Rapport des activités de l'ONG Geomoun durant l'année 2011. Etat des lieux des projets soutenus au Sud (TIMKATEc - Haïti et ASEC - RDCongo) et du projet GEOTIMOUN "Et toi dis moi quels sont tes droits?" au Nord et des actions de récolte de fonds.
1. RAPPORT D’ACTIVITES GEOMOUN
2011
Rapport
d’activités
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1
2. Table des matières
Introduction ....................................................................................................................... 3
1.
En
Haïti,
la
Timkatec
(accueil,
scolarisation
de
base
et
formation
professionnelle
pour
600
enfants
et
jeunes
vulnérables
de
Port-‐au-‐Prince)......................................................... 3
2.
En
Belgique
:
GEOTIMOUN
,
des
projets
pour
les
enfants
de
Geomoun
! ......................... 5
3.
Au
Congo,
ASEC
(soutien
à
100
mamas
de
Bukavu
dans
leurs
activités
génératrices
de
revenus)............................................................................................................................. 7
4.
Les
opérations
«
récoltes
de
fonds
» ............................................................................. 10
5.
Les
ressources
humaines
de
Geomoun. ........................................................................ 10
6.
Dépenses
et
financements............................................................................................ 11
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d’activités
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3.
Introduction
Il y a deux ans, Haïti était sous les feux des projecteurs, au cœur de l’attention
internationale. L’île, déjà confrontée à de graves problèmes économiques, et à de
multiples catastrophes naturelles, était frappée en plein cœur par un séisme de 7,3
sur l’échelle de Richter.
En une nuit, les haïtiens perdaient tout : logements, travail, nourriture….et
subissaient un nouveau traumatisme : la perte soudaine et tragique de milliers de
leurs compatriotes.
Grâce aux nombreux dons et subsides obtenus, la reconstruction est en chemin à
Haïti et l’année 2011 s’est terminée par une note très positive pour nos projets.
Que ce soit en Haïti ou au Congo, à Bukavu, ou encore au sein des écoles
participantes au projet de Geotimoun « Et toi, dis-moi quels sont tes droits ? », nos
partenaires nous ont une nouvelle fois démontré qu’avec motivation, rigueur et
détermination, rien n’est impossible !
1.
En
Haïti,
la
Timkatec
(accueil,
scolarisation
de
base
et
formation
professionnelle
pour
600
enfants
et
jeunes
vulnérables
de
Port-au-
Prince)
Petites filles de Timkatec, qui viennent de recevoir leurs
uniformes grâce au financement de la Loterie Nationale.
Les trois centres de Timkatec fonctionnent à plein rendement, accueillant près de
600 enfants et jeunes. L’assistante sociale travaille en priorité sur les relations des
enfants avec leur famille, réalisant un travail délicat mais essentiel d’un plus grand
respect des droits de l’enfant à tous les niveaux. Son travail s’oriente aussi vers le
renforcement familial, permettant actuellement à quelques mamans de relancer leur
petit commerce, souvent perdu lors du séisme, par l’accès à un micro-crédit.
La psychologue engagée au lendemain du séisme réalise un suivi rapproché des
enfants et des jeunes qui ont besoin d’être encadrés, encouragés, soutenus pour
grandir en confiance.
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4.
L’infirmière s’occupe d’une part du suivi de la santé des enfants et d’autre part de
l’éducation à la santé des enfants, tant au niveau des maladies que de l’hygiène en
général.
Le comité central constitué d’enfants représentants les trois Timkatec,
démocratiquement élus, se réunit chaque mois pour faire le point sur le
fonctionnement et l’organisation de l’école, proposer des activités récréatives, des
choses à améliorer,… Lors de la dernière réunion tenue en ce début du mois de
mars, les représentants ont témoigné d’une grande satisfaction par rapport aux
Timkatec, se plaignant toutefois de la nourriture. Il est vrai que nourrir chaque jour
600 personnes ne permet pas nécessairement de préparer des plats variés,
équilibrés et savoureux… La problématique de l’accès à la nourriture reste
importante et l’aide que nous pouvions trouver au lendemain du séisme se réduit
fortement au profit des campagnes.
