5. Jean-Jacques Rousseau
(1712-1778)
séjourne aux Charmettes près de
Chambéry de 1736 à 1742, maison de
campagne dans laquelle demeure
Madame de Warens (1699-1762).
Celle-ci – qu’il appelle « Maman » -
sera à la fois sa tutrice et son
éducatrice sentimentale...
En dehors de son travail au cadastre
de Chambéry, il a aimé flâner et
étudier la nature près « d’une maison
isolée au penchant d’un vallon ».
Il qualifiera cet espace dans ses
Confessions de « lieu du bonheur et
de l’innocence »…
10. Le comte Thomas Ier avait acheté la
cité de Chambéry en 1232 mais sans le
château-vieux de son seigneur qui sera
acquis par Amédée V en 1295.
Il commence à le rénover pour en
faire une résidence digne d’une cour
princière.
Ses successeurs durant le XIVe et
XVe siècles poursuivront les travaux.
Le site hébergera également une
grande partie de l’administration des
Etats de Savoie après qu’elle soit
codifiée par les fameux Statuts de
Savoie promulgués par le premier duc
Amédée VIII en 1430.
11. Le carillon de 1937 avec ses 37 cloches…
… remplacé – dans la tour Yolande au dessus du chevet de la Sainte Chapelle – par un autre de 70 cloches
12.
13. La construction de la nouvelle
chapelle du château a commencé
au début du XVe sous Amédée
VIII
C’est dans celle-ci que le Saint
Suaire est entreposé (à partir de
1502) après son achat (à la
Champenoise Marguerite de Charny) par
le duc Louis Ier en 1453 : elle
devient ainsi la Sainte Chapelle.
Elle est restaurée – chœur et
nef - par la duchesse Christine
de France (fille d’Henri IV) qui lui
flanque cette somptueuse façade
de style baroque.
Quant au Saint Suaire il sera
transféré en 1578 dans une
chapelle de la cathédrale de
Turin… il y est toujours !
14. Les verrières du milieu du XVIe et les voûtes du chœur en trompe-l’œil du XVIIe
18. Périple dans la cité de Chambéry
Hôtel particulier de style Renaissance sur la place St Léger
19. La cathédrale
Saint François de Sales
Ancienne église d’un couvent
franciscain
Construite de 1420 à 1590
sur 30 000 pilotis de mélèze
Cathédrale depuis 1779
Façade très sobre de style
gothique flamboyant
Nef à 6 travées et 2 niveaux
20. … parmi les 6 000 m2 de trompe-l’œil
réalisés au début du XIXe siècle
21. La Fontaine des Eléphants (« les quatre sans culs »)
élevée en 1838 à la gloire du général-comte de
Boigne (1751-1830) né Benoit Leborgne à Chambéry.
Après avoir fait fortune aux Indes comme militaire
et administrateur il distribuera une partie de sa
fortune en œuvres de bienfaisance et à la
rénovation de sa ville natale
22. Monument élevé à la gloire des frères
de Maistre,
Joseph (1753-1821) écrivain, philosophe et
diplomate du roi de Piémont-Sardaigne
Charles-Emmanuel IV.
Reconnu comme un fieffé réactionnaire car
défenseur d’un système monarchique divin
absolutiste et comme un adversaire acharné de
la démocratie.
Personnage certainement brillant mais faisant
partie de ces aristocrates qui ont traversé la
Révolution en ayant « rien appris, rien oublié »
Xavier (1763-1852) écrivain et militaire
Il est connu par son livre Voyage autour de ma
chambre (écrit à Turin en 1794 durant les 42 jours
d’arrêts qui lui sont infligés pour un duel contre un
autre officier piémontais) et pour sa participation
– le 6 mai 1784 – au premier vol effectué en
montgolfière à Chambéry.
39. Chacun sait que Conflans-L’Hôpital a été le lieu de l’ultime victoire napoléonienne.
Le 28 juin 1815, une troupe de 1 800 hommes sous les ordres du colonel Bugeaud
repousse 4 000 Austro-Sardes commandés par le major-général von Trenk.
Combat pour la gloire puisque… 10 jours après Waterloo !
41. Le culte marial à Myans existerait
depuis le XIe
Le 24 novembre 1248 la montagne du
Granier – à la suite de pluies
diluviennes - s’effondre faisant près
de 5 000 victimes mais préserve la
chapelle Notre-Dame dans laquelle
trône la fameuse vierge noire.
Ce signe du Ciel entraîne l’essor d’un
pèlerinage… qui perdure encore
aujourd’hui.
Les 2 églises superposées datent de la
fin du XVe
« Notre-Dame de Myans, veillez sur la
Savoie, protégez nos familles… »
(Notons qu’il s’agit encore d’une mystérieuse
Vierge noire dont l’origine ne s’explique pas
encore aujourd’hui…)