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                    PROGRAMME  DES  STAGES  DE  FORMATION  PRATIQUES  IHECRIM  2012      
       CYCLE  DE  LAURENT  MONTET  –  CRIMINOLOGUE  –  www.laurent-­‐‑montet.fr    -­‐‑  UMJ  LAGNY  s/MARNE  

  
  
     STAGE  1  :  PROFILAGE  1  :  RECONSTITUTION  SCENARIO  CRIMINEL                                                               14-­‐‑15  JANVIER  2012  
  
                                                                   RECONSTRUIRE  LE  PUZZLE  DU  CRIME  POUR  MANIFESTER  LA  VERITE  

                                                                Le travail de reconstitution du scénario criminel est essentiel en profilage criminel. Il
                                                                remet en perspective l’ensemble des informations récoltées lors d’une enquête
                                                                criminelle, ante mortem, peri mortem, post mortem. La reconstitution d'un crime à
                                                                partir des preuves matérielles est l'aboutissement d'un processus long et
                                                                méthodique. Il faut reconnaître, préserver, documenter, collecter, transporter,
                                                                identifier, classer, comparer, individualiser, interpréter tous les éléments, pour
                                                                seulement enfin reconstruire un scénario. Les zones d’ombres que n’éclairent pas les
                                                                preuves matérielles doivent être logiquement et probablement comblées par la
                                                                criminologie d’investigation : victimologie, psychologie criminelle, psychiatrie
                                                                criminelle,    sociologie   criminelle,   connaissances      empiriques,    expériences
                                                                professionnelles, et bien sûr profilage criminel. L’analyste doit être humble et mature,
                                                                en utilisant toutes ses connaissances avec la plus grande minutie. Alors, de
                                                                photographies bien décortiquées et commentées, d’éléments fiables et
                                                                judicieusement interprétés, le continuum du crime voit progressivement le jour. Et
                                                                même s’il reste toujours des zones d’ombres, une seule et unique vérité apparaitra
                                                                dans les éléments correctement rassemblés.

                                                              ANALYSE  INTERACTIVE,    ETUDES  DE  CAS/  PHOTOS  DE  SCENES  DE  CRIMES
  
  
     STAGE  2  :  TUEURS  EN  SERIE  1  :  «  DOCTEUR  HOLMES  »                                                                     21-­‐‑22  JANVIER  2012  
  
                                                                 LE  PREMIER  ET  LE  PLUS  ORGANISE  DES  TUEURS  EN  SERIE  AMERICAINS  
                                                                                                                 
                                                                Chicago, 1888-1894. Hermann Webster Mudget, alias Dr Henry Howard Holmes, tua
                                                                plus d’une centaine de victimes dans son « château des meurtres », un hôtel qu’il
                                                                avait acheté et réorganisé de fond en comble pour exercer ses crimes sadiques.
                                                                Certaines des victimes étaient enfermées dans des chambres insonorisées, munies
                                                                de lignes de gaz qui lui permettait de les asphyxier à n’importe quel moment. D’autres
                                                                victimes étaient retenues dans un énorme coffre-fort insonorisé, près de son bureau
                                                                où elles mouraient suffoquées. Les corps étaient jetés par une chute secrète vers le
                                                                sous-sol, où certains étaient disséqués, écorchés, puis transformés en modèles de
                                                                squelettes, pour ensuite être vendus à des écoles de médecine. Holmes pratiquait
                                                                aussi la crémation de certains corps, ou les plaçait à des endroits servant à produire
                                                                le cuir pour destruction. Holmes expérimentait la torture de ses victimes au moyen de
                                                                deux fournaises géantes, ainsi que des bacs remplis d’acide, des bouteilles de
                                                                                                                                                .
                                                                différents poisons, et même un appareil servant à étirer le corps humain. Via les
                                                                connexions qu’il s’était faites durant ses études de médecine, il vendait les squelettes
                                                                et organes sans difficulté. Il est l’archétype du tueur en série organisé.


                                                                               !
                                                                ANALYSE  PLURIDISCIPLINAIRE,    VIDEO,  ILLUSTRATIONS  ORIGINALES  


                                                                                                                                                                                    1
                                                                                               
                                                                                               
       ____________________________________________________________________________________________________________________________________________  
                                                                                               
             INSTITUT  DES  HAUTES  ETUDES  EN  CRIMINOLOGIE  SOUS  CONVENTIONS  D’UNIVERSITES  ET  D’UNITE  DE  MEDECINE  LEGALE  
            Agrément  d’Expert  OIE  –  Membre  de  France  Justice  agréée  par  l’ONU  –  Membre  de  la  Ligue  Française  de  Santé  Mentale  reconnue  d’utilité  publique  
                                                    Centre  Hospitalier  de  Lagny  Marne  La  Vallée  –  Unité  Médico-­‐‑Judiciaire  
                                      31  Avenue  du  Général  Leclerc  –  77400  Lagny  sur  Marne  –  Tél/Fax  :  09  52  82  21  78  –  06  98  85  75  75  
                                                       Site  internet  :  www.www.ihecrim.fr  /  E-­‐‑mail  :  ihecrim@gmail.com  
 
                     PROGRAMME  DES  STAGES  DE  FORMATION  PRATIQUES  IHECRIM  2012      
        CYCLE  DE  LAURENT  MONTET  –  CRIMINOLOGUE  –  www.laurent-­‐‑montet.fr    -­‐‑  UMJ  LAGNY  s/MARNE  

  
  
     STAGE  3  :  VICTIMOLOGIE  1  :  ECOUTE,  DEBRIEFING  ET  COACHING                                                               17-­‐‑18  MARS  2012  
  
                                                                SAVOIR  ECOUTER,  C’EST  RESPECTER,  COMPRENDRE,  LIBERER  1  VICTIME  
                                                                                                    
                                                             Concentrez toute votre attention sur le sujet. Réexaminez mentalement que vous
                                                             savez déjà du sujet. Évitez les distractions. Soyez à l’affut de vos émotions . Mettez
                                                             de côté vos préjugés, vos opinions. Écoutez activement. Soyez totalement attentif à
                                                             l'autre; concentrez-vous sur l’orateur. Soyez aux aguets: reconnaissez les signaux
                                                             non verbaux . Soyez impliqué. Donnez à votre interlocuteur le temps de reprendre
                                                             son souffle après qu’il ait parlé. Exprimez votre appréciation de la discussion. Vérifiez
                                                             si vous avez compris. Reformulez les points clés. Résumez les points clés pour
                                                             confirmer votre compréhension et continuez le dialogue. Posez des questions pour
                                                             établir la compréhension mutuelle. Continuez le dialogue. Réfléchissez à votre
                                                             expérience personnelle pour démontrer votre intérêt. Interprétez, dégagez un sens au
                                                             contenu présenté. Appliquez ce que vous avez appris à une nouvelle situation.
                                                               
                                                              ETUDES  DE  CAS,  SIMULATIONS  AVEC  STAGIAIRES,  DEBRIEFING  VIDEO  
                                                                             !
  
  
  
  
     STAGE  4:  ANALYSE  DU  CORPS  1  :  LES  EXPRESSIONS  FACIALES                                                                   24-­‐‑25  MARS  2012  
  
                                                                          SE  CONNAITRE  SOI  POUR  MIEUX  CONNAITRE  L’AUTRE  
                                                                                                           
                                                              Les primates ont davantage développé leurs muscles faciaux que tout autre type
                                                              d'animal. Ces muscles sont contrôlés directement par le système nerveux et
                                                              expriment les émotions. Voilà pourquoi les expressions faciales représentent le mode
                                                              de communication le plus naturel. Elles sont également comprises inter-
                                                              culturellement, qu’elles soient involontaires et volontaires. Les primates, en évoluant,
                                                              se sont éloignés des signaux olfactifs pour se tourner vers les visuels. Alors, ils
                                                              utilisent beaucoup leur visage pour transmettre leurs sentiments. Plusieurs espèces
                                                              ont des zones sans poils, des sourcils ou des couleurs pour améliorer l'intelligibilité.
                                                              Les humains sont eux-mêmes des singes, et savent très bien faire des grimaces. Un
                                                              visage peut afficher une infinité d'expressions faciales. On voit parfois des études
                                                              scientifiques qui prétendent qu'il y en a huit, onze, quinze etc. On ne peut pas en
                                                              vérité les compter, pas plus qu'on peut compter nos sentiments. Nos réactions et
                                                              émotions sont par ailleurs différentes, nous les exprimons différemment. Imaginez
                                                              tous les visages heureux que vous pouvez faire !… Nous allons donc commencer
                                                              ensemble à explorer l’univers des expressions faciales…

                                                                    !
                                                               ETUDES  DE  CAS,  SIMULATIONS  AVEC  STAGIAIRES,  DEBRIEFING  VIDEO  

