2. Mensuel mai 2010
Commentaire de marché 3
• Une performance mensuelle grevée par les détachements de dividende 3
• Un flux transactionnel conséquent 4
• Les NTIC à l’honneur 5
Classement du mois 7
• Top 20 des D/Y 2010E 7
• Screening de la liquidité de la Bourse de Casablanca 8
Analyse technique 9
• Un rebond attendu en juin 9
Aperçu économique 10
• Une relance qui pointe du nez 10
Faits marquants 12
• Eco-News 12
• Nouveautés sectorielles 16
• Nouvelles de sociétés 20
• Opérations sur le capital 25
• Publication de résultats 28
Sélection de valeurs BMCE Capital Bourse 36
Tableau de bord 38
ANALYSE & RECHERCHE 2
3. Mensuel mai 2010
Commentaire de Marché
Une performance mensuelle grevée par les détachements de dividende
Au cours du mois de mai 2010, marqué par les premiers détachements à la Bourse de
Casablanca des dividendes de plusieurs sociétés (notamment ITISSALAT AL-MAGHRIB,
CIMENTS DU MAROC, CMT et LAFARGE CIMENTS), le Moroccan All Shares Index et le
Moroccan Most Active Shares Index reculent de 1,8% chacun à 12 068,53 points et à
9 839,46 points respectivement. Par conséquent, leurs gains depuis le début de
l’année ressortent à +15,56% pour le MASI et à +16,24% pour le MADEX. En revanche, le
BCEI 20 affiche une légère hausse de 0,3% pour s’établir à 1 230,63 points, portant sa
performance annuelle à +20,07%. Ces évolutions ont été néanmoins marquées par trois
principales phases distinctes à savoir :
MASI, MADEX et BCEI 20
Depuis le 31/12/2009 Durant le mois de mai 2010
Base 100 Base 100
125 MASI MADEX BCEI 20 MASI MADEX BCEI 20
105
120 Phase I Phase II Phase III
103
115
101
110
99
105
100 97
95 95
1-1 14-1 27-1 9-2 22-2 7-3 20-3 2-4 15-4 28-4 11-5 24-5 30-4 5-5 10-5 15-5 20-5 25-5 30-5
• Une première phase haussière s’étalant jusqu’au 19 mai 2010, où le MASI, le
MADEX et le BCEI 20 se bonifient de 1,4%, de 1,5% et de 2,4% à 12 457,59 points,
à 10 167,42 points et à 1 255,55 points respectivement, profitant de l’annonce
du calendrier de déroulement des OPRs ONA et SNI ;
• Une seconde étape de correction allant jusqu’au 25 mai, coïncidant
principalement avec le détachement du dividende de ITISSALAT AL-MAGHRIB, où
le Moroccan All Shares Index et le Most Active Shares Index s’allègent
respectivement de 4,3% et de 4,6% pour se fixer à 11 927,4 points et à
9 704,27 points. Dans une proportion moindre, le BCEI 20 se déprécie de 3,2% à
1 215,79 points ;
• Et, une dernière phase de reprise où le MASI progresse de 1,2% à 12 068,53 points
et le MADEX s’améliore de 1,4% à 9 839,46 points. De son côté, le BCEI 20
s’affermit de 1,2% à 1 230,63 points.
ANALYSE & RECHERCHE 3
4. Mensuel mai 2010
Commentaire de Marché
De son côté, la capitalisation boursière se contracte de MAD 14,3 Md par rapport au
mois précédent pour se fixer à MAD 586,4 Md. A ce niveau de valorisation, le Marché
traite à 17,5x et à 16,1x ses résultats prévisionnels 2010 et 2011 et offre un
Dividend Yield estimé à 3,4% en 2010. Hors secteur immobilier, le P/E de la Place
s’établit à 16,5x en 2010E et à 15,5x en 2011P.
Un flux transactionnel conséquent
Durant le mois de mai 2010, le volume global des échanges ressort à
M MAD 13 331,7, en progression de 23,6% comparativement au mois précédent.
Brassé à hauteur de 80,1% sur le Compartiment Central, ce flux a été accaparé par les
échanges sur les valeurs ADDOHA, ATTIJARIWAFA BANK et ITISSALAT AL-MAGHRIB,
lesquelles accaparent conjointement plus de 45% du chiffre d’affaires mensuel à
M MAD 2 056,2, à M MAD 1 583,2 et à M MAD 1 248,8 respectivement.
Parallèlement, la volumétrie générée sur le Marché de Blocs s’établit à M MAD 2 647,0
contre M MAD 279,8 à fin avril 2010, dont 66,7% portent sur une transaction
correspondant vraisemblablement à une opération de reclassement des titres CGI
(445 295 actions, soit 2,4% du capital à un cours unitaire de MAD 1 982) pour un
volume d’affaires de M MAD 1 765,1. Dans une moindre ampleur, ATTIJARIWAFA BANK
et DELTA HOLDING enregistrent des volumes respectifs de M MAD 616 (soit 23,3%) et
de M MAD 185 (soit 7,0%).
Volumes traités au cours du mois de mai 2010
M MAD M MAD 2 381,1
1 200
1 000
800
600
400
200
0
03-05 06-05 11-05 14-05 19-05 24-05 27-05
Voliume MC Volume MB
A noter, par ailleurs, que le Marché a enregistré en date du 11/05/2010 une opération
d’apport portant sur MAD 1,3 Md concernant 1,9% du capital du Groupe ONA.
ANALYSE & RECHERCHE 4
5. Mensuel mai 2010
Commentaire de Marché
Les NTIC à l’honneur
En tête de peloton et profitant principalement de l’orientation positive du cours des
titres DISWAY, INVOLYS et MICRODATA, l’indice du secteur des «Logiciels & Services
informatiques» se hisse de 14,5% à 1 096,46 points. Pour sa part, le baromètre des
« Equipements Electroniques & Electriques » se bonifie de 10,2% à 7 514,29 points,
suite à la bonne tenue du titre NEXANS durant le mois de mai. Dans une moindre
mesure, l’indice du secteur du « transport » prend 7,0% à 1 405,34 points,
capitalisant notamment sur la hausse du cours de TIMAR.
A contrario, le secteur des « Télécommunications » se déleste de 7,8% à
2 199,87 points, consécutivement au détachement du dividende de ITISSALAT
AL-MAGHRIB en date du 24/05/2010. Retraité de cette opération, la
contre-performance du titre ressort cantonnée à –1,5%. L’indice du « Bâtiment &
Matériaux de Construction » se déprécie, quant à lui, de 3,4% à 20 262,01 points
suite principalement à la baisse des cours de LAFARGE CIMENTS (-3,5%) et de
CIMENTS DU MAROC (-6,1%). Enfin, le secteur de « l’Immobilier » recule de 2,1% à
45 637,10 points, dans le sillage des pertes accusées par les titres CGI (-2,3%) et
ADDOHA (-2,1%).
Par valeur et au registre des plus fortes hausses, DISWAY s’apprécie de 23,2% à
MAD 573 bénéficiant des perspectives favorables de la société consécutivement à la
fusion effective entre MATEL PC MARKET et DISTRISOFT. A ce niveau de cours, le
leader maghrébin de la grossisterie informatique traite à 13,9x et à 12,4x ses
capacités bénéficiaires prévisionnelles en 2010 et en 2011 et offre un rendement de
dividende estimé à 3,5% en 2010. Pour sa part, FENIE BROSSETTE s’adjuge 22,5% à
MAD 565, renforçant ses gains depuis le début de l’année à +41,25%. Dans une
proportion quasi-identique, MANAGEM se hisse de 22,1% à MAD 470, bénéficiant de
l’annonce de la signature de la convention d’exploitation de la mine aurifère de
Bakoudou au Gabon.
