2. 2
Au programme
• Contexte et répercussions
• Pourquoi s’en soucier?
• Défis et principaux indicateurs associés au
système climatique en changement
• Que réserve l’avenir?
• Le changement climatique et l’Afrique
• Actions : que fait la Banque mondiale?
• Le rôle des communications
3. 3
Contexte
:
Le
défi
de
notre
généra0on
World Bank Group
Address Line 1
Address Line 1
City ABC
State DEFG
DANS UN MONDE À +2 °C
DANS UN MONDE À +4 °C
Sans l’adoption de
mesures ambitieuses
par les grands
émetteurs, le
réchauffement pourrait
atteindre 2 ºC en
l’espace d’une
génération.
Un réchauffement de
4 ºC aurait des
répercussions plus
dramatiques sur les
pauvres qu’une
hausse de 2 ºC.
5. 5
Contexte
et
répercussions
:
Inves0ssements
nécessaires
et
coûts
supplémentaires
pour
limiter
le
réchauffement
à
2
°C
• Besoins mondiaux : 5 000 G$/an en investissement traditionnel dans les infrastructures; besoin
d’arrimer le renforcement de la résistance; investissement supplémentaire 700 G$/an pour contrer le
changement climatique
World Bank Group
Address Line 1
• Besoins des pays en développement : de 1 200 à 1 Address 500 Line G $/1
an en financement de l’infrastructure;
coût net supplémentaire de la lutte au changement climatique City ABC
State DEFG
de 175 G$/an
• Financement public et privé total consacré à la lutte au changement climatique atteignant à peine
25 %- ou 30 % des besoins en 2012-2013
Source : Forum économique mondial (2013), Green Investment Report.
Source : Ceres (2014). Investing in the Clean Trillion : Closing the Clean Energy Investment Gap.
6. 6
Contexte : La concentration atmosphérique de CO2
n’a jamais été aussi forte en 650 000 ans.
Concentra0on
de
CO2
en
décembre
2012
hNp://co2now.org/
394
ppm
7. 7
Contexte
:
Signes
indéniables
du
réchauffement
au
cours
des
30
dernières
années
Lorsqu’on ajuste les données pour en éliminer les conséquences estimées de facteurs
connus sur les variations de température à court terme (El Niño ou oscillation australe,
aérosols volcaniques et variabilité de l’activité solaire), ce qui réduit l’interférence, les signes
du réchauffement planétaire deviennent encore plus nets.
(Source : Foster et Rahmstorf, 2011)
8. 8
Contexte
:
La
science
s’intéresse
depuis
longtemps
au
lien
entre
le
CO2
et
le
réchauffement
Un
siècle
de
retard?
9. 9
Pourquoi
s’en
soucier?...
Parce
que
les
conséquences
sont
immenses...
0,8 °C 2 °C 4 °C
De
pe0tes
varia0ons
de
la
température
planétaire
peuvent
bouleverser
l’environnement.
10. 10
Les
données
témoignant
du
changement
climaFque
rapide
sont
accablantes
• Température
:
hausse
de
0,8
°C
de
la
température
planétaire
médiane
par
rapport
aux
niveaux
de
l’ère
préindustrielle
• Fonte
des
glaces
:
accéléraFon
sans
précédent
de
la
fonte
des
glaciers
du
Groenland
et
de
l’ArcFque
• ÉlévaFon
du
niveau
de
la
mer
:
hausse
de
15
à
20
cm
par
rapport
au
niveau
de
l’ère
préindustrielle
• Réchauffement
océanique
:
réchauffement
de
0,09
°C
depuis
les
années
1950
11. 11
Défis : Principaux indicateurs de
changement de système climatique
Humidité
Température au-dessus de la mer
Température de la surface de la mer
Glace de mer
Acidité
océanique
Température de l’air près de la surface (troposphère)
Niveau de la mer
Contenu thermique de l’océan
Enneigement
Réflectance de la surface émergée (albédo)
Température
au-dessus du sol
12. 12
Ensembles de données des indicateurs
Température
au-‐dessus
de
Température
de
la
surface
de
la
mer
Glace
de
mer
Température
de
l’air
près
de
la
surface
(Troposphère)
Niveau
de
la
mer
Glaciers
(bilan
massique)
Enneigement
(Mars
et
avril,
hémisphère
Nord)
Air
à
la
surface
Température
au-‐dessus
du
sol
7
ensembles
de
données
Contenu
thermique
de
l'océan
Humidité
spécifique
4
ensembles
de
données
2
ensembles
de
données
5
ensembles
de
données
7
ensembles
de
données
3
ensembles
de
données
7
ensembles
de
données
5
ensembles
de
données
de
la
mer
7
ensembles
de
données
3
ensembles
de
données
12
13. trois
principales
reconstruc0ons
de
la
température
mondiale
révèlent
13
Hausse
de
la
température
mondiale
• Les
un
réchauffement
de
la
Terre
depuis
1880.
