Ihecrim planning cheec analyse criminelle et comportementale 2012
IHECRIM stage 2012 laurent montet
1. PROGRAMME DES STAGES DE FORMATION PRATIQUES IHECRIM 2012
CYCLE DE LAURENT MONTET – CRIMINOLOGUE – www.laurent-‐‑montet.fr -‐‑ UMJ LAGNY s/MARNE
STAGE 1 : PROFILAGE 1 : RECONSTITUTION SCENARIO CRIMINEL 14-‐‑15 JANVIER 2012
RECONSTRUIRE LE PUZZLE DU CRIME POUR MANIFESTER LA VERITE
Le travail de reconstitution du scénario criminel est essentiel en profilage criminel. Il
remet en perspective l’ensemble des informations récoltées lors d’une enquête
criminelle, ante mortem, peri mortem, post mortem. La reconstitution d'un crime à
partir des preuves matérielles est l'aboutissement d'un processus long et
méthodique. Il faut reconnaître, préserver, documenter, collecter, transporter,
identifier, classer, comparer, individualiser, interpréter tous les éléments, pour
seulement enfin reconstruire un scénario. Les zones d’ombres que n’éclairent pas les
preuves matérielles doivent être logiquement et probablement comblées par la
criminologie d’investigation : victimologie, psychologie criminelle, psychiatrie
criminelle, sociologie criminelle, connaissances empiriques, expériences
professionnelles, et bien sûr profilage criminel. L’analyste doit être humble et mature,
en utilisant toutes ses connaissances avec la plus grande minutie. Alors, de
photographies bien décortiquées et commentées, d’éléments fiables et
judicieusement interprétés, le continuum du crime voit progressivement le jour. Et
même s’il reste toujours des zones d’ombres, une seule et unique vérité apparaitra
dans les éléments correctement rassemblés.
ANALYSE INTERACTIVE, ETUDES DE CAS/ PHOTOS DE SCENES DE CRIMES
STAGE 2 : TUEURS EN SERIE 1 : « DOCTEUR HOLMES » 21-‐‑22 JANVIER 2012
LE PREMIER ET LE PLUS ORGANISE DES TUEURS EN SERIE AMERICAINS
Chicago, 1888-1894. Hermann Webster Mudget, alias Dr Henry Howard Holmes, tua
plus d’une centaine de victimes dans son « château des meurtres », un hôtel qu’il
avait acheté et réorganisé de fond en comble pour exercer ses crimes sadiques.
Certaines des victimes étaient enfermées dans des chambres insonorisées, munies
de lignes de gaz qui lui permettait de les asphyxier à n’importe quel moment. D’autres
victimes étaient retenues dans un énorme coffre-fort insonorisé, près de son bureau
où elles mouraient suffoquées. Les corps étaient jetés par une chute secrète vers le
sous-sol, où certains étaient disséqués, écorchés, puis transformés en modèles de
squelettes, pour ensuite être vendus à des écoles de médecine. Holmes pratiquait
aussi la crémation de certains corps, ou les plaçait à des endroits servant à produire
le cuir pour destruction. Holmes expérimentait la torture de ses victimes au moyen de
deux fournaises géantes, ainsi que des bacs remplis d’acide, des bouteilles de
.
différents poisons, et même un appareil servant à étirer le corps humain. Via les
connexions qu’il s’était faites durant ses études de médecine, il vendait les squelettes
et organes sans difficulté. Il est l’archétype du tueur en série organisé.
!
