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Les compagnies d’assurance Manon Cuylits – Master 1 Finance – 2012 – 2013 
Le modèle économique des compagnies d’assurance 
 La compagnie d’ assurance va transférer les risques de l’agent économique v ers l’assureur, en 
échange du prix du transfert, la prime d’assurance. 
 Si ils sont débarrassés de leur risque, les agents économiques vont prendre du risque. Ex : on va oser 
prendre notre voiture si on sait qu’elle est assurée.  Si on est couvert, on va prendre du risque. 
 Cela va avoir pour effet de c réer de la richesse pour la compagnie d’ assurance. Cette dernière gagne 
Loi des grands nombres Assurances et aléa moral Assurances et anti-sélection 
Le rôle économique de l’assurance est basé sur le 
principe de la loi des grands nombres. 
 Plus la population est grande, plus la perte tend vers 
la perte moyenne de la population. 
Aléa moral = risque que l’existenc e d’une police 
d’assuranc e induise un comportement de l’assuré qu’il 
n’aurai t pas adopté en l’absence d’ assuranc e. Si on est 
assuré, on va prendre + de risques, et à l’extrême, on va 
prendre pleins de risques parce qu’on s’en fout : on est 
couvert. C’est un risque supplémentai re pour la 
compagnie d’assurance. 
 Principe fondamental qui n’existe pas dans les 
banques. 
Solutions : 
La compagnie d’assuranc e va s e couvri r av ec une 
franchise par exemple : on doit quand même payer 
quelque chose si on subit une perte, malgré qu’on soit 
couvert  on préfère faire attention du coup. 
+ co-assurance, ou limite des engagements totaux 
des assureurs. 
L’anti sélection survient lorsqu’une compagnie 
d’assurance ne peut distinguer les bons risques des 
mauvais. Elle propose les même prix à tous et attirent 
alors les mauvais clients (ex : les mauvais conducteurs). 
Solutions : 
 Obtenir un maximum d’information sur l’assuré 
Exemple : contrôle médical pour assurance vie 
 Les assurances collectent les informations sur le 
nombre d’accidents des automobilistes 
 Primes adaptées en fonction du risque 
sa vie en achetant du risque et en le tarifant.
Les produits d’assurance 
Notions d’assurance vie 
L’assurance vie est le secteur de : 
 L’épargne à LT (assurance vie en cas de vie)  la 
compagnie d’assurance est avant tout dans ce secteur 
 La protection en cas de décès (assurance vie en cas de 
décès) 
On distingue deux types d’assurances vie : 
 L’assurance groupe et les fonds de pension 
 L’assurance individuelle 
On catégorise l’assurance vie selon : 
 La branche 21 (et 26) : capital garanti 
 La branche 23 : capital non garanti 
Opérations viagères 
Définition Un contrat d’assurance vie contient deux engagements financiers : 
 L’engagement de l’assuré de payer une ou plusieurs primes 
 L’engagement de l’assureur d’honorer le contrat  les paiements de la compagnie d’assurance sont effectués en cas de vie ou en cas de décès (selon le cas) 
Opérations Opérations en cas de vie : 
 Paiement de l’assureur en cas de vie de l’assuré 
 Utilisation des probabilités d’être en vie (table de mortalité) 
Probabilité qu’un individu d’âge x soit vivant t années plus tard : 
푃푟표푏푎 푑 ′ ê푡푟푒 푒푛 푣푖푒 à 푥 푎푛푠 = 
푛표푚푏푟푒 푑 ′ 푖푛푑푖푣푖푑푢푠 푒푛 푣푖푒 푑푒 + 푑푒 푥 푎푛푠 
푛표푚푏푟푒 푑 ′ 푖푛푑푣푖푑푢푠푑푒 푑é푝푎푟푡 
Opérations en cas de décès : 
 Paiement de l’assureur si décès de l’assuré 
 Utilisation des probabilités de décéder (table de mortalité) 
Probabilité qu’un individu d’âge x soit décédé t années plus tard : 
푃푟표푏푎 푑 ′ ê푡푟푒 푑é푐é푑é à 푥 푎푛푠 = 1 − 푃푟표푏푎 푑 ′ ê푡푟푒 푒푛 푣푖푒 à 푥 푎푛푠
TYPES D’ASSURANCES VIE 
ASSURANCES VIE A PRIME UNIQUE 
Assurance vie en cas de vie Assurance vie en cas de décès 
 L’assureur s’engage à payer un montant « C » à un instant « n » si l’assuré est 
encore en vie à ce moment là 
 L’assuré s’engage à payer une prime « PU » unique en début de contrat 
La compagnie d’assurance n’est pas sure de devoir décaisser « C », le montant de la prime 
« PU » va donc être moins élevé que « C ». 
 PU = espérance de décaissement E(x) actualisée 
 E(x) = C * la probabilité qu’on soit en vie en n 
Que gagne la compagnie d’assurance sur 1 contrat ? 
 L’assureur s’engage à payer un montant « C » si l’assuré d’âge « x » décède cette 
année là 
 L’assuré s’engage à payer une prime unique « PU » en début de contrat 
Plus on meurt tard, plus la compagnie d’assurance a eu le temps de placer la prime. 
