SlideShare ist ein Scribd-Unternehmen logo
1 von 41
Downloaden Sie, um offline zu lesen
Institut spécialisé de technologie appliquée Goulmima
Etablissement de maintenance industrielle MeknĂšs
FiliÚre : Electromécanique des systÚmes
automatisés .
PĂ©riode de stage :
De10/03/2014
au 29/03/2014
Réalisé par: MAKHDACH
Lhoussaine
Encadré par: BOUATLAOUI
Said
Stage d’initiation
2
Remerciement 




















. 






3
Introduction 



























.....4
Chaapitre1 : ReprĂ©sentation gĂ©nĂ©rale de l’ONCF 













5-6
Chapitre2 : ReprĂ©sentation d’établissement de maintenance industrielle MeknĂšs
..7-11
Chapitre3 : Représentation des ateliers de gros entretiens de MeknÚs






12
Atelier A1

























12
Atelier A2
























....13
Atelier A3

























14
Atelier A4

























15
Chapitre4 : locomotive diesel





















..17
Historique 




















..17
Types de transmission 














..18-20
Chapitre5 : moteur diesel 












 





...21
Principe de fonctionnement 










..21-22-23
Constitution
















.........23-33
Chapitre6 : Fourgon générateur 








.. 






..34
Fourgon générateur alimente la ligne de train 






.34
Groupe Ă©lectrogĂšne















35-38
Chapitre7 :Taches effectuĂ©es et consignes de sĂ©curité        ...39
Chapitre8 :point de vue personnel 















