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Dr. Lilia SFAXI	

Sécurité des 
Systèmes Répartis	

Partie 1 : 	

Systèmes Répartis et
Mécanismes de Sécurité
Classiques 	

Doctorants ETIC, Ecole Polytechnique deTunisie 2014
Système Réparti	

	

Ensemble composé d’éléments reliés par un système de communication ;
les éléments ont des fonctions de traitement (processeurs), de stockage
(mémoire), de relation avec le monde extérieur (capteurs, actionneurs)	

	

Les différents éléments du système ne fonctionnent pas indépendamment
mais collaborent à une ou plusieurs tâches communes. 	

Conséquence : une partie au moins de l’état global du système est partagée entre
plusieurs éléments (sinon, on aurait un fonctionnement indépendant)	

	

1
Système Réparti	

	

Du point de vue utilisateur, un système réparti se comporte
comme un système traditionnel, mais s’exécute sur de
multiples unités indépendantes (Tannenbaum)	

	

Un système réparti est un système qui vous empêche de
travailler quand une machine dont vous n’avez jamais
entendu parler tombe en panne (Lamport)	

	

2
Informatique Répartie
Pourquoi?	

Raisons budgétaires : économie de logiciels, de matériels	

Raisons intrinsèques : adapter le système à l’application (BDD réparties, Web,
systèmes bancaires…)	

Besoin de partager 	

Des informations : fichiers, BDD, messages	

Des ressources : unités de stockage, imprimantes, serveurs	

Des services	

Accélérer le calcul : Parallélisation de tâches	

Alléger la charge : réduire les goulots d'étranglement	

Augmenter la fiabilité : duplication de machines, de données 	

⇒ réalisation de systèmes à haute disponibilité	

Qualité de service : diminuer les coûts, les délais, augmenter la disponibilité	

Réaliser des systèmes ouverts, évolutifs : adjonction facile de matériels et logiciels.	

	

3
Informatique Répartie	

	

En opposition à:	

L’informatique centralisée : celle des gros ordinateurs	

L’informatique individuelle : celle des micro-ordinateurs	

Caractérisée par:	

1.  Partage des données	

2.  Partage des applications	

3.  Partage des ressources	

4.  Communication	

	

4
Utilité	

Partage des ressources (données, applications, périphériques)	

Optimisation de leur utilisation	

Interconnexion de machines dédiées	

Facilité de communication entre les utilisateurs	

Gain en coût des processeurs de petite puissance	

Facilité d’extension du système en sauvegardant l’existant	

Redondance	

 	

 	

 	

 	

 	

à 	

Tolérance aux pannes	

Distribution des données 	

 	

à 	

Fiabilité, Sécurité, Disponibilité	

Parallélisme des exécutions 	

à 	

Performance	

5
Propriétés Souhaitées	

Le système doit pouvoir fonctionner (au moins de façon
dégradée) même en cas de défaillance de certains de
ses éléments	

Le système doit pouvoir résister à des perturbations du
système de communication (perte de messages,
déconnexion temporaire, performances dégradées)	

Le système doit pouvoir résister à des attaques contre
sa sécurité (violation de la confidentialité, de l’intégrité,
usage indu de ressources, déni de service)	

LaTransparence!	

6
Transparence	

Transparence à la localisation	

Utilisateur ignore la situation géographique des
ressources	

	

7
Transparence	

Transparence à la localisation	

Transparence d’accès	

Utilisateur accède à une ressource locale ou distante
indifféremment	

	

8
Transparence	

Transparence à la localisation	

Transparence d’accès	

Transparence à l’hétérogénéité	

Interopérabilité: l’utilisateur ne se soucie pas des
différences matérielles ou logicielles des ressources	

	

9
Transparence	

Transparence à la localisation	

Transparence d’accès	

Transparence à l’hétérogénéité	

Transparence aux pannes	

Pannes et réincarnations sont cachées à l’utilisateur	

	

10
Transparence	

Transparence à la localisation	

Transparence d’accès	

Transparence à l’hétérogénéité	

Transparence aux pannes	

Transparence à l’extension des ressources	

Extension ou réduction du système sans gêne pour
l’utilisateur	

	

11
Difficultés	

Asynchronisme du système de communication	

Pas de borne supérieure stricte pour le temps de transmission d’un
message	

Ø  Difficulté pour détecter les défaillances	

Ø  Difficulté de coordination	

Dynamisme : La composition du système change en permanence	

Ø  Difficulté pour définir un état global	

Ø  Difficulté pour administrer le système	

Grande taille : nombre de composants, utilisateurs, dispersion
géographique	

Ø  Difficulté de supporter un système extensible (scalable)	

Sécurité !	

12
Exemples de Systèmes Répartis	

	

Malgré les difficultés, des systèmes répartis sont
largement utilisés:	

DNS : Domain Name Service	

FTP : FileTransfer Protocol	

Services de courrier électronique	

Exemple le plus célèbre:	

Internet!	

