SlideShare ist ein Scribd-Unternehmen logo
1 von 42
TaSP / Test & Treat…
Vers la fin de l’épidémie ?
5.2 millions de
personnes
traitées /
+ de 10 millions
de personnes en
attente de
traitement
Contexte : une inégalité croissante
entre le Nord et le Sud


Seuil d’initiation de traitement




plus tardif dans le Sud

Combinaisons


plus anciennes, plus toxiques, pour certaines

moins puissantes


Suivi biologique




sans accès à la charge virale

Moyens financiers en baisse par rapport aux besoins
Dépistage &
Traitement du
VIH & des IST

Diaphragmes &
capes cervicales

PréservatifS

VIH

Interventions
pour changer /
adapter les
comportements
Vaccins

Traitement
pour
éradiquer le
HSV-2
(Herpès)

Circoncision

Traitements préexposition, postexposition, et
mère-enfant
Résultats de 40 essais d’interventions
Type
d’intervention

Effet
Toxique

Comportement &
microfinance

Pas
d’effet

Total

8

Effet
bénéfique

8

Intervention IST

1

8

9

Circoncision

3

1

4

1

1

11

12

Diaphragme
Non-ARV
microbicides
ARV microbicides

1
1

ARV oral
Vaccins

1
1

1

1

3

4
Le rôle des traitements dans
la prévention, du bénéfice
individuel jusqu’aux
approches populationnelles
CAPRISA 004
Efficacité préventive d’un
gel vaginal microbicide
dosé à 1% de Ténofovir
Methode


Essai randomisé en double aveugle contre
placebo



Femmes séronégatives à haut risque
d’acquisition du VIH sexuellement actives (2
rapports/30 jours)



Une dose de gel 12 heures avant le rapport
sexuel



Une dose de gel le plus vite possible après le
rapport sexuel dans une fenêtre de 12 heures



Pas plus de 2 doses en 24 heures
Recrutement
Femmes recrutées: 889

Tenofovir: 445
• 15 perdues de vue
• 8 fin anticipée

Placebo: 444

Retention:
94.8%

422 ont terminé l’essai

• 10 perdues de vue
• 12 fin anticipée
• 1 décès

421 ont terminé l’essai
Efficacité préventive du gel Tenofovir
Tenofovir

Placebo

Infections par le VIH

38

60

Incidence VIH
(100 femmes/an)

5.6

9.1

Incidence plus basse de 39% dans le bras tenofovir
Impact de l’observance sur l’efficacité du gel
tenofovir
HIV incidence
# HIV

N

Très observants
(>80% gel adherence)

36

336

4.2

9.3

54%

Observants moyens
(50-80% adherence)

20

181

6.3

10.0

38%

Faibles observants
(<50% gel adherence)

41

367

6.2

8.6

28%

TFV Placebo

Effect
Résumé des résultats


Pas de résistance au Ténofovir constatée



Efficacité sur HSV2



Peu d’effets secondaires



Pas d’effet contraceptif



Pas de toxicicité hépatique pour les
personnes VHB+



Pas de hausse des comportements à
risques durant l’étude
L’essai PREP
Lancement de l’essai 2e trimestre 2011




Phase pilote de recrutement 500 HSH
3 sites en France (Paris, Lyon), à l’hôpital
AIDES intervient :



Formation counseling des équipes soignantes
Counseling des HSH recrutés

Après la phase pilote : 1500 personnes suivies sur 3 ans
Préservatifs plus ARV comparés aux
présos seuls : 3 études en Afrique
Points communs:
Couples hétérosexuels sérodifférents & Promotion du préservatif

Résultats

Etude A*

Etude B**

Préservatifs


-





-




12

0.5

2.23

0.39

ARV
Infections %/an

*
**
***

Wawer M et al. Lancet 2009; 374:229-37
Bunnell R et al. Abstract 29, 15th CROI, 2009
Donnell D, Lancet 2010

Etude C***
« avant »
« après »
Conclusions
Il est maintenant « evidence based » que :





Les ARV diminuent la transmission mère/enfant
Les ARV diminuent la transmission
hétérosexuelle
Les ARV apparaissent plus efficaces que les
préservatifs (ou a minima comme un outil
efficace de prévention combinée) pour les
couples hétérosexuels sérodifférents
Quel a été l’impact
des ARV sur
l’épidémie ?
• Introduction des ARV, 1990-2000
• Expansion des ARV, 2000-2010
Nouveaux cas de séropositivité en
Suisse
AZT

HAART

Bull. OFSP 2001
En bref…


L’introduction des ARVs dans les années
1990 coïncide avec une baisse des
nouvelles infections