Assurance vie mixte 
On est assuré si on meurt ET si on est vivant ! 
 L’assureur s’engage à payer un montant « C » à un instant « n » si l’assuré est encore 
en vie à ce moment 
ET 
 L’assureur s’engage à payer la valeur actuelle de « C » si l’assuré décède avant 
l’échéance « n » 
 L’assuré s’engage à payer une prime unique en début de contrat 
Probabilité d’occurrence = 1  la compagnie d’assurance est sure de débourser soit C en n 
(cas de vie) soit sa valeur en n actualisée en temps t (cas de mort). 
Quand la compagnie vend une assurance, 
elle reçoit PU. Elle va la placer pendant n 
années (capitalisation). 
A moins qu’il n’y ait aucun décès (probabilité 
d’être en vie = 100% = 1), on aura toujours 
un résultat < 0. La compagnie d’assurance 
perd d’office si il n’y a qu’un seul assuré. 
Si on applique la théorie des grands nombres 
les gens ne seront pas tous morts ou en vie 
 la compagnie gagnera de l’argent.
Quel est le résultat après n années ? 
Après n années, la compagnie va payer le capital « C » pour le nombre d’individus encore en 
vie, âgés de x+n ans. 
 ir = taux auquel on va réellement placer la prime  on va essayer de placer à un 
taux plus élevé que celui utilisé pour actualiser (i) 
 SI ir = i : on place au taux auquel on actualise, alors le ratio de la dernière ligne = 1 
 ET SI lx+n = lx+n 
r : le nombre d’individus en vie dans la table = le nombre d ’individus 
réellement en vie 
 Alors on a C * 0 = 0 
PU en cas de vie : 
PU en cas de décès : 
PU dans le cas de l’assurance vie mixte : 
AUTRES ASSURANCES VIE (A PLUSIEURS PRIMES) 
Assurance décès avec primes renouvelables 
 L’assuré verse des primes régulières (mensuelles ou annuelles) qui seront 
converties en une indemnisation forfaitaire 
Assurance vie avec primes renouvelables 
 Assurance vie temporaire 
 Contrat qui convertit des versements réguliers en une indemnisation unique à 
l’échéance en cas de vie 
 Le montant de l’indemnisation est certain (branche 21) ou incertain Assurance vie temporaire (branche 23) 
 nombre d’années déterminées 
 Si l’assuré est en vie à l’échéance : 
aucune indemnisation 
 La prime est soit constante, soit 
constante (probabilité de décès 
croissante) 
 Assurance obligatoire avec un PH 
pour assurer le solde restant du 
Assurance vie complète 
Indemnité certaine mais échéance 
incertaine  pour un même capi tal 
assuré, les primes seront donc plus 
élevées que dans l’assurance vie 
temporaire (risque sur l’échéance) 
 assurance destinée majoritai rement à 
couvrir les frais liés au décès et les frais de 
succession. 
= Probabilité de vie * C actualisé 
q = (1 – p) 
= probabilité de vie * 
C actualisé, actualisé 
On additionne la PU en cas de vie 
et celle en cas de décès 
 = C actualisé 
On remplace 
PU par sa 
formule 
On simplifie
Assurance mixte avec primes renouvelables 
 Assurance vie temporaire 
 Contrat qui convertit des versements réguliers en une indemnisation unique à 
l’échéance (en cas de vie) OU en une valeur faciale (en cas de décès avant 
l’échéance) 
Assurance vie à rentes 
 Contrat qui convertit une somme forfaitaire en une série de flux réguliers à partir 
d’une certaine date (immédiate ou différée) 
 Contrat qui convertit une série de primes payées en une série de flux réguliers à 
partir d’une certaine date (immédiate ou différée) 
 Les rentes sont fixes (garanties) ou variables 
 Les fonds peuvent être retirés avec pénalités 
ASSURANCES BIENS & PERSONNES 
Assurances de biens 
Couvre les pertes ou dommages à des biens lors d’un incendie, d’un vol, d’une inondation. 
Assurances des personnes 
Offre une protection contre la responsabilité civile 
La plupart des contrats couvrent les deux types de risques (cf. catégories page 23) 
+ voir : 
 le fonctionnement de la compagnie d’assurance 
 la réassurance 
3 caractéristiques types des compagnies d’assurance : 
 BFR négatif 
 Pas d’endettement 
 Un résultat financier très important 
LA REASSURANCE 
La réassurance proportionnelle La réassurance non proportionnelle 
 Contrat de participation pure : // co-assurance 
Si la prise de risque est trop importante, les assurances ont la possibilité de se réassurer 
chez d’autres assureurs  transfert des risques à un autre assureur. 
Principe : l’assureur cède une quote-part de x% du risque à un réassureur. Il cède alors x% 
du montant des primes reçues (même proportion). 
