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THE PERFUME FOUNDATION	

PARFUMS	

	

Définition, Expositions, Conférences et Ateliers	

	

	

	

	

	

120 av. F. Roosevelt, B-1050 Brussels- Tel. +32475779247 	

e-mail:cc@perfumefoundation.org
Le Parfum	

•  A l'origine, dans l'Antiquité, le parfum a une signification essentiellement religieuse: "parfumer" vient de
"perfumare" (italien ancien), "fumare" "fumer" (latin), à cause des fumées odorantes obtenues par
combustion de bois ou d'écorces. Le parfum permet ainsi à l'homme d'entrer en contact avec les dieux,
mais également de respirer ces offrandes pour se purifier et se soigner. Les médecins, reconnaîtront
l'action bienfaisante de leurs émanations sur l'organisme et prescriront des senteurs dans leurs
médications. La lecture des documents anciens nous prouve que l'homme a fait usage de parfums et s'est
ingénié à en composer depuis les temps les plus reculés. Les textes sacrés n'ont de cesse de parler des
bienfaits des baumes, des onguents et des huiles parfumées. Dans toutes les religions, de l'Inde au Japon,
de l'Ancien Testament à l'Islam; les sacrifices offerts aux dieux sont accompagnés d'une odeur d'encens.
Celui-ci devint le parfum liturgique aussi bien sur les autels de Memphis que sur ceux de Jérusalem; il fut
prescrit par les lois de Zoroastre et par celles des Védas. Les parfums sont d’abord réservés aux dieux et
ce n'est que plus tard qu'ils seront utilisés par l'homme, pour lui-même, son bien-être et sa toilette.
•  Dans l'Egypte Antique, on disait: "qui respire l'âme des fleurs et des plantes purifie son corps", dans les
tribus Indiennes, le médecin se nommait “perfumero”…
•  A la fin du XIXème siècle, le parfum devient l’accessoire du vêtement et il est aujourd’hui le fleuron de
l’industrie du luxe.
La nature et la synthèse “Les processus qui se déroulent chez les êtres vivants au niveau microscopique des molécules ne se
distinguent en rien de ceux qu’analysent la physique et la chimie dans les systèmes inertes”
François Jacob, biologiste moléculaire, prix Nobel
•  Aujourd’hui, le parfum n’est plus aux mains de créateurs, mais aux mains de chimistes travaillant pour une
industrie qui recrée synthétiquement les molécules des fleurs, des résines et des plantes.
•  Plus facile et moins chère, cette technique permet de ne plus dépendre de la production, mais néglige
complètement l’apport olfactif de base d’un véritable parfum.
•  Olfactivement deux essences de roses l’une synthétique, l’autre naturelle ont des odeurs différentes. L’une
est inerte, l’autre est vivante, a de la profondeur, une forme olfactive différente.
•  Certaines plantes contiennent plus de 10.000 molécules différentes. Ces molécules sont interactives et se
complètent pour atteindre la perfection. Une molécule peut avoir des propriétés différentes lorsqu’elle est
isolée ou associée à d’autres molécules.
Il a fallu 4,5 milliards d'années à la terre pour produire une telle richesse et une telle diversité.
•  La nature contient tout dans un état de perfection et nous offre tout ce dont nous avons besoin pour
rééquilibrer notre corps.
La nature et la synthèse	

