5. Bulletin d’information de l’armée djiBoutienne Zoom n° 1 |
haut commandEmEnt
de l’armée djiboutienne
5
GénéRal de division ZaKaRia cHeiKH iBRaHim
cHeF d’etat-majoR, GeneRal des aRmées
GénéRal de BRiGade
osman nouR
cHeF d’etat-majoR,
de la déFense
GénéRal de division
Hassan ali
cHeF d’etat-majoR,
de la déFense (Pi)
GénéRal de BRiGade
taHeR ali
sous/cHeF d’etat-majoR
de la déFense
7. revue SemeStrielle de la direCtion deS relationS internationale Zoom n°1 |
l
’importance pour une nation de s’ou-
vrir sur les autres n’est plus à faire,
telle est l’essence de toute richesse.
C’est dans cet esprit que l’armée djiboutienne
sur directives expresses du Chef Suprême des
armées, a mise sur pied un ambitieux pro-
gramme de renforcement des capacités des
forces aussi bien en Hommes formés par les
meilleurs, qu’en matériels afin d’assurer la dé-
fense de notre Pays mais aussi de participer
au maintien de la paix en Somalie.
C’est dans le même esprit que la direction des
relations internationales a été créée tradui-
sant une évolution positive profonde dans la
gestion de nos partenariats avec les armées
étrangères mais également des intérêts mili-
taires de notre pays à l’étranger.
a ce titre, je remercie l’ensemble de nos par-
tenaires étrangers, représentant les armées de
leurs nations respectives, pour leur dévoue-
ment et leur disponibilité mais aussi et surtout
pour l’apport de leur vision et de leur diffé-
rence au quotidien.
j’ai une pensée particulière pour nos cama-
rades martyrs tombés au Champ d’Honneur a
doumeira et en Somalie ainsi que les blessés
au combat.
j’exprime mon profond respect et ma compas-
sion a leurs familles ainsi qu’a leur proches et
je fais la promesse de perpétuer la mémoire
de ces Soldats qui ont fait le sacrifice de leur
vie pour notre Pays.
Qui dit relations internationales ne peut et ne
doit pas faire abstraction de la primauté de dé-
finir et d’élaborer en amont un cadre relation-
nel à même de garantir et de sauvegarder les
intérêts de chaque partie et ce faisant, poser
les bases d’une doctrine claire et solide.
le défi est éminent, la tâche ardue, les mis-
sions dévolues complexes et multiformes dans
un monde en perpétuel changement. Canali-
ser ces évolutions nées de la globalisation, les
assimiler et les transposer à l’échelle de l’ar-
mée djiboutienne doivent définir les maîtres
mots d’une gestion des affaires internationales
pertinente et en phase avec son époque.
Charge donc à tout militaire, à tous les ni-
veaux, de faire sien cet état d’esprit fondé sur
l’ouverture au monde, le partage et la mise en
commun dans le cadre des règles édictées
mais aussi et surtout de brandir haut, en tout
temps et en tout lieu, la bannière de notre na-
tion et le prestige de notre armée.
le GénéRal de division
ZaKaRia cHeiKH iBRaHim
mot
du Général
dE diviSion
ZaKaria cheiKh ibrahim
7
8.
9. revue SemeStrielle de la direCtion deS relationS internationale Zoom n°1 |
a
l’’heure ou l’évolution s’affirme
comme une exigence, dans un
monde post 11 Septembre aux
contours altérés et aux équilibres
ébranlés, la république de djibouti a décidé
d’assumer pleinement son rôle et de ne pas
être en reste sur l’Histoire.
en effet, le Président de la république, Chef
Suprême des armées, son excellence ismael
omar Guelleh, demeure un partisan acharné
d’une paix durable en Somalie
Ses directives à l’armée djiboutienne ont été
claires : participer à la force amiSom et
épauler les pays frères présents sur le théâtre
d’opérations.
en effet, le Président de la république, Chef
suprême des armées, promoteur actif et in-
fatigable d’une paix durable chez nos frères
somaliens, a décidé de mettre à contribution
nos forces de défense et de sécurité au sein
de la force amiSom aux côtés de nos parte-
naires africains déjà sur zone.