Toutes choses égales par ailleurs, sans les
ARV, les nouvelles infections auraient pu
être 50 à 100% plus fréquentes en l’an
2000
En théorie: A quoi s’attendre ?
Le nombre de personnes
potentiellement infectieuses
commence à baisser…

…et après quelques années, les
nouvelles infections baissent
parallèlement
Suisse: Nouvelles Infections,
& Nbre de PVVIH CV > 500 in SHCS*

* SHCS = Swiss HIV Cohort Study
Amsterdam, MSMs
R(t)

Nouvelles infections par PVVIH
Si > 1, l’épidemie progresse, si < 1, elle décline

1.5

Taux théorique en
2002, sans ARV, mais
avec les
comportements sexuels
de 2002

Bezemer D et al., CROI 2001, AIDS 2008
Conclusions 2000 à 2010
1)

La diffusion massive de traitements plus
efficaces diminue le nombre de
personnes « potentiellement
infectieuses »

2) Le nombre de nouvelles infections, après
des années de stabilité ou même
d’augmentation, peut recommencer à
diminuer
Que se passerait-il si
encore plus de
personnes étaient
traitées ?
HIV infections per 1000
population

Projections en Colombie britannique
10
9
8
Traiter 30%
7
6
5
Traiter tout le monde
4
3
2
1
0
200620102014201820222026203020342038
2006 10 14 18 22 26 30 34 38 42

2050

Montaner, Hogg et al. Unpublished, 2006
Coût des traitements
109 $
30

Cost (billions)

25
20
15
10

Traiter tout le monde
Traiter 30%

5
0
2006 10 14 18 22 26 30 34 38 42
2050
2006 2010 2014 2018 2022 2026 2030 2034 2038 2042 2046 2050

Year
Treat all

Hogg et al. Unpublished, 2006

Treat 30%
Coût des traitements
Billions de $
30

Cost (billions)

25
20
15
10

Grandes
économies

Petit
investissement

5

0
2006 10 14 18 22 26 30 34 38 42
2006 2010 2014 2018 2022 2026 2030 2034 2038 2042 2046 2050
2050

Year
Treat all

Lima VD et al. JID 2008
Hogg et al. Unpublished, 2006

Treat 30%
Population générale :
Les approches avant/après


Mesurer l’incidence du VIH avant et après
l’introduction des ARV, ou avant et après
le développement de l’accès aux ARV



Exemples: British Columbia (J. Montaner
et al.), San Francisco, Switzerland
Les problèmes posés par cette approche…
1. Toutes les preuves ne vont pas
dans la même direction
2. B après A ≠ B à cause de A
(Si l’incidence du VIH chute après le
développement de l’accès aux ARV, il
n’est pas certain que ce soit ce
développement qui ait causé cette baisse)
… Mais si étaient comparées
non pas 2 mais 30 régions, 15
ayant accès aux ARV et 15
sans accès, et qu’à chaque
fois, l’incidence chute dans les
régions du « Test-and-Treat »
mais reste la même dans les
régions-contrôle…
… Mais si étaient comparées non pas 2 mais 30
régions, 15 ayant accès aux ARV et 15 sans accès, et
qu’à chaque fois, l’incidence chute dans les régions du
« Test-and-Treat » mais reste la même dans les
régions-contrôle…

C’est l’idée essentielle derrière la
méthodologie appelée « cluster-randomized
trial », où l’unité de randomisation n’est pas
l’individu, mais une communauté d’individus,
par exemple un village, ou un quartier…
Basic Plan



Tester « tout le monde »
2 bras :
Groupes intervention: Traiter toutes les
personnes testées VIH+ immédiatement
 Groupes contrôle: Traiter les personnes VIH+
selon les recommandations en vigueur, mais
en utilisant les ARV prescrits dans les
groupes intervention.

Les critères d’évaluation


Primaires




Incidence du VIH, mesurée tous les 6 mois

Secondaires
Acceptabilité & résultats du dépistage massif
 Modifications des comportements
 Coûts & coût efficacité
 Morbidité & mortalité des PVVIH


Liée au VIH
 Non-liée au VIH
 Attribuable aux ARV
 Test-and-Treat est aussi une étude « When to start »

Ressources et viabilité


Si le traitement a un effet préventif dans ce
design, cela va augmenter considérablement le
nombre de personnes potentiellement éligibles
aux ARV :





Augmentation de la pression pour la disponibilité des
ARV
Augmentation considérable des coûts à court terme
La viabilité à long terme est un enjeu majeur
Cette recherche opérationnelle permettra aussi de
produire des années de données de suivi sans
randomisation
Pourquoi ne pas traiter tout le monde?