•  Les plantes contiennent des principes actifs dans toutes leurs parties: feuilles, fleurs, bourgeons, tiges,
écorces, racines. Chacune a ses règles concernant la cueillette, l'obtention de l'essence, et la
conservation.
•  La rose, le jasmin, la lavande offrent leurs fleurs, la bergamote et le citron leurs fruits, l'angélique, l'iris et la
valériane leurs racines.
Des fleurs et des tiges, on tire les extraits de basilic, de géranium et de patchouli….Les troncs apportent
leurs contributions en offrant leurs racines; cèdre, santal... ou leur sève; encens, galbanum, myrrhe...
Certaines mousses comme celles du chêne sont aussi prisées en parfumerie.
•  Les plantes ont été utilisées depuis le début des temps et l’effet d’un grand nombre d’entre elles sur
l’organisme est connu.. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) déclare qu'environ deux tiers de la
population mondiale a recours aux plantes pour se soigner. A maintes reprises, ils ont demandé aux
gouvernements d'encourager le recours aux médecines traditionnelles afin que cette connaissance orale
ne risque pas de s'éteindre.
•  Les molécules de synthèse sont créées à partir de dérivés du pétrole, et leur réaction sur l’organisme est
moins connu. Actuellement ces molécules sont privilégiées en parfumerie car elles sont moins chères que
les molécules naturelles. Un kilo de concrète de rose naturelle coûte 8000 euros tandis qu’un kilo de rose
synthétique coûte 50 euros.
•  A l’exception des molécules de synthèse remplaçant les molécules animales utilisées par l’industrie comme
fixateurs des parfums, il faut encourager l’usage du naturel.
L’odeur	

•  Le parfum est une odeur.
•  L'odeur est une référence à la substance dotée de pouvoir olfactif, mais également la sensation procurée par
l'interaction de molécules dites odorantes avec des récepteurs moléculaires (protéines), portés par les neurones de
l'organe olfactif.
•  Pour être dotées d'une odeur, les substances doivent être volatiles. Les grosses molécules (d'un poids moléculaire
supérieur à 400) n'ont pas d'odeur pour les vertébrés aériens. Par contre elles en ont pour les vertébrés aquatiques.
Ceux-ci peuvent sentir les acides aminés qui ont la propriété physique d'être solubles dans l'eau.
•  Les molécules doivent aussi avoir un grand pouvoir de fixation. Les possibilités de fixation sur les cellules réceptrices
sont importantes. La durée de fixation peut être brève, mais doit être assez longue pour exciter les cellules qui
réagiront en transmettant le signal nerveux qui en informera le cerveau. Les molécules, qui ont trop peu de sites de
liaison, comme l’hydrogène par exemple, même si elles sont très volatiles, ne se fixent pas suffisamment sur la
membrane olfactive. Par contre, des molécules plus grosses, peu volatiles, peuvent se révéler très odorantes car
elles sont riches de sites de liaisons intermoléculaires. Le volume d'une molécule déterminera son odeur. Une
molécule de camphre peut être camphrée, menthée ou musquée selon son volume. Si elle contient moins de
carbone, elle sera menthée; plus de carbone, elle sera musquée. La note camphrée décroît tandis qu'apparaissent
les notes bois, puis musc et animal. Un arôme simple; le café, par exemple, lorsqu'il est décomposé contient
parfois plus de cent molécules. Quant à la rose, elle en contient plus de deux cent, ce qui lui donne une très grande
complexité chimique.
L’olfaction	

•  Par jour nous inhalons environ 23.000 fois et chaque respiration fait passer l'air dans nos poumons, puis
dans le sang à travers la fine paroi des alvéoles pulmonaires, mais également dans nos centres olfactifs,
ce qui nous donne de nombreuses occasions de découvrir les odeurs qui flottent autour de nous.
•  Un parfum est composé de matière en suspension dans l'air ambiant. Les odeurs sont d'abord détectées
par la muqueuse nasale. Humidifiées et réchauffées dans les narines, les molécules atteignent ensuite la
muqueuse olfactive, située au sommet des fosses nasales. Six millions de cellules olfactives habitent cette
surface de 2cm2. Les extrémités sensibles de ces cellules réceptrices sont constituées de cils longs et fins
immergés dans une mince couche de mucus secrété par les cellules et les glandes olfactives. Les
molécules odorantes doivent se dissoudre dans ce milieu aqueux avant d'atteindre la membrane réceptrice
et d’être véhiculées par des protéines. Si les molécules ne sont pas solubles dans l'eau, elles sont parfois
solubles dans les graisses et sont alors prises en charge par d'autres protéines. Une substance possède
une odeur donnée si elle est active sur les récepteurs qui déterminent cette odeur et si elle est en même
temps, inactive ou peu active sur d'autres récepteurs, responsables d'autres odeurs.
•  Après avoir détecté l'odeur, le système olfactif transmet les sensations aux différents centres nerveux. Le
cerveau analyse et crée la représentation mentale de l'odeur et simultanément ajoute la dimension
affective en traduisant le message olfactif en émotions. Ces informations sont également envoyées vers les
alvéoles pulmonaires et le système vasculaire qui leur permettra de circuler dans le corps vers les
différents organes.
Les dangers de l’olfaction	