ANALYSE PLURIDISCIPLINAIRE, VIDEO, ILLUSTRATIONS ORIGINALES
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INSTITUT DES HAUTES ETUDES EN CRIMINOLOGIE SOUS CONVENTIONS D’UNIVERSITES ET D’UNITE DE MEDECINE LEGALE
Agrément d’Expert OIE – Membre de France Justice agréée par l’ONU – Membre de la Ligue Française de Santé Mentale reconnue d’utilité publique
Centre Hospitalier de Lagny Marne La Vallée – Unité Médico-‐‑Judiciaire
31 Avenue du Général Leclerc – 77400 Lagny sur Marne – Tél/Fax : 09 52 82 21 78 – 06 98 85 75 75
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STAGE 3 : VICTIMOLOGIE 1 : ECOUTE, DEBRIEFING ET COACHING 17-‐‑18 MARS 2012
SAVOIR ECOUTER, C’EST RESPECTER, COMPRENDRE, LIBERER 1 VICTIME
Concentrez toute votre attention sur le sujet. Réexaminez mentalement que vous
savez déjà du sujet. Évitez les distractions. Soyez à l’affut de vos émotions . Mettez
de côté vos préjugés, vos opinions. Écoutez activement. Soyez totalement attentif à
l'autre; concentrez-vous sur l’orateur. Soyez aux aguets: reconnaissez les signaux
non verbaux . Soyez impliqué. Donnez à votre interlocuteur le temps de reprendre
son souffle après qu’il ait parlé. Exprimez votre appréciation de la discussion. Vérifiez
si vous avez compris. Reformulez les points clés. Résumez les points clés pour
confirmer votre compréhension et continuez le dialogue. Posez des questions pour
établir la compréhension mutuelle. Continuez le dialogue. Réfléchissez à votre
expérience personnelle pour démontrer votre intérêt. Interprétez, dégagez un sens au
contenu présenté. Appliquez ce que vous avez appris à une nouvelle situation.
ETUDES DE CAS, SIMULATIONS AVEC STAGIAIRES, DEBRIEFING VIDEO
!
STAGE 4: ANALYSE DU CORPS 1 : LES EXPRESSIONS FACIALES 24-‐‑25 MARS 2012
SE CONNAITRE SOI POUR MIEUX CONNAITRE L’AUTRE
Les primates ont davantage développé leurs muscles faciaux que tout autre type
d'animal. Ces muscles sont contrôlés directement par le système nerveux et
expriment les émotions. Voilà pourquoi les expressions faciales représentent le mode
de communication le plus naturel. Elles sont également comprises inter-
culturellement, qu’elles soient involontaires et volontaires. Les primates, en évoluant,
se sont éloignés des signaux olfactifs pour se tourner vers les visuels. Alors, ils
utilisent beaucoup leur visage pour transmettre leurs sentiments. Plusieurs espèces
ont des zones sans poils, des sourcils ou des couleurs pour améliorer l'intelligibilité.
Les humains sont eux-mêmes des singes, et savent très bien faire des grimaces. Un
visage peut afficher une infinité d'expressions faciales. On voit parfois des études
scientifiques qui prétendent qu'il y en a huit, onze, quinze etc. On ne peut pas en
vérité les compter, pas plus qu'on peut compter nos sentiments. Nos réactions et
émotions sont par ailleurs différentes, nous les exprimons différemment. Imaginez
tous les visages heureux que vous pouvez faire !… Nous allons donc commencer
ensemble à explorer l’univers des expressions faciales…
!
ETUDES DE CAS, SIMULATIONS AVEC STAGIAIRES, DEBRIEFING VIDEO
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STAGE 5 : PROFILAGE 2 : ETUDES DE CAS (PREMIERE PARTIE) 05-‐‑06 MAI 2012
C’EST EN PRATIQUANT QU’ON DEVIENT PRATICIEN DU PROFILAGE
« Le profilage criminel est le plus souvent utilisé dans les cas où les policiers possèdent
peu d’indices pouvant contribuer à résoudre une affaire et sont incertains quant au type
d’individu ayant perpétré le crime. Le profilage a ainsi été surtout utilisé dans le cadre
d’enquêtes relatives à des viols et des homicides, et ce, particulièrement lorsque ces
crimes ont été commis en série (Ainsworth, 2001). Le profilage serait d’ailleurs
particulièrement indiqué dans le cas de crimes en série, de crimes rituels et de ceux
étant l’œuvre de personnes atteintes de formes particulières de psychopathologies
(Beauregard et Proulx, 2001). La pratique du profilage se base sur certains postulats :
1) les comportements humains sont prévisibles (Latour, Van Allen, Lépine et Nezan,
2007), 2) les contrevenants sont constants dans leur façon de commettre leurs crimes
et peuvent être distingués des autres contrevenants et 3) la façon dont ils commettent
leurs crimes est reliée à leurs caractéristiques personnelles (Goodwill et Alison, 2007).
