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Histoire
des
courants
li/éraires

      h/p://www.slideshare.net/
   Signlighter/histoire‐des‐courants‐
           li/raires‐1172984
Courant
•   Au
sens
large,
le
courant
ou
mouvement
li/éraire
désigne
une
tendance

    en
li+érature,
qui
permet
de
regrouper
des
œuvres
autour
de
constantes

    qui
s’en
dégagent
:
thémaEques
abordées,
style
de
l’auteur,
genre

    li/éraire
privilégié,
etc.
Dans
un
sens
plus
étroit,
il
arrive
parfois
qu’on

    désigne
sous
l’appellaEon
de
courant
un
regroupement
d’auteurs
mus
par

    un
idéal
esthé9que
commun
ou
une
idéologie
commune,
un
groupe

    d’écrivains
ayant
des
relaEons
entre
eux.
Il
faudrait
cependant
alors
plutôt

    parler
d’école
ou
de
groupe
que
de
courant.


•   L’intérêt
du
courant
li/éraire
n’est
pas
de
classer
définiEvement
une

    œuvre,
mais
de
donner
un
point
de
départ
à
l’analyse.
Quand
on
sait,
par

    exemple,
qu’une
œuvre
se
réclame
du
romanEsme
ou
du
réalisme
ou

    qu’elle
est
qualifiée
de
courtoise
ou
d’épique,
on
peut
commencer
sa

    lecture
par
ce
biais,
qui/e
à
changer
plus
tard.
Le
Moyen
Age
La
chanson
de
geste




XI°s.
XX°s.      La
chanson
de
geste
XIX°s.


XVIII°s.


XVII°s.


XVI°s.

XV°s.


XI°s.
XX°s.               La
chanson
de
geste
           • suite
des
grandes
épopées
de
l'AnEquité
XIX°s.


XVIII°s.


XVII°s.


XVI°s.

XV°s.


XI°s.
XX°s.               La
chanson
de
geste
           • suite
des
grandes
épopées
de
l'AnEquité
XIX°s. • La
geste,
du
laEn gesta,
=
ac9on
d'éclat
accomplie


XVIII°s.


XVII°s.


XVI°s.

XV°s.


XI°s.
XX°s.               La
chanson
de
geste
          • suite
des
grandes
épopées
de
l'AnEquité
XIX°s. • La
geste,
du
laEn gesta,
=
ac9on
d'éclat
accomplie

        • apparaît
vers
la
fin
du
XIème
siècle
(entre
1050
et
1150).➠

XVIII°s. xve
s.



XVII°s.


XVI°s.

XV°s.


XI°s.
XX°s.               La
chanson
de
geste
          • suite
des
grandes
épopées
de
l'AnEquité
XIX°s. • La
geste,
du
laEn gesta,
=
ac9on
d'éclat
accomplie

        • apparaît
vers
la
fin
du
XIème
siècle
(entre
1050
et
1150).➠

XVIII°s. xve
s.

        • auteur
souvent
anonyme

XVII°s.


XVI°s.

XV°s.


XI°s.
XX°s.               La
chanson
de
geste
         • suite
des
grandes
épopées
de
l'AnEquité
XIX°s. • La
geste,
du
laEn gesta,
=
ac9on
d'éclat
accomplie

        • apparaît
vers
la
fin
du
XIème
siècle
(entre
1050
et
1150).➠

XVIII°s. xve
s.

        • auteur
souvent
anonyme
        • rédigée
en
ancien
français
et
en
ancien
occitan
XVII°s.


XVI°s.

XV°s.


XI°s.
XX°s.               La
chanson
de
geste
         • suite
des
grandes
épopées
de
l'AnEquité
XIX°s. • La
geste,
du
laEn gesta,
=
ac9on
d'éclat
accomplie

        • apparaît
vers
la
fin
du
XIème
siècle
(entre
1050
et
1150).➠

XVIII°s. xve
s.

        • auteur
souvent
anonyme
        • rédigée
en
ancien
français
et
en
ancien
occitan
XVII°s.
        • récit
relatant
des
épopées
légendaires
héroïques

          me/ant
en
scène
les
exploits
guerriers
de
rois
ou
de

XVI°s.    chevaliers,
remontant
aux
siècles
antérieurs.


XV°s.


XI°s.
XX°s.              La
chanson
de
geste
         • suite
des
grandes
épopées
de
l'AnEquité
XIX°s. • La
geste,
du
laEn gesta,
=
ac9on
d'éclat
accomplie

        • apparaît
vers
la
fin
du
XIème
siècle
(entre
1050
et
1150).➠

XVIII°s. xve
s.

        • auteur
souvent
anonyme
        • rédigée
en
ancien
français
et
en
ancien
occitan
XVII°s.
        • récit
relatant
des
épopées
légendaires
héroïques

          me/ant
en
scène
les
exploits
guerriers
de
rois
ou
de

XVI°s.    chevaliers,
remontant
aux
siècles
antérieurs.
        • desEnée
à
être
chantée
et
accompagnée
musicalement,

XV°s.     devant
un
public
large,
populaire
ou
noble.


XI°s.
XX°s.      La
chanson
de
geste
XIX°s.


XVIII°s.


XVII°s.


XVI°s.

XV°s.


XI°s.
Thèmes
principaux


                              Oeuvres de référence
• barons
serviteurs
de
Dieu,


                             moins de 100 ....
• honneur
féodal,

                              La chanson de Roland
• vaillance
combaEve,
           La prise d’Orange
   intrépidité.                      L’Énéide
Le
héros
épique
•   Dans
 les
 chansons
 de
 geste
 seule
 la
 classe
 féodale
 est

    mise
 en
 scène.
 Le
 héros
 épique
 est
 un
 chevalier
 doué

    d'une
force
surhumaine,
capable
d'endurer
toutes
sortes

    de
 souffrances
 physiques
 ou
 morales.
Exemplaire
 par
 sa

    fidélité
 à
 son
 seigneur,
 il
 est
 élu
 pour
 sa
 perfecEon
 et

    représente
 toujours
 une
 collec9vité
 dont
 l'existence
 est

    en
jeu.


•   La
mort
est
le
moment
le
plus
émouvant
du
récit
et
recèle

    une
 leçon
 dictée
 par
 la
vision
 religieuse
 et
 féodale
 de
la

    société
:
la
souffrance
et
la
mort
sont
nobles
lorsqu'elles

    sont
 subies
pour
 Dieu
et
le
suzerain.
Ainsi
le
public,
qu'il

    soit
 chevaleresque
 ou
 populaire,
 est
 appelé
 aux
 grandes

    émoEons
collecEves
et
religieuses.
•   Les
 autres
 personnages
 ont
 des
 rôles
 définis
 :
 ami

    confident,
traître,
ennemi,
lâche,
etc.
Ils
sont
dans
le
récit

    pour
 souligner
 davantage
 l'héroïsme
 et
 les
 vertus
 du

    héros
principal.
Le
roman
courtois
• L'appellation « courtoise » vient du mot « court » qui, en
  ancien français, désignait la cour seigneuriale.
Thèmes
principaux       Oeuvre de référence

                            Tristan et Yseut


• fidélité
à
une
Dame



• honneur
féodal,


• art de bien parler et
   chanter, politesse,
   générosité
L’apparition du Roman
•                    =
récit
en
langue
romane
• La
cour
du
roi
Arthur
est
un
lieu
fixe
dans
tous
les
romans
de

  Chré9en
de
Troyes
(v1135‐v1183).

• La
cour
est
point
central
des
intrigues,
à
la
fois

  chevaleresques,
surnaturelles
et
senEmentales
(quête
du

  Graal)
• 
ChréEen
de
Troyes

  oppose
déjà
l’Amour

  à
la
Raison,
ce
qui

  marquera

  durablement
la

  li/érature
française.

XX°s.
                 L’apparition du Roman
XIX°s.     •                    =
récit
en
langue
romane
           • La
cour
du
roi
Arthur
est
un
lieu
fixe
dans
tous
les
romans
de

             Chré9en
de
Troyes
(v1135‐v1183).

XVIII°s.
           • La
cour
est
point
central
des
intrigues,
à
la
fois

             chevaleresques,
surnaturelles
et
senEmentales
(quête
du

             Graal)
XVII°s.
           • 
ChréEen
de
Troyes

             oppose
déjà
l’Amour

             à
la
Raison,
ce
qui

XVI°s.       marquera

             durablement
la

             li/érature
française.

 XII°s.
Une
li+érature
populaire
faite
de
contes
à
rire
➙
fabliaux

                                    et
romans
          • littérature passant de l’oralité au texte, (auteurs souvent
            anonymes) ; véritable satire sociale avant la lettre. Elle est
            par essence malicieuse, pittoresque, parfois grivoise ou,
            à l'inverse, morale, mais le plus souvent réaliste.
          • Le Roman de Renart




XIII°s.
Une
li+érature
populaire
faite
de
contes
à
rire
➙
fabliaux

XX°s.                              et
romans
         • littérature passant de l’oralité au texte, (auteurs souvent
XIX°s.     anonymes) ; véritable satire sociale avant la lettre. Elle est
           par essence malicieuse, pittoresque, parfois grivoise ou,
           à l'inverse, morale, mais le plus souvent réaliste.
XVIII°s. • Le Roman de Renart


XVII°s.



XVI°s.

XIII°s.
XII°s.
Une
li+érature
populaire
faite
de
contes
à
rire
➙
fabliaux

XX°s.                              et
romans
         • littérature passant de l’oralité au texte, (auteurs souvent
XIX°s.     anonymes) ; véritable satire sociale avant la lettre. Elle est
           par essence malicieuse, pittoresque, parfois grivoise ou,
           à l'inverse, morale, mais le plus souvent réaliste.
XVIII°s. • Le Roman de Renart


XVII°s.      Une poésie marquée par l’épopée, et un auteur
             qui marque l’histoire littéraire : François Villon

XVI°s.

XIII°s.
XII°s.
Une
li+érature
populaire
faite
de
contes
à
rire
➙
fabliaux

XX°s.                              et
romans
         • littérature passant de l’oralité au texte, (auteurs souvent
XIX°s.     anonymes) ; véritable satire sociale avant la lettre. Elle est
           par essence malicieuse, pittoresque, parfois grivoise ou,
           à l'inverse, morale, mais le plus souvent réaliste.
XVIII°s. • Le Roman de Renart


XVII°s.      Une poésie marquée par l’épopée, et un auteur
             qui marque l’histoire littéraire : François Villon

XVI°s.                 Une forme d’expression théâtrale :
                                les mystères
XIII°s.
XII°s.
11
XVIème

siècle
L’enrichissement de la
   langue française

 • Rôle de Rabelais - 1532...
 • ...de Joachim du Bellay :
   Deffence et illustration de la
   langue francoyse (1549)
 • ...de Robert Estienne, auteur du
   premier grand dictionnaire
   français-latin, en 1538
L’enrichissement de la
XX°s.
              langue française
XIX°s.
            • Rôle de Rabelais - 1532...
XVIII°s.    • ...de Joachim du Bellay :
              Deffence et illustration de la
              langue francoyse (1549)
XVII°s.     • ...de Robert Estienne, auteur du
              premier grand dictionnaire
XVI°s.        français-latin, en 1538
La
Pléiade
                                                        Pierre de Ronsard,
                                                        Joachim du Bellay,
                                                        Jacques Peletier du Mans,
                                                        (➙ Jean Dorat)
                                                        Rémy Belleau,
                                                         Antoine de Baïf,
                                                        Pontus de Tyard
                                                        Étienne Jodelle.




•   références
à
l’An9quité,
amis
aussi
aux
événements
contemporains.(recours
à

    l’alexandrin)
•   influence
de
Pétrarque
(ode
et
sonnet)
•   volonté
de
façonner
une
nouvelle
poésie,
en
langue
française


•
Une femme poète :
  Louise Labé




                1555
Rabelais
• Il
invite
le
lecteur
à

  dépasser
les

  apparences
pour

  aller
chercher
la

  vérité.
L’important
est

  de
faire
confiance
à
la

  nature
et
se
libérer

  l’esprit
et
le
corps.

  C’est
cet
appé9t
de

  savoir
et
d’être

  qu’incarnent
les

  géants
opEmistes

  Pantagruel
et

  Gargantua.


La
li/érature
humaniste
• fait
de
l’homme
l’objet
de
toutes
les

  considéraEons
morales,
scienEfiques,

  esthéEques
et
philosophiques
• recourt
aux
aphorismes

• 
interpelle
le
lecteur
par
des
quesEonnement
• se
réfère
à
la
Bible
aux
auteurs
anEques



                                          17
L’invenEon
de
l’essai
(1571‐1592)
                 •   Michel de Montaigne .
                 •   essai = démarche intellectuelle
                     procédant d’une libre analyse de tout
                     sujet susceptible de retenir l’attention.
                 •   fait de l’expérience personnelle le terrain
                     où expérimenter sa pensée, mais
                     dépasse
la
biographie
pour
rejoindre

                     l’universel.