C’est dans cette optique qu’un bataillon in-
terarmes a été mis sur pied par l’armée dji-
boutienne et déployé sur le sol somalien afin
de répondre à ces directives.
Parallèlement, l’armée djiboutienne a saisi
l’importance de créer, à son niveau, un outil
de suivi de la question : la direction des re-
lations internationales.
instituée par décret présidentiel à la date du
13 octobre 2009, la direction des relations
internationales est chargée d’assister le Chef
d’etat-major Général des armées dans la ges-
tion des relations avec les armées étrangères
et le traitement du volet coopération mili-
taire.
Pleinement gravée dans l’architecture cen-
trale du commandement, elle constitue de-
rechef, dans son domaine de compétence, le
maillon incontournable dans le processus de
prise de décision et contribue également au
soutien des troupes déployées sur le théâtre
somalien.
de la gestion des relations avec les ministères
ou encore avec les ambassades, de l’élabora-
tion des chartes de coopération en passant
par l’acquisition de matériels militaires, le
panel des tâches est aussi large qu’hétéro-
clite.
tant au niveau régional qu’à l’échelle inter-
nationale avec l’arrivée d’un contingent amé-
ricain ou de la présence des partenaires
traditionnels tels que la france, le directeur
des relations internationales en la personne
du Capitaine iBraHim ZaKaria CHeiKH, a su
instaurer depuis sa prise de fonction une mé-
canique de travail fluide à même de fournir
un rendement optimum au profit des forces.
reposant sur une structure et un squelette
solide, elle se fonde sur plusieurs cellules of-
ficiant par objectifs et par zone géographique
cependant toutes réunies sous la mission
première de défendre les intérêts des armées
et délivrer un service efficace, efficient et de
qualité à l’endroit de l’ensemble de l’institu-
tion.
Que de choses accomplies depuis sa créa-
tion! en tout temps, les missions n’ont jamais
tari, les défis encore moins, leur portée et
leur éminence en décuplant souvent la te-
neur.
tour d’horizon.
le directeur
éditorial
9
10.
11. revue SemeStrielle de la direCtion deS relationS internationale Zoom n°1 |
Poursuivant un objectif commun les présidents Guelleh et obama ont
eu des discussions sur le renforcement de la coopération militaire entre
les deux pays. dans le rôle stratégique de la guerre contre le terrorisme,
le président obama a mis l’accent sur l’importante contribution de la ré-
publique de djibouti pour la sécurisation de la région, notamment en so-
malie et son désir de renforcer les moyens consécutifs dans le cadres des
opérations de maintien de la paix.
un univers
StratégiquE
c o m m u n
11
12. Zoom n°1 | revue SemeStrielle de la direCtion deS relationS internationale12
mission de la dRi
Relations avec les diffé-
rents ministères
la dri sert d’interface entre le
haut commandement de l’ar-
mée djiboutienne et les diffé-
rents ministères et c’est au vue
d’étudier tout document à ca-
ractère militaire. afin de valo-
riser les actions civilo- militaire
initié entre autres par les pays
amis, la dri est chargé d’assu-
rer la liaison entre le haut com-
mandement militaire et les
différents ministères.
Représentation
étrangère a djibouti
la direction traite es différents
dossier dans le cadre de la coo-
pération avec l’ensemble des
attachées de défense présents
sur le sol national.
acquisition d’armement
et d’équipements
militaires
visant a améliorer le potentiel
militaire de nos forces, la dri
travaille en étroite collabora-
tion avec la division logistique
pour l’acquisition réception des
matériels et des équipement de
l’armée djiboutienne.
coopération régionale.
les multiples situations de crise
sur le continent africain ont
amené les dirigeants africains à
envisager, afin de remédier à
cette situation, la mise en place
d’organisation régionale.
l’exemple le plus précis la mise
en place d’une force africaine
permettant ainsi de participer
aux opérations de maintien de
la paix.
coopération internationale
développer, raffermir les pro-
jets de coopération en partena-
riat avec les forces étrangères
elaboration des chartes de
coopération vis-à-vis des coali-
tions étrangères.
