2. Sommaire
1. Ecrire un TEXTE pour le Web
2. Ecrire un ARTICLE pour le Web
3. Ecrire avec des LIENS
4. Ecrire en DIRECT
5. Les nouveaux FORMATS
6. Ecrire pour et avec les RESEAUX SOCIAUX
7. Ecrire avec la COMMUNAUTE et les INTERNAUTES
8. Ecrire un BLOG
9. Ecrire avec des DONNEES
10. Le marketing n’est pas mon ennemi
11. Les liens utiles
3. 1. Ecrire un TEXTE pour le
Web
• Ecrire court, dense et structuré
• Les 5 W (what, who, when, where, why) et
les 2 H (how, how much)
• La pyramide inversée : du synthétique
vers l’exhaustif
• La « long tail » (longue traîne) : savoir faire
long et pour longtemps
• L’editing (surtitre, titre, chapô, intertitre,
images…) explicatif vs incitatif
4. 1.1 - Court, dense, structuré
Physiquement, rien ne contraint les
longueurs sur Internet - la place
n’est pas un problème.
En revanche, on sait que la vitesse
et la capacité de lecture sont
moins grandes sur un écran que
sur le papier.
Deux possibilités:
-Faire des papiers plus courts
- Travailler la forme, la
structuration des articles, la
structuration de l’information, son
rythme.
(source:
http://www.useit.com/alertbox/percent-text-read.html
)
5. 1.2 - Les 5 W
L’internaute lit plus vite et est moins attentif sur écran.
Il faut donc lui donner le plus vite possible ce qu’il vient chercher:
what, who, where, when, why
NB: Ecrire pour Google:
- Quand ils scannent des contenus, les moteurs de recherche attribuent une note différente aux mots clés en fonction de
leur place dans l’article – les plus importants sont en haut. Un bon référencement doit en tenir compte.
- Quand ils affichent ces contenus, les mêmes moteurs de recherche s’arrêtent généralement au chapô, au mieux au
premier paragraphe. Leurs lecteurs doivent savoir de quoi il s’agit et être « accrochés » dès cet instant.
6. 1.3/4 – La pyramide inversée
(et la long tail)
Le principe est simple: les informations clés
(5W + 2H) sont en début d’article, et plus
on descend dans l’article, plus on entre
dans le détail et l’accessoire.
Ce principe oblige à hiérarchiser, à
structurer les informations fournies, à
réfléchir sur leur importance relative.
NB: l’information accessoire est importante.
Elle est importante parce que c’est elle qui
fait la différence. Elle est importante parce
que c’est elle qui, en grande partie, fait la
« long tail ».
7. 1.5 – L’Editing
Le titre: informatif plutôt qu’incitatif.
« Compétition acharnée au Festival du film de
Cannes » vs « Du sang sur la Croisette »
« La Nano, la voiture la moins chère du monde,
arrive en Inde » vs « Sortie embouteillée pour la
Nano low cost »
Le chapô: il doit reprendre les principaux mots
clés de l’article, pour séduire les moteurs de
recherche et y être lus correctement. Et
toujours: informatif plutôt qu’incitatif.
Rappel: entre surtitre, titre et chapô, on doit
tout savoir des 5W.
Les intertitres: ils servent à être structurer les
contenus et à être mieux lus par les moteurs de
recherche. Là aussi, privilégier l’informatif à
l’incitatif.
Structurer l’information: des paragraphes courts,
une idée par paragraphe - voire une « idée »
par article, quitte à segmenter l’original et à
utiliser des encadrés ou, mieux, des liens (dans
l’article lui-même ou dans des sommaires
attachés) vers d’autres articles annexes.
8. 2. Ecrire un ARTICLE pour le
Web
• Des photos (les règles de droit, le
story-telling en images…)
• Des vidéos (en faire, en trouver, les
insérer…)
• Des infographies interactives
• Les commentaires: sur le Web, un
article n’est jamais terminé
9. 2.1 - Des photos
La photo est l’élément multimédia le plus
immédiat et le plus souple.
Elle provient de plusieurs sources:
- L’auteur de l’article lui-même.
- Des photographes rémunérés.
- Le monde du libre et du « Creative
common ».