                                                                                                                                                                                    2
                                                                                               
                                                                                               
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             INSTITUT  DES  HAUTES  ETUDES  EN  CRIMINOLOGIE  SOUS  CONVENTIONS  D’UNIVERSITES  ET  D’UNITE  DE  MEDECINE  LEGALE  
            Agrément  d’Expert  OIE  –  Membre  de  France  Justice  agréée  par  l’ONU  –  Membre  de  la  Ligue  Française  de  Santé  Mentale  reconnue  d’utilité  publique  
                                                    Centre  Hospitalier  de  Lagny  Marne  La  Vallée  –  Unité  Médico-­‐‑Judiciaire  
                                      31  Avenue  du  Général  Leclerc  –  77400  Lagny  sur  Marne  –  Tél/Fax  :  09  52  82  21  78  –  06  98  85  75  75  
                                                       Site  internet  :  www.www.ihecrim.fr  /  E-­‐‑mail  :  ihecrim@gmail.com  
 
                    PROGRAMME  DES  STAGES  DE  FORMATION  PRATIQUES  IHECRIM  2012      
       CYCLE  DE  LAURENT  MONTET  –  CRIMINOLOGUE  –  www.laurent-­‐‑montet.fr    -­‐‑  UMJ  LAGNY  s/MARNE  

  
  
     STAGE  5  :  PROFILAGE  2  :  ETUDES  DE  CAS  (PREMIERE  PARTIE)                                                                  05-­‐‑06  MAI  2012  
  
                                                                   C’EST  EN  PRATIQUANT  QU’ON  DEVIENT  PRATICIEN  DU  PROFILAGE  

                                                              « Le profilage criminel est le plus souvent utilisé dans les cas où les policiers possèdent
                                                              peu d’indices pouvant contribuer à résoudre une affaire et sont incertains quant au type
                                                              d’individu ayant perpétré le crime. Le profilage a ainsi été surtout utilisé dans le cadre
                                                              d’enquêtes relatives à des viols et des homicides, et ce, particulièrement lorsque ces
                                                              crimes ont été commis en série (Ainsworth, 2001). Le profilage serait d’ailleurs
                                                              particulièrement indiqué dans le cas de crimes en série, de crimes rituels et de ceux
                                                              étant l’œuvre de personnes atteintes de formes particulières de psychopathologies
                                                              (Beauregard et Proulx, 2001). La pratique du profilage se base sur certains postulats :
                                                              1) les comportements humains sont prévisibles (Latour, Van Allen, Lépine et Nezan,
                                                              2007), 2) les contrevenants sont constants dans leur façon de commettre leurs crimes
                                                              et peuvent être distingués des autres contrevenants et 3) la façon dont ils commettent
                                                              leurs crimes est reliée à leurs caractéristiques personnelles (Goodwill et Alison, 2007).
                                                              Toutefois, il faut tenir compte du contexte situationnel (Bénézech et le Groupe
                                                              d’Analyse Comportementale de la Gendarmerie Nationale Française, 2007; Homant et
                                                              Kennedy, 1998). » Extrait de la Commission Canadienne des Droits de la Personne – 19.08.11

                                                               ANALYSE  INTERACTIVE  DE  SCENES  DE  CRIMES  (NOUVEAUX  DOSSIERS)  
                                                           
  
  
  
     STAGE  6  :  TUEURS  EN  SERIE  2  :  EDWARD  GEIN                                                                                 12-­‐‑13  MAI  2012  
  
                                                                  LE  TUEUR  NECROPHILE  QUI  A  INSPIRE  «  LE  SILENCE  DES  AGNEAUX  »  

                                                              Plainfield, 1957. La mère du shérif vient de disparaître de sa boutique. Une trainée de
                                                              sang est visible au sol jusqu’à la remise. Le shérif soupçonne immédiatement Edward
                                                              Gein, un homme à tout faire qui trainait autour de sa mère ses derniers temps. Il
                                                              parvient avec des collègues au domicile du suspect, perdu en pleine nature, Ce qu’il
                                                              trouve alors dépasse l’imagination. Un cadavre décapité et éviscéré pend dans la
                                                              cuisine. Des têtes réduites ornent la cuisine et la chambre de Gein. La moitié d’un
                                                              crane humain sert de bol, un fauteuil est tapissé de peaux humaines, tout comme un
                                                              abat jour et des corbeilles à papier. Sur la table de la cuisine, emballé dans du papier,
                                                              un cœur et des trippes. Des organes humains baignent dans des bocaux, d’autres
                                                              sèchent dans des boites, des ossements jonchent le sol, d’autres sont retrouvés
                                                              enterrés dans le jardin. Les policiers finissent par découvrir un costume entier fait en
                                                              peau humaine, muni de vrais seins et d’un vagin séché. Mais qui se cache derrière
                                                              l’homme simple, timide, bien élevé, dévoué, connu de tous? Comment cet homme est
                                                              devenu tueur en série, en inspirant notamment Le silence des agneaux de Thomas
                                                              Harris, Psychose d’Alfred Hitchcock, ou Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper?
                                                                
                                                                  ANALYSE  PLURIDISCIPLINAIRE,    VIDEO,  ILLUSTRATIONS  ORIGINALES  
                                                           

                                                                                                                                                                                    3
                                                                                               
                                                                                               
       ____________________________________________________________________________________________________________________________________________  
                                                                                               
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                                                    Centre  Hospitalier  de  Lagny  Marne  La  Vallée  –  Unité  Médico-­‐‑Judiciaire  
                                      31  Avenue  du  Général  Leclerc  –  77400  Lagny  sur  Marne  –  Tél/Fax  :  09  52  82  21  78  –  06  98  85  75  75  
                                                       Site  internet  :  www.www.ihecrim.fr  /  E-­‐‑mail  :  ihecrim@gmail.com  
 
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          STAGE  7  :  VICTIMOLOGIE  2  :  ETUDE  DE  CAS  PLURIDISCIPLINAIRES                                                               02-­‐‑03  JUIN  2012  
  
                                                                     EXPERTISER  LA  VICTIME,  C’EST  AUSSI  MIEUX  COMPRENDRE  TOUTE  SA  VIE  

                                                                    « Un questionnaire très détaillé de 50 pages a été rempli par 64 patients (55 femmes et 9
                                                                    hommes de 16 à 64 ans). L'étude met en lumière l'importance et la gravité des violences
                                                                    subies dès le plus jeune âge et leur accumulation, Tous sauf une exception se plaignent
                                                                    d’une grande solitude, ils évaluent leur souffrance psychique directement liée aux
                                                                    violences subies à 9,1 en moyenne sur une échelle d’auto évaluation de 1 à 10. L’impact
                                                                    des violences sur la qualité de vie est important ou très important pour 92 % des patients.
                                                                    Pour la majorité, la prise en charge spécialisée s'est faite tardivement, après de
                                                                    nombreuses années de souffrance, avec un lourd sentiment d'abandon. Dans la presque
                                                                    totalité des cas les violences n'ont pas été identifiées, ni dénoncées. Les symptômes
                                                                    psychotraumatiques et somatiques présents chez tous les patients n'ont jamais été reliés
                                                                    aux violences subies. Pour tous, identifier les violences, comprendre l'origine de leur
                                                                    souffrance, faire des liens entre les violences et leurs symptômes, comprendre les
                                                                    mécanismes psychologiques qui expliquent les conséquences des violences sur la santé
                                                                    et les comportements, leur ont permis de retrouver une dignité, de se sentir comprises,
                                                                    d'être soulagées, déculpabilisées et de reprendre espoir. »          Nanterre, 9 avril 2008

                                                                    ANALYSE  INTERACTIVE,  BIOGRAPHIQUE,  PSYCHOLOGIQUE  DE  VICTIMES  
                                                            
  
  
  
          STAGE  8  :  ANALYSE  DU  CORPS  2  :  LES  GESTES                                                                                 09-­‐‑10  JUIN  2012  
  
                                                                            SAVOIR  DETECTER  ET  INTERPRETER  LES  GESTES  AU  QUOTIDIEN  
                                                                      
                                                                    La synergologie, discipline pragmatique et scientifique, permet de mieux appréhender le
                                                                    fonctionnement de l’esprit humain à travers son langage corporel, grâce une grille de
                                                                    lecture scientifique de 2850 items corporels pour décrypter les émotions d’un
                                                                    interlocuteur. Cette grille donne les clés pour saisir ce que l’autre dit ou veut dire sans le
                                                                    dire. Le but n’étant pas de maîtriser sa propre gestuelle mais au contraire de l’oublier
                                                                    pour se centrer sur son interlocuteur et mettre l’énergie de la communication… dans la
                                                                    communication afin d’améliorer la compréhension entre individus. Dans la vie
                                                                    quotidienne, la synergologie peut aider les forces de l’ordre à diriger des interrogatoires
                                                                    pour percevoir le mensonge ; le recruteur ou le coach à détecter le malaise ; l’ami à
                                                                    évaluer ses faux amis ; l’intime à percer les codes de la séduction etc. Il existe trois types
                                                                    de gestes. Les gestes conscients (tendre la main en demandant le sel à table), les gestes
                                                                    mi-conscients (parler avec ses mains), puis les gestes inconscients (l'oeil gauche, par
                                                                    exemple, s'ouvre plus grand lorsqu'on se détend). De fait, la synergologie décrypte le
                                                                    langage non verbal inconscient, car nos sentiments sont exprimés par des
                                                                    micromouvements, lesquels sont inconscients, ayant lieu très rapidement.