• Ce
réchauffement
s’est
surtout
produit
depuis
les
années
1970.
• Les
20
années
les
plus
chaudes
sont
survenues
depuis
1981.
• Les
10
années
les
plus
chaudes
sont
toutes
survenues
au
cours
des
12
dernières
années
De petites hausses de la température moyenne se traduisent par
beaucoup de records de chaleur, surtout en milieu urbain
Source : P. Duffy, 2009
14. 14
Mortalité
durant
la
vague
de
chaleur
de
2003
La
chaleur
pourrait
avoir
tué
70
000
personnes
cet
été-‐là.
(SREX,
GIEC
2012)
15. Vague de chaleur en Russie en 2010
Source
:
NASA,
Observatoire
de
la
Terre
15
Températures
au
sol
anormales,
du
20
au
27
juillet
Es0ma0on
du
nombre
de
décès
:
55
000
Récoltes
annuelles
déficitaires
d’environ
25
%
Superficies
brûlées
surpassant
un
million
d’hectares
Pertes
économiques
es0mées
à
environ
15
G
$US
(~1
%
du
PIB)
16. Rétrécissement des glaciers continentaux et des
16
glaciers de montagne
8
juillet
2012
12
juillet
2012
Au
Groenland,
l’accéléra0on
drama0que
de
la
fonte
entre
le
8
et
le
12
juillet
2012
a
fait
disparaître
environ
97
%
de
la
glace
de
surface.
17. 17
Élévation du niveau de la mer à la limite
supérieure des projections
Le
niveau
de
la
mer
à
l’échelle
de
la
planète
a
monté
d’environ
17
cm
(6,7
po)
depuis
une
centaine
d’années.
Mais
le
taux
de
hausse
des
20
dernières
années
est
presque
deux
fois
celui
du
siècle.
Sources : Church et coll., 2008; Kemp et coll., 2011
18. 18
Épisodes
de
chaleur
extrêmes
et
prix
des
aliments
dans
le
monde
18
Vague de chaleur aux É.----U. en 2012
Anomalies de températures au sol, du 17 au 24 juin
Source : NASA, www.nasa.gov/mission_pages/fires/main/usa/20120629-westernUS.html
Source : Indice FAO des prix des denrées
alimentaires en 2012
Selon les estimations préliminaires, la vague de chaleur en Russie en 2010 aurait entraîné
55 000 décès, une diminution d’environ 25 % des récoltes, la destruction par le feu d’un million
d’hectares, des pertes économiques de quelque 15 milliards de dollars US (soit près de 1 % du
PIB). (Barriopedro et coll., 2011)
19. 19
Que réserve l’avenir?
Projections du
changement climatique
0,8 °C 2 °C 4 °C
20. 20
À quoi s’attendre? Des étés plus chauds…
Source
:
Na0onal
Academies,
Stabiliza0on
Targets,
2010
21. 21
Un réchauffement particulièrement
ressenti sous les tropiques
Un
réchauffement
de
4
°C
n’aura
pas
la
même
incidence
partout.
Des
hausses
de
6
°C
ou
plus
de
la
température
es0vale
mensuelle
moyenne
pourraient
frapper
de
vastes
régions,
notamment
la
Méditerranée,
le
Nord
de
l’Afrique,
le
Moyen-‐-‐Orient
et
le
territoire
con0nental
des
États-‐Unis.
22. La
producFvité
agricole
diminuera
dans
bien
des
régions
et
les
pauvres
en
souffriront
le
plus.