Se souvenir
1. Ce n’est pas parce qu’un image est sur
Internet qu’elle est libre de droit.
2. Ce n’est pas parce qu’une image est
sous licence creative commons que vous
pouvez l’utiliser sans restriction.
(source:
http://blogs.lexpress.fr/nouvelleformule/2010/02/02/internet_les_photographes_et_l/
)
10. Les licences creative commons
Tous droits
Pas d’utilisation commerciale
Utilisable à l’identique
Utilisable dans les mêmes conditions
http://creativecommons.org/licenses/
11. 2.2 - Des vidéos
La vidéo est l’autre élément plurimédia le
plus immédiat
Plusieurs sources:
- L’auteur. Les standards de qualité de la
vidéo en ligne ont autorisé la mise en
ligne de vidéo prises de caméras lambda
ou de téléphones portables.
- Des producteurs, JRI, en agences ou
indépendants.
- La production maison, type plateau.
- Les sites de partage de vidéo (Daily
Motion et You Tube sont les deux plus
utilisés).
- Des propriétaires ou gérants de droits
(Ina, chaînes de télé, etc.)
12. 2.3 - Des infographies
Format typiquement Web, souple,
interactif, animé, amusant.
-Le flash…
-… ou les outils gratuits du Web:
Google maps (pour la
géolocalisation),
Google Street view, Dipity (pour
les chronologies), Pearl Trees (pour
les arborescences), Many Eyes ou
Google data (pour la visualisation
de données)…
13. 2.4 - Sur le Web,
un article n’est jamais terminé…
… tant que n’a pas
été posté le dernier
commentaire.
14. 3. Ecrire avec des LIENS
• Des liens: sept par article.
Internes/externes: « Plus vous faites
sortir vos internautes de vos pages,
plus ils y reviennent »
• Contextualiser: sommaires, dossiers,
mini-sites, archives… Relier les
contenus entre eux
15. 3.1 – 7 liens par article
Les liens:
- sont des encadrés en ligne, ils ouvrent vers un
supplément d’information, que vous n’auriez ni
le temps, ni l’espace, ni les compétences pour
ajouter à votre papier;
- crédibilisent votre information, la sourcent;
- captent l’internaute, en l’incitant à rester sur
le site;
- fidélisent l’internaute;
- peuvent vous faire de bons amis.
Trois trucs à retenir:
- Les liens internes à votre site, c’est bien; les
liens internes ET externes à votre site, c’est
beaucoup mieux.
- Un lien que l’internaute peut trouver en
tapant une requête simple dans Google est
souvent superflu.
- Pour économiser du temps, gardez en
mémoire les sites que vous rencontrez au fil de
vos recherches en ligne.
16. 3.2 – Contextualiser
… parce que la porte
d’entrée d’un site n’est en
effet pas, le plus souvent,
la page d’accueil mais les
pages de contenu.
17. 3.3 – Les liens comme article, la
curation
Les liens sont aussi un format:
- un article peut n’être fait que de liens
- des sites Internet se sont construits autour de ce concept éditorial (Drudge Report;
source Benoît Raphaël)
18. La curation
Tour de contrôle, gare de triage, filtre…
- Des sites sur ce modèle
(Le Lab d’Europe 1,
Pinterest, Drudge
Report…)
- Des initiatives
individuelles (Paper.li…)
- Des outils de curation:
Pearl Trees, Storify…
19. 4. Ecrire en DIRECT
Les outils du « live-blogging », ou comment suivre un événement en
temps réel. C’est l’une des forces de l’information en ligne – et l’une
des raisons de son succès: la réactivité, renforcée par la souplesse et
l’impact des réseaux sociaux. Avec Twitter, Facebook, Flick’R, Daily
Motion… et des outils plus spécifiques, comme CoverItLive, le Web
réinvente le direct.
Le succès des sites Internet des premiers mois de 2011, au fil d’une
actualité en ébullition, est lié notamment à la généralisation des
« Live » (source Le Monde).
