2. De moins en moins de PC
De plus en plus de tablettes
Evolution des ventes de terminaux
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2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Sources:
Tablette: IDC - ZDNet
PC: Gartnet - ZDNet
Concept. Réalisation
Dès 2013, prévision d’un dépassement des
ventes de tablettes sur les PC en 2015.
Te Fenu@, conçu en 2013, devait intégrer
cette tendance
Te Fenu@ est pensé pour les terminaux
mobiles
3. Diversité des terminaux
Souris et tactile
Capteurs intégrés
Du fixe au nomade
7. Te Fenu@ en mode nomade
– 3G + GPS
– En randonnée
– En voiture
Avec les autres couches
Navigation par GPS
8. Première en Polynésie
– Partenariat Etat, Pays, Communes
A la souris ou par liste
Exemple:
– Définition du point de départ
– Définition du point d’arrivée
– Affichage de l’itinéraire
– Distance et temps de parcours
Attention!
– Limité à Arue, Pirae, Mahina et RT
– Etendu à tout Tahiti à la fin de l’année
– Durée calculée pour les véhicules de secours
Calcul d’itinéraire
9. Outil de mesure et de dessin
Modification
Export/import des dessins
– Partage par mail, cloud
Exemple:
– Import de fichier GPX
o Format classique de GPS
– Modification du dessin
– Export format KML
o Google Earth
Outil de dessin
10. Logiciels SIG
– ArcGIS
– QGIS
– Service WMS
– URL: https://www.tefenua.gov.pf/tefenua/api/wms?
Encapsulé dans un site web
– tag: <iframe>
– URL: https://www.tefenua.gov.pf/tefenua/embed.html
Pour rester en contact:
– Facebook: Te Fenua SIG
– Twitter: @TeFenuaSIG
Te Fenu@ pour vous servir
11. Tehei Taiore
Philippe Siquin
Fabrice Fauchon
Karl Stein
Mathieu Thouement
Merci à toute l’équipe !
Hinweis der Redaktion
Bonjour, je m’appelle Emmanuel Bouniot, du Service de l’Informatique du Pays. Je vais vous présenter le site Te Fenu@.
La conception de la nouvelle version de Te Fenu@ a commencé en 2013. A cette époque, on a lu plusieurs articles qui, comme les prévisions de la société de conseil Gartner, prévoyaient un dépassement des ventes de tablettes sur les PC en 2015. Il y a eu un tassement en 2014 et 2015 comme on peut le voir sur le graphique, mais le dépassement est prévu pour 2016.
Ce point a été très important pour nous. Il semblait évident que le nouveau Te Fenu@ que nous préparions devait intégrer pleinement cette tendance et être pensé pour les terminaux mobiles.
Il fallait intégrer le changement radical de comportement que cette évolution allait entrainer. L’usage de l’ordinateur de bureau devient nomade avec les nouveaux terminaux.
On passe de la dictature du PC à la démocratie des terminaux, du fixe au nomade.
Le paysage est maintenant composé de PC fixes, de portables, de tablettes, de smartphones et de terminaux hybrides.
Les nouveaux écrans sont tactiles, alors qu’on ne connaissait que la souris il n’y a pas si longtemps. C’est aussi une contrainte qu’on a dû prendre en compte.
Les nouveaux terminaux intègrent pour la plupart de nombreux capteurs: GPS (très intéressant pour la cartographie), appareil photo, boussole et bien d’autres.
Toutes ces nouveautés nous ont conduit à penser Te Fenu@ tourné vers le mobile. Cela veut aussi dire qu’il faut une interface simple à l’extrême, qui doit être fonctionnelle même sur un petit écran de smartphone.
Recherche multiple: un seul champ pour chercher un toponyme, une parcelle, une terre, des coordonnées géographiques. Notre moteur de recherche cache la complexité et s’adapte à la demande.
Carte plein écran: Puisque c’est l’objet de notre site, on la met en avant le plus possible. Et puis une grande et belle carte c’est plaisant à regarder.
Responsive design: le site s’adapte au terminal. Les éléments sont replacés et redimensionnés en fonction de la taille de l’écran. Pour les petits écrans, un menu spécial permet de ranger les boutons qui ne trouvent plus de place. On vous montre le site sur une tablette Galaxy sous Android et Ipad sous iOs, ainsi que sur un smartphone.
