Baromètre Santé & Société CSA-Europ Assistance 2013 _communiqué de presse
1. Sondage CSA - Europ Assistance
7ème baromètre Santé & Société
• Les opinions des Américains sur leurs systèmes de santé se
dégradent tandis que celles des Européens restent très
hétérogènes
• Le renoncement aux soins pour raisons financières reste élevé
aux Etats-Unis et dans quatre pays européens, dont la France
• Les jeunes générations très réservées sur le recours à l’impôt
pour couvrir l’augmentation des dépenses de santé
• Européens et Américains plébiscitent les nouvelles
technologies et la robotique pour le maintien des personnes
âgées à domicile dont la prise en charge est toujours jugée
insatisfaisante
Martin Vial, Directeur Général du Groupe Europ Assistance, a présenté les résultats de la
7ème édition du « Baromètre Santé et Société CSA – Europ Assistance » sur la perception
des Européens et des Américains sur leurs systèmes de santé respectifs.
Réalisé par l’Institut CSA à la demande du Groupe Europ Assistance, le Baromètre Santé &
Société / CSA-Europ Assistance a pour vocation de fournir des éléments de compréhension sur les
pratiques, attentes et préoccupations en matière de santé des citoyens de huit pays européens
(Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni, Suède, Pologne, Autriche et Espagne) et des ÉtatsUnis. Il mesure et suit depuis sept ans l’état de l’opinion publique sur les grands débats de santé.
ème
anniversaire de l’assistance, inventée en France par Pierre Desnos,
A l’occasion du 50
Fondateur d’Europ Assistance, le Baromètre Santé & Société / CSA-Europ Assistance s’est
attaché pour cette édition 2013 à aborder également le thème de la santé et des voyages, à
travers un focus autour du rapatriement sanitaire, activité historique d’Europ Assistance.
Ce baromètre a été réalisé sur un échantillon de 5 000 individus représentatifs de la population des
18 ans et plus, répartis sur les 9 pays, aux mois de mai et juin 2013.
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* Vous vivez, nous veillons
Mardi 15 octobre 2013 – 00h00
Communiqué de presse
2. LES OPINIONS DES AMERICAINS SUR LEURS SYSTEMES DE SANTE SE
DEGRADENT SENSIBLEMENT TANDIS QUE CELLES DES EUROPEENS RESTENT
TRES HETEROGENES
Le jugement des Européens sur leurs systèmes de santé est en moyenne assez stable avec
une note de 4.7 sur 10, mais le sondage révèle de fortes disparités : les Italiens (3.2) et les
Polonais (2.8) se démarquent par une évaluation particulièrement négative de leurs systèmes
respectifs. Le jugement des citoyens espagnols continue de se dégrader (4.8 contre 5.1 en 2012
et 5.4 en 2011).
Les Français gardent une opinion plutôt favorable sur leur système de santé avec une note de
5.1, stable par rapport à l’année précédente, proche de celle des Britanniques.
En revanche, l’opinion des Américains se dégrade sensiblement avec une note de 4.5 versus 5
en 2012 et se situe dorénavant en dessous de la moyenne européenne.
L’EGALITE DANS L’ACCES AUX SOINS : UNE PERCEPTION QUI S’AMELIORE AUX
ETATS-UNIS ET EN EUROPE, SAUF EN ITALIE
Moins de la moitié des Européens (44%, +2 points par rapport à 2012) et des Américains
(41%, +7) estiment que leur système de santé actuel garantit l’égalité d’accès aux soins
médicaux pour tous les citoyens.
Cette tendance à l’amélioration qui se manifeste outre-Atlantique s’observe également quasiment
partout en Europe, notamment en Suède (+7 points à 41%), en Grande-Bretagne (+5 points à
59%).
En revanche, la perception sur l’égalité d’accès aux soins se dégrade considérablement en Italie
(-16 points à 28%) se situant au plus bas niveau depuis 2007.