En bas du tableau, CENTRALE LAITIERE s’allège de 12,6% à MAD 11 980 et présente
les ratios boursiers suivants : Des PER 2010E et 2011P de 16,5x et de 15,5x et un
Dividend Yield estimé à 5,1% en 2010. Pour leur part, ACRED et CIMENTS DU MAROC
se délestent de 6,3% et de 6,1% à MAD 804 et à MAD 2 201 respectivement.
ANALYSE & RECHERCHE 5
6. Mensuel mai 2010
Les plus fortes variations du mois de mai 2010
DISW AY
FENIE BROSSETTE
MANAGEM
TIMAR
BERLIET MAROC
COLORADO
INV OLY S
MICRODATA
DARI
NEX ANS MAROC
MINIERE TOUISSIT
FERTIMA
LABEL V IE
BMCE BANK
SNEP
DIAC SALAF
ZELLIDJA
CIMENT MAROC
ACRED
CENT.LAIT.
-20% -10% 0% 10% 20% 30%
ANALYSE & RECHERCHE 6
7. Mensuel mai 2010
Classement du mois
Top 20 des D/Y 2010E
M ICRODA TA 9 ,0 %
LESIEUR CRISTA L 7 ,8 %
IB M A ROC 7 ,4 %
A GM A LA HLOU-TA ZI 7 ,3 %
M A GHREB A IL 7 ,2 %
CTM 7 ,2 %
M A GHREB OXYGENE 7 ,1%
M 2M Gro up 6 ,6 %
COSUM A R 6 ,2 %
DLM 6 ,1%
UNIM ER 6 ,1%
ITISSA LA T A L-M A GHRIB 6 ,0 %
EQDOM 6 ,0 %
A CRED 5 ,8 %
HOLCIM 5 ,8 %
A LUM INIUM DU M A ROC 5 ,7 %
SRM 5 ,6 %
B M CI 5 ,5 %
P ROM OP HA RM 5 ,5 %
A FRIQUIA GA Z 5 ,3 %
TOTA L M A RCHE 3 ,4 %
ANALYSE & RECHERCHE 7
8. Mensuel mai 2010
Screening de la liquidité de la Bourse de Casablanca*
Volume MC+ MB Capitalisation
Rang Valeur Tx de Rotation du Capital Tx de Cotation
En M MAD
1 BMCE BANK 79 294,7 38 433,7 85,3% 99,5%
2 ADDOHA 69 610,0 32 886,0 78,4% 99,1%
3 CGI 60 139,0 34 146,8 67,4% 98,8%
4 MAROC TELECOM 68 778,7 131 864,3 23,5% 100,0%
5 ALLIANCES 13 173,6 9 183,9 96,9% 98,0%
6 DELTA HOLDING 6 604,9 3 985,8 109,2% 100,0%
7 MAGHREB OXYGENE 0,0 193,4 4,5% 65,8%
8 ATTIJARIWAFA BANK 57 896,3 61 739,4 41,8% 98,8%
9 BCP 17 142,9 21 680,2 52,8% 97,3%
10 ATLANTA 16 049,3 5 284,7 62,9% 99,7%
11 MANAGEM 7 516,8 3 998,6 104,6% 99,2%
12 CIH 13 747,7 7 845,6 49,0% 99,7%
13 ONA 33 333,3 28 289,2 47,4% 96,9%
14 SNEP 5 042,2 962,6 112,3% 99,7%
15 SONASID 13 260,9 9 668,1 49,0% 96,0%
16 SALAFIN 4 109,0 1 436,7 111,2% 98,5%
17 SAMIR 7 386,5 8 151,3 29,6% 99,9%
18 CMT 3 521,3 2 040,4 200,6% 96,7%
19 LAFARGE CIMENTS 16 497,2 34 239,5 19,8% 94,0%
20 BMCI 10 749,4 12 835,9 30,4% 88,2%
* Données à fin mai 2010 sur 3 années glissantes.
ANALYSE & RECHERCHE 8
9. Mensuel mai 2010
Analyse technique
Un rebond attendu en juin
Comme nous l’avions anticipé dans notre analyse technique mensuelle du mois
d’avril, des mouvements de prises de bénéfices ont ralenti la vague d’impulsion dans
laquelle le MASI évolue depuis décembre 2009. Cette correction a été toutefois
accentuée par le détachement de dividendes de plusieurs sociétés cotées,
particulièrement celui de MAROC TELECOM. En effet, le MASI a atteint un plus bas de
11 881,88 points au cours de la séance du 25 mai (vs. un objectif de correction de
12 100 points annoncé dans la précédente analyse). Dans ce sillage, l’indice clôture le
mois d’avril sur une contre-performance de -1,8% à 12 068,53 points.
MACD (23.9012)
0 0
Average True Range (106.822)
100 100
Mom entum (99.3458)
105 105
100 100
13000 MASI 2008 (12,069.00, 12,149.00, 12,032.00, 12,149.00, +73.0000), Tem a (12,063.97) 13000
12500 12500
R
12000 12000
11500 11500
S
11000 11000
10500 10500
10000 10000
c
1.5 Volum e (0), Relative Strength Index (53.0282) 1.5
1.0 1.0
0.5 0.5
0.0 0.0
-0.5 -0.5
-1.0 -1.0
0 7 14 21 28 4 12 18 25 1 8 15 22 1 8 15 22 29 5 12 19 26 3 10 17 24 31 7
Decem ber 2010 February March April May June
En termes de prévisions, nous anticipons une reprise du mouvement haussier au cours
du mois de juin. En effet, eu égard à l’orientation positive des indicateurs
mathématiques (notamment en weekly), le MASI devrait consolider autour des
12 150 points avant de poursuivre son évolution au sein du canal haussier R-S avec un
premier objectif de cours à 12 320 points. Le franchissement à la hausse de ce seuil
devrait diriger le MASI vers un second objectif à 12 500 points.