•  Il est clair que ce que nous respirons a un accès immédiat dans le sang et que pénétrant au travers des
fines membranes des poumons, le parfum accède au sang beaucoup plus rapidement que l'absorption de
matière par les voies digestives. La digestion et la résorption de la matière prend beaucoup plus de temps.
Avant d’atteindre le sang, le produit ingéré doit être digéré et traverser l’épaisse paroi intestinale.
Les réactions aux fragrances	

On constate deux réactions aux fragrances:
-la première est psychologique, elles agissent sur le cerveau et l’humeur
` -la seconde est physiologique, elles agissent sur le corps et les organes par le biais d’un effet
direct sur le système nerveux et d’un effet indirect sur les cellules et les organes.
Les réactions aux fragrances
naturelles synthétiques	

•  Chaque plante possède des propriétés bien
spécifiques.
Certains parfums sont hypnotiques,
tranquillisants tandis que d’autres sont toniques
ou dynamisants.
Par exemple:
Le jasmin et la fleur d’oranger calme, la lavande
et la menthe accélèrent la salivation et la
production de suc gastrique dans le système
digestif.
Le camphre et la cannelle stimulent les fonction
intestinale.
Certaines fragrances provoquent la
vasodilatation ou la constriction du système
vasculaire.
Le camphre par exemple est utilisé comme
remède en cardiologie.
•  Allergies de contact
•  MCS: allergies respiratoires
•  D’autres maladies qui n’ont pas encore été
identifiées par manque de connaissances. Il
n’existe aucune communication entre le corps
médical et l’industrie du parfum, que ce soit les
marques ou leurs fournisseurs.
•  Le MCS a été découvert aux Canada car un
médecin a réuni les malades.
•  Pareil pour les allergies de contact liées aux
parfums. En Europe elles sont réunies par une
dermatologue qui s’est spécialisée dans ce
domaine.
Les recherches	

•  En 1976 E.A. Boyse, K. Yamazaki et G.K. Beauchamp ont émis l'hypothèse d'un lien entre le système
immunitaire et le système olfactif.
•  En 1983, Tisserand démontre que la majorité des plantes utilisées en médecine sont odoriférantes et que
chacun des parfums provoque un effet différent.La menthe et la lavande accélèrent la salivation, le
camphre et la cannelle stimulent la fonction intestinale tandis que certaines fragrances provoquent la
vasodilatation ou la constriction du système vasculaire.
•  En 1991 Avery recherche le lien entre la fragrance et le récepteur olfactif spécifique.
En 1991, Linda Buck et Richard Axel découvrent des similitudes entre les protéines des récepteurs olfactifs
et celles des photorécepteurs de la rétine.
En 1992, ils découvrent le génome olfactif des cellules de la muqueuse sensorielle.
Parmentier découvrent des récepteurs identiques sur les cellules sexuelles.
Plusieurs chercheurs découvrent par la suite des récepteurs identiques (ARN) à un stade embryonnaire du
développement des organismes dans la plupart des organes.Il est étonnant de savoir que le coeur, le
pancréas, le foie, les poumons, l'utérus ou le cerveau contiendraient de tel récepteurs.
•  En 1994, P.Pelosi étudie les protéines de transport (OBP: olfactory binding proteins)
L’état des recherches	

•  Par rapport aux autres recherches sensorielles, le corps médical s'est limité à étudier le système
respiratoire, plus visuel que le système olfactif ; l'olfaction étant considéré comme une sensation, une
sensorialité secondaire.
•  Aucun laboratoire important ne s’est mobilisé sur cette recherche. Seuls des individus isolés ou de petits
groupes de chercheurs s'y intéressent.
•  La nature des récepteurs odorants n'a été étudiée que depuis peu, celle sur les récepteurs olfactifs est à
peine ébauchée. Il faut déchiffrer les codes olfactifs et plus spécialement ceux liés aux organes vitaux.
•  La recherche est très coûteuse et très longue. L'identification des gènes de récepteurs olfactifs et celle des
odorants auxquels ils sont sensibles prendra encore de nombreuses années si la recherche n'est pas
financée par des laboratoires plus importants.
La Directive Cosmétique	

