3. Les études le démontrent clairement :
les Canadiens n’obtiennent pas l’aide de
planificateurs financiers professionnels
qualifiés dont ils ont besoin lorsque vient le
temps de planifier leurs finances. Ce problème
découle en partie du fait que peu de gens
savent comment trouver un planificateur
financier qualifié, ou à quoi ils devraient
s’attendre d’un planificateur financier ou d’un
plan financier.
L’absence de réglementation en planification
financière rend les clients vulnérables et les
expose au risque d’être conseillés par des gens
qui se prétendent planificateurs financiers,
mais qui en réalité ne détiennent pas de titres
reposant sur des normes reconnues d’éthique,
Les Canadiens demeurent confus et exposés aux risques. Ils s’attendent et sont en droit
de s’attendre à ce qu’une personne qui se présente comme étant un planificateur financier
soit qualifiée et compétente, qu’elle fasse preuve d’un comportement éthique et qu’elle
soit responsable des conseils qu’elle donne. En fait, au Canada, à l’extérieur du Québec,
n’importe qui peut se prétendre planificateur financier. Il n’y a aucune exigence en matière
de compétence ou d’éthique, ni aucun mécanisme d’encadrement visant les planificateurs
financiers en particulier, outre l’obtention volontaire d’un certificat.
92% 59% 1/2des Canadiens ont
déjà entendu parler
de la profession de
planificateur financier.
des Canadiens
estiment ne pas avoir
les connaissances
nécessaires pour planifier
adéquatement leur avenir
financier et admettent
qu’ils auront besoin d’aide
à cet égard.
Près de la moitié des Canadiens
croient qu’il existe actuellement
des normes de réglementation
pour les planificateurs
financiers (la proportion étant
considérablement plus élevée
chez les gens qui ont un revenu
familial plus élevé (soit 100 000 $
et plus) et chez les plus scolarisés
(diplôme universitaire)1
1
Sondage Léger réalisé pour la Coalition pour la planification financière sur les connaissances et les perceptions des Canadiens à l’égard
des planificateurs financiers en janvier 2015, auprès d’un échantillon de 1 501 Canadiens anglophones ou francophones de 18 ans et plus.
de compétence et de pratique. Le terme
« planification financière » est trop souvent
utilisé pour mousser la vente de produits
et le titre de « planificateur financier » est
employé à tort et à travers dans l’ensemble
de l’industrie. La majorité des gens au Canada
qui se présentent, par leur titre ou dans leurs
publicités, comme étant des planificateurs
financiers ne détiennent en fait qu’un permis
et des qualifications pour donner des conseils
liés à la recommandation ou à l’achat de
produits. Une maîtrise des connaissances
relatives à un produit acquise par l’entremise
d’un permis n’équivaut pas à des compétences
en planification financière. Néanmoins, selon
les études, les clients croient que c’est le cas.
4. Qu’est-ce qui stresse les Canadiens?
Il ne fait aucun doute que les Canadiens ont besoin des conseils de planificateurs
financiers professionnels et compétents. Toutes les études révèlent les enjeux de
société auxquels nous faisons face. Le vieillissement de la population a mis nos filets
sociaux à rude épreuve. Les niveaux d’endettement des consommateurs continuent
de grimper et les lacunes dans les régimes collectifs des travailleurs entraînent plus de
vulnérabilité financière et plus de précarité au sein de notre population que jamais au
cours des dernières décennies.
Les preuves empiriques vont bien au-delà des vœux pieux
87 % des Canadiens regrettent de n’avoir pas
pris de meilleures décisions financières plus
tôt dans leur vie.
45 % des Canadiens sont gênés du manque
de contrôle qu’ils ont sur leurs finances.
Sur 10 personnes qui gèrent leurs finances en
commun avec leur conjoint, 4 se disputent
régulièrement sur le sujet2
.
2
Sondage Léger réalisé pour le Rapport de planification financière du FPSC pour l’automne 2014, auprès de plus de
1 000 Canadiens (à l’exclusion du Québec); marge d’erreur de +/- 2,5 %, 19 fois sur 20.
5. Nous connaissons
l’importance de la
planification financière
Personnes qui ont leur situation
financière bien en mains
Personnes se sentant prêtes à
faire face aux urgences
Personnes se sentant prêtes à
se tirer d’affaire dans un
contexte économique difficile
Planification financière
globale/intégrée
Aucune
planification
Planification financière
globale/intégrée
Aucune
planification
Planification financière
globale/intégrée
Aucune
planification
Personnes se sentant capables
de prendre leur retraite au
moment souhaité
Aucune
planification
Planification financière
globale/intégrée
3 Sondage réalisé par The Strategic Counsel pour l’étude longitudinale de trois ans du FPSC sur la valeur de la
planification financière – Rapport pour la 3e année – avril-août 2012, auprès de l’ensemble de la population
anglophone du Canada (à l’exclusion du Québec).