Timkatec a pu trouver les fonds pour installer une station d’épuration d’eau en
interne, lui permettant de pouvoir donner de l’eau potable chaque jour aux 600
enfants et aux professeurs.
Les équipes pédagogiques, tant pour la formation de base que pour la formation
professionnelle, sont au grand complet et leur motivation permet à la grande majorité
des enfants de réussir leurs années scolaires, de monter leur propre petite entreprise
à la sortie de la formation ou d’être engagé sur le marché du travail haïtien.
A ce niveau, Geomoun a participé à une table ronde réunissant une dizaine
d’institutions de formation professionnelle en vue de renforcer les programmes de
formation et les professeurs, d’homogénéiser les curriculum et de négocier des
stages et des débouchés pour les jeunes avec les entreprises. Timkatec sera l’un
des bénéficiaires de ce vaste programme de l’APEFE (Association pour la promotion
de l'éducation et de la formation à l'étranger) financé par la coopération belge (DGD).
Enfin, le dossier de reconnaissance de Timkatec comme une école et pas
uniquement comme ONG tel que c’est actuellement le cas, se finalise et a été rentré
auprès du Ministère de l’éducation. Grâce au nouveau gouvernement et au projet
« éducation pour tous » financé par la Banque mondiale, des fonds particuliers pour
l’éducation sont disponibles et devraient pouvoir aider Timkatec à recueillir des fonds
localement, porte enfin ouverte vers une pérennité du projet. Cette reconnaissance
est donc essentielle à ce stade de développement de la Timkatec.
Un projet portant sur la reconnaissance de l’éducation de base accélérée permettant
de « rattraper le temps » au maximum pour les enfants qui commencent l’école très
tardivement (vers 10,12 ans) est à l’étude. Cette problématique concerne 70% de la
jeunesse haïtienne, il y a urgence ! L’objectif est d’harmoniser les programmes
d’éducation de base accélérée mis en place de façon ponctuelle dans de nombreux
établissement et de faire reconnaître ce programme par le ministère de l’éducation..
Les financements dont nous disposons pour soutenir la Timkatec sont les suivants :
- Budget LAVI (post-séisme 1212) (de janvier 2010 à décembre 2012) d’un
montant de 336 375 euros répartis sur trois ans. Ce financement se termine fin
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5. janvier 2013, raison pour laquelle nous introduisons cette demande de
financement. Ce budget prend principalement en charge les frais liés à la
coordination du projet, les soins de santé (médicaments, consultations
médicales, salaires de l’assistante sociale, l’infirmière et la psychologue), les
camps d’été.
- Budget RELEVEMENT (post-séisme 11 11 11) (de janvier 2011 à décembre
2013) d’un montant de 342 800 euros répartis sur trois ans. Ce budget prend
principalement en charge les frais de salaire de l’ensemble des employés (à
l’exception du staff de coordination), la nourriture et les vêtements, les frais de
fonctionnement généraux du projet, en ce compris le matériel pédagogique et les
matières d’œuvre pour les ateliers de formation professionnelle.
- Budget LOTTO (2011-2013) d’un montant de 22 951 euros. Ce budget prend
principalement en charge le salaire d’une assistante sociale, d’une infirmière, les
camps d’été, les activités liées à la sensibilisation des enfants à leurs droits
d’une façon artistique.
2.
En
Belgique
:
GEOTIMOUN
,
des
projets
pour
les
enfants
de
Geomoun
!
En Belgique, le projet GEOTIMOUN intitulé « Et toi, dis-moi quels sont tes droits ?»
fait suite au projet « Le voyage de Mamemo ». Tirant profit de cette première
expérience, ce nouveau projet initié depuis septembre 2011 met en relation et
réflexion cinq écoles belges primaires1 avec cinq écoles situées au Rwanda, au
Congo, au Sénégal, au Laos et en Haïti. L’aventure a commencé par la réalisation
des personnages individuels et collectifs par les enfants, permettant de travailler sur
leur propre identité avant de partir à la découverte de celle des enfants de l’école
partenaire. Ces personnages sont ensuite partis par courrier express, accompagnés
d’un bagage culturel composé de photos des enfants, de leur école, de
gourmandises locales… ils sont maintenant arrivés à bon port et les échanges par
mail se déroulent, axés sur deux droits de l’enfant que les classes partenaires ont
choisi.