Collaboratif: Le participatif est aussi une tendance forte du web. On sait l’intérêt que porte le public à améliorer les cartes comme le montre le succès du projet OpenStreetMap. Dans cet esprit, on a créé 2 outils pour une interaction avec le public: le premier pour signaler une erreur, un oubli sur la carte et le second pour proposer un nom de lieux pour aider à enrichir la carte.
Intégration du GPS: le GPS est un compagnon indispensable d’un site cartographique comme Te Fenu@. Je vais y revenir plus en détail.
Open-source: petite parenthèse technique, Te Fenu@ est entièrement développé avec des logiciels open-source et il respecte les standards pour être facile à interconnecter.
On a apporté un grand soin à l’esthétique des cartes. On a voulu que Te Fenu@ soit un support de choix pour mettre en valeur notre Pays.
On peut, par exemple oser la comparaison avec Google Maps. Quelque soit l’échelle, la carte de Google Maps est moins attirante et moins précise que celle de Te Fenu@.
Google Maps a aussi un gros défaut, c’est qu’on n’a pas la maitrise de la mise à jour de son contenu.
La carte de Te Fenu@ est mise à jour grâce au travail de la cellule cartographique du Service de l’Urbanisme et de la cellule SIG du Service de l’Informatique. Le Pays a la maîtrise complète de son contenu et de sa mise à jour.
A gauche, une vue de Tahiti et Moorea de Google Maps, à droite la même vue de Te Fenu@.
Maintenant, un exemple à une échelle plus détaillée: la baie de Paopao à Moorea.
On peut faire un petit tout de la Polynésie: Huahine, Bora Bora, Makemo, Gambier, Rurutu
Vous pouvez le remarquer avec ce petit tour, on a voulu mettre en avant l’espace maritime de la Polynésie. On a recherché les données les plus récentes pour représenter au mieux les fonds marins. Par exemple autour de Tahiti, on a un détail incomparable des premières centaines de mètres sous la mer.
On a apporté un grand soin à l’esthétique des cartes. On a voulu que Te Fenu@ soit un support de choix pour mettre en valeur notre Pays.
On peut, par exemple oser la comparaison avec Google Maps. Quelque soit l’échelle, la carte de Google Maps est moins attirante et moins précise que celle de Te Fenu@.
Google Maps a aussi un gros défaut, c’est qu’on n’a pas la maitrise de la mise à jour de son contenu.
La carte de Te Fenu@ est mise à jour grâce au travail de la cellule cartographique du Service de l’Urbanisme et de la cellule SIG du Service de l’Informatique. Le Pays a la maîtrise complète de son contenu et de sa mise à jour.
A gauche, une vue de Tahiti et Moorea de Google Maps, à droite la même vue de Te Fenu@.
Maintenant, un exemple à une échelle plus détaillée: la baie de Paopao à Moorea.
On peut faire un petit tout de la Polynésie: Huahine, Bora Bora, Makemo, Gambier, Rurutu
Vous pouvez le remarquer avec ce petit tour, on a voulu mettre en avant l’espace maritime de la Polynésie. On a recherché les données les plus récentes pour représenter au mieux les fonds marins. Par exemple autour de Tahiti, on a un détail incomparable des premières centaines de mètres sous la mer.
Un des nouveaux outils que je veux vous présenter est la navigation avec le GPS.
Grâce à la présence d’un GPS sur les tablettes et les smartphones, on peut se localiser avec précision. En actionnant ce bouton la carte se positionne sur le lieux où on se trouve. Ainsi, la carte devient contextuelle. On se déplace et la carte aussi. Si, en plus du GPS, on bénéficie de la 3G, la carte peut nous suivre partout sur le terrain. Pour ceux qui ne connaissent la 3G, c’est une sorte de réseaux Wifi qui utilise le réseau téléphonique. C’est évidemment bien utile pour la randonnée ou en voiture. La photo montre un smartphone connecté sur Te Fenu@ en 3G. C’est le début des applications de GPS routier!