22
3
20
80
Source
:
Rapport
mondial
sur
le
développement,
2010
23. 23
En Europe, les températures caniculaires de 2003
qui ont tué 35 000 personnes seront normales en
2040 et sous la normale en 2060
23.
observations
Projections HadCM3 (RSSE A2)
2003
2040
2060
Anomalies de température (par rapport à 1961-1990) °C
Source : Scott et coll., Nature, no 432, p. 610-613
24. 24
L’incidence
des
feux
incontrôlés
augmentera
avec
le
réchauffement
Carte
des
varia0ons
des
secteurs
brûlés
pour
chaque
hausse
de
1
°C
de
la
température
mondiale
moyenne
Objec0fs
de
stabilisa0on
du
climat,
NRC
2010
25. 25
Une hausse de 1,5 °C entraînera la perte
de la quasi-totalité des récifs coralliens
Source:
Frieler
et
coll.,
Nature
Clima0c
Change
2012
Environ 10 % des récifs coralliens
pourront survivre si le
réchauffement planétaire ne
dépasse pas les niveaux de l’ère
préindustrielle de plus de 1,5 °C.
27. 27
Message 1 :
Pour continuer de croître, l’Afrique
doit relever de grands défis et
s’attaquer au changement
climatique
28. AugmentaFon
des
dépenses
d’infrastructure
28
560 millions d’Africains de la région subsaharienne n’ont pas accès à l’électricité
29. 29
Se
donner
des
moyens
de
résister
aux
chocs
Prix des aliments (2000=100)
5
4
3
2
1
0
AugmentaFon
de
la
pauvreté
par
rapport
au
taux
de
référence
(en
points
de
pourcentage)
imputable
à
la
hausse
de
25
%
des
prix
des
aliments
Ghana
Liberia
Sierra
Leone
Togo
DR
Congo
Guinea
Gabon
Mali
Niger
Nigeria
VariaFon
en
point
de
pourcentage
par
rapport
aux
taux
de
référence
Source
:
Wodon
et
coll.
(2008).
«
PotenFal
Impact
of
Higher
Food
Prices
on
Poverty:
EsFmates
from
a
Dozen
West
and
Central
African
Countries
»,
Policy
Research
Working
Paper
4745.
30. 30
Éliminer
les
conflits
Pays
fragiles
Pays
à
revenu
intermédiaire
Pays
à
revenu
faible
à
croissance
rapide
et
lente
Pays à revenu intermédiaire, tranche inférieure, et pays à revenu intermédiaire, tranche supérieure
31. Message 2 :
Nombre de priorités de
développement de l’Afrique sont
étroitement liées à l’enjeu climatique
31
32. L’Afrique a un immense potentiel (encore inexploité)
de développement à faibles émissions de carbone…
32
33. 33
… mais elle ne peut se contenter de
mesures d’atténuation.
33
16.0
14.0
12.0
10.0
8.0
6.0
4.0
2.0
-‐
Per
Capita
emissions
of
GHG
(excluding
land
use
change)
High-‐income
countries Developing
Countries Africa
34. 34
Le maintien de la croissance passe par la
maîtrise de la variabilité actuelle du climat…
35. 35
… et la préparation du continent aux
changements à venir.
36. 36
Message 3 :
Pour que le développement tienne
compte des réalités climatiques, il
faudra d’abord que les bailleurs de
fonds y soient sensibilisés
37. 37
La Banque mondiale et le changement climatique
en Afrique
Engagement
régional
:
Stratégie
de
lu3e
au
changement
clima5que
en
Afrique
subsaharienne
Les quatre points d’appui :
1. Inscrire l’adaptation au changement
climatique et la gestion du risque climatique
au coeur du développement
2. Exploiter les occasions d’atténuer les
risques
3. Renforcer le développement des
connaissances et des capacités
4. Accroître le financement
38. 38
Message 4 :
Il faut organiser un vaste
programme de recherche appliquée.
39. 39
Trois clés
1. Intégrer toujours plus le climat dans les stratégies
et programmes de développement (p. ex., les
infrastructures)
2. Redoubler d’efforts dans les régions très
vulnérables (p. ex., les terres arides)
3. Faire de la faible empreinte carbonique un principe
commun du programme énergétique africain
Pour chacune de ces clés, la collaboration avec les
organisations dédiées à la science et à la recherche appliquée
sera essentielle.