Bénéfices individuels potentiels


meilleure santé, meilleure survie y compris au-

delà de 500 CD4


tolérance?? Rôle conjoint des traitements et du

virus




combinaisons modernes mieux tolérées
meilleure QDV, meilleure santé perçue

Bénéfices de santé publique


Réduction massive de la transmissibilité chez les

personnes contrôlées
Comparaison des données recueillies auprès des
patients après analyse par propensity score
(ANRS EVAL 12-116)

traités

nonP
traités
% of patients ou médiane[IQR]

Qualité de vie(SF-36)
n=3146
QDV physique

52[44-56]

46[37-53]

p<0.001

QDV mentale

44[37-51]

44[37-50]

NS

57

40

p<0.001

5[2-7]

6[3-9]

p<0.001

78

70

p<0.001

Utilisation systématique du
préservatif (3 derniers mois)
n=961
Nombre de symptômes perçus
Révélation du statut VIH aux proches
n=3150

* Après ajustement sur l’âge, sexe, éducation, vie en couple, précarité, CD4,
durée depuis le diagnostic, hospitalisation au cours des 6 derniers mois et la
connaissance du statut VIH du partenaire
Bénéfices de santé publique vs. Bénéfices
individuels
 L’opposition des bénéfices collectifs et
individuels est artificielle
 Peur de la transmission, impact sur la libido


traiter plus tôt : meilleure QDV sur les aspects
relations avec les autres, vie sexuelle?



traiter plus tôt : amélioration de l’acceptabilité des
PVVIH dans la société?
Enjeux économiques et politiques
 On a déjà du mal à financer les programmes
actuels
 Nécessité de financements complémentaires
qui ne pourront se lever sans volonté
politique
 Arrêter l’épidémie permet de positionner la
lutte contre le sida dans un objectif qui va au-
Conditions pour une stratégie TASP efficace
(1)

 Traitement simple et bien toléré ++++
 Accès universel au dépistage et au
traitement
 Accès aux outils de suivi biologiques
 Combinaison avec une politique de santé
publique visant à faire accepter les PVVIH
Conditions pour une stratégie TASP efficace (2)
 Evaluation sur l’efficacité, l’incidence, les coûts,
l’acceptation des personnes séropositives
 Besoin de recherches : protocoles TASP


Besoin de baisse des prix des médicaments et
des tests biologiques

 Mise en place de mécanismes de financements
pérennes
 Besoin de plaidoyer
Conditions pour une stratégie TASP efficace (3)
 Apport de la plus-value communautaire :
donner envie d’aller vers le soin… et d’y
rester
 par les actions de prise en charge GLOBALE


par des actions vers les groupes vulnérables:
besoin d’aller vers les MSM, les UD, les
travailleurs du sexe
Reconnaitre que l’épidémie est concentrée



Certains groupes sont plus vulnérables et plus stigmatisés



Injecteurs





Travailleuses du sexe

HSH

La prévalence du

30

VIH est plus élevée

25

chez les HSH

Prévalence HSH
Prévalence adulte générale

20
15
10

THE

5

GLOBAL
FORUM ON
MSM & HIV

0

SenegalCambodia Thailand Singapore Chennai US/Mex Peru Argentina Ukraine
Conditions pour une stratégie TASP efficace (4)
 Leadership politique

 Leadership associatif ! Il faut OSER!

Weitere ähnliche Inhalte

Andere mochten auch

Handbuch de
Handbuch deHandbuch de
Handbuch degordem
 
Fr outil 7 compte rendu photos tests bottes de paille
Fr outil 7 compte rendu photos tests bottes de pailleFr outil 7 compte rendu photos tests bottes de paille
Fr outil 7 compte rendu photos tests bottes de paillelibnam
 
Dengue formação serviço
Dengue formação serviçoDengue formação serviço
Dengue formação serviçoGuilherme Faria
 
Carta de 8 ex secretarios de energía al Gobierno
Carta de 8 ex secretarios de energía al GobiernoCarta de 8 ex secretarios de energía al Gobierno
Carta de 8 ex secretarios de energía al GobiernoForo Blog
 
Cambios y resistencia
Cambios y resistenciaCambios y resistencia
Cambios y resistenciacrownred
 
Brumunddal Og Moelv..Bystatus
Brumunddal Og Moelv..BystatusBrumunddal Og Moelv..Bystatus
Brumunddal Og Moelv..BystatusPer Eivind
 
La rt2012
La rt2012La rt2012
La rt2012Ethesia
 

Andere mochten auch (9)

Handbuch de
Handbuch deHandbuch de
Handbuch de
 
Fr outil 7 compte rendu photos tests bottes de paille
Fr outil 7 compte rendu photos tests bottes de pailleFr outil 7 compte rendu photos tests bottes de paille
Fr outil 7 compte rendu photos tests bottes de paille
 
