1. UNE ETUDE HISTORIQUE, ARCHEOLOGIQUE ET
CRANIO-DENTAIRE DE VICTIMES DES MASSACRES DU
MANS EN DECEMBRE 1793.
Ph. Lafargue
J. C. Tavernier
M. Nebenhaus
E. Cabot
Les travaux de remplacement du théâtre des Jacobins au Mans, ont nécessité au préalable un diagnostic
archéologique afin de déterminer la présence ou l’absence de vestiges.
Une intervention de l’INRAP (Institut National de Recherche Archéologique) fut menée du 5 janvier au 6
mars 2009.
Au cours de cette intervention, deux charniers datant de la bataille du Mans (1793) ont été mis à jour. ( en
tout neuf charniers ont été découverts dans la ville, regroupant 159 corps)
Elodie Cabot, archéologue, anthropologue de l’Institut National de recherche Archéologique, nous a proposé
d’étudier les squelettes découverts, et nous avons demandé à un étudiant de 6e année de procéder avec nous
à l’étude anthropologique et traumatologique des restes.
LE CONTEXTE HISTORIQUE GENERAL (1,2,3)
Le 21 septembre 1792, la royauté est abolie en France, par les députés de la Convention.
Cela signe le début de la Première République nommée « République Française », elle est déclarée « une et
indivisible » le 25 septembre.
La France est gouvernée par la Convention nationale, qui siège aux Tuileries dans la salle des Manèges.
Dès févier 1793 la Convention décide une levée de masse afin de faire face à la baisse des effectifs de
l’armée. Cette levée qui connut un grand succès avait pour but de réunir trois cent mille hommes entre 18 et
45 ans.
Elle provoqua cependant de forts mécontentements parmi les paysans et déclencha des émeutes à Rouen,
Amiens et Montargis.
La Convention essaya de les réprimer mais cette levée contribua au soulèvement de la Vendée. Les
premiers troubles éclatèrent le 2 mars 1793 à Cholet et se généralisèrent, puis ce fut le bocage breton qui
s’enflamma.
Si ce mouvement commença comme une simple jacquerie paysanne, il prit rapidement la forme d’un
mouvement contre-révolutionnaire organisé.
La petite noblesse va suivre cette insurrection paysanne et la récupérera à son compte dès 1793, elle lui
donnera par la suite cette coloration franchement royaliste et catholique, mais qui reste encore du moins au
début une jacquerie assez anarchique « On s’était soulevé pour éviter d’être soldat et il n’était pas question
de le devenir pour rétablir la monarchie dans la capitale. Plus qu’un soulèvement contre révolutionnaire, la
rébellion demeurait encore une jacquerie contre les exigences jugées intolérables de la Nation » (réf. Roger
Dupuy).
Fin mars la « Vendée militaire » est presque totalement constituée. Cette armée est fort mal armée, les
hommes pour la plupart « s’équipent » sur les dépouilles des soldats républicains et ils ne sont pas
permanents, les paysans qui la composent rentrent sur leurs terres dès que les actes de guerre sont terminés.
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2. Des déserteurs de l’armée républicaine, des bourgeois et des nobles qui financent, viennent grossir les rangs
de cette armée catholique et royale et lui permettent de remporter ses premiers vrais succès.
La population accueille fort bien cette armée qui, dans son pays, utilise la stratégie du harcèlement et de
l’embuscade, les succès sont là, Saumur est prise le 10 juin mais bien vite des dissensions se font jour
obligeant les responsables à élire un « généralissime » qui sera Jacques Cathelineau. ; La ville d’Angers est
prise, Cathelineau entre dans Le Mans le 29 juin, blessé il succombe de ses blessures, d’Elbée le remplace.
Sur un autre front Châtillon est perdue puis reprise, mais Nantes est perdue et les Blancs repassent sur la
rive gauche de la Loire.
Arrivent alors les évènements qui aboutiront aux massacres du Mans, la « Virée de Galerne ».