                                                                                            CAS  PRATIQUES,  SIMULATIONS  VIDEOS  


                                                                                                                                                                                         4
                                                                                                    
                                                                                                    
            ____________________________________________________________________________________________________________________________________________  
                                                                                                    
                  INSTITUT  DES  HAUTES  ETUDES  EN  CRIMINOLOGIE  SOUS  CONVENTIONS  D’UNIVERSITES  ET  D’UNITE  DE  MEDECINE  LEGALE  
                 Agrément  d’Expert  OIE  –  Membre  de  France  Justice  agréée  par  l’ONU  –  Membre  de  la  Ligue  Française  de  Santé  Mentale  reconnue  d’utilité  publique  
                                                         Centre  Hospitalier  de  Lagny  Marne  La  Vallée  –  Unité  Médico-­‐‑Judiciaire  
                                           31  Avenue  du  Général  Leclerc  –  77400  Lagny  sur  Marne  –  Tél/Fax  :  09  52  82  21  78  –  06  98  85  75  75  
                                                            Site  internet  :  www.www.ihecrim.fr  /  E-­‐‑mail  :  ihecrim@gmail.com  
 
                         PROGRAMME  DES  STAGES  DE  FORMATION  PRATIQUES  IHECRIM  2012      
            CYCLE  DE  LAURENT  MONTET  –  CRIMINOLOGUE  –  www.laurent-­‐‑montet.fr    -­‐‑  UMJ  LAGNY  s/MARNE  

  
  
          STAGE  9  :  PROFILAGE  3  :  LES  LIENS  AUTEUR-­‐‑VICTIME                                                                    13-­‐‑14  OCTOBRE  2012  
  
                                                              EXPERTISER  LA  VICTIME,  C’EST  AUSSI  LES  INTERACTIONS  AVEC  L’AGRESSEUR  

                                                              La stratégie perverse de l’abuseur sexuel comporte en général quatre étapes :
                                                              a. Le développement de l'intimité du caractère confidentiel, privilégié, de la relation
                                                              Cette phase, plus ou moins longue (de quelques heures à quelques années), vise à mettre
                                                              en confiance la future victime qui ne se doute de rien.
                                                              b. Une interaction verbale ou un contact physique apparemment "convenable » pour la
                                                              personne qui va être abusée (confidences de caractère sexuel, caresse des cheveux,
                                                              embrassade amicale). La personne n'a pas peur, et pour cause : dans 29% des cas, son
                                                              futur abuseur est un membre de la famille, dans 60% des cas un familier ou un ami. Seuls
                                                              11% des abus sont commis par un inconnu.
                                                              c. Une interaction sexuelle ou un contact sexuel
                                                              Ici la victime se retrouve dans la même situation qu'un lapin traversant une route de nuit et
                                                              qui est pris dans les phares d'une voiture : pétrifié, figé, tétanisé, incapable de réagir, il se
                                                              laisse écraser par la voiture. L'abuseur, lui, est conscient de ce qu'il fait à sa victime.
                                                              d. La continuation de l'abus et l'obtention du silence de la victime par la honte, la
                                                              culpabilisation, les menaces ou les privilèges.

                                                               ANALYSE  INTERACTIVE,  BIOGRAPHIQUE,  PSYCHOLOGIQUE  DE  VICTIMES  
       
  
  
          STAGE  10  :  TUEURS  EN  SERIE  3  :  ANDREI  TCHIKATILO                                                                      20-­‐‑21  OCTOBRE  2012  
  
                                                                        L’AFFAIRE  A  L’ORIGINE  DU  PROFILAGE  CRIMINEL  EN  RUSSIE  
                                                                                                            
                                                             Rostov, 1970-1990. Instituteur, père de deux enfants, Andréi Tchikatilo a assassiné des
                                                             femmes et de nombreux enfants. Il était impuissant et ne pouvait obtenir une satisfaction
                                                             sexuelle qu’en torturant et en assassinant des enfants. Il les mutilait puis consommait la
                                                             chair de ses victimes, notamment les seins et les organes sexuels. De plus il enlevait les
                                                             parties génitales et les yeux de ses victimes. Il est possible qu'il ait également ressenti un
                                                             plaisir sexuel en mangeant ses victimes. Tchikatilo affirmait être dégoûté par ce qu'il
                                                             appelait les « mœurs relâchées » de ses victimes. Les responsables soviétiques pensaient
                                                             à l’époque que les tueurs en série ne pouvaient exister dans la société socialiste. C’était
                                                             sans compter sur Burakov, le médecin légiste chargé de l’affaire, qui initia le profilage
                                                             criminel avec succès. Arrêté en 1990, à l'âge de 54 ans, Tchikatilo est classé parmi les plus
                                                             grands criminels du siècle : tueur, violeur, anthropophage, il se crédite de 55 assassinats
                                                             alors que la justice, faute de preuves, n'en retint que 52 : 21 garçons de 8 à 16 ans, 14
                                                             fillettes appartenant à la même classe d'âge et 17 femmes adultes. Il comparait devant le
                                                             tribunal le 14 avril 1992. Celui que la presse désigne « le fou » ou le « monstre de
                                                             Rostov », parle, chante, se lève et montre ses parties génitales.
                                                               
                                                                 !ANALYSE  PLURIDISCIPLINAIRE,    VIDEO,  ILLUSTRATIONS  ORIGINALES  


                                                                                                                                                                                         5
                                                                                                    
                                                                                                    
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                  INSTITUT  DES  HAUTES  ETUDES  EN  CRIMINOLOGIE  SOUS  CONVENTIONS  D’UNIVERSITES  ET  D’UNITE  DE  MEDECINE  LEGALE  
                 Agrément  d’Expert  OIE  –  Membre  de  France  Justice  agréée  par  l’ONU  –  Membre  de  la  Ligue  Française  de  Santé  Mentale  reconnue  d’utilité  publique  
                                                         Centre  Hospitalier  de  Lagny  Marne  La  Vallée  –  Unité  Médico-­‐‑Judiciaire  
                                           31  Avenue  du  Général  Leclerc  –  77400  Lagny  sur  Marne  –  Tél/Fax  :  09  52  82  21  78  –  06  98  85  75  75  
                                                            Site  internet  :  www.www.ihecrim.fr  /  E-­‐‑mail  :  ihecrim@gmail.com  
 
                         PROGRAMME  DES  STAGES  DE  FORMATION  PRATIQUES  IHECRIM  2012      
            CYCLE  DE  LAURENT  MONTET  –  CRIMINOLOGUE  –  www.laurent-­‐‑montet.fr    -­‐‑  UMJ  LAGNY  s/MARNE  

  
  
          STAGE  11  :  VICTIMOLOGIE  3  :  ETUDES  DE  CAS  EN  EXPERTISE  UMJ                                                          27-­‐‑28  OCTOBRE  2012  
  
                                                                                          POEME  D’UNE  VICTIME  DE  VIOL  :  
                                                                                                                  
                                                              « Alors que j’étais encore petite fille, mon père a tué mes rêves et mes désirs. De moi, il
                                                              s’est joué, Mes pensées, il a brisées. Mon corps, il a saigné, Mes projets, il a effacés.
                                                              C’était lui qui contrôlait. La marionnette que pour lui j’étais. C’était son sexe qui se
                                                              cachait. Derrière le loup qui m’effrayait. Il m’a violé. Il m’a sali, Il m’a fait mal.
                                                              Horriblement mal ! Moi, je n’ai rien compris, Comment l’aurais-je pu ? Il disait m’aimer. Et
                                                              moi, je l’ai cru. Combien de temps ça a duré ? Quand cela s’est-il passé ? Que faisiez-
                                                              vous pendant ce temps ? Moi, je n’étais qu’une enfant, J’ai refoulé bien trop longtemps.
                                                              Je n’ai pas de dates à dire. Et aucune preuve à vous fournir. Que des souvenirs violents.
                                                              Je n’avais que 5 ou 6 ans, Ça a duré jusqu’à 10 ans. Comment ai-je pu ne rien montrer ?
                                                              Je devais garder le secret. Il fallait être sage et gentille, Une bonne petite fille. Ce n’était
                                                              pas si difficile, C’était à l’école le plus facile : il fallait juste bien travailler, répondre ce que
                                                              les grands voulaient. »

                                                                                Extrait parmi d’autres, à analyser sur documents ou vidéos

                                                               ANALYSE  INTERACTIVE,  BIOGRAPHIQUE,  PSYCHOLOGIQUE  DE  VICTIMES  
                                                                 
       
  
  
          STAGE  12  :  ANALYSE  DU  CORPS  3  :  LA  DETECTION  DU  MENSONGE                                                          03-­‐‑04  NOVEMBRE  2012  
  