Dengue formação serviço
Dengue formação serviçoDengue formação serviço
Dengue formação serviço
 
Carta de 8 ex secretarios de energía al Gobierno
Carta de 8 ex secretarios de energía al GobiernoCarta de 8 ex secretarios de energía al Gobierno
Carta de 8 ex secretarios de energía al Gobierno
 
Cambios y resistencia
Cambios y resistenciaCambios y resistencia
Cambios y resistencia
 
Mango Cabs
Mango CabsMango Cabs
Mango Cabs
 
Brumunddal Og Moelv..Bystatus
Brumunddal Og Moelv..BystatusBrumunddal Og Moelv..Bystatus
Brumunddal Og Moelv..Bystatus
 
La rt2012
La rt2012La rt2012
La rt2012
 
Succession “Losers”: What Happens to Executives Passed Over for the CEO Job?
Succession “Losers”: What Happens to Executives Passed Over for the CEO Job? Succession “Losers”: What Happens to Executives Passed Over for the CEO Job?
Succession “Losers”: What Happens to Executives Passed Over for the CEO Job?
 

Ähnlich wie Tasp, Test & treat : Vers la fin de l'épidémie ?

Casablanca 2010 : Le traitement ARV en tant que prévention
Casablanca 2010 : Le traitement ARV en tant que préventionCasablanca 2010 : Le traitement ARV en tant que prévention
Casablanca 2010 : Le traitement ARV en tant que préventionVih.org
 
Le TasP chez les usagers de drogue
Le TasP chez les usagers de drogueLe TasP chez les usagers de drogue
Le TasP chez les usagers de drogueCripsIDF
 
manuel-clinique-msf- hiv- tuberculose
 manuel-clinique-msf- hiv- tuberculose manuel-clinique-msf- hiv- tuberculose
manuel-clinique-msf- hiv- tuberculoseEugène NJEBARIKANUYE
 
Vaccination contre les infections HPV - Couverture vaccinale en Franc, impact...
Vaccination contre les infections HPV - Couverture vaccinale en Franc, impact...Vaccination contre les infections HPV - Couverture vaccinale en Franc, impact...
Vaccination contre les infections HPV - Couverture vaccinale en Franc, impact...CripsIDF
 
«La PrEP oui... mais quand?»
«La PrEP oui... mais quand?»«La PrEP oui... mais quand?»
«La PrEP oui... mais quand?»Vih.org
 
Casablanca 2010 - Recommendations de L'OMS 
en 2010 pour le traitement antiré...
Casablanca 2010 - Recommendations de L'OMS 
en 2010 pour le traitement antiré...Casablanca 2010 - Recommendations de L'OMS 
en 2010 pour le traitement antiré...
Casablanca 2010 - Recommendations de L'OMS 
en 2010 pour le traitement antiré...Vih.org
 
HPV et anus
HPV et anusHPV et anus
HPV et anusCripsIDF
 
Casablanca 2010 - Accélération du dépistage-conseil du VIH: Enjeux et pratiqu...
Casablanca 2010 - Accélération du dépistage-conseil du VIH: Enjeux et pratiqu...Casablanca 2010 - Accélération du dépistage-conseil du VIH: Enjeux et pratiqu...
Casablanca 2010 - Accélération du dépistage-conseil du VIH: Enjeux et pratiqu...Vih.org
 
Guérir de l'hépatite C C possible
Guérir de l'hépatite C C possibleGuérir de l'hépatite C C possible
Guérir de l'hépatite C C possiblesoshepatites
 
Recherche en médecine générale surmédicalisation, surdiagnostics, surtraite...
Recherche en médecine générale   surmédicalisation, surdiagnostics, surtraite...Recherche en médecine générale   surmédicalisation, surdiagnostics, surtraite...
Recherche en médecine générale surmédicalisation, surdiagnostics, surtraite...Réseau Pro Santé
 
Presentation protocole adherence of treament HIV in Laos(version fr)
Presentation protocole adherence of treament HIV in Laos(version fr)Presentation protocole adherence of treament HIV in Laos(version fr)
Presentation protocole adherence of treament HIV in Laos(version fr)Souksakhone Noy
 
Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…
Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas… Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…
Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas… Réseau Pro Santé
 
Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…
Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…
Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…Réseau Pro Santé
 
Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…
Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…
Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…Réseau Pro Santé
 
EPIDEMIOLOGIE GENERAL NOTE FOR TEACHING AND SEMINAR
EPIDEMIOLOGIE GENERAL NOTE FOR TEACHING AND SEMINAREPIDEMIOLOGIE GENERAL NOTE FOR TEACHING AND SEMINAR
EPIDEMIOLOGIE GENERAL NOTE FOR TEACHING AND SEMINARissabbafoussam
 