LE CONTEXTE LOCAL (4,5)
La « Virée de galerne » est une expédition menée par l’armée catholique et royale, après la défaite de
Cholet le 17 octobre 1793, en direction de Grandville pour y trouver les renforts devant venir d’Angleterre.
Henri de la Rochejacquelein a été choisi comme nouveau généralissime, après la mort d’Elbée et le refus de
Lescure, à l’agonie, d’accepter ce poste.
Les Anglais promettent du renfort si les Vendéens arrivent à prendre un port, ces derniers « enivrés » par
cette promesse vont de succès en succès, Candé, Château-Gontier, Laval, sont pris, les Chouans rejoignent
les Vendéens, de nouveau des dissensions, faut-il prendre du repos en Vendée, soulever Rennes et la
Bretagne ? L’option première est retenue, marcher sur Granville et prendre le port. L’armée passe par
Fougères, Dol, Pontorson, Avranches mais la marche est de plus en plus difficile avec les femmes, les
blessés, les vieillards, les enfants, c’est une armée épuisée qui se lance à l’assaut de Granville, c’est l’échec,
accru par l’absence de secours des Anglais, mal informés de la situation.
Malgré les projets de La Rochejacquelein, l’armée fait demi-tour, quelques succès ponctuent ce recul, mais
elle est affaiblie, épuisée, les prisonniers Vendéens, très nombreux, sont exécutés en vertu de la loi du 19
mars 1793.
Le 3 décembre l’armée parvient à Angers mais ne peut prendre la ville et se replie sur la Flèche qui est prise
le 8 décembre.
Mais c’est alors la déroute complète.
L’armée se dirige vers Le Mans et après un bref combat pénètre en ville.
Les hommes se sentant en sécurité après toutes les épreuves des jours précédents s’enivrent, n’obéissent plus
et refusent de quitter la ville.
Au matin du 12 décembre 1793, le général Westermann arrive aux portes de la ville, le généralissime Henri
de La Rochejacquelein, secondé par Talmont, regroupe 3000 hommes et part à la rencontre des
Républicains. Après un succès de surprise, les Vendéens doivent battre en retraite sous les coups des
Républicains auxquels sont venus se joindre des renforts.
Les Vendéens se réfugient en ville, les Républicains lancent l’assaut et entrent en ville à la tombée de la
nuit. Le chaos règne alors en ville, les combats de rue sont acharnés.
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3. Photo 1 tableau de Jules Girardet
La général Lescure blessé traversant la Loire
Photo 2 tableau de Jean Sorieul
La bataille du Mans
Le colonel de Pontbriand dans ces mémoires décrit ainsi ces évènements : « Rien ne peut égaler la confusion
et le désordre qui régnaient dans la ville, les rues étaient remplies de canons, caissons, voitures, équipages
de tout espèce, qui encombraient l’armée. Une multitude de femmes et d’enfants cherchaient leurs parents et
interrogeraient des gens qui ne leur répondaient qu’en les interrogeant eux-mêmes. On ne pouvait même
réussir à se faire indiquer la route de Laval. Les hommes, les chevaux morts, remplissaient les rues, et on ne
marchait que sur des cadavres, les cris des blessés, placés sur des voitures ou dans les maisons, comblaient
la mesure de cette scène d’horreur »
Une partie de l’armée vendéenne parvient à sortir de la ville et retraite vers Laval, mais des milliers de
Vendéens, pour la plupart non soldats, tentent de résister en ville, dans des maisons, ou des caches, ils
tiennent jusqu’au lendemain et sont finalement écrasés par l’artillerie lourde de l’armée républicaine.
La bataille tourne au massacre, les soldats blessés, les femmes, les enfants sont arrachés de force de leur
cachette et sont massacrés par les forces républicaines.
Le massacre est tel que certains généraux républicains tentent de s’opposer, mais il est trop tard la situation
est devenue incontrôlable.