	

 13
MENACES ET PROPRIÉTÉS CLASSIQUES
DE LA SÉCURITÉ DES SYSTÈMES RÉPARTIS	

Systèmes Répartis	

14
Notions de Base
Politique, Propriété et Mécanisme de Sécurité	

	

Politique de Sécurité	

 Ensemble de lois, règles et pratiques qui régissent la façon
dont l’information sensible et les autres ressources sont
gérées, protégées et distribuées à l’intérieur d’un système
spécifique [ITSEC]	

Ø  Permet de déterminer les objets à sécuriser et
identifier les menaces à prendre en compte	

Pour construire une politique de sécurité, il faut définir
un ensemble de propriétés de sécurité	

	

	

 15
Notions de Base
Politique, Propriété et Mécanisme de Sécurité	

	

Propriété de Sécurité	

Une propriété de sécurité est une condition qui doit être
satisfaite par le système	

	

Exemple : « Une information classifiée ne doit pas être transmise à
un utilisateur non habilité à la connaître  » à Propriété de
confidentialité	

	

16
Notions de Base
Politique, Propriété et Mécanisme de Sécurité	

	

Mécanisme de Sécurité	

Moyen utilisé pour mettre en œuvre une propriété de
sécurité	

	

Exemple : Le chiffrement symétrique est un mécanisme possible
pour assurer la propriété de confidentialité	

	

17
Notions de Base
Politique, Propriété et Mécanisme de Sécurité	

18	

Propriété de Sécurité	

	

	

Propriété de Sécurité	

	

	

Mécanisme1	

Mécanisme3	

Mécanisme2	

Politique de Sécurité	

Mécanisme1	

Mécanisme2	

	

 	

 	

Middleware
Objectifs de Sécurité Informatique	

	

Préserver la confidentialité et l’intégrité de
l’information	

Garantir l’origine d’une information, l’identité d’une
personne ou organisation	

Protéger l’accès aux services	

Fournir des éléments de preuve sur les actions
réalisées	

19
Menaces Classiques	

Menaces des systèmes répartis : surtout causées par
des attaques en réseau	

	

1.  DDoS	

2.  MITM	

3.  IP Spoofing	

4.  Packet Sniffing	

5.  Replay Attack	

20
Distributed Denial of Service	

DDoS : Attaque qui rend le service indisponible pour
les utilisateurs en le submergeant de trafic inutile	

Provoquée par plusieurs machines à la fois
(contrairement au DoS)	

Risque : Déni de Service	

21
Man InThe Middle (MITM)	

L’attaquant établit des connexions indépendantes avec
les victimes et relaie les messages entre elles, en leur
faisant croire qu’elles discutent entre elles	

L’attaquant intercepte les messages et les réinjecte	

Risques : 	

Violation de confidentialité	

Violation d’intégrité	

Usurpation d’identité	

22
Usurpation d’Adresse IP	

IP Spoofing	

L’attaquant personnifie une autre machine en
envoyant des messages avec son adresse IP	

Risque: Usurpation d’identité 	

23	

IP: 10.9.9.100	

IP: 10.9.9.100
Reniflement de Paquets	

Packet Sniffing	

L’attaquant intercepte et enregistre le trafic circulant sur
le réseau	

Risques : 	

Violation de confidentialité	

Usurpation d’identité	

	

	

24
Attaque Par Rejeu	

Replay Attack	

Attaque MITM où l’attaquant répète ou retarde une
transmission de données valide.	

	

Exemple : Sauvegarde un mdp et l’envoie au moment opportun.	

Risques : 	

Usurpation d’identité, 	

Violation de confidentialité	

25
Propriétés de Sécurité	

	

Pour contrer ces attaques, nous avons besoin d’assurer
plusieurs propriétés de sécurité	

	

1.  Authentification	

2.  Autorisation	

3.  Confidentialité	

4.  Intégrité	

5.  Disponibilité	

6.  Imputation	

7.  Non Répudiation	

26
Authentification	

Procédure permettant au système de vérifier l’identité d’une
entité	

Identification	

Simple déclaration pour connaître l’identité d’une personne	

Code d’identification (identifiant, carte d’identité…) n’est pas secret	

Authentification 	

S’appuie sur un élément de preuve (secret commun) pour vérifier
l’identité d’une personne	

Besoin de 2 éléments au moins	

Un identifiant pour permettre l’identification de l’entité	

Un facteur d’authentification : élément que l’on sait (code secret), que l’on 	

possède (support physique) ou que l’on est (biométrie). 	

Multiplication des facteurs d’authentification augmente le niveau de
sécurité	

 27
Autorisation	

	

Associer à une entité un ensemble de droits sur une
ressource	

	

Vérifier que l’envoyeur d’une requête est autorisé à
l’émettre, et donc que le système est autorisé à la
satisfaire	

28
Confidentialité	

	

Protéger une information dont l’accès est limité aux
seules entités admises à la connaître	

	

Définition de plusieurs degrés de confidentialité,
selon la criticité de l’information	

29
Intégrité	

Vérifier que l’altération d’une information ne se fait
que dans le cadre volontaire et légitime	

Deux types d’intégrité:	

Intégrité des informations : propriété de ne pas être
altérée ou détruite de manière non autorisée,
volontairement ou accidentellement	

Intégrité des systèmes ou processus : propriété de
réaliser la fonction désirée de façon complète et selon les
attentes, sans être altérée par une intervention non
autorisée, volontaire ou accidentelle.	

