Liège, autrement ! Le programme du MR pour les Communales 2012 à Liège.
Des priorités pour le commerce et l’économie
1.
Des
priorités
pour
le
commerce
et
l’économie
Michel
Péters
–
conseiller
communal
à
Liège
RESUME
Redynamiser
le
commerce
liégeois
et
l’économie
dans
notre
ville
passe
à
la
fois
par
des
préalables
qui
ne
concernent
pas
uniquement
ces
activités
(actions
sur
l’aménagement
du
territoire,
la
sécurité,
etc.),
mais
aussi
par
des
actions
nouvelles,
innovantes
qui
mobilisent
les
acteurs
publics
et
privés
(Maison
du
commerce
et
Business
Improvement
District).
Les
commerçants
et
entrepreneurs
ont
un
rôle
important
à
jouer.
Qu’ils
habitent
ou
non
à
Liège,
la
politique
communale
ne
peut
les
laisser
indifférents
puisqu’elle
a
une
influence
immédiate
sur
leurs
activités
et
investissements.
Le
14
octobre,
mais
surtout
d’ici
là,
commerçants
et
entrepreneurs
ont
un
combat
à
mener
pour
que,
en
matières
commerciale
et
économique,
on
gère
«
Liège,
autrement
!
»
2.
Liège
compte
plus
de
10.000
entreprises
et
commerces
offrant
près
de
106.000
postes
de
travail
dont
11
%
sont
occupés
par
des
travailleurs
indépendants.
Le
nombre
de
Liégeois
exerçant
une
activité
complémentaire
ne
cesse
de
croître.
Pourtant,
le
nombre
de
volet
clos
augmente.
Le
commerce
souffre
!
Redynamiser
le
commerce
liégeois
et
l’économie
dans
notre
ville
passe
à
la
fois
par
des
préalables
qui
ne
concernent
pas
uniquement
ces
activités
(actions
sur
l’aménagement
du
territoire,
la
sécurité,
etc.),
mais
aussi
par
des
actions
nouvelles,
innovantes
qui
mobilisent
les
acteurs
publics
et
privés
(Maison
du
commerce
et
Business
Improvement
District).
Ci-‐dessous,
volontairement
sans
grand
développement,
des
propositions
multiples
issues
pour
partie
du
programme
du
MR
pour
notre
Ville,
mais
aussi
des
propositions
plus
personnelles
pour
dynamiser
le
commerce
liégeois.
Les
commerçants
et
entrepreneurs
ont
un
rôle
important
à
jouer.
Qu’ils
habitent
ou
non
à
Liège,
la
politique
communale
ne
peut
les
laisser
indifférents
puisqu’elle
a
une
influence
immédiate
sur
leurs
activités
et
investissements.
Le
14
octobre,
mais
surtout
d’ici
là,
commerçants
et
entrepreneurs
ont
un
combat
à
mener
pour
que,
en
matières
commerciale
et
économique,
on
gère
«
Liège,
autrement
!
»
Des
préalables
pour
orienter
le
succès
économique
et
commercial
:
SECURITE
- instauration
d’un
système
de
SMS
«
sécurité
aux
commerçants
»
pour
communiquer
en
temps
réel,
via
la
Police,
en
temps
réel,
des
informations
concernant
la
délinquance
- instauration,
dans
le
même
ordre
d’idée,
d’un
«
Twitter
Police
»,
canal
de
communication
nouveau,
supplémentaire
et
interactif.
Dans
de
nombreux
pays
(France,
Canada,
Etats-‐Unis,
Luxembourg,
etc.),
mais
aussi
en
Belgique
(Mechelen,
Mons-‐Quévy,
etc.),
les
polices
«
s’affichent
»
sur
Twitter
- diffusion
d’un
«
Guide
de
la
Sécurité
à
l’usage
des
commerçants
»,
réalisé
en
partenariat
entre
l’UCM,
la
Police
et
les
associations
de
commerçants
- renforcer
les
politiques
de
création
de
logements
au-‐dessus
des
commerces
car
ils
constituent
aussi
un
vecteur
de
sécurité
SENTIMENT
D’INSECURITE
- lutter
contre
la
mendicité,
problème
social,
mais
aussi
source
de
nuisances
importantes
- renforcer
l’intervention
policière,
préventive,
et
répressive
lorsque
la
personne
est
sous
l’effet
de
l’alcool,
de
stupéfiants,
en
possession
de
stupéfiants,
en
train
de
dealer,
harcèle
les
passants,
ou,
tout
simplement,
trouble
l’ordre
public
MOBILITE
- installation
d’un
système
de
parking
dynamique
informant
les
automobilistes
de
l’évolution
de
la
capacité
d’accueil
des
parkings
- pose
de
panneaux
pendant
les
travaux
aux
abords
des
parkings,
rues
commerçantes
et
commerces
indiquant
clairement
que
l’accès
et
le
stationnement
dans
ces
zones
restent
possibles.
