L'actu des éco responsables n° 13 // Votre Newsletter de l'été
1. Les nouveaux membres du réseau Un concept original et innovant
Une bouteille en plastique recyclé des océans
Les océans sont gangrénés par des milliards de particules de
plastique déversées par l’Homme. A tel point qu’on a appelé
l’immense agrégat de plastiques de l’Océan Pacifique, un
« continent » gigantesque plus grand que la France. Ecover,
le spécialiste des détergents écologiques, en rachetant
l’inventeur d’une bouteille fabriquée avec le plastique
recyclé des océans, ouvre la voie à une nouvelle filière
d’emballage écologique.
L’idée de récupérer les millions de tonnes de plastique qui y
flottent devait bien émerger un jour. C’est chose faite en
Californie où l’entreprise, Method, a eu la bonne idée de
ramasser les débris plastiques sur les plages et en mer pour
les recycler et en faire des bouteilles.
Le plastique est récupéré grâce au volontariat de salariés et
avec l’aide d’associations, puis une fraction des ventes leur
est reversée. Le but est de pérenniser la collecte de
plastique échoué.
Les déchets plastiques sont ensuite mélangés à d’autres
plastiques de seconde main par le fabricant de plastiques
recyclés pour en tirer le polyéthylène qui sert à emballer les
savons.
ICC Astellia
Numéro 13 Le réseau des Entreprises Eco-Responsables de Bretagne Juillet-Aout 2014
ICC, ingénierie concept et construction
Maître d'œuvre et constructeur en bâtiment:
Une équipe d'ingénieurs et de concepteurs aux compétences
multiples, en collaboration étroite avec un cabinet d'architectes,
qui analyse, conçoit et réalise vos projets dans le cadre d'une
mission complète de maitrise d'œuvre en bâtiment.
Site internet : http://www.i-c-c.fr
Optimisation des réseaux mobiles et service assurance
Astellia est un des premiers fournisseurs mondiaux de solutions
de monitoring pour l'optimisation de la performance des
réseaux de téléphonie mobiles et de l'expérience des abonnés
(QoE - Qualité d'expérience). La solution Astellia basée sur
sondes passives couvre les réseaux 2G, 3G et 4G de bout-en-
bout depuis l'accès jusqu'au cœur du réseau.
Site internet : http://www.astellia.com
2. À l’instar d’Ikea, de H&M ou encore de SFR, de plus
en plus de marques offrent une seconde vie à leurs
produits via le recyclage ou la revente. Histoire de
verdir leur image, mais aussi de surfer sur
l’engouement populaire pour la récup’.
Après avoir incité ses clients à déposer en magasin
leurs vieux habits en échange d'un bon d'achat il y a
un an, le géant du prêt-à-porter suédois H&M
présentait en février une collection de vêtements
en denim recyclé, issue de cette collecte. En plus de
reprendre les vieux mobiles, SFR franchissait une
nouvelle étape en début d'année en ouvrant sa
première boutique en ligne spécialisée dans la
revente de téléphones d'occasion. Le point commun
entre toutes ces opérations ? L'upcycling,
autrement dit le fait de donner une seconde vie aux
objets en les recyclant ou en les réutilisant. Un
moyen pour les acteurs de profiter de l'engouement
populaire pour les achats de seconde main, tout en
faisant preuve de leur engagement en matière de
développement durable.
Aujourd'hui la récup' est devenue un véritable
phénomène de société : selon une étude de Sofinco
éditée en juin"2013, près de la moitié des Français
déclare avoir déjà acheté ou vendu des biens
d'occasion. Souci d'économie, pouvoir d'achat en
berne… Bien sûr, mais aussi volonté de limiter le
gaspillage.
En 2013, l'enseigne Ikea a lancé une opération
pilote sur deux mois, proposant à ses clients de
reprendre ou revendre des meubles issus de
l'enseigne. «!Notre philosophie est de toujours
faire plus avec moins et d'éviter le gaspillage,
en donnant à ces meubles une seconde vie!»,
explique Carole Brozyna-Diagne, la responsable
développement durable pour la France. Un
moyen également pour la marque de créer du
trafic en magasin. Le succès de l'opération a
convaincu Ikea de pérenniser ce service :
l'enseigne a instauré dans tous ses magasins un
coin « bonnes trouvailles » dans lequel sont
proposés des meubles d'exposition ou repris
aux particuliers.