20. 5. Les nouveaux FORMATS
• Qu’est-ce qu’un « mash up »
• Google map, Google earth, Dipity,
Pearltrees… Présenter l’information
différemment
• Les Web-documentaires
22. 5.2 – Ils mélangent les formats
Longtemps cantonnés à des réalisations lourdes, fruit du travail commun d’un journaliste, d’un graphiste
et d’un développeur, les mash ups se sont démocratisés, avec l’arrivée d’outils beaucoup plus
accessibles. Parmi les plus répandus, Google Map (géolocalisation), Dipity (chronologies), Many Eyes,
tableau public (visualisation de données), Pearltrees (arborescences)…
23. 5.3 – Le Web documentaire
C’est la rolls
de la
production
multimédia.
Le spécialiste
mondial est le
New York
Times, les deux
Français sont
LeMonde.fr et
Arte.tv.
A voir:
Le Corps incarcéré
, The Price of
sex, EPIC,
Gaza-Sderot,
Prison Valley…
24. 6. Ecrire pour et avec les
RESEAUX SOCIAUX
• Facebook, Twitter, Tumblr,
LinkedIn… des sources, mais aussi
des supports et des diffuseurs.
– Comment écrire en 140 caractère
– Comment utiliser Facebook et sa
communauté pour diffuser un article –
et l’enrichir !
25. 6.1 – Ecrire avec Twitter
Ecrire en 140 caractères?
26. 6.2 – Ecrire avec Facebook
- Pour les journalistes, Facebook est
avant tout un outil d’affichage et
de réseau.
- Sur Facebook, on enrichit, on
fidélise, on ouvre un nouveau
canal de diffusion.
27. 7. Ecrire avec
LA COMMUNAUTE/
LES INTERNAUTES
• Pourquoi un journaliste doit savoir gérer
ses commentaires
• Comment un journaliste peut utiliser ses
commentaires :
– Comme source
– Comme contenu
• Le crowdsourcing ou « tous journalistes »
28. 7.1 – Savoir gérer et utiliser les
commentaires
Savoir gérer ses commentaires, c’est:
- modérer;
- valoriser les commentaires et les
commentateurs;
- répondre aux questions posées.
NB: dans les rédactions Internet, des
équipes de journalistes, « gestionnaires de
communauté », sont souvent chargées
de la modération. Elles sont aussi là pour
inciter les autres journalistes à ne pas
perdre ce contact privilégié avec les
lecteurs.
29. 7.2 - Tous journalistes?
Le « crowdsourcing » est un barbarisme, inventé
par le journal Wired. Il consiste à faire appel aux
internautes pour enrichir et compléter une
enquête, voire l’initier – un processus qui
nécessite une gestion serrée de la
communauté.
Aux Etats-Unis, les champions du genre sont
Spot.us et, surtout, le Huffington Post, mais
d’autres titres y ont recours: le NY-Times ou, en
Grande Bretagne, le Guardian en sont de
grands consommateurs.
En France, le défunt Le Post fait figure de
pionnier.
(Le « Plus » , Express Yourself, You, Huffington
Post.fr…)
NB: Une agence de presse, Citizen Side, adossé
à la très sérieuse AFP, propose même de
recevoir et commercialiser les images, photos
et vidéos, d’internautes.
30. 8. Ecrire sur mon BLOG
• Quelle écriture (la loi du « Je »,
quelques règles, la nétiquette, les
commentaires…)
• Je suis journaliste, à quoi ça me sert?
• Gérer ma communauté
31. 8.1 – Comment
Il n’existe pas UNE écriture pour les blogs, mais autant
d’écritures que de blogs, espaces par essence personnels, qui
répondent aux règles de ceux qui les tiennent - y compris pour
les journalistes, qui, notamment, se livreront à cet exercice
avec toute la rigueur à laquelle les tient leur profession.
Quelques lignes de force, malgré tout (qui ne demandent qu’à
être négligées…):
- Le règne du « Je ». C’est souvent lui qui fait la différence. Un
blogueur est autorisé, voire encouragé à se mettre en scène,
voire à donner son avis, si tant est, au moins pour un journaliste,
qu’il est autorisé, étayé, argumenté.
- Une écriture plus « libre »: libre de sa longueur, libre de son
style, libre de son ton, libre de sa périodicité.
- Le rapport au lecteur. Plus encore que sur un site
d’information, il faut soigner ses internautes, leur répondre, les
inciter à intervenir, à revenir, à créer une communauté.