Toutefois, il faut tenir compte du contexte situationnel (Bénézech et le Groupe
d’Analyse Comportementale de la Gendarmerie Nationale Française, 2007; Homant et
Kennedy, 1998). » Extrait de la Commission Canadienne des Droits de la Personne – 19.08.11
ANALYSE INTERACTIVE DE SCENES DE CRIMES (NOUVEAUX DOSSIERS)
STAGE 6 : TUEURS EN SERIE 2 : EDWARD GEIN 12-‐‑13 MAI 2012
LE TUEUR NECROPHILE QUI A INSPIRE « LE SILENCE DES AGNEAUX »
Plainfield, 1957. La mère du shérif vient de disparaître de sa boutique. Une trainée de
sang est visible au sol jusqu’à la remise. Le shérif soupçonne immédiatement Edward
Gein, un homme à tout faire qui trainait autour de sa mère ses derniers temps. Il
parvient avec des collègues au domicile du suspect, perdu en pleine nature, Ce qu’il
trouve alors dépasse l’imagination. Un cadavre décapité et éviscéré pend dans la
cuisine. Des têtes réduites ornent la cuisine et la chambre de Gein. La moitié d’un
crane humain sert de bol, un fauteuil est tapissé de peaux humaines, tout comme un
abat jour et des corbeilles à papier. Sur la table de la cuisine, emballé dans du papier,
un cœur et des trippes. Des organes humains baignent dans des bocaux, d’autres
sèchent dans des boites, des ossements jonchent le sol, d’autres sont retrouvés
enterrés dans le jardin. Les policiers finissent par découvrir un costume entier fait en
peau humaine, muni de vrais seins et d’un vagin séché. Mais qui se cache derrière
l’homme simple, timide, bien élevé, dévoué, connu de tous? Comment cet homme est
devenu tueur en série, en inspirant notamment Le silence des agneaux de Thomas
Harris, Psychose d’Alfred Hitchcock, ou Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper?
ANALYSE PLURIDISCIPLINAIRE, VIDEO, ILLUSTRATIONS ORIGINALES
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STAGE 7 : VICTIMOLOGIE 2 : ETUDE DE CAS PLURIDISCIPLINAIRES 02-‐‑03 JUIN 2012
EXPERTISER LA VICTIME, C’EST AUSSI MIEUX COMPRENDRE TOUTE SA VIE
« Un questionnaire très détaillé de 50 pages a été rempli par 64 patients (55 femmes et 9
hommes de 16 à 64 ans). L'étude met en lumière l'importance et la gravité des violences
subies dès le plus jeune âge et leur accumulation, Tous sauf une exception se plaignent
d’une grande solitude, ils évaluent leur souffrance psychique directement liée aux
violences subies à 9,1 en moyenne sur une échelle d’auto évaluation de 1 à 10. L’impact
des violences sur la qualité de vie est important ou très important pour 92 % des patients.
Pour la majorité, la prise en charge spécialisée s'est faite tardivement, après de
nombreuses années de souffrance, avec un lourd sentiment d'abandon. Dans la presque
totalité des cas les violences n'ont pas été identifiées, ni dénoncées. Les symptômes
psychotraumatiques et somatiques présents chez tous les patients n'ont jamais été reliés
aux violences subies. Pour tous, identifier les violences, comprendre l'origine de leur
souffrance, faire des liens entre les violences et leurs symptômes, comprendre les
mécanismes psychologiques qui expliquent les conséquences des violences sur la santé
et les comportements, leur ont permis de retrouver une dignité, de se sentir comprises,
d'être soulagées, déculpabilisées et de reprendre espoir. » Nanterre, 9 avril 2008
ANALYSE INTERACTIVE, BIOGRAPHIQUE, PSYCHOLOGIQUE DE VICTIMES
STAGE 8 : ANALYSE DU CORPS 2 : LES GESTES 09-‐‑10 JUIN 2012
SAVOIR DETECTER ET INTERPRETER LES GESTES AU QUOTIDIEN
La synergologie, discipline pragmatique et scientifique, permet de mieux appréhender le
fonctionnement de l’esprit humain à travers son langage corporel, grâce une grille de
lecture scientifique de 2850 items corporels pour décrypter les émotions d’un
interlocuteur. Cette grille donne les clés pour saisir ce que l’autre dit ou veut dire sans le
dire. Le but n’étant pas de maîtriser sa propre gestuelle mais au contraire de l’oublier
pour se centrer sur son interlocuteur et mettre l’énergie de la communication… dans la
communication afin d’améliorer la compréhension entre individus. Dans la vie
quotidienne, la synergologie peut aider les forces de l’ordre à diriger des interrogatoires
pour percevoir le mensonge ; le recruteur ou le coach à détecter le malaise ; l’ami à
évaluer ses faux amis ; l’intime à percer les codes de la séduction etc. Il existe trois types
de gestes. Les gestes conscients (tendre la main en demandant le sel à table), les gestes
mi-conscients (parler avec ses mains), puis les gestes inconscients (l'oeil gauche, par
exemple, s'ouvre plus grand lorsqu'on se détend). De fait, la synergologie décrypte le
langage non verbal inconscient, car nos sentiments sont exprimés par des
micromouvements, lesquels sont inconscients, ayant lieu très rapidement.