40. 40
Les récentes données scientifiques laissent
supposer des effets plus importants et
moins prévisibles
• La température annuelle
moyenne augmentera de 2 à
4 °C dans la seconde moitié
du siècle.
• Les épisodes climatiques
extrêmes gagneront en
fréquence et en violence d’ici
2050.
• La Banque mondiale a
commandé une nouvelle
étude phare sur le
réchauffement de 4 °C :
– L’Afrique se démarque par sa
vulnérabilité. L’agriculture ne
sera plus viable dans les
régions les plus arides.
Source : 4e rapport d’évaluation du GIEC
41. 41
Nourrir
la
résilience
des
terres
arides
§ Les effets des chocs climatiques
dans les régions arides ne
cessent de s’amplifier.
§ Plus de 2 M de personnes
touchées : de 20 % des gens
(années 1970) à 90 %
(années 2000).
§ À la vulnérabilité s’ajoute la
dégradation des terres.
§ Le PIB agricole de l’Afrique s’érode
de 3 % par an (l’équivalent de
9 G $US), en raison des pertes en
sol et en nutriments.
§ La pauvreté et les pertes de
revenus exacerbent les conflits
sociaux.
Source : UNEP/ISRIC,Global Assessment of Human-induced
Soil Degradation (GLASOD), 1990.
42. 42
Le temps d’agir :
Que fait le Groupe de la Banque
mondiale?
43. 43
Le GBM peut créer de la valeur par ses mesures de financement
SFmulaFon
des
43
MobilisaFon
de
ressources
Aide financière novatrice
assortie de conditions
pour éviter la fragmentation
ü 7,6 G$ versé au Fonds
d’investissement pour le
climat (FIC)
Accès au financement
pour le climat (p. ex.
finance carbone, FIC, FEM,
Protocole de Montréal, fonds
bilatéraux)
ü 1 G$ annuellement pour
les exercices 2012 et
2013 (BM)
ü 126 M$ pour l’exercice
2013 (FIC)
Marché des capitaux
et investisseurs
ü $4 G$ en obligations vertes
de la BM
ü 2,2 G$ en obligations vertes
de l’IFC
ü 347 M$ en dans le fonds
Catalyst IFC (l’un de ses six
fonds sous gestion)
Renforcement
des
préparaFfs
Programmes politiques
et institutionnels
ü 4,8 G$ pour les activités
entourant la politique de
développement de la BM
pour les exercices 2011 à
2013
ü Dépenses publiques pour
le climat et examens
institutionnels au Maroc,
aux Philippines et au
Vietnam
Nouveaux instruments
en préparation
ü 260 M$, 36 pays participants
au Fonds de partenariat pour le
carbone forestier
ü 120 M$, 16 pays participants
au Partenariat pour le
développement des marchés
Projets et programmes
admissibles à un
concours bancaire
ü ESMAP, FIC
marchés
Étendre la portée et le
champ d’application des
marchés du carbone
ü 3,4 G$ dans 15 fonds et
services de la BM
ü Soutien de 150 projets
dans 65 pays pour une
réduction de
181 M tonnes
Mise à l’essai de
méthodes axées sur
rendement
Produits et services-conseils
novateurs en
financement de la
gestion du risque de
catastrophe
ü 24 gouvernements
couverts par les
opérations de la BM
depuis 2005
ü 1 M de fermiers et
d’éleveurs bénéficient des
projets du GBM
Déploiement
de
Finance
climat
Actions de Finance
climat
ü Prêts annuel de la BM de
5,9 à 10,2 G$ depuis
2011, soit 20-30 % des
engagements
ü 2,5 G$ pour l’atténuation
versés à l’IFC pour
l’exercice 2013 (14 %
des engagements), soit
une augmentation de
50 % rapport à 2012
ü 1 G$ en nouvelles
garanties sur les mesures
d’atténuation pour
l’exercice 2013 versés à
MIGA
Mesures et instruments
à effet de levier
(p. ex., atténuation du risque,
réformes politiques et institut.,
renforcement des capacités)
ü 3-6 fois pour produits aux
conditions du marché
ü 5 fois pour garanties
commerciales
ü > 8-15 fois pour aide
financière assortie de
conditions
44. 44
Financer
la
luNe
au
changement
clima0que
Répondre
à
la
demande
des
pays
pauvres
Analyse
• Concilier
le
climat
et
la
ges0on
du
risque
de
catastrophe
dans
une
analyse
des
défis
et
des
priorités
des
pays
en
développement
• Examiner
les
interven0ons
à
long
et
à
court
terme
de
luNe
au
changement
clima0que
et
de
ges0on
du
risque
de
catastrophe
• Trouver
et
perfec0onner
les
données,
les
ou0ls
et
les
ressources
nécessaires
Mesure
• Réunir
et
exploiter
les
subven0ons
et
les
crédits
offerts
par
les
donateurs
bilatéraux
• Encourager
les
interven0ons
sélec0ves
à
l’ini0a0ve
du
secteur
privé
• Soutenir
la
mise
en
oeuvre
• Encadrer
le
suivi
et
l’évalua0on
pour
mesurer
les
résultats
Planif.