- S’intégrer à la communauté, plus grande, de ceux qui traitent
des mêmes sujets que vous. Pour entretenir votre réseau dans
ce domaine et élargir votre audience.
- Se faire plaisir. Sans lui, vous ne tiendrez pas longtemps…
32. 8.2 – Pourquoi, pour qui
1. Le blog renouvelle le
journalisme: ton,
transparence, longueurs,
rapport au lecteur – et au
« relecteur » - engagement…
tout ça est inhabituel pour un
journaliste. Et lui fait du bien.
2. Pour soigner sa « marque ».
Le « personal branding »
devient une garantie,
comme peuvent l’être les
marques média. Pourquoi
pas vous (ou votre blog)?
3. Par souci marketing. Avec un
blog, vous savez qui vous lit, à
quel moment et dans quelle
quantité.
4. Pour soigner votre
communauté. Vous êtes un
spécialiste: avec un blog,
vous le faites savoir, vous
étendez et confortez votre
réseau, lui donnez des gages,
entretenez vos contacts, vous
alimentez à de nouvelles
sources…
33. 9. Ecrire avec des DONNEES
(le data journalisme)
• Comment et où récupérer les
données
• Comment les structurer
• Comment les visualiser
34. 9.1 – Où les trouver
Partout où vous le pouvez, en particulier auprès
des services publics (Légifrance, l’INSEE, le
Journal officiel, la Cour des comptes…) –
malheureusement bien moins ouverts en France
à la problématique de « l’open data » que chez
les Allemands, les Scandinaves ou les Anglo-
saxons.
Autre souci français, les délais. Les chiffres
officiels, démographiques, politiques,
économiques… sont souvent publiés avec un
important décalage.
Les autres sources sont privées, et dépendent
de la bonne volonté de leur propriétaire: instituts
de sondage, rapports d’activité, publications
scientifiques…
Enfin, n’hésitez pas à fouiner sur Internet, dans les
journaux, dans les archives, et à rassembler
vous-même des données disparates, qui
prendront toute leur valeur une fois réunies et
visualisées.
De nombreux médias établissent aussi leurs
propres classements:
des départements les plus agréables sur L’Express
, des CGPI sur L’Argus de l’assurance…
Comme dans un article, l’important, c’est
l’angle. Le reste relève de votre travail
d’enquête.
36. 9.2 – Comment les montrer
Source: Le financement des partis politiques français (LEXPRESS.fr)
37. 9.2 – Comment
Le financement des partis politiques français (LEXPRESS.fr)
les montrer
a carte des soldats anglais morts
n Afghanistan (DataBlog - Guardian.co.uk)
omment ils passent leurs journées(NYTimes)
38. La pollution par pays(
GoodPlanet.info)
Les victimes de
Madoff(NYTimes)
9.2 – Comment
les montrer
39. 10. Le marketing au service
des journalistes
• Structurer/hiérarchiser pour être plus
efficace et plus lisible
• Attirer : être repéré et affiché par
Google, les flux RSS, les réseaux
sociaux, les lecteurs nomades…
• Conserver : la Une, c’est l’article
40. Les sites qu’il faut avoir vus
Ecrire Data Journalisme
. Quel impact a le SEO sur l’écriture journalistique? . Le datablog du guardian.co.uk
. Long form journalism on the Web is "not working . How Different Groups Spend Their (NY Times)
. La pyramide inversée : la base de l’écriture web . Planisfère interactive: comment va la planète
. Ecrire pour le Web en 2010 . L’Atlas des micro-partis
. Écrire pour le web: “C’est la structure, imbécile!” » . Investigate your MP's expenses: l’enquête interactive du Guardian
. Etre lu et référencé . Les victimes de Madoff (Ny Times)
. Du contenu roi aux données reines
. ActuVisu: faites parler les données.
Le live
. Apports et limites du data journalism
. COVERITLIVE.COM
. 7 études de cas en data journalism et visualisation de données
. En direct sur Owni : une journée à la manifestation
. Data.gov: l’open data à l’américaine
. Live-blogging : mode d’emploi !