Dans ses mémoires Kléber écrit : « On ne saurait se figurer l’horrible carnage qui se fit ce jour-là, sans
parler du grand nombre de prisonniers de tout sexe, de tout âge et de tout état qui tombèrent en notre
pouvoir. »
Après avoir poursuivit les restes de l’armée catholique et royale, les Républicains font demi-tour, reviennent
en ville.
Les rapports officiels de l’époque font état de 2300 Vendéens tués à l’intérieur de la ville, les études plus
récentes font état de 15 000 morts dont 5000 à l’intérieur de la ville et 10 000 sur la route de Laval.
Les innombrables cadavres sont ensevelis dans de nombreux charniers répartis dans l’ensemble de la ville.
Ce sont deux d’entre eux que nous avons étudiés.
LES CHARNIERS, L’ETUDE ARCHEOLOGIQUE ET
ANTHROPOLOGIQUE (7)
Le premier charnier, légèrement endommagé par le passage d’une pelleteuse est de forme circulaire, sa
largeur est-ouest est de 1,85 mètres. Les corps sont disposés dans la fosse sur deux niveaux avec un
semblant d’organisation, particulièrement pour ceux déposés sur le font, la disposition est moins rigoureuse
pour les corps les plus tardivement déposés.
Quatre individus ont été déposés sur le dos, tête au nord, puis trois autres corps ont été déposés sur le ventre,
en position inversée, tête au sud.
Un huitième individu a été jeté sur l’ensemble.
L’ensemble a été recouvert de terre sans adjonction de chaux.
En plus de l’organisation avec laquelle ont été déposés les corps, il est à noter la présence de restes de
vêtement et des objets personnels comme un couteau, un chapelet, des épingles qui démontrent que les
individus n’ont pas été dépouillés avant d’être mis en terre.
Ces sujets sont tous masculins à l’exception d’un corps, ils sont de robuste constitution. Ce sont tous des
adultes de plus de trente ans sauf un corps plus jeune et un autre plus âgé.
Les causes du décès sont évidentes, la majorité porte des traces de blessures par armes blanches, voire par
armes à feu.
Les marques de blessures sont évocatrices de corps à corps violents, ainsi a-t-on trouvé 7 coups portés au
crâne sur le sujet n°3.
Certaines blessures aux mains évoquent des blessures de défense.
3
4. Photo 3 - Charnier n°1 (E. Cabot)
Le deuxième charnier n’a été que partiellement fouillé. La fosse est de forme rectangulaire et comblée par
une importante couche de chaux vive pouvant atteindre 30 centimètres, longue de 4,7 mètres elle a une
largeur de moins d’un mètre.
La disposition des corps est anarchique, dénotant peut être un enfouissement hâtif.
Neuf corps ont été prélevés sur une vingtaine estimée, la présence de chaux a très fortement dégradé les
corps se trouvant en surface, ne laissant bien conservés que les corps des parties profondes du dépôt.
Photo 4 - Charnier n°2 (E. Cabot)
4
5. Analyse anthropologique
Les restes ont été classés selon quatre stades de conservation : bon, moyen, mauvais et nul.
L’âge des adultes a été déterminé par l’analyse des derniers points d’ossification du squelette et par l’étude
de la surface auriculaire de l’os coxal.
La méthode dentaire à trois critères de Lamendin et coll., n’a pu être utilisée.
Pour les adolescents, la fusion des épiphyses des os longs et les dents ont été utilisées.
La détermination du sexe a été menée sur l’os coxal selon deux approches, morphologique et
morphométrique.
La stature a été déterminée à partir de la mesure des os longs.