Le nomadisme est aussi très utile pour le travail. Par exemple, si on affiche le cadastre, on trouvera facilement où sont les limites d’un terrain avec le positionnement en temps réel du GPS. Grâce aux tablettes et smartphones, les nouveaux outils permettent d’être pleinement opérationnel sur le terrain et plus efficace que jamais.
Que se soit pour des usages professionnels ou récréatifs, on emporte les cartes de Te Fenu@ partout!
En intérieur, il n’est pas facile de montrer le fonctionnement du GPS. Vous pourrez nous retrouver après la présentation pour vous montrer à l’extérieur la puissance de cet outil.
Un complément naturel au GPS est le calcul d’itinéraire.
Cet outil est le fruit d’une collaboration active entre le Pays, l’Etat et les Communes. Le projet est parti d’un besoin de la DDPC pour guider les secours. On travaille à constituer un « référentiel routier », c’est-à-dire une base de données des routes qui permet de faire de la navigation routière.
L’outil de calcul d’itinéraire peut s’utiliser avec des listes, pour choisir une voie par son nom ou à la souris en cliquant sur la carte.
On clique pour définir le point de départ, par exemple à la cité Jay en haut du col du Taharaa. Le point d’arrivée sera située près du stade de l’ancien camp militaire d’Arue. On constate que le trajet calculé emprunte bien la quatre voies dans le bon sens et fait le tour du rond point avant de rejoindre le stade.
Le calcul d’itinéraire fonctionne actuellement sur les communes de Pirae, Arue, Mahina et sur les routes territoriales. Le réseau routier des autres communes de Tahiti est pratiquement achevé. A la fin de l’année, il sera chargé dans Te Fenu@. L’outil de calcul d’itinéraire sera alors opérationnel sur toute l’ile.
Il faut faire attention au temps de parcours: il est calculé pour des services de secours. Il sera forcément plus long pour Mr. Tout le monde.
L’outil de dessin et de mesure présente aussi quelques innovations intéressantes. Il permet une forme de collaboration que je voudrais vous montrer.
Cet outil permet de tracer des points, des lignes et des polygones. Il permet de prendre aussi des mesures.
Par exemple, on trace un polygone. A la fin du tracé, on a sa surface. Si on clique sur « Points », on a les coordonnées de chaque sommet et les longueurs de chaque segment.
Le polygone peut être modifié et ses mesures sont mises à jour, bien sûr. On peut dessiner plusieurs formes et nommer chacune différemment. On peut ensuite l’enregistrer dans un trois format courant sur Internet: GPX, KML et JSON.
Le fichier sauvegardé peut alors être envoyé par mail, partagé sur un serveur ou dans le Cloud. D’autres intervenants pourront alors l’améliorer.
Par exemple, on va charger un fichier GPX, provenant d’un GPS de randonnée. Le tracé s’affiche à l’écran. On peut modifier certains points et l’enregistrer en KML pour le partager avec un collègue qui l’ouvrira dans Te Fenu@, dans Google Earth ou peut-être dans un autre logiciel.
Te Fenu@ a aussi été pensé pour être ouvert.
On peut utiliser Te Fenu@ autrement que dans le site web que vous connaissez. Par exemple, des professionnels des SIG peuvent utiliser les cartes de Te Fenu@ avec leur logiciel professionnel comme ArcGIS ou QGIS. Pour cela il faut appeler le service WMS de Te Fenu@ avec l’adresse suivante.
On a aussi pensé que vous voudriez utiliser les cartes de Te Fenu@ dans votre propre site web. Pour cela, dans le code html de votre site il faut utiliser le tag html « iframe » et l’url suivante. On vous montre un exemple d’application de cette encapsulation de Te Fenu@ dans la page d’un blog.
Pour suivre l’actualité de Te Fenu@ et rester en contact avec nous, je vous conseille d’aller sur notre page Facebook (et de devenir nos amis) et de suivre notre compte Twitter.
Enfin, pour terminer, je voudrais mettre en avant mon équipe et les prestataires qui ont travaillés avec nous. Te Fenu@ c’est un travail collectif dans lequel tout le monde s’est beaucoup investi pour arriver au résultat d’aujourd’hui. Merci à tous.