DIGNITAS INFINITA - DIGNITÉ HUMAINE; déclaration du dicastère .pptx
Musique électronique
1.
2. inventeur éclectique du
début du XXe siècle. Il
s'intéressa au téléphone,
aux machines à écrire
au piano
créa de toutes pièces un
instrument de musique
révolutionnaire: le
Dynamophone ou
Télharmonium.
3.
4.
5. la conception du
Thélharmonium fut liée à
l'invention de la roue phonique.
Celle-ci fut le moteur d'un des
premiers principes de synthèse
sonore électro-mécanique, ou
électro-magnétique
la roue phonique est une roue
crantée sur sa circonférence.
Lorsque les crans passent
devant un micro associé à un
électro-aimant (une sorte de
dynamo), ils génèrent des
signaux électriques, dont la
fréquence dépend de la vitesse
de rotation et de leur nombre.
un cylindre constitué de
plusieurs roues phoniques
permettait de multiples
6.
7. cet instrument pouvait jouer des sons sur sept octaves, de 40 à 4000 htz, (comme un
piano).
Il était polyphonique (pouvait jouer plusieurs sons à la fois ainsi que leurs
harmoniques)
possédaient des touches sensibles, capables de restituer une grande dynamique
sonore (volume sonore plus ou moins fort).
Lorsque l'on sait qu' en 1897, l'amplification électrique n'était pas encore maîtrisée
et que cet appareil possédait un système d'amplification grâce à d'énormes cônes
acoustiques, on voit là le caractère précurseur de cette fabuleuse machine.
Le télharmonium en chiffres
- 4 ans de travaux pour le montage
- 50 personnes nécesaires à sa fabrication et à son assemblage,
- Un coût de 200 000 dollars
- Un poids global de 200 tonnes
- 30 wagons pour le transporter par la voie ferrée jusqu’à New York
- De 2 à 4 exécutants pour en jouer
- Un immeuble nécessaire à son installation (un hall de jeu et d'écoute et une cave
pour en abriter le système mécanique qui était tellement bruyant qu'on devait
l'isoler dans une autre pièce).
8. Cette lampe triode marque les débuts de
l'électronique et permet l'amplification d'un signal
électrique. Il développe alors en 1915, l' Audion
Piano qui utilise une lampe pour chaque touche du
clavier. Les sons produits imitent ceux de violons,
violoncelles et même d'instruments à vent. Avec
cette découverte, le Telharmonium devient très
rapidement démodé.
En 1947, les premiers travaux sur le transistor
entrepris par John Bardeen, Walter Brattain et
William Shockley aux laboratoires Bell marquent
la fin définitive des lampes et autres tubes.
9.
10. 1919 par le Russe Lev
Sergeïevitch Termen
(connu sous le nom de
Léon Theremine)
11.
12. Le 11 mars 1913, les
choses se précisent
avec la publication du
manifeste "L'art des
bruits" (arte de
rumori) de Luigi
Russolo (1885-1947)
13. 1928, l'ingénieur Maurice Martenot (1898-
1980) présente ses Ondes Musicales
aujourd'hui appelées : Ondes Martenot à
l'opéra de Paris. Le principe de synthèse
sonore est le même que pour le Theremin
mais l'interface avec le musicien prend la
forme d'un clavier et d'un ruban avec un
anneau.
La hauteur des notes est réglée à des
valeurs fixes correspondant aux notes de
la gamme. Le joueur (l'ondiste) utilise un
clavier de six octaves et un ruban attaché
à un anneau que l'on enfile à l'index de la
main droite. En tirant sur le ruban, il
obtient un glissando continu. Il est
également possible de changer le timbre
grâce à des filtres. Le son est diffusé par
un haut-parleur principal et 3 diffuseurs
de coloration.
14. L'Orgue Hammond modèle A est
commercialisé en 1935. Le but est de
1933 : Laurens Hammond vendre ses orgues au grand public et
(1895-1973) achète un piano et notamment à toutes les églises des
commence à le modifier pour Etats-Unis, mais le bruit si
concevoir un orgue électronique particulier de son orgue s'est avéré
être plus approprié pour le jazz et
en améliorant les mécanismes par la suite pour la musique Rock.
que Cahill avait employés dans Cet instrument précurseur de la
le Telharmonium. synthèse additive permet à la
musique électronique de toucher un
public beaucoup plus large.
Certains compositeurs ont même
spécifiquement écrit pour cet
instrument : Karlheinz
Reprend le principe Stockhausen (in Momente -
de la roue phonique 1961/62), et Arne Nordheim (in
Colorazione - 1968).