                                                                                         LIE  TO  ME  :  DE  LA  FICTION  A  LA  REALITE  

                                                              « L’intervention de Dominique Strauss-Kahn au journal de TF1 était sans aucun doute
                                                              murement réfléchie, les propos bien ciselés, les formules choisies. Un détail sautait aux
                                                              yeux : ses clignements de paupières. Comme la vérité demande moins de ressources
                                                              cognitives que le mensonge, lorsqu'une personne ment, elle a tendance à moins cligner
                                                              des paupières que si elle dit la vérité. Par voie de compensation, une fois le mensonge
                                                              réalisé, elle se libère en clignant davantage. Dans cette entrevue, il y a eu deux temps :
                                                              sa vie privée et la situation européenne. Sur le thème de la vie privée (3). 0.27
                                                              clignements à la seconde pendant l'échange contre 2.6 clignements à la seconde après
                                                              avoir parlé. Dix fois plus ! Du jamais vu lorsque la personne dit la vérité (4). Il faut noter
                                                              également que lorsque la personne a fini de parler, généralement elle laisse la bouche
                                                              entrouverte ou légèrement fermée et elle clôt fortement la bouche lorsqu'elle ment. Ici la
                                                              bouche est fortement fermée après les fins de phrase. Une telle tension de fermeture
                                                              dans la bouche à de si nombreuses reprises, encore du jamais vu en situation de vérité.
                                                              Lorsqu’il reprend le thème du complot : "...un complot nous verrons", il cligne 9 fois des
                                                              paupières en 2.2 secondes, ce qui fait plus de 4 clignements de paupières à la seconde
                                                              (!), la bouche bien scellée... »                          Extraits du blog Philippe Turchet


                                                                     CAS  PRATIQUES,  ANALYSES  VIDEO,  LES  ELEMENTS-­‐‑CLE  A  RETENIR  
  
                                                                                                                                                                                         6
                                                                                                    
                                                                                                    
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                  INSTITUT  DES  HAUTES  ETUDES  EN  CRIMINOLOGIE  SOUS  CONVENTIONS  D’UNIVERSITES  ET  D’UNITE  DE  MEDECINE  LEGALE  
                 Agrément  d’Expert  OIE  –  Membre  de  France  Justice  agréée  par  l’ONU  –  Membre  de  la  Ligue  Française  de  Santé  Mentale  reconnue  d’utilité  publique  
                                                         Centre  Hospitalier  de  Lagny  Marne  La  Vallée  –  Unité  Médico-­‐‑Judiciaire  
                                           31  Avenue  du  Général  Leclerc  –  77400  Lagny  sur  Marne  –  Tél/Fax  :  09  52  82  21  78  –  06  98  85  75  75  
                                                            Site  internet  :  www.www.ihecrim.fr  /  E-­‐‑mail  :  ihecrim@gmail.com  
 
                    PROGRAMME  DES  STAGES  DE  FORMATION  PRATIQUES  IHECRIM  2012      
       CYCLE  DE  LAURENT  MONTET  –  CRIMINOLOGUE  –  www.laurent-­‐‑montet.fr    -­‐‑  UMJ  LAGNY  s/MARNE  

  
  
     STAGE  13  :  PROFILAGE  4  :  ETUDES  DE  CAS  (DEUXIEME  PARTIE)                                                           17-­‐‑18  NOVEMBRE  2012  
  
                                                              C’EST  EN  PRATIQUANT  BEAUCOUP  QU’ON  DEVIENT  EXPERT  EN  PROFILAGE  

                                                             « Le criminel a passé beaucoup de temps à l'intérieur de la maison de la victime. L’arme
                                                             du crime a été prise sur place et il y a activité post mortem avec le corps. Puis la cadavre
                                                             a été cachée dans une pièce, enveloppé dans une couverture blanche de la maison,
                                                             avec une chemise de nuit rose à coté du corps. L’autopsie met en évidence une asphyxie
                                                             par strangulation, avec un garrot sophistiqué. D’autres marques sur le corps sont
                                                             compatibles avec l'utilisation d'un pistolet paralysant. Il est inhabituel pour un parent
                                                             d'utiliser un pistolet paralysant, ce qui pourrait suggérer un étranger. Pourtant, comment
                                                             un étranger, si peu capable de contrôler une fillette de six ans, au point d’apporter un
                                                             pistolet paralysant, fait preuve de dispositifs élaborés tels qu’un garrot sophistiqué ?
                                                             L'ADN trouvé ne contenait que 10 des 13 marqueurs utilisés pour l'identification et n'était
                                                             pas du sang ou du sperme. Par conséquent, il peut provenir de n'importe quel mâle qui
                                                             ont manipulé les éléments. Ce profil génétique inconnu est actuellement dans le système
                                                             du FBI CODIS où il peut être comparé à de nouveaux échantillons ADN. En conclusion,
                                                             l’analyse en profilage criminel conduit plutôt à un auteur connu de la victime, un familier
                                                             des lieux, qu’à un étranger. »             Extraits - Gregg McCrary, ancien profileur du FBI

                                                                ANALYSE  INTERACTIVE  DE  SCENES  DE  CRIMES  (NOUVEAUX  DOSSIERS)
  
  
  
  
     STAGE  14  :  TUEURS  EN  SERIE  4  :  JEFFREY  DAHMER                                                                       24-­‐‑25  NOVEMBRE  2012  
  
                                                                «  LE  CANNIBALE  DE  MILWAUKEE  »  :  ETUDE  PSYCHO-­‐‑CRIMINOLOGIQUE  

                                                             Dahmer tuait essentiellement dans le but d'assouvir ses fantasmes nécrophiles. Son
                                                             objectif était d'avoir un contrôle total sur le corps de ses victimes. Son mode opératoire
                                                             était presque toujours le même : il invitait ses futures victimes dans son appartement pour
                                                             une séance de photographies, les droguait à l'aide de somnifères, puis les étranglait
                                                             avant d'abuser sexuellement de leur cadavres. Il les dépeçait et les démembrait ensuite,
                                                             conservant certaines parties de leur corps comme trophées. Il a également essayé de
                                                             transformer certaines d'entre elles en « zombies » qu'il pourrait contrôler en forant un trou
                                                             dans leur crâne avec une perceuse et en y injectant de l'acide ou de l'eau bouillante. Il a
                                                             aussi reconnu « s'être essayé au cannibalisme » en mangeant le biceps d'une de ses
                                                             victimes. Quand on l'arrête, le 22 juillet 1991, c'est l'horreur absolue : les policiers
                                                             découvrent dans son réfrigérateur et ses placards des têtes, des parties génitales et des
                                                             membres humains. Ils trouvent également une cuve remplie d'acide dans laquelle
                                                             Dahmer faisait dissoudre les thorax qu'il « n'utilisait » pas. Pourtant, Dahmer semble avoir
                                                             eu une enfance « normale » filmée par ses parents. On voit la carte qu'il a donnée à la
                                                             fête des père, qui finit par « Je t'aime à en mourir »…

                                                                 !
                                                               ANALYSE  PLURIDISCIPLINAIRE,    VIDEO,  ILLUSTRATIONS  ORIGINALES  

                                                                                                                                                                                    7
                                                                                               
                                                                                               
       ____________________________________________________________________________________________________________________________________________  
                                                                                               
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                                                    Centre  Hospitalier  de  Lagny  Marne  La  Vallée  –  Unité  Médico-­‐‑Judiciaire  
                                      31  Avenue  du  Général  Leclerc  –  77400  Lagny  sur  Marne  –  Tél/Fax  :  09  52  82  21  78  –  06  98  85  75  75  
                                                       Site  internet  :  www.www.ihecrim.fr  /  E-­‐‑mail  :  ihecrim@gmail.com  
 
                         PROGRAMME  DES  STAGES  DE  FORMATION  PRATIQUES  IHECRIM  2012      
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          STAGE  15  :  VICTIMOLOGIE  4  :  SIMULATIONS  /  VIDEO  D’AUDITIONS                                                          08-­‐‑09  DECEMBRE  2012  
  
                                                                     EXPERTISER  LA  VICTIME,  C’EST  SE  METTRE  EN  SCENE  SUR  DES  SCENARIOS  REALISTES  
                                                                  
                                                                                     Exemple  de  gestion  clinique  d’une  victime  de  viol  
                                                                       Consulter  sur  internet  >  http://iawg.net/cmor/data_fr/m0aInternetVersion.swf  
                                                                  
                                                                Introduction au cours
                                                                Opérations préalables pour offrir assistance médicale aux victimes de viol
                                                                Préparation de la victime avant l’examen
                                                                Anamnèse (récits des faits)
                                                                Collecte des preuves médicolégales
                                                                Examen physique et génital
                                                                Prescription des traitements
                                                                Aide psychologique de la victime
                                                                Suivi médical de la victime
                                                                Considérations spéciales (enfants, hommes et femmes âgées)
                                                                  
                                                                   ANALYSE  INTERACTIVE,  BIOGRAPHIQUE,  PSYCHOLOGIQUE  DE  VICTIMES  
                                                            
  
  
  
  
          STAGE  16  :  ANALYSE  DU  CORPS  4  :  ANALYSES  VIDEO/  SIMULATION                                                          15-­‐‑16  DECEMBRE  2012  
  
                                                                                  LE  THEATRE  DU  LANGAGE  CORPOREL  AU  QUOTIDIEN  

                                                                     Je ne suis pas forcément d'accord, mais je vous laisse aller jusqu'au bout de votre
                                                                     démonstration. Vous me faites peur et ça va mal se passer entre nous. Vous me faites
                                                                     peur et je n'apprécie pas ce que vous dites (ou ce que vous êtes). J'ai envie de te dire
                                                                     que... Ce que vous dites est excellent. Que pourrait-on bien vous objecter ? J'ai envie de
                                                                     te dire... comment tirer profit à deux de la situation ? Ce que vous me dites est
                                                                     intéressant. Vous avez raison mais il faut préalablement régler un certain nombre de
                                                                     problèmes. Comment gagner beaucoup de détermination derrière ce geste. Laissez moi
                                                                     réfléchir, je prends de la distance pour comprendre. J'ai envie de vous ! Je suis concentré
                                                                     et je vous écoute. Si, si, je vous écoute, vous m'intéressez. Mais le pouvoir que vous
                                                                     avez sur moi m'énerve. Finalement, je n'aime pas votre façon d'être avec moi. Je ne suis
                                                                     pas d'accord et je vais vous le dire. Je ne suis pas forcément prêt à l'exprimer. Alors tu ne
                                                                     tireras rien de moi. Moue dubitative… etc.