Quid du contexte
GéoPolitiQue
actuel
le monde après le 11 Septem-
bre 2001 a engendré un
contexte mondial totalement
différent dans le monde entier.
en plus des guerres civiles et
des coups d’état et des géno-
cides, une nouvelle menace
dite terrorisme a fait son appa-
rition.
avec l’avènement des nouvelles
menaces dites asymétriques (le
terrorisme, la piraterie la proli-
fération des armes de destruc-
tion massive), l’établissement
d’un cordon intergouverne-
mental en matière de lutte
contre le terrorisme dans
toutes ses formes devenait
quasi vital.
ainsi c’est dans cet élan, que
des programmes tels que, le
combine joint task force (cjtf-
hoa) enduring freedom, mis-
sion atalante, nestor, ont vu le
jour et sont pleinement actif
sur le sol djiboutien.
une direction des relations internationales a été créée au sein de l’etat-major
Général de l’armée djiboutienne, à la suite d’un décret présidentiel.
le directeur des relations internationales assiste le chef d’etat-major Général
des armées, pour les relations militaires bilatérales multilatérales avec les
armées étrangères. de ce fait, la direction des relations internationales sert
toujours d’interlocuteur et de courroie de transmission, entre le chef d’etat-
major général des armées, et les armées étrangères.
création dE la
direction relations
internationales
13. revue SemeStrielle de la direCtion deS relationS internationale Zoom n°1 |
Suite à ces événements qui ont
perturbé l’ordre mondial, la ré-
publique de djibouti fut un des
premiers pays engagé dans la
lutte contre le terrorisme.
la république de djibouti qui
par sa position éminemment
stratégique est devenu un
point d’appui idéal pour la lutte
contre le terrorisme et la pira-
terie.
djiBouti et les
Bases étRanGèRes
la france disposant à djibouti
de sa plus grande base militaire
à l’étranger, est de loin la base
la plus ancienne.
Pour la france, djibouti est à la
fois une base de projection ses
forces aériennes et navales et
un terrain d’entrainement.
depuis les attentats du 11 Sep-
tembre 2001, la république de
djibouti est devenue l’unique
base américaine du territoire
africain et le point idéal pour la
lutte contre le terrorisme dans
la corne de l’afrique et la pé-
ninsule arabique.
djibouti accueille aussi les
forces européennes de l’opéra-
tion atalante (france, alle-
magne, espagne, la Grèce, la
Suède, les Pays-Bas, la Bel-
gique, le royaume –uni, la fin-
lande, le luxembourg, le
Portugal, etc.…, au total ce sont
près de 2000 militaires qui sont
engagés dans cette opération.
1ère
opération maritime euro-
péenne pour la sécurisation des
navires et la défense contre les
actes de piraterie aux larges
des eaux territoriales et les
côtes somaliennes.
afin de sécuriser ses routes de
ravitaillement (un dixième des
20 000 bateaux qui franchis-
sent chaque année le détroit de
Bab el mandeb, au large de dji-
bouti, de la Somalie et du
Yémen naviguent sous pavillon
japonais) le japon dispose pour
la 1ère fois dans un pays étran-
ger et ce depuis 1945 une base
à djibouti.