• Épauler
les
pays
dans
la
prépara0on
de
plans
et
d’inves0ssements
en
luNe
au
changement
clima0que
et
en
ges0on
du
risque
de
catastrophe
• Élaborer
et
appliquer
une
poli0que
de
résultats
durables
• MeNre
en
place
des
mécanismes
de
coordina0on
ins0tu0onnelle
mul0sectorielle
44
45. 45
Mobilisa0on
adéquate
de
la
finance
climat
CLIMATE INVESTMENT FUNDS (CIF) $7.6 BILLION
5,2 G$ 1,3 G$ 639 M$ 505 M$
16 plans d’investissement
participant au FTP
Chili
Colombie
Égypte
Inde
Indonésie
Kazakhstan
Mexique
Maroc
Nigeria
Philippines
Afrique du Sud
Thaïlande
Turquie
Ukraine
Vietnam
Moyen-Orient et
Nord de l’Afrique
(Égypte, Jordanie,
Maroc et Tunisie)
Intégration de la résilience aux
chocs climatiques dans la
planification et la mise en oeuvre du
développement
11 PPRCC
Bangladesh
Bolivie
Cambodge
Mozambique
Népal
Niger
Tadjikistan
Yémen
Zambie
Antilles
(Dominique,
Grenade, Haïti,
Jamaïque,
Ste--Lucie,
St-Vincent et les
Grenadines)
Îles du Pacifique
(Papouasie-
Nouvelle-Guinée,
Samoa, Tonga)
Réduction des émissions
découlant de la déforestation et de
la dégradation des forêts, gestion
durable des ressources forestières
et augmentation des réserves de
carbone forestier
8 pilotes du PIF
Brésil
Burkina Faso
RD Congo
Ghana
Indonésie
Laos
Mexique
Pérou
Démonstration de la viabilité
économique, sociale et
environnementale du
développement à faible intensité de
carbone du secteur énergétique
des pays à faible revenu
8 pilotes SREP
Éthiopie
Honduras
Kenya
Liberia
Maldives
Mali
Népal
Tanzanie
FONDS STRATÉGIQUE POUR LE CLIMAT (FSC) 2,4 G$
Démonstration, déploiement et
transfert de technologies à faible
intensité de carbone et de moyens de
transport propres à grande échelle et
visant d’ambitieux objectifs
45
46. 46
Croissante
verte
:
harmonisa0on
des
besoins
na0onaux
et
mondiaux
World Bank Group
Address Line 1
Address Line 1
City ABC
State DEFG
• Le
partage
des
richesses
et
des
efforts
de
réduc0on
de
la
pauvreté
s’appuie
sur
la
croissance
soutenue
et
inclusive.
• Les
sources
d’inefficacité
de
nos
économies
recèlent
des
occasions
de
croissance
rapide
et
plus
respectueuse
de
l’environnement.