Quand Hermès recycle ses chutes de tissus
L'enseigne ne touche aucun bénéfice sur les
ventes. En termes d'image, en revanche,
l'opération est positive.
Le groupe ne compte pas s'arrêter là, puisqu'il
réfléchit à la manière dont il pourrait utiliser ses
déchets de production pour créer de nouveaux
objets. L'idée est aussi d'anticiper les
obligations de la loi de Grenelle II, qui fixe
comme objectif de parvenir à 45 % de meubles
recyclés d'ici à fin 2015. Au demeurant, la
collecte et le recyclage sont devenus des
passages obligés pour les marques.
L'obligation est souvent légale : c'est ainsi que
depuis 2007, les distributeurs français de textile
doivent contribuer au recyclage et au
traitement des déchets. Même chose pour la
téléphonie ou l'électroménager. Mais la
pression vient d'abord des consommateurs.
La collection issue de vêtements recyclés lancée
par la marque est également rendue possible
grâce aux progrès en matière de recyclage :
désormais, les textiles, aluminium et même les
dérivés de plastique recyclé peuvent être
réutilisés de façon à rester dans la même filière,
ce qui n'était pas possible il y a encore quelques
années.
Preuve que l'upcycling devient incontournable,
même le luxe s'est lancé sur ce créneau ! Le
créateur Martin Margiela présente
régulièrement sur les podiums des collections
issues de pièces de tissus et autres matériaux
recyclés. En 2010, la maison de couture Hermès
a lancé « petit h », une collection d'objets
uniques issus de chutes de tissu, de cuir et
d'autres matériaux récupérés dans ses ateliers.
« Upcycling signifie littéralement "recycler par
le haut". Garder les matériaux et les faire
évoluer dans une nouvelle dynamique rejoint
les notions d'investissement et de durabilité,
intrinsèques au luxe. »
Ou, en l'occurrence, comment transformer ses
poubelles en or…
http://www.latribune.fr
Seconde vie des produits : quand les marques se mettent à l’upcycling
hausse en 2013.
-Avec 80% de déchets recyclés et un objectif zéro gâchis
pour 2020, San Francisco est en passe de devenir la
première grande ville « Zéro Déchet ».
-Record de chaleur : le mois de Juin le plus chaud depuis
1880.
-Les poulaillers communaux, nouvelle solution anti-déchets
alimentaires.
-L’Europe entend améliorer de 30% son efficacité
énergétique d’ici à 2030.
-Interdiction de culture OGM : les Etats européens ont
désormais le choix. 9 nouveaux OGM pourraient bientôt
être autorisés
-L’Australie abolit sa taxe carbone.
www.actu-environnement.com
Elle nous protège efficacement des UV et nous permet de profiter
des rayons du soleil tout en nous évitant un vieillissement
prématuré de la peau mais…
Chaque année, ce sont 25 000 tonnes de crème solaire qui sont
diffusées dans l’océan par les vacanciers. Sur ces 25 000 tonnes,
4000 se déposent sur les massifs coralliens qui meurent en 48
heures. En cause, le dioxyde titanium (TiO2), composant essentiel de
la crème solaire, qui est une molécule reflétant et dispersant les
rayons du soleil. Cependant, c’est également un oxydant très actif
qui est utilisé dans les stations d'épuration. Rejeté dans l'océan, le
dioxyde de titanium ne se dilue pas mais coule jusqu’à 5 mètres de
profondeur. Il se révèle donc particulièrement toxique pour les
coraux et certaines espèces de phytoplancton.
Les filtres de synthèse, agents actifs de la crème solaire, sont issus
de la pétrochimie et à ce titre, sont potentiellement des
perturbateurs endocriniens qui peuvent à moyen terme,
occasionner des dysfonctionnements des glandes hormonales plus
ou moins importantes.
D’autre part, le dioxyde de titanium, principal actif contre les rayons
UV, est classé cancérigène possible par le Centre International de
recherche sur le Cancer (CIRC).
http://www.bioalaune.com
Crème solaire : responsable d’important dérèglement de
l’écosystème sous-marin
Entreprises Eco responsables de Bretagne
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