..40
Conclusion 























..
41
3
Avant tout développement sur cette expérience professionnelle, il apparaßt
opportun je veux bien rendre grñce a l’administration d’office national des
chemins de fer de m’offrir l’opportunitĂ© de passer mon stage au sein de leur
Ă©tablissement de maintenance industrielle Ă  MeknĂšs, aussi que monsieur Said
BOUATLAOUI le responsable de maintenance et maitre de stage. Sans
oublier de remercier monsieur Fouad CHIKHI et monsieur HALLAMI pour
m’encadrer pendant la pĂ©riode de mon stage.
Et pour finir il me faux aussi remercier mes formateur dans l’institut
spécialisée de technologie appliquée a Goulmima Mr. ZAHIDI , Mr.
SEDDIKI, Mr. ZOUGAGH, Mr. BOURKAA, Mr. OUASKOU, Mr.
BOUSFIH et Mr. NAJARI pour leur enseignement et leur conseils tout au
long de ma formation.
4
Du 10/03/2014 au 29/03/2014, j’ai effectuĂ© un stage au sein de l’Office
national des chemins de fer à MeknÚs au département de maintenance
industrielle.
ce stage a été une opportunité pour moi pour savoir et comprendre les types
des trains et leurs fonctionnement, les Ă©tapes Ă  suivre pour effectuer une
bonne maintenance.
Au-delà d’enrichir mes connaissances ce stage m’a permis de comprendre à
un certain niveau l’hiĂ©rarchie et le systĂšme suivi dans l’entreprise.
Ce stage a donc été une opportunité pour moi de percevoir comment une
entreprise dans un secteur de maintenance industrielle des composants et
organes des trains et tous ce qui est relié aux chemins de fer peut se
dĂ©velopper et s’évoluer mĂȘme s’il ya de concurrence dans ce secteur.
L’élaboration de ce rapport a pour principale source les diffĂ©rents
enseignements tirĂ©s de la pratique journaliĂšre des tĂąches auxquelles j’étais
affectĂ©. Enfin, les nombreux entretiens que j’ai pu avoir avec les employĂ©s des
diffĂ©rents services de la sociĂ©tĂ© m’ont permis de donner une cohĂ©rence Ă  ce
rapport.
5
CH1: PrĂ©sentation de l’ONCF :
Historiquement, la construction du réseau des chemins de fer du
Maroc remonte au début du 20Úme siÚcle. En effet, les premiÚres lignes
construites à voie de 0,60m ont été établies à partir de 1916, et ce n'est
qu'en 1923 que la construction des voies à écartement normal a été
confiée à trois Compagnies concessionnaires privées. Ces derniÚres se
partagÚrent le trafic ferroviaire, en exploitant chacune la partie du réseau
qui lui était concédée, jusqu'en 1963, lorsque le Gouvernement Marocain
a décidé le rachat des concessions et la création de l'Office National des
Chemins de Fer (ONCF). C'est un Établissement public à caractùre
industriel et commercial doté de la personnalité civile et de l'autonomie
financiÚre, et placé sous la tutelle du MinistÚre du Transport et de la
Marine Marchande.
L'ONCF qui emploie actuellement environ 9767 agents, gĂšre et
exploite un réseau de 1.907 Km de ligne, dont 1.537 Km à voie unique
(80%) et 370 Km à double voie (20%). Ce réseau comporte également
528 Km de voie de service et 201 Km de ligne d'embranchements
particuliers reliant diverses entreprises au réseau ferré national. A noter
que 53% de la longueur totale dudit réseau, soit 1003 Km, est électrifiée à
3000 Volt continu, alors que 904 Km sont exploités en traction Diesel.
Ainsi, le réseau ferroviaire marocain qui permet des vitesses de 160
Km/h sur certains tronçons, se présente sous forme d'un couloir reliant le
Sud (Marrakech) Ă  l'Est (Oujda) avec des antennes vers Tanger, Safi,
Oued Zem, El Jadida et Bou AĂąrfa. Il dessert les grandes villes et les
principaux ports du Royaume Ă  l'exception de ceux d'Agadir au Sud et de
Nador au Nord. Il est également relié aux réseaux algérien et tunisien,
avec des caractéristiques techniques similaires permettant d'assurer la
circulation des trains dans de bonnes conditions d'exploitation.
Quant au parc matériel roulant, il se compose de 116 locomotives
de lignes, 95 locomotives de manƓuvre, 14 rames automotrices à 3
voitures, 372 voitures Ă  voyageurs et 6894 wagons Ă  marchandises.
6
1-1-statut de l’ONCF :
L’ONCF est un Ă©tablissement public Ă  caractĂšre industriel et
commercial dotĂ© de la personnalitĂ© civil et l’autonomie financiĂšre et
l’autonomie milli
, et placĂ© sous la tutelle administration du ministĂšre
du transport.
1-2-rĂŽle Ă©conomique de l’ONCF :
L’ONCF joue un rĂŽle envers l’économie marocain suivant deux
volets :
 En sa qualitĂ© de transporteur de personnes et des
marchandises.
 En tant que client puisqu’ il contribue avec des achats de
matiĂšres de production.
Au Maroc le chemin de fer a subit des transformations structurales
jusqu’à la construction de l’ONCF. Ce dernier Doit fonctionner
continuellement et dans l’ordre. Ce qui impose d’importants moyens
Ă©conomiques et humains.
7
CH2: ETABLISSEMENT DE
MAINTENANCE INDUSTRIELLE
MEKNES
8
L’Etablissement de Maintenance Industrielle de Meknùs a
pour mission :
● La rĂ©alisation des opĂ©rations prĂ©ventives, correctives et conditionnelles sur
le matériel ferroviaire.
● La rĂ©alisation des projets de rĂ©habilitation et de rĂ©novation du matĂ©riel de
traction (locomotives) et remorqué (Voitures et wagons).
● Le perfectionnement et la formation du personnel.
Secrétariat de Gestion
Bureau
Ressources Humaines
Centre V&W MEKNES
Bureau Programmation
et Lancement
Atelier Engins Moteur
Atelier Usinage et
Fonderie
Atelier Bogies Essieux
et wagons
Cellule Qualité et
Documentation
Bureau Technique
Chef d’Etablissement
Cellule Apports
Atelier voitures Ă 
voyageurs
9
Catégorie Cadre Maitrise Exécution Total
Nombre
9 39 188 236
L’Etablissement de Maintenance Industrielle de MEKNES :
couvre une superficie totale de 17 hectares dont 2,8 couverts répartis comme suit :
â–Ș Atelier Engins Moteur : 5666 mÂČ
â–Ș Atelier de Fabrication et Entretien des installations : 3571 mÂČ
â–Ș Atelier Bogies Essieux et wagons : 5092 mÂČ
â–Ș Atelier voitures Ă  voyageurs : 12000 mÂČ
â–Ș Fonderie : 1215 mÂČ
â–Ș Bureaux et services : 700 mÂČ
â–Ș Voies ferrĂ©es : 12 km
Cadre
4%
MaĂźtrise
16%
Exécution
80%
10
L’Etablissement de Maintenance Industrielle de MEKNES dispose d’un large
Ă©ventail d’équipements et infrastructures qui lui permettent de mener Ă  bien
l’ensemble des activitĂ©s relatives Ă  sa mission.
Cet outil de production est à la disposition de tout organisme voulant créer
des liens avec l’entreprise dans le cadre d’un partenariat.
EQUIPEMENTS IMPORTANTS
Presse hydraulique pression 5000 KN
Tour vertical à commande numérique.
Rectifieuse des vilebrequins longueur 5 m
2 Ponts de levage de 2 x 50 tonnes
Appareil Ultra-son
Appareil de contrÎle par magnétoscopie.
Bancs de réglages et tarages des pompes
d’injection et rĂ©gulateurs WOODWARD
de grandes puissances.
Postes pour soudage : MIG & MAG- TIG
découpage ARC PLASMA.
Elévateurs (2 x 3 T-1 X 5 T).
APPAREIL MAGNETOSCOPIE
ALESEUSE - FRAISEUSE
TRAVAUX D’USINAGE
TOUR VERTICAL
REVISION DES MOTEURS
DIESEL
TARAGE ET REGLAGE DES
POMPES D’INJECTION
RECTIFICATION DES
VILEBREQUINS
CONTROLE PAR
ULTRASON
11
MATERIEL MOTEUR MATERIEL REMORQUE
LOCOMOTIVE DF 100
Origine : Alsthom France
Parc : 17 Age : 35 ans
P : 3600CV
V : 135 km/h
LOCOMOTIVE DM 600
Origine : BRUSH
ENGLAN
Parc : 19 Age : 23 ans
P : 1100CV
V: 100 km/h
LOCOMOTIVE DG 200
Origine : FABLOK
POLOGNE
Parc : 28 Age : 30 ans
P : 800 CV
V 110 km/h
LOCOTRACTEUR DL 50
Origine : DONELLI
ITALIE
Parc : 06 Age : 23 ans
P : 800 CV
V: 110 km/h
FOURGON GENERATEUR
Origine : De Dietrich France
et CUMMINS Parc : 32
P : 400/ 600 kVa Age : 02 :
25 ans
VOITURE CLIMATISEE
1
Ăšre
, 2
Ăšme
classe et coach
Origine : De Dietrich
France
SCIF MAROC Parc : 287
Age : 14 ans pour les
coachs
Voit
VOITURES MIXTES
VOITURES MIXTES
VOITURE COUCHETTES
ET LITS
Origine : SCIF MAROC +
SNCF
Parc : 11+15
Age : 14 Ă  35 ans
WAGON CITERNE
ONCF & PARTICULIER
Origine : SCIF - MAROC
Parc : 323
Age : 24 ans
MATERIEL MOTEUR
SERIE PARC
DF 100 16
DG 200 28
DM 600 19
DL 50 06
MATERIEL REMORQUE
CATEGORIE PARC
V. CLIMATISEES 345
FG 31
WAGONS TREMIES 1393
WAGONS CITERNES 323
CONTENEURS 414
12
CH3: Présentation générale des AGEM
ATELIER USINAGE - FONDERIE A1 :
Fabrication des semelles de frein en fonte toutes séries pour tout le
matĂ©riel roulant de l’ONCF
Confection et rĂ©paration des ressorts de suspension Ă  lames de l’ensemble
du matériel fret du parc ONCF.
Usinage des piĂšces pour le compte des AGEM (ateliers gros entretiens
MeknÚs), autres établissements ou le privé.
Maintenance des Ă©quipements et infrastructures des AGEM.
Commande et distribution des outillages nĂ©cessaires Ă  l’activitĂ© des 04
ateliers divisionnaires.
UP USINAGE :
- Usinage des piÚces au compte des projets (réhabilitation du matériel
roulant)
- Réparation par usinage des différentes piÚces, composants des locos
des AGEM en cours de révision ou réparation accidentelle
- Rectification des vilebrequins toutes séries pour les AGEM et AGEO.
- Usinage des coussinets de paliers MT E1100
- Usinage des carcasses des MT E1100 – E1000 – DH
- Usinage des diffĂ©rentes piĂšces pour l’entretien des voitures, wagons et
FG.
- Usinage des diffĂ©rentes piĂšces pour l’entretien des Ă©quipements
- Usinage des différentes piÚces pour le secteur privé.
UP ENTRETIEN INSTALLATION :
- Maintenance des MO des AGEM
- Maintenance des installations fixes des AGEM
- Maintenance et suivi des véhicules des AGEM
- Maintenance des appareillages Ă©lectriques des AGEM
- Maintenance des extincteurs et bouches d’incendie des AGEM
- Maintenance des extincteurs des locos, voitures et FG
13
- Maintenance des engins de logistique
- Maintenance du matériel de relevage
- PrĂ©paration d’eau traitĂ©e, eau adoucie
- Commande et distribution de l’outillage
UP FONDRIE :
- Fabrication des semelles de frein en fonte toutes séries pour tout le
matériel roulant
- Fabrication des diverses piĂšces en fonte, bronze et en aluminium pour
l’entretien des voitures, wagons, locos et Ă©quipements
- Fabrication et garnissage des coussinets E1100
- Confection et réparation des ressorts de suspension à lames pour le
matériel remorqué
- Tarage et essai des ressorts hélicoïdaux des voitures et locos
- Fabrication des piĂšces au compte des approvisionnements
- Fabrication des diverses piÚces pour le secteur privé
ATELIER BOGIE – ESSIEUX – FREIN A2 :
- Réaliser les travaux de maintenance préventive ou accidentelle du
matériel dont les AGEM sont établissement directeur :
- Bogies matériel moteur
- Bogies matériel remorqué voyageurs
- Bogies matériel remorqué fret
- Entretenir et réparer les organes de frein du matériel remorqué hormis
ceux pris en charge par AGEC.
- Expertise et réparation des essieux pour les AGEO (ateliers gros
entretiens Oujda) .(matériel moteur et remorqué).
- ExĂ©cuter les travaux au titre des projets d’investissement sur le
matériel moteur et remorqué (réhabilitation).
UP BOGIE LOCOS :
- Réaliser les travaux de maintenance préventive ou accidentelle du
matériel dont les AGEM sont établissement directeur :
- Bogies matériel moteur
- Bogies matériel remorqué voyageurs
- Bogies matériel remorqué fret
- Entretenir et réparer les organes de frein du matériel remorqué hormis
ceux pris en charge par AGEC ( ateliers gros entretiens Casablanca ) .
- Expertise et réparation des essieux pour les AGEO (matériel moteur et
remorqué).
14
- ExĂ©cuter les travaux au titre des projets d’investissement sur le
matériel moteur et remorqué (réhabilitation).
UP BOGIE :
- Réaliser les travaux de maintenance préventive ou réparation
accidentelle des bogies du matériel voyageurs.
- Réaliser les travaux de maintenance préventive ou réparation
accidentelle des bogies du matériel fret.
- ExĂ©cuter les travaux au titre des projets d’investissement sur les bogies
du matériel remorqué (voyageurs et fret).
UP EXPERTISE ESSIEUX :
- Réaliser les travaux de maintenance préventive ou réparation
accidentelle des essieux du matériel moteur.
- Réaliser les travaux de maintenance préventive ou réparation
accidentelle des essieux du matériel remorqué (voyageurs et fret).
- RĂ©aliser les travaux de maintenance des essieux de l’AGEO.
- Expertiser les essieux, les roulements et les boütes d’essieux du
matériel moteur voyageurs et fret
ATELIER ASSEMBLAGE MATERIEL MOTEUR A3 :
- Révision visite périodique et réhabilitation des locos diesel
- RĂ©paration accidentelle des locos de ligne et de manƓuvre
- Entretien et réparation des installations fixes
- Confection des piÚces pour équipement des installations et du matériel
roulant
- Révision et réparation accidentelle des régulateurs WOODWARD et
turbo compresseur au compte des AGEO.
UP MOTEUR CAISSE
- Révision et réhabilitation des caisses et moteur diesel.
- Visite pĂ©riodique des locos de manƓuvre des activitĂ©s fret MeknĂšs,
Sidi Kacem et Tanger.
- RĂ©paration accidentelle des moteurs diesel.
- Entretien courant des locos DF100 : visite générale et visite limitée.
UP REPARATION :
- Réparation et réhabilitation des organes du moteur diesel et caisse des
locos.
- RĂ©paration du matĂ©riel d’injection : rĂ©gulateur WOODWARD et
pompe d’alimentation gasoil.
15
- Réparation régulateur WOODWARD et turbo DH pour le compte des
AGEO et le privé.
UP CHAUDRONNERIE :
- Réparation et réhabilitation des caisses et bogies au niveau du
chaudron.
- Entretien et réparation des installations fixes.
- Confection et réparation des piÚces du matériel roulant et équipement
des installations.
UP ELECTRICITE LOCOS :
- Révision et réhabilitation de la partie électrique des locos.
- Visite pĂ©riodique des locos de manƓuvre des activitĂ©s fret MeknĂšs,
Sidi Kacem et Tanger.
- RĂ©paration accidentelle des moteurs diesel (partie Ă©lectrique).
- Entretien courant des locos DF100, DG200, DM600, DL50, DK et FG.
Visite générale et visite limitées.
ATELIER ASSEMBLAGE MATERIEL REMORQUE A4 :
- Réaliser les travaux de maintenance préventive ou réparation
accidentelle de la tÎlerie caisse des voitures climatisées.
- Réaliser les travaux de maintenance préventive ou réparation
accidentelle de peinture, menuiserie et sellerie des voitures Ă 
voyageurs.
- Réaliser les travaux de maintenance préventive ou réparation
accidentelle du confort voitures climatisées.
- Réaliser les travaux de maintenance préventive ou réparation
accidentelle Ă©lectrique et climatisation des voitures Ă  voyageurs
- ExĂ©cuter les travaux au titre des projets d’investissement matĂ©riel Ă 
voyageurs.
UP MENUISERIE – SELLERIE – PEINTURE :
- Réaliser les travaux de maintenance préventive sur la peinture,
menuiserie, sellerie des voitures Ă  voyageurs
- RĂ©aliser les travaux de peinture, menuiserie et sellerie sur les voitures
Ă  voyageurs en accidentelle.
- Réaliser les travaux de maintenance préventive ou réparation
accidentelle de peinture sur les engins moteurs et matériel fret.
- Exécuter les travaux de peinture, menuiserie et sellerie au titre du
projet.
16
UP AJUSTAGE :
- Réaliser les travaux de maintenance préventive du confort voitures à
voyageurs
- Faire des réparations accidentelles du confort des voitures à voyageurs
- ExĂ©cuter les travaux de confort au titre du projet d’investissement.
UP TOLERIE :
- RĂ©aliser les travaux de maintenance prĂ©ventive de la tĂŽlerie – caisse du
matériel à voyageurs.
- Faire des rĂ©parations accidentelles sur la tĂŽlerie – caisse du matĂ©riel Ă 
voyageurs
- RĂ©aliser les travaux de tĂŽlerie – caisse au titre des projets
d’investissement sur le matĂ©riel Ă  voyageurs.
UP ELECRICITE MAINTENANCE REPARATION :
- Réaliser les travaux de maintenance préventive électrique des voitures
Ă  voyageurs.
- Réaliser les travaux de maintenance préventive de climatisation des
voitures Ă  voyageurs.
- Faire des réparations accidentelles électriques et climatisation du
matériel à voyageurs.
- Exécuter les travaux électriques et climatisation du matériel à
voyageurs.
17
CH4:Locomotive Diesel
Les locomotives Diesel sont des locomotives dont la force de traction
provient d'un moteur Diesel interne. On en distingue plusieurs types,
selon la façon dont la puissance fournie par le moteur est transmise aux
roues.
Historique :
En France, le réseau Paris Lyon la Méditerrané utilisa dÚs 1932 quatre
locomotives de différents constructeurs résultant d'un concours pour la
fourniture de locomotifs prototypes destinés à la remonte des rames de
voyageur, dans un premier temps, pour étudier les possibilités de la
traction diesel. Directement issues des résultats de cette expérience, une
micro sĂ©rie de 3 BB de manƓuvre fut livrĂ©e Ă  partir de 1938.
La traction Diesel de ligne ne s'est réellement développée en France qu'à
partir des années 1950, bien que le PLM ait commandé dÚs 1935 les deux
locomotives diesel (262 AD 1 et 262 BD 1 [1]) de type 2'Co2'+2'Co2'
constituées de deux unités identiques constamment accouplées, et d'une
puissance de 4 400 ch. Ces locomotives entrĂšrent en service en 1937 et
1938, directement intégrées à la SNCF.
1 : Moteur Diesel 2 : Radiateur 3 : Haute tension 4: Redresseur
5:Moteur électrique de traction 6:Générateur 7:Générateur-démarreur
18
8:Silencieux d'Ă©chappement
9:Soute Ă  eau 10:Cabine de conduite avant 11:Cabine de conduite arriĂšre
12:Accumulateur Ă©lectrique
13:Soute à gazole 14:Air comprimé 15:Bogie 16:Pompe à gazole
17:Sabliùre 18:Essieu 19:Pare-bƓufs 20:Tampon
Type de transmission
Directe
Le moteur Diesel entraĂźne directement le(s) essieu(x) moteur(s).
Seul le prototype Sulzer (symbole 2C2) de 1910-1912 a été construit
ainsi. Le moteur en V était disposé transversalement dans la caisse et
attaquait directement l'essieu moteur central, les deux autres Ă©tant
accouplés par bielles. Le démarrage du train était effectué en faisant
fonctionner le Diesel en moteur pneumatique. Quand la vitesse
d'allumage Ă©tait atteinte le fonctionnement passait en mode Diesel, un
compresseur étant alors utilisé pour regonfler la réserve d'air nécessaire
au démarrage suivant.
Diesel-pneumatique
Le moteur Diesel entraßne un compresseur. L'air comprimé est utilisé
dans un moteur pneumatique Ă  pistons.
Un prototype a été réalisé en Allemagne à la fin des années 1920. Le
chĂąssis Ă©tait construit comme celui d'une locomotive Ă  vapeur avec deux
cylindres moteurs extérieurs et une transmission par bielles. Le trÚs
mauvais rendement du procédé a entraßné son abandon (compression et
détente non isothermes de l'air).
Diesel-mécanique
Le cas le plus simple est celui oĂč la puissance est transmise par une boĂźte
de vitesses Ă  pignons, comme sur la plupart des voitures. On parle alors
de « locomotive Diesel-mécanique ».
19
Au-delà d'environ 400 à 500 ch , les efforts ainsi que l'énergie dissipée
dans l'embrayage lors des démarrages, ne permettent généralement plus la
réalisation d'une boßte de vitesse sans risque de rupture. Pour les
applications plus exigeantes, d'autres types de transmission ont été étudiés
et appliqués.
Diesel-Ă©lectrique
De nos jours, la transmission la plus courante est Ă©lectrique. On parle
alors de « locomotive Diesel-électrique ». Le moteur Diesel entraßne
une génératrice électrique dont le courant est utilisé pour alimenter des
moteurs Ă©lectriques qui animent les roues. En quelque sorte, on peut
dire qu'il s'agit d'une locomotive Ă©lectrique dans laquelle on a
embarqué la centrale électrique.
Diesel-hydraulique
20
Transmission hydrostatique
Le moteur Diesel entraĂźne une pompe Ă  huile. L'huile sous pression est
utilisée dans des moteurs hydrauliques.
Un prototype a été réalisé en Allemagne dans l'entre-deux-guerres. Le
procédé n'a pas été développé à cause du mauvais rendement dû aux
pertes de charges dans les canalisations d'huile sous pression.
Transmission hydro-cinétique
On rencontre aussi une transmission hydraulique pour transmettre la
puissance aux roues. On parle de « convertisseur de couple » (en
anglais « torque convertor ») pour un équipement qui contient deux
parties mobiles et une partie fixe généralement noyées dans un bain
d'huile à l'intérieur d'une enveloppe étanche.
La partie la plus intérieure du convertisseur de couple est appelée «
pompe centrifuge », la partie la plus extérieure est appelée « turbine » ;
entre elles, on trouve une « roue fixe de guidage » (réacteur). Ces trois
piÚces comportent des ailettes aux formes étudiées pour contrÎler
soigneusement les mouvements de l'huile.
Un convertisseur de couple auquel on a Îté le réacteur s'appelle un «
coupleur hydraulique ». La pompe centrifuge est connectée directement
au moteur Diesel et la turbine est connectée à un moyeu qui entraßne les
roues. En tournant, le moteur Diesel fait tourner la pompe centrifuge,
entraßnant l'huile vers l'extérieur sous haute pression à travers les ailettes
de la « roue fixe de guidage » puis de la turbine. Cela entraßne la rotation
de la turbine, du moyeu et donc des roues. L'huile revient ensuite dans le
mĂȘme circuit. Le convertisseur de couple permet d'obtenir un couple sur
l'arbre de turbine supérieur à celui donné sur l'arbre de la pompe. Il est
donc utilisé au démarrage du train. Le rendement est moyen, variant de
75 Ă  85 %.
21
CH5:Moteur diesel :
Moteur Ă  combustion interne, dispositif qui fournit de l'Ă©nergie
mécanique par transformation de l'énergie calorifique, libérée par
calcination d'un combustible.
Il existe quatre types principaux de moteurs Ă  combustion interne :
Le moteur à allumage commandé, ou moteur à explosion,
Le moteur Diesel, le moteur Ă  piston rotatif et la turbine Ă  gaz.
I. Principe de fonctionnement :
1. cycle théorique a 4 temps :
a. principe de fonctionnement :
 1er temps admission : la soupape d’admission est ouverte, celle
d’échappement est fermĂ©e, le piston se dĂ©place du point mort haut
(PMH) au point mort bas (PMB) pour aspirer l’air de l’atmosphùre,
le vilebrequin fait son premier demi-tour.
 2Ăšme temps compression : les soupapes d’admission et
d’échappement sont fermĂ©es, le piston monte du PMB vers le PMH,
il comprime l’air dans le cylindre afin d’élever sa tempĂ©rature, le
vilebrequin termine ainsi son 1er tour.
 3Ăšme combustion et dĂ©tente : Ă  la fin de la compression le
combustible est injecte dans le cylindre sous forme du brouillard,
les soupapes d’admission et d’échappement sont toujours fermĂ©es ;
la combustion commence la température augmente et la pression
des gaz augmente aussi, elle pousse le piston vers le PMB c’est le
temps moteur et le vilebrequin effectue son 3Ăšme demi-tours.
 4Ăšme temps d’échappement : la soupape d’admission est
fermĂ©e, la soupape d’échappement est ouverte. Le piston se dĂ©place
du PMB au
PMH en Ă©vacuant les gaz brĂ»lĂ©s Ă  l’extĂ©rieure du cylindre et le
vilebrequin termine son 2Ăšme tours.
22
b. Inconvénients :
Le cycle théorique donne un mauvais rendement du moteur suite aux
inconvénients de :
 Mauvais remplissage du cylindre en air.
 Mauvaise compression et combustion.
 Mauvaise Ă©vacuation des gaz brĂ»lĂ©s.
a. RemĂšdes :
 AmĂ©lioration du remplissage du cylindre en air, par l’ouverture de
la soupape d’admission en avance et sa fermeture en retard dans le
temps d’admission, par consĂ©quent on obtient une bonne
compression.
 AmĂ©lioration de la combustion et dĂ©tente par l’injection du
combustible avant la fin de la compression.
 AmĂ©lioration de l’évacuation des gaz d’échappement par
l’ouverture de la soupape d’échappement en avance avant la fin de
la détente et sa fermeture en retard RFE aprÚs la fin du temps
d’échappement.
b. Avantage :
On constate à un moment du cycle que les soupapes d’admissions et
d’échappements sont ouvertes en mĂȘme temps entre la fin de
l’échappement et le dĂ©bit de l’admission c’est le moment du balayage qui
favorise le refroidissement du cylindre et l’explosion des gaz brĂ»lĂ©s.
c. Cote de distribution :
Ce sont les valeurs angulaires d’avance ou de retard donnĂ©es Ă 
l’ouverture et à la fermeture des soupapes d’admissions et
d’échappements ainsi que l’avance de l’injection du combustible.
Ces cotes transformant le cycle théorique en cycle pratique pour avoir un
bon rendement du moteur.
2-Cycle pratique Ă  4 temps :
Le piston est au PMH les soupapes d’admissions et Ă©chappements sont
ouvertes, le piston décent de quelques degrés du PMH la soupape