• La
priorité
est
accordée
aux
mesures
profitables
localement
et
sur-‐le-‐
champ,
par
exemple
:
Ø Ges0on
rigoureuse
des
ressources
naturelles
pour
la
prospérité
et
la
résilience
:
Amazonie
brésilienne
(bourse
verte),
Chine
(plateau
de
Loess),
Éthiopie
Ø Transport
urbain
pour
accroître
la
produc0vité
et
améliorer
la
santé
publique
:
réseau
de
transport
en
commun
rapide
au
Brésil,
au
Chili,
au
Mexique,
en
Inde,
en
Chine
et,
depuis
peu,
en
Afrique
du
Sud,
en
Tanzanie,
en
Ouganda…
Ø Énergie
renouvelable
pour
réduire
la
dépendance
aux
importa0ons
:
produc0on
d’hydroélectricité
en
Afrique
et
en
Inde
• Il
faut
prévenir
la
dépendance
et
les
conséquences
irréversibles,
par
exemple
:
Ø Aménagement
urbain
–
L’empreinte
des
villes
chinoises
grandit
plus
vite
que
la
popula0on
47. 47
Établir
le
prix
juste
:
créa0on
d’un
marché
du
carbone
• Consensus autour de cette nécessité
• Mécanisme
Méthode pragmatique : tous les moyens pouvant être adoptés (taxe ou système de plafond-échange
World Bank Group
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City ABC
State DEFG
de droits d’émission)
• Fixation des prix
Ø Coût social du carbone : suivre l’idéal économique qui consiste à fixer un prix équivalant aux
effets externes. Or la modélisation révèle que le coût social du carbone fluctue en fonction du taux
de réduction choisi et, par conséquent, que le prix d’une tonne de carbone varie de nul à 300 $,
même sans tenir compte de plusieurs processus et impacts cruciaux.
Ø Scénario d’un réchauffement de 2 °C : suivre la méthode pragmatique et déterminer ce qu’il faut
pour redresser la situation. Selon les estimations raisonnables, le prix de la tonne de carbone
pourrait varier de 20 $ à 80 $ d’ici 2020 et croître au fil du temps.
• Bénéfices
Toujours le pragmatisme : assouplir l’économie politique, amortir les chocs de la hausse des prix du
carbone et resserrer les normes et les règles.
48. 48
Établir
le
juste
prix
:
créa0on
d’une
poli0que
commerciale
et
d’instruments
économiques
Le partenariat pour le développement des marchés du carbone de la
Banque mondiale (PMR) appuie les efforts de 16 pays émergents pour la conception et
l’application d’une approche de marché, d’une taxe sur le carbone et d’autres instruments
d’atténuation rentables afin d’atteindre leurs propres objectifs de lutte au changement
climatique. Par exemple :
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• Mécanismes
d’échange
de
droits
d’émission
à
l’échelle
na0onale
– Chine,
Kazakhstan,
Chili
(pilotage
d’un
programme
d’échange
de
droits
d’émission
dans
le
secteur
énergé0que)
et
Corée
du
Sud
• Taxes
sur
le
carbone
– Afrique
du
Sud
et
Mexique
(crédits
compensatoires),
Colombie
(analyse
des
répercussions)
• Programme
de
crédits
propor0onnels
aux
émissions
(industrie,
énergie,
ges0on
des
déchets,
transports)
– Mexique,
Pérou,
Maroc,
Jordanie,
Vietnam,
Colombie,
Indonésie
• Mécanismes
na0onaux
de
crédits
compensatoires
– Costa
Rica,
Inde,
Indonésie,
Chine,
Mexique,
Corée
du
Sud,
Thaïlande
• Programme
d’économie
d’énergie
(transi0on
vers
le
programme
na0onal
d’échange
de
droits
d’émission)
– Thaïlande
• Phase
préparatoire
– Brésil,
Inde
(ges0on
des
données),
Turquie
(MRV)
49. • Le GBM étudie différentes manières d’établir le signal de prix et la portée d’un
marché mondial du carbone dans le contexte de marchés hétérogènes
ascendants.
• Cette architecture s’ajouterait au Partenariat pour le développement des marchés
du carbone et s’appuierait notamment les éléments suivants :
des autorités nationales, les banques nationales ou régionales afin de prévenir les
fortes fluctuations de prix. La Banque mondiale du carbone pourrait fixer le taux de
change en fonction de son propre taux et de celui de chaque banque du carbone
49
Établir
le
juste
prix
:
réseau
mondial
des
marchés
du
carbone
– une approche axée sur le risque pour fixer la valeur des crédits de carbone
assortis aux mesures d’atténuation du changement climatique dans l’ensemble
des marchés
– une Banque mondiale du carbone pouvant soutenir, au besoin et à la demande
– une plateforme d’accords transfrontaliers pour suivre les échanges et les avoirs
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transfrontaliers
• Nous poursuivons les consultations auprès des :
– décideurs d’Europe, d’Amérique du Sud et d’Asie
– organisations internationales (ADB, EC, KfW et UNFCCC)
– États non souverains (Californie et Québec)
– chefs de file des secteurs industriels (par l’intermédiaire de l’IETA et CMIA)
• Nous publierons sous peu le rapport de la récente rencontre à Paris.