PROPRETE
Plus
que
jamais,
la
propreté
doit
être
au
centre
des
préoccupations
des
autorités
communales
et
un
effort
supplémentaire
doit
être
effectué
dans
les
rues
commerçantes
:
adapter
les
horaires
de
ramassage
pour
qu’ils
aient
systématiquement
lieu
avant
l’ouverture
ou
après
la
fermeture,
renforcer
les
équipes
de
balayeurs
pour
que
les
rues
restent
propres,
que
les
poubelles
soient
vidées,
installer
des
cendriers
publics
dans
les
rues.
La
lutte
contre
les
tags,
les
dépôts
clandestins,
les
déchets
jetés
dans
nos
rues,
sur
nos
trottoirs,
les
déjections
canines
doit
être
amplifiée.
L’éducation
à
la
propreté,
via
l’école,
doit
être
renforcée.
3. FISCALITE
INCITATRICE
ET
NON
CONFISCATOIRE
La
fiscalité
communale
doit
être
utilisée
avant
tout
comme
un
levier
du
développement
économique
et
non
uniquement
comme
un
moyen
de
faire
rentrer
l’argent
dans
les
caisses
communales
En
moyenne,
à
Liège,
un
commerçant
paie
8%
de
taxes
de
plus
que
son
collègue
installé
dans
le
reste
de
la
Wallonie.
Ce
pourcentage
n’inclut
pas
les
diverses
redevances
dont
les
commerçants
doivent
s’acquitter,
notamment
pour
occuper
le
domaine
public
(terrasses,
panneaux
d’affichage
publicitaire,
droits
d’étalage,
etc.).
Il
faut
:
- envisager
des
alternatives
à
la
taxation:
les
incitants
positifs
peuvent
mieux
soutenir
une
politique
qu’une
taxe
pénalisante
mal
acceptée
et
source
de
recours
juridiques
- privilégier,
plutôt
que
les
taxes,
de
vraies
redevances
qui
supposent
un
service
de
la
Ville
(ex.
:
un
trottoir
impeccable
permet
l’installation
d’une
belle
terrasse,
etc.)
- consulter
les
professionnels
des
divers
secteurs
pour
certaines
taxes
spécifiques
(cfr.
taxe
sur
les
implantations
commerciales)
- exonérer
les
nouveaux
commerces
pendant
une
certaine
période
(3
ans
?)
- prévoir
des
zones
franches
:
identifier
les
quartiers
auxquels
on
veut
donner
un
réel
boost
en
termes
de
redéploiement
urbanistique,
et
y
suspendre
provisoirement
l’application
des
taxes
visant
le
commerce
et
l’activité
économique
- exonérer
les
commerces
concernés
par
les
chantiers
de
travaux
publics.
Le
MR
veut
faire
revenir
progressivement
Liège
dans
la
moyenne
de
la
fiscalité
commerciale
et
industrielle
des
communes
wallonnes
en
réduisant
certaines
taxes
ou
redevances
qui
:
- ont
une
base
identique
pour
constituer
les
droits
Ainsi,
les
terrasses
sont
taxées
deux
fois
:
via
la
taxe
sur
les
débits
de
boissons,
et
via
la
redevance
sur
l’occupation
du
domaine
public
par
des
terrasses.
Le
MR
propose
donc
d’exonérer
la
redevance
sur
l’occupation
du
domaine
public
du
montant
de
la
taxe
sur
les
débits
de
boissons
lorsque
cette
dernière
inclut
une
terrasse
dans
son
calcul.
- ont
une
influence
bénéfique
en
termes
de
sécurité
La
publicité
fait
partie
de
notre
quotidien.
Elle
permet
de
financer
diverses
actions
au
niveau
communal.
Sans
elle,
la
concession
du
mobilier
urbain
serait
moins
intéressante
pour
la
Ville…
Par
ailleurs,
sans
elle,
le
journal
que
nous
achetons,
le
ticket
de
transport,
etc.…
seraient
plus
chers.
La
publicité
représente
donc
un
bénéfice
économique
et
fait
partie
intégrante
des
stratégies
de
communication.
Dans
ce
contexte,
il
est
existentiel
pour
un
magasin
d’afficher
les
marques
de
publicité,
tant
personnelles
que
celles
des
produits
qu’il
expose.