                                                                     Tout cela, vous saurez le décrypter, rien qu’en observant attentivement la personne.

                                                                            CAS  PRATIQUES,  SIMULATIONS  VIDEOS  DE  PERFECTIONNEMENT
  

                                                                                                                                                                                         8
                                                                                                    
                                                                                                    
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                  INSTITUT  DES  HAUTES  ETUDES  EN  CRIMINOLOGIE  SOUS  CONVENTIONS  D’UNIVERSITES  ET  D’UNITE  DE  MEDECINE  LEGALE  
                 Agrément  d’Expert  OIE  –  Membre  de  France  Justice  agréée  par  l’ONU  –  Membre  de  la  Ligue  Française  de  Santé  Mentale  reconnue  d’utilité  publique  
                                                         Centre  Hospitalier  de  Lagny  Marne  La  Vallée  –  Unité  Médico-­‐‑Judiciaire  
                                           31  Avenue  du  Général  Leclerc  –  77400  Lagny  sur  Marne  –  Tél/Fax  :  09  52  82  21  78  –  06  98  85  75  75  
                                                            Site  internet  :  www.www.ihecrim.fr  /  E-­‐‑mail  :  ihecrim@gmail.com  

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IHECRIM stage 2012 laurent montet

  • 1.   PROGRAMME  DES  STAGES  DE  FORMATION  PRATIQUES  IHECRIM  2012       CYCLE  DE  LAURENT  MONTET  –  CRIMINOLOGUE  –  www.laurent-­‐‑montet.fr    -­‐‑  UMJ  LAGNY  s/MARNE       STAGE  1  :  PROFILAGE  1  :  RECONSTITUTION  SCENARIO  CRIMINEL   14-­‐‑15  JANVIER  2012     RECONSTRUIRE  LE  PUZZLE  DU  CRIME  POUR  MANIFESTER  LA  VERITE   Le travail de reconstitution du scénario criminel est essentiel en profilage criminel. Il remet en perspective l’ensemble des informations récoltées lors d’une enquête criminelle, ante mortem, peri mortem, post mortem. La reconstitution d'un crime à partir des preuves matérielles est l'aboutissement d'un processus long et méthodique. Il faut reconnaître, préserver, documenter, collecter, transporter, identifier, classer, comparer, individualiser, interpréter tous les éléments, pour seulement enfin reconstruire un scénario. Les zones d’ombres que n’éclairent pas les preuves matérielles doivent être logiquement et probablement comblées par la criminologie d’investigation : victimologie, psychologie criminelle, psychiatrie criminelle, sociologie criminelle, connaissances empiriques, expériences professionnelles, et bien sûr profilage criminel. L’analyste doit être humble et mature, en utilisant toutes ses connaissances avec la plus grande minutie. Alors, de photographies bien décortiquées et commentées, d’éléments fiables et judicieusement interprétés, le continuum du crime voit progressivement le jour. Et même s’il reste toujours des zones d’ombres, une seule et unique vérité apparaitra dans les éléments correctement rassemblés.   ANALYSE  INTERACTIVE,    ETUDES  DE  CAS/  PHOTOS  DE  SCENES  DE  CRIMES     STAGE  2  :  TUEURS  EN  SERIE  1  :  «  DOCTEUR  HOLMES  »   21-­‐‑22  JANVIER  2012     LE  PREMIER  ET  LE  PLUS  ORGANISE  DES  TUEURS  EN  SERIE  AMERICAINS     Chicago, 1888-1894. Hermann Webster Mudget, alias Dr Henry Howard Holmes, tua plus d’une centaine de victimes dans son « château des meurtres », un hôtel qu’il avait acheté et réorganisé de fond en comble pour exercer ses crimes sadiques. Certaines des victimes étaient enfermées dans des chambres insonorisées, munies de lignes de gaz qui lui permettait de les asphyxier à n’importe quel moment. D’autres victimes étaient retenues dans un énorme coffre-fort insonorisé, près de son bureau où elles mouraient suffoquées. Les corps étaient jetés par une chute secrète vers le sous-sol, où certains étaient disséqués, écorchés, puis transformés en modèles de squelettes, pour ensuite être vendus à des écoles de médecine. Holmes pratiquait aussi la crémation de certains corps, ou les plaçait à des endroits servant à produire le cuir pour destruction. Holmes expérimentait la torture de ses victimes au moyen de deux fournaises géantes, ainsi que des bacs remplis d’acide, des bouteilles de . différents poisons, et même un appareil servant à étirer le corps humain. Via les connexions qu’il s’était faites durant ses études de médecine, il vendait les squelettes et organes sans difficulté. Il est l’archétype du tueur en série organisé.   ! ANALYSE  PLURIDISCIPLINAIRE,    VIDEO,  ILLUSTRATIONS  ORIGINALES   1     ____________________________________________________________________________________________________________________________________________     INSTITUT  DES  HAUTES  ETUDES  EN  CRIMINOLOGIE  SOUS  CONVENTIONS  D’UNIVERSITES  ET  D’UNITE  DE  MEDECINE  LEGALE   Agrément  d’Expert  OIE  –  Membre  de  France  Justice  agréée  par  l’ONU  –  Membre  de  la  Ligue  Française  de  Santé  Mentale  reconnue  d’utilité  publique   Centre  Hospitalier  de  Lagny  Marne  La  Vallée  –  Unité  Médico-­‐‑Judiciaire   31  Avenue  du  Général  Leclerc  –  77400  Lagny  sur  Marne  –  Tél/Fax  :  09  52  82  21  78  –  06  98  85  75  75   Site  internet  :  www.www.ihecrim.fr  /  E-­‐‑mail  :  ihecrim@gmail.com  
  • 2.   PROGRAMME  DES  STAGES  DE  FORMATION  PRATIQUES  IHECRIM  2012       CYCLE  DE  LAURENT  MONTET  –  CRIMINOLOGUE  –  www.laurent-­‐‑montet.fr    -­‐‑  UMJ  LAGNY  s/MARNE       STAGE  3  :  VICTIMOLOGIE  1  :  ECOUTE,  DEBRIEFING  ET  COACHING   17-­‐‑18  MARS  2012     SAVOIR  ECOUTER,  C’EST  RESPECTER,  COMPRENDRE,  LIBERER  1  VICTIME     Concentrez toute votre attention sur le sujet. Réexaminez mentalement que vous savez déjà du sujet. Évitez les distractions. Soyez à l’affut de vos émotions . Mettez de côté vos préjugés, vos opinions. Écoutez activement. Soyez totalement attentif à l'autre; concentrez-vous sur l’orateur. Soyez aux aguets: reconnaissez les signaux non verbaux . Soyez impliqué. Donnez à votre interlocuteur le temps de reprendre son souffle après qu’il ait parlé. Exprimez votre appréciation de la discussion. Vérifiez si vous avez compris. Reformulez les points clés. Résumez les points clés pour confirmer votre compréhension et continuez le dialogue. Posez des questions pour établir la compréhension mutuelle. Continuez le dialogue. Réfléchissez à votre expérience personnelle pour démontrer votre intérêt. Interprétez, dégagez un sens au contenu présenté. Appliquez ce que vous avez appris à une nouvelle situation.     ETUDES  DE  CAS,  SIMULATIONS  AVEC  STAGIAIRES,  DEBRIEFING  VIDEO   !         STAGE  4:  ANALYSE  DU  CORPS  1  :  LES  EXPRESSIONS  FACIALES   24-­‐‑25  MARS  2012     SE  CONNAITRE  SOI  POUR  MIEUX  CONNAITRE  L’AUTRE     Les primates ont davantage développé leurs muscles faciaux que tout autre type d'animal. Ces muscles sont contrôlés directement par le système nerveux et expriment les émotions. Voilà pourquoi les expressions faciales représentent le mode de communication le plus naturel. Elles sont également comprises inter- culturellement, qu’elles soient involontaires et volontaires. Les primates, en évoluant, se sont éloignés des signaux olfactifs pour se tourner vers les visuels. Alors, ils utilisent beaucoup leur visage pour transmettre leurs sentiments. Plusieurs espèces ont des zones sans poils, des sourcils ou des couleurs pour améliorer l'intelligibilité. Les humains sont eux-mêmes des singes, et savent très bien faire des grimaces. Un visage peut afficher une infinité d'expressions faciales. On voit parfois des études scientifiques qui prétendent qu'il y en a huit, onze, quinze etc. On ne peut pas en vérité les compter, pas plus qu'on peut compter nos sentiments. Nos réactions et émotions sont par ailleurs différentes, nous les exprimons différemment. Imaginez tous les visages heureux que vous pouvez faire !… Nous allons donc commencer ensemble à explorer l’univers des expressions faciales… !   ETUDES  DE  CAS,  SIMULATIONS  AVEC  STAGIAIRES,  DEBRIEFING  VIDEO   2     ____________________________________________________________________________________________________________________________________________     INSTITUT  DES  HAUTES  ETUDES  EN  CRIMINOLOGIE  SOUS  CONVENTIONS  D’UNIVERSITES  ET  D’UNITE  DE  MEDECINE  LEGALE   Agrément  d’Expert  OIE  –  Membre  de  France  Justice  agréée  par  l’ONU  –  Membre  de  la  Ligue  Française  de  Santé  Mentale  reconnue  d’utilité  publique   Centre  Hospitalier  de  Lagny  Marne  La  Vallée  –  Unité  Médico-­‐‑Judiciaire   31  Avenue  du  Général  Leclerc  –  77400  Lagny  sur  Marne  –  Tél/Fax  :  09  52  82  21  78  –  06  98  85  75  75   Site  internet  :  www.www.ihecrim.fr  /  E-­‐‑mail  :  ihecrim@gmail.com  