30
Disponibilité	

	

	

Garantir l’aptitude du système à remplir une fonction
dans les conditions définies d’horaires, délai et
performances	

31
Imputation	

	

Garantir que les actions d’une entité sont tracées et
attribuées à cette seule entité	

Assure deux propriétés intrinsèques:	

Identification : Pouvoir identifier, pour toutes les actions
accomplies, les personnes, systèmes ou processus qui les
ont initiées	

Traçabilité : Garder une trace de l’acheminement des
données et des actions	

32
Non Répudiation	

	

Assurer que l’information ne pourra pas être
plausiblement désavouée	

Un expéditeur ne pourra ainsi pas plus nier avoir
reçu un message, qu’un destinataire l’avoir reçu.	

Un contrat est un contrat!	

	

33
MÉCANISMES CLASSIQUES DE LA
SÉCURITÉ DES SYSTÈMES RÉPARTIS	

Systèmes Répartis	

34
Mécanismes de Sécurité	

	

Plusieurs types de mécanismes de sécurité classiques
pour les systèmes répartis, selon la propriété à
satisfaire :	

1.  Contrôle d’accès	

2.  Primitives Cryptographiques	

3.  Délégation	

35
Contrôle d’Accès	

	

Permet de protéger les ressources physiques em
vérifiant si une entité qui demande accès à une
ressource a les droits nécessaires pour le faire	

	

À la fois un mécanisme d’authentification et
d’autorisation	

36
Contrôle d’Accès 	

RBAC : Role-Based Access Control	

Définir les autorisations et les permissions selon le rôle	

Un utilisateur peut avoir plusieurs rôles, et cumuler ainsi les
capacités (capabilities)	

Définition du concept de matrice de contrôle d’accès	

Colonnes : Sujets (entités actives) ou Rôles	

Lignes : Objets (ressources)	

Cellule :Actions que le sujet est autorisé à réaliser sur l’objet	

Chaque ligne de la matrice représente une ACL (Access
Control List) et chaque colonne une capability
(capacité)	

	

 37
Contrôle d’Accès	

Pages
Admin	

Paiement	

 Public	

 Utilisation
compte	

Admin
Compte	

Admin	

 X	

Propriétaire	

 X	

 X	

 X	

Invité	

 X	

Utilisateur	

 X	

 X	

Payeur	

 X	

 X	

 X	

 X	

38	

ACL	

Capability	

Exemple de Matrice de Contrôle d’Accès
Mécanismes d’Authentification	

Plusieurs facteurs d’authentification possibles	

Identifiant et mot de passe : le plus célèbre	

Identifiant et mot de passe OTP (One Time Password)	

Certificats PKI (Public Key Infrastructure)	

Clefs Confidential Defense 	

Clef multifonction regroupant un certificat, des données, ressources
crypto…	

Carte à puce	

Contient un identifiant et un mot de passe, en général très complexe	

Biométrie	

Vérification d’un élément du corps de l’utilisateur (gen. Empreinte)	

Identification sans contact	

Lecture d’une puce RFID active (alimentée) ou passive (sans
alimentation propre), seulement pour identification.	

	

 39
Primitives Cryptographiques	

Sécuriser les données au niveau applicatif, pendant
leur transport	

Permet d’assurer :	

Confidentialité : Données secrètes invisibles par
l’attaquant	

Intégrité : Données non modifiées par des entités tierces	

Authentification et Non Répudiation : Vérifier que les
données proviennent bien de l’entité qui prétend l’avoir
envoyé	

40
Fonction de Hachage	

Fonction qui assure l’intégrité d’un message	

Génère un bloc de bits (de plusieurs centaines de
longueur) à partir d’un message 	

è  Empreinte numérique ou message digest	

Fonction à sens unique (one-way function)	

Si le message est modifié, même légèrement, un
changement significatif est opéré dans l’empreinte (à
hauteur de 50% de changement pour un bit modifié)	

Plusieurs algorithmes existants, par exemple:	

MD5 (message digest 5), standard, empreinte de 128 bits	

SHA-1 (Secure Hash Algorithm-1), conçu par NSA, 160 bits	

41
Chiffrement Numérique	

	

Assure la confidentialité d’un message	

Principalement 3 types de chiffrement:	

1.  Chiffrement Symétrique	

2.  Chiffrement Asymétrique	

3.  Chiffrement à Clef de Session	

42
Chiffrement Symétrique (1/3)	

Chiffrement Symétrique ou à clef privée :	

1.  Alice et Bob disposent d’une même clef secrète qu’ils
sont les seuls à connaître	

2.  Ils se mettent d’accord pour utiliser un algo de crypto.
Commun (cipher)	

3.  Pour envoyer un message secret à Bob, Alice le chiffre
(génère ainsi un cryptogramme) et l’envoie	

4.  Bob déchiffre le message avec sa clef 	

	

43
Chiffrement Symétrique (2/3)	

Il est possible de chiffrer les messages 	

bit par bit, (surtout utilisé dans les implémentations
matérielles) ou 	

bloc par bloc (bloc = 64 bits)	

Dans le chiffrement bloc/bloc, si le message n’est pas
multiple de 64, le dernier bloc est rempli de
valeurs aléatoires jusqu’à atteindre 64 bits	

Concept de padding 	

	

44
Chiffrement Symétrique (3/3)	

Plusieurs algorithmes de chiffrement symétrique,
dont :	

•  DES (Data Encryption Standard)	

•  TripleDES : application de l’algorithme DES 3 fois, avec
deux clefs différentes	

•  AES (Advanced Encryption Standard): remplace DES	

Difficulté de ce type de chiffrement:	

Comment échanger la clef privée entre les deux sujets
sans risque?	

