1. DUFLE
Langue française pour le F.L.E.
II- L’enseignement de l’orthographe (1) (2)
2ème mi-session DUFLE 2015
Revision
Hibah Shabkhez 2015
III – Introduction aux faits énonciatifs :
l’exemple des pronoms personnels (1) (2)
2. Hibah Shabkhez 2015
L’écrit ↔ l’oral
Les écritures alphabétiques transcrivent les sons mais elles le faisaient de manière
imparfaite. L’orthographe française reste un système de transcription des sons à
environ 80%. Or, le système d’écriture en français n’est pas seulement une transcription,
même imparfaite, des phonèmes (lettres) et de la prosodie (ponctuation).
De nombreuses lettres ne transcrivent aucun son et ont une signification spécifique (le s
du pluriel par exemple). De plus, la plupart des écrits ne nécessitent pas le recours à
l’oral pour pouvoir être décodés.
On définit généralement un morphème comme le plus petit élément de signification
- chanteurs : « chant » (chant),« eur » (celui qui fait) et « s » (pluriel).
- couraient : « cour » (courir), « ai » (imparfait) et « ent » (3e personne du pluriel, 'ils')
- « pomme de terre » n'est pas composé de 3 morphèmes, mais bien d'un seul et unique
morphème, contenant la signification « pomme de terre » (patate).
Un morphème ≠ un mot
« Le découpage en graphèmes est beaucoup plus conforme à la prononciation du mot
que le découpage en lettres. »
3. Hibah Shabkhez 2015
phonogrammes : graphèmes qui correspondent à la transcription d’un phonème
graphème : La plus petite unité distinctive et/ou significative de la chaîne écrite,
composée d’une lettre, d’un groupe de lettres (digramme, trigramme), d’une lettre
accentuée ou pourvue d’un signe auxiliaire. Les graphèmes, génériquement les unités
distinctives de l’écrit, transcrivent des phonèmes et/ou des éléments sémiques
Ex. p, ou, r, ch, a, ss, e, r, dans pourchasser (11 lettres, 8 graphèmes)
morphogrammes : complètent la notation des morphèmes et sont chargés par là
d’une valeur sémique plus ou moins autonome. Les morphogrammes sont des
marques visibles à l’écrit mais non audibles à l’oral
Ex. gateau [gato] : quatre phonogrammes g-a-t-eau
le « e » de jolie est un morphogramme du féminin visible seulement à l’écrit.
compte, conte, comte : les différences graphiques livrent le signifié respectif de chaque mot
idiotisme : construction, locution propre à une
langue et particulière à son génie, souvent sans
logique généralisable; idiotisme graphique: une
variation semblable dans l’orthographe
Les critères d’identification
du graphème:
- Fréquence
- Cohésion:
- Significance:
- Rentabilité linguistique
logogrammes : des homophones-hétérographes, ou des mots qui se distinguent par une
image graphique différente alors que la prononciation reste identique. Les logogrammes
sont toujours des mots complets
4. Hibah Shabkhez 2015
la double articulation du langage
la théorie de la double articulation du langage : les langues se laissent représenter
comme étant constituées …
- d’ unités distinctives [phonèmes] qui sont les plus petites unités constitutives de son
- d’unités significatives [morphèmes] qui sont les plus petites unités de signification
MORPHÈMES
(Unités de 1re articulation)
radicaux (mots)
mot-outils
désinences
flexions verbales
affixes
LOGOGRAMMES
MORPHOGRAMMES
radicaux (mots)
mot-outils
affixes
désinences
flexions verbales
PHONÈMES
(Unités de 2e articulation)
Semi-consonnes
voyelles
PHONOGRAMMES
vocaliques
semi-consonantiques
consonantiques
Mot = radical + désinences/affixes
désinences : les morphèmes
du genre et du nombre pour
les adjectifs, du nombre
pour les substantifs et de la
personne, du temps et du
mode pour les verbes
les enseignants, quels que
soient leurs publics, doivent
eux aussi penser à partir de
l’oral pour aller vers l’écrit et
non expliquer l’oral à partir de
l’écrit comme c’est bien trop
souvent le cas
5. Hibah Shabkhez 2015
les archigraphèmes
Archigraphèmes : quelques graphèmes jugés particulièrement représentatifs de la
transcription des phonèmes. Ils constituent à la fois un objectif d’apprentissage
élémentaire et une base de départ pour l’acquisition ultérieure de l’orthographe
le tableau des 33 archigraphèmes:
6. Hibah Shabkhez 2015
des 32 mots les plus fréquents du français :
Cette liste ne comprend aucun substantif ni adjectif. Etre et avoir sont les seuls verbes
présents. Il s’agit surtout de déterminants, de conjonctions, de pronoms et d’adverbes.