La directive cosmétique est confuse sur plusieurs points:
•  Le parfum n’est pas un cosmétique, un cosmétique se met sur la peau tandis qu’un parfum se respire. Il
n’existe pour le moment aucune «directive parfum».
•  Les molécules naturelles n’ont pas les mêmes propriétés que les molécules synthétiques auxquelles on
attribue le même nom.
•  Tous les tests ont étés réalisés sur des molécules synthétiques trouvées dans les parfums synthétiques
vendus sur le sol européen.
•  La directive cosmétique interdit à l’industrie de tester ses produits sur les animaux.
Ce qui est très bien.
Mais elle n’autorise pas les tests sur l’être humain, ces tests étant réservés aux produits «vitaux».
La parfumerie n’est pas considérée comme « vitale » mais comme superficielle par les institutions
européennes. Cette image est celle reflétée par l’industrie, et elle est totalement fausse.
La quête de la beauté a de tous temps été importante pour l’être humain.
Les nouvelles molécules mises sur le marché et la publicité «promesse de beauté» qui les accompagnent
constituent un réel danger si elles ne sont pas correctement testées.
Exposition d’objets d’art	

•  Au sens étymologique du terme, cosmétique vient de
cosmos (grec ancien) qui veut dire beauté.
•  On peut la définir comme l'art de conserver la
beauté, de la développer ou même d'y suppléer.
•  Les cosmétiques sont des substances et des
préparations destinées à agir en vue de la beauté
humaine.
•  Les produits cosmétiques incluent les produits
d’hygiène, les produits de maquillage, les crèmes de
beauté et les produits capillaires.
•  Les produits cosmétiques pénètrent dans le corps
humain par la peau. Ils agissent sur la peau et
certaines molécules pénètrent dans le sang.
•  La collection CREEZY COURTOY est
la plus importante collection au
monde. Elle comprend plus de 2000
objets d’art en provenance de toutes
les époques et de toutes les régions
du monde.
•  Elle raconte non seulement l’histoire
du parfum dans tous les continents
mais présente aussi un laboratoire
XIXème.
Fontaine à parfums XVIIIème, Riesler Autriche
Brûles parfum	

Chine
Japon
Moyen Orient	

France
Flacons figuratifs	

Angleterre
Allemagne
Autriche France
Flacons en verre	

Rome
France	

Inde
France
Objets usuels	

Angleterre	

	

corsetières
Italie bergamotes
France cassolette France boîtes à gants
Débuts des marques
Exposition de photos	

Exposition de photos de fleurs à parfum
Iconographie	

Une importante iconographie raconte l’histoire du parfum
Diathèque 	

Une diathèque de plus de 1000
diapositives de flacons à parfum des
XVIII, XIX et XXème siècles.
Filmothèque	

Une collection de films publicitaires
des années 50 et 60.
Bibliothèque	

•  Des livres rares et anciens pourront
être découverts par le public, dans
une bibliothèque, surveillée, ou
exposés dans des vitrines.
Ateliers des Petits Nez	

Un atelier d’apprentissage de l’olfaction pour enfants
Conférences	

•  Des conférences peuvent être organisées avec la participation de la Perfume
Foundation
•  Pour l’industrie
•  Pour le grand-public
Ouvrages à paraître	

•  Plusieurs livres sont actuellement en attente d’édition:
•  LES ROUTES DU PARFUM: Beau livre présentant la collection CREEZY COURTOY et fruit de 20 ans de
recherches sur le parfum.
•  Parfumothérapie: un livre sur l’olfaction et les bienfaits des plantes. Ce livre inclut aussi l’histoire de
l’olfaction et des recherches olfactives ainsi qu’un projet pilote pour les écoles.
•  Un début de collection de petits livres pour collectionneurs:
•  Les rouge à lèvre
•  Les miniatures
•  Les boîtes à poudre
•  Les flacons Lalique
•  Tout ces ouvrages comprennent manuscrits et iconographies
•  Pour la plupart issus de la collection Creezy Courtoy.
•  Les textes sont didactiques et éducatifs, résultats de vingt ans de recherches dans le domaine du parfum.
Bal du Parfum