Quant aux Français, leur opinion progresse à nouveau (+5 points à 43%) après une forte baisse
entre 2011 et 2012.
LE RECOURS A L’IMPOT ET AUX COTISATIONS SOCIALES POUR COUVRIR
L’AUGMENTATION DES DEPENSES DE SANTE : DES JEUNES GENERATIONS
TRES RESERVEES
Interrogés sur ce qui constitue à leurs yeux la meilleure source de financement pour couvrir
l’augmentation des dépenses de santé, les Européens citent pour 38% d’entre eux les
impôts ou cotisations obligatoires, devant l’augmentation de la franchise par acte médical
(33%) et les assurances privées, complémentaires ou mutuelles facultatives (29%).
Les préférences diffèrent sensiblement chez les Américains, qui citent à 42% l’augmentation de
la franchise par acte médical, devant les impôts ou cotisations obligatoires (30%) et les
assurances privées, complémentaires ou mutuelles facultatives (28%).
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3. Quant aux Français, 40% préfèrent une hausse de la franchise par acte médical, 32% les
impôts ou cotisations obligatoires et 28% les assurances privées, complémentaires ou
mutuelles facultatives.
Mais l’élément le plus marquant est le souhait limité du recours à l’impôt parmi les
Européens de moins de 40 ans. Ces derniers ne sont en effet que 31% à privilégier les impôts
ou cotisations obligatoires, contre 42% des 40-59 ans et 44% des 60 ans et plus. En France,
seuls 25% des moins de 40 ans se prononcent en faveur de cette option, contre 43% des
personnes âgées entre 40 et 59 ans.
Dans un contexte de hausse des prélèvements obligatoires, les jeunes générations apparaissent
ainsi particulièrement réservées à l’égard de la solution fiscale pour couvrir l’augmentation des
dépenses de santé.
LE RENONCEMENT AUX SOINS POUR RAISONS FINANCIERES RESTE ELEVE
DANS QUATRE PAYS EUROPEENS ET AUX ETATS-UNIS, AVEC UNE NOUVELLE
PROGRESSION EN France
Alors que 23% des Américains (+2 points) déclarent encore avoir au cours de l’année
renoncé ou reporté des soins médicaux pour eux ou un membre de leur foyer pour des
raisons financières, quatre pays européens se distinguent par un niveau élevé de
renoncement aux soins : la Pologne avec 39% des personnes sondées déclarant avoir
renoncé à des soins pour raisons financières en 2013(- 2 points), la France avec 33% (+6
points), l’Allemagne avec 24% (-6 points) et l’Italie avec 20% (-7 points).
En France, sont particulièrement concernés dans l’hexagone les femmes (41%, contre 23% des
hommes) et les 18-39 ans (40%, contre 22% des 60 ans et plus). Les soins dentaires (25%)
arrivent en tête des soins auxquels les Français renoncent ou qu’ils reportent, devant les
achats de lunettes ou de lentilles de correction (17%), les soins courants (12%), les achats
de médicaments (7%) et les soins lourds (7%).
En revanche, le taux de renoncement aux soins déclaré est sensiblement plus bas en
Autriche (11%), en Espagne (7%), Suède (6%) ou en Grande-Bretagne (4%)
LA PRISE EN CHARGE DES PERSONNES AGEES DEPENDANTES : UNE
SITUATION JUGEE INSATISFAISANTE AVEC DES OPINIONS QUI SE DEGRADENT
SENSIBLEMENT DANS 3 PAYS EUROPEENS
Les Européens jugent négativement l’organisation et la qualité de la prise en charge des
personnes âgées et dépendantes. Ils leur attribuent en effet une note moyenne de
seulement 3.7, en baisse de 0.3 point, contre 4.9 pour les Américains (+0.1). C’est en
Autriche que l’évaluation est la plus positive (5.7) et en Italie qu’elle est la plus négative
(2.2), les Français se situant quant à eux à un niveau intermédiaire (3.9). L’opinion se
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4. dégrade sensiblement en Allemagne (-0.9 points), en Espagne (-1.4 points) et en Italie (-0.7
points) où elle est la plus négative (2.2 sur 10).