Ces mots sont difficiles à identifier et à orthographier :
- quelques mots sont homophones mais hétérographes ex. ou/où
- l'élision gramaticalisée obligatoire ex. j(e) l’ai vu ou impossible ex. regarde-la
- l’instabilité phonique ex. il a/a-t-il (crée une hésitation sur le découpage des mots en
syllabes graphiques)
- l'élision devant voyelle dans la combinaison article + nom (entraîne des difficultés de
découpage si l’on est pas très sur de lexique) eg. l’oiseau, un loiseau , le loiseau.
- la liaison devant voyelle ex. un oiseau - le noiseau
- le e muet qui disparaît ou réapparaît est aussi à l’origine d’erreurs ex. fenêtre
7. Hibah Shabkhez 2015
Dans le cadre de l’enseignement
de l’orthographe …
morphème: le plus petit élément audible VS
morphogramme: le plus petit élément visible mais non audible
(pour permettre un enseignement des formes et de l’orthographe fondé sur la
distinction entre une grammaire de l’oral (le connu) et une grammaire de l’écrit
(l’inconnu à acquérir)
Les conseils donnés dans ce document sont
souvent plus adaptés à l’enseignment de la
langue aux enfants francophones qu’aux
apprenants du français langue étrangère.
morphogrammes grammaticaux : marques de genre et de nombre, flexions verbales
morphogrammes lexicaux : marques graphiques intégrées au lexème pour établir un
lien avec le féminin ou avec les dérivés ex. le d de grand
Ex. « Il est beaucoup plus judicieux de s’appuyer sur les connaissances orales déjà acquises
par l’enfant pour initier l’apprentissage des marques du genre de l’adjectif et pour pouvoir
ensuite passer à l’apprentissage des marques écrites du genre de l’adjectif »
8. Hibah Shabkhez 2015
l’analyse grammaticale
syntaxe: l’ensemble des lois de combinaison
des éléments d’une langue entre eux
la morphologie et la syntaxe
.