d’échappement se ferme. L’air commence Ă  pĂ©nĂ©trer par la soupape
d’admission suite Ă  la dĂ©pression crĂ©e par le dĂ©placement du piston vers
23
le PMB le piston remonte de quelques degrés aprÚs le PMB, la soupape
d’admission se ferme c’est le commencement de la compression, avant
que le piston n’arrive au PMH le combustible est pulvĂ©risĂ© Ă  l’intĂ©rieur
du cylindre, la tempĂ©rature de l’air chaud, dĂ©passe largement la
tempĂ©rature d’auto-inflammation du combustible celui-ci s’échauffe et
s’enflamme. Le piston dĂ©cent violement, chassĂ© par la dilatation des gaz
de la combustion, c’est la course motrice (ou temps moteur) avant que le
piston n’arrive au PMB de quelques degrĂ©s, la soupape d’échappement
s’ouvre donc la pression retombe dans le cylindre est reste cependant
légÚrement supérieure à la pression atmosphérique. Le piston remonte
vers le PMH en chassant les gazs brûlés, de quelques degrés avant le
PMH la soupape d’admission s’ouvre ce qui permet l’écoulement de l’air
frais dans le cylindre.
II. Constitution du moteur diesel :
Dans l'ensemble, les constituants des moteurs à allumage commandé
sont semblables Ă  ceux des moteurs Diesel. La chambre de combustion
est constituée d'un cylindre, en général immobile, fermé à l'une de ses
extrémités et dans lequel un piston coulisse. Le mouvement de va-et-vient
du piston modifie le volume de la chambre située entre la face interne du
piston et l'extrémité fermée du cylindre. La face externe du piston est
couplée à un vilebrequin par une bielle.
Le vilebrequin transforme le mouvement alternatif du piston en un
mouvement rotatif. Dans les moteurs multicylindres, le vilebrequin
possÚde une partie coudée, le maneton, associé à chaque bielle. Ainsi, la
force de chaque cylindre s'applique sur le vilebrequin au moment
approprié de sa rotation. Les vilebrequins sont munis de lourds volants et
de contrepoids qui
minimisent l'irrégularité du mouvement de l'arbre. Un moteur peut
contenir jusqu'Ă  28 cylindres.
24
1. vilebrequin :
a. définition :
Le vilebrequin donne le mouvement rotatif nécessaire au moteur. Il est
reliĂ© Ă  la bielle (qui est elle mĂȘme reliĂ©e au piston) qui lui transmet un
mouvement alternatif.
C'est donc le vilebrequin qui va entraßner tout les éléments du moteur qui
ont besoin d'un mouvement rotatif comme :
- la transmission primaire (chaĂźne de distribution ou cascade de pignon ou
courroie, arbre Ă  cames...)
- les pompes (Ă  eau; Ă  huile)
- l'alternateur
- Ă©ventuellement les contre arbres d'Ă©quilibrage.
b. Composition :
Le vilebrequin est composé de :
 les portĂ©es : axe de rotation qui repose sur les paliers du carter
moteur.
 les masses : assure la liaison entre les portĂ©es et les manetons,
permettent au vilebrequin de passer les temps morts (sans
"explosion") du moteur grĂące Ă  son inertie.
 les manetons : liĂ©s aux tĂȘtes de bielles
 les queues de vilebrequin : c'est l'extrĂ©mitĂ© du vilebrequin, elle
peut comporter des roues crantées qui entraßnerons les autres
éléments du moteur.
25
2. Bielle :
a-DĂ©finition :
Elle a permet d’échange d’énergie mĂ©canique entre le piston, animĂ©
d’un mouvement rectiligne alternatif et le vilebrequin dotĂ© d’un
mouvement de rotation.
b-Description d’une bielle :
La bille se compose de 3 parties :
 pied de bielle : qui est articulĂ© sur l’axe du piston par
l’intermĂ©diaire d’une bague.
 tĂȘte de bielle : qui est articulĂ© sur le menton du vilebrequin
par 2 1/2coussinet et d’un chapeau qui fait liaison de la bielle
au vilebrequin.
 corps de bielle : qui transmet les efforts entre les deux
articulations. Le corps de bielle est menu d’une nervure pour
rendre la bille solide et résistante aux déformations.
La bielle est fabriquée en acier au chrome nickel, qui permet de
débaucher la piÚce par matriçage.
La surface de la bielle devrait ĂȘtre remise au rebut si cette dĂ©montre une
décoloration due à la chaleur.
c-Construction :
La bielle est une piÚce de forge. Le piston est, quant à lui, moulé. Une
matrice emboutit la bielle avec ses Ɠilletons sous-dimensionnĂ©s. Les
Ɠilletons sont usinĂ©s, la tĂȘte de bielle est alors coupĂ©e avec l'aide d'une
26
guillotine pour permettre la fixation sur le vilebrequin (bielle démontable
seulement). On peut ensuite fixer les coussinets. L'expression couler une
bielle concerne ces coussinets qui, par défaut de lubrification, chauffent
et...fondent. On notera aussi que, sur un moteur thermique monté dans le
sens habituel (culasse en haut), la tĂȘte de bielle est en bas.
3. Le piston
a-RĂŽle :
Le piston permet l’échange d’énergie entre les gaz et l’embiellage.
Pendant la dĂ©tente les gaz fournissent de l’énergie au piston mais au cours
des autres temps du cycle, c’est la bielle qui commande les mouvements
du piston.
Le piston est animĂ© d’un mouvement alternatif.
Le piston supporte un effort important de la poussée des gaz.
b-Constitution d’un piston :
Il est constitué de 2 parties :
 partie supĂ©rieure ou culot : qui reçoit l’action des gaz est
assure l’étanchĂ©itĂ© du cylindre au moyen des segments et de ses
gorges. (segments : de feu, segment d’étanchĂ©itĂ©, segment racleur
d’huile).
 partie infĂ©rieure ou jupe : elle assure le guidage rectiligne.
 La segmentation :
27
Les segments sont des anneaux "Ă©lastiques" ouverts qui se logent dans
des gorges usinĂ©es dans la tĂȘte du piston. L'ouverture du segment
s'appelle coupe, car les segments sont fabriqués à partir d'un ressort coupé
ensuite en tranches ; la largeur de l'ouverture une fois en place dans le
cylindre est appelée jeu à la coupe. Sur les moteurs quatre temps
généralement utilisés dans l'automobile, on trouve le plus souvent trois
segments (quatre sur les moteurs anciens, deux sur les moteurs de
compétition). Ils assurent l'étanchéité entre la chambre de combustion (les
gaz chauds) et l'huile dans le carter du vilebrequin. Ils assurent aussi
l'Ă©vacuation de la chaleur de combustion vers le cylindre. Les 3 types de
segments sont :
 Le segment de feu est le segment en contact avec les gaz. Lors de
l'explosion, il est plaqué contre le piston (dans sa gorge) et contre le
cylindre, ce qui assure quasiment toute l'étanchéité.
 Le segment d'Ă©tanchĂ©itĂ© ou de compression assure l'Ă©tanchĂ©itĂ© totale
des gaz en arrĂȘtant ceux qui seraient passĂ©s par la coupe du segment
de feu. Sa coupe est décalée ou tiercée par rapport à celle du
segment de feu.
 Le segment racleur assure l'Ă©tanchĂ©itĂ© au niveau de l’huile, il doit
"racler" l'huile des parois du cylindre pour éviter qu'elle soit brûlée
au cycle suivant.
Une défaillance des segments de feu ou de compression se traduit par une
perte de compression et de performances du moteur, et par la mise en
pression du carter par les gaz de fuite. Une défaillance du segment racleur
se traduit par une consommation d'huile et des fumées bleues à
l'accélération.
Elle porte Ă  l’intĂ©rieur, des bossages qui transmettent la poussĂ©e du culot
à l’axe d’articulation du pied de bielle. Le piston est en fonte, ou en
alliage d’aluminium.
Le piston FG : il est en fonte, il comporte 4 segments de compression et
2 segments racleurs d’huile. Un porte piston de type tourillon, est utilisĂ©
avec le piston pou permettre Ă  celui-ci de tourner pendant le
fonctionnement du moteur. Le porte piston supporte le piston Ă 
l’épaulement interne du piston. Une rondelle de butĂ©e est placĂ©e entre
l’épaulement et le porte piston. Le porte piston est retenu en place, dans
28
le piston par un anneau Ă©lastique Ă  l’intĂ©rieur. L’huile rĂ©cupĂ©rĂ©e par les
deux segments racleurs d’huile s’écoule par les passages au bas des
pistons.
Un coussinet est installé dans une rainure alésée du porte piston. Les
pattes à chaque extrémité du coussinet, sont repliées dans un contre
alĂ©sage du porte piston pour empĂȘcher le dĂ©placement longitudinal. L’axe
de piston trÚs poli, est installé dans la porte piston et dans le coussinet, et
le tout est boulonnĂ© Ă  l’extrĂ©mitĂ© supĂ©rieure de la bielle.
Les piÚces internes du piston sont lubrifiées et refroidies par circulation
d’huile.
4. Chemise :
a-RĂŽle :
Elle guide le piston dans son mouvement alternatif, comme elle assure
son étanchéité par ses segments.
La chemise FG est fabriquée en fonte trempée à la quelle deux chemises
d’eau sĂ©parĂ©es sont installĂ©es et brasĂ©es. Une rangĂ©e d’orifices
d’admission d’air entoure complùtement la chemise au dessous des
orifices, sert de raccord à la canalisation d’eau de la chemise. Un
dĂ©flecteur d’eau empĂȘche l’eau de frapper la paroi intĂ©rieure de la
chemise.
L’eau circule autour du bas de la chemise, progressant vers le haut pour
se décharger dans la culasse à travers douze perforations.
Un contre alésage autour de chaque perforation accommode un pare
chaleur en tĂ©flon et un joint d’étanchĂ©itĂ© au silicone qui scelle la
canalisation d’eau quand la culasse est en place. Un joint d’étanchĂ©itĂ© en
acier enrobé de cuivre sert de joint de combustion entre la culasse et la
chemise.
29
5. Culasse et culbuterie :
a-Culasse :
La culasse est la partie supérieure du
moteur. Il s’agit d’une piùce complexe
généralement en fonte obtenue par
fonderie. Elle comporte :
 Les conduits d’admission.
 Les conduits d’échappement.
 Des chambres d’eau (pour moteur Ă  refroidissement
liquide).
D’autre part, elle est le support des dispositifs suivants :
 Les soupapes et leur systĂšme de commande (distribution)
et le sous systÚme de graissage associé.
 Les dispositifs d’injection et/ou d’allumage.
 Les dispositifs d’assemblage culasse/bloc cylindres.
La culasse ferme le haut des cylindres pour constituer ainsi les
chambres de combustion. Entre la culasse et le bloc cylindres est placé le
joint de culasse.
 RĂŽle :
Elle obture le cylindre à sa partie supérieure, tout en assurant son
étanchéité elle constitue la chambre du combustion.
Elle reçoit les dispositifs d’injection ou d’allumage, comme elle porte des
orifices d’admission et d’échappement des gaz. Elle reçoit aussi les
organes de distribution elle évacue la chaleur dégagée par la combustion.
Culasse FG : elle est construite en fonte alliée de grande résistance.
30
Elle possĂšde des passages spĂ©ciaux venus de la fonderie pour l’eau et les
gaz d’échappement. Des trous d’eau percĂ©s de bas de la culasse
correspondent aux trous de refoulement d’eau dans la chemise, les
passages d’échappement dans le groupe MDZ par lesquels les culasses
sont alignées avec les coudes correspondant dans le groupe MDZ par
lesquels sont conduits les gaz d’échappement vers le collecteur
d’échappement.
Un trou prĂ©vu au centre de la culasse pour l’installation de l’injecteur
pompe. Ce dernier est bien positionné dans la culasse par un trou qui
correspond au tĂ©ton de centrage qui est prĂ©vu sur le corps de l’injecteur
pompe.
La culasse comporte 4 trous de passage des soupapes d’échappement.
La culasse est montée sur la chemise par 8 goujons de fixation, dans le
couple de serrage est 36 m/kg.
b-Culbuteurs :
Les culbuteurs servent à transmettre la poussée des tiges de culbuteurs vers les
soupapes. Les soupapes se trouvent au-dessus des cylindres, les tiges de
culbuteurs le long des cylindres, et actionnées par un arbre à cames, situé vers
le bas des cylindres, proche du vilebrequin.
6. Etrier de soupape :
Etrier de soupape est une piĂšce maĂźtresse dans le fonctionnement du
MDZ, car sans cette piĂšce les soupapes d’échappement ne peuvent
fonctionnées.
En effet il actionne deux soupapes d’échappement Ă  partir d’un culbuteur.
31
Un ressort et une cuvette de ressort sont retenus en place sur la tige de l’étrier
par une rondelle de blocage. La cuvette de ressort repose dans une douille
dans la culasse tandis que le ressort exerce la pression et maintient le contact
entre l’étrier et le culbuteur.
Il est composé par :
1. un corps d’étrier.
2. un ressort.
3. une cuvette.
4. une rondelle de blocage.
5. deux oreilles du guide de culbuteur.
7. Arbre a came :
L'arbre à cames (appelé aussi "arbre de distribution") commande
l'ouverture des soupapes. Il s'agit d'un arbre (piÚce métallique longiligne)
entraßné par une roue dentée. Il porte autant de cames qu'il y a de soupapes (il
y a parfois 2 cames par soupape - cas de l'Alfasud).
Sa position peut ĂȘtre dans le carter (arbre Ă  cames latĂ©ral) ou dans la culasse
(arbre à cames en tÚte noté ACT. Certains moteurs possÚdent deux arbres à
cames (l'un pour les soupapes d'admission et l'autre pour les soupapes
d'Ă©chappement).
Dans les moteurs à quatre temps, le cycle complet nécessite deux tours de
vilebrequin pour un tour de l'arbre Ă  cames.
En conséquence, ce dernier tourne à une vitesse qui est la moitié de celle du
moteur.
32
La commande peut se faire au moyen d'une chaĂźne (avec des pignons
généralement cylindriques), ou encore, suivant un systÚme plus moderne, par
courroie crantée.
La position angulaire de l'arbre est déterminée au montage du moteur. Cette
opération porte le nom de calage de la distribution.
Les dispositions possibles pour l'arbre à cames dépendent de l'architecture du
moteur et de ses performances.
8. Le démarreur :
C'est un moteur électrique auxiliaire alimenté par la batterie d'accumulateurs
et destiné à lancer un moteur à combustion interne pour lui permettre de
démarrer.
Ce dernier ne peut dĂ©marrer par lui-mĂȘme comme le moteur Ă  vapeur, un
rĂ©gime de rotation suffisant doit lui ĂȘtre imprimĂ© pour alimenter les cylindres.
Le couple à transmettre par le démarreur dépend des forces de frottement, du
rapport volumétrique du moteur, du nombre de cylindres et de la température
ambiante.
Pour les diesels. Fortement compressés, le démarreur fonctionne sur 24 volts.
En général, un moteur comptant un faible nombre de cylindres (deux par
exemple) démarrera moins bien qu'un 8 ou un 12 cylindres. En effet, pour un
pluri cylindre, on compte plus d'un allumage par tour de vilebrequin (un seul
pour un bicylindre).
9 .Pompe d’injection :
La pompe d’injection est un Ă©lĂ©ment trĂšs important du circuit d’injection.
Elle permet la mise en pression, le dosage et la distribution du combustible
vers les injecteurs.
Elle est composée :
33
 D’un carter, qui est composĂ© d’un alliage d’aluminium. Il comporte
des perçages permettant le raccordement du circuit d’alimentation et
du circuit de retour.
 Des Ă©lĂ©ments de pompage, au mĂȘme nombre que les cylindres Ă 
alimenter, ils sont animés par un arbre à cames.
 Des sorties hautes pressions qui permettent le raccordement des
tuyauteries.
10 .alternateur :
Un alternateur se compose :
 d'une partie fixe (induit) appelĂ©e stator. Elle est constituĂ©e de
lamelles disposées en étoile avec, dans des encoches axiales, des
bobines qui constituent les enroulements générateurs. Pour un
alternateur triphasé, les enroulements, tous identiques, sont disposés
sur le pourtour intérieur du stator. L'extrémité de chaque bobine est
reliée d'un cÎté à une autre bobine, de l'autre aux diodes
redresseuses ;
 d'une partie mobile (inducteur) appelĂ©e rotor. Ce dernier est
constitué d'un paquet de lamelles présentant des masses polaires.
Les bobinages d'induit sont enroulés sur les masses. Le rotor peut
ĂȘtre Ă©galement constituĂ© d'un inducteur Ă  circuit de Lundell.
11. Pompe Ă  eau :
La pompe Ă  eau a pour rĂŽle d’aspirer l’eau du rĂ©servoir pour le refouler au
moteur dont le but de refroidir le moteur thermique. Elle ‘est de type
engrenage.
12. Pompe Ă  huile :
La pompe à eau à pour rîle d’aspirer l’huile de carter et de le refouler vers
les organes interne du moteur le débit refouler par la pompe varie en fonction
de la vitesse de vilebrequin du moteur. Elle aussi de type engrenage.
34
CH6:Fourgon générateur :
Un fourgon-générateur est un véhicule
ferroviaire d'accompagnement généralement chargé de délivrer l'énergie
électrique nécessaire au fonctionnement des voitures du train. Dans la rame
automotrice bimode Renfe série 730, les fourgons-générateur assurent
également l'alimentation électrique des motrices sur les tronçons de voie non
électrifiés.
I. Fourgon-générateur alimentant la ligne de train
Les fourgons générateurs disposent d'un groupe électrogÚne de forte
puissance. Ils permettent d'alimenter en Ă©nergie Ă©lectrique les voitures
passagers d'un train circulant sous différentes tensions comme les TEE(Train-
Europe-Express). Le groupe électrogÚne était constitué d'un moteur Diesel
Poyaud, accouplé à un alternateur triphasé (580 kVA, pour un cosinus phi de
0,9, délivrant 380 V triphasé (en couplage étoile) et 660 V triphasé, sans
neutre (en couplage triangle)),
Les groupes électrogÚnes montés dans les fourgons-générateurs RENFE
tournent Ă  1 800 tr/min, ce qui produit du 60 Hz Ă  la sortie de l'alternateur,
mais, immédiatement redressé. Certains fourgons ont un pantographe monté
sur le toit pour l'alimentation de la ligne de train, secondant un fourgon
générateur autonome pour les lignes non électrifiées. D'autres servent pour le
chauffage, et alimentent le train via un pantographe,
35
II. Groupe Ă©lectrogĂšne
Un groupe Ă©lectrogĂšne est un dispositif autonome capable de
produire de l'électricité. La plupart des groupes sont constitués d'un
moteur thermique qui actionne un alternateur. Leur taille et leur poids
peuvent varier de quelques kilogrammes Ă  plusieurs dizaines de tonnes.
Les groupes électrogÚnes sont utilisés soit dans les zones que le réseau
Ă©lectrique ne dessert pas, soit dans des bĂątiments afin de pallier une
Ă©ventuelle coupure de courant. Dans le deuxiĂšme cas, ils sont alors
souvent utilisés en parallÚle d'une alimentation sans interruption à
batterie ou par un systĂšme inverseur de source d'Ă©nergie.
1. Constitution :
 Un moteur diesel souvent a 6 cylindres avec une puissance d’environ
1100 chevaux et 1700 tour/min munis d’un dĂ©marreur et un ECM (engin
control module).
 Un alternateur triphasĂ© qui fournit 380 VOLT entre phase et phase et
220 VOLT entre phase et neutre
 Un PCC (power command and control) c’est le cerveau du groupe
Ă©lectrogĂšne.
 Deux batteries de 12 VOLT.
36
2. Principe de fonctionnement :
Les batteries envoient une tension de 24 VOLT continu au démarreur pour
dĂ©marrer le moteur diesel jusqu’il atteint sa vitesse nominale, ce moteur et
accouplé avec un alternateur triphasé pour convertir l énergie mécanique en
Ă©nergie Ă©lectrique et fournir une tension de 380 VOLT entre deux phase et
220 VOLT entre phase et neutre. Cette tension est utilisée pour éclaircir et
climatiser les voitures Ă  voyageur.
Ces derniÚres son liées électriquement par des coupleurs, chaque voiture a
quatre coupleurs deux fixe et deux mobile.
37
3. Equipement d’un fourgon gĂ©nĂ©rateur
Dans un FG on distingue les Ă©quipements suivants :
 Un alternateur 380V qui dĂ©bite une tension constante de
380V/220V, une puissance suivante les séries des FG :
 3Ăšme sĂ©rie : 250 KVA avec Imax= 369A.
 4Ăšme sĂ©rie : 400KVA avec Imax = 609A.
 5Ăšme sĂ©rie : 250 KVA avec Imax= 300A par groupe.
 Un jeu de batteries 24V pour dĂ©marrage et circuit commande.
 Un jeu de batteries 72V pour Ă©clairage de secours et circuit de
commande.
 Un dĂ©marreur pour entraĂźner le MDZ.
 Un alternateur 28V pour la charge des batteries 24V.
 Une dynamo de 28V pour la charge des batteries de 24V.
 Un chargeur statique 380/24V ou 220/24V pour la charge des
batteries 24V.
 Un chargeur statique 380/72V pour la charge des batteries 72V.
 Un moteur ou deux de 7.5 KW entraĂźnant un ventilateur de 1M de
diamùtre pour assurer le refroidissement d’eau du MDZ.
 Un moteur ou deux de 0.7 KW permettant l’aĂ©ration du
compartiment moteur et de l’appairage.
 Un tableau d’appareillage rassemblant les organes de commandes
et de surveillance.
 Les lignes de trains avec coupleurs de chaque bout :
 Une de puissance assurant le transfert du courant
380/220V.
 L’autre assurant le transfert du courant de secours 72V
et de sonorisation 100V.
Et pour assurer le bon fonctionnement du moteur diesel, on utilise un
ventilateur entraßné par un moteur triphasé à démarrage par élimination
des rĂ©sistances rotorique Ă  deux temps ; le premier temps s’excite lors du
dĂ©marrage du moteur diesel, en revanche le deuxiĂšme temps s’excite lorsque
le thermostat atteint 80 °C.
38
4. Les séries des fourgons générateurs :
SĂ©rie Puissance
PremiÚre série 250 KVA
DeuxiÚme série 350 KVA
TroisiÚme série 350 KVA
QuatriÚme série 400 KVA
CinquiÚme série Deux groupes électrogÚnes
250+250KVA = 500 KVA
SixiÚme série Génération 2007 550 KVA
Génération 2011 500 KVA
39
CH7 : Les taches effectuées et
quelques consignes de sécurité :
1. Taches effectuées :
 ContrĂŽle de pompe d’huile, pompe d’eau, compresseur d’air et
changement d’un conduit d’eau d’un moteur diesel.
 Maintenance prĂ©ventive des Ă©lĂ©ments de transmission et transformation
de mouvement (nettoyage et graissage).
 Visite des filtres d’air.
 Maintenance des bielles et des arbres Ă  cames.
 Fixation d’un groupe Ă©lectrogĂšne.
 Changement des composant endommagĂ©s d’un coffre Ă©lectrique (porte
fusible, contacteurs, disjoncteur, transformateur abaisseur monophasé
220/72).
 CĂąblage de groupe Ă©lectrogĂšne avec le coffre Ă©lectrique.
 Essai de fonctionnement de groupe Ă©lectrogĂšne.
2. Quelques consignes de sécurité :
 Utiliser des gants, chaussures, casques, lunettes.
 L’operateur doit ĂȘtre attentif, tenue correcte, vĂȘtements non-flottants,
cheveux courts, protégés et chaussures fermés.
 S’assurer qu’aucun Ă©lĂ©ment en mouvement ne risque d’ĂȘtre Ă©jectĂ©.
 Ne pas poser les mains sur une piĂšce en mouvement.
 Ne pas Ă©vacuer les capots Ă  la main (utiliser les crochets).
 Ne pas graisser ou contrĂŽler une machine en marche.
 Ne pas toucher aux circuits Ă©lectriques.
 Ne pas quitter la machine en cours de fonctionnement.
40
CH8:Point de vue personnel
Pendant les trois semaines que j’ai passĂ© au sein de l’établissement d’entretien
industriel MeknÚs(EMIM), certains avantages et inconvénients ont été remarqués.
DĂ©s mes premiers jours de stage, j’avais remarquĂ© la prĂ©sence des affiches de sĂ©curitĂ©
dans les diffĂ©rents ateliers d’EMIM, le personnel en parlait assez souvent que ce soit les
opĂ©rateurs ou les responsables d’équipe ou d’atelier, donc aprĂšs quelque jours on
commence Ă  faire attention Ă  ses moindres gestes, et adopter les actions qui peuvent
contribuer à sa sécurité personnelle.
Pendant ces 4 semaines passées dans des ateliers, je me suis rendue compte que le
sens de l’organisation et de l’ordre est un facteur essentiel de rendement aussi que le
respect de son domaine et ne pas intervenir dans le domaine des autres.
Ça d’une part positive, de l’autre part l’inconvĂ©nient remarquĂ© c’est le problĂšme de la
sous-traitance. Dans l’EMIM la majoritĂ© des taches et des opĂ©rations sont effectuĂ©es
par des entreprises externes par des contrats à durée déterminée. On appliquant ce
systĂšme les ouvriers, dont la plupart sont des jeunes, risquent de perdre leur travail Ă 
la fin de ces contrats et d’affronter le chîmage à nouveau.
Selon mon point de vue la solution est de revenir Ă  l’ancien systĂšme oĂč tous les
opĂ©rations sont exĂ©cutĂ©es par des ouvriers d’ONCF et de remettre le centre de
qualification d’EMIM en service et organiser des concours pour sauver la jeunesse du
chĂŽmage.
41
Ce stage aura été trÚs enrichissant sur de nombreux points.
Le travail effectuĂ© qui Ă©tait parfaitement dans mes domaines d’intĂ©rĂȘts et qui m’a
ouvert la porte sur la connaissance professionnelle en maintenance des trains.
Cette expérience m'a permis de tester mes connaissances acquises lors des différentes
opérations et taches effectuées.
MalgrĂ© la courte durĂ©e de ce stage, il m’a permis d’obtenir des informations sur
le monde professionnel, d’acquĂ©rir plus d’expĂ©riences ainsi amĂ©liorer mes
connaissances techniques et mes relations sociales.
Il me reste à constater ma satisfaction générale sur le bon déroulement de mon stage
ainsi que sur l'importance qu'occupe l’atelier gros entretien de Meknùs pour l'Office
National des Chemins de MeknĂšs dans le secteur de transport.
Finalement, il ne me reste qu’a remercie toutes les personnes qui m’ont aidĂ©
d’arriver à ce niveau.