CAS PRATIQUES, SIMULATIONS VIDEOS
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STAGE 9 : PROFILAGE 3 : LES LIENS AUTEUR-‐‑VICTIME 13-‐‑14 OCTOBRE 2012
EXPERTISER LA VICTIME, C’EST AUSSI LES INTERACTIONS AVEC L’AGRESSEUR
La stratégie perverse de l’abuseur sexuel comporte en général quatre étapes :
a. Le développement de l'intimité du caractère confidentiel, privilégié, de la relation
Cette phase, plus ou moins longue (de quelques heures à quelques années), vise à mettre
en confiance la future victime qui ne se doute de rien.
b. Une interaction verbale ou un contact physique apparemment "convenable » pour la
personne qui va être abusée (confidences de caractère sexuel, caresse des cheveux,
embrassade amicale). La personne n'a pas peur, et pour cause : dans 29% des cas, son
futur abuseur est un membre de la famille, dans 60% des cas un familier ou un ami. Seuls
11% des abus sont commis par un inconnu.
c. Une interaction sexuelle ou un contact sexuel
Ici la victime se retrouve dans la même situation qu'un lapin traversant une route de nuit et
qui est pris dans les phares d'une voiture : pétrifié, figé, tétanisé, incapable de réagir, il se
laisse écraser par la voiture. L'abuseur, lui, est conscient de ce qu'il fait à sa victime.
d. La continuation de l'abus et l'obtention du silence de la victime par la honte, la
culpabilisation, les menaces ou les privilèges.
ANALYSE INTERACTIVE, BIOGRAPHIQUE, PSYCHOLOGIQUE DE VICTIMES
STAGE 10 : TUEURS EN SERIE 3 : ANDREI TCHIKATILO 20-‐‑21 OCTOBRE 2012
L’AFFAIRE A L’ORIGINE DU PROFILAGE CRIMINEL EN RUSSIE
Rostov, 1970-1990. Instituteur, père de deux enfants, Andréi Tchikatilo a assassiné des
femmes et de nombreux enfants. Il était impuissant et ne pouvait obtenir une satisfaction
sexuelle qu’en torturant et en assassinant des enfants. Il les mutilait puis consommait la
chair de ses victimes, notamment les seins et les organes sexuels. De plus il enlevait les
parties génitales et les yeux de ses victimes. Il est possible qu'il ait également ressenti un
plaisir sexuel en mangeant ses victimes. Tchikatilo affirmait être dégoûté par ce qu'il
appelait les « mœurs relâchées » de ses victimes. Les responsables soviétiques pensaient
à l’époque que les tueurs en série ne pouvaient exister dans la société socialiste. C’était
sans compter sur Burakov, le médecin légiste chargé de l’affaire, qui initia le profilage
criminel avec succès. Arrêté en 1990, à l'âge de 54 ans, Tchikatilo est classé parmi les plus
grands criminels du siècle : tueur, violeur, anthropophage, il se crédite de 55 assassinats
alors que la justice, faute de preuves, n'en retint que 52 : 21 garçons de 8 à 16 ans, 14
fillettes appartenant à la même classe d'âge et 17 femmes adultes. Il comparait devant le
tribunal le 14 avril 1992. Celui que la presse désigne « le fou » ou le « monstre de
Rostov », parle, chante, se lève et montre ses parties génitales.
!ANALYSE PLURIDISCIPLINAIRE, VIDEO, ILLUSTRATIONS ORIGINALES
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STAGE 11 : VICTIMOLOGIE 3 : ETUDES DE CAS EN EXPERTISE UMJ 27-‐‑28 OCTOBRE 2012
POEME D’UNE VICTIME DE VIOL :
« Alors que j’étais encore petite fille, mon père a tué mes rêves et mes désirs. De moi, il
s’est joué, Mes pensées, il a brisées. Mon corps, il a saigné, Mes projets, il a effacés.
C’était lui qui contrôlait. La marionnette que pour lui j’étais. C’était son sexe qui se
cachait. Derrière le loup qui m’effrayait. Il m’a violé. Il m’a sali, Il m’a fait mal.