. Data.gouv.fr: l’open data à la française
. Microblogging sur lepost.fr
. data.gov.uk: l’open data à l’anglaise
. Sur L’Express: le débat Hollande-Sarkozy en direct
. Regards Citoyens: l’open data, version militante
. Journalism in the Age of Data: A Video Report on Data Visualization
Journalisme de liens et curation . Home and Away: Iraq and Afghanistan War Casualties
. DRUDGE REPORT . Mapping America: every city, every block
. Drudge Report devant le NY Times . L’état évolutif de l’esclavage dans le monde
. Alltop - Top Music News . Où vont vos impôts? (USA Today)
. C’est quoi la curation de contenus? . Toutes les données sur l’élection en Tunisie
. « Curation is the new search » . La page “Public data” de Google
. L’actualité de la curation avec Benoît Raphaël . datajournalismelab
. Sur le datajournalisme : revue de liens
. Wikileaks
41. Les sites qu’il faut avoir vus
Weddoc
. Le corps incarcéré (Le Monde.fr)
. The Price of Sex: Women Speak
. What is epic?
. Prison Valley (Arte.tv)
. Gaza Sderot - La vie malgré tout (Arte.tv)
. Out my window all over the world (NFB.ca)
. Le Web documentaire en questions
Mash Up
. La poudrière du Caucase russe
. Fondamentaux media marketing
. Affaire Woerth-Bettencourt
. Les cas de grippe A dans le monde
. The Easy Rider Road Map: An interactive guide to the movie's journey (Slate)
. Following a rapist's trail (un reportage du washingtonpost.com)
. La carte interactive de la fuite de la plate-forme BP dans le Golf du Mexique (NYTimes.com)
Les réseaux sociaux
. Top 7 Twitter Tutorials on YouTube
. Twitter is Not a Conversational Platform
. Du bon usage de Twitter dans le nouvel écosystème de l'information
. Tweets In The News: 11 Memorable News-Making Tweets
. Débuter sur Twitter
. Difficile d'être journaliste sans être sur Twitter
. Guidelines for Use of Tweets in Broadcast or Other Offline Media
. Twitter for Newsrooms
. Twitter_best_practices
. Utiliser Twitter quand on est journaliste (en anglais)
. 11 infographies sur les réseaux sociaux en France en 2011
. Médias sociaux et Printemps Arabe : plongée 2.0 au coeur de la révolution libyenne
42. Les sites qu’il faut avoir vus
Les blogs Les sites qui innovent
. Why I blog . Spot US
. Comment le blog renouvelle le journalisme . Home on GetGlue
. Blog et journaliste, la grande incompréhension . BuzzFeed
. La méthode Kerviel | La belle et la bête . OWNI, Digital Journalism » Home »
. A quoi ça sert de bloguer pour un journaliste? . IBM’s Watson Trivia Challenge - NYTimes.com
. Logique éditoriale d’un blog . Newsring.fr
. Les 10 commandements du blogueur . Quoi.info
Les commentaires et le crowdsourcing Les sites qui pensent
. . Chouingmedia
La valeur de l'information dépend des internautes exigeants . Roy Greenslade blog
. Le Huffington Post fête ses 5 ans . La Social Newsroom
. Etude de cas: répondre aux commentaires . BuzzMachine
. Une enquête participative: The Return of the Hooverville . CMC (Erwan Gaucher)
(Spot.us) . Samsa
. Crowdsourcing: the World Cup at the Boston Globe . Journalistiques
. Why Journalists Make Mistakes & What We Can Do About
Them
.
Comment participer aux enquêtes européennes de LEXPRESS.
fr
.