Voici les résultats des études des squelettes portant des traces de blessures (E. Cabot)
Charnier
Etat de
conservation
Stature
(cm)
Localisation
des traces
de coups
1
1
moyen
> 30
féminin
154,62
> 30
masculin
171,48
moyen
> 30
masculin
165,49
1
bon
> 30
masculin
163,21
8
14
1
2
bon
moyen
> 30
> 30
masculin
gracile
163,50
152,92
Clavicule
droite, main
droite
Crâne, scapula
gauche, main
droite
Crâne,
maxillaire,
mandibule,
scapula droite
et gauche
Radius
gauche,
vertèbres
thoraciques,
fémur droit et
gauche, tibia
droit
Radius gauche
Crâne,
maxillaire
3
1
bon
4
1
7
15
2
moyen
> 30
féminin
159,80
16
17
2
2
moyen
bon
> 30
20-25
féminin
robuste
160,96
167,74
18
2
bon
15-19
robuste
166,03
Squelette
Age
Sexe
Maxillaire,
mandibule,
fémur droit
Main gauche
Crâne,
mandibule,
main gauche
axis
Types de
coups
tranchant
tranchant
tranchant,
perforant
(pique)
tranchant
perforant
(plomb)
tranchant
Perforant
(balle),
tranchant
tranchant
tranchant
tranchant
tranchant
Brève étude ostéo-dentaire
L’étude dentaire a été pratiquée à partir d’observations directes des pièces, aucune radiographie n’a été
effectuée.
Ont été réalisés les relevés suivants :
- atteinte parodontale osseuse
5
6. -
dépôts de tartre
usure dentaire
lésions carieuses
Tous les sujets souffraient de maladie parodontale à des degrés divers, en dépit de leur jeune âge ils
présentaient tous des alvéolyses horizontales et/ou verticales. Les dépôts tartriques sont toujours présents
parfois en quantité importante.
Photo 5
Photo 6
Les lésions carieuses sont très nombreuses et souvent profondes.
Photo 7
Comme sur toutes les dentures de cette époque, les usures sont précoces et prononcées, dues à un régime
alimentaire riche en farines (pains, bouillies) dont la teneur en éléments minéraux est importante. Les
méthodes de cultures, de battage et de minoterie en sont les principales causes.
Photo 8
6
7. Etude de la traumatologie
Armes utilisées lors de la guerre de Vendée
Nous allons passer en revue différents types d’armes utilisées au XVIIe siècle et particulièrement celles
évoquées par un certain Jean Claude Benaben dans une très détaillée et fort terrifiante lettre adressée au
procureur syndic du Maine-et-Loire, Jean-Antoine Vial. « …, ils les emmenaient dans les places ou dans les
rues, où elles étaient entassées et égorgées sur le champ - à coups de fusil, à coups de baïonnette ou à coups
de sabre… »
En premier lieu le sabre d’infanterie, à la lame légèrement courbée avec un tranchant, un piquant et un
contre-tranchant, il possède un garde main étoffé pour protéger l’utilisateur et lui permettre d’asséner des
coups de poing.
Le sabre de cavalerie est plus recourbé et le garde main est moins imposant, ce qui l’allège et le rend plus
maniable. Le cavalier peut ainsi manier son arme avec plus de facilité et de rapidité.
La baïonnette standard est utilisée au bout des fusils d’infanterie de l’époque, c’est une arme de piquant
utilisée pour attaquer un ennemi au sol ou de face à courte distance, elle peut également être utilisée pour
achever un homme au sol. Cette extension du fusil permet de continuer de combattre sans avoir à recharger
l’arme, ce qui à l’époque était et fastidieux, démontable cette baïonnette n’est mise en place que lorsque
l’attaque est imminente d’où l’expression « Baïonnette au fusil ».
Une autre arme, retrouvée plutôt chez les paysans armés, la faux de guerre, dérivée de la faux agricole mais
dont la lame est emmanchée droite sur la hampe, les faux traditionnelles peuvent également être utilisées.
Bien d’autres armes de tranchant ou de piquant sont utilisées, particulièrement par les soldats de l’armée
catholique et royale dont l’équipement est fort hétéroclite.
Photo 9 – un sabre d’infanterie XVIIIe
Photo 10 – un sabre de cavalerie XVIIIe
(Ph. Lafargue)
(Ph. Lafargue)
Photo 11 - une baïonnette pour fusil d’infanterie
XVIIIe
(Ph. Lafargue)
7
8. Maniement de ces armes
Nous avons dans un premier temps tenté de reconstituer la cinétique des coups assénés.