  • 3.   PROGRAMME  DES  STAGES  DE  FORMATION  PRATIQUES  IHECRIM  2012       CYCLE  DE  LAURENT  MONTET  –  CRIMINOLOGUE  –  www.laurent-­‐‑montet.fr    -­‐‑  UMJ  LAGNY  s/MARNE       STAGE  5  :  PROFILAGE  2  :  ETUDES  DE  CAS  (PREMIERE  PARTIE)   05-­‐‑06  MAI  2012     C’EST  EN  PRATIQUANT  QU’ON  DEVIENT  PRATICIEN  DU  PROFILAGE   « Le profilage criminel est le plus souvent utilisé dans les cas où les policiers possèdent peu d’indices pouvant contribuer à résoudre une affaire et sont incertains quant au type d’individu ayant perpétré le crime. Le profilage a ainsi été surtout utilisé dans le cadre d’enquêtes relatives à des viols et des homicides, et ce, particulièrement lorsque ces crimes ont été commis en série (Ainsworth, 2001). Le profilage serait d’ailleurs particulièrement indiqué dans le cas de crimes en série, de crimes rituels et de ceux étant l’œuvre de personnes atteintes de formes particulières de psychopathologies (Beauregard et Proulx, 2001). La pratique du profilage se base sur certains postulats : 1) les comportements humains sont prévisibles (Latour, Van Allen, Lépine et Nezan, 2007), 2) les contrevenants sont constants dans leur façon de commettre leurs crimes et peuvent être distingués des autres contrevenants et 3) la façon dont ils commettent leurs crimes est reliée à leurs caractéristiques personnelles (Goodwill et Alison, 2007). Toutefois, il faut tenir compte du contexte situationnel (Bénézech et le Groupe d’Analyse Comportementale de la Gendarmerie Nationale Française, 2007; Homant et Kennedy, 1998). » Extrait de la Commission Canadienne des Droits de la Personne – 19.08.11 ANALYSE  INTERACTIVE  DE  SCENES  DE  CRIMES  (NOUVEAUX  DOSSIERS)           STAGE  6  :  TUEURS  EN  SERIE  2  :  EDWARD  GEIN   12-­‐‑13  MAI  2012     LE  TUEUR  NECROPHILE  QUI  A  INSPIRE  «  LE  SILENCE  DES  AGNEAUX  »   Plainfield, 1957. La mère du shérif vient de disparaître de sa boutique. Une trainée de sang est visible au sol jusqu’à la remise. Le shérif soupçonne immédiatement Edward Gein, un homme à tout faire qui trainait autour de sa mère ses derniers temps. Il parvient avec des collègues au domicile du suspect, perdu en pleine nature, Ce qu’il trouve alors dépasse l’imagination. Un cadavre décapité et éviscéré pend dans la cuisine. Des têtes réduites ornent la cuisine et la chambre de Gein. La moitié d’un crane humain sert de bol, un fauteuil est tapissé de peaux humaines, tout comme un abat jour et des corbeilles à papier. Sur la table de la cuisine, emballé dans du papier, un cœur et des trippes. Des organes humains baignent dans des bocaux, d’autres sèchent dans des boites, des ossements jonchent le sol, d’autres sont retrouvés enterrés dans le jardin. Les policiers finissent par découvrir un costume entier fait en peau humaine, muni de vrais seins et d’un vagin séché. Mais qui se cache derrière l’homme simple, timide, bien élevé, dévoué, connu de tous? Comment cet homme est devenu tueur en série, en inspirant notamment Le silence des agneaux de Thomas Harris, Psychose d’Alfred Hitchcock, ou Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper?   ANALYSE  PLURIDISCIPLINAIRE,    VIDEO,  ILLUSTRATIONS  ORIGINALES     3     ____________________________________________________________________________________________________________________________________________     INSTITUT  DES  HAUTES  ETUDES  EN  CRIMINOLOGIE  SOUS  CONVENTIONS  D’UNIVERSITES  ET  D’UNITE  DE  MEDECINE  LEGALE   Agrément  d’Expert  OIE  –  Membre  de  France  Justice  agréée  par  l’ONU  –  Membre  de  la  Ligue  Française  de  Santé  Mentale  reconnue  d’utilité  publique   Centre  Hospitalier  de  Lagny  Marne  La  Vallée  –  Unité  Médico-­‐‑Judiciaire   31  Avenue  du  Général  Leclerc  –  77400  Lagny  sur  Marne  –  Tél/Fax  :  09  52  82  21  78  –  06  98  85  75  75   Site  internet  :  www.www.ihecrim.fr  /  E-­‐‑mail  :  ihecrim@gmail.com  
  • 4.   PROGRAMME  DES  STAGES  DE  FORMATION  PRATIQUES  IHECRIM  2012       CYCLE  DE  LAURENT  MONTET  –  CRIMINOLOGUE  –  www.laurent-­‐‑montet.fr    -­‐‑  UMJ  LAGNY  s/MARNE       STAGE  7  :  VICTIMOLOGIE  2  :  ETUDE  DE  CAS  PLURIDISCIPLINAIRES   02-­‐‑03  JUIN  2012     EXPERTISER  LA  VICTIME,  C’EST  AUSSI  MIEUX  COMPRENDRE  TOUTE  SA  VIE   « Un questionnaire très détaillé de 50 pages a été rempli par 64 patients (55 femmes et 9 hommes de 16 à 64 ans). L'étude met en lumière l'importance et la gravité des violences subies dès le plus jeune âge et leur accumulation, Tous sauf une exception se plaignent d’une grande solitude, ils évaluent leur souffrance psychique directement liée aux violences subies à 9,1 en moyenne sur une échelle d’auto évaluation de 1 à 10. L’impact des violences sur la qualité de vie est important ou très important pour 92 % des patients. Pour la majorité, la prise en charge spécialisée s'est faite tardivement, après de nombreuses années de souffrance, avec un lourd sentiment d'abandon. Dans la presque totalité des cas les violences n'ont pas été identifiées, ni dénoncées. Les symptômes psychotraumatiques et somatiques présents chez tous les patients n'ont jamais été reliés aux violences subies. Pour tous, identifier les violences, comprendre l'origine de leur souffrance, faire des liens entre les violences et leurs symptômes, comprendre les mécanismes psychologiques qui expliquent les conséquences des violences sur la santé et les comportements, leur ont permis de retrouver une dignité, de se sentir comprises, d'être soulagées, déculpabilisées et de reprendre espoir. » Nanterre, 9 avril 2008 ANALYSE  INTERACTIVE,  BIOGRAPHIQUE,  PSYCHOLOGIQUE  DE  VICTIMES           STAGE  8  :  ANALYSE  DU  CORPS  2  :  LES  GESTES   09-­‐‑10  JUIN  2012     SAVOIR  DETECTER  ET  INTERPRETER  LES  GESTES  AU  QUOTIDIEN     La synergologie, discipline pragmatique et scientifique, permet de mieux appréhender le fonctionnement de l’esprit humain à travers son langage corporel, grâce une grille de lecture scientifique de 2850 items corporels pour décrypter les émotions d’un interlocuteur. Cette grille donne les clés pour saisir ce que l’autre dit ou veut dire sans le dire. Le but n’étant pas de maîtriser sa propre gestuelle mais au contraire de l’oublier pour se centrer sur son interlocuteur et mettre l’énergie de la communication… dans la communication afin d’améliorer la compréhension entre individus. Dans la vie quotidienne, la synergologie peut aider les forces de l’ordre à diriger des interrogatoires pour percevoir le mensonge ; le recruteur ou le coach à détecter le malaise ; l’ami à évaluer ses faux amis ; l’intime à percer les codes de la séduction etc. Il existe trois types de gestes. Les gestes conscients (tendre la main en demandant le sel à table), les gestes mi-conscients (parler avec ses mains), puis les gestes inconscients (l'oeil gauche, par exemple, s'ouvre plus grand lorsqu'on se détend). De fait, la synergologie décrypte le langage non verbal inconscient, car nos sentiments sont exprimés par des micromouvements, lesquels sont inconscients, ayant lieu très rapidement.   CAS  PRATIQUES,  SIMULATIONS  VIDEOS   4     ____________________________________________________________________________________________________________________________________________     INSTITUT  DES  HAUTES  ETUDES  EN  CRIMINOLOGIE  SOUS  CONVENTIONS  D’UNIVERSITES  ET  D’UNITE  DE  MEDECINE  LEGALE   Agrément  d’Expert  OIE  –  Membre  de  France  Justice  agréée  par  l’ONU  –  Membre  de  la  Ligue  Française  de  Santé  Mentale  reconnue  d’utilité  publique   Centre  Hospitalier  de  Lagny  Marne  La  Vallée  –  Unité  Médico-­‐‑Judiciaire   31  Avenue  du  Général  Leclerc  –  77400  Lagny  sur  Marne  –  Tél/Fax  :  09  52  82  21  78  –  06  98  85  75  75   Site  internet  :  www.www.ihecrim.fr  /  E-­‐‑mail  :  ihecrim@gmail.com  