Un homme agressé dans un bus: la vidéo qui sème le trouble sur le
web
. « Il faut donner le droit de vote dès 16 ans! » -
Contribution Express Yourself
. Charte des commentaires - L'Express
. Polémique : Les internautes en colère contre Betancourt
. Breaking News and Opinion on The Huffington Post
. Comment is free (guardian.co.uk)
43. Les sites qu’il faut avoir vus
Surveiller, enquêter En vrac
. Manuel de survie du journaliste 3.0 en milieu mutant
. La veille sur internet en 5 étapes clés
. Et si l'équipe de Faismesdevoirs.com était bidon? . The 10 basic web skills every journalist must have
. Politifact
. El 80% del material informativo que circula por la Red procede de la
. Démarrer une veille: les outils élémentaires
prensa
. 6 Simple Online Investigation Techniques for
Private Investigators . Le 118 218 du webjournalisme américain | Monjournalisme.fr
. Les opérateurs booléens
. Recherche avancée Google . Churnalism
. Enquêter en ligne . Le journalisme « hacker »
. Dans la boite à outils de @Couve
. La boite à outils du veilleur 2.0 . Les pure players passés au crible
. Keyword Research for Dummies Using Google . The world's top 10 newspaper websites
La loi . Google’s Richard Gingras: 8 questions that will help define the future
of journalism
. Le commentaire, un droit de réponse efficace? . 11 outils pour les journalistes numériques
. Publication du décret relatif au droit de réponse en ligne
. 35 sites pour trouver des photos libres de droits
Notes de l'éditeur
Physiquement, rien ne contraint les longueurs sur Internet - la place n’est pas un problème. En revanche, on sait que la vitesse et la capacité de lecture sont moins grandes sur un écran que sur le papier . Deux possibilités: Faire des papiers plus courts , plus percutants, aussi factuels et « dégraissés » que possible, pour profiter à plein du « temps de cerveau disponible ». Travailler la forme , la structuration des articles, la structuration de l’information, son rythme. On peut la segmenter, découper, pour tenir compte de cette attention particulière de l’internaute. A cet effet, les intertitres, les images, les animations, le chapitrage, les liens, les dossiers… sont autant d’outils à utiliser. De même, il est bienvenu de ne pas dépasser une idée par paragraphe. (source: http://www.useit.com/alertbox/percent-text-read.html)
L’internaute lit plus vite et est moins attentif sur écran. Il faut donc lui donner le plus vite possible ce qu’il vient chercher: what, who, where, when, why . C’est une règle intangible, que renforcent encore les contraintes liées aux moteurs de recherche: entre le surtitre, le titre, le chapô et, au pire, le premier paragraphe, le lecteur doit savoir quoi, qui, où, quand et pourquoi sur l’événement traité par l’article. On peut y ajouter les deux H: how et how much, comment et combien . Ecrire pour Google : - Quand ils scannent des contenus, les moteurs de recherche attribuent une note différente aux mots clés en fonction de leur place dans l’article – les plus importants sont en haut. Un bon référencement doit en tenir compte. - Quand ils affichent ces contenus, les mêmes moteurs de recherche s’arrêtent généralement au chapô, au mieux au premier paragraphe. Leurs lecteurs doivent savoir de quoi il s’agit et être « accrochés » dès cet instant.
Le principe est simple – et ne s’applique pas seulement au Web, mais il y est encore plus essentiel: les informations clés (5W + 2H) sont en début d’article, et plus on descend dans l’article, plus on entre dans le détail et l’accessoire. Ce principe oblige à hiérarchiser , à structurer les informations fournies, à réfléchir sur leur importance relative. (source: http://www.contentme.fr/ecriture-en-ligne/principes-redaction/pyramide-inversee) NB: l’information accessoire est importante. Elle est importante parce que c’est elle qui fait la différence. Elle est importante parce que c’est elle qui, en grande partie, fait la « long tail », la longue traîne, ces contenus peu consultés mais longtemps et dont l’addition fait l’essentiel de l’audience d’un site Internet. Autrement dit: mieux vaut 50 articles lus chacun 50 fois en six mois que deux articles lus 2500 fois pendant une semaine (source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Longue_tra%C3%AEne