2021 Edition découverte de la revue Prescrire
2021 Edition découverte de la revue Prescrire 2021 Edition découverte de la revue Prescrire
2021 Edition découverte de la revue Prescrire Audrey Verdez
 
01 Interventions FondéEs Sur Les Evidences Louise Thomas Mapleh
01 Interventions FondéEs Sur Les Evidences Louise Thomas Mapleh01 Interventions FondéEs Sur Les Evidences Louise Thomas Mapleh
01 Interventions FondéEs Sur Les Evidences Louise Thomas MaplehAlec Pemberton
 
Projet pilote de STOP HIV/AIDS : science programmatique et transformation de...
Projet pilote de STOP HIV/AIDS : science programmatique et transformation de...Projet pilote de STOP HIV/AIDS : science programmatique et transformation de...
Projet pilote de STOP HIV/AIDS : science programmatique et transformation de...amusten
 
VHC chez les UDIV.ppt
VHC chez les UDIV.pptVHC chez les UDIV.ppt
VHC chez les UDIV.pptodeckmyn
 

Ähnlich wie Tasp, Test & treat : Vers la fin de l'épidémie ? (20)

Casablanca 2010 : Le traitement ARV en tant que prévention
Casablanca 2010 : Le traitement ARV en tant que préventionCasablanca 2010 : Le traitement ARV en tant que prévention
Casablanca 2010 : Le traitement ARV en tant que prévention
 
Le TasP chez les usagers de drogue
Le TasP chez les usagers de drogueLe TasP chez les usagers de drogue
Le TasP chez les usagers de drogue
 
manuel-clinique-msf- hiv- tuberculose
 manuel-clinique-msf- hiv- tuberculose manuel-clinique-msf- hiv- tuberculose
manuel-clinique-msf- hiv- tuberculose
 
Vaccination contre les infections HPV - Couverture vaccinale en Franc, impact...
Vaccination contre les infections HPV - Couverture vaccinale en Franc, impact...Vaccination contre les infections HPV - Couverture vaccinale en Franc, impact...
Vaccination contre les infections HPV - Couverture vaccinale en Franc, impact...
 
«La PrEP oui... mais quand?»
«La PrEP oui... mais quand?»«La PrEP oui... mais quand?»
«La PrEP oui... mais quand?»
 
Casablanca 2010 - Recommendations de L'OMS 
en 2010 pour le traitement antiré...
Casablanca 2010 - Recommendations de L'OMS 
en 2010 pour le traitement antiré...Casablanca 2010 - Recommendations de L'OMS 
en 2010 pour le traitement antiré...
Casablanca 2010 - Recommendations de L'OMS 
en 2010 pour le traitement antiré...
 
HPV et anus
HPV et anusHPV et anus
HPV et anus
 
Casablanca 2010 - Accélération du dépistage-conseil du VIH: Enjeux et pratiqu...
Casablanca 2010 - Accélération du dépistage-conseil du VIH: Enjeux et pratiqu...Casablanca 2010 - Accélération du dépistage-conseil du VIH: Enjeux et pratiqu...
Casablanca 2010 - Accélération du dépistage-conseil du VIH: Enjeux et pratiqu...
 
Guérir de l'hépatite C C possible
Guérir de l'hépatite C C possibleGuérir de l'hépatite C C possible
Guérir de l'hépatite C C possible
 
Recherche en médecine générale surmédicalisation, surdiagnostics, surtraite...
Recherche en médecine générale   surmédicalisation, surdiagnostics, surtraite...Recherche en médecine générale   surmédicalisation, surdiagnostics, surtraite...
Recherche en médecine générale surmédicalisation, surdiagnostics, surtraite...
 
Presentation protocole adherence of treament HIV in Laos(version fr)
Presentation protocole adherence of treament HIV in Laos(version fr)Presentation protocole adherence of treament HIV in Laos(version fr)
Presentation protocole adherence of treament HIV in Laos(version fr)
 
Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…
Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas… Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…
Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…
 
Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…
Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…
Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…
 
Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…
Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…
Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…
 
EPIDEMIOLOGIE GENERAL NOTE FOR TEACHING AND SEMINAR
EPIDEMIOLOGIE GENERAL NOTE FOR TEACHING AND SEMINAREPIDEMIOLOGIE GENERAL NOTE FOR TEACHING AND SEMINAR
EPIDEMIOLOGIE GENERAL NOTE FOR TEACHING AND SEMINAR
 
Français: Dr. William Bowie
Français: Dr. William BowieFrançais: Dr. William Bowie
Français: Dr. William Bowie
 