Weitere Àhnliche Inhalte

Was ist angesagt?

Raport de stage traitement de comande
Raport de stage traitement de comandeRaport de stage traitement de comande
Raport de stage traitement de comandeWalid Tsouli
 
rapport final - Copie
rapport final - Copierapport final - Copie
rapport final - CopieKAMAL AIT ZAID
 
Rapport de stage Ingelec
Rapport de stage IngelecRapport de stage Ingelec
Rapport de stage IngelecRapport de Stage
 
Rapport stage : Mise en place d’un plan de maintenance
Rapport stage : Mise en place d’un plan de maintenanceRapport stage : Mise en place d’un plan de maintenance
Rapport stage : Mise en place d’un plan de maintenanceYounesSALEK1
 
Office schérifien de phosphate (maroc)
Office schérifien de phosphate (maroc)Office schérifien de phosphate (maroc)
Office schérifien de phosphate (maroc)Excen Trique
 
Présentation de mon PFE
Présentation de mon PFEPrésentation de mon PFE
Présentation de mon PFENadir Haouari
 
Référentiel des missions juillet 2013
Référentiel des missions juillet 2013Référentiel des missions juillet 2013
Référentiel des missions juillet 2013Chaimaa Aboutaib
 
Transport routier au Maroc
Transport routier au MarocTransport routier au Maroc
Transport routier au MarocBadr Banar
 
Rapport de-stage-sur-transport-international-transit-et-logistique-groupe-timar
Rapport de-stage-sur-transport-international-transit-et-logistique-groupe-timarRapport de-stage-sur-transport-international-transit-et-logistique-groupe-timar
Rapport de-stage-sur-transport-international-transit-et-logistique-groupe-timartoufik Lfechkel
 
Rapport de stage transport-de marchandise
Rapport de stage transport-de marchandiseRapport de stage transport-de marchandise
Rapport de stage transport-de marchandiseYoussef Islam
 
Etude sur la satisfaction client dans le marketing des services - cas de l'ONCF
Etude sur la satisfaction client dans le marketing des services - cas de l'ONCFEtude sur la satisfaction client dans le marketing des services - cas de l'ONCF
Etude sur la satisfaction client dans le marketing des services - cas de l'ONCFBEL MRHAR Mohamed Amine
 
Rapport stage-perfectionnement-oussema-hamdi (1) (3)
Rapport stage-perfectionnement-oussema-hamdi (1) (3)Rapport stage-perfectionnement-oussema-hamdi (1) (3)
Rapport stage-perfectionnement-oussema-hamdi (1) (3)moamenmrabet
 
Rapport de stage centrale de production d'électricité.
Rapport de stage centrale de production d'électricité.Rapport de stage centrale de production d'électricité.
Rapport de stage centrale de production d'électricité.Mohamedhassanmohamed10
 
Rapport de stage coca cola (final)
Rapport de stage coca cola (final)Rapport de stage coca cola (final)
Rapport de stage coca cola (final)and1remixboy
 
Soutenance mémoire de fin d'études
Soutenance mémoire de fin d'étudesSoutenance mémoire de fin d'études
Soutenance mémoire de fin d'étudesFabrice HAUHOUOT
 
Rapport de stage de perfectionnement
Rapport de stage de perfectionnementRapport de stage de perfectionnement
Rapport de stage de perfectionnementbadouuur
 
rapport de stage
rapport de stagerapport de stage
rapport de stagespeedsales
 
Rapport de Stage
Rapport de StageRapport de Stage
Rapport de Stagegphilippon
 

Was ist angesagt? (20)

Raport de stage traitement de comande
Raport de stage traitement de comandeRaport de stage traitement de comande
Raport de stage traitement de comande
 
rapport final - Copie
rapport final - Copierapport final - Copie
rapport final - Copie
 
Uml upxp2
Uml upxp2Uml upxp2
Uml upxp2
 
Rapport de stage Ingelec
Rapport de stage IngelecRapport de stage Ingelec
Rapport de stage Ingelec
 
Rapport stage : Mise en place d’un plan de maintenance
Rapport stage : Mise en place d’un plan de maintenanceRapport stage : Mise en place d’un plan de maintenance
Rapport stage : Mise en place d’un plan de maintenance
 
Rapport DELPHI
Rapport DELPHI Rapport DELPHI
Rapport DELPHI
 
Office schérifien de phosphate (maroc)
Office schérifien de phosphate (maroc)Office schérifien de phosphate (maroc)
Office schérifien de phosphate (maroc)
 
Présentation de mon PFE
Présentation de mon PFEPrésentation de mon PFE
Présentation de mon PFE
 
Référentiel des missions juillet 2013
Référentiel des missions juillet 2013Référentiel des missions juillet 2013
Référentiel des missions juillet 2013
 
Transport routier au Maroc
Transport routier au MarocTransport routier au Maroc
Transport routier au Maroc
 
Rapport de-stage-sur-transport-international-transit-et-logistique-groupe-timar
Rapport de-stage-sur-transport-international-transit-et-logistique-groupe-timarRapport de-stage-sur-transport-international-transit-et-logistique-groupe-timar
Rapport de-stage-sur-transport-international-transit-et-logistique-groupe-timar
 
Rapport de stage transport-de marchandise
Rapport de stage transport-de marchandiseRapport de stage transport-de marchandise
Rapport de stage transport-de marchandise
 
Etude sur la satisfaction client dans le marketing des services - cas de l'ONCF
Etude sur la satisfaction client dans le marketing des services - cas de l'ONCFEtude sur la satisfaction client dans le marketing des services - cas de l'ONCF
Etude sur la satisfaction client dans le marketing des services - cas de l'ONCF
 
Rapport stage-perfectionnement-oussema-hamdi (1) (3)
Rapport stage-perfectionnement-oussema-hamdi (1) (3)Rapport stage-perfectionnement-oussema-hamdi (1) (3)
Rapport stage-perfectionnement-oussema-hamdi (1) (3)
 
Rapport de stage centrale de production d'électricité.
Rapport de stage centrale de production d'électricité.Rapport de stage centrale de production d'électricité.
Rapport de stage centrale de production d'électricité.
 
Rapport de stage coca cola (final)
Rapport de stage coca cola (final)Rapport de stage coca cola (final)
Rapport de stage coca cola (final)
 
Soutenance mémoire de fin d'études
Soutenance mémoire de fin d'étudesSoutenance mémoire de fin d'études
Soutenance mémoire de fin d'études
 
Rapport de stage de perfectionnement
Rapport de stage de perfectionnementRapport de stage de perfectionnement
Rapport de stage de perfectionnement
 
rapport de stage
rapport de stagerapport de stage
rapport de stage
 
Rapport de Stage
Rapport de StageRapport de Stage
Rapport de Stage
 

Andere mochten auch

Rapport de stage originale
Rapport de stage originaleRapport de stage originale
Rapport de stage originalesalma jarid
 
Rapport_ZERHOUNI_OSMOSEIII
Rapport_ZERHOUNI_OSMOSEIIIRapport_ZERHOUNI_OSMOSEIII
Rapport_ZERHOUNI_OSMOSEIIItaoufik Zerhouni
 
Rapport - H.KASSMI & M.ELHADI
Rapport - H.KASSMI & M.ELHADIRapport - H.KASSMI & M.ELHADI
Rapport - H.KASSMI & M.ELHADIHamza Kassimi
 
Rapport stage IP-MSAN Tunisie télécom
Rapport stage IP-MSAN Tunisie télécomRapport stage IP-MSAN Tunisie télécom
Rapport stage IP-MSAN Tunisie télécomSiwar GUEMRI
 
Rapport de stage bts finances comptabilite et gestion d entreprises
Rapport de stage  bts finances comptabilite et gestion  d entreprises Rapport de stage  bts finances comptabilite et gestion  d entreprises
Rapport de stage bts finances comptabilite et gestion d entreprises Constant Mousso
 
Rapport de-stage-axa
Rapport de-stage-axaRapport de-stage-axa
Rapport de-stage-axaNaoufal Meknasy
 
11930173rapport 20de-stage-pdf
11930173rapport 20de-stage-pdf11930173rapport 20de-stage-pdf
11930173rapport 20de-stage-pdfYoussef Dreid
 
Catalogue SIATRA
Catalogue SIATRACatalogue SIATRA
Catalogue SIATRAvanblackhole
 
Support soutenance PFE 11 juillet 2016 - EMSI - SIEMENS - Université de Borde...
Support soutenance PFE 11 juillet 2016 - EMSI - SIEMENS - Université de Borde...Support soutenance PFE 11 juillet 2016 - EMSI - SIEMENS - Université de Borde...
Support soutenance PFE 11 juillet 2016 - EMSI - SIEMENS - Université de Borde...Soufiane KALLIDA
 
Rapport de stage desert dream
Rapport de stage desert dreamRapport de stage desert dream
Rapport de stage desert dreamTaoufik Laaziz
 

Andere mochten auch (10)

Rapport de stage originale
Rapport de stage originaleRapport de stage originale
Rapport de stage originale
 
Rapport_ZERHOUNI_OSMOSEIII
Rapport_ZERHOUNI_OSMOSEIIIRapport_ZERHOUNI_OSMOSEIII
Rapport_ZERHOUNI_OSMOSEIII
 
Rapport - H.KASSMI & M.ELHADI
Rapport - H.KASSMI & M.ELHADIRapport - H.KASSMI & M.ELHADI
Rapport - H.KASSMI & M.ELHADI
 
Rapport stage IP-MSAN Tunisie télécom
Rapport stage IP-MSAN Tunisie télécomRapport stage IP-MSAN Tunisie télécom
Rapport stage IP-MSAN Tunisie télécom
 
Rapport de stage bts finances comptabilite et gestion d entreprises
Rapport de stage  bts finances comptabilite et gestion  d entreprises Rapport de stage  bts finances comptabilite et gestion  d entreprises
Rapport de stage bts finances comptabilite et gestion d entreprises
 
Rapport de-stage-axa
Rapport de-stage-axaRapport de-stage-axa
Rapport de-stage-axa
 
11930173rapport 20de-stage-pdf
11930173rapport 20de-stage-pdf11930173rapport 20de-stage-pdf
11930173rapport 20de-stage-pdf
 
Catalogue SIATRA
Catalogue SIATRACatalogue SIATRA
Catalogue SIATRA
 
Support soutenance PFE 11 juillet 2016 - EMSI - SIEMENS - Université de Borde...
Support soutenance PFE 11 juillet 2016 - EMSI - SIEMENS - Université de Borde...Support soutenance PFE 11 juillet 2016 - EMSI - SIEMENS - Université de Borde...
Support soutenance PFE 11 juillet 2016 - EMSI - SIEMENS - Université de Borde...
 