Cette perception négative s’accompagne d’un net renforcement du souhait que les moyens soient
déployés en priorité sur le maintien à domicile plutôt que sur les maisons de retraite.
Plus de trois quarts des Européens (78%, +4 points) et 86% des Américains (+5 points)
préfèrent en effet cette perspective.
L’USAGE
DES
NOUVELLES
CONSOMMATION DES SOINS
TECHNOLOGIES S’INSTALLE
DANS
LA
Les opinions publiques apparaissent de plus en plus convaincues de l’apport des nouvelles
technologies dans le domaine de la santé. Une hausse de la consultation d’informations de
santé sur Internet se manifeste dans la plupart des pays (avec 58% des Européens, +5
points par rapport à 2012, et 75% des Américains, inchangé). La France enregistre quant à
elle un effet inverse avec une légère diminution (45%, -4).
Une nette majorité des Européens (68%, +8) et des Américains (74%, +5) se déclarent en
outre favorables au développement de moyens de surveillance médicale continue par
téléphone mobile (comme par exemple le relevé quotidien du taux de sucre, de la tension et du
rythme du cœur).
Quant à la possibilité de consulter son médecin généraliste à distance par liaison Internet
avec webcam, elle séduit certes moins. Mais 39% des Européens (+4) et 48% des Américains
(-2 points) seraient tout de même d’ores et déjà prêts à le faire. Cette idée convainc
néanmoins davantage les Suédois (62%) et les Espagnols (52%) que les Français (32%), les
Allemands (25%) et les Autrichiens (15%).
Enfin, 59% des Européens et 61% des Américains pensent qu’il faut développer la robotique
pour prolonger le maintien à domicile des personnes âgées et dépendantes.
LA CONTRIBUTION DU SECTEUR DE LA SANTE A LA CROISSANCE
ECONOMIQUE: DES EUROPEENS DE PLUS EN PLUS CONVAINCUS
L’opinion selon laquelle le secteur de la santé contribue à la croissance économique du pays
progresse dans quasiment tous les pays.
Près de trois quarts des Européens (74%, +14) sont ainsi de cet avis, contre 60% des
Américains (-2). Cette opinion est particulièrement répandue en Italie (85%, +18), en
Espagne (85%, +24) et en Suède (83%, +14), mais l’est moins en France (59%, +2) et en
Pologne (58%, +5).
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5. LE RAPATRIEMENT SANITAIRE : LA
PROGRÈS POUR SAUVER DES VIES
PERCEPTION
QUASI-UNANIME
D’UN
ème
A l’occasion du 50
anniversaire de l’assistance, inventée en France par Pierre Desnos,
Fondateur d’Europ Assistance, le Baromètre Santé & Société / CSA-Europ Assistance s’est
attaché pour cette édition 2013 à aborder également le thème de la santé et des voyages, à
travers un focus autour du rapatriement sanitaire, activité historique d’Europ Assistance.
68 % des Européens et des Américains estiment que le rapatriement sanitaire est d’abord
une amélioration majeure pour sauver des vies, 53 %pour voyager en famille et 44 % pour
découvrir des pays plus lointains et moins connus.
L’ensemble des résultats du Baromètre Santé & Société CSA - Europ Assistance 2013 est
disponible sur www.europ-assistance.com.
Contacts presse :
Groupe Europ Assistance
Philippe Moucherat
Tel : + 33 (0) 1 58 34 23 82 / + 33 (0) 6 07 18 19 76
pmoucherat@europ-assistance.com
Institut CSA
Léda Bontosoglou
Responsable de la communication
Tel : + 33 (0) 1 57 00 58 50 / + 33 (0) 6 72 54 98 58
leda.bontosoglou@csa.com
Hélène Chevalier
Directeur santé et qualité de vie
helene.chevalier@csa.com
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