50. Créa0on
d’un
ensemble
complémentaire
de
poli0ques
• Les mécanismes de fixation des prix du carbone politiquement possibles fonctionneront dans plusieurs
secteurs, mais ils ne provoqueront pas de changements suffisants dans tous les secteurs en
raison :
– de certains comportements et du manque de marchés;
– des besoins de technologies radicalement nouvelles et de transfert de connaissances;
– de l’horizon de placement à long terme des investissements en immobilisation et en infrastructure
• Il est possible d’assortir à la politique de fixation des prix du carbone des instruments d’investissement
direct, par exemple :
– subventions à l’investissement ou frais d’investissement semblable aux instruments déjà en place
50
de
luNe
au
changement
clima0que
• Objectif à long terme : la carboneutralité. Celle-ci nécessite un virage technologique et une
transformation en profondeur des modèles d’investissement dans plusieurs secteurs (production
d’électricité, transports publics, etc.)
et le manque de fiabilité du signal de prix du carbone à long terme.
pour les automobiles ou des prêts spéciaux pour l’investissement en efficacité énergétique;
– normes de rendement, sur le modèle de la CAFE, et autres normes de construction et de
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fabrication d’électroménagers.
• Ce type d’instruments d’investissement oriente les investissements privés vers les technologies
d’efficacité énergétique et la recherche et le développement.
• Un ensemble complet de politiques de lutte au changement climatique doit comporter des instruments
compensatoires pour les secteurs et les travailleurs qui seront désavantagés durant la
transition (p. ex., les secteurs énergivores) sous forme notamment d’aide au transfert de technologie
et à la rétention des effectifs.
51. 51
Établir
le
juste
prix
:
réforme
des
programmes
de
subven0on
rela0fs
aux
combus0bles
fossiles
• Un immense gaspillage de ressources…
- Quelque 500 G$ de subventions directes chaque année
- Sans compter les impôts non payés et les subventions versées aux producteurs
• Cette situation crée un biais en faveur des combustibles fossiles
• En plus d’être très inéquitable :
- Dans les pays à faible revenu et les pays à revenu intermédiaire, en moyenne, les
subventions aux produits du pétrole bénéficient six fois plus au cinquième des ménages les
plus riches qu’au cinquième des ménages les plus pauvres.
• La mise en oeuvre des réformes est ardue :
- Intérêts particuliers: avantages peu évidents et coûts immédiats
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• Mais pas impossible :
- Le FMI a examiné 21 réformes touchant le carburant et le charbon : six avaient réussi et 11
avaient eu un succès partiel (p. ex., réduction considérable des subventions)
- Exemples de réussites : Turquie, Brésil, Chili, Philippines, Afrique du Sud
• Clé du succès : volonté et moyens politiques, saine gestion de la politique
économique, compensation des perdants (Iran)…
52. 364 G$ versés à la lutte au
réchauffement climatique en
2011
171 G$ en provenance des
pays en développement
52
Ayrer
les
capitaux
:
des
besoins
en
milliers
de
milliards
de
dollars
Changement
de
modèle
:
puiser
où
se
trouvent
les
fonds
• 17
000
G$
placés
dans
des
comptes
d’épargne
–
en
tout
temps
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• 7
700
G$
en
revenu
na0onal
dans
les
pays
en
développement
• 800
milliards
$
en
IDE
versé
aux
pays
en
développement
en
2014
• 80
milliards
$
d’aide
privée
en
2010
–
croissance
con0nue
• 12-‐15
milliards
$
d’aide
condi0onnelle
versée
par
les
pays
émergents
aux
pays
à
faible
revenu
en
2011
• 128
milliards
$
en
APD
en
2012
–
un
recul
de
6
%
par
rapport
à
2009
• 1
300
G$
nécessaires
annuellement
jusqu’en
2020
pour
renforcer
la
résistance
aux
chocs
clima0ques
et
construire
l’infrastructure
à
faible
émission
de
carbone
Penser autrement : soyons plus futés
• Financement de la lutte au changement
climatique inadéquat et insuffisant
• Avantages du pouvoir catalyseur du
financement : il est impératif d’investir mieux et
plus efficacement
• Présence indispensable d’institutions saines et
de politiques ciblées et fondées sur des données
factuelles
Utilisation optimale des revenus nationaux
• Règles et normes, taxes, réformes des
programmes de subventions
Essor du secteur privé
• Mise en oeuvre de politiques et d’un cadre
réglementaire solide pour faciliter l’accès au
financement
Exploitation du financement privé externe
• Innovation, obligations, fonds verticaux, marchés
du carbone
53. • Les obligations vertes gagnent en popularité en raison de leur grande liquidité et de leur fonctionnement tout simple. Ces instruments
53
Ayrer
les
capitaux
:
les
obliga0ons
vertes
constituent des placements intéressants en plus d’offrir la possibilité de participer au financement de projets de lutte au changement
climatique.