Horriblement mal ! Moi, je n’ai rien compris, Comment l’aurais-je pu ? Il disait m’aimer. Et
moi, je l’ai cru. Combien de temps ça a duré ? Quand cela s’est-il passé ? Que faisiez-
vous pendant ce temps ? Moi, je n’étais qu’une enfant, J’ai refoulé bien trop longtemps.
Je n’ai pas de dates à dire. Et aucune preuve à vous fournir. Que des souvenirs violents.
Je n’avais que 5 ou 6 ans, Ça a duré jusqu’à 10 ans. Comment ai-je pu ne rien montrer ?
Je devais garder le secret. Il fallait être sage et gentille, Une bonne petite fille. Ce n’était
pas si difficile, C’était à l’école le plus facile : il fallait juste bien travailler, répondre ce que
les grands voulaient. »
Extrait parmi d’autres, à analyser sur documents ou vidéos
ANALYSE INTERACTIVE, BIOGRAPHIQUE, PSYCHOLOGIQUE DE VICTIMES
STAGE 12 : ANALYSE DU CORPS 3 : LA DETECTION DU MENSONGE 03-‐‑04 NOVEMBRE 2012
LIE TO ME : DE LA FICTION A LA REALITE
« L’intervention de Dominique Strauss-Kahn au journal de TF1 était sans aucun doute
murement réfléchie, les propos bien ciselés, les formules choisies. Un détail sautait aux
yeux : ses clignements de paupières. Comme la vérité demande moins de ressources
cognitives que le mensonge, lorsqu'une personne ment, elle a tendance à moins cligner
des paupières que si elle dit la vérité. Par voie de compensation, une fois le mensonge
réalisé, elle se libère en clignant davantage. Dans cette entrevue, il y a eu deux temps :
sa vie privée et la situation européenne. Sur le thème de la vie privée (3). 0.27
clignements à la seconde pendant l'échange contre 2.6 clignements à la seconde après
avoir parlé. Dix fois plus ! Du jamais vu lorsque la personne dit la vérité (4). Il faut noter
également que lorsque la personne a fini de parler, généralement elle laisse la bouche
entrouverte ou légèrement fermée et elle clôt fortement la bouche lorsqu'elle ment. Ici la
bouche est fortement fermée après les fins de phrase. Une telle tension de fermeture
dans la bouche à de si nombreuses reprises, encore du jamais vu en situation de vérité.
Lorsqu’il reprend le thème du complot : "...un complot nous verrons", il cligne 9 fois des
paupières en 2.2 secondes, ce qui fait plus de 4 clignements de paupières à la seconde
(!), la bouche bien scellée... » Extraits du blog Philippe Turchet
CAS PRATIQUES, ANALYSES VIDEO, LES ELEMENTS-‐‑CLE A RETENIR
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STAGE 13 : PROFILAGE 4 : ETUDES DE CAS (DEUXIEME PARTIE) 17-‐‑18 NOVEMBRE 2012
C’EST EN PRATIQUANT BEAUCOUP QU’ON DEVIENT EXPERT EN PROFILAGE
« Le criminel a passé beaucoup de temps à l'intérieur de la maison de la victime. L’arme
du crime a été prise sur place et il y a activité post mortem avec le corps. Puis la cadavre
a été cachée dans une pièce, enveloppé dans une couverture blanche de la maison,
avec une chemise de nuit rose à coté du corps. L’autopsie met en évidence une asphyxie
par strangulation, avec un garrot sophistiqué. D’autres marques sur le corps sont
compatibles avec l'utilisation d'un pistolet paralysant. Il est inhabituel pour un parent
d'utiliser un pistolet paralysant, ce qui pourrait suggérer un étranger. Pourtant, comment
un étranger, si peu capable de contrôler une fillette de six ans, au point d’apporter un
pistolet paralysant, fait preuve de dispositifs élaborés tels qu’un garrot sophistiqué ?