Or,
le
règlement
de
la
taxe
sur
les
enseignes
est
d’une
précision
diabolique
qui
laisse
peu
de
liberté.
aux
commerçants
pour
faire
connaitre
leur
produit.
Par
ailleurs,
le
MR
estime
que
les
enseignes
lumineuses
contribuent
à
une
certaine
sécurité
dans
notre
Ville.
Le
MR
propose
de
réduire
le
taux
de
cette
taxe
sur
les
enseignes
lumineuses.
AMENAGEMENT
DU
TERRITOIRE
Le
MR
veut
promouvoir
la
mixité
de
fonctions
des
différents
noyaux
urbains
:
commerces,
logements,
écoles,
crèches,
infrastructures
sportives
et
culturelles,
places
publiques,
PME
et
économie
sociale
doivent
se
côtoyer.
La
politique
active
de
réappropriation
des
étages
au-‐dessus
des
commerces,
déjà
évoquée
ci-‐dessus
au
niveau
de
la
sécurité,
a
aussi
un
impact
sur
le
commerce,
en
accroissant
le
nombre
d’habitants.
Le
comblement
des
dents
creuses
également.
Mais
surtout,
le
MR
entend
dissuader
les
implantations
en-‐dehors
des
polarités
commerciales
existantes.
Le
commerce
de
proximité
dans
les
quartiers
est
l’avenir,
à
la
fois
parce
que
nos
déplacements
seront
«
comptés
»
à
l’avenir
suite
à
l’accroissement
des
coûts,
mais
aussi
parce
que
le
nombre
de
personnes
âgées,
moins
mobiles,
va
s’accroître
dans
les
prochaines
décennies.
Il
faut
aussi
anticiper
les
difficultés
de
mobilité
et
l’augmentation
des
coûts
de
transport
en
développant
des
surfaces
de
coworking
ou
bureau
partagé.
4. TRAVAUX
La
commune,
gestionnaire
de
sa
voirie,
a
un
rôle
central
à
jouer
dans
l'organisation
des
chantiers
afin
de
minimiser
au
maximum
ce
type
de
nuisances
et
ce,
en
synchronisant
ces
chantiers.
Aussi,
nous
proposons
:
- l’obligation
de
la
concertation
préalable
des
différents
opérateurs
afin
de
rationaliser
les
ouvertures
de
voiries
et
de
trottoirs,
en
mettant
en
place
notamment
un
cadastre
des
chantiers.
Cette
concertation
sera
particulièrement
indispensable
dans
le
cadre
des
travaux
du
tram
- d’assurer
le
suivi
du
règlement
sur
les
indemnisations
adopté
au
Conseil
communal
sur
proposition
du
MR
et
insister
pour
revoir
l’indemnisation
à
la
hausse
- de
prévoir
des
panneaux
indicateurs
conseillant
des
itinéraires
bis
en
cas
de
chantiers
et
cela
dès
les
accès
à
la
Ville.
FACILITER
L’EXERCICE
DES
PROFESSIONS
LIBERALES
ET
LIBERER
LES
PROFESSIONS
COMPLEMENTAIRES
Pour
faciliter
l’exercice
des
professions
libérales
à
Liège,
il
faut
garantir
la
disponibilité
de
bureaux,
d’espaces
de
travail
partagé
(voir
supra),
mais
aussi
la
possibilité
de
garer
sa
voiture
à
proximité
de
ceux-‐ci.
La
«
chasse
à
la
voiture
»
que
veulent
d’aucuns
n’a
pas
sa
place
au
MR
qui
privilégie
une
mobilité
partagée
respectueuse
de
chacun.
Il
convient
donc
de
veiller
aux
possibilités
de
stationnement
en
voirie
pour
les
clients.
Les
professions
complémentaires
exercées
par
certains
salariés
(commerce
de
vin,
assurances,
etc.)
sont
assimilées
à
des
prestations
complètes
par
la
Ville
en
ce
qui
concerne
les
taxes.
Un
couple
d’employés
à
titre
complémentaire
est
parfois
redevable
de
3
taxes
urbaines
alors
que
ses
activités
ne
génèrent
pas
autant
de
déchets.
Le
MR
veut
encourager
l’activité
complémentaire
(laquelle
rapporte
à
la
ville
via
les
additionnels
à
l’impôt)
en
exonérant
partiellement
les
taxes
sur
ces
activités.
De
nouvelles
initiatives
mobilisatrices
MAISON
DU
COMMERCE
Une
véritable
Maison
du
commerce
doit
être
créée.