ANALYSE & RECHERCHE 9
10. Mensuel mai 2010
Aperçu économique
Bilan globalement positif pour l’économie marocaine à fin avril 2010
Evolution mensuelle du taux d'utilisation des c apac ités Evolution mensuelle de l'Indic e des prix à la c onsommation
de produc tion à fin avril 2010 à fin avril 2010
120
74% +4 ,3 %
73% 18
1
73% +3 ,3 %
72% 16
1 -0 ,7 %
72% - 2 ,6 %
72% +3 ,6 %
14
1
+2 ,0 %
71% - 3 ,6 % - 3 ,7 %
7 1% 12
1 +0 ,4 %
+2 ,2 % -1,0 % +0 ,3 %
70% 70% 10
1 - 2 ,8 % - 1,2 % +1,4 %
69% -0 ,3 %
69% 69% +1,5 % -1,6 % +0 ,9 %
108
69% - 1,6 %
- 1,2 %+0 ,2 % -0 ,5 % +0 ,2 %
68%
106
68% +0 ,0 %
68% - 0 ,1% +0 ,1% 0 ,0 %
104 +0 ,0 % +0 ,0 %
67% +0 ,0 % +0 ,1% +0 ,6 % +0 ,1% +0 ,2 % - 0 ,1%
67% 102
67%
66%
100
65% m-09 j-09 j-09 a-09 s-09 o -09 n-09 d-09 j-10 f-10 m-10 a-10
m-09 j-09 j-09 a-09 s-09 o -09 n-09 d-09 j-10 f-10 m-10 a-10 A limentatio n P ro duits No n A limentaires Indice Général
M AD M d Evolution des flux extérieurs à fin avril 2010 Evolution mensuelle de l'Indic e des prix à la produc tion
industrielle à fin avril 2010
8 140
+1,2 %
+1,7 %
7
135 +2 ,1% 0 ,0 %
+0 ,6 % +0 ,9 %
6 +1,5 % - 0 ,3 %
130 +0 ,5 % -1,1%
5 +1,0 %
+2 ;5 %
4 125
3 +0 ,4 % +0 ,1% - 0 ,1%
120 +0 ,7 % +0 ,1%
+0 ,2 %
2 +0 ,3 % +0 ,1% -0 ,3 % +0 ,2 %
+0 ,3 % - 0 ,5 %
115
1
0 110
m-09 j-09 j-09 a-09 s-09 o -09 n-09 d-09 j-10 f-10 m-10 a-10 m-09 j-09 j-09 a-09 s-09 o -09 n-09 d-09 j-10 f-10 m-10 a-10
Recettes M RE Recettes vo yages IDE
Industries Extractives Industries M anufacturières
V ariation de l'agrégat de monnaie M3 et de ses c ontreparties Evolution mensuelle de la balanc e c ommerc iale à fin
M AD M d M AD M d M M AD
à fin avril 2010 avril 2010
20 15 30 47%
4 6 ,6 %
4 6 ,0 %
15 46%
10 25
10 45%
20 4 4 ,2 % 4 4 ,2 %
5
4 4 ,4 % 4 3 ,5 % 44%
5
15 4 3 ,8 % 4 2 ,9 % 4 3 ,1%
0 4 3 ,5 % 43%
4 3 ,2 %
0
10
42%
-5 4 2 ,2 %
-5
5 41%
-10 -10
0 40%
m-09 j-09 j-09 a-09 s-09 o -09 n-09 d-09 j-10 f-10 m-10 a-10
m-09 j-09 j-09 a-09 s-09 o -09 n-09 d-09 j-10 f-10 m-10 a-10
A vo irs extérieurs nets Co nco urs à l'éco no mie
Impo rtatio ns CAF Expo rtatio ns FOB Taux de co uverture
Créances sur l'Etat A grégat de mo nnaie M 3
ANALYSE & RECHERCHE 10
11. Mensuel mai 2010
Aperçu économique
Confirmation de la reprise de l’économie marocaine notamment au niveau de sa branche
non agricole, après le manque de dynamisme observé au cours des trois premiers mois de
l’année.
En effet et selon les résultats de l’enquête mensuelle de conjointure de BANK AL
MAGHRIB, la production industrielle aurait progressé en avril 2010 comparativement au
mois précédent, au même rythme que les ventes globales qui ont été dans l’ensemble
orientées à la hausse grâce à l’amélioration des écoulement des produits domestiques.
Dans ces conditions, le taux d’utilisation des capacités de production ressort à 73%, soit
son plus haut niveau de l’année.
Sur le plan des échanges extérieurs, le déficit de la Balance Commerciale de biens
continue de s’aggraver pour s’établir à MAD –53,2 Md à fin avril 2010 (vs. MAD –46,3 Md sur
la même période de 2009) ; la hausse des écoulements de phosphates demeurant
insuffisante pour compenser le repli des exportations de produits finis notamment de
textile.
En revanche, les IDE et les recettes de voyages progressent de 40,0% et de 7,0%
respectivement par rapport au mois précédent, mettant en exergue l’attractivité du Maroc
tant sur le plan touristique qu’au niveau du climat des affaires. Cette situation a permis de
freiner le trend baissier observé depuis quelques mois des avoirs extérieurs, lesquels se
chiffrent à fin avril à MAD 179,1 Md, en amélioration de M MAD 689 d’un mois à l’autre.
Au niveau des finances publiques, l’alourdissement des charges de compensation suite au
renchérissement des prix des hydrocarbures combiné au repli des recettes ordinaires de
l’État, semble peser davantage sur son budget, puisque l’exécution de la Loi de Finances à
fin mars s’est soldée par un déficit de MAD 4,5 Md, contre un excédent de MAD 10,9 Md
une année auparavant.
Au volet du marché monétaire et bénéficiant toujours de la baisse du taux requis au titre
de la réserve obligatoire, le besoin de liquidité des banques passe de MAD 18,4 Md en mars
à MAD 14,6 Md en avril. La Banque Centrale a, en conséquence, réduit le volume de ses
interventions à MAD 12,6 Md, contre MAD 18,8 Md un mois auparavant.
S’agissant de l’évolution monétaire, les données à fin avril 2010 font état d’un
ralentissement de la croissance de la masse monétaire puisque l’agrégat de monnaie M3
ressort en hausse de 3,9% comparativement au mois d’avril 2009, contre une croissance
moyenne de 4,8% au cours du premier trimestre 2010. En contrepartie, les concours à
l’économie progressent de 10,0% d’une année à l’autre tandis que les créances sur l’État
fléchissent de 3,0% en glissement annuel.
Pour sa part, l’Indice des Prix à la Consommation semble rompre avec la tendance
haussière amorcée depuis le début de l’année notamment au niveau de sa branche
alimentaire, reflétant un vraisemblable retour à la normale du niveau général des prix
après l’augmentation connue jusqu’à fin mars en raison des inondations.
ANALYSE & RECHERCHE 11
12. Mensuel mai 2010
Faits marquants
Eco-News
ECONOMIE : Une croissance de 4,6% au terme du premier trimestre 2010 selon le
HCP
Selon le Haut Commissariat au Plan -HCP-, l’économie marocaine a réalisé un taux de
croissance de 4,6% au cours du premier trimestre 2010 compte tenu de la bonne
tenue des activités non-agricoles (notamment des mines, du BTP et des services).
En revanche, la valeur ajoutée agricole aurait régressé, au terme de la même
période, de près de 9,6% comparativement à une année auparavant.
Pour sa part, la demande mondiale adressée au Maroc s’est accrue de 4,2% au cours
du quatrième trimestre 2009 par rapport au trimestre précèdent dans le sillage de
l’amélioration du commerce mondial. Il est à noter que le HCP table sur la poursuite
de cette croissance au cours des deux premiers trimestres 2010 mais à un rythme
moins soutenu pour s’établir respectivement à 2,1% et à 1,8%.
En parallèle, l’inflation affiche une légère hausse de 0,2% à fin mars 2010 suite
principalement à l’augmentation des prix de certains produits alimentaires, en
particulier ceux des légumes frais.
FINANCES PUBLIQUES : Déficit budgétaire de MAD 4,5 Md à fin mars 2010
Au terme des trois premiers mois de l’année courante, les finances publiques
enregistrent un déficit budgétaire de MAD 4,5 Md, contre un excédent de
MAD 10,9 Md une année auparavant.
Le déficit enregistré au terme du 1er trimestre 2010 s’explique par :
• La baisse des recettes ordinaires de l’État de 7,6% à MAD 44,5 Md
consécutivement au retrait des recettes fiscales (impôts directs) de 23,4% à
MAD 6,1 Md non compensé par la hausse des impôts indirects de 16,8%.