45
Chiffrement Asymétrique (1/3)	

Appelé aussi Chiffrement à clef publique	

1.  Chacune des parties dispose d’un couple de clefs: une clef
publique (visible par tout le monde) et une clef privée	

2.  Pour envoyer un message à Bob, Alice le chiffre avec la clef
publique de Bob	

3.  Bob reçoit le message, et le déchiffre avec sa clef secrète, la
seule qui puisse décoder un cryptogramme de la clef
publique de Bob	

46	

B!B!
A A B! B! B! A
Chiffrement Asymétrique (2/3)	

	

Les clefs publiques et secrètes sont générées par
paire, et sont plus grandes que les clefs de
chiffrement symétriques équivalentes	

	

Il est impossible de déduire une clef à partir d’une
autre	

47
Chiffrement Asymétrique (3/3)	

Algorithmes de chiffrement asymétrique les plus
utilisés :	

•  RSA (Rivest Shamir Adleman): le plus populaire	

•  Diffie-Hellman : algorithme à key-agreement. Il n’est
pas utilisé pour le chiffrement, mais pour déduire une
clef secrète, en partageant des informations sur un
canal public	

Inconvénient : 	

Chiffrement très lent (100 à 1000 fois plus lent que le
chiffrement symétrique!)	

48
Chiffrement à Clef de Session	

Technique hybride	

1.  Alice génère une clef secrète, appelée clef de session	

2.  Alice chiffre cette clef de session avec la clef publique de
Bob, et la lui envoie	

3.  Bob déchiffre la clef de session avec sa clef privée. 	

4.  Désormais, Alice et Bob partagent une clef secrète, qu’ils
peuvent utiliser pour le chiffrement symétrique	

49	

B!
B! B! B!
B!
S
S!
S!
S!
S!
S!
S
Signature Numérique (1/2)	

Problème du chiffrement et du hachage	

Comment vérifier l’authenticité de l’expéditeur d’un
message? 	

Assure principalement la propriété d’intégrité,
couplée avec celle d’authentification et de non
répudiation	

Appelée aussi Signature Digitale	

Utilise le processus inverse au chiffrement
asymétrique	

50
A!
Signature Numérique (2/2)	

1.  Alice utilise sa clef privée pour chiffrer l’empreinte
numérique (hash)	

2.  Elle envoie le message en clair et le cryptogramme à Bob	

3.  Bob utilise la clef publique de Alice pour déchiffrer le
cryptogramme	

4.  Bob compare le hash du message obtenu à celui du
message en clair envoyé par Alice. 	

51	

A!
A A A
H!
H!
H!
H!
H!
H!
H!
Certificat Digital (1/2)	

	

Problème du Chiffrement à clef publique (et session)	

Comment s’assurer que la clef publique utilisée est bien
celle de celui qu’il prétend être?	

Solution : empaqueter une identité avec la clef
publique, signée par une partie de confiance :
autorité de certification (CA pour Certificate
Authority)	

	

52
Certificat Digital (2/2)	

CA : organisme qui vérifie l’identité (dans le sens identité
physique réelle) d’une partie 	

Le CA signe la clef publique et l’identité de cette partie
avec sa clef privée	

Le destinataire du message peut obtenir le certificat
digital de l’expéditeur et le déchiffrer avec la clef
publique de la CA	

On est sûr que le certificat est valide et que la clef
publique qui y est incluse est bien celle de la partie
qui prétend la posséder	

53
Délégation (1/4)	

Permet à un sujet de déléguer ses permissions et
droits à un autre sujet	

Quand une entité est approuvée pour la délégation,
elle peut représenter l’autre entité et faire appel à
des services pour son compte	

Utile si on veut :	

•  Optimiser le nombre d’entités stockées	

•  Éviter d’avoir un recours systématique à l’autorité de
certification	

54
Délégation (2/4)	

Deux types de délégation :	

•  Au niveau de l’authentification : 	

Définie si un mécanisme d’authentification fournit une
identité différente de l’identité valide de l’utilisateur, à
condition que le propriétaire de l’identité effective a déjà
autorisé l’autre utilisateur à utiliser sa propre identité	

•  Au niveau du contrôle d’accès :	

Réalisée quand un utilisateur délègue certaines de ses
permissions à un autre pour accéder à une ressource	

55
Délégation (3/4)	

Implémentation de [Welsh03]	

•  Délégation = autorisation donnée à un utilisateur
d’affecter dynamiquement une identité X509 à une
entité et lui déléguer ainsi quelques un de ses droits	

•  Les utilisateurs créent un certificat de type proxy en
délivrant un certificat X509 signé par ses propres
créances au lieu d’avoir affaire à une autorité de
certification	

•  Construction de domaines de confiance : 	

•  Deux entités utilisant des certificats proxy délivrés par la
même entité se font ainsi confiance	

56
Délégation (4/4)	

Implémentation de [Nikander99]	

•  Délégation = attribuer à quelqu’un le pouvoir d’agir en tant que
représentant	

•  Possibilité de changement de la matrice de contrôle d’accès	

•  Certificat SPKI (Simple Public Key Infrastructure): C = (I,S,D,A,V)	

•  I : Émetteur à Qui a créé et signé e certificat (représenté par sa clef
publique)	

•  S : Sujet à Partie pour qui le certificat est délivré	

•  A :Autorité à Contenu sémantique spécifique à l’application représentant
l’autorité	

•  D : Délégué? à Est-ce que cette autorité peut être déléguée à quelqu’un
d’autre?	