15. Ionisation (1929) pour 13 percussionnistes première œuvre occidentale pour percussion seule,
écrite pour trente-sept instruments
l'intrumentarium inclut : sirène, enclume et un tambour à corde pour simuler le rugissement du lion.
Création 6 mars 1933,
La partition de Ionisation est écrite pour des instruments à intonations
indéterminées (percussion) ou à intonations variables (deux sirènes) et sa
fonction première semble vouloir démontrer la variété et la richesse
extraordinaire de rythmes et de timbres qu'il est possible d'obtenir d'un tel
ensemble. Le mot « Ionisation » signifie la dissociation des électrons du noyau
de l'atome et leur transformation en ions. Ici une immense force opère au-
dedans d'un espace infinitésimal. Dans ce qui paraît être l'interprétation
musicale chez Varèse de ce phénomène, l'extraordinaire précision de
manipulation de ces éléments est combinée avec un judicieux discernement
dans le dynamisme.
Quoique l'instrumentation soit limitée par des instruments à l'intonation
indéfinie, cet agencement n'exclut pas la mélodie, le contrepoint et l'harmonie.
Des lignes mélodiques d'une expression concise sont obtenues par des
groupes d'instruments, par exemple par trois blocs chinois de grandeurs
différentes, ou par deux enclumes. Des contrepoints très complexes résultent
de la combinaison en contraste de continuités linéaires. Des structures
harmoniques sont construites par la superposition d'instruments d'étendues
aiguës, moyennes et graves.
16. John Cage : "Je crois que l'utilisation du bruit pour
faire de la musique continuera et augmentera jusqu'à ce
que nous atteignions une musique produite à l'aide
d'instruments électroniques". 1938
Comme Varèse, John Cage est l'un des
précurseurs de la musique concrète à venir et de
l'appréhension empirique du son.
en 1948, Pierre Schaeffer amorce l'émancipation
artistique de la technique phonographique...
17. pour 15 instrumentistes, 47 instruments à
percussion (5 interprètes) et bandes magnétiques
Date de composition : 1950-1954
Date de révision : 1960-1961
création
2 décembre 1954,
Paris, Théâtre des Champs-Elysées, retransmission
en direct sur les ondes de Paris IV, première
diffusion stéréophonique en modulation de
fréquence en France.
19. En 1948, Pierre
Schaeffer invente la
"Musique concrète" au
Studio d'Essai à la RTF
(Radio Télévision
Française), grâce
comme le dit la légende,
En 1951, le Centre d'Études aux trouvailles du sillon
Radiophoniques CER devient GRMC fermé et de la cloche
(Groupe de Recherche de Musique
Concrète) pour mener à bien ses
coupée.
recherches sur la perception des "Objets
sonores", puis en 1958, le GRMC deviend
le GRM (Groupe de Recherches
Musicales).
20. Il est considéré comme l'un des pères de
la musique électroacoustique
Symphonie pour un homme seul (1950)
première œuvre fondatrice de la
musique concrète avec SCHAEFFER
Après cette rencontre et Pierre Henry
sera embauché dans les studios de la
RTF
il devient chef des travaux du Groupe de
Recherche sur les Musiques Concrètes
(GRMC) fondé en 1951.
C'est en 1953 au Festival de
Donaueschingen qu'est donné Orphée le
premier opéra concret écrit par Pierre
Schaeffer et Pierre Henry en 1951
21. 1898 au Danemark, Valdemar Poulsen développe un procédé capable
d'enregistrer le son sur un rouleau de fil en acier : le Telegraphon,
1934 que l'Allgemeine Elektrizitäts Gesellschaft (AEG) crée la première
version d'un magnétophone avec enregistrement magnétique. Le support
d'enregistrement est une bande plastique couverte d'oxyde magnétique
de fer, cette technologie devient alors viable et le premier magnétophone
à être produit de manière industrielle est le Magnetophon K1 en 1937.
Cette invention offre la possibilité d'enregistrer la musique et de pouvoir
l'écouter à tout moment, sans avoir besoin d'un orchestre pour la jouer.
Le son peut être reproduit, il devient un objet que l'on peut isoler,
analyser, inverser, couper, coller, assembler : la bande magnétique est
perçue comme une série de petits fragments d'une partition.
Le montage sonore donnera naissance à une myriade de genres musicaux
inédits. L'utilisation des magnétophones facilite également l'utilisation
des sons "non musicaux" et contribue à la remise en question de l'objet
sonore. Cette approche n'est pas totalement nouvelle dans la création,
mais la bande magnétique et la combinaison infinie des sons qui en
résultent en simplifie grandement son application.