Dans un second temps nous avons essayé de reconstituer les scènes.
Nous n’avons pris que quelques exemples qui nous semblent les plus caractéristiques de cette traumatologie.
Reconstitution des scènes du massacre
Photographies des traumas
(Ph. Lafargue, M. Nebenhaus, J.C.
Tavernier)
Commentaires
Traumatismes de défense, la trace de la lame est
visible sur les os de la main
(l’agresseur se trouvait devant)
Traumatisme à l’arme blanche, l’impact est visible
sur le pariétal, coups portés d’arrière en avant ;
Les coups sont multiples, signant l’acharnement.
Ils sont francs, les bords ne sont pas écrasés, ils
ont été occasionnés par une lame de sabre et non
par une lame épaisse de hache par exemple
Trace de coup de sabre ayant brisé l’os pariétal et
occipital
Trace de coup violent porté d’arrière en avant et
de gauche à droite ayant brisé le corps de la
mandibule
(l’agresseur se trouvait sur le côté arrière gauche)
Fracture de toute la base du corps mandibulaire dû
à un violent coup d’arme
Trace de coup violent à l’arme blanche porté
d’avant en arrière ayant fracturé la partie
antérieure de la branche
(l’agresseur se trouvait devant)
Coup violent par arme blanche sur la colonne
vertébrale
(l’agresseur se trouvait sur le côté arrière)
Trace de blessure perforante par arme à feu
(pistolet)
8
Photographies de la
reconstitution (O. Lafargue)
Par La Troupe des Cœurs de
Chouans
9. Apport de ces reconstitutions
Ces différentes études des traumas, permettent d’étudier la cinétique des coups portés et le type d’arme
utilisée.
D’autres blessures ont été relevées sur les crânes, les os longs, sur les scapulas.
Quelques rares blessures au pistolet et à la baïonnette ont également été observées.
Conclusions
Cette étude montre la violence des combats du Mans en ce mois de décembre 1793, les traces de coups,
nombreuses, sont la preuve d’un acharnement, aussi terrible que ce qui a été décrit par les témoins et
conforme aux ordres donnés de ne laisser aucun survivant.
Lors de l’entrée des troupes républicaines dans la ville, les « soldats » Vendéens encore en état de se battre
avaient fui et seuls ne restaient que les civils, hommes femmes et enfants.
Remerciements, à La Troupe Cœurs de Chouans coeursdechouans@gmail.com et à M. F. Lachard pour la
reconstitution historique, à Mme O. Lafargue et J. Guivarch, pour l’assistance photographique
Bibliographie :
1 – Martin J.C. La Vendée et la Révolution, accepter la mémoire pour écrire l’histoire. Perrin col.
Tempus, 2007
2 – Delahaye N. Guide historique de la guerre de Vendée, Cholet, Ed. Pays et terroirs, 1993
3 – Roger Dupuis, La République jacobine, terreur, guerre et gouvernement révolutionnaire, 1792-1794,
tome 2 de la Nouvelle histoire de la France contemporaine, Paris Ed. Seuil Paris collection Points 2005, P
104
4 – Pontbriand de Mémoire du colonel de Pontbriand, tome 1, Paris, Ed. Plon 1897
5 – Kleber J.B. Mémoires politiques et militaires, Paris Ed. Taillendier, 1989, réédition
6 – Benaben (de) J.C.G.L. Correspondances et papiers de Benaben, Ed. A. Launay, Paris 1886
7 – Chevet, Cabot, Le Boulaire 2009 : CHEVET (P.), CABOT (E .), LE BOULAIRE (Ch.) .- Quinconce
des jacobins, Le Mans (Sarthe). Rapport de diagnostic archéologique, Inrap. S.R.A., des Pays-de-la-Loire,
Nantes, 2009, 96p. de texte.
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