour construire l’infrastructure. Ce type de vecteur économique existe dans d’autres
secteurs, comme le logement public.
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11. Fabrice DREZE, 37 ans, Conseiller communal, membre de la commission Jeunesse et Sport
Gilles FORET, 32 ans, Conseiller communal
Elisabeth FRAIPONT, 37 ans, Conseillère communale, membre de la commission Jeunesse et Sport
Lucrèce HENRARD, 43 ans, Conseillère communale, membre de la commission Jeunesse et Sport
Diana NIKOLIC, 31 ans, Conseillère communale, membre de la commission Jeunesse et Sport
Michel PETERS, 42 ans, Conseiller communal
Denis LAHAYE, 23 ans, Représentant permanent des Etudiants Libéraux
Xavier LEJEUNE, 34 ans, Président des Jeunes MR de Liège-Ville
Jean-Yves SEGERS, 27 ans, Membre du Bureau des Jeunes MR de Liège-Ville