Par ailleurs, les recettes non fiscales (privatisation, entreprises publiques)
reculent de 13,5% à MAD 1,5 Md. Par type d’impôt, l’IR s’effiloche de 14,7%
suite au réaménagement des tranches d’imposition. La régression de l’IS
s’explique, quant à elle, par les effets de la crise. En revanche, les
recettes de la TIC progressent de 9,5% en raison de la hausse de la taxe sur les
boissons alcoolisées. En terme de chiffres, le taux d’exécution des
prévisions s’élève à 32,6% pour l’IS et à 26% pour l’IR ;
• Et, l’accroissement des dépenses de 18,2% à MAD 43,1 Md suite à l’expansion
des dépenses de compensation qui passent de MAD 1,2 Md en mars 2009 à
MAD 6,1 Md à fin mars 2010. La part réservée à la compensation des
hydrocarbures s’établit à MAD 4,8 Md, soit 43,8% du montant budgétisé dans la
Loi de Finances. De leur côté, les dépenses de fonctionnement s’apprécient de
8,5% tandis que les dépenses de biens et services s’élargissent de 21%.
A l’opposé, le service de la dette (charges d’intérêts) diminue de 13,3%.
ANALYSE & RECHERCHE 12
13. Mensuel mai 2010
Faits marquants
La différence entre les dépenses et les recettes aboutit à un besoin de financement
du Trésor de MAD 4,9 Md dont MAD 4,7 Md financés en dettes intérieures. Dans ce
contexte, le marché de la dette intérieure a été bien animé. En effet, le montant des
adjudications ressort à MAD 31,9 Md contre MAD 24,8 Md au 31/03/2009. Pour sa part,
le marché interbancaire stabilise ses interventions à MAD 19 Md au titre des avances à
7 jours consécutivement à la baisse du taux de la réserve obligatoire qui est passé de
12% à 6% entre juillet 2009 et avril 2010. Au final, les crédits bancaires enregistrent
une légère augmentation de 0,2%, tandis que les créances en souffrance marquent
une légère hausse : leur encours global augmente de 1,5% à MAD 31 Md entre février
et mars 2010.
CONCOURS A L’ECONOMIE : Hausse de 2,0% à fin avril 2010
Selon les statistiques monétaires de BANK AL MAGHRIB pour le mois d’avril, les
concours à l’économie progressent de 2,0% à MAD 597,2 Md comparativement à fin
décembre 2009 et ce, suite à la hausse de 3,4% à MAD 533,7 Md des crédits accordés
aux entreprises et aux particuliers.
Par type de prêt, (i) les crédits immobiliers s’améliorent de 4,0% à MAD 179,3 Md,
(ii) les comptes débiteurs et crédits de trésorerie enregistrent une légère progression
de 0,2% à MAD 140,3 Md tandis que les crédits à l’équipement augmentent de 2,7% à
MAD 128,4 Md. En revanche, l’encours des créances en souffrances des banques
marocaines s’alourdit de 1,8% à MAD 31,6 Md.
De leur côté, les concours des sociétés de financement se contractent de 2,0% à
MAD 51,7 Md tandis que le portefeuille de titres des banques recule de 41,3% à
MAD 6,2 Md.
INDICE DES PRIX IMMOBILIERS : Repli de 3,3% au titre du premier trimestre 2010
Les prix des actifs immobiliers résidentiels reculent de 3,3% au terme du T1 2010
suite à la baisse de 3,6% des prix des appartements, de 2,9% des maisons et de 6% des
villas. En glissement annuel, les prix des biens immobiliers résidentiels diminuent de
2,2% globalement (-3,2% pour les appartements, +0,7% pour les maisons et -5,3% pour
les villas).
Côté volumétrie, les ventes des biens immobiliers résidentiels immatriculés au niveau
de l’ANCFCC (l’Agence Nationale de la Conservation Foncière, du Cadastre et de la
Cartographie) s’établissent à près de 15 520 transactions, en baisse de 1,4% par
rapport au T1 2009.
ANALYSE & RECHERCHE 13
14. Mensuel mai 2010
Faits marquants
Le volume des ventes des appartements, (représentant près de 93% des transactions),
se contracte globalement de 1,2% en glissement annuel, pour atteindre 14 074 unités.
Par région, les baisses les plus marquées du nombre de transactions ont été
enregistrées dans les régions de Marrakech-Tensift-Al Haouz, et de Rabat-Salé-
Zemmour-Zaer alors que des hausses importantes ont été observées au niveau du
Gharb-Chrarda-Beni Hssen et de Taza-Al Houceima-Taounate.
Le marché des maisons (environ 5,5% du marché national) enregistre plus de
1 200 transactions, en repli de 4,5% sur un an et de 12,1% d’un trimestre à l’autre.
Le marché des villas (qui représente moins de 2% du marché national) enregistre
241 transactions, en recul de 17,5% d’un trimestre à l’autre et de 0,8% sur un an.
Par ville, les prix des actifs immobiliers résidentiels présentent, d’un trimestre à
l’autre, une évolution mitigée : (i) une augmentation à Rabat, Oujda, Fès et Agadir,
(ii) une stagnation à Casablanca et à Tanger et (iii) une baisse dans les autres villes.
Sur les dix villes concernées par l’analyse, le volume des ventes s’apprécient à
Casablanca qui a représenté 40% des ventes. En revanche, le volume des ventes a
reculé notamment à Marrakech, à Meknès et à Oujda, dont les parts ont atteint
respectivement 13%, 5% et 3% des transactions.
INDICE DES PRIX A LA CONSOMMATION : Recul de 0,3% en avril 2010 par rapport
au mois précédent
L’indice des prix à la consommation affiche une légère baisse de 0,3% au cours du
mois d’avril 2010 et ce, comparativement à une année auparavant. Cette situation
résulte de la baisse de 0,7% de l’indice des produits alimentaires et de la stagnation
de l’indice des produits non alimentaires.
Par ville, les baisses les plus importantes ont été enregistrées à Fès avec 1,1%, à Safi
avec 1,0% et de Beni Mellal avec 0,8%. A contrario, Laâyoune, AL Hoceima et
Guelmim présentent des hausses respectives de 0,7%, de 0,5% et de 0,4%.
En parallèle et comparativement à une année auparavant, l’indice des prix à
la consommation ressort en appréciation de 0,1% suite à la hausse de l’indice des
produits non alimentaires de 0,9%, non compensée par la baisse de celui des produits
alimentaires de 1,0%.
ANALYSE & RECHERCHE 14
15. Mensuel mai 2010
Faits marquants
TAUX DE CHOMAGE : Hausse de 0,4 point à 10% au titre du premier trimestre
2010
Selon le Haut Commissariat au Plan –HCP-, la population active au chômage s’est
appréciée de 4,5% au Maroc passant de 1,09 millions de personnes à fin mars 2009 à
1,13 millions au terme du premier trimestre 2010. Dans ces conditions, le taux de
chômage s’est aggravé de 0,4 point pour s’établir à 10% au titre des trois premiers
mois de l’année.
En zone urbaine, le taux de chômage s’élève à 14,7% (contre 14,1% une année
auparavant), tandis que dans les zones rurales, ce taux se fixe 4,7% (vs. 4,1% à fin
mars 2009).
Parallèlement, 68 000 emplois ont été créés entre mars 2009 et mars 2010, dont
41 000 sont des postes rémunérés. Ces derniers étant la résultante de la création de
76 000 postes dans les villes et la perte de 35 000 emplois dans les campagnes.