 Simple partage des risques 
 La gestion des sinistres reste à charge de la compagnie d’assurances de base 
 MAIS il y a une intervention du réassureur qui participe à concurrence de x% aux 
frais de sinistres par le biais de commissions 
 Contrat en excédent de garantie (cf. page 25) 
 Excess Loss (la + connue) 
L’assureur paie un sinistre jusqu’à une certaine somme (= plafond). Au delà de cette 
somme, le montant est pris en charge par le réassureur. (contrairement au ca de la 
réassurance proportionnelle ou l’intervention a d’office lieu). 
 L’intervention du réassureur n’a lieu que si le sinistre dépasse un montant fixé 
 Ce contrat peut être conclu par risque ou par événement 
 Si l’assureur veut transférer tout le risque, il demandera une franchise à l’assuré 
au delà de laquelle le réassureur interviendra 
NB : le réassureur peut prévoir un plafond, l’assureur devra alors payer ce qui dépasse ce 
plafond. 
Possibilité pour l’assureur de conclure un contrat stipulant que si le ratio 
푆푖푛푖푠푡푟푒푠 
푃푟푖푚푒푠 
dépasse une valeur fixée, il y a intervention du réassureur de manière à rétablir le ratio 
fixé. 
Touche des primes Touche des commissions
Les fonds mutuels, les fonds de pension et les fonds spéculatifs 
LES FONDS MUTUELS 
Fond commun de placement 
= Portefeuille collectif constitué surtout de titres réunis grâce aux capitaux apportés par 
les participants. Ce fonds constitue une masse indivise et est géré par des spécialistes, 
pour le compte des propriétaires de parts. 
En France on appelle ca OPC ( = Organismes de Placement Collectifs) 
Catégorie de Fonds Mutuels : La SICAV 
= Société d’Investissement à Capital Variable 
 Société d’investissement : elle a pour objet d’investir dans des produits financiers 
 Société à capital variable : lorsqu’ un épargnant achète une part de SICAV, le capi tal de 
la SICAV  et lorsqu’il cède une part, le capital . 
 Des gens investissent du cash et ce cash est investi dans un portefeuille et traduit en 
parts. Cet argent mis par les épargnants est géré en commun. 
Les SICAV sont des acteurs énormes sur les marchés financiers  taille colossale ! 
Marché US vs Marché Européen 
Fonds mutuels en Europe 
 ± 37.6000 Fonds mutuels 
 4.575 milliards € d’actifs sous gestion 
Fonds mutuels aux USA 
 ± 8000 Fonds mutuels 
 6.899 milliards € d’actifs sous gestion 
Il y a moins de fonds aux USA qu’en Europe mais le montant d’ actifs sous gestion y est beaucoup plus important  les fonds sont beaucoup plus gros aux USA, ce sont des mastodontes. 
Ils ont plus d’ actifs sous ges tion mais moins de fonds en circulation, quand un fond fait défaut, ca a un impac t énorme alors qu’en Europe c a fai t moins de dégât car les fonds sont plus 
petits. 
 Vu l’importanc e des fonds sur les marchés financiers, ils ont du être régl ementés  Directive UCITS IV (certains fonds y sont soumis, d’ autre pas : les Hedge Funds sont beaucoup 
plus libres que les autres fonds) 
Capital variable Vs Capital fixe 
Capital variable : Open-End Mutual Funds (les + communs) 
 Le nombre d’ actions du fond augmente lorsqu’un investisseur achète des parts et 
diminue lorsqu’il en vend (ex : les SICAV). 
 Tous les achats et ventes se font à la NAV (= Net Asset Value) du fonds de 16h (la 
valorisation d’une SICAV se fait à 16h). 
Calcule de la NAV : (cotée tous les jours à 16h) 
푉푎푙푒푢푟 푛푒푡푡푒 푑 ′푢푛푒 푝푎푟푡 = 
푉푎푙푒푢푟 푑푒 푚푎푟푐ℎé 푑푒푠 푎푐푡푖푓푠 − 푙푒푠 푑푒푡푡푒푠 (푠푖 푖푙 푦 푒푛 푎) 
푛표푚푏푟푒 푑푒 푝푎푟푡푠 
Capital fixe : Close-End Mutual Funds 
 Consiste en un nombre fixe d’ac tions traitées de la même façon que les actions 
ordinaires d’une société cotée 
 Le prix de l’ action a tendance à être inférieur à la NAV calculée à partir de la 
valeur de marché des investissements du fonds 
 Capi tal fixe  pour que quelqu’un rentre (achète un titre) il faut que quelqu’ un 
sorte (vende un titre) 
Différents types de fonds mutuels 
Il peut exister différentes formes juridiques ou différentes structures de fonds 
SICAV monétaire 
Les SICAV monétaires sont investies dans des actifs du marché monétaire (marché à très 
CT  placements à très CT.) 
 Permet d’inv estir dans la performanc e très CT via les SICAV monétaires. On peut garder 
ces titres autant de temps qu’on le souhaite, même si investis dans des actifs CT. 