• « Je n'ai vu un plus grand monstre ou miracle que
                     moi-même ».
Les
Essais
« Qui se connaît, connaît aussi les autres, car chaque homme porte
la forme entière de l’humaine condition. »


« Si on me presse de dire pour quoi j’aimais La Boétie, je
répondrais, parce que c’était lui,parce que c’était moi. »  

« Mon métier et mon savoir, c’est vivre. »

«Philosopher c'est apprendre à mourir. »
Les
grands
auteurs
•   Érasme (1467-1536) : Éloge                   Poètes
    de la folie
                                    •   Clément Marot: Épîtres au Roi
•   Marguerite de Navarre               (1531,1532)
    (1492-1549): Heptaméron
                                    •   Maurice Scève - Délie (1541)
    (nouvelles inspirées par le
    Decameron italien de
    Boccace)                        •   Ronsard : Les Amours (1552)
•   François Rabelais
    (1494?-1553)                    •   Joachim du Bellay : Les
     –   Gargantua                      Antiquités de Rome, Les
     –   Pantagruel                     Regrets (1558)
     –   Le tiers livre
     –   Le quart livre             •    Louise Labbé : Sonnets
                                        (1558)
XVIIème
siècle
XX°s.
           XVIIème
siècle
XIX°s.


XVIII°s.


XVII°s.
Le
courant
baroque
en
li/érature

               1598
‐
1630

•   mouvement
qui
domine
l’Europe
du
XVIIe
siècle.

•   Il
est
a/aché
à
une
concepEon
d’un
monde
instable,
d’un
monde
en

    transformaEon
incessante
➙
exalte
le
désordre
et
le
verEge
devant
l’univers.
•   En
li/érature
:
goût
des
extrêmes,
de
l’ornementa9on,
du
langage
à
effets

    (hyperboles,
exagéra9ons,
anaphores,
an9thèses).
Effets
de
mise
en
abyme,
de

    parallélismes

•   Les
genres
privilégiés
du
baroque
sont
la
poésie
avec
Théophile
de
Viau,
Pierre

    de
Marbeuf
ou
Saint‐Amant,
et
le
théâtre,
influencé
par
les
auteurs
espagnols

    (par
exemple
l'Illusion
comique
de
Pierre
Corneille).
•   Durant
la
période
de
transiEon
qui
va
de
1630
à
1661,
le
baroque,
bien
que

    peu
à
peu
supplanté
déjà
par
le
classicisme,
conEnue
encore
à
jouer
son
rôle.
Il

    est
présent
dans
le
courant
précieux,
le
courant
burlesque
et
le
courant

    liber9n.

Le
liberEnage

•   Ce
courant
idéologique
part
de
la
philosophie
matérialiste
de
Gassendi.

    Les
liberEns
(libres
penseurs)
se
détachent
de
la
religion
officielle,
le

    chrisEanisme,
raillent
les
praEques
religieuses,
manifestent
leur

    indépendance
de
la
pensée
et
tendent
à
donner
à
l’existence
humaine
un

    sens
uniquement
terrestre.
Ce
courant
assure
ainsi
la
transiEon
entre

    l’humanisme
de
la
Renaissance
et
la
philosophie
du
siècle
suivant,
celui

    des
Lumières.


•   Cyrano
de
Bergerac,
disciple
de
Pierre
Gassendi,
est
le
représentant
le
plus

    éminent
de
la
pensée
liberEne.
Le
Dom
Juan
de
Molière
est
emblémaEque

    de
ce/e
aqtude.
Le
courant
classique
•   Il
s’est
élaboré
au
cours
des
années
1630‐1660.

•   L’esthéEque
classique
est
fondée
sur
trois
principes
essenEels
:
ra9onalisme,

    imita9on
de
la
nature,
imita9on
de
l’An9quité.
➙
Nicolas
Boileau

•   Le
classicisme
établit
la
supréma9e
de
la
raison
qui
s’exerce
par
des
règles.

•   répugne
à
introduire
le
laid,
le
bizarre,
le
fantas9que

•   cherche
à
plaire
en
provoquant
rire
ou
larmes
•   cherche
à
instruire
en
délivrant
un
enseignement
moral
•   respecte
les
valeurs
d’ordre,
de
symétrie
(cf
règle
des
trois
unités
au
théâtre)
•   recours
à
toute
forme
d’éloquence
Corneille
•   La
richesse
et
la
diversité
de
son
œuvre
reflètent
les
valeurs
et
les
grandes

    interrogaEons
de
son
époque.
                                                        Julie
                                        Que vouliez-vous qu'il fît contre trois ?
                                                    Le vieil Horace
      •   Le
Cid
1637                                  Qu'il mourût,
      •   Cinna
1641                   Ou qu'un beau désespoir alors le secourût.
                                       N'eut-il que d'un moment reculé sa défaite,
      •   Polyeucte
1642            Rome eût été du moins un peu plus tard sujette;
      •   Horace
1640                 Il eût avec honneur laissé mes cheveux gris,
                                         Et c'était de sa vie un assez digne prix.
                                     Il est de tout son sang comptable à sa patrie;
                                       Chaque goutte épargnée a sa gloire flétrie;
                                     Chaque instant de sa vie après ce lâche tour,
                                   Met d'autant plus ma honte avec la sienne au jour.
+ L’Illusion comique,                J'en romprai bien le cours, et ma juste colère,
chef d’oeuvre baroque              Contre un indigne fils usant des droits d'un père,
         1636                             Saura bien faire voir dans sa punition
                                          L'éclatant désaveu d'une telle action.
Racine
                            • Racine
est
obsédé
par
la

                              tragédie
et
le
sens
de
la

• Pièces
principales:

                              “terreur
et
de
la
piEé”

• Andromaque
1667             qu’elle
engendre.

• 
Britannicus
1669
• Bérénice
1670             • Les
héros
sont
sous
le
poids

• Bajazet
1672                de
leur
desEn
inéluctable
et

                              se
démènent
sans
pouvoir

• Mithridate
1673
                              l’empêcher.

• Iphigénie
1674
• Phèdre
1677
                            • Racine
hait
la
comédie
de

                              Molière
qu’il
juge
trop
facile

                              et
grossière.
Molière
                                                        Pièces
(sélecEon):

                                                        • Les
précieuses
ridicules
(1659)
                                                        • Tartuffe
(l’hypocrisie
des

                                                          dévots
et
des
courEsans)
(1664)
                                                        • Le
Médecin
malgré
lui
(1666)
                                                        • L’avare
(1668)
                                                        • Les
Fourberies
de
Scapin
(1671)
                                                        • Le
Malade
imaginaire
1673


Molière dans le rôle de César dans La Mort de Pompée,
peint par Nicolas Mignard (1658). Collection Comédie-
Française.
La
Fontaine
Les
fables
de
la
Fontaine

•   À
travers
un
genre
mineur
et
non
codifié,
La
Fontaine
(1621‐1695)

    s’inspire,
comme
les
autres
classiques,
dans
ses
fables,
des
Anciens
mais

    aussi
du
folklore
français
et
étranger.
Il
imite
ses
maîtres
avec
une
grande

    liberté.
Tout
comme
les
personnages
de
Molière,
ses
personnages

    représentent
toutes
les
couches
sociales.



•   En
moraliste
La
Fontaine
dépeint
toute
la
société
française
de
la
seconde

    moiEé
du
siècle.
La
recherche
du
bonheur,
l’homme
et
le
pouvoir
sont
les

    deux
thèmes
chers
à
La
Fontaine
qu’on
retrouve
dans
ses

    «Fables»
(1668‐1696).
La
fable
qui
était
avant
La
Fontaine,
un
genre
bref

    où
l’anecdote
se
hâtait
vers
la
morale,
devient
chez
lui
une
ample
comédie

    où
tout
est
mis
à
sa
place:
le
décor,
les
personnages,
le
dialogue.
XVIII ème
siècle
XX°s.
           XVIII ème
siècle
XIX°s.



XVIII°s.
La
li/érature
d’idées
•   les
Lumières
dénoncent
au
nom
de
la
Raison
et
de
valeurs
morales
les

    oppressions
qui
perdurent
à
leur
époque.
Ils
contestent
la
monarchie
absolue

    en
revendiquant
un
contrat
social
comme
fondement
de
l’autorité
poli9que

    et
une
organisaEon
plus
démocraEque
des
pouvoirs
dans
une
monarchie

    consEtuEonnelle
avec
une
sépara9on
des
pouvoirs
exécu9f,
législa9f
et

    judiciaire
(Montesquieu,
Diderot,
Rousseau
entre
autres).
Voltaire
combat

    parEculièrement
les
abus
du
pouvoir
(censure,
le/re
de
cachet,
collusion
avec

    l’Église)
et
rêve
d’un
despote
éclairé,
conseillé
par
des
philosophes.
Par

    ailleurs,
les
«
philosophes
»,
eux‐mêmes
issus
du
«
Tiers
état
»,
défendent
une

    société
fondée
sur
les
talents
et
sur
le
mérite
qui
s’oppose
à
une
société
de

    classes
(ou
de
castes)
héréditaires,
introduisant
ainsi
les
valeurs
de
liberté
et

    d’égalité
qu’affirmera
la
République
à
la
fin
du
siècle.


•   Ils
défendent
aussi
la
liberté
de
conscience
et
me/ent
en
cause
le
rôle
des

La
li/érature
d’idées
•   Les œuvres importantes sont nombreuses et relèvent de différents
    genres comme le conte philosophique avec Voltaire Candide (1759),
    Zadig (1747) ou la satire distanciée avec les Lettres persanes (1721) de
    Montesquieu et les essais comme De l'esprit des lois (1748) du même,
    les Lettres anglaises (1734) ou le Traité sur la tolérance (1763) de
    Voltaire, le Contrat social (1762) ou Émile ou De l'éducation (1762) de
    Rousseau.


•   Participent aussi à cette littérature d’idées certains aspects des
    comédies de Marivaux ou de Beaumarchais et bien sûr la grande
    œuvre de l’Encyclopédie, animé par Diderot et D'Alembert, et ses 35
    volumes (textes et illustrations), publiés de 1750 à 1772, ainsi qu’une
    grande diversité de textes de longueur et d’importance variables :
    essais, discours, dialogues, entretiens…
L’encyclopédie
et
les
Lumières
•   Le
siècle
des
Lumières
Ere
son
nom
du
mouvement
intellectuel,
culturel
et

    scienEfique
aux
mulEples
manifestaEons
connues
sous
le
nom
de

    Lumières.

•   Les
Encyclopédistes
forment
la
«
société
de
gens
de
le+res
»
à
l’origine
de

    la
rédacEon,
de
juin
1751
à
décembre
1765,
le
Dic9onnaire
raisonné
des

    sciences,
des
arts
et
des
mé9ers
sous
la
direcEon
de
Diderot
et

    D’Alembert.
Le
roman
du
XVIIIème
siècle
•   renouvellement
des
formes
et
des
contenus
➙
Le
genre
est
marqué
par
le

    développement
de
la
sensibilité,
par
le
souci
du
d'une
apparence

    d'authen9cité
(avec
le
procédé
du
manuscrit
trouvé,
l’emploi
de
la
première

    personne,
de
l’échange
épistolaire
ou
des
dialogues)
et
par
l’esprit
des

    Lumières
en
prenant
en
compte
les
valeurs
nouvelles
d’une
société
qui
évolue.

•   influence
la
li/érature
anglaise
(cf
traducEon
des
œuvres
de
Richardson,
Swi}

    ou
Daniel
Defoe).

•   Le
roman
de
ce
siècle
très
riche
explore
toutes
les
possibilités
romanesques
:

    ques9on
du
narrateur,
éclatement
du
récit,
engagement,
analyse

    psychologique
minu9euse,
peinture
réaliste
du
monde,
imagina9on
et

    confidence,
appren9ssage,
souci
de
la
forme…
Le
roman
du
XVIIIème
siècle

•   Marivaux : la Vie de Marianne (1741)
•   l’abbé Prévost : Manon Lescaut (1731)
•   Les romans libertins associent grivoiserie, érotisme, manipulation et jeu
    social avec Crébillon fils (le Sopha, 1745), Diderot (les Bijoux indiscrets,
    1748 ; la Religieuse, 1760) ; Laclos (les Liaisons dangereuses, 1782) et
    finalement Sade (Justine ou les Malheurs de la vertu, 1797).
•   Les romans du sentiment s’imposent dans la deuxième moitié du siècle
    avec la Nouvelle Héloïse (1761), le roman par lettres de Jean-Jacques
    Rousseau qui sera le plus gros tirage du siècle en séduisant par sa
    peinture préromantique du sentiment amoureux et de la nature, ou Paul
    et Virginie (1787) de Bernardin de Saint-Pierre (1737-1814).
XIXème
siècle
XX°s.    XIXème
siècle
XIX°s.
La
li/érature
du
XIXème
                        Roman             Poésie

   Stendhal,
Balzac,
Dumas,
Hugo,
Flaubert,
Maupassant,
Zola,
Verne

                               Naturalisme
                  Réalisme




                                                                      XX°s.
Romantisme           Parnasse
1820-1849            1855- Symbolisme 1870 - 1890

Poésie - Roman
    Drame              Baudelaire,
Rimbaud,
Verlaine,
Mallarmé
  Constant
  Lamar9ne,

  Vigny,

  Musset,
Hugo
Le
RomanEsme

•   Le
romanEsme
nourrit
toute
la
première
moiEé
du
XIXe
siècle
et
pour
la
poésie

    plus
 précisément
 les
 années
 1820‐
 1850
 :
 par
 convenEon,
 des
 MéditaEons

    poéEques
de
LamarEne,
en
1820,
aux
ContemplaEons
de
Victor
Hugo
en
1856.