La photo est l’élément multimédia le plus immédiat et le plus souple. Elle illustre les articles, donne lieu à des diaporamas, éventuellement sonorisés, a sa place dans les Web documentaires… Elle provient de plusieurs sources : - L’auteur de l’article lui-même. Rendu possible, notamment, par la généralisation des téléphones portables-appareils photos. Des photographes rémunérés , par le titre, par une agence, au forfait, à la commande… Le monde du libre et du « Creative common » (celui de Flick’r en particulier, le site de partage de photos le plus connu), moins libre et moins commun que ce qu’il paraît. Se souvenir 1. Que ce n’est pas parce qu’un image est sur Internet qu’elle est libre de droit. 2. Que ce n’est pas parce qu’une image est sous licence creative common que vous pouvez l’utiliser sans restriction. (source: http://blogs.lexpress.fr/nouvelleformule/2010/02/02/internet_les_photographes_et_l/)
1 Les licences creative Commons ont été créées pour définir les conditions d'utilisation ou de distribution d' œ uvres au sens large, et d' œ uvres distribuées sur Internet en particulier. 2 .L'organisme existe depuis 2002 et définit plusieurs types de licence. 3 Paternité : Vous devez attribuer l'oeuvre de la manière indiquée par l'auteur de l'oeuvre ou le titulaire des droits. 4 Pas d’utilisation commerciale — Vous n'avez pas le droit d'utiliser cette oeuvre à des fins commerciales, Y COMPRIS SUR UN SITE D’INFORMATION PROFESSIONNEL. 5 Pas de travaux dérivés — Vous n’avez pas le droit de modifier, de transformer ou d’adapter cette œuvre. 6 PARTAGE A L’IDENTIQUE – VOUS DEVEZ DIFFUSER CES IMAGES SOUS LES MEMES CONDITIONS DE LICENCE QUE SUR LE SITE DE PARTAGE - Utiliser des IMAGES ISSUES DU MONDE DU LIBRE suppose comme on le voit de connaître le type de licence auquel elles sont rattachées.
La vidéo est l’autre élément plurimédia le plus immédiat – mais pas nécessairement le plus souple et le plus facile à utiliser. Plusieurs sources: L’auteur . Les standards de qualité de la vidéo en ligne ont autorisé la mise en ligne de vidéo prises de caméras lambda ou de téléphones portables. Des producteurs , JRI, en agences ou indépendants. La production maison , type plateau. Les sites de partage de vidéo (Daily Motion et You Tube sont les deux plus utilisés), dont les produits sont le plus souvent « embeddables », facilement intégrables. Inconvénient: c’est à prendre tel quel ou à laisser. NB: la vidéo est devenue monnaie courante sur le Web. Elle n’a pas encore trouvé sa place, ni développé son propre langage en matière d’information. En user avec sagesse et modération.
Un format typiquement Web, souple, interactif, animé, amusant – à condition d’utiliser les bons outils. Le flash en est un, d’une grande richesse graphique et interactive, mais il est lourd à réaliser et nécessite le plus souvent un renfort technique. Le Web offre des outils gratuits , beaucoup plus accessibles, pour s’en occuper soi-même: Google maps (pour la géolocalisation), Dipity (pour les chronologies), Pearl Trees (pour les arborescences), Many Eyes ou Google data (pour la visualisation de données)… Point commun ? Ils sont à la portée de n’importe qui. Et sont compatibles sans plus de difficulté avec pratiquement tous les outils d’édition – de blog notamment.
Ce chiffre n’a naturellement aucun sens! Il dit simplement qu’ on ne fait pas un article sur le Web sans l’enrichir de liens. Ils ont plusieurs utilités: Ce sont des encadrés en ligne , ils ouvrent vers un supplément d’information, que vous n’auriez ni le temps, ni l’espace, ni les compétences pour ajouter à votre papier. Ils crédibilisent votre information , la sourcent. Ils captent l’internaute , en l’incitant à rester sur le site. Ils fidélisent l’internaute , qui sait qu’en visitant votre site, il trouvera les ressources supplémentaires nécessaires à la bonne compréhension du sujet qui l’intéresse. Ils peuvent vous faire de bons amis , qui sont censés vous le rendre, sur les sites que vous promouvez ainsi. Trois trucs à retenir: Les liens internes à votre site, c’est bien; les liens internes ET externes à votre site, c’est beaucoup mieux. Un lien que l’internaute peut trouver en tapant une requête simple sur Google est souvent superflu. L’exemple type: une fiche Wikipédia. Pour économiser du temps, gardez en mémoire les sites que vous rencontrez au fil de vos recherches en ligne. Ce sont vers eux que vous ferez pointer vos liens.
Autre manière d’ajouter du contenu au contenu, les sommaires – et plus largement la contextualisation des articles . La porte d’entrée d’un site n’est en effet pas, le plus souvent, la page d’accueil mais les pages de contenu . Il est donc important de signifier à l’internaute qu’il y a sur le site d’autres informations susceptibles de l’intéresser. La fabrication d’un sommaire relève du travail d’écriture.