A noter que le taux d’activité s’est dégradé de 0,4 point d’une année à l’autre,
passant de 50,3% à fin mars 2009 à 49,9% à fin mars 2010.
ANALYSE & RECHERCHE 15
16. Mensuel mai 2010
Faits marquants
Nouveautés Sectorielles
Banques
CREDITS BANCAIRES : Changement du mode d’indexation des taux variables
Suite à la publication d’un arrêté par le Ministère de l’Economie et des
Finances au Bulletin Officiel, une modification de l’indexation des taux variables
devrait être opérée prochainement.
En effet, les taux variables étaient jusqu’à présent indexés sur la courbe des taux des
Bons du Trésor à 15 ans. Désormais, leur évolution se ferait en fonction de la
variation annuelle du taux moyen pondéré interbancaire.
Les nouveaux crédits à taux variables seraient ainsi soumis d’office à la nouvelle
indexation tandis que les crédits antérieurs à l’entrée en vigueur de la mesure
devraient être soumis à trois options :
• L’adhésion au nouveau système d’indexation ;
• La transformation de la formule du crédit pour passer d’un taux variable à
un taux fixe ;
• Le maintien de l’actuel système d’indexation, toutefois cette dernière
option n’est pas en faveur du contractant du crédit.
BANQUES : Concentration des ressources et des créances par les deux leaders
D’après les dernières statistiques du Groupement Professionnel des Banques du Maroc
–GPBM-, les deux premières banques marocaines à savoir les Groupes Banque
Populaire et ATTIJARIWAFA BANK se positionnent en tête de peloton des banques
marocaines en termes de dépôts et de crédits. En effet, la part de marché conjointe
des deux établissements s’élève à 52,6% en termes de ressources et à 49,26% en
termes de crédits.
A lui seul, le Groupe Banque Populaire affiche des dépôts de MAD 152,76 Md (27,88%
du secteur) et des crédits de l’ordre de MAD 118,6 Md (soit une part de marché de
24,70%). Non loin derrière, ATTIJARIWAFA Bank déteint des parts de marché de
24,72% en termes de dépôts et de 24,56% en termes de crédits à fin avril 2010. Pour
sa part, le Groupe BMCE Bank arrive en troisième position concentrant 14,37% des
ressources et 12,51% des crédits distribués par le secteur.
CREDIT AGRICOLE DU MAROC –CAM- et la SOCIETE GENERALE sont, quant à elles, à
égalité sur les dépôts (8,05% de part de marché chacune). Sur les crédits, la filiale
marocaine du Groupe Français devance CAM de 49 points de base à 8,62%.
De son côté, BMCI affiche des parts de marché respectives de 6,93% en terme de
dépôts et de 7,82% des crédits tandis que CREDIT DU MAROC en est à 5,46% et à 5,98%
respectivement.
ANALYSE & RECHERCHE 16
17. Mensuel mai 2010
Faits marquants
Tourisme
TOURISME : Meilleur comportement de la destination Maroc en comparaison avec
ses compétiteurs
La Direction Veille et Statistique du Ministère de Tourisme ainsi que l’Observatoire du
Tourisme ont publié un benchmarking des performances du Royaume dans le secteur
en comparaison avec ses compétiteurs sur les deux rives de la Méditerranée. Réalisé
au cours du 1er trimestre 2010, ce benchmark comprend un échantillon de 7 pays à
savoir : le Maroc, l’Égypte, la Turquie, les Îles Canaries, Chypre, la Croatie et la
Tunisie.
Au niveau de la progression des arrivées touristiques, l’Égypte occupe la 1ère place
avec une envolée de 29,1% à 3,46 millions de touristes, suivie du Maroc avec une
croissance de 15,5% à 1,72 millions de touristes. La Turquie occupe, quant à elle, la
3ème position avec une hausse des arrivées touristiques de 11,2% à 3,18 millions de
touristes.
En terme d’évolutions des recettes, l’Égypte est en tête de liste avec des revenus de
EUR 2 Md, en progression de 23,9%. Pour sa part, le Royaume affiche des recettes en
accroissement de 11,2% à M EUR 911, suivi de Chypre avec une expansion de 3,5% à
M EUR 129.
Télécoms
TELECOMS : Un parc d’abonnés de 27,0 millions de clients Mobile à fin mars 2010
Au terme du premier trimestre 2010, les chiffres publiés par l’ANRT font
ressortir un parc global Mobile de 27,0 millions de clients, en progression de 14,9%
comparativement à pareille période en 2009 (+6,7% sur une base séquentielle).
De facto, le taux de pénétration se renforce de 10,39 points à 85,82% (contre 81,18%
en décembre 2009). 96,2% des clients Mobile sont en prépayé (+3,4 millions d’abonnés
par rapport à fin mars 2009 et +1,7 millions de clients en séquentiel). Par opérateur,
MAROC TELECOM maintient son leadership avec un total de 15,579 millions d’abonnés
(+949 000 sur une année glissante et seulement +307 000 en séquentiel). Néanmoins,
la filiale marocaine du Groupe VIVENDI perd 3 points de parts de marché à 57,60%.
En seconde position et grâce à un effort de recrutement soutenu (+1,8 millions de
nouveaux abonnés sur une année glissante et avec +744 000 en séquentiel),
MEDI TELECOM renforce ses parts de marché à 37,63% avec 10,178 millions de clients.
Pour sa part, WANA CORPORATE profite de l’entrée en service de son offre GSM INWI,
portant ainsi son parc d’abonnés Mobile à 1,290 millions d’utilisateurs contre
seulement 604 000 abonnés en décembre 2009 et 521 000 clients à fin mars 2009.
ANALYSE & RECHERCHE 17
18. Mensuel mai 2010
Faits marquants
Sur le Fixe et comparativement à une année auparavant, le parc global s’accroît de
11,4% à 3,44 millions de clients, portant le taux de pénétration à 10,93% contre 9,92%
en mars 2009. Néanmoins, sur le T1 2010, le parc d’abonnés Fixe affiche un repli de
2,16% avec une contraction de 0,35 point du taux de pénétration, liée
vraisemblablement au basculement d’une partie des clients CDMA de WANA au GSM.
En terme de part de marché, WANA accapare 63,89% du parc global, suivie de MAROC
TELECOM (35,78%) puis de MEDI TELECOM (0,33%).
Enfin, s’agissant d’Internet, le nombre total d’abonnés à l’ensemble des services
enregistre une croissance de près de 63,2% à 1 362 017 connexions (+14,8% en
séquentiel), dopé par la poursuite de la dynamique de l’Internet 3G qui accapare
désormais 64,53% du parc global contre 35,16% pour L’ADSL. Présent aussi bien sur
l’ADSL (98,88% de parts de marché) que sur Internet 3G (29,20%), MAROC TELECOM
devance WANA CORPORATE pour occuper la première marche du podium avec une
part de marché de 53,80%. Pour sa part, la filiale Télécoms du Groupe ONA-SNI
revendique 31,36% de parts de marché, profitant de sa market share de 48,11% sur
Internet 3G. Enfin, MEDI TELECOM détient près de 15% du marché de l’Internet
(22,69% en 3G).