- HSBC estime à 11,4 G$ la valeur totale des obligations émises en 2013, par rapport au marché obligataire mondial qui vaut environ
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80 000 G$.
• En janvier, 13 banques d’investissement ont lancé les Principes sur les obligations vertes, définissant un cadre de nomination,
divulgation, gestion et notification en la matière.
- Processus privilégiant l’utilité du financement d’actifs écologiques et non les activités commerciales.
• À Davos, en janvier 2014, le président du GBM, Jim Kim, a insisté sur l’importance de maintenir la forte croissance des obligations.
- Leur valeur ayant presque doublé pour atteindre les 20 G$ en sept. 2014 devrait totaliser 50 G$ d’ici la conférence de Paris
(COP21) en déc. 2015.
• Cette situation a provoqué un regain d’intérêt parmi les émetteurs potentiels.
- Selon les données sur le marché, les résultats excéderont ses attentes. Les prévisions actuelles laissent présager un gain de 25 G$
en 2014 et le dépassement du cap des 50 G$ en 2015.
- Nous anticipons la diversification des émetteurs, de nouvelles modalités de prêts et l’augmentation de l’offre de services des
fournisseurs.
- Pour l’instant, la plupart des obligations émises proviennent de l’Amérique du Nord, de l’Europe et de l’Australie.
• Les obligations vertes mettront à la disposition des investisseurs et des émetteurs (des secteurs public et privé) de nouvelles
sources de capitaux pour s’attaquer aux émissions de carbone.
• Elles présentent un potentiel de pénétration supérieur à tout autre produit de placement.
- À échelle suffisamment grande, les obligations finissent par s’intégrer aux indices boursiers et, par conséquent, à devenir
accessibles aux investisseurs non qualifiés.
- La poursuite d’émissions modèles (petite échelle) est essentielle avant d’entreprendre l'expansion vers les investisseurs passifs.
• Le rôle du GBM consiste à favoriser le développement.
- Poursuivre l’émission d’obligations selon les Principes sur les obligations vertes.
- Épauler l’émission d’obligation des secteurs public et privé des pays émergents. Le GBM reçoit fréquemment des demandes d’aide
de la part d’émetteurs potentiels pour la création de leurs programmes ou de la part de fournisseurs de services qui souhaitent offrir
ces titres à leurs clients.
- Il est impératif de préserver l’intégrité de cette toute récente catégorie d’actifs. Nous devons servir d’intermédiaires entre les
investisseurs et les acteurs du changement climatique puisque nous faisons partie de ces deux groupes.
54. 54
Communication de l’information
aux personnes vulnérables et aux
populations locales : les défis
55. 55
Changement climatique et communication
• Transmission de l’information sur le changement
climatique :
Ø aux sceptiques
Ø aux scientifiques et aux universitaires
• Traitement du message : l’importance du cadre et du
pouvoir médiatique
• Recours aux médias sociaux pour communiquer
l’information sur le changement climatique
• Sondages périodiques
• Gestion du risque entourant la communication :
discours sur le changement climatique en science, en
politique et dans les médias de masse
56. Sec0on
IV.
Opportuni0es
for
growth
and
climate
ac0on
56
Mozambique
Conclusion
« Si l’on ne fait pas face aux menaces du changement
climatique, on ne mettra pas fin à la pauvreté. »
-Jim Yong Kim, juin 2013