« On est ennemi que de celui qu’on ne connaît pas »… on se « bougera » toujours
davantage pour faire respecter les droits de ceux que nous voyons comme nos
semblables et avec qui nous avons vécu des expériences communes… Tel est le fil
conducteur de ce projet qui, nous l’espérons, aura pu semer des graines de
citoyenneté dans le cœur des enfants acteurs du projet et de leur professeur sans
qui ce projet ne pourrait avoir lieu.
1
Ecole
de
Sart-‐Messire-‐Guillaume,
Ecole
du
gros-‐chêne
(Liège),
Ecole
du
Blocry
(LLN),
Ecole
du
Biéreau
(LLN),
Ecole
Sainte-‐Ursule
(Namur).
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6. Personnage de l’école Longkor deua à Oudomxay, Laos,
prêt à partir vers l’école Sainte Ursule de Namur avec
son bagage culturel (nourriture, dessin, chants…).
Personnage de la classe de l’Institut Saint Ursule à Namur, envoyé au Laos.
Carte d’identité d’un personnage individuel.
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7.
L’ensemble des photos et témoignages sont déposés, au fur et à mesure, sur le site
www.geotimoun.be, le site des enfants de Geomoun. N’hésitez pas à y emmener vos
enfants !
Le projet « Et toi, dis-moi quels sont tes droits » se réalise grâce aux financements
de la Province du Brabant wallon, de Namur et d’un soutien aux animations par le
dispositif « Annoncer la couleur ».
3.
Au
Congo,
ASEC
(soutien
à
100
mamas
de
Bukavu
dans
leurs
activités
génératrices
de
revenus)
• La situation politico-économique à Bukavu
Une mission d’évaluation s’est rendue à Bukavu en ce début du mois de mars.
Il apparaît que la situation s’est empirée par rapport à il y a un an : les prix des
denrées alimentaires ont flambé avec une inflation de 30% sur 1 an. La population
de Bukavu continue d’augmenter car la région n’est pas encore pacifiée. Cela
entraine des augmentations des prix de location. L’assistante sociale qui payait
50$/mois ne trouve pas à se reloger à 100 et craint de devoir payer 150 avec un
salaire net de 214$...
La directrice de WIMA, une école d’où provient la majeure partie des enfants dont les
mamans sont bénéficiaires du projet, nous indique une détérioration dans le
paiement du minerval par les parents.
- La situation du projet : développement et organisation
Au Congo, le projet soutient actuellement 94 mamans sur les 120 que le projet s’est
donné comme objectif de soutenir au travers des formations et une facilitation
d’accès au micro-crédit.
Certains bénéficiaires sont parvenus à former des groupes solidaires dans le cadre
d’une demande de crédit conjointe auprès d’une IMF (Institution de Micro Finance),
ce qui est assez exceptionnel entre personnes évoluant en milieu urbain,
n’entretenant pas de lien familial, ni même amical avant que le projet les ait réunis.
Mamas participant à la marche en faveur des femmes
le 8 mars 2011 sous la banière d’ASEC Congo
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8.
Deux fois par an, les enfants bénéficiaires du projet se rencontrent autour de
thématiques culturelles, éducatives ou de sensibilisation. La dernière réunion s’est
déroulée sur le thème de l’hygiène et de la propreté.
Une assistante sociale assure le suivi des activités avec les familles d’une part et
avec les écoles et les enfants bénéficiaires d’autre part. C’est elle qui réalise les
visites domiciliaires et qui organise, avec l’aide du coordinateur, les réunions du
Comité pédagogique, les réunions sociales et les réunions avec les enfants. C’est
également elle qui se rend dans les écoles afin de s’enquérir de l’évolution du
parcours scolaire des enfants. Elle se tient par ailleurs à l’entière disposition des
parents/tuteurs, écoles et enfants pour répondre à leurs questions concernant
l’exécution du projet et pour écouter les problèmes que ceux-ci pourraient rencontrer.