Automobiles
VENTES AUTOMOBILES : Repli de 10,44% des ventes à 28 101 unités à fin avril
2010
A fin avril 2010, les ventes des Véhicules Particuliers –VP- neufs s’effilochent de
10,44% à 28 101 nouvelles immatriculations comparativement à la même période en
2009. Pour le seul mois d’avril, la commercialisation des VP recule de 6,34% par
rapport au mois précédent à 7 050 voitures.
Énergie
ENERGIE : Inauguration de la centrale thermo-solaire à cycle combiné intégré de
Ain Béni Mathar pour un investissement global de MAD 4,6 Md
La centrale thermo-solaire à cycle combiné intégré de Ain Béni Mathar (province de
Jerada) a été inaugurée en date du 12 mai 2010. Ayant nécessité un investissement
de MAD 4,6 Md, cette centrale rentre dans le cadre (i) de la stratégie du Royaume
pour le développement des énergies renouvelables respectueuses de l’environnement
et (ii) de la mise en valeur des ressources énergétiques pour la production de
l’électricité.
ANALYSE & RECHERCHE 18
19. Mensuel mai 2010
Faits marquants
Dotée d’une puissance totale de 472 MW dont 20 MW à partir de la composante
solaire, cette centrale devrait générer un productible annuel moyen de 3 538 GW/h,
soit près de 13% de la demande nationale de l’année 2010. Etalée sur 160 ha, la
centrale est composée notamment de (i) 2 turbines fonctionnant au gaz naturel,
(ii) 1 réacteur à vapeur, (iii) 2 chaudières de récupération et (iv) un échangeur
solaire.
Sur le plan environnemental, la centrale de Ain Béni Mathar devrait permettre une
économie de fioul de 12 000 t/an et devrait contribuer à réduire les émissions de CO2
dans l’air de 33 500 t/an.
Signalons que le projet a été financé en partie par la Banque Africaine de
Développement –BAD-, l’Instituto de Credito Official d’Espagne –ICO- et le Fonds
Mondial pour l’environnement (Global Environmental Fund –GEF-) à travers un don de
M USD 43,2 et le reliquat par l’Office National de l’Électricité –ONE-.
PETROLE
PETROLE : Projet d’un second site de raffinage à JORF LASFAR pour un
investissement de USD 4 Md
Le projet du second site de raffinage de Jorf Lasfar devrait être lancé courant 2010
pour un investissement estimé à plus de USD 4 Md.
La raffinerie devrait être opérationnelle en 2020 pour une production escomptée de
200 000 barils par jour, dont les trois quarts destinés à l’export.
Notons que la capacité globale de la raffinerie de Jorf Lasfar devrait atteindre à
terme près de 10 millions de tonnes.
BTP & Matériaux de Construction
CIMENTS : Hausse de 1,65% des ventes à 4,84 millions de tonnes à fin avril 2010
comparativement à la même période en 2009
Au terme des quatre premiers mois de l’année en cours et comparativement à la
même période une année auparavant, les écoulements de ciments rattrapent
finalement le retard accumulé pour afficher une progression de 1,65% à 4,84 millions
de tonnes.
Durant le seul mois d’Avril, les ventes de ciment enregistrent un accroissement de
11,3% à 1,48 millions de tonnes par rapport au mois de mars. Cette situation
s’explique par (i) les nouvelles dispositions de la Loi de Finances en faveur du
logement social, (ii) l’amélioration des conditions climatiques permettant une reprise
des chantiers à travers un bon acheminement du ciment et (iii) la planification des
approvisionnements en tenant compte des conditions climatiques et des fêtes
religieuses.
ANALYSE & RECHERCHE 19
20. Mensuel mai 2010
Faits marquants
Nouvelles de Sociétés
Immobilier touristique
CGI : Nouveau projet dans le pipe...
CGI, filiale immobilière du Groupe CDG, a lancé la commercialisation du projet
« Les Demeures de Marrakech » dans la zone touristique ZAHRAT NAKHIL.
Étalé sur 9,5 ha, le projet se compose de resorts sous formes de parcelles d’une
superficie oscillant entre 225 à 1 900 m² abritant 90 villas (dont 40 avec piscine
privée) pour un coût d’investissement de M MAD 300. Le prix de vente des villas varie
de M MAD 4 à M MAD 6. Le lotissement comprend également des bungalows de 300 à
500 m² pour près de M MAD 2,7.
…Et nomination de M. MOHAMED ALI GHANNAM en qualité de Directeur Général en
remplacement de M. MOHAMED OUANAYA
Le Conseil d’Administration de la CGI, réuni le vendredi 7 Mai, a nommé M. MOHAMED
ALI GHANNAM en qualité de Directeur Général, en remplacement de M. MOHAMED
OUANAYA. Ce dernier est appelé à occuper d’autres fonctions au sein du Holding CDG
DEVELOPPEMENT.
Ingénieur de l’Ecole Centrale de Lyon, M. GHANNAM a entamé sa carrière
professionnelle en tant que Directeur de la Production Industrielle au sein du
Ministère de Commerce et d’Industrie. Il a ensuite rejoint la SOMACA en qualité de
Président Directeur Général, a été Wali d’Agadir et de la Région Souss Massa Draa
entre 2001 et 2004 puis Président du Directoire de MEDZ.
HOLMARCOM : Investissement de MAD 3,0 Md dans un projet immobilier à TANGER
nommé CAP TINGIS
Le Groupe HOLMARCOM a lancé les travaux de construction d’un complexe immobilier
baptisé « CAP TINGIS » au cœur de la baie de Tanger, à Malabata. Ce projet, dont les
premières livraisons (306 appartements) sont prévues pour le quatrième
trimestre 2011, devrait mobiliser un investissement global de MAD 3,0 Md.
Etalé sur une superficie de 60 ha, ce complexe immobilier comprend
(i) 1 141 appartements, (ii) 96 villas, (iii) une galerie commerciale de 7 500 m² et (iv)
un hôtel de 25 étages (249 chambres et 138 appartements en gestion hôtelières).
ANALYSE & RECHERCHE 20
21. Mensuel mai 2010
Faits marquants
LIBRA CAPITAL LTD : Lancement d’un projet immobilier baptisé « MOROCCO
RIVIERA » pour un investissement de M EUR 170
Selon la presse économique, LIBRA CAPITAL LTD REAL ESTATE INVESTMENT s’est
installée au Maroc pour le lancement d’un projet immobilier baptisé « MOROCCO
RIVIERA ». Sis au Sud du Maroc (entre les projets ORASCOM OUED CHBIKA et
PICKALBATROS PLAGE BLANCHE) sur une superficie globale de 200 ha, ce projet
devrait nécessiter un investissement initial de M EUR 170.
Par ailleurs et hormis le complexe immobilier, dont les travaux de construction
devraient s’étendre sur 15 ans en 3 phases, MOROCCO RIVIERA devrait comprendre
des maisons de retraite médicalisées à vocation sociale et environnementale durable
au profit de près de 270 000 retraités seniors européens et de la population
marocaine sahraoui.
Filiale du Groupe LIBRA (un conglomérat privé moderne d’entreprises en
investissement stratégique dans le monde entier), LIBRA CAPITAL LTD REAL ESTATE
INVESTMENT opère dans (i) la gestion de placements dans l’immobilier, l'hôtellerie,
l'énergie et les transports, (ii) la gérance d’alliances et (iii) la maximisation du
rendement des investissements du point de vue commercial et juridique.