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Parfums

  • 1. THE PERFUME FOUNDATION PARFUMS Définition, Expositions, Conférences et Ateliers 120 av. F. Roosevelt, B-1050 Brussels- Tel. +32475779247 e-mail:cc@perfumefoundation.org
  • 2. Le Parfum •  A l'origine, dans l'Antiquité, le parfum a une signification essentiellement religieuse: "parfumer" vient de "perfumare" (italien ancien), "fumare" "fumer" (latin), à cause des fumées odorantes obtenues par combustion de bois ou d'écorces. Le parfum permet ainsi à l'homme d'entrer en contact avec les dieux, mais également de respirer ces offrandes pour se purifier et se soigner. Les médecins, reconnaîtront l'action bienfaisante de leurs émanations sur l'organisme et prescriront des senteurs dans leurs médications. La lecture des documents anciens nous prouve que l'homme a fait usage de parfums et s'est ingénié à en composer depuis les temps les plus reculés. Les textes sacrés n'ont de cesse de parler des bienfaits des baumes, des onguents et des huiles parfumées. Dans toutes les religions, de l'Inde au Japon, de l'Ancien Testament à l'Islam; les sacrifices offerts aux dieux sont accompagnés d'une odeur d'encens. Celui-ci devint le parfum liturgique aussi bien sur les autels de Memphis que sur ceux de Jérusalem; il fut prescrit par les lois de Zoroastre et par celles des Védas. Les parfums sont d’abord réservés aux dieux et ce n'est que plus tard qu'ils seront utilisés par l'homme, pour lui-même, son bien-être et sa toilette. •  Dans l'Egypte Antique, on disait: "qui respire l'âme des fleurs et des plantes purifie son corps", dans les tribus Indiennes, le médecin se nommait “perfumero”… •  A la fin du XIXème siècle, le parfum devient l’accessoire du vêtement et il est aujourd’hui le fleuron de l’industrie du luxe.
  • 3. La nature et la synthèse “Les processus qui se déroulent chez les êtres vivants au niveau microscopique des molécules ne se distinguent en rien de ceux qu’analysent la physique et la chimie dans les systèmes inertes” François Jacob, biologiste moléculaire, prix Nobel •  Aujourd’hui, le parfum n’est plus aux mains de créateurs, mais aux mains de chimistes travaillant pour une industrie qui recrée synthétiquement les molécules des fleurs, des résines et des plantes. •  Plus facile et moins chère, cette technique permet de ne plus dépendre de la production, mais néglige complètement l’apport olfactif de base d’un véritable parfum. •  Olfactivement deux essences de roses l’une synthétique, l’autre naturelle ont des odeurs différentes. L’une est inerte, l’autre est vivante, a de la profondeur, une forme olfactive différente. •  Certaines plantes contiennent plus de 10.000 molécules différentes. Ces molécules sont interactives et se complètent pour atteindre la perfection. Une molécule peut avoir des propriétés différentes lorsqu’elle est isolée ou associée à d’autres molécules. Il a fallu 4,5 milliards d'années à la terre pour produire une telle richesse et une telle diversité. •  La nature contient tout dans un état de perfection et nous offre tout ce dont nous avons besoin pour rééquilibrer notre corps.
  • 4. La nature et la synthèse •  Les plantes contiennent des principes actifs dans toutes leurs parties: feuilles, fleurs, bourgeons, tiges, écorces, racines. Chacune a ses règles concernant la cueillette, l'obtention de l'essence, et la conservation. •  La rose, le jasmin, la lavande offrent leurs fleurs, la bergamote et le citron leurs fruits, l'angélique, l'iris et la valériane leurs racines. Des fleurs et des tiges, on tire les extraits de basilic, de géranium et de patchouli….Les troncs apportent leurs contributions en offrant leurs racines; cèdre, santal... ou leur sève; encens, galbanum, myrrhe... Certaines mousses comme celles du chêne sont aussi prisées en parfumerie. •  Les plantes ont été utilisées depuis le début des temps et l’effet d’un grand nombre d’entre elles sur l’organisme est connu.. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) déclare qu'environ deux tiers de la population mondiale a recours aux plantes pour se soigner. A maintes reprises, ils ont demandé aux gouvernements d'encourager le recours aux médecines traditionnelles afin que cette connaissance orale ne risque pas de s'éteindre. •  Les molécules de synthèse sont créées à partir de dérivés du pétrole, et leur réaction sur l’organisme est moins connu. Actuellement ces molécules sont privilégiées en parfumerie car elles sont moins chères que les molécules naturelles. Un kilo de concrète de rose naturelle coûte 8000 euros tandis qu’un kilo de rose synthétique coûte 50 euros. •  A l’exception des molécules de synthèse remplaçant les molécules animales utilisées par l’industrie comme fixateurs des parfums, il faut encourager l’usage du naturel.
  • 5. L’odeur •  Le parfum est une odeur. •  L'odeur est une référence à la substance dotée de pouvoir olfactif, mais également la sensation procurée par l'interaction de molécules dites odorantes avec des récepteurs moléculaires (protéines), portés par les neurones de l'organe olfactif. •  Pour être dotées d'une odeur, les substances doivent être volatiles. Les grosses molécules (d'un poids moléculaire supérieur à 400) n'ont pas d'odeur pour les vertébrés aériens. Par contre elles en ont pour les vertébrés aquatiques. Ceux-ci peuvent sentir les acides aminés qui ont la propriété physique d'être solubles dans l'eau. •  Les molécules doivent aussi avoir un grand pouvoir de fixation. Les possibilités de fixation sur les cellules réceptrices sont importantes. La durée de fixation peut être brève, mais doit être assez longue pour exciter les cellules qui réagiront en transmettant le signal nerveux qui en informera le cerveau. Les molécules, qui ont trop peu de sites de liaison, comme l’hydrogène par exemple, même si elles sont très volatiles, ne se fixent pas suffisamment sur la membrane olfactive. Par contre, des molécules plus grosses, peu volatiles, peuvent se révéler très odorantes car elles sont riches de sites de liaisons intermoléculaires. Le volume d'une molécule déterminera son odeur. Une molécule de camphre peut être camphrée, menthée ou musquée selon son volume. Si elle contient moins de carbone, elle sera menthée; plus de carbone, elle sera musquée. La note camphrée décroît tandis qu'apparaissent les notes bois, puis musc et animal. Un arôme simple; le café, par exemple, lorsqu'il est décomposé contient parfois plus de cent molécules. Quant à la rose, elle en contient plus de deux cent, ce qui lui donne une très grande complexité chimique.
  • 6. L’olfaction •  Par jour nous inhalons environ 23.000 fois et chaque respiration fait passer l'air dans nos poumons, puis dans le sang à travers la fine paroi des alvéoles pulmonaires, mais également dans nos centres olfactifs, ce qui nous donne de nombreuses occasions de découvrir les odeurs qui flottent autour de nous. •  Un parfum est composé de matière en suspension dans l'air ambiant. Les odeurs sont d'abord détectées par la muqueuse nasale. Humidifiées et réchauffées dans les narines, les molécules atteignent ensuite la muqueuse olfactive, située au sommet des fosses nasales. Six millions de cellules olfactives habitent cette surface de 2cm2. Les extrémités sensibles de ces cellules réceptrices sont constituées de cils longs et fins immergés dans une mince couche de mucus secrété par les cellules et les glandes olfactives. Les molécules odorantes doivent se dissoudre dans ce milieu aqueux avant d'atteindre la membrane réceptrice et d’être véhiculées par des protéines. Si les molécules ne sont pas solubles dans l'eau, elles sont parfois solubles dans les graisses et sont alors prises en charge par d'autres protéines. Une substance possède une odeur donnée si elle est active sur les récepteurs qui déterminent cette odeur et si elle est en même temps, inactive ou peu active sur d'autres récepteurs, responsables d'autres odeurs. •  Après avoir détecté l'odeur, le système olfactif transmet les sensations aux différents centres nerveux. Le cerveau analyse et crée la représentation mentale de l'odeur et simultanément ajoute la dimension affective en traduisant le message olfactif en émotions. Ces informations sont également envoyées vers les alvéoles pulmonaires et le système vasculaire qui leur permettra de circuler dans le corps vers les différents organes.