    Ce
 mouvement
 esthéEque
 européen
 fait
 une
 place
 toute
 par9culière
 au

    lyrisme
 et
 à
 l'effusion
 du
 moi
 avec
 un
 goût
 marqué
 pour
 la
 mélancolie
 :les

    poètes
vont
donc
exprimer
leur
mal
de
vivre
et
leurs
souffrances
affecEves
en

    méditant
sur
la
mort,
sur
Dieu,
sur
l'amour
et
la
fuite
du
temps,
sur
la
nature

    et
sur
la
gloire,
et
au
delà
de
ces
thèmes
lyriques
tradiEonnels
sur
la
foncEon

    du
 poète
 (Hugo)
 et
 sur
 une
 percepEon
 plus
 originale
 du
 fantasEque
 avec

    Nerval,
Nodier
ou
Aloysius
Bertrand.
•   Au
 delà
 des
 thèmes
 pas
 toujours
 novateurs,
 les
 poètes
 romanEques

    revendiqueront
 un
 assouplissement
 de
 l'expression
 versifiée
 à
 la
 recherche

    d'une
plus
grande
musicalité
et
de
quelques
audaces
dans
les
mots
et
dans
les

    images,
chez
Victor
Hugo
en
parEculier.
Les
poètes
romanEques

•   Vigny

•   Alphonse de Lamartine (1790-1869) : l'initiateur, lyrique et religieux. Recueil :
    Méditations Poétiques (1820) (poèmes : Le lac - Le vallon....) - Harmonies Poétiques et
    Religieuses (1830).

•   Alfred de Musset (1810-1857) sensible et émouvant : Les Nuits (1835-1837).

•   Alfred de Vigny (1797-1863), métaphysique et sombre : Les Destinées (1864)
    (poèmes : Le cor - Moïse - La Mort du Loup - La Maison du Berger...).

•   Victor Hugo (1802-1885) qui domine le siècle avec sa poésie multiforme, lyrique,
    épique, satirique et engagée, sociale, métaphysique et philosophique… - Les
    Châtiments (1853) - La Légende des Siècles (1859-1883)..
•   - Gérard de Nerval (1808 – 1855), dense et mystérieux : Les Chimères (1854)(El
    desdichado)
Le
parnasse
En réaction contre l'effusion égocentrique du romantisme, un
mouvement se fait jour qui veut recentrer la poésie sur le
travail formel du poète et développe une théorie
de " l'art pour l'art ". Cette école, héritière de Théophile
Gautier, est représentée surtout par Leconte de Lisle (1818 –
1894) avec ses Poèmes antiques (1852) et ses 'Poèmes barbares
(1862), et Théodore de Banville .

L'influence de ce mouvement n'est pas à négliger : la densité et
l'expressivité seront retenues par les poètes suivants et c'est
d'ailleurs à Théophile Gautier que Baudelaire dédiera Les Fleurs
du Mal et à Théodore de Banville que le jeune Rimbaud écrira
en 1870. Le recueil tardif des Trophées de José-Maria de Heredia
en 1893 témoigne aussi de la pérennité de l'approche
parnassienne, symbolisée par la forme contraignante du sonnet.
Baudelaire
  Charles Baudelaire (1821 – 1867) est l'un des poètes majeurs du XIXe
siècle. Associant le souci formel des poèmes courts et le réalisme (Une
charogne – Tableaux parisiens…) à l'expression d'une angoisse
existentielle partagée entre le Spleen et l'Idéal (Harmonie du
soir – La cloche fêlée – La Mort des pauvres), il a su réussir une « alchimie
poétique » exemplaire en extrayant Les Fleurs du mal dans son recueil publié
en 1857 (condamné partiellement pour outrage aux bonnes mœurs) qui
contient ce vers révélateur : « Tu m'as donné ta boue et j'en ai fait de l'or ».


Poète du monde réel et de la beauté, du bonheur et de la souffrance, de la
morbidité et du péché, il a en grande partie fondé le type du poète
tourmenté et inadapté au monde. Baudelaire a également donné au poème en
prose sa notoriété avec ses Petits poèmes en prose (ou Spleen de Paris) : Le
port – Un hémisphère dans une chevelure…).
Autres
poètes
du
XIXème


•   Les
figures
de
Verlaine
(1844
–
1896)
et
de
Rimbaud
(1854
–
1891)

    prolongent
le
type
du
poète
maudit
par
leurs
vies
hors
des
normes

    sociales.
Si
Arthur
Rimbaud
(Une
saison
en
enfer
‐
IlluminaEons)
reste

    comme
le
«
voleur
de
feu
»,
le
voyant
et
l'aventurier
éphémère
de
la

    poésie
avec
ses
fulgurances
et
ses
révoltes,
Paul
Verlaine,
avec
une
œuvre

    plus
longue,
est
associé
à
la
musicalité,
au
lyrisme
mélancolique
et
à
une

    sorte
d'impressionnisme
avec
son
art
de
la
nuance,
«
Sans
rien
en
lui
qui

    pèse
ou
qui
pose
».
(Poèmes
saturniens
–
Les
Fêtes
galantes
–
Sagesse…).

    On
peut
leur
adjoindre
Lautréamont
(1846
–
1870)
qui
laisse
inachevé
Les

    Chants
de
Maldoror,
prose
flamboyante
de
révolte
contre
Dieu
et
la

    société
que
découvriront
les
Surréalistes.
•   ‐
Mallarmé
(1842
–
1898)
recherche
quant
à
lui
le
raffinement
et
la

    concision
parfois
herméEque
dans
une
œuvre
rare
(L'Après‐midi
d'un

    faune
‐
Poésies,
regroupement
posthume)
qui
influencera
Paul
Valéry.
Le
roman

•   Le
roman
va
devenir
le
genre
dominant
par
sa
diffusion
massive
entretenue

    par
l'instrucEon
publique
croissante
et
le
développement
de
la
presse
et
des

    feuilletons
dans
la
deuxième
moiEé
du
siècle.
La
plupart
des
romanciers
sont

    issus
de
la
bourgeoisie
et
vivent
désormais
de
leur
plume
(parfois
très
bien

    comme
Hugo,
Maupassant
ou
Zola…).
Le
roman
devient
un
genre
a/rape‐tout

    autour
d'une
base
minimum
:
récit
en
prose,
d'une
longueur
relaEvement

    importante,
comportant
une
part
d’imaginaire
et
s'a/achant
à
des
moments

    de
vie
des
personnages.
La
typologie
est
évidemment
discutée
mais
quelques

    grandes
lignes
de
force
sont
bien
définies.


•   
Le
roman
du
moi
:
voisin
de
l'autobiographie
qu'illustre
l'imposant
Mémoires

    d'outre‐tombe
de
Chateaubriand
(1848),
le
roman
autobiographique
à
la

    première
personne
marque
le
début
du
siècle
avec
le
goût
pour
la
confession

    inEme
cachée
derrière
un
prête‐nom,
en
associant
lyrisme
et
narcissisme
pour

    explorer
le
mal
de
vivre
d'une
généraEon.
Il
consEtue
l'un
des
apports

    importants
du
romanEsme
à
la
li/érature
avec
des
œuvres
personnelles

    comme
René
(Chateaubriand
‐1802),
Corinne
(Madame
de
Staël
‐1807),

    Adolphe
(Benjamin
Constant
‐1816)
ou
La
Confession
d'un
enfant
du
siècle

Le
roman
historique
•   Le
roman
historique
:
sous
l'influence
de
Walter
Sco/,
les
auteurs
culEvent

    nostalgie
et
pi/oresque
avec
un
souci
de
documentaEon
(parfois
pesante)

    et
de
recréaEon
du
passé
en
mêlant
personnages
et
faits
imaginés
à
des

    personnages
et
des
acEons
historiques.
Quelques
Etres
exemplaires
:
Les

    Chouans
(Balzac
‐
1829),
Cinq‐Mars
(Vigny
–
1828),
Notre‐Dame
de
Paris

    (Hugo
–
1831),
Les
Trois
Mousquetaires
(Alexandre
Dumas
père
–
1844),

    Le
Bossu
(Paul
Féval
–
1858).
Le
genre
se
prolonge
tout
au
long
du
siècle

    avec
quelques
œuvres
notables
comme
Le
Roman
de
la
momie
(GauEer
–

    1857),
Salammbô
(Flaubert
–
1862),
Quatrevingt‐treize
(Hugo
–
1874)…
Il

    est
cependant
concurrencé
par
le
genre
voisin
du
roman‐feuilleton
qui
fait

    la
fortune
de
la
presse
et
le
bonheur
des
prosateurs
comme
Eugène
Sue

    avec
ses
Mystères
de
Paris
(1842‐1843)
et
sa
fresque
pi/oresque
et

Le
roman
réaliste
•   Le
roman
réaliste
:
La
catégorisaEon
est
suje/e
à
cauEon
et
largement

    rediscutée
de
nos
jours.
Mais
on
peut
retenir
un
objecEf
esthéEque
clair
:

    il
s'agit
de
produire
un
«
effet
de
réel
»
en
peignant
avec
un
souci
constant

    du
détail
et
de
la
vraisemblance
les
décors,
les
personnages
et
les
faits.
Les

    expressions
de
Stendhal
(roman
=
miroir)
ou
de
Balzac
(romancier
=

    historien
du
présent)
montrent
dans
la
première
moiEé
du
siècle
une
voie

    qu'approfondiront
Gustave
Flaubert
et
Maupassant
(préface
de
Pierre
et

    Jean),
puis
Zola
et
son
naturalisme.
Le
roman
du
XIXe
siècle
fera

    parallèlement
une
large
place
au
roman
d'apprenEssage,
en

    accompagnant
les
débuts
dans
la
vie
sociale
des
personnages.
Balzac
(1799‐1850)
•   On
l’a
longtemps
placé
dans
la
catégorie
des
romanciers
réalistes,
avant
de

    nuancer
ce/e
classificaEon
:
si
Balzac
est
un
fin
observateur,
il
est
aussi

    romanEque,
mysEque,
et
poéEque.
Travailleur
forcené,
capable
de
passer
des

    nuits
enEères
à
écrire,
grand
buveur
de
café,
gros
mangeur,
fragilisant
ainsi
sa

    santé
déjà
précaire,
il
a
produit
une
œuvre
Etanesque:
la
Comédie
humaine,

    cycle
cohérent
de
plusieurs
dizaines
de
romans,
nouvelles,
contes

    philosophiques
dont
l’ambiEon
est
de
décrire
de
façon
quasi‐exhausEve
la

    société
française
de
son
temps
ou,
selon
sa
formule
célèbre,
de
faire
«

    concurrence
à
l’état‐civil
».


•   Le
Père
Goriot
marque
l’étape
la
plus
importante
dans
la
construcEon
de
la

    Comédie
humaine.
Avec
le
retour
de
protagonistes
déjà
connus,
Balzac
va

    désormais
lier
entre
eux
les
récits,
en
employant
plusieurs
fois
les
mêmes

    figures,
creusant
leur
personnalité.
La
technique
des
personnages

    reparaissants,
qui
est
une
caractérisEque
majeure
de
la
Comédie
humaine,

    sera
mise
au
point
dès
ce
moment‐là,
en
même
temps
que
l’idée
du
cycle

    romanesque
«
faisant
concurrence
à
l’état
civil
»
Stendhal
(1783‐1842)
•   Ses
romans
de
formaEon
Le
Rouge
et
le
Noir
(1830),
La
Chartreuse
de
Parme
(1839)
et
Lucien

    Leuwen
(inachevé)
ont
fait
de
lui,
aux
côtés
de
Balzac,
de
Flaubert
et
de
Zola,
un
des
grands

    représentants
du
roman
français
au
XIXème
siècle.
Dans
ses
romans
caractérisés
par
un
style

    économe
et
resserré,
Stendhal
cherche
«
La
vérité,
l'âpre
vérité
»
dans
le
domaine

    psychologique,
et
campe
essenEellement
des
jeunes
gens
aux
aspiraEons
romanEques
de

    vitalité,
de
force
du
senEment
et
de
rêve
de
gloire.
•   Le
Rouge
et
le
Noir
est
le
premier
grand
roman
de
Stendhal.
Il
est
le
premier
roman
à
lier
de

    façon
si
subEle
la
descripEon
de
la
réalité
sociale
de
son
temps
et
l’acEon
romanesque
selon

    Erich
Auerbach
dans
sa
célèbre
étude
Mimesis.
Julien
Sorel,
le
héros
principal
du
livre,
est
le

    pur
produit
de
son
époque
en
un
certain
sens.
Li/éralement
ivre
d’ambi9on
à
cause
de
la

    lecture
du
Mémorial
de
Sainte‐Hélène
de
Napoléon
et
conscient
que
depuis
la
RévoluEon

    c’est
le
mérite
et
non
plus
la
naissance
seule
qui
compte,
il
rêve
de
devenir
lui‐même
un

    nouveau
Bonaparte.