SICAV d’actions 
SICAV obligataires 
+ cf. page 34 
Fonds indiciels 
Fonds ayant pour objectif de reproduire la performance d’un indice particulier 
 constitués par un investisseur institutionnel 
La valeur d’inventaire d’une SICAV : 
La valeur d’une SICAV vari e en fonction de la v aleur des produits dans lesquels elle a 
investi : c’es t la valeur d’inventaire. C’est cette valeur qui détermine le prix qu’il faut pay er 
pour entrer dans la SICAV (achat de parts) ou en sortir (vente de parts) 
Majeure partie des Fonds Mutuels = SICAV d’actions benchmarkées 
 SOIT on a un portefeuille qui benchmark un indice SOIT on a un portefeuille par secteur (qui va faire ± comme le secteur  ex : le secteur pharma)
Mutual Funds Scandals 
Late Trading 
Les fonds doivent calculer leur NAV à 16h. Les Bourses sont encore ouvertes après 16h. 
Quand on passe un ordre après 16h, les transactions doivent être fai tes à la NAV du jour 
suivant. Certains courtiers ont fait des transactions après 16h et les ont fait passer comme 
si elles avaient été faites av ant 16h, alors qu’ils avaient eu des informations sur le 
développement du marché dans d’autres pays entre temps. (+ cf. page 36) 
Market Timing 
C’est une stratégie d’investissement qui consiste à prendre des décisions au bon moment, 
à timer le marcher. Il y a eu des grosses fraudes (+ cf. page 36) 
Front Running 
C'est le plus grave, le plus préjudiciable et le moins déontologique. 
C’est une technique illégale de mani pulation boursière qui consiste pour un courti er à 
utiliser l’information de ses clients pour s’enrichir. Par exemple, une grande banque (ex : 
Goldman Sac hs) conseille à son client d’ac heter une ac tion, elle va l’acheter avant. Quand 
son client achète l’action, le cours monte. La banque revend au client  elle se fait une 
commission et une plus-value. 
Directed Brokerage 
La SEC a adopté une nouvelle loi qui interdit aux entreprises de fonds mutuels d’orienter 
des négociations/commerces vers des courtiers qui promettent au fond des actions et 
obligations en échange. Cette technique s’appelle di rected brokerage, et remet en question 
les conseils des courtiers aux investisseurs en ce qui concerne les produits dans lesquels 
investir 
LES FONDS DE PENSION 
Les fonds de pension sont créés pour pallier au déficit de la pension légale. Quand on est sur le marché du travail, on cotise pour la pension des autres au travers des impôts. Ca 
représ ente peu, l’Etat doit économiser c ar c’ est déficitaire  l’avenir des pensions n’ est pas assuré. Les fonds de pension sont des pensions complémentaires (2ème pilier des pensions). 
Il existe 2 manières de s’assurer une pension complémentaire : 
 A titre privé : on met de côté pour sa pension (ex : les indépendants) 
 Bien négocier son contrat d’embauche et avoir un contrat qui nous donne droit à un fond de pension 
Un Fond de pension c’ est une sorte d’assurance pour notre pension fournie par l’ entreprise. Cel a procure une rente à vi e à pa rti r de la retraite OU un capital unique quand on part à la 
retraite. Cela fonctionne comme un fonds commun de placement puisque l’employeur place pour nous une partie de notre salaire. 
Un plan « Defined Benefit » Un plan « Defined Contribution » Un plan « Hybride » 
Ce plan garantit un payout certain au moment de la retraite. Ce montant 
est calculé selon la formule fixe qui prend en compte : 
 Le salaire 
 Le nombre d’années 
 (l’âge du retraité) 
 (l’inflation) 
Exemple  Plan classique : Final Salary Plan 
Pension = nombre d’années * salaire final * facteur de conversion en 
mensuel 
Ce plan procure un payout au moment de la retraite qui dépend : 
 des montants versés (contributions) 
 des performances des investissements 
 Les contributions sont investies dans des actifs de profils de 
risque différents qui correspondent au profil de risque du 
bénéficiaire. 
 Le risque est supporté par l’employé (>< employeur dans le 
cas de defined benefit) 
 Chaque employé dispose d’un compte personnel qui sert pour 
le calcul du montant de la retraite 
C’est une combinaison de deux 
types de plans de pension 
Exemple : 
 Cash balance plan 
 Pension equity plan 
SOIT plan funded 
 les versements de l’employeur 
(et éventuellement du membre) 
sont investis dans un fond 
d’investissement (en s’assurant 
que les contributions garantissent 
le bénéfice défini)  risque de 
sous financement supporté par 
l’employeur 
SOIT plan unfunded 
 aucun investissement dans des 
actifs financiers et le payout est 
payé par l’entreprise ou l’Etat 
ex : Pension légale 
C’est une charge pour l’entreprise 
qui va nous payer ce montant (ou 
pour l’Etat qui nous paye avec 
l’argent des impôts)
LES HEDGE FUNDS : (= Fonds Alternatifs) 
Ce sont des fonds moins contraints que les fonds traditionnels (notamment en terme de UCITS IV)  moins de réglementations. 