2021 Edition découverte de la revue Prescrire
2021 Edition découverte de la revue Prescrire 2021 Edition découverte de la revue Prescrire
2021 Edition découverte de la revue Prescrire
 
01 Interventions FondéEs Sur Les Evidences Louise Thomas Mapleh
01 Interventions FondéEs Sur Les Evidences Louise Thomas Mapleh01 Interventions FondéEs Sur Les Evidences Louise Thomas Mapleh
01 Interventions FondéEs Sur Les Evidences Louise Thomas Mapleh
 
Projet pilote de STOP HIV/AIDS : science programmatique et transformation de...
Projet pilote de STOP HIV/AIDS : science programmatique et transformation de...Projet pilote de STOP HIV/AIDS : science programmatique et transformation de...
Projet pilote de STOP HIV/AIDS : science programmatique et transformation de...
 
VHC chez les UDIV.ppt
VHC chez les UDIV.pptVHC chez les UDIV.ppt
VHC chez les UDIV.ppt
 

Tasp, Test & treat : Vers la fin de l'épidémie ?

  • 1. TaSP / Test & Treat… Vers la fin de l’épidémie ?
  • 2. 5.2 millions de personnes traitées / + de 10 millions de personnes en attente de traitement
  • 3. Contexte : une inégalité croissante entre le Nord et le Sud  Seuil d’initiation de traitement   plus tardif dans le Sud Combinaisons  plus anciennes, plus toxiques, pour certaines moins puissantes  Suivi biologique   sans accès à la charge virale Moyens financiers en baisse par rapport aux besoins
  • 4. Dépistage & Traitement du VIH & des IST Diaphragmes & capes cervicales PréservatifS VIH Interventions pour changer / adapter les comportements Vaccins Traitement pour éradiquer le HSV-2 (Herpès) Circoncision Traitements préexposition, postexposition, et mère-enfant
  • 5. Résultats de 40 essais d’interventions Type d’intervention Effet Toxique Comportement & microfinance Pas d’effet Total 8 Effet bénéfique 8 Intervention IST 1 8 9 Circoncision 3 1 4 1 1 11 12 Diaphragme Non-ARV microbicides ARV microbicides 1 1 ARV oral Vaccins 1 1 1 1 3 4
  • 6. Le rôle des traitements dans la prévention, du bénéfice individuel jusqu’aux approches populationnelles
  • 7. CAPRISA 004 Efficacité préventive d’un gel vaginal microbicide dosé à 1% de Ténofovir
  • 8. Methode  Essai randomisé en double aveugle contre placebo  Femmes séronégatives à haut risque d’acquisition du VIH sexuellement actives (2 rapports/30 jours)  Une dose de gel 12 heures avant le rapport sexuel  Une dose de gel le plus vite possible après le rapport sexuel dans une fenêtre de 12 heures  Pas plus de 2 doses en 24 heures
  • 9. Recrutement Femmes recrutées: 889 Tenofovir: 445 • 15 perdues de vue • 8 fin anticipée Placebo: 444 Retention: 94.8% 422 ont terminé l’essai • 10 perdues de vue • 12 fin anticipée • 1 décès 421 ont terminé l’essai
  • 10. Efficacité préventive du gel Tenofovir Tenofovir Placebo Infections par le VIH 38 60 Incidence VIH (100 femmes/an) 5.6 9.1 Incidence plus basse de 39% dans le bras tenofovir
  • 11. Impact de l’observance sur l’efficacité du gel tenofovir HIV incidence # HIV N Très observants (>80% gel adherence) 36 336 4.2 9.3 54% Observants moyens (50-80% adherence) 20 181 6.3 10.0 38% Faibles observants (<50% gel adherence) 41 367 6.2 8.6 28% TFV Placebo Effect
  • 12. Résumé des résultats  Pas de résistance au Ténofovir constatée  Efficacité sur HSV2  Peu d’effets secondaires  Pas d’effet contraceptif  Pas de toxicicité hépatique pour les personnes VHB+  Pas de hausse des comportements à risques durant l’étude
  • 13. L’essai PREP Lancement de l’essai 2e trimestre 2011    Phase pilote de recrutement 500 HSH 3 sites en France (Paris, Lyon), à l’hôpital AIDES intervient :   Formation counseling des équipes soignantes Counseling des HSH recrutés Après la phase pilote : 1500 personnes suivies sur 3 ans
  • 14. Préservatifs plus ARV comparés aux présos seuls : 3 études en Afrique Points communs: Couples hétérosexuels sérodifférents & Promotion du préservatif Résultats Etude A* Etude B** Préservatifs  -    -   12 0.5 2.23 0.39 ARV Infections %/an * ** *** Wawer M et al. Lancet 2009; 374:229-37 Bunnell R et al. Abstract 29, 15th CROI, 2009 Donnell D, Lancet 2010 Etude C*** « avant » « après »