syntaxe: partie de la grammaire
qui décrit les règles par
lesquelles les unités linguistiques
se combinent en phrases
syntaxe: étudie les liasons entre des
éléments linguistiques: elle traite la
combinaison des mots dans la phrase
morphologie: étudie des formes: elle
traite des mots, pris indépendamment
de leurs rapports dans la phrase
morphologie: la variation des
formes dans une langue donnée
morphologie: Partie de la grammaire qui
étudie les problèmes relatifs à la
formation des mots ainsi qu'aux
variations de leurs désinences
9. Hibah Shabkhez 2015
les parties du discours
(les classes linguistiques) (les classes grammaticales) (les classes de mots)
les articles les adjectifsles noms
« À chacune de ces catégories est assigné un rôle sémantique particulier :
le nom désigne les êtres vivants et les objets du monde réel, l'adjectif
définit des qualités, le verbe décrit les procès ou les états, l'adverbe
modalise le jugement, les prépositions et les conjonctions, l'interjection,
l'article et le pronom établissent des relations logiques entre les mots ou
entre les phrases ; ils ne signifient rien en eux-mêmes et sont nommés
‘parties mineures’ »
les prépositionsles adverbes
les verbes
les conjonctions
les pronoms
les interjections
10. Hibah Shabkhez 2015
les pronoms personnels
le pronom est un mot qui souvent représente un nom, un adjectif, une
idée ou une proposition exprimés avant ou après lui
[le pronom est un représentant « mis à la place d’un nom »]
le pronom est parfois employé absolument : il ne représente alors aucun mot,
aucun adjectif, aucune idée, aucune proposition exprimés, et c’est
improprement qu’il est appelé « pronom » : l’appellation qui lui convient est
celle de nominal
[le pronom est un nominal, c’est-à-dire qu’il ne représente plus un élément
exprimé mais qu’il a la capacité de désigner directement comme tout substantif]
Les pronoms personnels désignent les êtres en marquant la personne
grammaticale, c’est-à-dire en indiquant qu’il s’agit, soit de l’être qui parle (1ère
personne), soit de l’être à qui l’on parle (2e personne), soit de l’être ou de la chose
dont on parle (3e personne). L’adjectif personnel ne renvoie pas à l’être (ou à la
personne) mais à la personne grammaticale, c’est-à-dire aux six rangs verbaux
[les pronoms personnels de 1ère et de 2e personne concernent les êtres dans
le système de l’interlocution ; les pronoms de 3e personne concernent les
êtres et les choses en dehors du système de l’interlocution]
11. Hibah Shabkhez 2015
L’analyse traditionnelle des pronoms personnels
La variation selon le rang verbal
Les pronoms personnels sujets donnent très souvent un indice sur le rang (personne) verbal
Ex. Pour distinguer le rang de [ʃãt] on a besoin de l’indice ‘je’ ou ‘tu’ ou ‘il/elle’ etc.
La variation selon la personne
la personne qui parle : je/me/moi au singulier ou nous au pluriel
la personne à qui on parle : tu/te/toi au singulier ou vous au pluriel
la personne dont on parle on a il/elle/le/la/lui au singulier
ou ils/elles/les/leur/eux/elles au pluriel.
La variation selon le le nombre
une série au singulier: je/me/moi, tu/te/toi, il/elle/le/la/lui/elle
une série au pluriel nous, vous, ils/elles/ les/leur/ eux/elles
La variation selon le genre
Les pronoms de 3e rang présentent une variation de genre :
il/elle ou ils/elles, le/la, lui/elle ou eux/elles.
12. Hibah Shabkhez 2015
La variation selon l’opposition animé/non animé
La variation selon l’opposition réfléchie/non réfléchie
La variation selon la fonction
L’analyse traditionnelle des pronoms personnels
Sujet du verbe : je, tu, il, elle, nous, vous, ils, elles
CD du verbe : me, moi, te, toi, le/la, se, nous, vous, les, se
CI du verbe : me, te, lui, en, y, nous, vous, leur, en, y
C. de phrase (+ préposition) : moi, toi, lui, elle, nous, vous, eux, elles
Dans certains cas, il est recommandé de faire une distinction entre animé /non animé.
Ex. Je pense à elle (à ma soeur) mais J’y pense (à mon rendez-vous)
Ex. Il se moque de lui (de son frère) mais Il s’en moque (du qu’en-dira-t-on)
Cette distinction n’est pas toujours respectée; on utilise souvent en et y pour des animés
Ex. Je m’en méfie (de mon chef).