 Important degré de liberté 
 Stratégies d’investissement originales, sophistiquées et non conventionnelles 
 Investisseurs professionnels et organisations 
Le terme « Hedge » implique que le risque pris est couvert par le gestionnaire.  Terme peu approprié à certaines stratégies 
Les HF fonctionnent avec un Prime broker (= banque qui offre ses services) (+ cf. page 41) 
Nouvelle réglementation des HF : 
Les Fonds Mutuels Classiques sont limités parce que : 
 Les actions sont remboursables à tout moment 
 La NAV doit être calculée quotidiennement 
 Les politiques d’investissement doivent être divulguées 
 L’utilisation de levier est limitée 
Les Hedge Funds ne sont pas soumis à ces restrictions  A partir de 2008 : 2 nouvelles réglementations interviennent pour les HF. 
 US : Dodd Franck Act (2010) 
 Europe : AIFMD Directive (2011  in force : 2013)

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Les compagnies d’assurance et les fonds de pension

  • 1. Les compagnies d’assurance Manon Cuylits – Master 1 Finance – 2012 – 2013 Le modèle économique des compagnies d’assurance  La compagnie d’ assurance va transférer les risques de l’agent économique v ers l’assureur, en échange du prix du transfert, la prime d’assurance.  Si ils sont débarrassés de leur risque, les agents économiques vont prendre du risque. Ex : on va oser prendre notre voiture si on sait qu’elle est assurée.  Si on est couvert, on va prendre du risque.  Cela va avoir pour effet de c réer de la richesse pour la compagnie d’ assurance. Cette dernière gagne Loi des grands nombres Assurances et aléa moral Assurances et anti-sélection Le rôle économique de l’assurance est basé sur le principe de la loi des grands nombres.  Plus la population est grande, plus la perte tend vers la perte moyenne de la population. Aléa moral = risque que l’existenc e d’une police d’assuranc e induise un comportement de l’assuré qu’il n’aurai t pas adopté en l’absence d’ assuranc e. Si on est assuré, on va prendre + de risques, et à l’extrême, on va prendre pleins de risques parce qu’on s’en fout : on est couvert. C’est un risque supplémentai re pour la compagnie d’assurance.  Principe fondamental qui n’existe pas dans les banques. Solutions : La compagnie d’assuranc e va s e couvri r av ec une franchise par exemple : on doit quand même payer quelque chose si on subit une perte, malgré qu’on soit couvert  on préfère faire attention du coup. + co-assurance, ou limite des engagements totaux des assureurs. L’anti sélection survient lorsqu’une compagnie d’assurance ne peut distinguer les bons risques des mauvais. Elle propose les même prix à tous et attirent alors les mauvais clients (ex : les mauvais conducteurs). Solutions :  Obtenir un maximum d’information sur l’assuré Exemple : contrôle médical pour assurance vie  Les assurances collectent les informations sur le nombre d’accidents des automobilistes  Primes adaptées en fonction du risque sa vie en achetant du risque et en le tarifant.
  • 2. Les produits d’assurance Notions d’assurance vie L’assurance vie est le secteur de :  L’épargne à LT (assurance vie en cas de vie)  la compagnie d’assurance est avant tout dans ce secteur  La protection en cas de décès (assurance vie en cas de décès) On distingue deux types d’assurances vie :  L’assurance groupe et les fonds de pension  L’assurance individuelle On catégorise l’assurance vie selon :  La branche 21 (et 26) : capital garanti  La branche 23 : capital non garanti Opérations viagères Définition Un contrat d’assurance vie contient deux engagements financiers :  L’engagement de l’assuré de payer une ou plusieurs primes  L’engagement de l’assureur d’honorer le contrat  les paiements de la compagnie d’assurance sont effectués en cas de vie ou en cas de décès (selon le cas) Opérations Opérations en cas de vie :  Paiement de l’assureur en cas de vie de l’assuré  Utilisation des probabilités d’être en vie (table de mortalité) Probabilité qu’un individu d’âge x soit vivant t années plus tard : 푃푟표푏푎 푑 ′ ê푡푟푒 푒푛 푣푖푒 à 푥 푎푛푠 = 푛표푚푏푟푒 푑 ′ 푖푛푑푖푣푖푑푢푠 푒푛 푣푖푒 푑푒 + 푑푒 푥 푎푛푠 푛표푚푏푟푒 푑 ′ 푖푛푑푣푖푑푢푠푑푒 푑é푝푎푟푡 Opérations en cas de décès :  Paiement de l’assureur si décès de l’assuré  Utilisation des probabilités de décéder (table de mortalité) Probabilité qu’un individu d’âge x soit décédé t années plus tard : 푃푟표푏푎 푑 ′ ê푡푟푒 푑é푐é푑é à 푥 푎푛푠 = 1 − 푃푟표푏푎 푑 ′ ê푡푟푒 푒푛 푣푖푒 à 푥 푎푛푠