  • 15. Conclusions Il est maintenant « evidence based » que :    Les ARV diminuent la transmission mère/enfant Les ARV diminuent la transmission hétérosexuelle Les ARV apparaissent plus efficaces que les préservatifs (ou a minima comme un outil efficace de prévention combinée) pour les couples hétérosexuels sérodifférents
  • 16. Quel a été l’impact des ARV sur l’épidémie ? • Introduction des ARV, 1990-2000 • Expansion des ARV, 2000-2010
  • 17. Nouveaux cas de séropositivité en Suisse AZT HAART Bull. OFSP 2001
  • 18. En bref…  L’introduction des ARVs dans les années 1990 coïncide avec une baisse des nouvelles infections  Toutes choses égales par ailleurs, sans les ARV, les nouvelles infections auraient pu être 50 à 100% plus fréquentes en l’an 2000
  • 19. En théorie: A quoi s’attendre ? Le nombre de personnes potentiellement infectieuses commence à baisser… …et après quelques années, les nouvelles infections baissent parallèlement
  • 20. Suisse: Nouvelles Infections, & Nbre de PVVIH CV > 500 in SHCS* * SHCS = Swiss HIV Cohort Study
  • 21. Amsterdam, MSMs R(t) Nouvelles infections par PVVIH Si > 1, l’épidemie progresse, si < 1, elle décline 1.5 Taux théorique en 2002, sans ARV, mais avec les comportements sexuels de 2002 Bezemer D et al., CROI 2001, AIDS 2008
  • 22. Conclusions 2000 à 2010 1) La diffusion massive de traitements plus efficaces diminue le nombre de personnes « potentiellement infectieuses » 2) Le nombre de nouvelles infections, après des années de stabilité ou même d’augmentation, peut recommencer à diminuer
  • 23. Que se passerait-il si encore plus de personnes étaient traitées ?
  • 24. HIV infections per 1000 population Projections en Colombie britannique 10 9 8 Traiter 30% 7 6 5 Traiter tout le monde 4 3 2 1 0 200620102014201820222026203020342038 2006 10 14 18 22 26 30 34 38 42 2050 Montaner, Hogg et al. Unpublished, 2006
  • 25. Coût des traitements 109 $ 30 Cost (billions) 25 20 15 10 Traiter tout le monde Traiter 30% 5 0 2006 10 14 18 22 26 30 34 38 42 2050 2006 2010 2014 2018 2022 2026 2030 2034 2038 2042 2046 2050 Year Treat all Hogg et al. Unpublished, 2006 Treat 30%
  • 26. Coût des traitements Billions de $ 30 Cost (billions) 25 20 15 10 Grandes économies Petit investissement 5 0 2006 10 14 18 22 26 30 34 38 42 2006 2010 2014 2018 2022 2026 2030 2034 2038 2042 2046 2050 2050 Year Treat all Lima VD et al. JID 2008 Hogg et al. Unpublished, 2006 Treat 30%
  • 27. Population générale : Les approches avant/après  Mesurer l’incidence du VIH avant et après l’introduction des ARV, ou avant et après le développement de l’accès aux ARV  Exemples: British Columbia (J. Montaner et al.), San Francisco, Switzerland
  • 28. Les problèmes posés par cette approche… 1. Toutes les preuves ne vont pas dans la même direction 2. B après A ≠ B à cause de A (Si l’incidence du VIH chute après le développement de l’accès aux ARV, il n’est pas certain que ce soit ce développement qui ait causé cette baisse)
  • 29. … Mais si étaient comparées non pas 2 mais 30 régions, 15 ayant accès aux ARV et 15 sans accès, et qu’à chaque fois, l’incidence chute dans les régions du « Test-and-Treat » mais reste la même dans les régions-contrôle…
  • 30. … Mais si étaient comparées non pas 2 mais 30 régions, 15 ayant accès aux ARV et 15 sans accès, et qu’à chaque fois, l’incidence chute dans les régions du « Test-and-Treat » mais reste la même dans les régions-contrôle… C’est l’idée essentielle derrière la méthodologie appelée « cluster-randomized trial », où l’unité de randomisation n’est pas l’individu, mais une communauté d’individus, par exemple un village, ou un quartier…
  • 31. Basic Plan   Tester « tout le monde » 2 bras : Groupes intervention: Traiter toutes les personnes testées VIH+ immédiatement  Groupes contrôle: Traiter les personnes VIH+ selon les recommandations en vigueur, mais en utilisant les ARV prescrits dans les groupes intervention. 
  • 32. Les critères d’évaluation  Primaires   Incidence du VIH, mesurée tous les 6 mois Secondaires Acceptabilité & résultats du dépistage massif  Modifications des comportements  Coûts & coût efficacité  Morbidité & mortalité des PVVIH  Liée au VIH  Non-liée au VIH  Attribuable aux ARV  Test-and-Treat est aussi une étude « When to start » 