•   La
grande
originalité
de
Stendhal
est
l’usage
important
de
la
«
focalisaEon
interne
»
(pour

    reprendre
la
terminologie
de
Gérard
Gene/e)
pour
raconter
les
événements.
Les
événements

    sont
vus
en
grande
parEe
par
les
protagonistes
voire
par
un
seul
d'entre
eux.
Stendhal
refuse

    donc
le
point
de
vue
du
narrateur
omniscient
mais
praEque
la
«
restricEon
de
champ
».
Dans

    Le
Rouge
et
le
Noir
et
dans
Lucien
Leuwen
les
événements
sont
vus
dans
le
rayon
de
Julien

    Sorel
et
Lucien.

Stendhal
et
le
réalisme
•   Le
Rouge
et
le
Noir
et
Lucien
Leuwen
sont
une
peinture
acerbe
de
la
société
sous

    la
RestauraEon,
comme
l'indique
le
sous‐Etre
du
roman
Le
Rouge
et
le
Noir
:
«

    Chronique
de
1830
».
Lucien
Leuwen
est
le
vaste
tableau
de
la
Monarchie
de

    juillet.
La
Chartreuse
de
Parme
est
une
peinture
des
mœurs
poliEques
dans
les

    Monarchies
italiennes
du
XIXe
siècle.
Ces
romans
sont
donc
poli9ques
non
pas
par

    la
présence
de
longues
réflexions
poliEques
(Stendhal
reje/e
un
tel
procédé
et
le

    compare
à
un
coup
de
feu
dans
un
concert
dans
La
chartreuse
de
Parme)
mais
par

    la
peinture
des
faits.
•   Le
Rouge
et
le
Noir
et
La
Chartreuse
de
Parme
sont
aussi
des
cri9ques
acerbes
de

    la
posi9on
subordonnée
de
la
femme
:
voir
l’interprétaEon
féministe
par
Simone

    de
Beauvoir
des
romans
de
Stendhal
(in
Le
Deuxième
Sexe).
•   La
peinture
des
mœurs
chez
Stendhal
ne
se
veut
jamais
imparEale
mais
criEque
:

    elle
n’est
pas
moEvée
par
volonté
sociologique
mais
par
souci
de
faire
tomber
les

    faux‐semblants
et
de
montrer
«
la
vérité,
l’âpre
vérité
»
(devise
du
premier
livre

    de
Le
Rouge
et
le
Noir)
de
la
société
de
son
temps.
Le
roman
social
•   À
côté
de
ces
œuvres
phares
de
la
première
moiEé
du
XIXe
siècle,
le

    roman
social
(et
champêtre
parfois)
trouve
sa
place
dans
la
li/érature
avec

    les
textes
de
George
Sand
(Consuelo
–
1842,
La
Mare
au
diable
‐1846,
La

    PeEte
Fade/e
–
1849)
et,
un
peu
plus
tard,
avec
la
grande
fresque

    humaniste
de
Victor
Hugo,
Les
Misérables(1862).


•   La
généraEon
suivante
amplifiera
ce/e
approche
réaliste
avec
Gustave

    Flaubert
(1821‐1880)
dont
on
doit
menEonner
au
moins
deux
chefs‐
    d’œuvre
où
apparaissent
aussi
son
souci
de
la
perfecEon
du
style
et
son

    ironie
pessimisme
:
Madame
Bovary
(1857)
et
L’ÉducaEon
senEmentale

    (1869).
Son
«
disciple
»,
Guy
de
Maupassant
(1850‐1893),
maître

    incontesté
de
la
nouvelle,
s'est
essayé
également
au
roman
en

    approfondissant
les
observaEons
psychologiques
et
sociologiques
comme

    dans
Pierre
et
Jean
(1888),
Une
Vie
(1883)
et
surtout
Bel
Ami
(1885).
Flaubert
(1821‐1880)
•   Gustave
Flaubert,
est
un
écrivain
français.
Prosateur
de
premier
plan
de
la

    deuxième
moiEé
du
XIXe
siècle,
Gustave
Flaubert
a
marqué
la
li/érature

    française
par
la
profondeur
de
ses
analyses
psychologiques,
son
souci
de

    réalisme,
son
regard
lucide
sur
les
comportements
des
individus
et
de
la

    société,
et
par
la
force
de
son
style
à
travers
de
grands
romans
comme

    Madame
Bovary
(1857),
l'Éduca9on
sen9mentale
(1869),
Salammbô

    (1862),
ou
le
recueil
de
nouvelles
Trois
contes
(1878).
•   Il
se
place
entre
le
roman
psychologique
(Stendhal),
et
le
mouvement

    naturaliste
(Zola
–
Maupassant,
ce
dernier
considérant
Flaubert
comme

    son
maître).
Fortement
marqué
par
l'œuvre
d’Honoré
de
Balzac
dont
il

    reprendra
les
thèmes
sous
une
forme
très
personnelle),
il
s'inscrit
dans
sa

    lignée
du
roman
réaliste.
Il
est
aussi
très
préoccupé
d'esthéEsme,
d'où
son

    long
travail
d'élaboraEon
pour
chaque
œuvre
(il
teste
ses
textes
oralement

    en
les
soume/ant
à
la
fameuse
épreuve
du
«
gueuloir
»).
Madame
Bovary
•   Charles
Bovary,
épouse
une
jeune
femme,
Emma
Rouault,
élevée
dans
un
couvent,
vivant
à
la

    ferme
avec
son
père
(un
riche
fermier,
paEent
du
jeune
médecin).
Emma
se
laisse
séduire
par

    Charles
et
se
marie
avec
lui.
Fascinée
par
ses
lectures
romanEques,
elle
rêve
d’une
nouvelle

    vie,
en
compagnie
de
son
nouveau
mari.
En
réalité,
sa
vie
est
étroite
et
sans
relief,
son
mari

    ne
répond
pas
à
ses
a/entes
d'une
vie
pleine
de
péripéEes
et
rythmée
par
la
passion.
Un
bal

    qui
a
lieu
chez
un
vicomte,
à
la
Vaubyessard,
et
où
Emma
est
invitée
avec
son
mari
marque

    un
tournant
dans
sa
vie
en
lui
faisant
croire
à
l'existence
du
monde
luxueux,
faste
et

    mouvementé
dont
elle
rêve
depuis
son
plus
jeune
âge.
Ce/e
soirée
nourrira
son
imaginaEon

    de
chimères
extravagantes
tout
au
long
de
sa
vie.
•   Désabusée
par
le
retour
brutal
à
la
réalité,
celle
d'une
vie
étouffante
et
ennuyeuse
qu'elle

    mène
avec
son
mari,
Emma
tombe
malade
(maladie
nerveuse
plus
psychologique
que

    physique).
Elle
va
penser
trouver
son
bonheur
avec
un
amant.
Ainsi
a‐t‐elle
une
aventure

    avec
un
riche
propriétaire
d’un
domaine
agricole,
Rodolphe
Boulanger,
qui
s'en
lassera
vite,

    effrayé
par
l'engouement
de
la
jeune
femme.
Puis,
après
avoir
cherché
en
vain
du
réconfort

    dans
la
religion,
elle
a
une
deuxième
aventure
avec
un
clerc
de
notaire
:
Léon
Dupuis,
dont

    elle
était
tombée
amoureuse
lorsqu'elle
était
encore
fidèle
à
son
mari
et
qu'elle
avait
ensuite

    perdu
de
vue.
Après
avoir
fait
d'énormes
dépenses
pour
ses
deux
amants
et
pour
elle,
Emma

    se
retrouve
criblée
de
de/es.
Ne
trouvant
d'aide
ni
auprès
des
ses
anciens
amants
ni
auprès

    de
ses
voisins
et
ne
voulant
pas
que
son
mari
apprenne
ses
aventures
passées,
Emma
se

    suicide
à
l’arsenic
emprunté
chez
le
pharmacien
du
bourg,
Homais.
Son
mari,
en
découvrant

    les
le/res
échangées
avec
ses
amants,
meurt
de
chagrin...
Zola
(1840‐1902)
•   Émile
Zola
(1840‐1902)
est
le
dernier
très
grand
romancier
du
siècle
:
il

    théorise
dans
le
Roman
expérimental
(1880)
le
naturalisme
et
donne
au

    réalisme
extrême,
au‐delà
même
des
bienséances
et
en
prenant
en

    compte
la
physiologie,
une
ambiEon
scienEfique
en
voulant
montrer

    l'influence
des
milieux
sur
les
individus.
Son
œuvre,
Les
Rougon‐Macquart

    (sous‐Etrée
Histoire
naturelle
et
sociale
d'une
famille
sous
le
Second

    Empire)
est
une
somme
romanesque
de
20
volumes
présentant
à
travers

    cinq
généraEons
successives
les
conséquences
du
déterminisme

    physiologique
et
social
et
les
manifestaEons
diverses
d'une
tare
iniEale.

    Ses
romans
puissants,
souvent
dramaEques
et
parfois
épiques,
montrent

    un
tableau
criEque
de
la
société
du
Second
Empire
avec
la
dénonciaEon
de

    l'immoralisme
des
nanEs
comme
dans
La
Curée
(1872),
Nana
(1879),

    L’Argent
(1891)…
et
sa
compassion
pour
le
peuple
et
ses
souffrances

    individuelles
et
collecEves,
par
exemple
Gervaise
dans
L'Assommoir

    (1877),
les
paysans
dans
La
Terre
(1887),
les
mineurs
dans
Germinal

    (1885),
les
soldats
dans
La
débâcle
(1892)…
Zola
(1840‐1902)
•   Émile
Zola
est
un
homme
éminemment
social,
mulEpliant
les
amiEés
de

    tous
ordres
et
tous
milieux,
tout
en
refusant
les
mondanités.
Passionné

    par
ses
semblables,
il
privilégie
cependant
les
amiEés
arEsEques
et

    li/éraires,
et
fuit
les
poliEques.
•   Observateur
des
hommes
et
des
faits
de
son
temps
dans
ses
romans,
Zola

    n'a
cessé
de
s'engager
dans
des
causes
sociales,
arEsEques
ou
li/éraires

    qui
lui
semblent
justes,
sans
jamais
faire
de
poliEque.
Le
personnel

    poliEque
lui
semble
suspect
et
avant
l'affaire
Dreyfus,
il
n'aura
pas
d'amis

    dans
ce
monde.
Républicain
convaincu,
il
s'engage
tôt
dans
un
combat

    contre
l'Empire.
Les
premiers
romans
du
cycle
des
Rougon‐Macquart
ont

    ainsi
une
visée
à
la
fois
saErique
et
poliEque.
Aussi
la
censure
dont
il
est

    l'objet
dès
1871
avec
La
Curée,
au
retour
de
la
République,
le
déçoit

    profondément.
Mais
il
reste
fervent
républicain,
la
république
étant
pour

    lui
«
le
seul
gouvernement
juste
et
possible
».
Zola
et
le
naturalisme
•   «
Notre
héros,
écrit
Zola,
n'est
plus
le
pur
esprit,
l'homme
abstrait
du

    XVIIIe
siècle.
Il
est
le
sujet
physiologique
de
notre
science
actuelle,
un
être

    qui
est
composé
d'organes
et
qui
trempe
dans
un
milieu
dont
il
est

    pénétré
à
chaque
heure
»
•   Le
naturalisme
consiste
donc
en
la
recherche
des
causes
du
vice
dans

    l'hérédité.
De
ce
fait,
le
romancier
naturaliste
est
«
observateur
et

    expérimentateur
».
L'observateur
accumule
des
renseignements
sur
la

    société
et
ses
milieux,
sur
les
condiEons
de
vie
et
d'environnement.
Il
doit

    cerner
de
près
la
réalité
qu'il
transpose
par
un
usage
serré
et
acéré
du

    langage.
L'expérimentateur
joue
dès
lors
son
rôle,
par
la
construcEon

    d'une
trame
qui
amalgame
les
faits
et
construit
une
mécanique
où
il

    enchaîne
ces
faits
par
une
forme
de
déterminisme
des
principes
liés
au

    milieu
et
à
l'hérédité.
Le
personnage
naturaliste
est
ainsi
la
conséquence

    déterminée
de
constantes
physiques,
sociales
et
biologiques.
Le
romancier

    naturaliste
a
un
but
moral.
Zola
écrit
:
«
nous
sommes
les
juges

    d'instrucEon
des
hommes
et
de
leurs
passions,
c'est‐à‐dire
des
moralistes

    expérimentateurs
».