  • 3. TYPES D’ASSURANCES VIE ASSURANCES VIE A PRIME UNIQUE Assurance vie en cas de vie Assurance vie en cas de décès  L’assureur s’engage à payer un montant « C » à un instant « n » si l’assuré est encore en vie à ce moment là  L’assuré s’engage à payer une prime « PU » unique en début de contrat La compagnie d’assurance n’est pas sure de devoir décaisser « C », le montant de la prime « PU » va donc être moins élevé que « C ».  PU = espérance de décaissement E(x) actualisée  E(x) = C * la probabilité qu’on soit en vie en n Que gagne la compagnie d’assurance sur 1 contrat ?  L’assureur s’engage à payer un montant « C » si l’assuré d’âge « x » décède cette année là  L’assuré s’engage à payer une prime unique « PU » en début de contrat Plus on meurt tard, plus la compagnie d’assurance a eu le temps de placer la prime. Assurance vie mixte On est assuré si on meurt ET si on est vivant !  L’assureur s’engage à payer un montant « C » à un instant « n » si l’assuré est encore en vie à ce moment ET  L’assureur s’engage à payer la valeur actuelle de « C » si l’assuré décède avant l’échéance « n »  L’assuré s’engage à payer une prime unique en début de contrat Probabilité d’occurrence = 1  la compagnie d’assurance est sure de débourser soit C en n (cas de vie) soit sa valeur en n actualisée en temps t (cas de mort). Quand la compagnie vend une assurance, elle reçoit PU. Elle va la placer pendant n années (capitalisation). A moins qu’il n’y ait aucun décès (probabilité d’être en vie = 100% = 1), on aura toujours un résultat < 0. La compagnie d’assurance perd d’office si il n’y a qu’un seul assuré. Si on applique la théorie des grands nombres les gens ne seront pas tous morts ou en vie  la compagnie gagnera de l’argent.
  • 4. Quel est le résultat après n années ? Après n années, la compagnie va payer le capital « C » pour le nombre d’individus encore en vie, âgés de x+n ans.  ir = taux auquel on va réellement placer la prime  on va essayer de placer à un taux plus élevé que celui utilisé pour actualiser (i)  SI ir = i : on place au taux auquel on actualise, alors le ratio de la dernière ligne = 1  ET SI lx+n = lx+n r : le nombre d’individus en vie dans la table = le nombre d ’individus réellement en vie  Alors on a C * 0 = 0 PU en cas de vie : PU en cas de décès : PU dans le cas de l’assurance vie mixte : AUTRES ASSURANCES VIE (A PLUSIEURS PRIMES) Assurance décès avec primes renouvelables  L’assuré verse des primes régulières (mensuelles ou annuelles) qui seront converties en une indemnisation forfaitaire Assurance vie avec primes renouvelables  Assurance vie temporaire  Contrat qui convertit des versements réguliers en une indemnisation unique à l’échéance en cas de vie  Le montant de l’indemnisation est certain (branche 21) ou incertain Assurance vie temporaire (branche 23)  nombre d’années déterminées  Si l’assuré est en vie à l’échéance : aucune indemnisation  La prime est soit constante, soit constante (probabilité de décès croissante)  Assurance obligatoire avec un PH pour assurer le solde restant du Assurance vie complète Indemnité certaine mais échéance incertaine  pour un même capi tal assuré, les primes seront donc plus élevées que dans l’assurance vie temporaire (risque sur l’échéance)  assurance destinée majoritai rement à couvrir les frais liés au décès et les frais de succession. = Probabilité de vie * C actualisé q = (1 – p) = probabilité de vie * C actualisé, actualisé On additionne la PU en cas de vie et celle en cas de décès  = C actualisé On remplace PU par sa formule On simplifie
  • 5. Assurance mixte avec primes renouvelables  Assurance vie temporaire  Contrat qui convertit des versements réguliers en une indemnisation unique à l’échéance (en cas de vie) OU en une valeur faciale (en cas de décès avant l’échéance) Assurance vie à rentes  Contrat qui convertit une somme forfaitaire en une série de flux réguliers à partir d’une certaine date (immédiate ou différée)  Contrat qui convertit une série de primes payées en une série de flux réguliers à partir d’une certaine date (immédiate ou différée)  Les rentes sont fixes (garanties) ou variables  Les fonds peuvent être retirés avec pénalités ASSURANCES BIENS & PERSONNES Assurances de biens Couvre les pertes ou dommages à des biens lors d’un incendie, d’un vol, d’une inondation. Assurances des personnes Offre une protection contre la responsabilité civile La plupart des contrats couvrent les deux types de risques (cf. catégories page 23) + voir :  le fonctionnement de la compagnie d’assurance  la réassurance 3 caractéristiques types des compagnies d’assurance :  BFR négatif  Pas d’endettement  Un résultat financier très important LA REASSURANCE La réassurance proportionnelle La réassurance non proportionnelle  Contrat de participation pure : // co-assurance Si la prise de risque est trop importante, les assurances ont la possibilité de se réassurer chez d’autres assureurs  transfert des risques à un autre assureur. Principe : l’assureur cède une quote-part de x% du risque à un réassureur. Il cède alors x% du montant des primes reçues (même proportion).  