Plusieurs autres armées sont
déployés , espagnole, alle-
mande et italienne sont pré-
sentes, pour contrer la
piraterie.
orGaniGramme
dirEction
rElationS
intErnationalES
13
chef d’etat-major
Général des armées
(cemGa)
directeur Relations internationales
(assistant du cemGa en relations avec les armées
étrangères et du partenariat avec les société étatiques)
cellule
acquisition
des matériels
cellule Représenta-
tions étrangères à
djibouti
cellule
Protocole
cellule
monde
afrique
onu,asie,euRoPe
ameRiQue
Proche et
moyen orient
14. Zoom n°1 | revue SemeStrielle de la direCtion deS relationS internationale14
pourvoir aux besoins
au coeur des priorités
chefs de corps
col. moHamed ali oBsieH
diRecteuR de l’amia
lt/col waHiB moussa KalinleH
commandant la FoRce aéRienne
col. moHamed elmi HaBaneH
commandant le 2eme
RGt/RaR
une direction des relations internationales a été créée au sein de
l’etat-major Général de l’armée djiboutienne, à la suite d’un décret
présidentiel. le directeur des relations internationales assiste le chef
d’etat-major Général des armées, pour les relations militaires bila-
térales multilatérales avec les armées
étrangères. de ce fait, la direction des rela-
tions internationales sert toujours d’inter-
locuteur et de courroie de transmission,
entre le chef d’etat-major général des
armées, et les armées étrangères.
col. aBdouRaHman aden cHeR
commandant la maRine
nationale
15. revue SemeStrielle de la direCtion deS relationS internationale Zoom n°1 |15
lt/col idRiss omaR eleyeH
commandant le Riad
lt/col Fouad elmi wais
commandant la dcmad
lt/col waGdi djama moussa
commandant le RQG
lt/col. aBdouwassa Ben moHamed
commandant le Biaas
lt/col aHmed said Guedi
commandant le RGt/Bl
lt/col moHamed HeRsi omaR
commandant le RGt/aRt.
lt/col omaR ali Guedi
commandant l’ecomil
lt/col aden Hassan GalaB
commandant le Riao
cdt ali cHeHem daoud
commandant le Riat
16. Zoom n°1 | revue SemeStrielle de la direCtion deS relationS internationale16
Bien des choses on été accomplies, davantage reste à réaliser. a partir des ma-
tériels en excédent cédés par l’armée américaine, l’armée djiboutienne est en
phase d’acquérir des véhicules de tout type dans tous les domaines et pour
tout type d’engagement. des véhicules blindés aux avions de transport de
troupe en passant par les patrouilleurs, les perspectives s’affinent et se font
plus claires. a terme, au-delà de l’aspect matériel pur, ces agencements consti-
tuent une valeur ajoutée indéniable pour l’ensemble des forces, toutes armées
confondues, répondant à des besoins plus spécifiques de jour en jour, à des
menaces de moins en moins conventionnelles, et ce faisant posant les bases
de l’armée de demain.
bilans et réalisations
18. Zoom n°1 | revue SemeStrielle de la direCtion deS relationS internationale18
e
n vue de raffermir les
liens d’amitiés et
consolider les relations
de coopération mili-
taire, la république de djibouti
et la république fédérale démo-
cratique d’ethiopie ont mis en
place un comité de défense au
niveau ministériel et au niveau
des deux etats-majors respec-
tifs.
Partageant un objectif com-
mun, particulièrement dans les
opérations de maintien de la
paix, une réunion du comité
entre les hauts militaires des
pays respectifs est organisée
tous les 6 mois.
face aux nouveaux enjeux sé-
curitaires internationaux, les di-
rigeants des deux armées ont
adopté une stratégie militaire
commune dans le domaine de
la défense et de la sécurité.
une coopération
réGionale rEnforcéE
19. revue SemeStrielle de la direCtion deS relationS internationale Zoom n°1 |
partenariat avec l’osc (bureau de la sécurité
et de coopération)
le chef du bureau de la sécurité et de la coopération auprès de l’am-
bassade des etats-unis à djibouti est chargé, en étroite collaboration
avec la direction relation internationale, de renforcer les relations mi-
litaires entre les deux pays. dans le cadre de la coopération militaire
entre le gouvernement américain et le gouvernement djiboutien, un
programme d’assistance sécuritaire initié par les etats-unis d’amé-
rique a été mis sur pied et ce au profit de l’armée djiboutienne.