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Histoire littéraire XV°-XIX° siècles

  • 1. Histoire
des
courants
li/éraires h/p://www.slideshare.net/ Signlighter/histoire‐des‐courants‐ li/raires‐1172984
  • 2. Courant • Au
sens
large,
le
courant
ou
mouvement
li/éraire
désigne
une
tendance
 en
li+érature,
qui
permet
de
regrouper
des
œuvres
autour
de
constantes
 qui
s’en
dégagent
:
thémaEques
abordées,
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l’auteur,
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 li/éraire
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etc.
Dans
un
sens
plus
étroit,
il
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parfois
qu’on
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sous
l’appellaEon
de
courant
un
regroupement
d’auteurs
mus
par
 un
idéal
esthé9que
commun
ou
une
idéologie
commune,
un
groupe
 d’écrivains
ayant
des
relaEons
entre
eux.
Il
faudrait
cependant
alors
plutôt
 parler
d’école
ou
de
groupe
que
de
courant. • L’intérêt
du
courant
li/éraire
n’est
pas
de
classer
définiEvement
une
 œuvre,
mais
de
donner
un
point
de
départ
à
l’analyse.
Quand
on
sait,
par
 exemple,
qu’une
œuvre
se
réclame
du
romanEsme
ou
du
réalisme
ou
 qu’elle
est
qualifiée
de
courtoise
ou
d’épique,
on
peut
commencer
sa
 lecture
par
ce
biais,
qui/e
à
changer
plus
tard.
  • 5. XX°s. La
chanson
de
geste XIX°s. XVIII°s. XVII°s. XVI°s. XV°s. XI°s.
  • 6. XX°s. La
chanson
de
geste • suite
des
grandes
épopées
de
l'AnEquité XIX°s. XVIII°s. XVII°s. XVI°s. XV°s. XI°s.
  • 7. XX°s. La
chanson
de
geste • suite
des
grandes
épopées
de
l'AnEquité XIX°s. • La
geste,
du
laEn gesta,
=
ac9on
d'éclat
accomplie XVIII°s. XVII°s. XVI°s. XV°s. XI°s.
  • 8. XX°s. La
chanson
de
geste • suite
des
grandes
épopées
de
l'AnEquité XIX°s. • La
geste,
du
laEn gesta,
=
ac9on
d'éclat
accomplie • apparaît
vers
la
fin
du
XIème
siècle
(entre
1050
et
1150).➠
 XVIII°s. xve
s.
 XVII°s. XVI°s. XV°s. XI°s.
  • 9. XX°s. La
chanson
de
geste • suite
des
grandes
épopées
de
l'AnEquité XIX°s. • La
geste,
du
laEn gesta,
=
ac9on
d'éclat
accomplie • apparaît
vers
la
fin
du
XIème
siècle
(entre
1050
et
1150).➠
 XVIII°s. xve
s.
 • auteur
souvent
anonyme XVII°s. XVI°s. XV°s. XI°s.
  • 10. XX°s. La
chanson
de
geste • suite
des
grandes
épopées
de
l'AnEquité XIX°s. • La
geste,
du
laEn gesta,
=
ac9on
d'éclat
accomplie • apparaît
vers
la
fin
du
XIème
siècle
(entre
1050
et
1150).➠
 XVIII°s. xve
s.
 • auteur
souvent
anonyme • rédigée
en
ancien
français
et
en
ancien
occitan XVII°s. XVI°s. XV°s. XI°s.
  • 11. XX°s. La
chanson
de
geste • suite
des
grandes
épopées
de
l'AnEquité XIX°s. • La
geste,
du
laEn gesta,
=
ac9on
d'éclat
accomplie • apparaît
vers
la
fin
du
XIème
siècle
(entre
1050
et
1150).➠
 XVIII°s. xve
s.
 • auteur
souvent
anonyme • rédigée
en
ancien
français
et
en
ancien
occitan XVII°s. • récit
relatant
des
épopées
légendaires
héroïques
 me/ant
en
scène
les
exploits
guerriers
de
rois
ou
de
 XVI°s. chevaliers,
remontant
aux
siècles
antérieurs. XV°s. XI°s.
  • 12. XX°s. La
chanson
de
geste • suite
des
grandes
épopées
de
l'AnEquité XIX°s. • La
geste,
du
laEn gesta,
=
ac9on
d'éclat
accomplie • apparaît
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fin
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XIème
siècle
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1050
et
1150).➠
 XVIII°s. xve
s.
 • auteur
souvent
anonyme • rédigée
en
ancien
français
et
en
ancien
occitan XVII°s. • récit
relatant
des
épopées
légendaires
héroïques
 me/ant
en
scène
les
exploits
guerriers
de
rois
ou
de
 XVI°s. chevaliers,
remontant
aux
siècles
antérieurs. • desEnée
à
être
chantée
et
accompagnée
musicalement,
 XV°s. devant
un
public
large,
populaire
ou
noble. XI°s.
  • 13. XX°s. La
chanson
de
geste XIX°s. XVIII°s. XVII°s. XVI°s. XV°s. XI°s.
  • 14. Thèmes
principaux 
 Oeuvres de référence • barons
serviteurs
de
Dieu, 

 moins de 100 .... • honneur
féodal, 
 La chanson de Roland • vaillance
combaEve,
 La prise d’Orange intrépidité. L’Énéide
  • 15. Le
héros
épique • Dans
 les
 chansons
 de
 geste
 seule
 la
 classe
 féodale
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 mise
 en
 scène.
 Le
 héros
 épique
 est
 un
 chevalier
 doué
 d'une
force
surhumaine,
capable
d'endurer
toutes
sortes
 de
 souffrances
 physiques
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 morales.
Exemplaire
 par
 sa
 fidélité
 à
 son
 seigneur,
 il
 est
 élu
 pour
 sa
 perfecEon
 et
 représente
 toujours
 une
 collec9vité
 dont
 l'existence
 est
 en
jeu.
 • La
mort
est
le
moment
le
plus
émouvant
du
récit
et
recèle
 une
 leçon
 dictée
 par
 la
vision
 religieuse
 et
 féodale
 de
la
 société
:
la
souffrance
et
la
mort
sont
nobles
lorsqu'elles
 sont
 subies
pour
 Dieu
et
le
suzerain.
Ainsi
le
public,
qu'il
 soit
 chevaleresque
 ou
 populaire,
 est
 appelé
 aux
 grandes
 émoEons
collecEves
et
religieuses. • Les
 autres
 personnages
 ont
 des
 rôles
 définis
 :
 ami
 confident,
traître,
ennemi,
lâche,
etc.
Ils
sont
dans
le
récit
 pour
 souligner
 davantage
 l'héroïsme
 et
 les
 vertus
 du
 héros
principal.
  • 16. Le
roman
courtois • L'appellation « courtoise » vient du mot « court » qui, en ancien français, désignait la cour seigneuriale.
  • 17. Thèmes
principaux Oeuvre de référence Tristan et Yseut 
 • fidélité
à
une
Dame 

 • honneur
féodal, 
 • art de bien parler et chanter, politesse, générosité
  • 18. L’apparition du Roman • =
récit
en
langue
romane • La
cour
du
roi
Arthur
est
un
lieu
fixe
dans
tous
les
romans
de
 Chré9en
de
Troyes
(v1135‐v1183).
 • La
cour
est
point
central
des
intrigues,
à
la
fois
 chevaleresques,
surnaturelles
et
senEmentales
(quête
du
 Graal) • 
ChréEen
de
Troyes
 oppose
déjà
l’Amour
 à
la
Raison,
ce
qui
 marquera
 durablement
la
 li/érature
française.

  • 19. XX°s. L’apparition du Roman XIX°s. • =
récit
en
langue
romane • La
cour
du
roi
Arthur
est
un
lieu
fixe
dans
tous
les
romans
de
 Chré9en
de
Troyes
(v1135‐v1183).
 XVIII°s. • La
cour
est
point
central
des
intrigues,
à
la
fois
 chevaleresques,
surnaturelles
et
senEmentales
(quête
du
 Graal) XVII°s. • 
ChréEen
de
Troyes
 oppose
déjà
l’Amour
 à
la
Raison,
ce
qui
 XVI°s. marquera
 durablement
la
 li/érature
française.
 XII°s.
  • 20. Une
li+érature
populaire
faite
de
contes
à
rire
➙
fabliaux
 et
romans • littérature passant de l’oralité au texte, (auteurs souvent anonymes) ; véritable satire sociale avant la lettre. Elle est par essence malicieuse, pittoresque, parfois grivoise ou, à l'inverse, morale, mais le plus souvent réaliste. • Le Roman de Renart XIII°s.
  • 21. Une
li+érature
populaire
faite
de
contes
à
rire
➙
fabliaux
 XX°s. et
romans • littérature passant de l’oralité au texte, (auteurs souvent XIX°s. anonymes) ; véritable satire sociale avant la lettre. Elle est par essence malicieuse, pittoresque, parfois grivoise ou, à l'inverse, morale, mais le plus souvent réaliste. XVIII°s. • Le Roman de Renart XVII°s. XVI°s. XIII°s. XII°s.
  • 22. Une
li+érature
populaire
faite
de
contes
à
rire
➙
fabliaux
 XX°s. et
romans • littérature passant de l’oralité au texte, (auteurs souvent XIX°s. anonymes) ; véritable satire sociale avant la lettre. Elle est par essence malicieuse, pittoresque, parfois grivoise ou, à l'inverse, morale, mais le plus souvent réaliste. XVIII°s. • Le Roman de Renart XVII°s. Une poésie marquée par l’épopée, et un auteur qui marque l’histoire littéraire : François Villon XVI°s. XIII°s. XII°s.
  • 23. Une
li+érature
populaire
faite
de
contes
à
rire
➙
fabliaux
 XX°s. et
romans • littérature passant de l’oralité au texte, (auteurs souvent XIX°s. anonymes) ; véritable satire sociale avant la lettre. Elle est par essence malicieuse, pittoresque, parfois grivoise ou, à l'inverse, morale, mais le plus souvent réaliste. XVIII°s. • Le Roman de Renart XVII°s. Une poésie marquée par l’épopée, et un auteur qui marque l’histoire littéraire : François Villon XVI°s. Une forme d’expression théâtrale : les mystères XIII°s. XII°s.
  • 24. 11
  • 26. L’enrichissement de la langue française • Rôle de Rabelais - 1532... • ...de Joachim du Bellay : Deffence et illustration de la langue francoyse (1549) • ...de Robert Estienne, auteur du premier grand dictionnaire français-latin, en 1538
  • 27. L’enrichissement de la XX°s. langue française XIX°s. • Rôle de Rabelais - 1532... XVIII°s. • ...de Joachim du Bellay : Deffence et illustration de la langue francoyse (1549) XVII°s. • ...de Robert Estienne, auteur du premier grand dictionnaire XVI°s. français-latin, en 1538
  • 28. La
Pléiade Pierre de Ronsard, Joachim du Bellay, Jacques Peletier du Mans, (➙ Jean Dorat) Rémy Belleau, Antoine de Baïf, Pontus de Tyard Étienne Jodelle. • références
à
l’An9quité,
amis
aussi
aux
événements
contemporains.(recours
à
 l’alexandrin) • influence
de
Pétrarque
(ode
et
sonnet) • volonté
de
façonner
une
nouvelle
poésie,
en
langue
française •
  • 29. Une femme poète : Louise Labé 1555
  • 30. Rabelais • Il
invite
le
lecteur
à
 dépasser
les
 apparences
pour
 aller
chercher
la
 vérité.
L’important
est
 de
faire
confiance
à
la
 nature
et
se
libérer
 l’esprit
et
le
corps.
 C’est
cet
appé9t
de
 savoir
et
d’être
 qu’incarnent
les
 géants
opEmistes
 Pantagruel
et
 Gargantua.