  • 33. Ressources et viabilité  Si le traitement a un effet préventif dans ce design, cela va augmenter considérablement le nombre de personnes potentiellement éligibles aux ARV :     Augmentation de la pression pour la disponibilité des ARV Augmentation considérable des coûts à court terme La viabilité à long terme est un enjeu majeur Cette recherche opérationnelle permettra aussi de produire des années de données de suivi sans randomisation
  • 34. Pourquoi ne pas traiter tout le monde?  Bénéfices individuels potentiels  meilleure santé, meilleure survie y compris au- delà de 500 CD4  tolérance?? Rôle conjoint des traitements et du virus    combinaisons modernes mieux tolérées meilleure QDV, meilleure santé perçue Bénéfices de santé publique  Réduction massive de la transmissibilité chez les personnes contrôlées
  • 35. Comparaison des données recueillies auprès des patients après analyse par propensity score (ANRS EVAL 12-116) traités nonP traités % of patients ou médiane[IQR] Qualité de vie(SF-36) n=3146 QDV physique 52[44-56] 46[37-53] p<0.001 QDV mentale 44[37-51] 44[37-50] NS 57 40 p<0.001 5[2-7] 6[3-9] p<0.001 78 70 p<0.001 Utilisation systématique du préservatif (3 derniers mois) n=961 Nombre de symptômes perçus Révélation du statut VIH aux proches n=3150 * Après ajustement sur l’âge, sexe, éducation, vie en couple, précarité, CD4, durée depuis le diagnostic, hospitalisation au cours des 6 derniers mois et la connaissance du statut VIH du partenaire
  • 36. Bénéfices de santé publique vs. Bénéfices individuels  L’opposition des bénéfices collectifs et individuels est artificielle  Peur de la transmission, impact sur la libido  traiter plus tôt : meilleure QDV sur les aspects relations avec les autres, vie sexuelle?  traiter plus tôt : amélioration de l’acceptabilité des PVVIH dans la société?
  • 37. Enjeux économiques et politiques  On a déjà du mal à financer les programmes actuels  Nécessité de financements complémentaires qui ne pourront se lever sans volonté politique  Arrêter l’épidémie permet de positionner la lutte contre le sida dans un objectif qui va au-
  • 38. Conditions pour une stratégie TASP efficace (1)  Traitement simple et bien toléré ++++  Accès universel au dépistage et au traitement  Accès aux outils de suivi biologiques  Combinaison avec une politique de santé publique visant à faire accepter les PVVIH
  • 39. Conditions pour une stratégie TASP efficace (2)  Evaluation sur l’efficacité, l’incidence, les coûts, l’acceptation des personnes séropositives  Besoin de recherches : protocoles TASP  Besoin de baisse des prix des médicaments et des tests biologiques  Mise en place de mécanismes de financements pérennes  Besoin de plaidoyer
  • 40. Conditions pour une stratégie TASP efficace (3)  Apport de la plus-value communautaire : donner envie d’aller vers le soin… et d’y rester  par les actions de prise en charge GLOBALE  par des actions vers les groupes vulnérables: besoin d’aller vers les MSM, les UD, les travailleurs du sexe
  • 41. Reconnaitre que l’épidémie est concentrée  Certains groupes sont plus vulnérables et plus stigmatisés   Injecteurs   Travailleuses du sexe HSH La prévalence du 30 VIH est plus élevée 25 chez les HSH Prévalence HSH Prévalence adulte générale 20 15 10 THE 5 GLOBAL FORUM ON MSM & HIV 0 SenegalCambodia Thailand Singapore Chennai US/Mex Peru Argentina Ukraine
  • 42. Conditions pour une stratégie TASP efficace (4)  Leadership politique  Leadership associatif ! Il faut OSER!

Hinweis der Redaktion

  1. analogue nucléotidique VIREAD : efficacité prouvée dans d’autres contextes : PMTCT Essais PREP
  2. analogue nucléotidique VIREAD : efficacité prouvée dans d’autres contextes : PMTCT Essais PREP
  3. Un peu de diarrhées, pas de toxicité rénale
  4. This has now been confirmed separately in a number of studies. More recently Castilia [misspelled?] demonstrated a powerful effect of HAART on heterosexual transmission of HIV in Spain. For further details, I will refer you to the paper, but basically what you see is that with HAART there was very little transmission whether it was with HAART or temporarily associated with the use of HAART. Very good news in that regard.