Automobile
RENAULT / DOUANES : Institution d’un groupe mixte de travail pour asseoir des
procédures adaptées à l’activité du constructeur automobile
Le Groupe RENAULT MAROC et l’Administration des Douanes et des Impôts Indirects
-ADII– ont fondé un Groupe mixte de travail RENAULT / DOUANE et ce, à la veille de
la création d’une unité de montage de véhicules dans la zone franche de Melloussa 1.
Ce Groupe a pour objectif d’établir des procédures douanières adéquates aux
spécificités de l’activité du constructeur ainsi que d’assurer un accompagnement
soutenu et adapté à cet investissement qui vise à dynamiser l’industrie automobile au
Maroc. Dans ce sillage, un accord-cadre a été conclu entre les deux parties afin de
faciliter les mesures procédurales liées au dédouanement des marchandises à l’entrée
ainsi qu’à la sortie de l’espace franc d’exportations de Melloussa 1.
Rappelons que ce projet, dans lequel FIPAR HOLDING détient une participation de
47,6%, devrait mobiliser une enveloppe de près de EUR 1 Md dont 20% financé par la
BANQUE EUROPEENNE D’INVESTISSEMENT –BEI-. Le Groupe RENAULT devrait solliciter
la SOCIETE FINANCIERE INTERNATIONALE –SFI- ainsi que quelques banques marocaines
pour le reliquat du financement.
ANALYSE & RECHERCHE 21
22. Mensuel mai 2010
Faits marquants
Infrastructure
TANGER MED : Elargissement de l’activité au port passager et roulier ...
Le transfert du trafic passagers et roulier entre les ports de Tanger-Ville et de
TangerMed devrait se faire en plusieurs étapes. Dans un premier temps, c’est le trafic
Roro qui devrait passer en port roulier tandis que celui des camions TIR devrait être
transféré progressivement à partir du 3 mai.
Pour sa part, le trafic de passagers, devrait être déplacé progressivement à partir du
17 mai, date à laquelle le port roulier TangerMed devrait recevoir ses premiers
passagers à destination et en provenance d’Algésiras.
A terme, la ligne Fast-Ferry reliant Tanger à Algésiras se fera exclusivement via le
port roulier TangerMed. Les lignes reliant Tanger à Sète et Gênes et à Tarifa seraient,
quant à elles, assurées à partir de Tanger-ville.
… Et lancement des travaux de la seconde phase pour un investissement de
MAD 9,25 Md
Les travaux de construction de la seconde phase du port TangerMed II devraient être
lancés pour un investissement global de MAD 9,25 Md. Pour ce faire, un montage
spécial a été mis en place avec la création d’une société dédiée baptisée TM2.
En terme de financement, l’Etat et TMSA feront un apport de MAD 2 Md chacun à son
capital avec un apport complémentaire de MAD 0,7 Md. Le reliquat devrait être
financé par des prêts auprès de bailleurs de fonds internationaux.
Ce projet devrait être réalisé en deux phases. Etalée sur une durée de 51 mois, la
première devrait inclure les digues de protection ainsi qu’un premier quai à
conteneurs d’un coût total de MAD 7,25 Md. Pour sa part, la seconde phase concerne
le terminal à conteneurs 3 et devrait être lancée en fonction de la conjoncture
internationale sur une période de 24 mois pour une enveloppe de MAD 2 Md.
Le terminal 4 devrait, quant à lui, être attribué à MARSA MAROC. La concession
devrait s’étaler sur 30 ans, prorogeable de 20 ans supplémentaires. La mise en service
du terminal est prévue au deuxième trimestre 2014. Ce terminal devrait être exploité
en mode multi-utilisateurs, c'est-à-dire qu’il sera ouvert à toutes les lignes de
n’importe quel opérateur maritime. En outre, MARSA MAROC devrait investir un total
de M EUR 320 soit près de MAD 3,8 Md, dont les deux tiers au cours des cinq
premières années.
Ce chantier devrait être un port à conteneurs une fois et demi plus grand que
TangerMed I avec une capacité de 5,2 millions de conteneurs contre 4 millions de
conteneurs annuellement au port d’Algésiras.
Rappelons que le marché a été attribué à un groupement d’entreprises piloté par
BOUYGUES TRAVAUX PUBLICS, en association avec BYMARO, BESIX, SAIPEM et la
SOMAGEC sur la base d’un contrat clés en mains.
ANALYSE & RECHERCHE 22
23. Mensuel mai 2010
Faits marquants
Banque
RATING : Notation par l’agence Capital Intelligence de BCP, ATTIJARIWAFA BANK
et BMCI
Après son rating favorable pour BMCE BANK, l’agence de notation internationale,
CAPITAL INTELLIGENCE –CI– a livré sa notation à la Banque Centrale Populaire.
La note en « Devises étrangères » de l’établissement ressort à BBB- (à long terme) et
A3 (court terme), ce qui correspond au plafond de rating dont peuvent bénéficier des
organismes privés. Pour sa part, l’évaluation du Support Rating a été maintenue à
2 tandis que la solidité financière du Groupe a été estimée à BBB-. Selon CAPITAL
INTELLIGENCE, cette situation reflèterait une éventuelle pression sur la BCP,
provoquée par des prêts non-performants, dans un contexte de léger redressement de
l’économie marocaine.
Par ailleurs, l’agence CAPITAL INTELLIGENCE, note une amélioration dans le capital
de l’institution bancaire, grâce à une augmentation de niveau I et niveau 2 du
capital, justifiant la position globale de BCP à la troisième place du secteur bancaire.
Rappelons que l’agence de notation avait également émis ses appréciations sur les
activités de ATTIJARIWAFA BANK et BMCI. S’agissant de la première institution,
l’agence confirme la note en « Devises étrangères » à BBB- sur le long terme et A3 sur
le court terme. Sur le plan de la solidité financière, l’agence lui attribue la note BBB.
Pour sa part BMCI se voit attribuée la note BBB- pour le long terme et A3 pour le court
terme. Quant à la solidité financière, l’agence note la banque à BBB- et maintient sa
note support à 2.
Energie
AKWA / SNI : Un investissement estimé entre M EUR 600 et EUR 1 Md pour le
premier terminal gazier
SNI et AKWA GROUP ont signé un accord de partenariat pour la réalisation d’un
terminal de Gaz Naturel Liquéfié –GNL- au Maroc d’une capacité de stockage de
10 milliards de m3, se situant probablement à Jorf Lasfar.
Devant nécessiter un investissement estimé entre M EUR 600 et EUR 1 Md, ce projet
devrait être composé (i) d’un terminal destiné à accueillir les navires méthaniers,
(ii) d’infrastructures de stockage, (iii) d’installations de regazéification, (iv) d’un
gazoduc ainsi (v) que d’un réseau de distribution pour alimenter les secteurs de la
production électrique et de l’industrie.
ANALYSE & RECHERCHE 23
24. Mensuel mai 2010
Faits marquants
Transport
SNTL : Investissement de M MAD 500 dans la réalisation d’un centre multiflux à
Mohammedia
La Société Nationale du Transport et de la Logistique -SNTL– a lancé les
travaux d’aménagement d’un centre multiflux à Mohammedia, pour un investissement
de M MAD 500. Etendu sur une superficie de 28 hectares, le centre sera composé de
deux aires de stockage de surfaces utiles respectives de 50 000 m² et de 48 000 m².
Construit selon les normes internationales, ce centre est destiné aux équipementiers
automobiles, aux composants électroniques, au textile et à la grande distribution.
Il devrait être opérationnel dès le premier trimestre 2011 et devrait permettre la
création de 150 emplois directs et 500 autres à terme.