  • 31. La
li/érature
humaniste • fait
de
l’homme
l’objet
de
toutes
les
 considéraEons
morales,
scienEfiques,
 esthéEques
et
philosophiques • recourt
aux
aphorismes
 • 
interpelle
le
lecteur
par
des
quesEonnement • se
réfère
à
la
Bible
aux
auteurs
anEques 17
  • 32. L’invenEon
de
l’essai
(1571‐1592) • Michel de Montaigne . • essai = démarche intellectuelle procédant d’une libre analyse de tout sujet susceptible de retenir l’attention. • fait de l’expérience personnelle le terrain où expérimenter sa pensée, mais dépasse
la
biographie
pour
rejoindre
 l’universel.
 • « Je n'ai vu un plus grand monstre ou miracle que moi-même ».
  • 33. Les
Essais « Qui se connaît, connaît aussi les autres, car chaque homme porte la forme entière de l’humaine condition. » « Si on me presse de dire pour quoi j’aimais La Boétie, je répondrais, parce que c’était lui,parce que c’était moi. »   « Mon métier et mon savoir, c’est vivre. » «Philosopher c'est apprendre à mourir. »
  • 34. Les
grands
auteurs • Érasme (1467-1536) : Éloge Poètes de la folie • Clément Marot: Épîtres au Roi • Marguerite de Navarre (1531,1532) (1492-1549): Heptaméron • Maurice Scève - Délie (1541) (nouvelles inspirées par le Decameron italien de Boccace) • Ronsard : Les Amours (1552) • François Rabelais (1494?-1553) • Joachim du Bellay : Les – Gargantua Antiquités de Rome, Les – Pantagruel Regrets (1558) – Le tiers livre – Le quart livre • Louise Labbé : Sonnets (1558)
  • 36. XX°s. XVIIème
siècle XIX°s. XVIII°s. XVII°s.
  • 37. Le
courant
baroque
en
li/érature
 1598
‐
1630
 • mouvement
qui
domine
l’Europe
du
XVIIe
siècle.
 • Il
est
a/aché
à
une
concepEon
d’un
monde
instable,
d’un
monde
en
 transformaEon
incessante
➙
exalte
le
désordre
et
le
verEge
devant
l’univers. • En
li/érature
:
goût
des
extrêmes,
de
l’ornementa9on,
du
langage
à
effets
 (hyperboles,
exagéra9ons,
anaphores,
an9thèses).
Effets
de
mise
en
abyme,
de
 parallélismes
 • Les
genres
privilégiés
du
baroque
sont
la
poésie
avec
Théophile
de
Viau,
Pierre
 de
Marbeuf
ou
Saint‐Amant,
et
le
théâtre,
influencé
par
les
auteurs
espagnols
 (par
exemple
l'Illusion
comique
de
Pierre
Corneille). • Durant
la
période
de
transiEon
qui
va
de
1630
à
1661,
le
baroque,
bien
que
 peu
à
peu
supplanté
déjà
par
le
classicisme,
conEnue
encore
à
jouer
son
rôle.
Il
 est
présent
dans
le
courant
précieux,
le
courant
burlesque
et
le
courant
 liber9n.

  • 38. Le
liberEnage • Ce
courant
idéologique
part
de
la
philosophie
matérialiste
de
Gassendi.
 Les
liberEns
(libres
penseurs)
se
détachent
de
la
religion
officielle,
le
 chrisEanisme,
raillent
les
praEques
religieuses,
manifestent
leur
 indépendance
de
la
pensée
et
tendent
à
donner
à
l’existence
humaine
un
 sens
uniquement
terrestre.
Ce
courant
assure
ainsi
la
transiEon
entre
 l’humanisme
de
la
Renaissance
et
la
philosophie
du
siècle
suivant,
celui
 des
Lumières. 
 • Cyrano
de
Bergerac,
disciple
de
Pierre
Gassendi,
est
le
représentant
le
plus
 éminent
de
la
pensée
liberEne.
Le
Dom
Juan
de
Molière
est
emblémaEque
 de
ce/e
aqtude.
  • 39. Le
courant
classique • Il
s’est
élaboré
au
cours
des
années
1630‐1660.
 • L’esthéEque
classique
est
fondée
sur
trois
principes
essenEels
:
ra9onalisme,
 imita9on
de
la
nature,
imita9on
de
l’An9quité.
➙
Nicolas
Boileau
 • Le
classicisme
établit
la
supréma9e
de
la
raison
qui
s’exerce
par
des
règles.
 • répugne
à
introduire
le
laid,
le
bizarre,
le
fantas9que
 • cherche
à
plaire
en
provoquant
rire
ou
larmes • cherche
à
instruire
en
délivrant
un
enseignement
moral • respecte
les
valeurs
d’ordre,
de
symétrie
(cf
règle
des
trois
unités
au
théâtre) • recours
à
toute
forme
d’éloquence
  • 40. Corneille • La
richesse
et
la
diversité
de
son
œuvre
reflètent
les
valeurs
et
les
grandes
 interrogaEons
de
son
époque. Julie Que vouliez-vous qu'il fît contre trois ? Le vieil Horace • Le
Cid
1637 Qu'il mourût, • Cinna
1641 Ou qu'un beau désespoir alors le secourût. N'eut-il que d'un moment reculé sa défaite, • Polyeucte
1642 Rome eût été du moins un peu plus tard sujette; • Horace
1640 Il eût avec honneur laissé mes cheveux gris, Et c'était de sa vie un assez digne prix. Il est de tout son sang comptable à sa patrie; Chaque goutte épargnée a sa gloire flétrie; Chaque instant de sa vie après ce lâche tour, Met d'autant plus ma honte avec la sienne au jour. + L’Illusion comique, J'en romprai bien le cours, et ma juste colère, chef d’oeuvre baroque Contre un indigne fils usant des droits d'un père, 1636 Saura bien faire voir dans sa punition L'éclatant désaveu d'une telle action.
  • 41. Racine • Racine
est
obsédé
par
la
 tragédie
et
le
sens
de
la
 • Pièces
principales:
 “terreur
et
de
la
piEé”
 • Andromaque
1667 qu’elle
engendre.
 • 
Britannicus
1669 • Bérénice
1670 • Les
héros
sont
sous
le
poids
 • Bajazet
1672 de
leur
desEn
inéluctable
et
 se
démènent
sans
pouvoir
 • Mithridate
1673 l’empêcher.
 • Iphigénie
1674 • Phèdre
1677 • Racine
hait
la
comédie
de
 Molière
qu’il
juge
trop
facile
 et
grossière.
  • 42. Molière Pièces
(sélecEon): • Les
précieuses
ridicules
(1659) • Tartuffe
(l’hypocrisie
des
 dévots
et
des
courEsans)
(1664) • Le
Médecin
malgré
lui
(1666) • L’avare
(1668) • Les
Fourberies
de
Scapin
(1671) • Le
Malade
imaginaire
1673 Molière dans le rôle de César dans La Mort de Pompée, peint par Nicolas Mignard (1658). Collection Comédie- Française.
  • 44. Les
fables
de
la
Fontaine
 • À
travers
un
genre
mineur
et
non
codifié,
La
Fontaine
(1621‐1695)
 s’inspire,
comme
les
autres
classiques,
dans
ses
fables,
des
Anciens
mais
 aussi
du
folklore
français
et
étranger.
Il
imite
ses
maîtres
avec
une
grande
 liberté.
Tout
comme
les
personnages
de
Molière,
ses
personnages
 représentent
toutes
les
couches
sociales.
 • En
moraliste
La
Fontaine
dépeint
toute
la
société
française
de
la
seconde
 moiEé
du
siècle.
La
recherche
du
bonheur,
l’homme
et
le
pouvoir
sont
les
 deux
thèmes
chers
à
La
Fontaine
qu’on
retrouve
dans
ses
 «Fables»
(1668‐1696).
La
fable
qui
était
avant
La
Fontaine,
un
genre
bref
 où
l’anecdote
se
hâtait
vers
la
morale,
devient
chez
lui
une
ample
comédie
 où
tout
est
mis
à
sa
place:
le
décor,
les
personnages,
le
dialogue.
  • 46. XX°s. XVIII ème
siècle XIX°s. XVIII°s.
  • 47. La
li/érature
d’idées • les
Lumières
dénoncent
au
nom
de
la
Raison
et
de
valeurs
morales
les
 oppressions
qui
perdurent
à
leur
époque.
Ils
contestent
la
monarchie
absolue
 en
revendiquant
un
contrat
social
comme
fondement
de
l’autorité
poli9que
 et
une
organisaEon
plus
démocraEque
des
pouvoirs
dans
une
monarchie
 consEtuEonnelle
avec
une
sépara9on
des
pouvoirs
exécu9f,
législa9f
et
 judiciaire
(Montesquieu,
Diderot,
Rousseau
entre
autres).
Voltaire
combat
 parEculièrement
les
abus
du
pouvoir
(censure,
le/re
de
cachet,
collusion
avec
 l’Église)
et
rêve
d’un
despote
éclairé,
conseillé
par
des
philosophes.
Par
 ailleurs,
les
«
philosophes
»,
eux‐mêmes
issus
du
«
Tiers
état
»,
défendent
une
 société
fondée
sur
les
talents
et
sur
le
mérite
qui
s’oppose
à
une
société
de
 classes
(ou
de
castes)
héréditaires,
introduisant
ainsi
les
valeurs
de
liberté
et
 d’égalité
qu’affirmera
la
République
à
la
fin
du
siècle. • Ils
défendent
aussi
la
liberté
de
conscience
et
me/ent
en
cause
le
rôle
des