un emploi réfléchi (des pronoms de 3e rang) : le pronom sujet et le pronom complément
renvoient au même référent) Ex. Il se lave
un emploi non-réfléchi (des pronoms de 3e rang) : le pronom complément ne renvoie
pas au même référent que le pronom sujet) Ex. Il le lave
13. Hibah Shabkhez 2015
La variation selon le degré d’autonomie dans la phrase
L’analyse traditionnelle des pronoms personnels
des pronoms conjointes : toujours dans l’entourage du verbe, ne peuvent être séparés du
verbe que par d’autres formes conjointes
Ex. Je ne peux pas)
des pronoms disjointes : toniques (accentués), autonomes par rapport au verbe
3e, 6e rangs : peuvent toujours être remplacées par un nom propre ou un syntagme nominal
Ex. Il est allé chez elle (Agnès/ sa soeur)
1er , 2e , 4e, 5e rangs: admettent un nom propre ou un syntagme nominal en apposition
Ex. Toi, (Didier / son frère), tu prendras les bouteilles
Rang:
1: Je …
2: Tu …
3: Il/Elle/On …
4: Nous …
5: Vous …
6: Ils/Elles ...
a) singulier
Je ...
Tu ...
Il/Elle/On ....
a) 1ère
Je ...
Nous ....
b) pluriel
Nous …
Vous …
Ils/Elles ...
Nombre:Personne:
b) 2ème
Tu ...
Vous ....
c) 3ème
Il/Elle/On ...
Ils/Elles ...
On emploi la forme conjointe « le » lorsqu’il s’agit de représenter
- un attribut ex. Tu es prête ? Je le suis.
- une proposition ex. David est parti chez son père. Je le sais.
- un syntagme verbal ex. As-tu regardé ton extrait de compte ? Je l’ai fait.
14. Hibah Shabkhez 2015
Nous et vous n’ont jamais de variation,
ce sont des formes uniques indéclinables
Les formes disjointes sont utilisées
lorsque l’attribut est un pronom
personnel ex. c’est moi
À l’impératif : 3e et 6e rangs : l’on a des formes
conjointes ex. prends-le, donne-les
Prépositions : à (pour y) et de (pour en) + la
forme complément de 3e personne
les pronoms de 3e personne être remplacé par un syntagme nominal (déterminant +
nom) ou un nom propre, ce qui n’est pas possible pour la 1ère et la 2e
15. Hibah Shabkhez 2015
la compatibilité des formes conjointes entre elles
Les formes d’une même colonne ne peuvent se combiner entre elles.
Les formes des différentes colonnes peuvent se combiner entre elles à l’exception
de II avec IV.
Les formes conjointes peuvent se combiner entre elles jusqu’à concurrence de
quatre, ce qui est toutefois très rare
Ex. Il vous les y fera parvenir
16. Hibah Shabkhez 2015
L’énonciation
on dit généralement que l'énoncé est le « dit », tandis que l'énonciation est le « dire »
l'énonciation : l'acte linguistique par lequel des éléments de langage sont orientés et
rendus spécifiquement signifiants par l'énonciateur en vue de produire un énoncé
L'énoncé : le résultat linguistique de l’énonciation, c'est-à-dire, la parole
prononcée ou le texte écrit
« c'est l'énonciation qui fait l'énoncé ».
L'énoncé est de nature matérielle. En
conséquence, il est saisissable par
l'un de nos cinq sens (le plus
souvent, l'ouïe, dans le cas de l'oral,
et la vue, dans celui de l'écrit), et par
ailleurs, reproductible.
L'énonciation est beaucoup moins matérielle.
N'étant pas toujours directement perceptible, elle
peut faire l'objet d'une enquête ou d'une
déduction, mais elle nous échappe toujours, au
moins partiellement : consistant en un acte
individuel et unique, « l'énonciation, par nature,
ne peut être reproduite ».
L'énonciation : l'acte de produire un énoncé, qui consiste à employer
la langue dans une situation précise : chaque énonciation ne se
produit donc qu'une seule fois. C’est un l’acte individuel qui permet à
un locuteur de faire fonctionner la langue pour son compte personnel.
17. Hibah Shabkhez 2015
La situation d'énonciation (les circonstances spatio-temporelles) est la situation dans
laquelle une parole a été émise ou dans laquelle un texte a été écrit. La situation
d'énonciation répond aux questions:
- Qui parle? (Qui est l'énonciateur?)