Autres
OCP : Signature d’une convention de crédit d’un montant de M EUR 240 avec
l’AFD ...
Le Groupe OCP et l’Agence Française de Développement –AFD– ont procédé en date
du 4 mai 2010 à la signature d’une convention de crédit, d’un montant de
M EUR 240, pour le financement du slurry pipeline.
D’une longueur totale de 235 km et d’une capacité de 38 MT par an, le slurry pipeline
sera dédié au transport du phosphate par voie humide entre les mines de Khouribga
et le site industriel de Jorf Lasfar.
…, Et progression des exportations en volume de 45% sur les quatre premiers
mois de 2010
Dans un contexte de reprise économique mondiale, le Groupe OCP a vu à fin avril
2010 ses exportations croîtrent de 45% en volume et ce, comparativement à une
année auparavant.
Par type de produits, les engrais affichent la hausse la plus importante (+63%), suivis
par les acides phosphoriques et sulfuriques (+53%) et le phosphate brut (+52%).
Il est à noter que la société réalise à fin avril 2010 près de 70% de son chiffre
d’affaires à parts égales avec l’Amérique et l’Asie ; le reliquat étant réalisé avec
l’Europe et l’Afrique.
ANALYSE & RECHERCHE 24
25. Mensuel mai 2010
Faits marquants
Opérations sur le Capital
Augmentation de capital
SOTHEMA : Proposition d’augmentation de capital par incorporation de réserves
de M MAD 60 le portant à M MAD 180
SOTHEMA compte proposer à la prochaine Assemblée Générale Extraordinaire devant
se tenir le 10 juin 2010 une augmentation de capital de M MAD 60 pour le porter ainsi
à M MAD 180, à travers une incorporation de réserves pour M MAD 54,04 ; le reliquat
étant prélevé du poste « report à nouveau ».
Cette augmentation de capital devrait être réalisée à travers l’émission de
600 000 actions nouvelles d’un montant nominal de MAD 100 chacune, attribuables
aux actionnaires actuels à raison de 1 action nouvelle pour 2 actions anciennes.
Rappelons que le laboratoire pharmaceutique a réalisé au terme de l’année 2009 un
chiffre d’affaires de M MAD 732,9 en appréciation de 6,8% comparativement à une
année auparavant, pour un résultat net de M MAD 50,8.
RISMA : Augmentation de capital de M MAD 350 le portant à M MAD 973,2
En vue de financer son programme de développement à venir, le Conseil de
Surveillance de RISMA, a autorisé, sur proposition du Directoire, une levée de fonds
propres ou de quasi-fonds propres pour un montant maximum de M MAD 350.
Les actionnaires membres du Conseil de Surveillance ont renouvelé leur confiance en
exprimant leur intention de souscrire à cette opération à hauteur de M MAD 200.
Le Conseil de Surveillance a délégué au Directoire la fixation des modalités de cette
opération ainsi que sa mise en œuvre conformément à la réglementation en vigueur.
ADDOHA : Prochaine augmentation de capital de MAD 3 Md et émission
d’obligations de MAD 2 Md
ADDOHA convoque ses actionnaires en Assemblée Générale Mixte –AGM- pour
l’approbation (i) des comptes au titre de l’exercice 2009, (ii) d’une augmentation du
capital d’un montant de MAD 3 Md par apport en numéraire et (iii) d’une émission
d’obligations ordinaires pour un montant de MAD 2 Md.
A l’issue de cette AGM, le Conseil d’Administration serait autorisé à augmenter en
une ou plusieurs fois sur ses seules délibérations le capital social et de modifier les
statuts en conséquence et de définir les modalités de l’augmentation de capital ainsi
que celles de l’émission d’obligations.
Sur la base d’un endettement net de MAD 8,4 Md à fin 2009 et intégrant les éléments
pré-cités, le gearing passerait de 152% à près de 60%.
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26. Mensuel mai 2010
Faits marquants
Programme de rachat
RACHAT D’ACTIONS : Une nouvelle circulaire du CDVM en gestation
Le Conseil de Gouvernement a adopté un projet de décret fixant les formes et les
conditions des programmes de rachat. Ce décret vise à réviser le cadre des
programmes de rachat en raison du fort engouement qu’ils connaissent.
Le texte de loi donne au Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières –CDVM- la
possibilité de fixer par circulaire les modalités d’intervention que les émetteurs
doivent respecter à l’occasion de la mise en œuvre de ces programmes. Dans ce
contexte, le gendarme de la bourse aurait déjà élaboré un projet de circulaire qui
englobe plusieurs mesures.
La première délimite la période d’intervention des programmes de rachat. En effet, il
est prévu d’interdire l’exécution de ces programmes pendant la période de formation
des cours de clôture et plus spécifiquement pour les valeurs cotées en continu afin
d’éliminer la pratique qui consiste à orienter les cours à la hausse en se positionnant
à l’achat à la clôture du marché.
La deuxième mesure concerne les volumes d’intervention. Il s’agit de limiter les
volumes de transaction pour chaque société à des niveaux raisonnables pour que ces
opérations ne faussent pas la tendance du marché.
La troisième porte sur la réglementation des prix d’intervention par les cours sur le
marché.
Enfin, la quatrième mesure devrait interdire l’exécution des programmes de rachat
sur le Marché de Blocs de la Bourse de Casablanca.
Par ailleurs, le CDVM précise et limite l’objectif de l’activité de rachat à la seule
réduction de la volatilité des titres et à la contribution à la formation normale des
cours. Il préconise également que les moyens financiers alloués aux programmes de
rachat doivent rester proportionnels à l’objectif de régularisation. En outre, les
émetteurs devront obligatoirement recourir à un intermédiaire unique doté de
moyens dédiés à la gestion d’un programme de rachat.
Signalons que, le projet de décret institue pour la Bourse de Casablanca l’obligation
d’informer le CDVM de tout agissement qu’elle aura relevé dans l’exécution par les
émetteurs des programmes de rachat.
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27. Mensuel mai 2010
Faits marquants
ATLANTA : Lancement d’un programme de rachat de ses propres actions
ATLANTA a obtenu le visa du Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières
-CDVM- pour le lancement d’un second programme de rachat de ses propres actions,
afin de régulariser le cours de son titre en Bourse. Les caractéristiques de ce
programme sont fixées comme suit :
• Nombre maximum d’actions à acquérir : 3 009 522 actions, soit 5% du capital,
sous réserve de l’approbation par l’AGO du 17 juin 2010 ;
• Prix maximum d’achat : MAD 130 par action ;
• Prix minimum de vente : MAD 84 par action ;
• Somme maximale à engager : MAD 391 237 860 ;
• Durée du programme : 18 mois à compter du 1er juillet 2010 au 31 décembre
2011 ;
• Mode de financement du programme : par la trésorerie disponible et
éventuellement par des concours bancaires.
Introduction en Bourse
S2M : Future introduction en Bourse par le capital risqueur MAROC INVEST
Selon la presse économique, MAROC INVEST entend introduire incessamment en
Bourse sa filiale S2M, spécialisée dans l’édition et la personnalisation de cartes
monétiques. La valorisation cible de la société serait comprise entre M MAD 300 et
M MAD 400.
En 2009, S2M dégage un chiffre d’affaires de plus de M MAD 150, en accroissement de
près de 30% comparativement à une année auparavant.
ANALYSE & RECHERCHE 27