•  V :Validité à Période de validité du certificat	

57	

Partie II : Non-Interférence
Sources	

Thèse	

L. Sfaxi : « Construction de systèmes répartis sécurisés à base de
composants », LIP2/Verimag, Mai 2012	

Cours	

M. Boulaares, N. BenYahia : « Systèmes Répartis », ISI Kef.	

S. Krakowiak : «  Systèmes et Applications Réparties  », École Polytechnique,
Grenoble	

Liens	

«  La Sécurité des données à caractère personnel  », http://goo.gl/x8eaPz,
accédé le 5 juin 2014	

Livre Blanc	

Stéphane Vinsot, «  Les 7 méthodes d’authentification les plus utilisées  »,
EVIDIAN	

58

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Sécurité des Systèmes Répartis- Partie 1

  • 1. Dr. Lilia SFAXI Sécurité des Systèmes Répartis Partie 1 : Systèmes Répartis et Mécanismes de Sécurité Classiques Doctorants ETIC, Ecole Polytechnique deTunisie 2014
  • 2. Système Réparti Ensemble composé d’éléments reliés par un système de communication ; les éléments ont des fonctions de traitement (processeurs), de stockage (mémoire), de relation avec le monde extérieur (capteurs, actionneurs) Les différents éléments du système ne fonctionnent pas indépendamment mais collaborent à une ou plusieurs tâches communes. Conséquence : une partie au moins de l’état global du système est partagée entre plusieurs éléments (sinon, on aurait un fonctionnement indépendant) 1
  • 3. Système Réparti Du point de vue utilisateur, un système réparti se comporte comme un système traditionnel, mais s’exécute sur de multiples unités indépendantes (Tannenbaum) Un système réparti est un système qui vous empêche de travailler quand une machine dont vous n’avez jamais entendu parler tombe en panne (Lamport) 2
  • 4. Informatique Répartie Pourquoi? Raisons budgétaires : économie de logiciels, de matériels Raisons intrinsèques : adapter le système à l’application (BDD réparties, Web, systèmes bancaires…) Besoin de partager Des informations : fichiers, BDD, messages Des ressources : unités de stockage, imprimantes, serveurs Des services Accélérer le calcul : Parallélisation de tâches Alléger la charge : réduire les goulots d'étranglement Augmenter la fiabilité : duplication de machines, de données ⇒ réalisation de systèmes à haute disponibilité Qualité de service : diminuer les coûts, les délais, augmenter la disponibilité Réaliser des systèmes ouverts, évolutifs : adjonction facile de matériels et logiciels. 3
  • 5. Informatique Répartie En opposition à: L’informatique centralisée : celle des gros ordinateurs L’informatique individuelle : celle des micro-ordinateurs Caractérisée par: 1.  Partage des données 2.  Partage des applications 3.  Partage des ressources 4.  Communication 4
  • 6. Utilité Partage des ressources (données, applications, périphériques) Optimisation de leur utilisation Interconnexion de machines dédiées Facilité de communication entre les utilisateurs Gain en coût des processeurs de petite puissance Facilité d’extension du système en sauvegardant l’existant Redondance à Tolérance aux pannes Distribution des données à Fiabilité, Sécurité, Disponibilité Parallélisme des exécutions à Performance 5
  • 7. Propriétés Souhaitées Le système doit pouvoir fonctionner (au moins de façon dégradée) même en cas de défaillance de certains de ses éléments Le système doit pouvoir résister à des perturbations du système de communication (perte de messages, déconnexion temporaire, performances dégradées) Le système doit pouvoir résister à des attaques contre sa sécurité (violation de la confidentialité, de l’intégrité, usage indu de ressources, déni de service) LaTransparence! 6
  • 8. Transparence Transparence à la localisation Utilisateur ignore la situation géographique des ressources 7
  • 9. Transparence Transparence à la localisation Transparence d’accès Utilisateur accède à une ressource locale ou distante indifféremment 8
  • 10. Transparence Transparence à la localisation Transparence d’accès Transparence à l’hétérogénéité Interopérabilité: l’utilisateur ne se soucie pas des différences matérielles ou logicielles des ressources 9
  • 11. Transparence Transparence à la localisation Transparence d’accès Transparence à l’hétérogénéité Transparence aux pannes Pannes et réincarnations sont cachées à l’utilisateur 10
  • 12. Transparence Transparence à la localisation Transparence d’accès Transparence à l’hétérogénéité Transparence aux pannes Transparence à l’extension des ressources Extension ou réduction du système sans gêne pour l’utilisateur 11
  • 13. Difficultés Asynchronisme du système de communication Pas de borne supérieure stricte pour le temps de transmission d’un message Ø  Difficulté pour détecter les défaillances Ø  Difficulté de coordination Dynamisme : La composition du système change en permanence Ø  Difficulté pour définir un état global Ø  Difficulté pour administrer le système Grande taille : nombre de composants, utilisateurs, dispersion géographique Ø  Difficulté de supporter un système extensible (scalable) Sécurité ! 12