  • 5.   PROGRAMME  DES  STAGES  DE  FORMATION  PRATIQUES  IHECRIM  2012       CYCLE  DE  LAURENT  MONTET  –  CRIMINOLOGUE  –  www.laurent-­‐‑montet.fr    -­‐‑  UMJ  LAGNY  s/MARNE       STAGE  9  :  PROFILAGE  3  :  LES  LIENS  AUTEUR-­‐‑VICTIME   13-­‐‑14  OCTOBRE  2012     EXPERTISER  LA  VICTIME,  C’EST  AUSSI  LES  INTERACTIONS  AVEC  L’AGRESSEUR   La stratégie perverse de l’abuseur sexuel comporte en général quatre étapes : a. Le développement de l'intimité du caractère confidentiel, privilégié, de la relation Cette phase, plus ou moins longue (de quelques heures à quelques années), vise à mettre en confiance la future victime qui ne se doute de rien. b. Une interaction verbale ou un contact physique apparemment "convenable » pour la personne qui va être abusée (confidences de caractère sexuel, caresse des cheveux, embrassade amicale). La personne n'a pas peur, et pour cause : dans 29% des cas, son futur abuseur est un membre de la famille, dans 60% des cas un familier ou un ami. Seuls 11% des abus sont commis par un inconnu. c. Une interaction sexuelle ou un contact sexuel Ici la victime se retrouve dans la même situation qu'un lapin traversant une route de nuit et qui est pris dans les phares d'une voiture : pétrifié, figé, tétanisé, incapable de réagir, il se laisse écraser par la voiture. L'abuseur, lui, est conscient de ce qu'il fait à sa victime. d. La continuation de l'abus et l'obtention du silence de la victime par la honte, la culpabilisation, les menaces ou les privilèges.   ANALYSE  INTERACTIVE,  BIOGRAPHIQUE,  PSYCHOLOGIQUE  DE  VICTIMES         STAGE  10  :  TUEURS  EN  SERIE  3  :  ANDREI  TCHIKATILO   20-­‐‑21  OCTOBRE  2012     L’AFFAIRE  A  L’ORIGINE  DU  PROFILAGE  CRIMINEL  EN  RUSSIE     Rostov, 1970-1990. Instituteur, père de deux enfants, Andréi Tchikatilo a assassiné des femmes et de nombreux enfants. Il était impuissant et ne pouvait obtenir une satisfaction sexuelle qu’en torturant et en assassinant des enfants. Il les mutilait puis consommait la chair de ses victimes, notamment les seins et les organes sexuels. De plus il enlevait les parties génitales et les yeux de ses victimes. Il est possible qu'il ait également ressenti un plaisir sexuel en mangeant ses victimes. Tchikatilo affirmait être dégoûté par ce qu'il appelait les « mœurs relâchées » de ses victimes. Les responsables soviétiques pensaient à l’époque que les tueurs en série ne pouvaient exister dans la société socialiste. C’était sans compter sur Burakov, le médecin légiste chargé de l’affaire, qui initia le profilage criminel avec succès. Arrêté en 1990, à l'âge de 54 ans, Tchikatilo est classé parmi les plus grands criminels du siècle : tueur, violeur, anthropophage, il se crédite de 55 assassinats alors que la justice, faute de preuves, n'en retint que 52 : 21 garçons de 8 à 16 ans, 14 fillettes appartenant à la même classe d'âge et 17 femmes adultes. Il comparait devant le tribunal le 14 avril 1992. Celui que la presse désigne « le fou » ou le « monstre de Rostov », parle, chante, se lève et montre ses parties génitales.     !ANALYSE  PLURIDISCIPLINAIRE,    VIDEO,  ILLUSTRATIONS  ORIGINALES   5     ____________________________________________________________________________________________________________________________________________     INSTITUT  DES  HAUTES  ETUDES  EN  CRIMINOLOGIE  SOUS  CONVENTIONS  D’UNIVERSITES  ET  D’UNITE  DE  MEDECINE  LEGALE   Agrément  d’Expert  OIE  –  Membre  de  France  Justice  agréée  par  l’ONU  –  Membre  de  la  Ligue  Française  de  Santé  Mentale  reconnue  d’utilité  publique   Centre  Hospitalier  de  Lagny  Marne  La  Vallée  –  Unité  Médico-­‐‑Judiciaire   31  Avenue  du  Général  Leclerc  –  77400  Lagny  sur  Marne  –  Tél/Fax  :  09  52  82  21  78  –  06  98  85  75  75   Site  internet  :  www.www.ihecrim.fr  /  E-­‐‑mail  :  ihecrim@gmail.com  
  • 6.   PROGRAMME  DES  STAGES  DE  FORMATION  PRATIQUES  IHECRIM  2012       CYCLE  DE  LAURENT  MONTET  –  CRIMINOLOGUE  –  www.laurent-­‐‑montet.fr    -­‐‑  UMJ  LAGNY  s/MARNE       STAGE  11  :  VICTIMOLOGIE  3  :  ETUDES  DE  CAS  EN  EXPERTISE  UMJ   27-­‐‑28  OCTOBRE  2012     POEME  D’UNE  VICTIME  DE  VIOL  :     « Alors que j’étais encore petite fille, mon père a tué mes rêves et mes désirs. De moi, il s’est joué, Mes pensées, il a brisées. Mon corps, il a saigné, Mes projets, il a effacés. C’était lui qui contrôlait. La marionnette que pour lui j’étais. C’était son sexe qui se cachait. Derrière le loup qui m’effrayait. Il m’a violé. Il m’a sali, Il m’a fait mal. Horriblement mal ! Moi, je n’ai rien compris, Comment l’aurais-je pu ? Il disait m’aimer. Et moi, je l’ai cru. Combien de temps ça a duré ? Quand cela s’est-il passé ? Que faisiez- vous pendant ce temps ? Moi, je n’étais qu’une enfant, J’ai refoulé bien trop longtemps. Je n’ai pas de dates à dire. Et aucune preuve à vous fournir. Que des souvenirs violents. Je n’avais que 5 ou 6 ans, Ça a duré jusqu’à 10 ans. Comment ai-je pu ne rien montrer ? Je devais garder le secret. Il fallait être sage et gentille, Une bonne petite fille. Ce n’était pas si difficile, C’était à l’école le plus facile : il fallait juste bien travailler, répondre ce que les grands voulaient. » Extrait parmi d’autres, à analyser sur documents ou vidéos ANALYSE  INTERACTIVE,  BIOGRAPHIQUE,  PSYCHOLOGIQUE  DE  VICTIMES           STAGE  12  :  ANALYSE  DU  CORPS  3  :  LA  DETECTION  DU  MENSONGE   03-­‐‑04  NOVEMBRE  2012     LIE  TO  ME  :  DE  LA  FICTION  A  LA  REALITE   « L’intervention de Dominique Strauss-Kahn au journal de TF1 était sans aucun doute murement réfléchie, les propos bien ciselés, les formules choisies. Un détail sautait aux yeux : ses clignements de paupières. Comme la vérité demande moins de ressources cognitives que le mensonge, lorsqu'une personne ment, elle a tendance à moins cligner des paupières que si elle dit la vérité. Par voie de compensation, une fois le mensonge réalisé, elle se libère en clignant davantage. Dans cette entrevue, il y a eu deux temps : sa vie privée et la situation européenne. Sur le thème de la vie privée (3). 0.27 clignements à la seconde pendant l'échange contre 2.6 clignements à la seconde après avoir parlé. Dix fois plus ! Du jamais vu lorsque la personne dit la vérité (4). Il faut noter également que lorsque la personne a fini de parler, généralement elle laisse la bouche entrouverte ou légèrement fermée et elle clôt fortement la bouche lorsqu'elle ment. Ici la bouche est fortement fermée après les fins de phrase. Une telle tension de fermeture dans la bouche à de si nombreuses reprises, encore du jamais vu en situation de vérité. Lorsqu’il reprend le thème du complot : "...un complot nous verrons", il cligne 9 fois des paupières en 2.2 secondes, ce qui fait plus de 4 clignements de paupières à la seconde (!), la bouche bien scellée... » Extraits du blog Philippe Turchet   CAS  PRATIQUES,  ANALYSES  VIDEO,  LES  ELEMENTS-­‐‑CLE  A  RETENIR     6     ____________________________________________________________________________________________________________________________________________     INSTITUT  DES  HAUTES  ETUDES  EN  CRIMINOLOGIE  SOUS  CONVENTIONS  D’UNIVERSITES  ET  D’UNITE  DE  MEDECINE  LEGALE   Agrément  d’Expert  OIE  –  Membre  de  France  Justice  agréée  par  l’ONU  –  Membre  de  la  Ligue  Française  de  Santé  Mentale  reconnue  d’utilité  publique   Centre  Hospitalier  de  Lagny  Marne  La  Vallée  –  Unité  Médico-­‐‑Judiciaire   31  Avenue  du  Général  Leclerc  –  77400  Lagny  sur  Marne  –  Tél/Fax  :  09  52  82  21  78  –  06  98  85  75  75   Site  internet  :  www.www.ihecrim.fr  /  E-­‐‑mail  :  ihecrim@gmail.com  