Elle fait rapport de ses missions au coordinateur qui préside le Comité pédagogique
au cours duquel, trimestriellement, il est statué sur l’évolution des activités de
scolarisation.
Chaque mois, l’assistante sociale réalise donc une visite dans chaque école
consacrée au suivi pédagogique des enfants bénéficiaires (présences,
comportement, notes). Cela lui permet de suivre le parcours scolaire de chaque
enfant, de compléter le dossier pédagogique de celui-ci et, le cas échéant, en cas de
difficultés, d’envisager avec les parents et/ou l’école, quels sont les moyens à
disposition pour remédier à celles-ci.
Les principales difficultés rencontrées sont des échecs scolaires. Les causes
identifiées de ces échecs sont le manque de suivi scolaire à domicile et l’absence
d’un repas complet avant d’aller à l’école qui cause fatigue et manque d’attention de
l’élève en classe. Les parents ont été sensibilisés à l’importance du suivi scolaire à
domicile, de même qu’à celle de nourrir leurs enfants avant qu’ils se rendent à
l’école. Il a par ailleurs été convenu avec les écoles que certains enfants resteraient
à l’étude après leurs cours.
Une évaluation globale du projet s’est réalisée permettant d’établir le plus
précisément possible l’impact général du projet sur les bénéficiaires et d’en tirer les
conclusions pour l’avenir. Les conclusions positives ont conduit à la présentation
d’un dossier de poursuite du projet auprès de WBI.
Quels sont les résultats concrets au terme de cette année et demie de projet ?
√ Les formations, ça permet d’épargner et d’accéder aux crédits !
Suivant l’évaluation de satisfaction des bénéficiaires, ce sont à ce stade du projet les
formations qui recueillent le plus grand intérêt. Elles permettent non seulement la
meilleure compréhension de la gestion d’une AGR mais peut-être encore plus les
notions de planification financière des Dépenses Ménage (essentiellement
alimentaires), les besoins de l’AGR (achats stocks) et l’Epargne ce qui leur permet
de (mieux) gérer leur budget. Les participants semblent avoir également découvert
que malgré leur situation difficile il leur était possible d’épargner !
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9. √ Les mutuelles de solidarité (MUSO), pas la panacée !
Le concept a été présenté aux 4 grappes (comprenant chacune une vingtaine de
mamas) sans succès. Les raisons sont essentiellement liées au fait que le système
ne peut fonctionner qu’entre membres qui se connaissent très bien puisqu’il n’y dans
ce système aucun élément de contrôle extérieur au groupe.
Ce système s’apparente au système des « tontines » qui n’ont pas très bonne
réputation car rares sont nos membres qui y ont participé sans y laisser de
plumes…
√ Le développement du partenaire local ASEC et son rayonnement
auprès des bénéficiaires : l’importance de la solidarité !
L’objectif et la philosophie d’ASEC sont maintenant bien intégrés et les bénéficiaires
savent que l’objectif d’autonomie entrainera tôt ou tard l’arrêt progressif de l’aide
financière d’ASEC, ce qu’ils acceptent sans problème surtout si de nouveaux
candidats les remplacent : il y a une solidarité exemplaire à ce niveau. Un
bénéficiaire a signalé que si son AGR continuait à progresser, il était prêt à prendre
en charge un enfant de quelqu’un d’autre !
L’importance de l’affiliation à une mutuelle de santé pour tous les membres des
familles bénéficiaires est largement appréciée.
Un esprit de groupe autour d’ASEC a été créé résultant dans la constitution certes
informelle mais bien concrète d’une communauté. C’est ainsi que lors de la journée
mondiale de la femme le 8 mars, toutes les mamas du projet ont défilé sous la
bannière ASEC. Pour ce faire chaque mama a accepté d’investir 21$ dans l’achat
d’un pagne « uniforme ». Elles sont fières de se revendiquer d’ASEC.