Espace
de
coworking
et
de
rencontre,
elle
doit
prendre
place
au
cœur
de
Liège
et
accueillir
le
Bureau
du
Commerce
de
l’Echevinat
des
affaires
économiques
ainsi
que
la
Cellule
des
investisseurs.
La
Maison
du
commerce
doit
jouer
un
rôle
central
d’information,
de
mise
en
réseau
et
de
coordination,
mais
aussi
être
initiatrice
dans
les
actions
de
formation
et
de
professionnalisation
du
commerce
(démarche
de
qualité,
vente
en
ligne).
Une
cartographie
commerciale
de
Liège
y
sera
consultable.
Celle-‐ci,
actualisée
en
permanence,
donnerait
une
vision
globale
de
la
situation
économique
aux
investisseurs
et
candidats-‐investisseurs
:
base
de
données
des
fermetures,
déménagements,
etc.
;
situation
et
agenda
coordonné
des
travaux
;
situation
des
concurrents
;
cadastre
des
cellules
vides,avec
les
informations
utiles
(superficie,
aménagement,
coût,
contact,
etc.).
Au
sein
de
cette
Maison
du
commerce,
la
Gestion
Centre-‐Ville
verrait
son
rôle
évoluer
vers
celui
d’un
des
acteurs
d’une
dynamique
d’animation
forte,
d’envergure
et
rythmée.
Le
Business
Improvement
District
y
serait
également
logé.
L’attrait
pour
le
commerce,
partout
dans
la
ville,
doit
:
- se
marquer
tout
au
long
de
l’année,
par
l’animation
des
espaces
publics
et
l’organisation
de
commercial
days
(fête
du
client,
etc.),
de
nocturnes
et
de
dominicales
ponctuelles
;
- impliquer
davantage
l’ensemble
des
zones
commerciales.
BID
Le
Business
Improvement
District
est
un
concept
inventé
au
départ
à
Toronto
au
Canada
dans
les
années
’70,
puis
qui
a
porté
ses
fruits
et
essaimé
dans
l’ensemble
des
Etats-‐Unis,
au
Canada,
au
Brésil,
en
Afrique
du
Sud.
Implanté
en
Allemagne
et
au
Luxembourg,
l’idée
connaît
une
première
expérience
belge,
à
Courtrai.
5. Le
concept
est
déclinable
à
volonté
;
il
peut
s’adresser
à
des
propriétaires
par
exemple
pour
améliorer
la
qualité
de
vie,
mais
le
MR
envisage
lui
de
l’appliquer,
comme
à
Courtrai
aux
quartiers
commerçants.
Le
BID
est
constitué
librement
par
les
commerçants
d’un
périmètre
choisi
(nous
suggérons
dans
un
premier
temps
le
Centre-‐Ville,
de
la
Place
du
Marché
à
la
Médiacité).
Il
est
administré
par
un
conseil
composé
de
commerçants
et
d’un
nombre
très
réduit
de
politique
(uniquement
l’Echevin
ayant
le
commerce
dans
ses
attributions).
Le
BID
–
qui
décide
lui-‐même,
hors
intervention
politique,
de
l’affectation
des
moyens,
serait
financièrement
soutenu
par
trois
types
d’interventions
financière
:
1. une
redevance
obligatoire
des
commerçants.
Par
exemple,
en
sollicitant
0,15
à
0,25
€
par
m2
de
surface
utile
par
mois,
la
redevance
varierait
entre
180
et
300
€
par
an
pour
un
commerce
de
100
m².
2. une
intervention
financière
de
la
Ville
d’un
montant
équivalent
à
celui
récolté
via
la
redevance
3. une
intervention
financière
équivalente
de
la
Médiacité
La
mission
du
BID
serait
la
revalorisation
du
commerce
de
détail
via
notamment
:
- l’amélioration
de
l‘environnement
;
- la
lutte
contre
les
surfaces
commerciales
non
affectées
;
- l’augmentation
de
la
qualité
de
l’animation
pour
les
clients
;
- une
communication
renforcée,
internationale,
multilingue
;
- des
actions
promotionnelles
d’envergure
mobilisant
plusieurs
dizaines
de
commerces
(chèque-‐cadeau
échangeable
dans
tous
les
commerces,
chèque
parking,
etc.)
C’est
donc
véritablement
un
budget
participatif
délégué
aux
commerçants
afin
qu’ils
valorisent
leur
outil
au
mieux.
Le
MR
propose
la
mise
en
place
d’un
BID
«
Quartier
commerçants
du
Centre-‐Ville
»
avant
d’étendre,
après
analyse
des
résultats,
la
démarche
à
d’autres
quartiers
commerçants.