Rapport de stage desert dream
Rapport de stage desert dreamRapport de stage desert dream
Rapport de stage desert dream
 

Ähnlich wie RAPPORT_DE_STAGE_FINAL_makhdach_lhoussaine_ESA_2014

Rapport Stage Alstom
Rapport Stage AlstomRapport Stage Alstom
Rapport Stage AlstomOtmaneDouieb
 
rapport2017_abouzaid.pdf
rapport2017_abouzaid.pdfrapport2017_abouzaid.pdf
rapport2017_abouzaid.pdfHamZa162648
 
L'offre et la demande du transport au niveau national et international
L'offre et la demande du transport au niveau national et internationalL'offre et la demande du transport au niveau national et international
L'offre et la demande du transport au niveau national et internationalbouchra elabbadi
 
16. fadel abdellaoui fleet performance ignite mars 2010
16. fadel abdellaoui fleet performance   ignite mars 201016. fadel abdellaoui fleet performance   ignite mars 2010
16. fadel abdellaoui fleet performance ignite mars 2010Salah Benzakour
 
Audit de marque SNCF (privatisation)
Audit de marque SNCF (privatisation)Audit de marque SNCF (privatisation)
Audit de marque SNCF (privatisation)Michel Stawniak
 
La modernisation du réseau ferré ßle de France été 2013
La modernisation du réseau ferré ßle de France été 2013La modernisation du réseau ferré ßle de France été 2013
La modernisation du réseau ferré ßle de France été 2013Quoimaligne Idf
 
Rapport-Stage-professionnel-BENDAOU-Mourad_revise
Rapport-Stage-professionnel-BENDAOU-Mourad_reviseRapport-Stage-professionnel-BENDAOU-Mourad_revise
Rapport-Stage-professionnel-BENDAOU-Mourad_reviseMourad Bendaou
 
Evolution du technicentre de Romilly en Champagne-Ardenne
Evolution du technicentre de Romilly en Champagne-ArdenneEvolution du technicentre de Romilly en Champagne-Ardenne
Evolution du technicentre de Romilly en Champagne-ArdenneDigitalSNCF
 
-Cours-de-Chemins-de-Fer.pdf
-Cours-de-Chemins-de-Fer.pdf-Cours-de-Chemins-de-Fer.pdf
-Cours-de-Chemins-de-Fer.pdfAbdessamad Smaili
 
Automatisation et supervision de la signalisation adaptée aux zones sensibles...
Automatisation et supervision de la signalisation adaptée aux zones sensibles...Automatisation et supervision de la signalisation adaptée aux zones sensibles...
Automatisation et supervision de la signalisation adaptée aux zones sensibles...mehdihanafi4
 
Rapport De Stage 3.
Rapport De Stage 3.Rapport De Stage 3.
Rapport De Stage 3.youri59490
 
Rapport de-stage-menara-prefa
Rapport de-stage-menara-prefa Rapport de-stage-menara-prefa
Rapport de-stage-menara-prefa Master Au Maroc
 
Rapport du projet de fin d'Ă©tudes
Rapport du projet de fin d'Ă©tudesRapport du projet de fin d'Ă©tudes
Rapport du projet de fin d'Ă©tudeslimam95
 
Cours-Linfrastructure-ferroviaire-EHTP.pdf
Cours-Linfrastructure-ferroviaire-EHTP.pdfCours-Linfrastructure-ferroviaire-EHTP.pdf
Cours-Linfrastructure-ferroviaire-EHTP.pdfAndrGermainMbogba
 
Pfe psi gribiss bouchta
Pfe psi gribiss bouchtaPfe psi gribiss bouchta
Pfe psi gribiss bouchtaGRIBISS BOUCHTA
 
390486519-PFE.pdf
390486519-PFE.pdf390486519-PFE.pdf
390486519-PFE.pdfMohamedTalqii
 
Visite d'entreprise - Société MS Composites
Visite d'entreprise - Société MS CompositesVisite d'entreprise - Société MS Composites
Visite d'entreprise - Société MS CompositesPlusComposites
 
ANESRIF.ppt
ANESRIF.pptANESRIF.ppt
ANESRIF.pptRiadSalih2
 
Simulateurs de conduite AFT-IFTIM
Simulateurs de conduite  AFT-IFTIMSimulateurs de conduite  AFT-IFTIM
Simulateurs de conduite AFT-IFTIMFFFOD
 
237743440-Expose-Routes-Tr-2011-2012-Emsi.pdf
237743440-Expose-Routes-Tr-2011-2012-Emsi.pdf237743440-Expose-Routes-Tr-2011-2012-Emsi.pdf
237743440-Expose-Routes-Tr-2011-2012-Emsi.pdfDJAMILADIABY
 

Ähnlich wie RAPPORT_DE_STAGE_FINAL_makhdach_lhoussaine_ESA_2014 (20)

Rapport Stage Alstom
Rapport Stage AlstomRapport Stage Alstom
Rapport Stage Alstom
 
rapport2017_abouzaid.pdf
rapport2017_abouzaid.pdfrapport2017_abouzaid.pdf
rapport2017_abouzaid.pdf
 
L'offre et la demande du transport au niveau national et international
L'offre et la demande du transport au niveau national et internationalL'offre et la demande du transport au niveau national et international
L'offre et la demande du transport au niveau national et international
 
16. fadel abdellaoui fleet performance ignite mars 2010
16. fadel abdellaoui fleet performance   ignite mars 201016. fadel abdellaoui fleet performance   ignite mars 2010
16. fadel abdellaoui fleet performance ignite mars 2010
 
Audit de marque SNCF (privatisation)
Audit de marque SNCF (privatisation)Audit de marque SNCF (privatisation)
Audit de marque SNCF (privatisation)
 
La modernisation du réseau ferré ßle de France été 2013
La modernisation du réseau ferré ßle de France été 2013La modernisation du réseau ferré ßle de France été 2013
La modernisation du réseau ferré ßle de France été 2013
 
Rapport-Stage-professionnel-BENDAOU-Mourad_revise
Rapport-Stage-professionnel-BENDAOU-Mourad_reviseRapport-Stage-professionnel-BENDAOU-Mourad_revise
Rapport-Stage-professionnel-BENDAOU-Mourad_revise
 
Evolution du technicentre de Romilly en Champagne-Ardenne
Evolution du technicentre de Romilly en Champagne-ArdenneEvolution du technicentre de Romilly en Champagne-Ardenne
Evolution du technicentre de Romilly en Champagne-Ardenne
 
-Cours-de-Chemins-de-Fer.pdf
-Cours-de-Chemins-de-Fer.pdf-Cours-de-Chemins-de-Fer.pdf
-Cours-de-Chemins-de-Fer.pdf
 
Automatisation et supervision de la signalisation adaptée aux zones sensibles...
Automatisation et supervision de la signalisation adaptée aux zones sensibles...Automatisation et supervision de la signalisation adaptée aux zones sensibles...
Automatisation et supervision de la signalisation adaptée aux zones sensibles...
 
Rapport De Stage 3.
Rapport De Stage 3.Rapport De Stage 3.
Rapport De Stage 3.
 
Rapport de-stage-menara-prefa
Rapport de-stage-menara-prefa Rapport de-stage-menara-prefa
Rapport de-stage-menara-prefa
 
Rapport du projet de fin d'Ă©tudes
Rapport du projet de fin d'Ă©tudesRapport du projet de fin d'Ă©tudes
Rapport du projet de fin d'Ă©tudes
 
Cours-Linfrastructure-ferroviaire-EHTP.pdf
Cours-Linfrastructure-ferroviaire-EHTP.pdfCours-Linfrastructure-ferroviaire-EHTP.pdf
Cours-Linfrastructure-ferroviaire-EHTP.pdf
 
Pfe psi gribiss bouchta
Pfe psi gribiss bouchtaPfe psi gribiss bouchta
Pfe psi gribiss bouchta
 
390486519-PFE.pdf
390486519-PFE.pdf390486519-PFE.pdf
390486519-PFE.pdf
 
Visite d'entreprise - Société MS Composites
Visite d'entreprise - Société MS CompositesVisite d'entreprise - Société MS Composites
Visite d'entreprise - Société MS Composites
 
ANESRIF.ppt
ANESRIF.pptANESRIF.ppt
ANESRIF.ppt
 
Simulateurs de conduite AFT-IFTIM
Simulateurs de conduite  AFT-IFTIMSimulateurs de conduite  AFT-IFTIM
Simulateurs de conduite AFT-IFTIM
 
237743440-Expose-Routes-Tr-2011-2012-Emsi.pdf
237743440-Expose-Routes-Tr-2011-2012-Emsi.pdf237743440-Expose-Routes-Tr-2011-2012-Emsi.pdf
237743440-Expose-Routes-Tr-2011-2012-Emsi.pdf
 

RAPPORT_DE_STAGE_FINAL_makhdach_lhoussaine_ESA_2014

  • 1. Institut spĂ©cialisĂ© de technologie appliquĂ©e Goulmima Etablissement de maintenance industrielle MeknĂšs FiliĂšre : ElectromĂ©canique des systĂšmes automatisĂ©s . PĂ©riode de stage : De10/03/2014 au 29/03/2014 RĂ©alisĂ© par: MAKHDACH Lhoussaine EncadrĂ© par: BOUATLAOUI Said Stage d’initiation
  • 2. 2 Remerciement 




















. 






3 Introduction 



























.....4 Chaapitre1 : ReprĂ©sentation gĂ©nĂ©rale de l’ONCF 













5-6 Chapitre2 : ReprĂ©sentation d’établissement de maintenance industrielle MeknĂšs
..7-11 Chapitre3 : ReprĂ©sentation des ateliers de gros entretiens de MeknĂšs






12 Atelier A1

























12 Atelier A2
























....13 Atelier A3

























14 Atelier A4

























15 Chapitre4 : locomotive diesel





















..17 Historique 




















..17 Types de transmission 














..18-20 Chapitre5 : moteur diesel 












 





...21 Principe de fonctionnement 










..21-22-23 Constitution
















.........23-33 Chapitre6 : Fourgon gĂ©nĂ©rateur 








.. 






..34 Fourgon gĂ©nĂ©rateur alimente la ligne de train 






.34 Groupe Ă©lectrogĂšne















35-38 Chapitre7 :Taches effectuĂ©es et consignes de sĂ©curité        ...39 Chapitre8 :point de vue personnel 