Simple partage des risques  La gestion des sinistres reste à charge de la compagnie d’assurances de base  MAIS il y a une intervention du réassureur qui participe à concurrence de x% aux frais de sinistres par le biais de commissions  Contrat en excédent de garantie (cf. page 25)  Excess Loss (la + connue) L’assureur paie un sinistre jusqu’à une certaine somme (= plafond). Au delà de cette somme, le montant est pris en charge par le réassureur. (contrairement au ca de la réassurance proportionnelle ou l’intervention a d’office lieu).  L’intervention du réassureur n’a lieu que si le sinistre dépasse un montant fixé  Ce contrat peut être conclu par risque ou par événement  Si l’assureur veut transférer tout le risque, il demandera une franchise à l’assuré au delà de laquelle le réassureur interviendra NB : le réassureur peut prévoir un plafond, l’assureur devra alors payer ce qui dépasse ce plafond. Possibilité pour l’assureur de conclure un contrat stipulant que si le ratio 푆푖푛푖푠푡푟푒푠 푃푟푖푚푒푠 dépasse une valeur fixée, il y a intervention du réassureur de manière à rétablir le ratio fixé. Touche des primes Touche des commissions
  • 6. Les fonds mutuels, les fonds de pension et les fonds spéculatifs LES FONDS MUTUELS Fond commun de placement = Portefeuille collectif constitué surtout de titres réunis grâce aux capitaux apportés par les participants. Ce fonds constitue une masse indivise et est géré par des spécialistes, pour le compte des propriétaires de parts. En France on appelle ca OPC ( = Organismes de Placement Collectifs) Catégorie de Fonds Mutuels : La SICAV = Société d’Investissement à Capital Variable  Société d’investissement : elle a pour objet d’investir dans des produits financiers  Société à capital variable : lorsqu’ un épargnant achète une part de SICAV, le capi tal de la SICAV  et lorsqu’il cède une part, le capital .  Des gens investissent du cash et ce cash est investi dans un portefeuille et traduit en parts. Cet argent mis par les épargnants est géré en commun. Les SICAV sont des acteurs énormes sur les marchés financiers  taille colossale ! Marché US vs Marché Européen Fonds mutuels en Europe  ± 37.6000 Fonds mutuels  4.575 milliards € d’actifs sous gestion Fonds mutuels aux USA  ± 8000 Fonds mutuels  6.899 milliards € d’actifs sous gestion Il y a moins de fonds aux USA qu’en Europe mais le montant d’ actifs sous gestion y est beaucoup plus important  les fonds sont beaucoup plus gros aux USA, ce sont des mastodontes. Ils ont plus d’ actifs sous ges tion mais moins de fonds en circulation, quand un fond fait défaut, ca a un impac t énorme alors qu’en Europe c a fai t moins de dégât car les fonds sont plus petits.  Vu l’importanc e des fonds sur les marchés financiers, ils ont du être régl ementés  Directive UCITS IV (certains fonds y sont soumis, d’ autre pas : les Hedge Funds sont beaucoup plus libres que les autres fonds) Capital variable Vs Capital fixe Capital variable : Open-End Mutual Funds (les + communs)  Le nombre d’ actions du fond augmente lorsqu’un investisseur achète des parts et diminue lorsqu’il en vend (ex : les SICAV).  Tous les achats et ventes se font à la NAV (= Net Asset Value) du fonds de 16h (la valorisation d’une SICAV se fait à 16h). Calcule de la NAV : (cotée tous les jours à 16h) 푉푎푙푒푢푟 푛푒푡푡푒 푑 ′푢푛푒 푝푎푟푡 = 푉푎푙푒푢푟 푑푒 푚푎푟푐ℎé 푑푒푠 푎푐푡푖푓푠 − 푙푒푠 푑푒푡푡푒푠 (푠푖 푖푙 푦 푒푛 푎) 푛표푚푏푟푒 푑푒 푝푎푟푡푠 Capital fixe : Close-End Mutual Funds  Consiste en un nombre fixe d’ac tions traitées de la même façon que les actions ordinaires d’une société cotée  Le prix de l’ action a tendance à être inférieur à la NAV calculée à partir de la valeur de marché des investissements du fonds  Capi tal fixe  pour que quelqu’un rentre (achète un titre) il faut que quelqu’ un sorte (vende un titre) Différents types de fonds mutuels Il peut exister différentes formes juridiques ou différentes structures de fonds SICAV monétaire Les SICAV monétaires sont investies dans des actifs du marché monétaire (marché à très CT  placements à très CT.)  Permet d’inv estir dans la performanc e très CT via les SICAV monétaires. On peut garder ces titres autant de temps qu’on le souhaite, même si investis dans des actifs CT. SICAV d’actions SICAV obligataires + cf. page 34 Fonds indiciels Fonds ayant pour objectif de reproduire la performance d’un indice particulier  constitués par un investisseur institutionnel La valeur d’inventaire d’une SICAV : La valeur d’une SICAV vari e en fonction de la v aleur des produits dans lesquels elle a investi : c’es t la valeur d’inventaire. C’est cette valeur qui détermine le prix qu’il faut pay er pour entrer dans la SICAV (achat de parts) ou en sortir (vente de parts) Majeure partie des Fonds Mutuels = SICAV d’actions benchmarkées  SOIT on a un portefeuille qui benchmark un indice SOIT on a un portefeuille par secteur (qui va faire ± comme le secteur  ex : le secteur pharma)