60%
65% 36%
28%
50% 22%
81%
44%
6. Nous devons veiller à ce que la population puisse faire affaire avec
des planificateurs financiers qualifiés et compétents. Il faut mettre en
place des normes de compétence, d’éthique et de pratique précises
et distinctes.
Adopter un ensemble uniforme de normes pour les planificateurs financiers.
Reconnaître et adopter le document « La planification financière au Canada :
définitions, normes et compétences » - une publication conjointe de l’Institut
québécois de planification financière (IQPF) et du Financial Planning
Standards Council (FPSC).
Créer un titre professionnel et le réserver strictement aux personnes ayant
démontré leur compétence en satisfaisant à un seul et même ensemble
de critères d’admissibilité et qui sont tenues de respecter des normes
d’éthique professionnelle et de formation continue.
Faire en sorte que les planificateurs financiers soient encadrés par
un organisme professionnel qui représente les intérêts du public et
qui comprend les enjeux en matière de planification financière et
d’obligations professionnelles.
Un tel modèle demeure autofinancé par les planificateurs financiers. Il ne
crée aucun fardeau réglementaire supplémentaire; il exige simplement
que tous les individus qui se disent planificateurs financiers satisfassent
et continuent de satisfaire aux exigences de l’Institut québécois de
planification financière (IQPF) et du Financial Planning Standards Council
(FPSC) en matière de compétences et d’éthique.
Protéger l’avenir financier
du Canada : la solution
1
2
3
4
La solution que nous mettons de l’avant est simple – officialiser la
structure de certification professionnelle, ainsi que les mécanismes de
gouvernance et d’encadrement qui existent déjà dans la pratique, mais
qui sont actuellement facultatifs pour les 22 000 planificateurs financiers
détenteurs d’un certificat ou d’un permis au Canada et en faire une
exigence pour toutes les personnes qui veulent œuvrer dans le secteur de
la planification financière.
7. Ce modèle sera avantageux pour tous les intervenants :
• pour les clients : par une plus grande protection et plus de clarté sur
ce à quoi ils peuvent s’attendre d’un planificateur financier. De plus, en
participant au processus de planification financière avec une personne
dûment qualifiée, les clients seront à même de mieux gérer leur avenir
financier et de se protéger.
• pour les gouvernements provinciaux : par l’adoption de meilleures
mesures de protection pour le public grâce à un modèle simple, éprouvé
et sans coûts supplémentaires;
• pour l’industrie : en réduisant les risques en matière de conformité,
en assurant une qualité uniforme dans la prestation de services de
planification financière et en adoptant une ligne directrice claire et
précise quant aux critères d’admissibilité;
• pour les organismes de réglementation existants : en abordant les
enjeux de protection des consommateurs en matière de planification
financière suivant un modèle de surveillance professionnelle;
• pour la profession de la planification financière : par l’augmentation
du niveau de confiance envers les planificateurs financiers, par une
crédibilité accrue ainsi que par la reconnaissance de leur rôle primordial
dans la planification d’un meilleur avenir financier pour les Canadiens.
Un modèle qui
profitera à tous
10. Canadians
must be able to
trust financial
planners to help
them achieve
their financial
well-being.
11. Studies have clearly demonstrated that
Canadians are not getting the financial
planning help they need, from qualified,
professional financial planners. This is
partially the result of a lack of understanding
of how to identify a qualified financial planner
and of what they should expect of a financial
planner and/or a financial plan.
Today’s unregulated financial planning
environment leaves consumers vulnerable
and at risk of receiving advice from
individuals holding themselves out as
financial planners but who have not had to
meet any qualifications based on accepted,
Canadians remain confused and at risk. They expect, and have a right to expect, that
anyone holding themselves out as a financial planner is qualified, competent, ethical
and accountable for the advice that he or she is providing. In fact, in Canada, outside
of Quebec anyone can call themselves a financial planner. There are no competency or
ethics requirements or oversight mechanisms specifically for financial planners, other than
through voluntary certification.
92% 59% 1/2of Canadians have
heard of the profession
of financial planner.
of Canadians feel
they do not have the
necessary knowledge
to adequately plan their
financial future and
admit they will need
help planning their
financial future.