Les outils du « live-blogging », ou comment suivre un événement en temps réel. C’est l’une des forces de l’information en ligne – et l’une des raisons de son succès: la réactivité, renforcée par la souplesse et l’impact des réseaux sociaux. Avec Twitter, Facebook, Flick’R, Daily Motion… et des outils plus spécifiques, comme CoverItLive, le Web réinvente le direct. Le succès des sites Internet des premiers mois de 2011, au fil d’une actualité en ébullition, est lié notamment à la généralisation des « Live » (source Le Monde).
Comme son nom l’indique. Il réunit et mélange, sur un même thème, des formats différents, des « écritures » différentes, texte, photo, vidéo, animations, interactivité… Moins sophistiqué qu’un Web Documentaire, plus souple et à la portée technique d’un journaliste multimédia. C’est aussi une ergonomie adaptée au sujet : géographique, temporelle (comme ci-dessous), arborescente…
C’est la rolls de la production multimédia, mélange sophistiqué, au standard de qualité élevé , de photo, de texte, de vidéo, d’infographie et, pour les meilleurs, d’interactivité. Parmi les réussites du genre, Le Corps incarcéré, The Price of sex, EPIC, Gaza-Sderot, Prison Valley… Comme toutes les rolls, le Web documentaire a le défaut de ses qualités: il est très cher. Et donc, encore rare, sinon confidentiel. Le spécialiste mondial est le New York Times, les deux Français sont LeMonde.fr et Arte.tv.
On est apparemment bien loin du journalisme. Quelques exemples récents, et spectaculaires, démontrent pourtant que sur Twitter aussi, on peut être journaliste. Nous avons vu plus haut que Twitter était un formidable instrument de live blogging – souple, rapide, nomade, plurimédia, il permet de couvrir des événements en temps réel. Quelques catastrophes naturelles lointaines et, surtout, les manifestations iraniennes de l’après-présidentielle lui ont donné un premier élan et sa légitimité. Confirmés, récemment, par les printemps arabe, le séisme au Japon et, d’une manière aussi spectaculaire mais plus artificielle, l’affaire DSK. Twitter pose certes de nombreuses questions (on se souvient du rôle qu’il a joué dans la diffusion de la « rumeur » sur les liaisons supposées de Carla Bruni-Sarkozy et de son mari, on a vu comment les télés et les radios en ont fait la vedette… ridicule des audiences de DSK). Savoir l’utiliser à bon escient, comme source mais également comme support d’écriture est l’un des enjeux du journalisme sur Internet.
Pour les journalistes, Facebook est avant tout un outil d’affichage et de réseau : on y fait connaître son travail, on le diffuse, on soigne ses contacts – ces seuls exercices nécessitant déjà, à la fois une bonne connaissance de l’outil et de ses mécanismes et une véritable écriture. Moins connu, sur Facebook, on enrichit , comme ici par exemple, en appelant aux réactions. De ce matériau, mieux maîtrisé que sur les sites eux-mêmes, où l’adhésion au projet est moins nécessaire, on tire de nouveaux articles, revue de commentaires ou de questions – qui appellent des réponses, d’experts ou de journalistes, qui alimentent de nouveaux contenus et motivent de nouveaux angles et traitements.
Sur Internet, un article n’est jamais fini – avant que le dernier commentateur n’ait posté son dernier commentaire. D’où l’attention qu’il faut porter aux commentateurs comme à ce qu’ils écrivent. Savoir gérer ses commentaires, c’est: modérer , autrement dit supprimer quand il le faut les messages indésirables – voire les commentateurs indésirables; valoriser les commentaires et les commentateurs qui enrichissent le sujet; répondre aux questions posées par les internautes – réponses directes ou indirectes: les « revues de commentaires » ou les « questions des internautes – réponses d’expert » sont d’autres manières de traiter ces questions. NB: dans les rédactions Internet, des équipes de journalistes, « gestionnaires de communauté », sont souvent chargées de la modération. Elles sont aussi là pour inciter les autres journalistes à ne pas perdre ce contact privilégié avec les lecteurs.