  • 48. La
li/érature
d’idées • Les œuvres importantes sont nombreuses et relèvent de différents genres comme le conte philosophique avec Voltaire Candide (1759), Zadig (1747) ou la satire distanciée avec les Lettres persanes (1721) de Montesquieu et les essais comme De l'esprit des lois (1748) du même, les Lettres anglaises (1734) ou le Traité sur la tolérance (1763) de Voltaire, le Contrat social (1762) ou Émile ou De l'éducation (1762) de Rousseau. • Participent aussi à cette littérature d’idées certains aspects des comédies de Marivaux ou de Beaumarchais et bien sûr la grande œuvre de l’Encyclopédie, animé par Diderot et D'Alembert, et ses 35 volumes (textes et illustrations), publiés de 1750 à 1772, ainsi qu’une grande diversité de textes de longueur et d’importance variables : essais, discours, dialogues, entretiens…
  • 49. L’encyclopédie
et
les
Lumières • Le
siècle
des
Lumières
Ere
son
nom
du
mouvement
intellectuel,
culturel
et
 scienEfique
aux
mulEples
manifestaEons
connues
sous
le
nom
de
 Lumières.
 • Les
Encyclopédistes
forment
la
«
société
de
gens
de
le+res
»
à
l’origine
de
 la
rédacEon,
de
juin
1751
à
décembre
1765,
le
Dic9onnaire
raisonné
des
 sciences,
des
arts
et
des
mé9ers
sous
la
direcEon
de
Diderot
et
 D’Alembert.
  • 50. Le
roman
du
XVIIIème
siècle • renouvellement
des
formes
et
des
contenus
➙
Le
genre
est
marqué
par
le
 développement
de
la
sensibilité,
par
le
souci
du
d'une
apparence
 d'authen9cité
(avec
le
procédé
du
manuscrit
trouvé,
l’emploi
de
la
première
 personne,
de
l’échange
épistolaire
ou
des
dialogues)
et
par
l’esprit
des
 Lumières
en
prenant
en
compte
les
valeurs
nouvelles
d’une
société
qui
évolue.
 • influence
la
li/érature
anglaise
(cf
traducEon
des
œuvres
de
Richardson,
Swi}
 ou
Daniel
Defoe).
 • Le
roman
de
ce
siècle
très
riche
explore
toutes
les
possibilités
romanesques
:
 ques9on
du
narrateur,
éclatement
du
récit,
engagement,
analyse
 psychologique
minu9euse,
peinture
réaliste
du
monde,
imagina9on
et
 confidence,
appren9ssage,
souci
de
la
forme…
  • 51. Le
roman
du
XVIIIème
siècle • Marivaux : la Vie de Marianne (1741) • l’abbé Prévost : Manon Lescaut (1731) • Les romans libertins associent grivoiserie, érotisme, manipulation et jeu social avec Crébillon fils (le Sopha, 1745), Diderot (les Bijoux indiscrets, 1748 ; la Religieuse, 1760) ; Laclos (les Liaisons dangereuses, 1782) et finalement Sade (Justine ou les Malheurs de la vertu, 1797). • Les romans du sentiment s’imposent dans la deuxième moitié du siècle avec la Nouvelle Héloïse (1761), le roman par lettres de Jean-Jacques Rousseau qui sera le plus gros tirage du siècle en séduisant par sa peinture préromantique du sentiment amoureux et de la nature, ou Paul et Virginie (1787) de Bernardin de Saint-Pierre (1737-1814).
  • 53. XX°s. XIXème
siècle XIX°s.
  • 54. La
li/érature
du
XIXème Roman Poésie Stendhal,
Balzac,
Dumas,
Hugo,
Flaubert,
Maupassant,
Zola,
Verne Naturalisme Réalisme XX°s. Romantisme Parnasse 1820-1849 1855- Symbolisme 1870 - 1890 Poésie - Roman Drame Baudelaire,
Rimbaud,
Verlaine,
Mallarmé Constant Lamar9ne,
 Vigny,
 Musset,
Hugo
  • 55. Le
RomanEsme
 • Le
romanEsme
nourrit
toute
la
première
moiEé
du
XIXe
siècle
et
pour
la
poésie
 plus
 précisément
 les
 années
 1820‐
 1850
 :
 par
 convenEon,
 des
 MéditaEons
 poéEques
de
LamarEne,
en
1820,
aux
ContemplaEons
de
Victor
Hugo
en
1856.
 Ce
 mouvement
 esthéEque
 européen
 fait
 une
 place
 toute
 par9culière
 au
 lyrisme
 et
 à
 l'effusion
 du
 moi
 avec
 un
 goût
 marqué
 pour
 la
 mélancolie
 :les
 poètes
vont
donc
exprimer
leur
mal
de
vivre
et
leurs
souffrances
affecEves
en
 méditant
sur
la
mort,
sur
Dieu,
sur
l'amour
et
la
fuite
du
temps,
sur
la
nature
 et
sur
la
gloire,
et
au
delà
de
ces
thèmes
lyriques
tradiEonnels
sur
la
foncEon
 du
 poète
 (Hugo)
 et
 sur
 une
 percepEon
 plus
 originale
 du
 fantasEque
 avec
 Nerval,
Nodier
ou
Aloysius
Bertrand. • Au
 delà
 des
 thèmes
 pas
 toujours
 novateurs,
 les
 poètes
 romanEques
 revendiqueront
 un
 assouplissement
 de
 l'expression
 versifiée
 à
 la
 recherche
 d'une
plus
grande
musicalité
et
de
quelques
audaces
dans
les
mots
et
dans
les
 images,
chez
Victor
Hugo
en
parEculier.
  • 56. Les
poètes
romanEques
 • Vigny • Alphonse de Lamartine (1790-1869) : l'initiateur, lyrique et religieux. Recueil : Méditations Poétiques (1820) (poèmes : Le lac - Le vallon....) - Harmonies Poétiques et Religieuses (1830). • Alfred de Musset (1810-1857) sensible et émouvant : Les Nuits (1835-1837). • Alfred de Vigny (1797-1863), métaphysique et sombre : Les Destinées (1864) (poèmes : Le cor - Moïse - La Mort du Loup - La Maison du Berger...). • Victor Hugo (1802-1885) qui domine le siècle avec sa poésie multiforme, lyrique, épique, satirique et engagée, sociale, métaphysique et philosophique… - Les Châtiments (1853) - La Légende des Siècles (1859-1883).. • - Gérard de Nerval (1808 – 1855), dense et mystérieux : Les Chimères (1854)(El desdichado)
  • 57. Le
parnasse En réaction contre l'effusion égocentrique du romantisme, un mouvement se fait jour qui veut recentrer la poésie sur le travail formel du poète et développe une théorie de " l'art pour l'art ". Cette école, héritière de Théophile Gautier, est représentée surtout par Leconte de Lisle (1818 – 1894) avec ses Poèmes antiques (1852) et ses 'Poèmes barbares (1862), et Théodore de Banville . L'influence de ce mouvement n'est pas à négliger : la densité et l'expressivité seront retenues par les poètes suivants et c'est d'ailleurs à Théophile Gautier que Baudelaire dédiera Les Fleurs du Mal et à Théodore de Banville que le jeune Rimbaud écrira en 1870. Le recueil tardif des Trophées de José-Maria de Heredia en 1893 témoigne aussi de la pérennité de l'approche parnassienne, symbolisée par la forme contraignante du sonnet.
  • 58. Baudelaire Charles Baudelaire (1821 – 1867) est l'un des poètes majeurs du XIXe siècle. Associant le souci formel des poèmes courts et le réalisme (Une charogne – Tableaux parisiens…) à l'expression d'une angoisse existentielle partagée entre le Spleen et l'Idéal (Harmonie du soir – La cloche fêlée – La Mort des pauvres), il a su réussir une « alchimie poétique » exemplaire en extrayant Les Fleurs du mal dans son recueil publié en 1857 (condamné partiellement pour outrage aux bonnes mœurs) qui contient ce vers révélateur : « Tu m'as donné ta boue et j'en ai fait de l'or ». Poète du monde réel et de la beauté, du bonheur et de la souffrance, de la morbidité et du péché, il a en grande partie fondé le type du poète tourmenté et inadapté au monde. Baudelaire a également donné au poème en prose sa notoriété avec ses Petits poèmes en prose (ou Spleen de Paris) : Le port – Un hémisphère dans une chevelure…).
  • 59. Autres
poètes
du
XIXème
 • Les
figures
de
Verlaine
(1844
–
1896)
et
de
Rimbaud
(1854
–
1891)
 prolongent
le
type
du
poète
maudit
par
leurs
vies
hors
des
normes
 sociales.
Si
Arthur
Rimbaud
(Une
saison
en
enfer
‐
IlluminaEons)
reste
 comme
le
«
voleur
de
feu
»,
le
voyant
et
l'aventurier
éphémère
de
la
 poésie
avec
ses
fulgurances
et
ses
révoltes,
Paul
Verlaine,
avec
une
œuvre
 plus
longue,
est
associé
à
la
musicalité,
au
lyrisme
mélancolique
et
à
une
 sorte
d'impressionnisme
avec
son
art
de
la
nuance,
«
Sans
rien
en
lui
qui
 pèse
ou
qui
pose
».
(Poèmes
saturniens
–
Les
Fêtes
galantes
–
Sagesse…).
 On
peut
leur
adjoindre
Lautréamont
(1846
–
1870)
qui
laisse
inachevé
Les
 Chants
de
Maldoror,
prose
flamboyante
de
révolte
contre
Dieu
et
la
 société
que
découvriront
les
Surréalistes. • ‐
Mallarmé
(1842
–
1898)
recherche
quant
à
lui
le
raffinement
et
la
 concision
parfois
herméEque
dans
une
œuvre
rare
(L'Après‐midi
d'un
 faune
‐
Poésies,
regroupement
posthume)
qui
influencera
Paul
Valéry.
  • 60. Le
roman
 • Le
roman
va
devenir
le
genre
dominant
par
sa
diffusion
massive
entretenue
 par
l'instrucEon
publique
croissante
et
le
développement
de
la
presse
et
des
 feuilletons
dans
la
deuxième
moiEé
du
siècle.
La
plupart
des
romanciers
sont
 issus
de
la
bourgeoisie
et
vivent
désormais
de
leur
plume
(parfois
très
bien
 comme
Hugo,
Maupassant
ou
Zola…).
Le
roman
devient
un
genre
a/rape‐tout
 autour
d'une
base
minimum
:
récit
en
prose,
d'une
longueur
relaEvement
 importante,
comportant
une
part
d’imaginaire
et
s'a/achant
à
des
moments
 de
vie
des
personnages.
La
typologie
est
évidemment
discutée
mais
quelques
 grandes
lignes
de
force
sont
bien
définies. • 
Le
roman
du
moi
:
voisin
de
l'autobiographie
qu'illustre
l'imposant
Mémoires
 d'outre‐tombe
de
Chateaubriand
(1848),
le
roman
autobiographique
à
la
 première
personne
marque
le
début
du
siècle
avec
le
goût
pour
la
confession
 inEme
cachée
derrière
un
prête‐nom,
en
associant
lyrisme
et
narcissisme
pour
 explorer
le
mal
de
vivre
d'une
généraEon.
Il
consEtue
l'un
des
apports
 importants
du
romanEsme
à
la
li/érature
avec
des
œuvres
personnelles
 comme
René
(Chateaubriand
‐1802),
Corinne
(Madame
de
Staël
‐1807),
 Adolphe
(Benjamin
Constant
‐1816)
ou
La
Confession
d'un
enfant
du
siècle

  • 61. Le
roman
historique • Le
roman
historique
:
sous
l'influence
de
Walter
Sco/,
les
auteurs
culEvent
 nostalgie
et
pi/oresque
avec
un
souci
de
documentaEon
(parfois
pesante)
 et
de
recréaEon
du
passé
en
mêlant
personnages
et
faits
imaginés
à
des
 personnages
et
des
acEons
historiques.
Quelques
Etres
exemplaires
:
Les
 Chouans
(Balzac
‐
1829),
Cinq‐Mars
(Vigny
–
1828),
Notre‐Dame
de
Paris
 (Hugo
–
1831),
Les
Trois
Mousquetaires
(Alexandre
Dumas
père
–
1844),
 Le
Bossu
(Paul
Féval
–
1858).
Le
genre
se
prolonge
tout
au
long
du
siècle
 avec
quelques
œuvres
notables
comme
Le
Roman
de
la
momie
(GauEer
–
 1857),
Salammbô
(Flaubert
–
1862),
Quatrevingt‐treize
(Hugo
–
1874)…
Il
 est
cependant
concurrencé
par
le
genre
voisin
du
roman‐feuilleton
qui
fait
 la
fortune
de
la
presse
et
le
bonheur
des
prosateurs
comme
Eugène
Sue
 avec
ses
Mystères
de
Paris
(1842‐1843)
et
sa
fresque
pi/oresque
et

  • 62. Le
roman
réaliste • Le
roman
réaliste
:
La
catégorisaEon
est
suje/e
à
cauEon
et
largement
 rediscutée
de
nos
jours.
Mais
on
peut
retenir
un
objecEf
esthéEque
clair
:
 il
s'agit
de
produire
un
«
effet
de
réel
»
en
peignant
avec
un
souci
constant
 du
détail
et
de
la
vraisemblance
les
décors,
les
personnages
et
les
faits.
Les
 expressions
de
Stendhal
(roman
=
miroir)
ou
de
Balzac
(romancier
=
 historien
du
présent)
montrent
dans
la
première
moiEé
du
siècle
une
voie
 qu'approfondiront
Gustave
Flaubert
et
Maupassant
(préface
de
Pierre
et
 Jean),
puis
Zola
et
son
naturalisme.
Le
roman
du
XIXe
siècle
fera
 parallèlement
une
large
place
au
roman
d'apprenEssage,
en
 accompagnant
les
débuts
dans
la
vie
sociale
des
personnages.
  • 63. Balzac
(1799‐1850) • On
l’a
longtemps
placé
dans
la
catégorie
des
romanciers
réalistes,
avant
de
 nuancer
ce/e
classificaEon
:
si
Balzac
est
un
fin
observateur,
il
est
aussi
 romanEque,
mysEque,
et
poéEque.
Travailleur
forcené,
capable
de
passer
des
 nuits
enEères
à
écrire,
grand
buveur
de
café,
gros
mangeur,
fragilisant
ainsi
sa
 santé
déjà
précaire,
il
a
produit
une
œuvre
Etanesque:
la
Comédie
humaine,
 cycle
cohérent
de
plusieurs
dizaines
de
romans,
nouvelles,
contes
 philosophiques
dont
l’ambiEon
est
de
décrire
de
façon
quasi‐exhausEve
la
 société
française
de
son
temps
ou,
selon
sa
formule
célèbre,
de
faire
«
 concurrence
à
l’état‐civil
». • Le
Père
Goriot
marque
l’étape
la
plus
importante
dans
la
construcEon
de
la
 Comédie
humaine.
Avec
le
retour
de
protagonistes
déjà
connus,
Balzac
va
 désormais
lier
entre
eux
les
récits,
en
employant
plusieurs
fois
les
mêmes
 figures,
creusant
leur
personnalité.
La
technique
des
personnages
 reparaissants,
qui
est
une
caractérisEque
majeure
de
la
Comédie
humaine,
 sera
mise
au
point
dès
ce
moment‐là,
en
même
temps
que
l’idée
du
cycle
 romanesque
«
faisant
concurrence
à
l’état
civil
»
  • 64. Stendhal
(1783‐1842) • Ses
romans
de
formaEon
Le
Rouge
et
le
Noir
(1830),
La
Chartreuse
de
Parme
(1839)
et
Lucien
 Leuwen
(inachevé)
ont
fait
de
lui,
aux
côtés
de
Balzac,
de
Flaubert
et
de
Zola,
un
des
grands
 représentants
du
roman
français
au
XIXème
siècle.
Dans
ses
romans
caractérisés
par
un
style
 économe
et
resserré,
Stendhal
cherche
«
La
vérité,
l'âpre
vérité
»
dans
le
domaine
 psychologique,
et
campe
essenEellement
des
jeunes
gens
aux
aspiraEons
romanEques
de
 vitalité,
de
force
du
senEment
et
de
rêve
de
gloire. • Le
Rouge
et
le
Noir
est
le
premier
grand
roman
de
Stendhal.
Il
est
le
premier
roman
à
lier
de
 façon
si
subEle
la
descripEon
de
la
réalité
sociale
de
son
temps
et
l’acEon
romanesque
selon
 Erich
Auerbach
dans
sa
célèbre
étude
Mimesis.
Julien
Sorel,
le
héros
principal
du
livre,
est
le
 pur
produit
de
son
époque
en
un
certain
sens.
Li/éralement
ivre
d’ambi9on
à
cause
de
la
 lecture
du
Mémorial
de
Sainte‐Hélène
de
Napoléon
et
conscient
que
depuis
la
RévoluEon
 c’est
le
mérite
et
non
plus
la
naissance
seule
qui
compte,
il
rêve
de
devenir
lui‐même
un
 nouveau
Bonaparte. • La
grande
originalité
de
Stendhal
est
l’usage
important
de
la
«
focalisaEon
interne
»
(pour
 reprendre
la
terminologie
de
Gérard
Gene/e)
pour
raconter
les
événements.
Les
événements
 sont
vus
en
grande
parEe
par
les
protagonistes
voire
par
un
seul
d'entre
eux.
Stendhal
refuse
 donc
le
point
de
vue
du
narrateur
omniscient
mais
praEque
la
«
restricEon
de
champ
».
Dans
 Le
Rouge
et
le
Noir
et
dans
Lucien
Leuwen
les
événements
sont
vus
dans
le
rayon
de
Julien
 Sorel
et
Lucien.