assistance
SécuritairE uS
au profit de l’armée djiboutienne
19
partenariat avec l’osc (bureau de la sécurité
et de coopération) extension des laboratoires de la lanGue anGlaise
Situé au Camp Cheikh osman le laboratoire de la langue
anglaise a été inauguré en 1986.
l’objectif est d’enseigner la langue anglaise à nos mili-
taires, afin de pouvoir suivre les formations militaires et
universitaires octroyés par le gouvernement américain au
profit de l’armée djiboutienne. depuis, plus de 700 soldat
et officiers ont été formé au centre d’instruction de la
langue anglaise. egalement, afin d’améliorer l’environne-
ment de l’enseignement de la langue anglaise, l’ambas-
sade des etats-unis d’amérique par le biais du bureau de
la coopération et de la sécurité a accordé un financement pour la création des nouveaux laboratoires
de la langue anglaise.nouveaux laboratoires seront opérationnels d’ici la fin de l’année 2014..
renforcement du partenariat militaire entre les deux nations
Sur invitation du command de l’afriCom le général david
m.rodriGueZ, le chef d’etat-major Général des armées,
le Général de division Zakaria Cheik ibrahim a effectué
une visite de travail au centre du Commandement pour
l’afrique (afriCom) à Stuttgart en allemagne en mai
2014. lors de cette visite, les deux Généraux ont discuté
de la poursuite des programmes de coopération, dans le
domaine de la sécurité et du renforcement des capacités
de l’armée djiboutienne, notamment dans les opérations
de maintien de la paix et de la lutte contre le terrorisme.
la visite chef d’état-major général de l’armée djiboutienne au centre de commandement de l’afri-
com (17 au 23 mai 2014) coïncidant avec la visite récente du président Guelleh à Washington a
marqué un nouvel élan dans les relations militaires entre les deux nations.
20. Zoom n°1 | revue SemeStrielle de la direCtion deS relationS internationale20
la France, un partenaire priviligié
la visite du chef d’etat-major des armées, l’amiral Guillaud courant décem-
bre 2013, s’inscrit dans le cadre du raffermissement des relations séculaires
entre djibouti et la France. c’est dans cet esprit que l’officier général a pu ren-
contrer le Président de la République, chef suprême des armées, ainsi que le
chef d’etat-major Général des armées djiboutien. ont été passés en revue les
grands chantiers finalisés témoignant de l’excellence des relations franco-dji-
boutiennes mais figurait également à l’ordre du jour les accords de défense
dans un format actualisé et mis à jour.
coopération
francE/arméE djiboutiEnnE
21. revue SemeStrielle de la direCtion deS relationS internationale Zoom n°1 |
assistance pour la participation
aux opérations de maintien de la paix
située dans une zone géographiquement tourmentée, djibouti, en dépit de
ses ressources limitées, fait partie des pays contributeurs de troupes dans les
opérations de maintien de la Paix. la France, au travers du programme
RecamP, a joué un rôle crucial quant au renforcement des capacités opéra-
tionnelles des bataillons djiboutiens en somalie puisque des cessions ont été
opérées au profit de l’armée djioutienne, cessions portant sur les matériels
spécifiques aux troupes déployées en opération extérieure.
21
22. Zoom n°1 | revue SemeStrielle de la direCtion deS relationS internationale22
amiSom’smandateis tohelp the-
federal Government ofSomalia
toestablish and maintaina sa-
feandsecureenvironmentwithinw-
hich the peopleof Somaliacan
rebuildasecure,stable, peaceful
andprosperous Somalia. thiswill-
bebasedonrespectfortraditional
Somali culture, valuesandwayo-
flife,whereconflictsareresolved
peacefullyandcitizens’ safetyisgua-
ranteed.
amiSomwillcontinue toworka-
longside,mentor,train,and enhan-
cethecapacityof theSomali
Policeforceand theSomali natio-
nal armyto enable them to ta-
keonthefullresponsibilityfor
national defense,securityandpu-
blic orderinorder toenforceand en-
hancetherule of law.
djibouti as a nation and
armymotivations:
Historical and cultural ties bet-
ween Somalia and the republic of
djibouti have existed since ancient
times. in fact, djibouti involve-
ment in Somalia is an evident but
also,an extremely important factor
in the stability of the horn of
africa.