  • 14. Exemples de Systèmes Répartis Malgré les difficultés, des systèmes répartis sont largement utilisés: DNS : Domain Name Service FTP : FileTransfer Protocol Services de courrier électronique Exemple le plus célèbre: Internet! 13
  • 15. MENACES ET PROPRIÉTÉS CLASSIQUES DE LA SÉCURITÉ DES SYSTÈMES RÉPARTIS Systèmes Répartis 14
  • 16. Notions de Base Politique, Propriété et Mécanisme de Sécurité Politique de Sécurité Ensemble de lois, règles et pratiques qui régissent la façon dont l’information sensible et les autres ressources sont gérées, protégées et distribuées à l’intérieur d’un système spécifique [ITSEC] Ø  Permet de déterminer les objets à sécuriser et identifier les menaces à prendre en compte Pour construire une politique de sécurité, il faut définir un ensemble de propriétés de sécurité 15
  • 17. Notions de Base Politique, Propriété et Mécanisme de Sécurité Propriété de Sécurité Une propriété de sécurité est une condition qui doit être satisfaite par le système Exemple : « Une information classifiée ne doit pas être transmise à un utilisateur non habilité à la connaître  » à Propriété de confidentialité 16
  • 18. Notions de Base Politique, Propriété et Mécanisme de Sécurité Mécanisme de Sécurité Moyen utilisé pour mettre en œuvre une propriété de sécurité Exemple : Le chiffrement symétrique est un mécanisme possible pour assurer la propriété de confidentialité 17
  • 19. Notions de Base Politique, Propriété et Mécanisme de Sécurité 18 Propriété de Sécurité Propriété de Sécurité Mécanisme1 Mécanisme3 Mécanisme2 Politique de Sécurité Mécanisme1 Mécanisme2 Middleware
  • 20. Objectifs de Sécurité Informatique Préserver la confidentialité et l’intégrité de l’information Garantir l’origine d’une information, l’identité d’une personne ou organisation Protéger l’accès aux services Fournir des éléments de preuve sur les actions réalisées 19
  • 21. Menaces Classiques Menaces des systèmes répartis : surtout causées par des attaques en réseau 1.  DDoS 2.  MITM 3.  IP Spoofing 4.  Packet Sniffing 5.  Replay Attack 20
  • 22. Distributed Denial of Service DDoS : Attaque qui rend le service indisponible pour les utilisateurs en le submergeant de trafic inutile Provoquée par plusieurs machines à la fois (contrairement au DoS) Risque : Déni de Service 21
  • 23. Man InThe Middle (MITM) L’attaquant établit des connexions indépendantes avec les victimes et relaie les messages entre elles, en leur faisant croire qu’elles discutent entre elles L’attaquant intercepte les messages et les réinjecte Risques : Violation de confidentialité Violation d’intégrité Usurpation d’identité 22
  • 24. Usurpation d’Adresse IP IP Spoofing L’attaquant personnifie une autre machine en envoyant des messages avec son adresse IP Risque: Usurpation d’identité 23 IP: 10.9.9.100 IP: 10.9.9.100
  • 25. Reniflement de Paquets Packet Sniffing L’attaquant intercepte et enregistre le trafic circulant sur le réseau Risques : Violation de confidentialité Usurpation d’identité 24
  • 26. Attaque Par Rejeu Replay Attack Attaque MITM où l’attaquant répète ou retarde une transmission de données valide. Exemple : Sauvegarde un mdp et l’envoie au moment opportun. Risques : Usurpation d’identité, Violation de confidentialité 25
  • 27. Propriétés de Sécurité Pour contrer ces attaques, nous avons besoin d’assurer plusieurs propriétés de sécurité 1.  Authentification 2.  Autorisation 3.  Confidentialité 4.  Intégrité 5.  Disponibilité 6.  Imputation 7.  Non Répudiation 26
  • 28. Authentification Procédure permettant au système de vérifier l’identité d’une entité Identification Simple déclaration pour connaître l’identité d’une personne Code d’identification (identifiant, carte d’identité…) n’est pas secret Authentification S’appuie sur un élément de preuve (secret commun) pour vérifier l’identité d’une personne Besoin de 2 éléments au moins Un identifiant pour permettre l’identification de l’entité Un facteur d’authentification : élément que l’on sait (code secret), que l’on possède (support physique) ou que l’on est (biométrie). Multiplication des facteurs d’authentification augmente le niveau de sécurité 27
  • 29. Autorisation Associer à une entité un ensemble de droits sur une ressource Vérifier que l’envoyeur d’une requête est autorisé à l’émettre, et donc que le système est autorisé à la satisfaire 28
  • 30. Confidentialité Protéger une information dont l’accès est limité aux seules entités admises à la connaître Définition de plusieurs degrés de confidentialité, selon la criticité de l’information 29
  • 31. Intégrité Vérifier que l’altération d’une information ne se fait que dans le cadre volontaire et légitime Deux types d’intégrité: Intégrité des informations : propriété de ne pas être altérée ou détruite de manière non autorisée, volontairement ou accidentellement Intégrité des systèmes ou processus : propriété de réaliser la fonction désirée de façon complète et selon les attentes, sans être altérée par une intervention non autorisée, volontaire ou accidentelle. 30
  • 32. Disponibilité Garantir l’aptitude du système à remplir une fonction dans les conditions définies d’horaires, délai et performances 31