  • 65. Stendhal
et
le
réalisme • Le
Rouge
et
le
Noir
et
Lucien
Leuwen
sont
une
peinture
acerbe
de
la
société
sous
 la
RestauraEon,
comme
l'indique
le
sous‐Etre
du
roman
Le
Rouge
et
le
Noir
:
«
 Chronique
de
1830
».
Lucien
Leuwen
est
le
vaste
tableau
de
la
Monarchie
de
 juillet.
La
Chartreuse
de
Parme
est
une
peinture
des
mœurs
poliEques
dans
les
 Monarchies
italiennes
du
XIXe
siècle.
Ces
romans
sont
donc
poli9ques
non
pas
par
 la
présence
de
longues
réflexions
poliEques
(Stendhal
reje/e
un
tel
procédé
et
le
 compare
à
un
coup
de
feu
dans
un
concert
dans
La
chartreuse
de
Parme)
mais
par
 la
peinture
des
faits. • Le
Rouge
et
le
Noir
et
La
Chartreuse
de
Parme
sont
aussi
des
cri9ques
acerbes
de
 la
posi9on
subordonnée
de
la
femme
:
voir
l’interprétaEon
féministe
par
Simone
 de
Beauvoir
des
romans
de
Stendhal
(in
Le
Deuxième
Sexe). • La
peinture
des
mœurs
chez
Stendhal
ne
se
veut
jamais
imparEale
mais
criEque
:
 elle
n’est
pas
moEvée
par
volonté
sociologique
mais
par
souci
de
faire
tomber
les
 faux‐semblants
et
de
montrer
«
la
vérité,
l’âpre
vérité
»
(devise
du
premier
livre
 de
Le
Rouge
et
le
Noir)
de
la
société
de
son
temps.
  • 66. Le
roman
social • À
côté
de
ces
œuvres
phares
de
la
première
moiEé
du
XIXe
siècle,
le
 roman
social
(et
champêtre
parfois)
trouve
sa
place
dans
la
li/érature
avec
 les
textes
de
George
Sand
(Consuelo
–
1842,
La
Mare
au
diable
‐1846,
La
 PeEte
Fade/e
–
1849)
et,
un
peu
plus
tard,
avec
la
grande
fresque
 humaniste
de
Victor
Hugo,
Les
Misérables(1862). • La
généraEon
suivante
amplifiera
ce/e
approche
réaliste
avec
Gustave
 Flaubert
(1821‐1880)
dont
on
doit
menEonner
au
moins
deux
chefs‐ d’œuvre
où
apparaissent
aussi
son
souci
de
la
perfecEon
du
style
et
son
 ironie
pessimisme
:
Madame
Bovary
(1857)
et
L’ÉducaEon
senEmentale
 (1869).
Son
«
disciple
»,
Guy
de
Maupassant
(1850‐1893),
maître
 incontesté
de
la
nouvelle,
s'est
essayé
également
au
roman
en
 approfondissant
les
observaEons
psychologiques
et
sociologiques
comme
 dans
Pierre
et
Jean
(1888),
Une
Vie
(1883)
et
surtout
Bel
Ami
(1885).
  • 67. Flaubert
(1821‐1880) • Gustave
Flaubert,
est
un
écrivain
français.
Prosateur
de
premier
plan
de
la
 deuxième
moiEé
du
XIXe
siècle,
Gustave
Flaubert
a
marqué
la
li/érature
 française
par
la
profondeur
de
ses
analyses
psychologiques,
son
souci
de
 réalisme,
son
regard
lucide
sur
les
comportements
des
individus
et
de
la
 société,
et
par
la
force
de
son
style
à
travers
de
grands
romans
comme
 Madame
Bovary
(1857),
l'Éduca9on
sen9mentale
(1869),
Salammbô
 (1862),
ou
le
recueil
de
nouvelles
Trois
contes
(1878). • Il
se
place
entre
le
roman
psychologique
(Stendhal),
et
le
mouvement
 naturaliste
(Zola
–
Maupassant,
ce
dernier
considérant
Flaubert
comme
 son
maître).
Fortement
marqué
par
l'œuvre
d’Honoré
de
Balzac
dont
il
 reprendra
les
thèmes
sous
une
forme
très
personnelle),
il
s'inscrit
dans
sa
 lignée
du
roman
réaliste.
Il
est
aussi
très
préoccupé
d'esthéEsme,
d'où
son
 long
travail
d'élaboraEon
pour
chaque
œuvre
(il
teste
ses
textes
oralement
 en
les
soume/ant
à
la
fameuse
épreuve
du
«
gueuloir
»).
  • 68. Madame
Bovary • Charles
Bovary,
épouse
une
jeune
femme,
Emma
Rouault,
élevée
dans
un
couvent,
vivant
à
la
 ferme
avec
son
père
(un
riche
fermier,
paEent
du
jeune
médecin).
Emma
se
laisse
séduire
par
 Charles
et
se
marie
avec
lui.
Fascinée
par
ses
lectures
romanEques,
elle
rêve
d’une
nouvelle
 vie,
en
compagnie
de
son
nouveau
mari.
En
réalité,
sa
vie
est
étroite
et
sans
relief,
son
mari
 ne
répond
pas
à
ses
a/entes
d'une
vie
pleine
de
péripéEes
et
rythmée
par
la
passion.
Un
bal
 qui
a
lieu
chez
un
vicomte,
à
la
Vaubyessard,
et
où
Emma
est
invitée
avec
son
mari
marque
 un
tournant
dans
sa
vie
en
lui
faisant
croire
à
l'existence
du
monde
luxueux,
faste
et
 mouvementé
dont
elle
rêve
depuis
son
plus
jeune
âge.
Ce/e
soirée
nourrira
son
imaginaEon
 de
chimères
extravagantes
tout
au
long
de
sa
vie. • Désabusée
par
le
retour
brutal
à
la
réalité,
celle
d'une
vie
étouffante
et
ennuyeuse
qu'elle
 mène
avec
son
mari,
Emma
tombe
malade
(maladie
nerveuse
plus
psychologique
que
 physique).
Elle
va
penser
trouver
son
bonheur
avec
un
amant.
Ainsi
a‐t‐elle
une
aventure
 avec
un
riche
propriétaire
d’un
domaine
agricole,
Rodolphe
Boulanger,
qui
s'en
lassera
vite,
 effrayé
par
l'engouement
de
la
jeune
femme.
Puis,
après
avoir
cherché
en
vain
du
réconfort
 dans
la
religion,
elle
a
une
deuxième
aventure
avec
un
clerc
de
notaire
:
Léon
Dupuis,
dont
 elle
était
tombée
amoureuse
lorsqu'elle
était
encore
fidèle
à
son
mari
et
qu'elle
avait
ensuite
 perdu
de
vue.
Après
avoir
fait
d'énormes
dépenses
pour
ses
deux
amants
et
pour
elle,
Emma
 se
retrouve
criblée
de
de/es.
Ne
trouvant
d'aide
ni
auprès
des
ses
anciens
amants
ni
auprès
 de
ses
voisins
et
ne
voulant
pas
que
son
mari
apprenne
ses
aventures
passées,
Emma
se
 suicide
à
l’arsenic
emprunté
chez
le
pharmacien
du
bourg,
Homais.
Son
mari,
en
découvrant
 les
le/res
échangées
avec
ses
amants,
meurt
de
chagrin...
  • 69. Zola
(1840‐1902) • Émile
Zola
(1840‐1902)
est
le
dernier
très
grand
romancier
du
siècle
:
il
 théorise
dans
le
Roman
expérimental
(1880)
le
naturalisme
et
donne
au
 réalisme
extrême,
au‐delà
même
des
bienséances
et
en
prenant
en
 compte
la
physiologie,
une
ambiEon
scienEfique
en
voulant
montrer
 l'influence
des
milieux
sur
les
individus.
Son
œuvre,
Les
Rougon‐Macquart
 (sous‐Etrée
Histoire
naturelle
et
sociale
d'une
famille
sous
le
Second
 Empire)
est
une
somme
romanesque
de
20
volumes
présentant
à
travers
 cinq
généraEons
successives
les
conséquences
du
déterminisme
 physiologique
et
social
et
les
manifestaEons
diverses
d'une
tare
iniEale.
 Ses
romans
puissants,
souvent
dramaEques
et
parfois
épiques,
montrent
 un
tableau
criEque
de
la
société
du
Second
Empire
avec
la
dénonciaEon
de
 l'immoralisme
des
nanEs
comme
dans
La
Curée
(1872),
Nana
(1879),
 L’Argent
(1891)…
et
sa
compassion
pour
le
peuple
et
ses
souffrances
 individuelles
et
collecEves,
par
exemple
Gervaise
dans
L'Assommoir
 (1877),
les
paysans
dans
La
Terre
(1887),
les
mineurs
dans
Germinal
 (1885),
les
soldats
dans
La
débâcle
(1892)…
  • 70. Zola
(1840‐1902) • Émile
Zola
est
un
homme
éminemment
social,
mulEpliant
les
amiEés
de
 tous
ordres
et
tous
milieux,
tout
en
refusant
les
mondanités.
Passionné
 par
ses
semblables,
il
privilégie
cependant
les
amiEés
arEsEques
et
 li/éraires,
et
fuit
les
poliEques. • Observateur
des
hommes
et
des
faits
de
son
temps
dans
ses
romans,
Zola
 n'a
cessé
de
s'engager
dans
des
causes
sociales,
arEsEques
ou
li/éraires
 qui
lui
semblent
justes,
sans
jamais
faire
de
poliEque.
Le
personnel
 poliEque
lui
semble
suspect
et
avant
l'affaire
Dreyfus,
il
n'aura
pas
d'amis
 dans
ce
monde.
Républicain
convaincu,
il
s'engage
tôt
dans
un
combat
 contre
l'Empire.
Les
premiers
romans
du
cycle
des
Rougon‐Macquart
ont
 ainsi
une
visée
à
la
fois
saErique
et
poliEque.
Aussi
la
censure
dont
il
est
 l'objet
dès
1871
avec
La
Curée,
au
retour
de
la
République,
le
déçoit
 profondément.
Mais
il
reste
fervent
républicain,
la
république
étant
pour
 lui
«
le
seul
gouvernement
juste
et
possible
».
  • 71. Zola
et
le
naturalisme • «
Notre
héros,
écrit
Zola,
n'est
plus
le
pur
esprit,
l'homme
abstrait
du
 XVIIIe
siècle.
Il
est
le
sujet
physiologique
de
notre
science
actuelle,
un
être
 qui
est
composé
d'organes
et
qui
trempe
dans
un
milieu
dont
il
est
 pénétré
à
chaque
heure
» • Le
naturalisme
consiste
donc
en
la
recherche
des
causes
du
vice
dans
 l'hérédité.
De
ce
fait,
le
romancier
naturaliste
est
«
observateur
et
 expérimentateur
».
L'observateur
accumule
des
renseignements
sur
la
 société
et
ses
milieux,
sur
les
condiEons
de
vie
et
d'environnement.
Il
doit
 cerner
de
près
la
réalité
qu'il
transpose
par
un
usage
serré
et
acéré
du
 langage.
L'expérimentateur
joue
dès
lors
son
rôle,
par
la
construcEon
 d'une
trame
qui
amalgame
les
faits
et
construit
une
mécanique
où
il
 enchaîne
ces
faits
par
une
forme
de
déterminisme
des
principes
liés
au
 milieu
et
à
l'hérédité.
Le
personnage
naturaliste
est
ainsi
la
conséquence
 déterminée
de
constantes
physiques,
sociales
et
biologiques.
Le
romancier
 naturaliste
a
un
but
moral.
Zola
écrit
:
«
nous
sommes
les
juges
 d'instrucEon
des
hommes
et
de
leurs
passions,
c'est‐à‐dire
des
moralistes
 expérimentateurs
».

Notes de l'éditeur

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