2. Introduction
La place de l'homme, comme de la femme, n'a pas
cessée d'évoluer depuis plusieurs années. On parle
beaucoup d'inégalités hommes/femmes au jour
d'aujourd'hui. Les associations féministes sont devenues
la bête noire des hommes, et on comprend pourquoi,
avec les actualités « choc », les faits récents, et les
reportages sur la dévalorisation féminine.
3. Cependant n'y a t-il pas d'hommes dévalorisés
face aux femmes ?
4. I/ Les violences conjugales.
On parle régulièrement des femmes battues, mais qu'en
est il des hommes ?
● D'après un sondage de l'ONDRP (Observatoire
National de la Délinquance et des Réponses Pénales)
en 2007 :
●
410 000 femmes et 130 000 hommes ont été victimes
de violences physiques et/ou sexuelles.
●
157 femmes en décèdent contre 27 hommes.
5. Alors que les violences faites aux femmes
diminuent, celle faites aux hommes ne cessent de
croître. Il ne s'agit pas de nier ces violences
envers les femmes, mais bien de constater que
l'hyper-médiatisation de ce sujet a fini par faire
croire qu'elles étaient partout et que toute femme
naissait victime.
6. Les hommes victimes parlent de torture
psychologiques et de violences physiques.
Le fait d'avoir une compagne telle entre dans leur
« normalité » et ils oublient que ce n'est pas une
situation normale.
Il faut savoir que seulement 2% des hommes
victimes portent plainte.
7. Une chose intéressante est dite par la victime
dans le reportage ci-après, c'est que : « Une
femme qui est violente est malade tandis qu'un
homme qui est violent est un criminel. ».
Il serait bien que cette vision archaïque des
violences conjugales changent, les hommes
comme les femmes violentes sont tous soit des
personnes malades, soit des criminels.
8. On peut en conclure que les violences conjugales
envers les hommes sont un phénomène
croissant, encore négligé de notre société et trop
méconnu de la population.
Voir aussi : émission du jeudi 6 décembre sur « France Inter : un tabou les hommes battus » reportage
par Thomas Chauvineau publié par Guillaume Erner, avec Olivier Besida (Victime de violences conjugales
et délégué de l’association SOS Papa), Sylvianne Spitzer (Psychologue, criminologue, fondatrice et
présidente de l’association SOS Hommes Battus) et Christophe Regina (Docteur en histoire moderne,
professeur d’histoire à l'Université Aix-Marseille).
http://www.franceinter.fr/emission-service-public-un-tabou-les-hommes-battus
9. II/ La place de l'homme au
sein du couple.
Les stéréotypes tels que :
« L'homme se doit de faire nourrir sa famille, il
doit la protéger et la faire vivre. » , aussi vieux
soit-ils, persistent.
Un homme au foyer, au chômage, gagnant moins
que sa compagne, ou ayant moins de
responsabilités que sa femme, sera complexé car
sa « mission » ne sera pas un succès.
10. Cependant certains stéréotypes ont eux des
conséquences plus graves qu'un complexe, par
exemple le fait que ce soit à la femme de
s'occuper des enfants. Car lors d'un divorce
même un père passant beaucoup de temps avec
son ou ses enfants aura du mal à en obtenir la
garde complète.
11. ●
Si le père n'effectue pas de demande c'est la
mère qui aura la garde complète, le père aura un
droit de visite.
●
S'il en fait une c'est à un JAF (juge des affaires
familiales) de prendre la décision de mettre en
place une garde alternée.
12. Il est rare (moins aujourd'hui) qu'un père ait la
garde complète de son ou ses enfants (pour cela
il faut prouver l'incapacité de la mère à garder un
enfant, ou démontrer que l'enfant est en danger
avec la mère). Il est important de rappeler que
dans à peu près 75% des cas, c'est la mère qui
obtient la garde complète du ou des enfants.
Voir aussi : « Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus » de John Gray.
Ou encore :
http://www.ipsos.fr/ipsos-public-affairs/actualites/repartition-taches-menageres-au-sein-couple-mode-d%E2%80%99emploi
13. III/ La place de l'homme dans
la société.
●
La journée internationale de la femme est le 8
mars. Elle est plutôt connue, et célébrée dans de
nombreux pays. Elle a été créé en 1977.
●
Ce que l'on sait moins c'est qu'il existe aussi une
journée internationale de l'homme, le 19
novembre qui a été réclamée en 1999 pour
revendiquer l'égalité des sexes.
14. Les Miss France sont les représentantes d'une
génération, et sont les « ambassadrices » de la
France.
Elles nous divertissent le temps d'une soirée et
gagnent pour celle-ci la somme de 3 290€.
Pour l'heureuse élue elle gagne
approximativement 103 490€ de cadeaux (une
207 CC et un vélo électrique, une couronne et
une parure or et diamant,...).
15. Les Mister France, beaucoup plus méconnus,
ne passent à la télévision qu'en deuxième partie
de soirée.
Un événement moins médiatisé et aussi moins
récompensé (Le gagnant de Mister France gagne
lui 10 000€).
16. En 1996 le service militaire n'est plus
obligatoire pour les hommes en France, mais
n'oublions pas que s'il y a la guerre ce sont les
hommes qui, majoritairement, partiront.
17. En 2012 est paru un livre contenant les chiffres
sur la parité hommes/femmes de 2011. Ce
manifeste, appuyé par Najat Vallaud-Belkacem
(ministre des droits des femmes), n'est pas
impartial.
18. En effet, on parle déjà lors du sommaire :
«
-La parité et l’accès des femmes
aux responsabilités
Les femmes et la vie politique
Les femmes dans le monde économique
Les femmes dans les emplois de direction
des trois fonctions publiques
Les femmes et la vie associative
L’accès aux responsabilités des femmes dans le
sport
19. -L’accès aux droits et le respect
de la dignité de la personne
La santé des femmes
Les violences envers les femmes
Femmes et pauvreté
»
Etc...
20. La parité femmes/hommes concerne aussi les
minorités hommes. Dans ce livre certains sujets
sont évoqués impartialement, mais trop de sujets
ne parlent que des minorités femmes.
21. IV/ Conclusion.
Les stéréotypes et inégalités femmes/hommes
continuent encore et toujours à faire la guerre aux
associations de défenses des droits. Tout le
monde a aujourd'hui pris conscience des
minorités femmes. Cependant quand peut on
espérer que la population cesse de négliger les
minorités hommes ?