  • 7.   PROGRAMME  DES  STAGES  DE  FORMATION  PRATIQUES  IHECRIM  2012       CYCLE  DE  LAURENT  MONTET  –  CRIMINOLOGUE  –  www.laurent-­‐‑montet.fr    -­‐‑  UMJ  LAGNY  s/MARNE       STAGE  13  :  PROFILAGE  4  :  ETUDES  DE  CAS  (DEUXIEME  PARTIE)   17-­‐‑18  NOVEMBRE  2012     C’EST  EN  PRATIQUANT  BEAUCOUP  QU’ON  DEVIENT  EXPERT  EN  PROFILAGE   « Le criminel a passé beaucoup de temps à l'intérieur de la maison de la victime. L’arme du crime a été prise sur place et il y a activité post mortem avec le corps. Puis la cadavre a été cachée dans une pièce, enveloppé dans une couverture blanche de la maison, avec une chemise de nuit rose à coté du corps. L’autopsie met en évidence une asphyxie par strangulation, avec un garrot sophistiqué. D’autres marques sur le corps sont compatibles avec l'utilisation d'un pistolet paralysant. Il est inhabituel pour un parent d'utiliser un pistolet paralysant, ce qui pourrait suggérer un étranger. Pourtant, comment un étranger, si peu capable de contrôler une fillette de six ans, au point d’apporter un pistolet paralysant, fait preuve de dispositifs élaborés tels qu’un garrot sophistiqué ? L'ADN trouvé ne contenait que 10 des 13 marqueurs utilisés pour l'identification et n'était pas du sang ou du sperme. Par conséquent, il peut provenir de n'importe quel mâle qui ont manipulé les éléments. Ce profil génétique inconnu est actuellement dans le système du FBI CODIS où il peut être comparé à de nouveaux échantillons ADN. En conclusion, l’analyse en profilage criminel conduit plutôt à un auteur connu de la victime, un familier des lieux, qu’à un étranger. » Extraits - Gregg McCrary, ancien profileur du FBI   ANALYSE  INTERACTIVE  DE  SCENES  DE  CRIMES  (NOUVEAUX  DOSSIERS)         STAGE  14  :  TUEURS  EN  SERIE  4  :  JEFFREY  DAHMER   24-­‐‑25  NOVEMBRE  2012     «  LE  CANNIBALE  DE  MILWAUKEE  »  :  ETUDE  PSYCHO-­‐‑CRIMINOLOGIQUE   Dahmer tuait essentiellement dans le but d'assouvir ses fantasmes nécrophiles. Son objectif était d'avoir un contrôle total sur le corps de ses victimes. Son mode opératoire était presque toujours le même : il invitait ses futures victimes dans son appartement pour une séance de photographies, les droguait à l'aide de somnifères, puis les étranglait avant d'abuser sexuellement de leur cadavres. Il les dépeçait et les démembrait ensuite, conservant certaines parties de leur corps comme trophées. Il a également essayé de transformer certaines d'entre elles en « zombies » qu'il pourrait contrôler en forant un trou dans leur crâne avec une perceuse et en y injectant de l'acide ou de l'eau bouillante. Il a aussi reconnu « s'être essayé au cannibalisme » en mangeant le biceps d'une de ses victimes. Quand on l'arrête, le 22 juillet 1991, c'est l'horreur absolue : les policiers découvrent dans son réfrigérateur et ses placards des têtes, des parties génitales et des membres humains. Ils trouvent également une cuve remplie d'acide dans laquelle Dahmer faisait dissoudre les thorax qu'il « n'utilisait » pas. Pourtant, Dahmer semble avoir eu une enfance « normale » filmée par ses parents. On voit la carte qu'il a donnée à la fête des père, qui finit par « Je t'aime à en mourir »…   ! ANALYSE  PLURIDISCIPLINAIRE,    VIDEO,  ILLUSTRATIONS  ORIGINALES   7     ____________________________________________________________________________________________________________________________________________     INSTITUT  DES  HAUTES  ETUDES  EN  CRIMINOLOGIE  SOUS  CONVENTIONS  D’UNIVERSITES  ET  D’UNITE  DE  MEDECINE  LEGALE   Agrément  d’Expert  OIE  –  Membre  de  France  Justice  agréée  par  l’ONU  –  Membre  de  la  Ligue  Française  de  Santé  Mentale  reconnue  d’utilité  publique   Centre  Hospitalier  de  Lagny  Marne  La  Vallée  –  Unité  Médico-­‐‑Judiciaire   31  Avenue  du  Général  Leclerc  –  77400  Lagny  sur  Marne  –  Tél/Fax  :  09  52  82  21  78  –  06  98  85  75  75   Site  internet  :  www.www.ihecrim.fr  /  E-­‐‑mail  :  ihecrim@gmail.com  
  • 8.   PROGRAMME  DES  STAGES  DE  FORMATION  PRATIQUES  IHECRIM  2012       CYCLE  DE  LAURENT  MONTET  –  CRIMINOLOGUE  –  www.laurent-­‐‑montet.fr    -­‐‑  UMJ  LAGNY  s/MARNE         STAGE  15  :  VICTIMOLOGIE  4  :  SIMULATIONS  /  VIDEO  D’AUDITIONS   08-­‐‑09  DECEMBRE  2012     EXPERTISER  LA  VICTIME,  C’EST  SE  METTRE  EN  SCENE  SUR  DES  SCENARIOS  REALISTES     Exemple  de  gestion  clinique  d’une  victime  de  viol   Consulter  sur  internet  >  http://iawg.net/cmor/data_fr/m0aInternetVersion.swf     Introduction au cours Opérations préalables pour offrir assistance médicale aux victimes de viol Préparation de la victime avant l’examen Anamnèse (récits des faits) Collecte des preuves médicolégales Examen physique et génital Prescription des traitements Aide psychologique de la victime Suivi médical de la victime Considérations spéciales (enfants, hommes et femmes âgées)   ANALYSE  INTERACTIVE,  BIOGRAPHIQUE,  PSYCHOLOGIQUE  DE  VICTIMES             STAGE  16  :  ANALYSE  DU  CORPS  4  :  ANALYSES  VIDEO/  SIMULATION   15-­‐‑16  DECEMBRE  2012     LE  THEATRE  DU  LANGAGE  CORPOREL  AU  QUOTIDIEN   Je ne suis pas forcément d'accord, mais je vous laisse aller jusqu'au bout de votre démonstration. Vous me faites peur et ça va mal se passer entre nous. Vous me faites peur et je n'apprécie pas ce que vous dites (ou ce que vous êtes). J'ai envie de te dire que... Ce que vous dites est excellent. Que pourrait-on bien vous objecter ? J'ai envie de te dire... comment tirer profit à deux de la situation ? Ce que vous me dites est intéressant. Vous avez raison mais il faut préalablement régler un certain nombre de problèmes. Comment gagner beaucoup de détermination derrière ce geste. Laissez moi réfléchir, je prends de la distance pour comprendre. J'ai envie de vous ! Je suis concentré et je vous écoute. Si, si, je vous écoute, vous m'intéressez. Mais le pouvoir que vous avez sur moi m'énerve. Finalement, je n'aime pas votre façon d'être avec moi. Je ne suis pas d'accord et je vais vous le dire. Je ne suis pas forcément prêt à l'exprimer. Alors tu ne tireras rien de moi. Moue dubitative… etc. Tout cela, vous saurez le décrypter, rien qu’en observant attentivement la personne.   CAS  PRATIQUES,  SIMULATIONS  VIDEOS  DE  PERFECTIONNEMENT   8     ____________________________________________________________________________________________________________________________________________     INSTITUT  DES  HAUTES  ETUDES  EN  CRIMINOLOGIE  SOUS  CONVENTIONS  D’UNIVERSITES  ET  D’UNITE  DE  MEDECINE  LEGALE   Agrément  d’Expert  OIE  –  Membre  de  France  Justice  agréée  par  l’ONU  –  Membre  de  la  Ligue  Française  de  Santé  Mentale  reconnue  d’utilité  publique   Centre  Hospitalier  de  Lagny  Marne  La  Vallée  –  Unité  Médico-­‐‑Judiciaire   31  Avenue  du  Général  Leclerc  –  77400  Lagny  sur  Marne  –  Tél/Fax  :  09  52  82  21  78  –  06  98  85  75  75   Site  internet  :  www.www.ihecrim.fr  /  E-­‐‑mail  :  ihecrim@gmail.com