..40 Conclusion 























..
41
  • 3. 3 Avant tout dĂ©veloppement sur cette expĂ©rience professionnelle, il apparaĂźt opportun je veux bien rendre grĂące a l’administration d’office national des chemins de fer de m’offrir l’opportunitĂ© de passer mon stage au sein de leur Ă©tablissement de maintenance industrielle Ă  MeknĂšs, aussi que monsieur Said BOUATLAOUI le responsable de maintenance et maitre de stage. Sans oublier de remercier monsieur Fouad CHIKHI et monsieur HALLAMI pour m’encadrer pendant la pĂ©riode de mon stage. Et pour finir il me faux aussi remercier mes formateur dans l’institut spĂ©cialisĂ©e de technologie appliquĂ©e a Goulmima Mr. ZAHIDI , Mr. SEDDIKI, Mr. ZOUGAGH, Mr. BOURKAA, Mr. OUASKOU, Mr. BOUSFIH et Mr. NAJARI pour leur enseignement et leur conseils tout au long de ma formation.
  • 4. 4 Du 10/03/2014 au 29/03/2014, j’ai effectuĂ© un stage au sein de l’Office national des chemins de fer Ă  MeknĂšs au dĂ©partement de maintenance industrielle. ce stage a Ă©tĂ© une opportunitĂ© pour moi pour savoir et comprendre les types des trains et leurs fonctionnement, les Ă©tapes Ă  suivre pour effectuer une bonne maintenance. Au-delĂ  d’enrichir mes connaissances ce stage m’a permis de comprendre Ă  un certain niveau l’hiĂ©rarchie et le systĂšme suivi dans l’entreprise. Ce stage a donc Ă©tĂ© une opportunitĂ© pour moi de percevoir comment une entreprise dans un secteur de maintenance industrielle des composants et organes des trains et tous ce qui est reliĂ© aux chemins de fer peut se dĂ©velopper et s’évoluer mĂȘme s’il ya de concurrence dans ce secteur. L’élaboration de ce rapport a pour principale source les diffĂ©rents enseignements tirĂ©s de la pratique journaliĂšre des tĂąches auxquelles j’étais affectĂ©. Enfin, les nombreux entretiens que j’ai pu avoir avec les employĂ©s des diffĂ©rents services de la sociĂ©tĂ© m’ont permis de donner une cohĂ©rence Ă  ce rapport.
  • 5. 5 CH1: PrĂ©sentation de l’ONCF : Historiquement, la construction du rĂ©seau des chemins de fer du Maroc remonte au dĂ©but du 20Ăšme siĂšcle. En effet, les premiĂšres lignes construites Ă  voie de 0,60m ont Ă©tĂ© Ă©tablies Ă  partir de 1916, et ce n'est qu'en 1923 que la construction des voies Ă  Ă©cartement normal a Ă©tĂ© confiĂ©e Ă  trois Compagnies concessionnaires privĂ©es. Ces derniĂšres se partagĂšrent le trafic ferroviaire, en exploitant chacune la partie du rĂ©seau qui lui Ă©tait concĂ©dĂ©e, jusqu'en 1963, lorsque le Gouvernement Marocain a dĂ©cidĂ© le rachat des concessions et la crĂ©ation de l'Office National des Chemins de Fer (ONCF). C'est un Établissement public Ă  caractĂšre industriel et commercial dotĂ© de la personnalitĂ© civile et de l'autonomie financiĂšre, et placĂ© sous la tutelle du MinistĂšre du Transport et de la Marine Marchande. L'ONCF qui emploie actuellement environ 9767 agents, gĂšre et exploite un rĂ©seau de 1.907 Km de ligne, dont 1.537 Km Ă  voie unique (80%) et 370 Km Ă  double voie (20%). Ce rĂ©seau comporte Ă©galement 528 Km de voie de service et 201 Km de ligne d'embranchements particuliers reliant diverses entreprises au rĂ©seau ferrĂ© national. A noter que 53% de la longueur totale dudit rĂ©seau, soit 1003 Km, est Ă©lectrifiĂ©e Ă  3000 Volt continu, alors que 904 Km sont exploitĂ©s en traction Diesel. Ainsi, le rĂ©seau ferroviaire marocain qui permet des vitesses de 160 Km/h sur certains tronçons, se prĂ©sente sous forme d'un couloir reliant le Sud (Marrakech) Ă  l'Est (Oujda) avec des antennes vers Tanger, Safi, Oued Zem, El Jadida et Bou AĂąrfa. Il dessert les grandes villes et les principaux ports du Royaume Ă  l'exception de ceux d'Agadir au Sud et de Nador au Nord. Il est Ă©galement reliĂ© aux rĂ©seaux algĂ©rien et tunisien, avec des caractĂ©ristiques techniques similaires permettant d'assurer la circulation des trains dans de bonnes conditions d'exploitation. Quant au parc matĂ©riel roulant, il se compose de 116 locomotives de lignes, 95 locomotives de manƓuvre, 14 rames automotrices Ă  3 voitures, 372 voitures Ă  voyageurs et 6894 wagons Ă  marchandises.
  • 6. 6 1-1-statut de l’ONCF : L’ONCF est un Ă©tablissement public Ă  caractĂšre industriel et commercial dotĂ© de la personnalitĂ© civil et l’autonomie financiĂšre et l’autonomie milli
, et placĂ© sous la tutelle administration du ministĂšre du transport. 1-2-rĂŽle Ă©conomique de l’ONCF : L’ONCF joue un rĂŽle envers l’économie marocain suivant deux volets :  En sa qualitĂ© de transporteur de personnes et des marchandises.  En tant que client puisqu’ il contribue avec des achats de matiĂšres de production. Au Maroc le chemin de fer a subit des transformations structurales jusqu’à la construction de l’ONCF. Ce dernier Doit fonctionner continuellement et dans l’ordre. Ce qui impose d’importants moyens Ă©conomiques et humains.
  • 8. 8 L’Etablissement de Maintenance Industrielle de MeknĂšs a pour mission : ● La rĂ©alisation des opĂ©rations prĂ©ventives, correctives et conditionnelles sur le matĂ©riel ferroviaire. ● La rĂ©alisation des projets de rĂ©habilitation et de rĂ©novation du matĂ©riel de traction (locomotives) et remorquĂ© (Voitures et wagons). ● Le perfectionnement et la formation du personnel. SecrĂ©tariat de Gestion Bureau Ressources Humaines Centre V&W MEKNES Bureau Programmation et Lancement Atelier Engins Moteur Atelier Usinage et Fonderie Atelier Bogies Essieux et wagons Cellule QualitĂ© et Documentation Bureau Technique Chef d’Etablissement Cellule Apports Atelier voitures Ă  voyageurs
  • 9. 9 CatĂ©gorie Cadre Maitrise ExĂ©cution Total Nombre 9 39 188 236 L’Etablissement de Maintenance Industrielle de MEKNES : couvre une superficie totale de 17 hectares dont 2,8 couverts rĂ©partis comme suit : â–Ș Atelier Engins Moteur : 5666 mÂČ â–Ș Atelier de Fabrication et Entretien des installations : 3571 mÂČ â–Ș Atelier Bogies Essieux et wagons : 5092 mÂČ â–Ș Atelier voitures Ă  voyageurs : 12000 mÂČ â–Ș Fonderie : 1215 mÂČ â–Ș Bureaux et services : 700 mÂČ â–Ș Voies ferrĂ©es : 12 km Cadre 4% MaĂźtrise 16% ExĂ©cution 80%
  • 10. 10 L’Etablissement de Maintenance Industrielle de MEKNES dispose d’un large Ă©ventail d’équipements et infrastructures qui lui permettent de mener Ă  bien l’ensemble des activitĂ©s relatives Ă  sa mission. Cet outil de production est Ă  la disposition de tout organisme voulant crĂ©er des liens avec l’entreprise dans le cadre d’un partenariat. EQUIPEMENTS IMPORTANTS Presse hydraulique pression 5000 KN Tour vertical Ă  commande numĂ©rique. Rectifieuse des vilebrequins longueur 5 m 2 Ponts de levage de 2 x 50 tonnes Appareil Ultra-son Appareil de contrĂŽle par magnĂ©toscopie. Bancs de rĂ©glages et tarages des pompes d’injection et rĂ©gulateurs WOODWARD de grandes puissances. Postes pour soudage : MIG & MAG- TIG dĂ©coupage ARC PLASMA. ElĂ©vateurs (2 x 3 T-1 X 5 T). APPAREIL MAGNETOSCOPIE ALESEUSE - FRAISEUSE TRAVAUX D’USINAGE TOUR VERTICAL REVISION DES MOTEURS DIESEL TARAGE ET REGLAGE DES POMPES D’INJECTION RECTIFICATION DES VILEBREQUINS CONTROLE PAR ULTRASON
  • 11. 11 MATERIEL MOTEUR MATERIEL REMORQUE LOCOMOTIVE DF 100 Origine : Alsthom France Parc : 17 Age : 35 ans P : 3600CV V : 135 km/h LOCOMOTIVE DM 600 Origine : BRUSH ENGLAN Parc : 19 Age : 23 ans P : 1100CV V: 100 km/h LOCOMOTIVE DG 200 Origine : FABLOK POLOGNE Parc : 28 Age : 30 ans P : 800 CV V 110 km/h LOCOTRACTEUR DL 50 Origine : DONELLI ITALIE Parc : 06 Age : 23 ans P : 800 CV V: 110 km/h FOURGON GENERATEUR Origine : De Dietrich France et CUMMINS Parc : 32 P : 400/ 600 kVa Age : 02 : 25 ans VOITURE CLIMATISEE 1 Ăšre , 2 Ăšme classe et coach Origine : De Dietrich France SCIF MAROC Parc : 287 Age : 14 ans pour les coachs Voit VOITURES MIXTES VOITURES MIXTES VOITURE COUCHETTES ET LITS Origine : SCIF MAROC + SNCF Parc : 11+15 Age : 14 Ă  35 ans WAGON CITERNE ONCF & PARTICULIER Origine : SCIF - MAROC Parc : 323 Age : 24 ans MATERIEL MOTEUR SERIE PARC DF 100 16 DG 200 28 DM 600 19 DL 50 06 MATERIEL REMORQUE CATEGORIE PARC V. CLIMATISEES 345 FG 31 WAGONS TREMIES 1393 WAGONS CITERNES 323 CONTENEURS 414
  • 12. 12 CH3: PrĂ©sentation gĂ©nĂ©rale des AGEM ATELIER USINAGE - FONDERIE A1 : Fabrication des semelles de frein en fonte toutes sĂ©ries pour tout le matĂ©riel roulant de l’ONCF Confection et rĂ©paration des ressorts de suspension Ă  lames de l’ensemble du matĂ©riel fret du parc ONCF. Usinage des piĂšces pour le compte des AGEM (ateliers gros entretiens MeknĂšs), autres Ă©tablissements ou le privĂ©. Maintenance des Ă©quipements et infrastructures des AGEM. Commande et distribution des outillages nĂ©cessaires Ă  l’activitĂ© des 04 ateliers divisionnaires. UP USINAGE : - Usinage des piĂšces au compte des projets (rĂ©habilitation du matĂ©riel roulant) - RĂ©paration par usinage des diffĂ©rentes piĂšces, composants des locos des AGEM en cours de rĂ©vision ou rĂ©paration accidentelle - Rectification des vilebrequins toutes sĂ©ries pour les AGEM et AGEO. - Usinage des coussinets de paliers MT E1100 - Usinage des carcasses des MT E1100 – E1000 – DH - Usinage des diffĂ©rentes piĂšces pour l’entretien des voitures, wagons et FG. - Usinage des diffĂ©rentes piĂšces pour l’entretien des Ă©quipements - Usinage des diffĂ©rentes piĂšces pour le secteur privĂ©. UP ENTRETIEN INSTALLATION : - Maintenance des MO des AGEM - Maintenance des installations fixes des AGEM - Maintenance et suivi des vĂ©hicules des AGEM - Maintenance des appareillages Ă©lectriques des AGEM - Maintenance des extincteurs et bouches d’incendie des AGEM - Maintenance des extincteurs des locos, voitures et FG
  • 13. 13 - Maintenance des engins de logistique - Maintenance du matĂ©riel de relevage - PrĂ©paration d’eau traitĂ©e, eau adoucie - Commande et distribution de l’outillage UP FONDRIE : - Fabrication des semelles de frein en fonte toutes sĂ©ries pour tout le matĂ©riel roulant - Fabrication des diverses piĂšces en fonte, bronze et en aluminium pour l’entretien des voitures, wagons, locos et Ă©quipements - Fabrication et garnissage des coussinets E1100 - Confection et rĂ©paration des ressorts de suspension Ă  lames pour le matĂ©riel remorquĂ© - Tarage et essai des ressorts hĂ©licoĂŻdaux des voitures et locos - Fabrication des piĂšces au compte des approvisionnements - Fabrication des diverses piĂšces pour le secteur privĂ© ATELIER BOGIE – ESSIEUX – FREIN A2 : - RĂ©aliser les travaux de maintenance prĂ©ventive ou accidentelle du matĂ©riel dont les AGEM sont Ă©tablissement directeur : - Bogies matĂ©riel moteur - Bogies matĂ©riel remorquĂ© voyageurs - Bogies matĂ©riel remorquĂ© fret - Entretenir et rĂ©parer les organes de frein du matĂ©riel remorquĂ© hormis ceux pris en charge par AGEC. - Expertise et rĂ©paration des essieux pour les AGEO (ateliers gros entretiens Oujda) .(matĂ©riel moteur et remorquĂ©). - ExĂ©cuter les travaux au titre des projets d’investissement sur le matĂ©riel moteur et remorquĂ© (rĂ©habilitation). UP BOGIE LOCOS : - RĂ©aliser les travaux de maintenance prĂ©ventive ou accidentelle du matĂ©riel dont les AGEM sont Ă©tablissement directeur : - Bogies matĂ©riel moteur - Bogies matĂ©riel remorquĂ© voyageurs - Bogies matĂ©riel remorquĂ© fret - Entretenir et rĂ©parer les organes de frein du matĂ©riel remorquĂ© hormis ceux pris en charge par AGEC ( ateliers gros entretiens Casablanca ) . - Expertise et rĂ©paration des essieux pour les AGEO (matĂ©riel moteur et remorquĂ©).
  • 14. 14 - ExĂ©cuter les travaux au titre des projets d’investissement sur le matĂ©riel moteur et remorquĂ© (rĂ©habilitation). UP BOGIE : - RĂ©aliser les travaux de maintenance prĂ©ventive ou rĂ©paration accidentelle des bogies du matĂ©riel voyageurs. - RĂ©aliser les travaux de maintenance prĂ©ventive ou rĂ©paration accidentelle des bogies du matĂ©riel fret. - ExĂ©cuter les travaux au titre des projets d’investissement sur les bogies du matĂ©riel remorquĂ© (voyageurs et fret). UP EXPERTISE ESSIEUX : - RĂ©aliser les travaux de maintenance prĂ©ventive ou rĂ©paration accidentelle des essieux du matĂ©riel moteur. - RĂ©aliser les travaux de maintenance prĂ©ventive ou rĂ©paration accidentelle des essieux du matĂ©riel remorquĂ© (voyageurs et fret). - RĂ©aliser les travaux de maintenance des essieux de l’AGEO. - Expertiser les essieux, les roulements et les boĂźtes d’essieux du matĂ©riel moteur voyageurs et fret ATELIER ASSEMBLAGE MATERIEL MOTEUR A3 : - RĂ©vision visite pĂ©riodique et rĂ©habilitation des locos diesel - RĂ©paration accidentelle des locos de ligne et de manƓuvre - Entretien et rĂ©paration des installations fixes - Confection des piĂšces pour Ă©quipement des installations et du matĂ©riel roulant - RĂ©vision et rĂ©paration accidentelle des rĂ©gulateurs WOODWARD et turbo compresseur au compte des AGEO. UP MOTEUR CAISSE - RĂ©vision et rĂ©habilitation des caisses et moteur diesel. - Visite pĂ©riodique des locos de manƓuvre des activitĂ©s fret MeknĂšs, Sidi Kacem et Tanger. - RĂ©paration accidentelle des moteurs diesel. - Entretien courant des locos DF100 : visite gĂ©nĂ©rale et visite limitĂ©e. UP REPARATION : - RĂ©paration et rĂ©habilitation des organes du moteur diesel et caisse des locos. - RĂ©paration du matĂ©riel d’injection : rĂ©gulateur WOODWARD et pompe d’alimentation gasoil.
  • 15. 15 - RĂ©paration rĂ©gulateur WOODWARD et turbo DH pour le compte des AGEO et le privĂ©. UP CHAUDRONNERIE : - RĂ©paration et rĂ©habilitation des caisses et bogies au niveau du chaudron. - Entretien et rĂ©paration des installations fixes. - Confection et rĂ©paration des piĂšces du matĂ©riel roulant et Ă©quipement des installations. UP ELECTRICITE LOCOS : - RĂ©vision et rĂ©habilitation de la partie Ă©lectrique des locos. - Visite pĂ©riodique des locos de manƓuvre des activitĂ©s fret MeknĂšs, Sidi Kacem et Tanger. - RĂ©paration accidentelle des moteurs diesel (partie Ă©lectrique). - Entretien courant des locos DF100, DG200, DM600, DL50, DK et FG. Visite gĂ©nĂ©rale et visite limitĂ©es. ATELIER ASSEMBLAGE MATERIEL REMORQUE A4 : - RĂ©aliser les travaux de maintenance prĂ©ventive ou rĂ©paration accidentelle de la tĂŽlerie caisse des voitures climatisĂ©es. - RĂ©aliser les travaux de maintenance prĂ©ventive ou rĂ©paration accidentelle de peinture, menuiserie et sellerie des voitures Ă  voyageurs. - RĂ©aliser les travaux de maintenance prĂ©ventive ou rĂ©paration accidentelle du confort voitures climatisĂ©es. - RĂ©aliser les travaux de maintenance prĂ©ventive ou rĂ©paration accidentelle Ă©lectrique et climatisation des voitures Ă  voyageurs - ExĂ©cuter les travaux au titre des projets d’investissement matĂ©riel Ă  voyageurs. UP MENUISERIE – SELLERIE – PEINTURE : - RĂ©aliser les travaux de maintenance prĂ©ventive sur la peinture, menuiserie, sellerie des voitures Ă  voyageurs - RĂ©aliser les travaux de peinture, menuiserie et sellerie sur les voitures Ă  voyageurs en accidentelle. - RĂ©aliser les travaux de maintenance prĂ©ventive ou rĂ©paration accidentelle de peinture sur les engins moteurs et matĂ©riel fret. - ExĂ©cuter les travaux de peinture, menuiserie et sellerie au titre du projet.
  • 16. 16 UP AJUSTAGE : - RĂ©aliser les travaux de maintenance prĂ©ventive du confort voitures Ă  voyageurs - Faire des rĂ©parations accidentelles du confort des voitures Ă  voyageurs - ExĂ©cuter les travaux de confort au titre du projet d’investissement. UP TOLERIE : - RĂ©aliser les travaux de maintenance prĂ©ventive de la tĂŽlerie – caisse du matĂ©riel Ă  voyageurs. - Faire des rĂ©parations accidentelles sur la tĂŽlerie – caisse du matĂ©riel Ă  voyageurs - RĂ©aliser les travaux de tĂŽlerie – caisse au titre des projets d’investissement sur le matĂ©riel Ă  voyageurs. UP ELECRICITE MAINTENANCE REPARATION : - RĂ©aliser les travaux de maintenance prĂ©ventive Ă©lectrique des voitures Ă  voyageurs. - RĂ©aliser les travaux de maintenance prĂ©ventive de climatisation des voitures Ă  voyageurs. - Faire des rĂ©parations accidentelles Ă©lectriques et climatisation du matĂ©riel Ă  voyageurs. - ExĂ©cuter les travaux Ă©lectriques et climatisation du matĂ©riel Ă  voyageurs.
