1. Guide pour le développement et la mise en
œuvre de curriculums pour une éducation
plurilingue et interculturelle
Yaline Jaraba
Ferny Simancas
2. CHAPITRE 3
Eléments pour des scénarios curriculaires
au service d’une éducation plurilingue et
interculturelle
3. 3.2. LA DIMENSION EXPERIENTIELLE DU CURRICULUM
Cet article s’agit des droits qui ont les élèves d’apprendre des nouvelles langues á
l’école et les objectifs qui font partie de cet enseignement et pourquoi les études des
langues étrangères sont classifié en quatre cites différents.
4. CITE 0 : Préélémentaire
Dans le cycle préélémentaire on trouve
l’école maternelle et le jardin d’enfants.
N’est pas obligatoire mais un aspect
important est l’âge des enfants et le
période de développement cognitif,
affectif et social ou ils se trouvent. C’est
indispensable pour le système éducatif.
5. a) diversité et pluralité linguistiques et culturelles
● expérience pour l’enfant d’accueil sa propre langue
● expérience de la pluralité des modes d’expression
● expérience des modes de vie des autres cultures
● expérience de normes d’interaction
● expérience de pratiques d’interaction à une culture
b) éducation au respect de l’altérité
● expérience de l’écoute des autres
● expérience des normes de l’interaction en groupe
● expérience et comparaison de pratiques d’interaction propres à une culture
6. c) diversification des formes d’expression
● expérience de la relation entre corps, parole, rythme ...
● expériences des gestes et mouvements
● expérience avec des petits poèmes, recits...
d) expériences multimodales et multisensorielles
7. 3.2.2. CITE 1 : École primaire ou premières années de l’enseignement
fondamental
L’école primaire est dominée, dans la plupart des systèmes éducatifs, par le développement de la
littératie, la maîtrise du lire / écrire / calculer, la prise de conscience des fonctions, des pouvoirs et des
contraintes de l’écrit, tant dans la construction des connaissances que pour la réussite scolaire, l’avenir
professionnel, la participation citoyenne, l’appréciation culturelle et, plus généralement,
l’épanouissement individuel. L’éducation à l’écrit (et pas seulement l’apprentissage de l’écrit) relève
donc au premier chef des droits à l’éducation (et pas seulement des droits à l’éducation langagière)36. Les
expériences que peut proposer l’école élémentaire ne sauraient cependant s’y limiter, comme le montre la liste
qui suit :
a) Apprentissage de la lecture et de l’écriture / littératie.
b) Réflexion métalangagière et métaculturelle.
c) Décodage et emploi d’autres moyens sémiotiques que les langues.
d) Sensibilisation aux écrits littéraires et à l’expression personnelle.
e) auto-évaluation et évaluation par les pairs.
f) éducation langagière et interculturelle globale.
8. -Profils de compétence et évaluation.
A la différence de ce qui a été dit plus haut de l’école pré-élémentaire, il paraît souhaitable et légitime
que des profils de sortie du primaire – en termes de compétences plurilingues et interculturelles - soient définis,
de manière que le passage - souvent délicat - dans d’autres cycles de la scolarisation s’effectue dans de bonnes
conditions.
a. une évaluation des capacités langagières et interculturelle des élèves doit leur être garantie ;
b. cette évaluation ne saurait porter sur les seules connaissances linguistiques et culturelles formelles, mais doit
toucher des savoirs et savoir faire langagiers et interculturels en rapport tant avec les apprentissages scolaires
dans leur diversité qu’avec les usages sociaux autres que scolaires ;
c. elle repose sur l’identification de compétences langagières (linguistiques et sémiotiques, communicationnelles
et réflexives) et interculturelles effectivement mises en œuvre dans la construction des connaissances scolaires
pour différents domaines disciplinaires ;
d. elle tient compte des formats interactionnels et des genres discursifs par lesquels la langue de scolarisation
(comme matière parmi d’autres et comme moyen d’enseignement des autres matières) s’actualise diversement
dans l’école ;
e. elle porte aussi sur les rapports établis entre la langue commune de scolarisation et les autres langues
présentes dans l’école ;
f. elle relève de modalités diversifiées : évaluation ponctuelle et évaluation continue, auto- et hétéro-évaluation,
épreuves / tests et portfolio / dossier ;
9. Dans le cadre d’une éducation plurilingue et interculturelle, la dimension interculturelle fait plus
difficilement l’objet d’une évaluation par épreuves et tests formels. Or, il est souhaitable que cette
sensibilisation et cette perception / réflexion interculturelles s’engagent au cours de l’éducation primaire. C’est
le curriculum qui peut proposer, au fil des années du primaire, des expériences et des rencontres qui soient de
nature à susciter des contacts intra- et interculturels, à donner lieu à prise de conscience des préjugés et
stéréotypes et à développer une meilleure compréhension et reconnaissance de la diversité des cultures, en
commençant par celles présentes dans l’école et son environnement. Ces expériences et Division des Politiques
linguistiques 53 Conseil de l’Europe rencontres peuvent s’inscrire, pour l’essentiel, dans les programmes
scolaires « ordinaires »et être consignées dans un dossier ou un portfolio.
10. 3.2.3. CITE 2 : Premier cycle du secondaire ou fin de l’enseignement fondamental et
CITE 3 : Deuxième cycle du secondaire ou « upper secondary »
On sait que le passage du primaire au secondaire (ou entre les premières et les dernières années de
l’enseignement fondamental) se fait, selon les pays, à des âges différents et, comme cette marge se
situe dans la période de pré-adolescence / adolescence, ces moments variables ne sont pas sans
incidences sur la conception et les contenus des curiculums. Il faut, dès lors, répondre à une double
exigence :