  • 7. Les dangers de l’olfaction •  Il est clair que ce que nous respirons a un accès immédiat dans le sang et que pénétrant au travers des fines membranes des poumons, le parfum accède au sang beaucoup plus rapidement que l'absorption de matière par les voies digestives. La digestion et la résorption de la matière prend beaucoup plus de temps. Avant d’atteindre le sang, le produit ingéré doit être digéré et traverser l’épaisse paroi intestinale.
  • 8. Les réactions aux fragrances On constate deux réactions aux fragrances: -la première est psychologique, elles agissent sur le cerveau et l’humeur ` -la seconde est physiologique, elles agissent sur le corps et les organes par le biais d’un effet direct sur le système nerveux et d’un effet indirect sur les cellules et les organes.
  • 9. Les réactions aux fragrances naturelles synthétiques •  Chaque plante possède des propriétés bien spécifiques. Certains parfums sont hypnotiques, tranquillisants tandis que d’autres sont toniques ou dynamisants. Par exemple: Le jasmin et la fleur d’oranger calme, la lavande et la menthe accélèrent la salivation et la production de suc gastrique dans le système digestif. Le camphre et la cannelle stimulent les fonction intestinale. Certaines fragrances provoquent la vasodilatation ou la constriction du système vasculaire. Le camphre par exemple est utilisé comme remède en cardiologie. •  Allergies de contact •  MCS: allergies respiratoires •  D’autres maladies qui n’ont pas encore été identifiées par manque de connaissances. Il n’existe aucune communication entre le corps médical et l’industrie du parfum, que ce soit les marques ou leurs fournisseurs. •  Le MCS a été découvert aux Canada car un médecin a réuni les malades. •  Pareil pour les allergies de contact liées aux parfums. En Europe elles sont réunies par une dermatologue qui s’est spécialisée dans ce domaine.
  • 10. Les recherches •  En 1976 E.A. Boyse, K. Yamazaki et G.K. Beauchamp ont émis l'hypothèse d'un lien entre le système immunitaire et le système olfactif. •  En 1983, Tisserand démontre que la majorité des plantes utilisées en médecine sont odoriférantes et que chacun des parfums provoque un effet différent.La menthe et la lavande accélèrent la salivation, le camphre et la cannelle stimulent la fonction intestinale tandis que certaines fragrances provoquent la vasodilatation ou la constriction du système vasculaire. •  En 1991 Avery recherche le lien entre la fragrance et le récepteur olfactif spécifique. En 1991, Linda Buck et Richard Axel découvrent des similitudes entre les protéines des récepteurs olfactifs et celles des photorécepteurs de la rétine. En 1992, ils découvrent le génome olfactif des cellules de la muqueuse sensorielle. Parmentier découvrent des récepteurs identiques sur les cellules sexuelles. Plusieurs chercheurs découvrent par la suite des récepteurs identiques (ARN) à un stade embryonnaire du développement des organismes dans la plupart des organes.Il est étonnant de savoir que le coeur, le pancréas, le foie, les poumons, l'utérus ou le cerveau contiendraient de tel récepteurs. •  En 1994, P.Pelosi étudie les protéines de transport (OBP: olfactory binding proteins)
  • 11. L’état des recherches •  Par rapport aux autres recherches sensorielles, le corps médical s'est limité à étudier le système respiratoire, plus visuel que le système olfactif ; l'olfaction étant considéré comme une sensation, une sensorialité secondaire. •  Aucun laboratoire important ne s’est mobilisé sur cette recherche. Seuls des individus isolés ou de petits groupes de chercheurs s'y intéressent. •  La nature des récepteurs odorants n'a été étudiée que depuis peu, celle sur les récepteurs olfactifs est à peine ébauchée. Il faut déchiffrer les codes olfactifs et plus spécialement ceux liés aux organes vitaux. •  La recherche est très coûteuse et très longue. L'identification des gènes de récepteurs olfactifs et celle des odorants auxquels ils sont sensibles prendra encore de nombreuses années si la recherche n'est pas financée par des laboratoires plus importants.