L'ADN trouvé ne contenait que 10 des 13 marqueurs utilisés pour l'identification et n'était
pas du sang ou du sperme. Par conséquent, il peut provenir de n'importe quel mâle qui
ont manipulé les éléments. Ce profil génétique inconnu est actuellement dans le système
du FBI CODIS où il peut être comparé à de nouveaux échantillons ADN. En conclusion,
l’analyse en profilage criminel conduit plutôt à un auteur connu de la victime, un familier
des lieux, qu’à un étranger. » Extraits - Gregg McCrary, ancien profileur du FBI
ANALYSE INTERACTIVE DE SCENES DE CRIMES (NOUVEAUX DOSSIERS)
STAGE 14 : TUEURS EN SERIE 4 : JEFFREY DAHMER 24-‐‑25 NOVEMBRE 2012
« LE CANNIBALE DE MILWAUKEE » : ETUDE PSYCHO-‐‑CRIMINOLOGIQUE
Dahmer tuait essentiellement dans le but d'assouvir ses fantasmes nécrophiles. Son
objectif était d'avoir un contrôle total sur le corps de ses victimes. Son mode opératoire
était presque toujours le même : il invitait ses futures victimes dans son appartement pour
une séance de photographies, les droguait à l'aide de somnifères, puis les étranglait
avant d'abuser sexuellement de leur cadavres. Il les dépeçait et les démembrait ensuite,
conservant certaines parties de leur corps comme trophées. Il a également essayé de
transformer certaines d'entre elles en « zombies » qu'il pourrait contrôler en forant un trou
dans leur crâne avec une perceuse et en y injectant de l'acide ou de l'eau bouillante. Il a
aussi reconnu « s'être essayé au cannibalisme » en mangeant le biceps d'une de ses
victimes. Quand on l'arrête, le 22 juillet 1991, c'est l'horreur absolue : les policiers
découvrent dans son réfrigérateur et ses placards des têtes, des parties génitales et des
membres humains. Ils trouvent également une cuve remplie d'acide dans laquelle
Dahmer faisait dissoudre les thorax qu'il « n'utilisait » pas. Pourtant, Dahmer semble avoir
eu une enfance « normale » filmée par ses parents. On voit la carte qu'il a donnée à la
fête des père, qui finit par « Je t'aime à en mourir »…
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ANALYSE PLURIDISCIPLINAIRE, VIDEO, ILLUSTRATIONS ORIGINALES
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STAGE 15 : VICTIMOLOGIE 4 : SIMULATIONS / VIDEO D’AUDITIONS 08-‐‑09 DECEMBRE 2012
EXPERTISER LA VICTIME, C’EST SE METTRE EN SCENE SUR DES SCENARIOS REALISTES
Exemple de gestion clinique d’une victime de viol
Consulter sur internet > http://iawg.net/cmor/data_fr/m0aInternetVersion.swf
Introduction au cours
Opérations préalables pour offrir assistance médicale aux victimes de viol
Préparation de la victime avant l’examen
Anamnèse (récits des faits)
Collecte des preuves médicolégales
Examen physique et génital
Prescription des traitements
Aide psychologique de la victime
Suivi médical de la victime
Considérations spéciales (enfants, hommes et femmes âgées)
ANALYSE INTERACTIVE, BIOGRAPHIQUE, PSYCHOLOGIQUE DE VICTIMES
STAGE 16 : ANALYSE DU CORPS 4 : ANALYSES VIDEO/ SIMULATION 15-‐‑16 DECEMBRE 2012
LE THEATRE DU LANGAGE CORPOREL AU QUOTIDIEN
Je ne suis pas forcément d'accord, mais je vous laisse aller jusqu'au bout de votre
démonstration. Vous me faites peur et ça va mal se passer entre nous. Vous me faites
peur et je n'apprécie pas ce que vous dites (ou ce que vous êtes). J'ai envie de te dire
que... Ce que vous dites est excellent. Que pourrait-on bien vous objecter ? J'ai envie de
te dire... comment tirer profit à deux de la situation ? Ce que vous me dites est
intéressant. Vous avez raison mais il faut préalablement régler un certain nombre de
problèmes. Comment gagner beaucoup de détermination derrière ce geste. Laissez moi
réfléchir, je prends de la distance pour comprendre. J'ai envie de vous ! Je suis concentré
et je vous écoute. Si, si, je vous écoute, vous m'intéressez. Mais le pouvoir que vous
avez sur moi m'énerve. Finalement, je n'aime pas votre façon d'être avec moi. Je ne suis
pas d'accord et je vais vous le dire. Je ne suis pas forcément prêt à l'exprimer. Alors tu ne
tireras rien de moi. Moue dubitative… etc.
Tout cela, vous saurez le décrypter, rien qu’en observant attentivement la personne.
CAS PRATIQUES, SIMULATIONS VIDEOS DE PERFECTIONNEMENT
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