Since becoming a sovereign nation
in june 1977, djibouti’s national
security and economic develop-
ment has been greatly affected by
conflict in this area, not least by
the constant flow of displaced re-
fugees from neighboring coun-
tries.
djiboutian commitment to this ob-
jective has been driven, not only
by the political leadership, but also
by the people themselves, focu-
sing along with the international
community in finding solutions to
the Somali crisis. the djiboutian
Head of State was amongst the
first to address the united nations
Peace and Security Council in new
York. even earlier, the djibouti So-
mali reconciliation Conference of
2000, in arta town, was also a well
known step in this process.
in 2011, djibouti’s interest in ex-
panding its involvement in peace-
keeping operations bore fruit; in
particular, being invited to play an
important role in Somalia. this
was demonstrated by the esta-
blishment of a training facility set
up in partnership with the united
States of america, through aCota
program.
the african union(au),of which somalia is a member state, seeks to find an
african solution to an african problem. it created amisom to provide a chan-
nel of three components; civilian, Police and military through which the
somalis could solvetheir own problems.the mission was mandated by the au
Peace and security council and endorsed by theun security council in the
spirit of complementarity and subsidiarity.
amisom
23. revue SemeStrielle de la direCtion deS relationS internationale Zoom n°1 |
the joint peacekeeping training
which the djibouti army delivered
was to strengthen djibouti’s capa-
city to contribute efficiently to
peace and stability efforts on the
continent, particularly in Somalia.
By including djibouti, as the third
of the african troop Contributing
Countries (tCCs) in amiSom, the
impact of the djiboutian contin-
gent will be far greater than just
the number (a battalion of 900) of
soldiers deploying; our history,
language and culture shared with
the people of Somalia means we
have an affinity with them as kin.
this is an incredibly valuable asset,
something that no other tCC can
offer.
notwithstanding that, we djibou-
tian recognize and applaud the
outstanding efforts, courage and
sacrifice uganda and Burundi,
who stepped up to face these diffi-
cult challenges from the beginning
of the campaign.
in addition, djiboutian could not
just stand back and admire all that
has been achieved already: it is
more an obligation for them to
participate with the international
community and help their Somali
sisters and brothers.
therefore, our deployment into
Somalia should not be seen as me-
rely bolstering djiboutian national
interests, but more as a genuine
integration into this african drive
to stabilize Somalia. djiboutian
troops’ contribution will further
consolidate current amiSom
troops’ achievements on the
ground through the following:
1. as the interface between ami-
Som troops and the Somali peo-
ple, enhancing trust and the spirit
of co-operation (e.g. political ne-
gotiations, humanitarian corridor
facilitation etc.)
2. assisting amiSom in delivering
expertise and building an effective
Somali national Security force
3. fighting under the authority of
the amiSom force Commander
against aoG’s and deny any op-
portunity to those spoilers who
seek to destabilize Somalis secu-
rity, stability and reconstruction
as the amisom Force
spokesperson
• Being the first point of contact
for the media and a direct com-
munication link between the mis-
sion, the Somali people and other
target audiences.
• Having the opportunity to inter-
act with the public regularly, en-
sure to establishing relationship
built on trust and familiarity.
• Speaking Somali will bring a dee-
per understanding and engage-
ment with the people of the
country (because more and well
acquainted with the culture, reli-
gion, etc...).
moreover with the essential assis-
tance of the Public information
Center team, my personal input to
the success of this mainly african
coalition effort will be to enhance
the mission overall picture by dis-
seminating comprehensive mes-
sages to the media and different
stakeholders, furthering the gains
that have been reached so far by
my colleagues and predecessors in
this same function.
23