  • 33. Imputation Garantir que les actions d’une entité sont tracées et attribuées à cette seule entité Assure deux propriétés intrinsèques: Identification : Pouvoir identifier, pour toutes les actions accomplies, les personnes, systèmes ou processus qui les ont initiées Traçabilité : Garder une trace de l’acheminement des données et des actions 32
  • 34. Non Répudiation Assurer que l’information ne pourra pas être plausiblement désavouée Un expéditeur ne pourra ainsi pas plus nier avoir reçu un message, qu’un destinataire l’avoir reçu. Un contrat est un contrat! 33
  • 35. MÉCANISMES CLASSIQUES DE LA SÉCURITÉ DES SYSTÈMES RÉPARTIS Systèmes Répartis 34
  • 36. Mécanismes de Sécurité Plusieurs types de mécanismes de sécurité classiques pour les systèmes répartis, selon la propriété à satisfaire : 1.  Contrôle d’accès 2.  Primitives Cryptographiques 3.  Délégation 35
  • 37. Contrôle d’Accès Permet de protéger les ressources physiques em vérifiant si une entité qui demande accès à une ressource a les droits nécessaires pour le faire À la fois un mécanisme d’authentification et d’autorisation 36
  • 38. Contrôle d’Accès RBAC : Role-Based Access Control Définir les autorisations et les permissions selon le rôle Un utilisateur peut avoir plusieurs rôles, et cumuler ainsi les capacités (capabilities) Définition du concept de matrice de contrôle d’accès Colonnes : Sujets (entités actives) ou Rôles Lignes : Objets (ressources) Cellule :Actions que le sujet est autorisé à réaliser sur l’objet Chaque ligne de la matrice représente une ACL (Access Control List) et chaque colonne une capability (capacité) 37
  • 39. Contrôle d’Accès Pages Admin Paiement Public Utilisation compte Admin Compte Admin X Propriétaire X X X Invité X Utilisateur X X Payeur X X X X 38 ACL Capability Exemple de Matrice de Contrôle d’Accès
  • 40. Mécanismes d’Authentification Plusieurs facteurs d’authentification possibles Identifiant et mot de passe : le plus célèbre Identifiant et mot de passe OTP (One Time Password) Certificats PKI (Public Key Infrastructure) Clefs Confidential Defense Clef multifonction regroupant un certificat, des données, ressources crypto… Carte à puce Contient un identifiant et un mot de passe, en général très complexe Biométrie Vérification d’un élément du corps de l’utilisateur (gen. Empreinte) Identification sans contact Lecture d’une puce RFID active (alimentée) ou passive (sans alimentation propre), seulement pour identification. 39
  • 41. Primitives Cryptographiques Sécuriser les données au niveau applicatif, pendant leur transport Permet d’assurer : Confidentialité : Données secrètes invisibles par l’attaquant Intégrité : Données non modifiées par des entités tierces Authentification et Non Répudiation : Vérifier que les données proviennent bien de l’entité qui prétend l’avoir envoyé 40
  • 42. Fonction de Hachage Fonction qui assure l’intégrité d’un message Génère un bloc de bits (de plusieurs centaines de longueur) à partir d’un message è  Empreinte numérique ou message digest Fonction à sens unique (one-way function) Si le message est modifié, même légèrement, un changement significatif est opéré dans l’empreinte (à hauteur de 50% de changement pour un bit modifié) Plusieurs algorithmes existants, par exemple: MD5 (message digest 5), standard, empreinte de 128 bits SHA-1 (Secure Hash Algorithm-1), conçu par NSA, 160 bits 41
  • 43. Chiffrement Numérique Assure la confidentialité d’un message Principalement 3 types de chiffrement: 1.  Chiffrement Symétrique 2.  Chiffrement Asymétrique 3.  Chiffrement à Clef de Session 42
  • 44. Chiffrement Symétrique (1/3) Chiffrement Symétrique ou à clef privée : 1.  Alice et Bob disposent d’une même clef secrète qu’ils sont les seuls à connaître 2.  Ils se mettent d’accord pour utiliser un algo de crypto. Commun (cipher) 3.  Pour envoyer un message secret à Bob, Alice le chiffre (génère ainsi un cryptogramme) et l’envoie 4.  Bob déchiffre le message avec sa clef 43
  • 45. Chiffrement Symétrique (2/3) Il est possible de chiffrer les messages bit par bit, (surtout utilisé dans les implémentations matérielles) ou bloc par bloc (bloc = 64 bits) Dans le chiffrement bloc/bloc, si le message n’est pas multiple de 64, le dernier bloc est rempli de valeurs aléatoires jusqu’à atteindre 64 bits Concept de padding 44
  • 46. Chiffrement Symétrique (3/3) Plusieurs algorithmes de chiffrement symétrique, dont : •  DES (Data Encryption Standard) •  TripleDES : application de l’algorithme DES 3 fois, avec deux clefs différentes •  AES (Advanced Encryption Standard): remplace DES Difficulté de ce type de chiffrement: Comment échanger la clef privée entre les deux sujets sans risque? 45
  • 47. Chiffrement Asymétrique (1/3) Appelé aussi Chiffrement à clef publique 1.  Chacune des parties dispose d’un couple de clefs: une clef publique (visible par tout le monde) et une clef privée 2.  Pour envoyer un message à Bob, Alice le chiffre avec la clef publique de Bob 3.  Bob reçoit le message, et le déchiffre avec sa clef secrète, la seule qui puisse décoder un cryptogramme de la clef publique de Bob 46 B!B! A A B! B! B! A