  • 7. Mutual Funds Scandals Late Trading Les fonds doivent calculer leur NAV à 16h. Les Bourses sont encore ouvertes après 16h. Quand on passe un ordre après 16h, les transactions doivent être fai tes à la NAV du jour suivant. Certains courtiers ont fait des transactions après 16h et les ont fait passer comme si elles avaient été faites av ant 16h, alors qu’ils avaient eu des informations sur le développement du marché dans d’autres pays entre temps. (+ cf. page 36) Market Timing C’est une stratégie d’investissement qui consiste à prendre des décisions au bon moment, à timer le marcher. Il y a eu des grosses fraudes (+ cf. page 36) Front Running C'est le plus grave, le plus préjudiciable et le moins déontologique. C’est une technique illégale de mani pulation boursière qui consiste pour un courti er à utiliser l’information de ses clients pour s’enrichir. Par exemple, une grande banque (ex : Goldman Sac hs) conseille à son client d’ac heter une ac tion, elle va l’acheter avant. Quand son client achète l’action, le cours monte. La banque revend au client  elle se fait une commission et une plus-value. Directed Brokerage La SEC a adopté une nouvelle loi qui interdit aux entreprises de fonds mutuels d’orienter des négociations/commerces vers des courtiers qui promettent au fond des actions et obligations en échange. Cette technique s’appelle di rected brokerage, et remet en question les conseils des courtiers aux investisseurs en ce qui concerne les produits dans lesquels investir LES FONDS DE PENSION Les fonds de pension sont créés pour pallier au déficit de la pension légale. Quand on est sur le marché du travail, on cotise pour la pension des autres au travers des impôts. Ca représ ente peu, l’Etat doit économiser c ar c’ est déficitaire  l’avenir des pensions n’ est pas assuré. Les fonds de pension sont des pensions complémentaires (2ème pilier des pensions). Il existe 2 manières de s’assurer une pension complémentaire :  A titre privé : on met de côté pour sa pension (ex : les indépendants)  Bien négocier son contrat d’embauche et avoir un contrat qui nous donne droit à un fond de pension Un Fond de pension c’ est une sorte d’assurance pour notre pension fournie par l’ entreprise. Cel a procure une rente à vi e à pa rti r de la retraite OU un capital unique quand on part à la retraite. Cela fonctionne comme un fonds commun de placement puisque l’employeur place pour nous une partie de notre salaire. Un plan « Defined Benefit » Un plan « Defined Contribution » Un plan « Hybride » Ce plan garantit un payout certain au moment de la retraite. Ce montant est calculé selon la formule fixe qui prend en compte :  Le salaire  Le nombre d’années  (l’âge du retraité)  (l’inflation) Exemple  Plan classique : Final Salary Plan Pension = nombre d’années * salaire final * facteur de conversion en mensuel Ce plan procure un payout au moment de la retraite qui dépend :  des montants versés (contributions)  des performances des investissements  Les contributions sont investies dans des actifs de profils de risque différents qui correspondent au profil de risque du bénéficiaire.  Le risque est supporté par l’employé (>< employeur dans le cas de defined benefit)  Chaque employé dispose d’un compte personnel qui sert pour le calcul du montant de la retraite C’est une combinaison de deux types de plans de pension Exemple :  Cash balance plan  Pension equity plan SOIT plan funded  les versements de l’employeur (et éventuellement du membre) sont investis dans un fond d’investissement (en s’assurant que les contributions garantissent le bénéfice défini)  risque de sous financement supporté par l’employeur SOIT plan unfunded  aucun investissement dans des actifs financiers et le payout est payé par l’entreprise ou l’Etat ex : Pension légale C’est une charge pour l’entreprise qui va nous payer ce montant (ou pour l’Etat qui nous paye avec l’argent des impôts)
  • 8. LES HEDGE FUNDS : (= Fonds Alternatifs) Ce sont des fonds moins contraints que les fonds traditionnels (notamment en terme de UCITS IV)  moins de réglementations.  Important degré de liberté  Stratégies d’investissement originales, sophistiquées et non conventionnelles  Investisseurs professionnels et organisations Le terme « Hedge » implique que le risque pris est couvert par le gestionnaire.  Terme peu approprié à certaines stratégies Les HF fonctionnent avec un Prime broker (= banque qui offre ses services) (+ cf. page 41) Nouvelle réglementation des HF : Les Fonds Mutuels Classiques sont limités parce que :  Les actions sont remboursables à tout moment  La NAV doit être calculée quotidiennement  Les politiques d’investissement doivent être divulguées  L’utilisation de levier est limitée Les Hedge Funds ne sont pas soumis à ces restrictions  A partir de 2008 : 2 nouvelles réglementations interviennent pour les HF.  US : Dodd Franck Act (2010)  Europe : AIFMD Directive (2011  in force : 2013)