Le bureau ASEC est également devenu le point de ralliement où il ne se passe pas
un jour sans des discussions et des rencontres entre mamas, demandes de conseil,
etc…
En résumé, fort de l’ensemble de ces résultats positifs, nous espérons trouver les
financements pour pouvoir continuer à poursuivre ce projet porteur et nécessaire au
profit des mamas de Bukavu. Les financements WBI (Wallonie-Bruxelles
International) dont bénéficie le projet se terminent en effet en juillet 2012.
Les financements qui permettent de soutenir le projet ASEC Congo sont les
suivants :
- Wallonie-Bruxelles International (WBI), 2010-2012, pour un montant de 89.034
euros.
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4.
Les
opérations
«
récoltes
de
fonds
»
• L’opération « crayons d’avenir »
Cette première édition s’est réalisée la semaine du 20 novembre 2011, date
anniversaire de la Déclaration Internationale des Droits de l’Enfant. Plus de 22
écoles situées en Brabant wallon, à Bruxelles ou à LIège ont participé à la vente de
ces crayons. Il nous reste encore de nombreuses boîtes comportant chacune 6
crayons ordinaires de qualité. Nous relancerons l’action en septembre 2012, pour les
fournitures de la rentrée scolaire…
• La traditionnelle « vente de vin » et la « vente de champagne ».
La vente de vin s’est déroulée, comme d’habitude, en mai 2011 et la vente de
champagne en décembre.
5.
Les
ressources
humaines
de
Geomoun.
Geomoun dispose de l’équivalent de deux temps plein répartis de la façon suivante :
- Sarah GRANDFILS : 80% - responsable administrative et coordinatrice du
projet ASEC Congo.
- Stéphane DE SMET : 70 % - coordinateur du projet « Geotimoun » et
responsable des activités de récoltes de fonds.
- Cécile NUYT : 50 % - administratrice déléguée. Responsable de l’ONG
GEOMOUN et coordinatrice des projets en Haïti (Timkatec).
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11.
6.
Dépenses
et
financements
Au cours de l’exercice comptable 2011, les revenus ont atteint 334.940,45 euros, soit
30% de moins qu’en 2010, année exceptionnelle due au séisme du 12 janvier 2010.
Cette année, 290.261,24 euros de nos revenus ont été directement investis dans nos
projets visant l’amélioration des conditions de vie des enfants vulnérables d’Haïti et
du Congo et l’éducation au développement des enfants et de leurs professeurs au
sein des écoles primaires en Belgique.
260 847,09 euros ont été consacrés au Congo et en Haïti à concurrence de
223.609,38 euros pour le projet « Timkatec » en Haïti et 37.237,71 euros pour le
projet « Asec » au Congo.
29.414,15 euros ont été consacrés au projet « Et toi, dis-moi quels sont tes droits ?»
pour les 5 écoles belges et les 5 écoles « du Sud ».
Les dépenses de GEOMOUN s’élèvent à 74 179,77 euros: 14% pour la récolte de
fonds (concerts, achat des vins et champagne pour les ventes, déplacements, coûts
salariaux…), 6,3% pour les frais opérationnels (frais de bureau, infrastructure,
rémunération du personnel, équipement informatique, amortissement des
investissements et coûts financiers).
Le solde négatif des recettes et des dépenses s’élève à 29.500,56 euros.
Cette somme s’explique en partie par le fait que nous n’avons pas obtenu le subside
de la coopération belge espéré pour le projet « Et toi, dis-moi quels sont tes droits »
ni le succès voulu pour l’opération « crayons d’Avenir », qui se poursuivra les années
suivantes pour écouler le stock de crayons.
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12. Graphe
des
dépenses
2011
Administra]on
Communica]on
et
11%
12%
récolte
de
fonds
Educa]on
au
développement
23%
(Geo]moun)
LAVI
1212
(Haï])
37%
5%
LOTTO
(Haï])
1%
12%
Relèvement
(Haï])
Graphe
des
revenus
2011
Administra]on
Educa]on
au
10%
6%
développement
0%
8%
(Geo]moun)
Communica]on
et
récolte
de
fonds
14%
LAVI
1212
(Haï])
42%
18%
LOTTO
(Haï])
1%
Relèvement
(Haï])
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