Almost 1/2 of Canadians
believe there are current
regulatory standards
for financial planners:
(Proportion significantly
higher among people
with a higher household
income ($100K and more)
and people with a higher
education (university
diploma).1
1
Leger, conducted on behalf of Financial Planning Coalition, AWARENESS AND PERCEPTIONS OF FINANCIAL PLANNERS IN CANADA,
Jan. 2014 sample of 1,501 English or French-speaking Canadians, 18 years of age or older.
unified standards of ethics, competence
and practice. The term “financial planning”
is too often used as a sales pitch to sell
product and the title “financial planner” is
used haphazardly throughout the industry.
The majority of those people in Canada who
imply through title and/or advertising that
they are financial planners are in fact licensed
and qualified only to give advice relating
to product recommendations or purchase.
An expertise in product advice gained from
licensure does not equate to competence in
financial planning. Nevertheless, studies have
shown that consumers believe it does.
12. What’s Stressing Canadians?
There is no doubt that Canadians need the guidance of competent, professional
financial planners. Study after study reveals the current societal challenges we
face. An aging population has put great strain on our social safety nets; consumer
debt levels continue to escalate; and gaps in workplace wellness programs have
left our population in the most financially vulnerable and precarious positions that
we have experienced in decades.
Empirical Evidence Goes Well Beyond Wishful Thinking
87% of Canadians wish they had made
better financial decisions earlier in life.
45% of Canadians are embarrassed about
their lack of control over finances.
4 in 10 people in relationships with shared
finances argue regularly over finances.2
2
Leger, conducted on behalf of FPSC, FINANCIAL PLANNING REPORT Fall, 2014; included more than 1,000 Canadians
(excluding Quebec); margin of error of +/- 2.5%, 19 times out of 20.
13. We know financial
planning matters
On-Track with
Financial Affairs
Feel Prepared in Event of
Unexpected Emergency
Feel Prepared to Manage
Through Tough Economic Times
Comprehensive/
Integrated
Planning
No
Planning
Comprehensive/
Integrated
Planning
No
Planning
Comprehensive/
Integrated
Planning
No
Planning
Feel On-Track to Retire
When They Want To
No
Planning
Comprehensive/
Integrated
Planning
3
The Strategic Counsel, conducted on behalf of FPSC - 3 year longitudinal study: VALUE OF FINANCIAL PLANNING
– Year 3 Report April – August 2012 surveyed the general English-speaking population in Canada (excluding Quebec)
60%
65% 36%
28%
50% 22%
81%
44%
14. We need to ensure that consumers are appropriately served and
protected by qualified and competent financial planners. Clear, singular
standards of competence, ethics and practice must be accepted and
permitted to be enforced.
Adopt a single, unified set of standards for financial planners.
Recognize and adopt the Canadian Financial Planning Definitions, Standards
& Competencies - a joint publication of Financial Planning Standards Council
(FPSC) and Institut québécois de planification financière (IQPF).
Create title and holding out restrictions to only those who have
demonstrated their competence by meeting a single set of unified
qualification standards, ongoing professional ethics and continuous
professional development requirements.
Make financial planners accountable to a professional oversight body
that understands financial planning and professional obligations and that
represents the public interest.
Such a model remains self-funded by professional financial planners
and establishes no additional regulatory burden other than to require
that all who claim to be financial planners meet and continue to meet
the competency and ethical requirements expected of those who have
stepped up to, and continue to adhere to, the unified standards already
established by Financial Planning Standards Council (FPSC) and the
Institut québécois de planification financière (IQPF).
Protecting Canadians’
Financial Futures:
The Solution
1
2
3
4
The solution we propose is simple – codify in law the professional
certification structure, governance and oversight mechanisms that already
exist in practice, but that are currently voluntary for the 22,000 certified
or licensed financial planners in Canada, and make them a requirement for
all who wish to claim financial planning as their own.
15. This model will benefit all stakeholders.
• Consumers: with greater protections and clarity around what they
should expect from a financial planner. Further, through participation
in the planning process with a duly qualified individual, consumers will
gain greater control of their financial futures and will be protected.
• Provincial governments: from the adoption of greater consumer
protection through a simple, proven, “no added cost” model.
• Industry: through reduced compliance risk, assurance of consistency
of quality delivery of financial planning and clear and simple direction
regarding qualification requirements.
• Existing regulators: by having the consumer protection issues related
to financial planning addressed through a professional oversight model.
• The financial planning profession: from the increased confidence placed
in financial planners, and added credibility and clarity of their role as
critical players in helping guide Canadians to a better financial future.
Benefiting All