  • 17. 17 CH4:Locomotive Diesel Les locomotives Diesel sont des locomotives dont la force de traction provient d'un moteur Diesel interne. On en distingue plusieurs types, selon la façon dont la puissance fournie par le moteur est transmise aux roues. Historique : En France, le rĂ©seau Paris Lyon la MĂ©diterranĂ© utilisa dĂšs 1932 quatre locomotives de diffĂ©rents constructeurs rĂ©sultant d'un concours pour la fourniture de locomotifs prototypes destinĂ©s Ă  la remonte des rames de voyageur, dans un premier temps, pour Ă©tudier les possibilitĂ©s de la traction diesel. Directement issues des rĂ©sultats de cette expĂ©rience, une micro sĂ©rie de 3 BB de manƓuvre fut livrĂ©e Ă  partir de 1938. La traction Diesel de ligne ne s'est rĂ©ellement dĂ©veloppĂ©e en France qu'Ă  partir des annĂ©es 1950, bien que le PLM ait commandĂ© dĂšs 1935 les deux locomotives diesel (262 AD 1 et 262 BD 1 [1]) de type 2'Co2'+2'Co2' constituĂ©es de deux unitĂ©s identiques constamment accouplĂ©es, et d'une puissance de 4 400 ch. Ces locomotives entrĂšrent en service en 1937 et 1938, directement intĂ©grĂ©es Ă  la SNCF. 1 : Moteur Diesel 2 : Radiateur 3 : Haute tension 4: Redresseur 5:Moteur Ă©lectrique de traction 6:GĂ©nĂ©rateur 7:GĂ©nĂ©rateur-dĂ©marreur
  • 18. 18 8:Silencieux d'Ă©chappement 9:Soute Ă  eau 10:Cabine de conduite avant 11:Cabine de conduite arriĂšre 12:Accumulateur Ă©lectrique 13:Soute Ă  gazole 14:Air comprimĂ© 15:Bogie 16:Pompe Ă  gazole 17:SabliĂšre 18:Essieu 19:Pare-bƓufs 20:Tampon Type de transmission Directe Le moteur Diesel entraĂźne directement le(s) essieu(x) moteur(s). Seul le prototype Sulzer (symbole 2C2) de 1910-1912 a Ă©tĂ© construit ainsi. Le moteur en V Ă©tait disposĂ© transversalement dans la caisse et attaquait directement l'essieu moteur central, les deux autres Ă©tant accouplĂ©s par bielles. Le dĂ©marrage du train Ă©tait effectuĂ© en faisant fonctionner le Diesel en moteur pneumatique. Quand la vitesse d'allumage Ă©tait atteinte le fonctionnement passait en mode Diesel, un compresseur Ă©tant alors utilisĂ© pour regonfler la rĂ©serve d'air nĂ©cessaire au dĂ©marrage suivant. Diesel-pneumatique Le moteur Diesel entraĂźne un compresseur. L'air comprimĂ© est utilisĂ© dans un moteur pneumatique Ă  pistons. Un prototype a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en Allemagne Ă  la fin des annĂ©es 1920. Le chĂąssis Ă©tait construit comme celui d'une locomotive Ă  vapeur avec deux cylindres moteurs extĂ©rieurs et une transmission par bielles. Le trĂšs mauvais rendement du procĂ©dĂ© a entraĂźnĂ© son abandon (compression et dĂ©tente non isothermes de l'air). Diesel-mĂ©canique Le cas le plus simple est celui oĂč la puissance est transmise par une boĂźte de vitesses Ă  pignons, comme sur la plupart des voitures. On parle alors de « locomotive Diesel-mĂ©canique ».
  • 19. 19 Au-delĂ  d'environ 400 Ă  500 ch , les efforts ainsi que l'Ă©nergie dissipĂ©e dans l'embrayage lors des dĂ©marrages, ne permettent gĂ©nĂ©ralement plus la rĂ©alisation d'une boĂźte de vitesse sans risque de rupture. Pour les applications plus exigeantes, d'autres types de transmission ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s et appliquĂ©s. Diesel-Ă©lectrique De nos jours, la transmission la plus courante est Ă©lectrique. On parle alors de « locomotive Diesel-Ă©lectrique ». Le moteur Diesel entraĂźne une gĂ©nĂ©ratrice Ă©lectrique dont le courant est utilisĂ© pour alimenter des moteurs Ă©lectriques qui animent les roues. En quelque sorte, on peut dire qu'il s'agit d'une locomotive Ă©lectrique dans laquelle on a embarquĂ© la centrale Ă©lectrique. Diesel-hydraulique
  • 20. 20 Transmission hydrostatique Le moteur Diesel entraĂźne une pompe Ă  huile. L'huile sous pression est utilisĂ©e dans des moteurs hydrauliques. Un prototype a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en Allemagne dans l'entre-deux-guerres. Le procĂ©dĂ© n'a pas Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© Ă  cause du mauvais rendement dĂ» aux pertes de charges dans les canalisations d'huile sous pression. Transmission hydro-cinĂ©tique On rencontre aussi une transmission hydraulique pour transmettre la puissance aux roues. On parle de « convertisseur de couple » (en anglais « torque convertor ») pour un Ă©quipement qui contient deux parties mobiles et une partie fixe gĂ©nĂ©ralement noyĂ©es dans un bain d'huile Ă  l'intĂ©rieur d'une enveloppe Ă©tanche. La partie la plus intĂ©rieure du convertisseur de couple est appelĂ©e « pompe centrifuge », la partie la plus extĂ©rieure est appelĂ©e « turbine » ; entre elles, on trouve une « roue fixe de guidage » (rĂ©acteur). Ces trois piĂšces comportent des ailettes aux formes Ă©tudiĂ©es pour contrĂŽler soigneusement les mouvements de l'huile. Un convertisseur de couple auquel on a ĂŽtĂ© le rĂ©acteur s'appelle un « coupleur hydraulique ». La pompe centrifuge est connectĂ©e directement au moteur Diesel et la turbine est connectĂ©e Ă  un moyeu qui entraĂźne les roues. En tournant, le moteur Diesel fait tourner la pompe centrifuge, entraĂźnant l'huile vers l'extĂ©rieur sous haute pression Ă  travers les ailettes de la « roue fixe de guidage » puis de la turbine. Cela entraĂźne la rotation de la turbine, du moyeu et donc des roues. L'huile revient ensuite dans le mĂȘme circuit. Le convertisseur de couple permet d'obtenir un couple sur l'arbre de turbine supĂ©rieur Ă  celui donnĂ© sur l'arbre de la pompe. Il est donc utilisĂ© au dĂ©marrage du train. Le rendement est moyen, variant de 75 Ă  85 %.
  • 21. 21 CH5:Moteur diesel : Moteur Ă  combustion interne, dispositif qui fournit de l'Ă©nergie mĂ©canique par transformation de l'Ă©nergie calorifique, libĂ©rĂ©e par calcination d'un combustible. Il existe quatre types principaux de moteurs Ă  combustion interne : Le moteur Ă  allumage commandĂ©, ou moteur Ă  explosion, Le moteur Diesel, le moteur Ă  piston rotatif et la turbine Ă  gaz. I. Principe de fonctionnement : 1. cycle thĂ©orique a 4 temps : a. principe de fonctionnement :  1er temps admission : la soupape d’admission est ouverte, celle d’échappement est fermĂ©e, le piston se dĂ©place du point mort haut (PMH) au point mort bas (PMB) pour aspirer l’air de l’atmosphĂšre, le vilebrequin fait son premier demi-tour.  2Ăšme temps compression : les soupapes d’admission et d’échappement sont fermĂ©es, le piston monte du PMB vers le PMH, il comprime l’air dans le cylindre afin d’élever sa tempĂ©rature, le vilebrequin termine ainsi son 1er tour.  3Ăšme combustion et dĂ©tente : Ă  la fin de la compression le combustible est injecte dans le cylindre sous forme du brouillard, les soupapes d’admission et d’échappement sont toujours fermĂ©es ; la combustion commence la tempĂ©rature augmente et la pression des gaz augmente aussi, elle pousse le piston vers le PMB c’est le temps moteur et le vilebrequin effectue son 3Ăšme demi-tours.  4Ăšme temps d’échappement : la soupape d’admission est fermĂ©e, la soupape d’échappement est ouverte. Le piston se dĂ©place du PMB au PMH en Ă©vacuant les gaz brĂ»lĂ©s Ă  l’extĂ©rieure du cylindre et le vilebrequin termine son 2Ăšme tours.
  • 22. 22 b. InconvĂ©nients : Le cycle thĂ©orique donne un mauvais rendement du moteur suite aux inconvĂ©nients de :  Mauvais remplissage du cylindre en air.  Mauvaise compression et combustion.  Mauvaise Ă©vacuation des gaz brĂ»lĂ©s. a. RemĂšdes :  AmĂ©lioration du remplissage du cylindre en air, par l’ouverture de la soupape d’admission en avance et sa fermeture en retard dans le temps d’admission, par consĂ©quent on obtient une bonne compression.  AmĂ©lioration de la combustion et dĂ©tente par l’injection du combustible avant la fin de la compression.  AmĂ©lioration de l’évacuation des gaz d’échappement par l’ouverture de la soupape d’échappement en avance avant la fin de la dĂ©tente et sa fermeture en retard RFE aprĂšs la fin du temps d’échappement. b. Avantage : On constate Ă  un moment du cycle que les soupapes d’admissions et d’échappements sont ouvertes en mĂȘme temps entre la fin de l’échappement et le dĂ©bit de l’admission c’est le moment du balayage qui favorise le refroidissement du cylindre et l’explosion des gaz brĂ»lĂ©s. c. Cote de distribution : Ce sont les valeurs angulaires d’avance ou de retard donnĂ©es Ă  l’ouverture et Ă  la fermeture des soupapes d’admissions et d’échappements ainsi que l’avance de l’injection du combustible. Ces cotes transformant le cycle thĂ©orique en cycle pratique pour avoir un bon rendement du moteur. 2-Cycle pratique Ă  4 temps : Le piston est au PMH les soupapes d’admissions et Ă©chappements sont ouvertes, le piston dĂ©cent de quelques degrĂ©s du PMH la soupape d’échappement se ferme. L’air commence Ă  pĂ©nĂ©trer par la soupape d’admission suite Ă  la dĂ©pression crĂ©e par le dĂ©placement du piston vers
  • 23. 23 le PMB le piston remonte de quelques degrĂ©s aprĂšs le PMB, la soupape d’admission se ferme c’est le commencement de la compression, avant que le piston n’arrive au PMH le combustible est pulvĂ©risĂ© Ă  l’intĂ©rieur du cylindre, la tempĂ©rature de l’air chaud, dĂ©passe largement la tempĂ©rature d’auto-inflammation du combustible celui-ci s’échauffe et s’enflamme. Le piston dĂ©cent violement, chassĂ© par la dilatation des gaz de la combustion, c’est la course motrice (ou temps moteur) avant que le piston n’arrive au PMB de quelques degrĂ©s, la soupape d’échappement s’ouvre donc la pression retombe dans le cylindre est reste cependant lĂ©gĂšrement supĂ©rieure Ă  la pression atmosphĂ©rique. Le piston remonte vers le PMH en chassant les gazs brĂ»lĂ©s, de quelques degrĂ©s avant le PMH la soupape d’admission s’ouvre ce qui permet l’écoulement de l’air frais dans le cylindre. II. Constitution du moteur diesel : Dans l'ensemble, les constituants des moteurs Ă  allumage commandĂ© sont semblables Ă  ceux des moteurs Diesel. La chambre de combustion est constituĂ©e d'un cylindre, en gĂ©nĂ©ral immobile, fermĂ© Ă  l'une de ses extrĂ©mitĂ©s et dans lequel un piston coulisse. Le mouvement de va-et-vient du piston modifie le volume de la chambre situĂ©e entre la face interne du piston et l'extrĂ©mitĂ© fermĂ©e du cylindre. La face externe du piston est couplĂ©e Ă  un vilebrequin par une bielle. Le vilebrequin transforme le mouvement alternatif du piston en un mouvement rotatif. Dans les moteurs multicylindres, le vilebrequin possĂšde une partie coudĂ©e, le maneton, associĂ© Ă  chaque bielle. Ainsi, la force de chaque cylindre s'applique sur le vilebrequin au moment appropriĂ© de sa rotation. Les vilebrequins sont munis de lourds volants et de contrepoids qui minimisent l'irrĂ©gularitĂ© du mouvement de l'arbre. Un moteur peut contenir jusqu'Ă  28 cylindres.
  • 24. 24 1. vilebrequin : a. dĂ©finition : Le vilebrequin donne le mouvement rotatif nĂ©cessaire au moteur. Il est reliĂ© Ă  la bielle (qui est elle mĂȘme reliĂ©e au piston) qui lui transmet un mouvement alternatif. C'est donc le vilebrequin qui va entraĂźner tout les Ă©lĂ©ments du moteur qui ont besoin d'un mouvement rotatif comme : - la transmission primaire (chaĂźne de distribution ou cascade de pignon ou courroie, arbre Ă  cames...) - les pompes (Ă  eau; Ă  huile) - l'alternateur - Ă©ventuellement les contre arbres d'Ă©quilibrage. b. Composition : Le vilebrequin est composĂ© de :  les portĂ©es : axe de rotation qui repose sur les paliers du carter moteur.  les masses : assure la liaison entre les portĂ©es et les manetons, permettent au vilebrequin de passer les temps morts (sans "explosion") du moteur grĂące Ă  son inertie.  les manetons : liĂ©s aux tĂȘtes de bielles  les queues de vilebrequin : c'est l'extrĂ©mitĂ© du vilebrequin, elle peut comporter des roues crantĂ©es qui entraĂźnerons les autres Ă©lĂ©ments du moteur.
  • 25. 25 2. Bielle : a-DĂ©finition : Elle a permet d’échange d’énergie mĂ©canique entre le piston, animĂ© d’un mouvement rectiligne alternatif et le vilebrequin dotĂ© d’un mouvement de rotation. b-Description d’une bielle : La bille se compose de 3 parties :  pied de bielle : qui est articulĂ© sur l’axe du piston par l’intermĂ©diaire d’une bague.  tĂȘte de bielle : qui est articulĂ© sur le menton du vilebrequin par 2 1/2coussinet et d’un chapeau qui fait liaison de la bielle au vilebrequin.  corps de bielle : qui transmet les efforts entre les deux articulations. Le corps de bielle est menu d’une nervure pour rendre la bille solide et rĂ©sistante aux dĂ©formations. La bielle est fabriquĂ©e en acier au chrome nickel, qui permet de dĂ©baucher la piĂšce par matriçage. La surface de la bielle devrait ĂȘtre remise au rebut si cette dĂ©montre une dĂ©coloration due Ă  la chaleur. c-Construction : La bielle est une piĂšce de forge. Le piston est, quant Ă  lui, moulĂ©. Une matrice emboutit la bielle avec ses Ɠilletons sous-dimensionnĂ©s. Les Ɠilletons sont usinĂ©s, la tĂȘte de bielle est alors coupĂ©e avec l'aide d'une
  • 26. 26 guillotine pour permettre la fixation sur le vilebrequin (bielle dĂ©montable seulement). On peut ensuite fixer les coussinets. L'expression couler une bielle concerne ces coussinets qui, par dĂ©faut de lubrification, chauffent et...fondent. On notera aussi que, sur un moteur thermique montĂ© dans le sens habituel (culasse en haut), la tĂȘte de bielle est en bas. 3. Le piston a-RĂŽle : Le piston permet l’échange d’énergie entre les gaz et l’embiellage. Pendant la dĂ©tente les gaz fournissent de l’énergie au piston mais au cours des autres temps du cycle, c’est la bielle qui commande les mouvements du piston. Le piston est animĂ© d’un mouvement alternatif. Le piston supporte un effort important de la poussĂ©e des gaz. b-Constitution d’un piston : Il est constituĂ© de 2 parties :  partie supĂ©rieure ou culot : qui reçoit l’action des gaz est assure l’étanchĂ©itĂ© du cylindre au moyen des segments et de ses gorges. (segments : de feu, segment d’étanchĂ©itĂ©, segment racleur d’huile).  partie infĂ©rieure ou jupe : elle assure le guidage rectiligne.  La segmentation :
  • 27. 27 Les segments sont des anneaux "Ă©lastiques" ouverts qui se logent dans des gorges usinĂ©es dans la tĂȘte du piston. L'ouverture du segment s'appelle coupe, car les segments sont fabriquĂ©s Ă  partir d'un ressort coupĂ© ensuite en tranches ; la largeur de l'ouverture une fois en place dans le cylindre est appelĂ©e jeu Ă  la coupe. Sur les moteurs quatre temps gĂ©nĂ©ralement utilisĂ©s dans l'automobile, on trouve le plus souvent trois segments (quatre sur les moteurs anciens, deux sur les moteurs de compĂ©tition). Ils assurent l'Ă©tanchĂ©itĂ© entre la chambre de combustion (les gaz chauds) et l'huile dans le carter du vilebrequin. Ils assurent aussi l'Ă©vacuation de la chaleur de combustion vers le cylindre. Les 3 types de segments sont :  Le segment de feu est le segment en contact avec les gaz. Lors de l'explosion, il est plaquĂ© contre le piston (dans sa gorge) et contre le cylindre, ce qui assure quasiment toute l'Ă©tanchĂ©itĂ©.  Le segment d'Ă©tanchĂ©itĂ© ou de compression assure l'Ă©tanchĂ©itĂ© totale des gaz en arrĂȘtant ceux qui seraient passĂ©s par la coupe du segment de feu. Sa coupe est dĂ©calĂ©e ou tiercĂ©e par rapport Ă  celle du segment de feu.  Le segment racleur assure l'Ă©tanchĂ©itĂ© au niveau de l’huile, il doit "racler" l'huile des parois du cylindre pour Ă©viter qu'elle soit brĂ»lĂ©e au cycle suivant. Une dĂ©faillance des segments de feu ou de compression se traduit par une perte de compression et de performances du moteur, et par la mise en pression du carter par les gaz de fuite. Une dĂ©faillance du segment racleur se traduit par une consommation d'huile et des fumĂ©es bleues Ă  l'accĂ©lĂ©ration. Elle porte Ă  l’intĂ©rieur, des bossages qui transmettent la poussĂ©e du culot Ă  l’axe d’articulation du pied de bielle. Le piston est en fonte, ou en alliage d’aluminium. Le piston FG : il est en fonte, il comporte 4 segments de compression et 2 segments racleurs d’huile. Un porte piston de type tourillon, est utilisĂ© avec le piston pou permettre Ă  celui-ci de tourner pendant le fonctionnement du moteur. Le porte piston supporte le piston Ă  l’épaulement interne du piston. Une rondelle de butĂ©e est placĂ©e entre l’épaulement et le porte piston. Le porte piston est retenu en place, dans