  • 12. La Directive Cosmétique La directive cosmétique est confuse sur plusieurs points: •  Le parfum n’est pas un cosmétique, un cosmétique se met sur la peau tandis qu’un parfum se respire. Il n’existe pour le moment aucune «directive parfum». •  Les molécules naturelles n’ont pas les mêmes propriétés que les molécules synthétiques auxquelles on attribue le même nom. •  Tous les tests ont étés réalisés sur des molécules synthétiques trouvées dans les parfums synthétiques vendus sur le sol européen. •  La directive cosmétique interdit à l’industrie de tester ses produits sur les animaux. Ce qui est très bien. Mais elle n’autorise pas les tests sur l’être humain, ces tests étant réservés aux produits «vitaux». La parfumerie n’est pas considérée comme « vitale » mais comme superficielle par les institutions européennes. Cette image est celle reflétée par l’industrie, et elle est totalement fausse. La quête de la beauté a de tous temps été importante pour l’être humain. Les nouvelles molécules mises sur le marché et la publicité «promesse de beauté» qui les accompagnent constituent un réel danger si elles ne sont pas correctement testées.
  • 13. Exposition d’objets d’art •  Au sens étymologique du terme, cosmétique vient de cosmos (grec ancien) qui veut dire beauté. •  On peut la définir comme l'art de conserver la beauté, de la développer ou même d'y suppléer. •  Les cosmétiques sont des substances et des préparations destinées à agir en vue de la beauté humaine. •  Les produits cosmétiques incluent les produits d’hygiène, les produits de maquillage, les crèmes de beauté et les produits capillaires. •  Les produits cosmétiques pénètrent dans le corps humain par la peau. Ils agissent sur la peau et certaines molécules pénètrent dans le sang. •  La collection CREEZY COURTOY est la plus importante collection au monde. Elle comprend plus de 2000 objets d’art en provenance de toutes les époques et de toutes les régions du monde. •  Elle raconte non seulement l’histoire du parfum dans tous les continents mais présente aussi un laboratoire XIXème. Fontaine à parfums XVIIIème, Riesler Autriche
  • 19. Exposition de photos Exposition de photos de fleurs à parfum
  • 20. Iconographie Une importante iconographie raconte l’histoire du parfum
  • 21. Diathèque Une diathèque de plus de 1000 diapositives de flacons à parfum des XVIII, XIX et XXème siècles.
  • 22. Filmothèque Une collection de films publicitaires des années 50 et 60.
  • 23. Bibliothèque •  Des livres rares et anciens pourront être découverts par le public, dans une bibliothèque, surveillée, ou exposés dans des vitrines.
  • 24. Ateliers des Petits Nez Un atelier d’apprentissage de l’olfaction pour enfants
  • 25. Conférences •  Des conférences peuvent être organisées avec la participation de la Perfume Foundation •  Pour l’industrie •  Pour le grand-public
  • 26. Ouvrages à paraître •  Plusieurs livres sont actuellement en attente d’édition: •  LES ROUTES DU PARFUM: Beau livre présentant la collection CREEZY COURTOY et fruit de 20 ans de recherches sur le parfum. •  Parfumothérapie: un livre sur l’olfaction et les bienfaits des plantes. Ce livre inclut aussi l’histoire de l’olfaction et des recherches olfactives ainsi qu’un projet pilote pour les écoles. •  Un début de collection de petits livres pour collectionneurs: •  Les rouge à lèvre •  Les miniatures •  Les boîtes à poudre •  Les flacons Lalique •  Tout ces ouvrages comprennent manuscrits et iconographies •  Pour la plupart issus de la collection Creezy Courtoy. •  Les textes sont didactiques et éducatifs, résultats de vingt ans de recherches dans le domaine du parfum.