  • 48. Chiffrement Asymétrique (2/3) Les clefs publiques et secrètes sont générées par paire, et sont plus grandes que les clefs de chiffrement symétriques équivalentes Il est impossible de déduire une clef à partir d’une autre 47
  • 49. Chiffrement Asymétrique (3/3) Algorithmes de chiffrement asymétrique les plus utilisés : •  RSA (Rivest Shamir Adleman): le plus populaire •  Diffie-Hellman : algorithme à key-agreement. Il n’est pas utilisé pour le chiffrement, mais pour déduire une clef secrète, en partageant des informations sur un canal public Inconvénient : Chiffrement très lent (100 à 1000 fois plus lent que le chiffrement symétrique!) 48
  • 50. Chiffrement à Clef de Session Technique hybride 1.  Alice génère une clef secrète, appelée clef de session 2.  Alice chiffre cette clef de session avec la clef publique de Bob, et la lui envoie 3.  Bob déchiffre la clef de session avec sa clef privée. 4.  Désormais, Alice et Bob partagent une clef secrète, qu’ils peuvent utiliser pour le chiffrement symétrique 49 B! B! B! B! B! S S! S! S! S! S! S
  • 51. Signature Numérique (1/2) Problème du chiffrement et du hachage Comment vérifier l’authenticité de l’expéditeur d’un message? Assure principalement la propriété d’intégrité, couplée avec celle d’authentification et de non répudiation Appelée aussi Signature Digitale Utilise le processus inverse au chiffrement asymétrique 50
  • 52. A! Signature Numérique (2/2) 1.  Alice utilise sa clef privée pour chiffrer l’empreinte numérique (hash) 2.  Elle envoie le message en clair et le cryptogramme à Bob 3.  Bob utilise la clef publique de Alice pour déchiffrer le cryptogramme 4.  Bob compare le hash du message obtenu à celui du message en clair envoyé par Alice. 51 A! A A A H! H! H! H! H! H! H!
  • 53. Certificat Digital (1/2) Problème du Chiffrement à clef publique (et session) Comment s’assurer que la clef publique utilisée est bien celle de celui qu’il prétend être? Solution : empaqueter une identité avec la clef publique, signée par une partie de confiance : autorité de certification (CA pour Certificate Authority) 52
  • 54. Certificat Digital (2/2) CA : organisme qui vérifie l’identité (dans le sens identité physique réelle) d’une partie Le CA signe la clef publique et l’identité de cette partie avec sa clef privée Le destinataire du message peut obtenir le certificat digital de l’expéditeur et le déchiffrer avec la clef publique de la CA On est sûr que le certificat est valide et que la clef publique qui y est incluse est bien celle de la partie qui prétend la posséder 53
  • 55. Délégation (1/4) Permet à un sujet de déléguer ses permissions et droits à un autre sujet Quand une entité est approuvée pour la délégation, elle peut représenter l’autre entité et faire appel à des services pour son compte Utile si on veut : •  Optimiser le nombre d’entités stockées •  Éviter d’avoir un recours systématique à l’autorité de certification 54
  • 56. Délégation (2/4) Deux types de délégation : •  Au niveau de l’authentification : Définie si un mécanisme d’authentification fournit une identité différente de l’identité valide de l’utilisateur, à condition que le propriétaire de l’identité effective a déjà autorisé l’autre utilisateur à utiliser sa propre identité •  Au niveau du contrôle d’accès : Réalisée quand un utilisateur délègue certaines de ses permissions à un autre pour accéder à une ressource 55
  • 57. Délégation (3/4) Implémentation de [Welsh03] •  Délégation = autorisation donnée à un utilisateur d’affecter dynamiquement une identité X509 à une entité et lui déléguer ainsi quelques un de ses droits •  Les utilisateurs créent un certificat de type proxy en délivrant un certificat X509 signé par ses propres créances au lieu d’avoir affaire à une autorité de certification •  Construction de domaines de confiance : •  Deux entités utilisant des certificats proxy délivrés par la même entité se font ainsi confiance 56
  • 58. Délégation (4/4) Implémentation de [Nikander99] •  Délégation = attribuer à quelqu’un le pouvoir d’agir en tant que représentant •  Possibilité de changement de la matrice de contrôle d’accès •  Certificat SPKI (Simple Public Key Infrastructure): C = (I,S,D,A,V) •  I : Émetteur à Qui a créé et signé e certificat (représenté par sa clef publique) •  S : Sujet à Partie pour qui le certificat est délivré •  A :Autorité à Contenu sémantique spécifique à l’application représentant l’autorité •  D : Délégué? à Est-ce que cette autorité peut être déléguée à quelqu’un d’autre? •  V :Validité à Période de validité du certificat 57 Partie II : Non-Interférence
  • 59. Sources Thèse L. Sfaxi : « Construction de systèmes répartis sécurisés à base de composants », LIP2/Verimag, Mai 2012 Cours M. Boulaares, N. BenYahia : « Systèmes Répartis », ISI Kef. S. Krakowiak : «  Systèmes et Applications Réparties  », École Polytechnique, Grenoble Liens «  La Sécurité des données à caractère personnel  », http://goo.gl/x8eaPz, accédé le 5 juin 2014 Livre Blanc Stéphane Vinsot, «  Les 7 méthodes d’authentification les plus utilisées  », EVIDIAN 58