  • 28. 28 le piston par un anneau Ă©lastique Ă  l’intĂ©rieur. L’huile rĂ©cupĂ©rĂ©e par les deux segments racleurs d’huile s’écoule par les passages au bas des pistons. Un coussinet est installĂ© dans une rainure alĂ©sĂ©e du porte piston. Les pattes Ă  chaque extrĂ©mitĂ© du coussinet, sont repliĂ©es dans un contre alĂ©sage du porte piston pour empĂȘcher le dĂ©placement longitudinal. L’axe de piston trĂšs poli, est installĂ© dans la porte piston et dans le coussinet, et le tout est boulonnĂ© Ă  l’extrĂ©mitĂ© supĂ©rieure de la bielle. Les piĂšces internes du piston sont lubrifiĂ©es et refroidies par circulation d’huile. 4. Chemise : a-RĂŽle : Elle guide le piston dans son mouvement alternatif, comme elle assure son Ă©tanchĂ©itĂ© par ses segments. La chemise FG est fabriquĂ©e en fonte trempĂ©e Ă  la quelle deux chemises d’eau sĂ©parĂ©es sont installĂ©es et brasĂ©es. Une rangĂ©e d’orifices d’admission d’air entoure complĂštement la chemise au dessous des orifices, sert de raccord Ă  la canalisation d’eau de la chemise. Un dĂ©flecteur d’eau empĂȘche l’eau de frapper la paroi intĂ©rieure de la chemise. L’eau circule autour du bas de la chemise, progressant vers le haut pour se dĂ©charger dans la culasse Ă  travers douze perforations. Un contre alĂ©sage autour de chaque perforation accommode un pare chaleur en tĂ©flon et un joint d’étanchĂ©itĂ© au silicone qui scelle la canalisation d’eau quand la culasse est en place. Un joint d’étanchĂ©itĂ© en acier enrobĂ© de cuivre sert de joint de combustion entre la culasse et la chemise.
  • 29. 29 5. Culasse et culbuterie : a-Culasse : La culasse est la partie supĂ©rieure du moteur. Il s’agit d’une piĂšce complexe gĂ©nĂ©ralement en fonte obtenue par fonderie. Elle comporte :  Les conduits d’admission.  Les conduits d’échappement.  Des chambres d’eau (pour moteur Ă  refroidissement liquide). D’autre part, elle est le support des dispositifs suivants :  Les soupapes et leur systĂšme de commande (distribution) et le sous systĂšme de graissage associĂ©.  Les dispositifs d’injection et/ou d’allumage.  Les dispositifs d’assemblage culasse/bloc cylindres. La culasse ferme le haut des cylindres pour constituer ainsi les chambres de combustion. Entre la culasse et le bloc cylindres est placĂ© le joint de culasse.  RĂŽle : Elle obture le cylindre Ă  sa partie supĂ©rieure, tout en assurant son Ă©tanchĂ©itĂ© elle constitue la chambre du combustion. Elle reçoit les dispositifs d’injection ou d’allumage, comme elle porte des orifices d’admission et d’échappement des gaz. Elle reçoit aussi les organes de distribution elle Ă©vacue la chaleur dĂ©gagĂ©e par la combustion. Culasse FG : elle est construite en fonte alliĂ©e de grande rĂ©sistance.
  • 30. 30 Elle possĂšde des passages spĂ©ciaux venus de la fonderie pour l’eau et les gaz d’échappement. Des trous d’eau percĂ©s de bas de la culasse correspondent aux trous de refoulement d’eau dans la chemise, les passages d’échappement dans le groupe MDZ par lesquels les culasses sont alignĂ©es avec les coudes correspondant dans le groupe MDZ par lesquels sont conduits les gaz d’échappement vers le collecteur d’échappement. Un trou prĂ©vu au centre de la culasse pour l’installation de l’injecteur pompe. Ce dernier est bien positionnĂ© dans la culasse par un trou qui correspond au tĂ©ton de centrage qui est prĂ©vu sur le corps de l’injecteur pompe. La culasse comporte 4 trous de passage des soupapes d’échappement. La culasse est montĂ©e sur la chemise par 8 goujons de fixation, dans le couple de serrage est 36 m/kg. b-Culbuteurs : Les culbuteurs servent Ă  transmettre la poussĂ©e des tiges de culbuteurs vers les soupapes. Les soupapes se trouvent au-dessus des cylindres, les tiges de culbuteurs le long des cylindres, et actionnĂ©es par un arbre Ă  cames, situĂ© vers le bas des cylindres, proche du vilebrequin. 6. Etrier de soupape : Etrier de soupape est une piĂšce maĂźtresse dans le fonctionnement du MDZ, car sans cette piĂšce les soupapes d’échappement ne peuvent fonctionnĂ©es. En effet il actionne deux soupapes d’échappement Ă  partir d’un culbuteur.
  • 31. 31 Un ressort et une cuvette de ressort sont retenus en place sur la tige de l’étrier par une rondelle de blocage. La cuvette de ressort repose dans une douille dans la culasse tandis que le ressort exerce la pression et maintient le contact entre l’étrier et le culbuteur. Il est composĂ© par : 1. un corps d’étrier. 2. un ressort. 3. une cuvette. 4. une rondelle de blocage. 5. deux oreilles du guide de culbuteur. 7. Arbre a came : L'arbre Ă  cames (appelĂ© aussi "arbre de distribution") commande l'ouverture des soupapes. Il s'agit d'un arbre (piĂšce mĂ©tallique longiligne) entraĂźnĂ© par une roue dentĂ©e. Il porte autant de cames qu'il y a de soupapes (il y a parfois 2 cames par soupape - cas de l'Alfasud). Sa position peut ĂȘtre dans le carter (arbre Ă  cames latĂ©ral) ou dans la culasse (arbre Ă  cames en tĂšte notĂ© ACT. Certains moteurs possĂšdent deux arbres Ă  cames (l'un pour les soupapes d'admission et l'autre pour les soupapes d'Ă©chappement). Dans les moteurs Ă  quatre temps, le cycle complet nĂ©cessite deux tours de vilebrequin pour un tour de l'arbre Ă  cames. En consĂ©quence, ce dernier tourne Ă  une vitesse qui est la moitiĂ© de celle du moteur.
  • 32. 32 La commande peut se faire au moyen d'une chaĂźne (avec des pignons gĂ©nĂ©ralement cylindriques), ou encore, suivant un systĂšme plus moderne, par courroie crantĂ©e. La position angulaire de l'arbre est dĂ©terminĂ©e au montage du moteur. Cette opĂ©ration porte le nom de calage de la distribution. Les dispositions possibles pour l'arbre Ă  cames dĂ©pendent de l'architecture du moteur et de ses performances. 8. Le dĂ©marreur : C'est un moteur Ă©lectrique auxiliaire alimentĂ© par la batterie d'accumulateurs et destinĂ© Ă  lancer un moteur Ă  combustion interne pour lui permettre de dĂ©marrer. Ce dernier ne peut dĂ©marrer par lui-mĂȘme comme le moteur Ă  vapeur, un rĂ©gime de rotation suffisant doit lui ĂȘtre imprimĂ© pour alimenter les cylindres. Le couple Ă  transmettre par le dĂ©marreur dĂ©pend des forces de frottement, du rapport volumĂ©trique du moteur, du nombre de cylindres et de la tempĂ©rature ambiante. Pour les diesels. Fortement compressĂ©s, le dĂ©marreur fonctionne sur 24 volts. En gĂ©nĂ©ral, un moteur comptant un faible nombre de cylindres (deux par exemple) dĂ©marrera moins bien qu'un 8 ou un 12 cylindres. En effet, pour un pluri cylindre, on compte plus d'un allumage par tour de vilebrequin (un seul pour un bicylindre). 9 .Pompe d’injection : La pompe d’injection est un Ă©lĂ©ment trĂšs important du circuit d’injection. Elle permet la mise en pression, le dosage et la distribution du combustible vers les injecteurs. Elle est composĂ©e :
  • 33. 33  D’un carter, qui est composĂ© d’un alliage d’aluminium. Il comporte des perçages permettant le raccordement du circuit d’alimentation et du circuit de retour.  Des Ă©lĂ©ments de pompage, au mĂȘme nombre que les cylindres Ă  alimenter, ils sont animĂ©s par un arbre Ă  cames.  Des sorties hautes pressions qui permettent le raccordement des tuyauteries. 10 .alternateur : Un alternateur se compose :  d'une partie fixe (induit) appelĂ©e stator. Elle est constituĂ©e de lamelles disposĂ©es en Ă©toile avec, dans des encoches axiales, des bobines qui constituent les enroulements gĂ©nĂ©rateurs. Pour un alternateur triphasĂ©, les enroulements, tous identiques, sont disposĂ©s sur le pourtour intĂ©rieur du stator. L'extrĂ©mitĂ© de chaque bobine est reliĂ©e d'un cĂŽtĂ© Ă  une autre bobine, de l'autre aux diodes redresseuses ;  d'une partie mobile (inducteur) appelĂ©e rotor. Ce dernier est constituĂ© d'un paquet de lamelles prĂ©sentant des masses polaires. Les bobinages d'induit sont enroulĂ©s sur les masses. Le rotor peut ĂȘtre Ă©galement constituĂ© d'un inducteur Ă  circuit de Lundell. 11. Pompe Ă  eau : La pompe Ă  eau a pour rĂŽle d’aspirer l’eau du rĂ©servoir pour le refouler au moteur dont le but de refroidir le moteur thermique. Elle ‘est de type engrenage. 12. Pompe Ă  huile : La pompe Ă  eau Ă  pour rĂŽle d’aspirer l’huile de carter et de le refouler vers les organes interne du moteur le dĂ©bit refouler par la pompe varie en fonction de la vitesse de vilebrequin du moteur. Elle aussi de type engrenage.
  • 34. 34 CH6:Fourgon gĂ©nĂ©rateur : Un fourgon-gĂ©nĂ©rateur est un vĂ©hicule ferroviaire d'accompagnement gĂ©nĂ©ralement chargĂ© de dĂ©livrer l'Ă©nergie Ă©lectrique nĂ©cessaire au fonctionnement des voitures du train. Dans la rame automotrice bimode Renfe sĂ©rie 730, les fourgons-gĂ©nĂ©rateur assurent Ă©galement l'alimentation Ă©lectrique des motrices sur les tronçons de voie non Ă©lectrifiĂ©s. I. Fourgon-gĂ©nĂ©rateur alimentant la ligne de train Les fourgons gĂ©nĂ©rateurs disposent d'un groupe Ă©lectrogĂšne de forte puissance. Ils permettent d'alimenter en Ă©nergie Ă©lectrique les voitures passagers d'un train circulant sous diffĂ©rentes tensions comme les TEE(Train- Europe-Express). Le groupe Ă©lectrogĂšne Ă©tait constituĂ© d'un moteur Diesel Poyaud, accouplĂ© Ă  un alternateur triphasĂ© (580 kVA, pour un cosinus phi de 0,9, dĂ©livrant 380 V triphasĂ© (en couplage Ă©toile) et 660 V triphasĂ©, sans neutre (en couplage triangle)), Les groupes Ă©lectrogĂšnes montĂ©s dans les fourgons-gĂ©nĂ©rateurs RENFE tournent Ă  1 800 tr/min, ce qui produit du 60 Hz Ă  la sortie de l'alternateur, mais, immĂ©diatement redressĂ©. Certains fourgons ont un pantographe montĂ© sur le toit pour l'alimentation de la ligne de train, secondant un fourgon gĂ©nĂ©rateur autonome pour les lignes non Ă©lectrifiĂ©es. D'autres servent pour le chauffage, et alimentent le train via un pantographe,
  • 35. 35 II. Groupe Ă©lectrogĂšne Un groupe Ă©lectrogĂšne est un dispositif autonome capable de produire de l'Ă©lectricitĂ©. La plupart des groupes sont constituĂ©s d'un moteur thermique qui actionne un alternateur. Leur taille et leur poids peuvent varier de quelques kilogrammes Ă  plusieurs dizaines de tonnes. Les groupes Ă©lectrogĂšnes sont utilisĂ©s soit dans les zones que le rĂ©seau Ă©lectrique ne dessert pas, soit dans des bĂątiments afin de pallier une Ă©ventuelle coupure de courant. Dans le deuxiĂšme cas, ils sont alors souvent utilisĂ©s en parallĂšle d'une alimentation sans interruption Ă  batterie ou par un systĂšme inverseur de source d'Ă©nergie. 1. Constitution :  Un moteur diesel souvent a 6 cylindres avec une puissance d’environ 1100 chevaux et 1700 tour/min munis d’un dĂ©marreur et un ECM (engin control module).  Un alternateur triphasĂ© qui fournit 380 VOLT entre phase et phase et 220 VOLT entre phase et neutre  Un PCC (power command and control) c’est le cerveau du groupe Ă©lectrogĂšne.  Deux batteries de 12 VOLT.
  • 36. 36 2. Principe de fonctionnement : Les batteries envoient une tension de 24 VOLT continu au dĂ©marreur pour dĂ©marrer le moteur diesel jusqu’il atteint sa vitesse nominale, ce moteur et accouplĂ© avec un alternateur triphasĂ© pour convertir l Ă©nergie mĂ©canique en Ă©nergie Ă©lectrique et fournir une tension de 380 VOLT entre deux phase et 220 VOLT entre phase et neutre. Cette tension est utilisĂ©e pour Ă©claircir et climatiser les voitures Ă  voyageur. Ces derniĂšres son liĂ©es Ă©lectriquement par des coupleurs, chaque voiture a quatre coupleurs deux fixe et deux mobile.
  • 37. 37 3. Equipement d’un fourgon gĂ©nĂ©rateur Dans un FG on distingue les Ă©quipements suivants :  Un alternateur 380V qui dĂ©bite une tension constante de 380V/220V, une puissance suivante les sĂ©ries des FG :  3Ăšme sĂ©rie : 250 KVA avec Imax= 369A.  4Ăšme sĂ©rie : 400KVA avec Imax = 609A.  5Ăšme sĂ©rie : 250 KVA avec Imax= 300A par groupe.  Un jeu de batteries 24V pour dĂ©marrage et circuit commande.  Un jeu de batteries 72V pour Ă©clairage de secours et circuit de commande.  Un dĂ©marreur pour entraĂźner le MDZ.  Un alternateur 28V pour la charge des batteries 24V.  Une dynamo de 28V pour la charge des batteries de 24V.  Un chargeur statique 380/24V ou 220/24V pour la charge des batteries 24V.  Un chargeur statique 380/72V pour la charge des batteries 72V.  Un moteur ou deux de 7.5 KW entraĂźnant un ventilateur de 1M de diamĂštre pour assurer le refroidissement d’eau du MDZ.  Un moteur ou deux de 0.7 KW permettant l’aĂ©ration du compartiment moteur et de l’appairage.  Un tableau d’appareillage rassemblant les organes de commandes et de surveillance.  Les lignes de trains avec coupleurs de chaque bout :  Une de puissance assurant le transfert du courant 380/220V.  L’autre assurant le transfert du courant de secours 72V et de sonorisation 100V. Et pour assurer le bon fonctionnement du moteur diesel, on utilise un ventilateur entraĂźnĂ© par un moteur triphasĂ© Ă  dĂ©marrage par Ă©limination des rĂ©sistances rotorique Ă  deux temps ; le premier temps s’excite lors du dĂ©marrage du moteur diesel, en revanche le deuxiĂšme temps s’excite lorsque le thermostat atteint 80 °C.
  • 38. 38 4. Les sĂ©ries des fourgons gĂ©nĂ©rateurs : SĂ©rie Puissance PremiĂšre sĂ©rie 250 KVA DeuxiĂšme sĂ©rie 350 KVA TroisiĂšme sĂ©rie 350 KVA QuatriĂšme sĂ©rie 400 KVA CinquiĂšme sĂ©rie Deux groupes Ă©lectrogĂšnes 250+250KVA = 500 KVA SixiĂšme sĂ©rie GĂ©nĂ©ration 2007 550 KVA GĂ©nĂ©ration 2011 500 KVA
  • 39. 39 CH7 : Les taches effectuĂ©es et quelques consignes de sĂ©curitĂ© : 1. Taches effectuĂ©es :  ContrĂŽle de pompe d’huile, pompe d’eau, compresseur d’air et changement d’un conduit d’eau d’un moteur diesel.  Maintenance prĂ©ventive des Ă©lĂ©ments de transmission et transformation de mouvement (nettoyage et graissage).  Visite des filtres d’air.  Maintenance des bielles et des arbres Ă  cames.  Fixation d’un groupe Ă©lectrogĂšne.  Changement des composant endommagĂ©s d’un coffre Ă©lectrique (porte fusible, contacteurs, disjoncteur, transformateur abaisseur monophasĂ© 220/72).  CĂąblage de groupe Ă©lectrogĂšne avec le coffre Ă©lectrique.  Essai de fonctionnement de groupe Ă©lectrogĂšne. 2. Quelques consignes de sĂ©curitĂ© :  Utiliser des gants, chaussures, casques, lunettes.  L’operateur doit ĂȘtre attentif, tenue correcte, vĂȘtements non-flottants, cheveux courts, protĂ©gĂ©s et chaussures fermĂ©s.  S’assurer qu’aucun Ă©lĂ©ment en mouvement ne risque d’ĂȘtre Ă©jectĂ©.  Ne pas poser les mains sur une piĂšce en mouvement.  Ne pas Ă©vacuer les capots Ă  la main (utiliser les crochets).  Ne pas graisser ou contrĂŽler une machine en marche.  Ne pas toucher aux circuits Ă©lectriques.  Ne pas quitter la machine en cours de fonctionnement.
  • 40. 40 CH8:Point de vue personnel Pendant les trois semaines que j’ai passĂ© au sein de l’établissement d’entretien industriel MeknĂšs(EMIM), certains avantages et inconvĂ©nients ont Ă©tĂ© remarquĂ©s. DĂ©s mes premiers jours de stage, j’avais remarquĂ© la prĂ©sence des affiches de sĂ©curitĂ© dans les diffĂ©rents ateliers d’EMIM, le personnel en parlait assez souvent que ce soit les opĂ©rateurs ou les responsables d’équipe ou d’atelier, donc aprĂšs quelque jours on commence Ă  faire attention Ă  ses moindres gestes, et adopter les actions qui peuvent contribuer Ă  sa sĂ©curitĂ© personnelle. Pendant ces 4 semaines passĂ©es dans des ateliers, je me suis rendue compte que le sens de l’organisation et de l’ordre est un facteur essentiel de rendement aussi que le respect de son domaine et ne pas intervenir dans le domaine des autres. Ça d’une part positive, de l’autre part l’inconvĂ©nient remarquĂ© c’est le problĂšme de la sous-traitance. Dans l’EMIM la majoritĂ© des taches et des opĂ©rations sont effectuĂ©es par des entreprises externes par des contrats Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e. On appliquant ce systĂšme les ouvriers, dont la plupart sont des jeunes, risquent de perdre leur travail Ă  la fin de ces contrats et d’affronter le chĂŽmage Ă  nouveau. Selon mon point de vue la solution est de revenir Ă  l’ancien systĂšme oĂč tous les opĂ©rations sont exĂ©cutĂ©es par des ouvriers d’ONCF et de remettre le centre de qualification d’EMIM en service et organiser des concours pour sauver la jeunesse du chĂŽmage.
  • 41. 41 Ce stage aura Ă©tĂ© trĂšs enrichissant sur de nombreux points. Le travail effectuĂ© qui Ă©tait parfaitement dans mes domaines d’intĂ©rĂȘts et qui m’a ouvert la porte sur la connaissance professionnelle en maintenance des trains. Cette expĂ©rience m'a permis de tester mes connaissances acquises lors des diffĂ©rentes opĂ©rations et taches effectuĂ©es. MalgrĂ© la courte durĂ©e de ce stage, il m’a permis d’obtenir des informations sur le monde professionnel, d’acquĂ©rir plus d’expĂ©riences ainsi amĂ©liorer mes connaissances techniques et mes relations sociales. Il me reste Ă  constater ma satisfaction gĂ©nĂ©rale sur le bon dĂ©roulement de mon stage ainsi que sur l'importance qu'occupe l’atelier gros entretien de MeknĂšs pour l'Office National des Chemins de MeknĂšs dans le secteur de transport. Finalement, il ne me reste qu’a remercie toutes les personnes qui m’ont aidĂ© d’arriver Ă  ce niveau.