- À qui? (Qui est l'interlocuteur?)
- Quand? Où?
Les indices d'énonciation :
- les déictiques
- les pronoms personnels (1ère, 2ème)
- les indicateurs de lieu et de temps
- les temps verbaux.
Selon la manière dont le locuteur fait
fonctionner la langue qu’il utilise, des éléments
linguistiques spécifiques apparaissent, qui
concernent en particulier la présence du
locuteur dans son propre énoncé. Les pronoms
personnels font partie de ces formes
spécifiques observables.
On ne peut observer directement
l’acte intérieur d’énonciation, mais
il est possible d’en repérer des
traces dans les énoncés réalisés.
Les déictiques, embrayeurs ou shifters :
des expressions dont référent ne peut être
déterminé que par rapport à l’identité ou à
la situation des interlocuteurs au moment
où ils parlent. Le référent de ces éléments
linguistiques change en fonction de la
situation de communication
Je et tu sont des déictiques. Il/elle/ils/elles
peuvent avoir soit un caractère déictique soit
anaphorique. Nous et vous sont parfois des
déictiques purs mais parfois ils ne sont que
partiellement déictiques car ils comprennent
un élément de 3e personne
Un segment de discours est anaphorique
lorsqu’il fait allusion à un autre segment,
du même discours, sans lequel on ne
saurait lui donner une interprétation
18. Le locuteur: Qui prend la parole
L'interlocuteur: À qui la parole est adressée
L'interlocution: dialogue, conversation
NOUS est un locuteur multiple qui peut inclure :
le locuteur + interlocuteur(s) : Ex. Didier et Alain, nous partons dans cinq minutes ! [Nous =
Didier+Alain+Je]
l'interlocuteur(s) + tiers : Ex. Avec vous et vos collègues, nous irons au parc
[Nous = vous+collègues+Je]
+ tiers: Ex. Mes amis et moi, nous montons une association [Nous = Je + amis]
+ locuteurs Ex. « Nous ne sortirons que par la force des baïonnettes » [délclaration commune]
VOUS est soit un interlocuteur unique pour l’adresse « polie », soit un interlocuteur multiple
qui peut inclure
Interlocuteur(s) : Ex. Didier et Alain, vous partez dans cinq minutes ! [vous = Didier+Alain]
+ tiers : Ex. Toi et tes amis, vous allez apprendre à me connaître. [vous = toi+les amis]
+ interlocuteur(s) + tiers : Ex. C’est donc quelqu’un des tiens ; Car vous ne m’épargnez guère,
Vous, vos bergers et vos chiens [vous= vous(sing/pl)+les bergers+les chiens]
19. Hibah Shabkhez 2015
La délocution: concerne une personne, chose ou la
notion qui n'est pas un acteur dans l'nterlocution.
« Il » impersonnel:
-n’a pas de référent; fonctionne comme un simple
indice invariable de flexion verbale
-donne une existence autonome au processus ;
produit un effet d’objectivité Ex. Il est heureux.
-permet d’effacer toute trace des partenaires de
l’acte de communication
-sert à effacer les traces de l’agent responsable du
processus Ex. L’eau a été versée
« On » est indéterminé et peut signifier :
-quelqu’un (tiers unique inconnu) Ex. On apporta le dessert
-les gens (tiers multiple d’identité inconnue) Ex. En Espagne, on
déjeune à midi.
-des gens (tiers multiple d’identité inconnue et constituant un sous
ensemble Ex. On a essayé de nous prendre par les bons sentiments
mais la majorité est restée ferme
-les hommes / l’homme (tiers collectif) dans des phrases qui
expriment des vérités générales Ex. On a toujours besoin d’un plus
petit que soi
-nous (locuteur multiple, cf. ci-dessus) Ex. Patrick tu es prêt, on part.