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Bonne année, bonne santé , Sondage Ifop / Capital Image
Les Français et la nouvelle année !
Sondage Ifop pour Capital Image
Décembre 2014
Bonne année, bonne santé , Sondage Ifop / Capital Image
1/ La méthodologie
Page 2
Etude réalisée par l'Ifop pour Capital Image
Echantillon Méthodologie Mode de recueil
L’enquête a été menée auprès d’un
échantillon de 1003 personnes,
représen-tatif de la population
française âgée de 18 ans et plus.
La représentativité de l’échantillon
a été assurée par la méthode des
quotas (sexe, âge, profession de la
personne interrogée) après
stratification par région et catégorie
d’agglomération.
Les interviews ont été réalisées par
questionnaire auto-administré en
ligne du 3 au 4 décembre 2014.
Bonne année, bonne santé , Sondage Ifop / Capital Image
Page 3
Les résultats de l’étude2
Bonne année, bonne santé , Sondage Ifop / Capital Image
Les éléments les plus importants pour être heureux
Page 4
Bonne année, bonne santé , Sondage Ifop / Capital Image
La signification de la bonne santé
Page 5
Bonne année, bonne santé , Sondage Ifop / Capital Image
La pratique du souhait de bonne santé
Page 6
QUESTION : Quand vous souhaitez la bonne année, souhaitez-vous aussi « bonne santé » ?
Oui, toujours
49%
Non, jamais
3%
Vous ne souhaitez jamais
la bonne année
1%
 35 ans et plus : 52%
 Moins de 35 ans : 40%
TOTAL Oui
96%
Bonne année, bonne santé , Sondage Ifop / Capital Image
La raison principale prêtée au souhait de bonne santé
Page 7
Bonne année, bonne santé , Sondage Ifop / Capital Image
Les projets pour fêter la nouvelle année
Page 8
Bonne année, bonne santé , Sondage Ifop / Capital Image
Page 9
Bonne année, bonne santé , Sondage Ifop / Capital Image
Les principaux enseignements (1/3)
Page 10
La santé, première condition du bonheur
Pour être heureux, faut-il se contenter « d’amour et d’eau fraîche » ? Oui, répondent les
Français, à condition d’abord d’être en bonne santé ! C’est en effet la première des
exigences qu’ils relèvent pour accéder au bonheur : 49% des personnes interrogées citent
cet item en premier, 71% au total. Etre amoureux, en couple, n’arrive qu’en deuxième
position (50% de mentions au total), devant le fait d’avoir des enfants (29%). L’argent est
relégué en quatrième place (21%), le fait d’avoir un bon travail et celui d’avoir une maison
ou un appartement étant cités de manière marginale (respectivement 17% et 11%). On
relève, sans surprise, que les plus âgés, plus fréquemment confrontés à des problèmes de
santé, placent cette dernière largement en tête des conditions du bonheur, alors que les
plus jeunes accordent à l’amour une importance équivalente.
Invités à donner une définition de la « bonne santé », les interviewés évoquent en premier
lieu le simple fait de ne pas souffrir de maladie grave ou d’infirmité (42% des citations « en
premier » et 57% du total des mentions). La dimension psychologique (« se sentir bien
dans sa tête, avoir le moral ») n’est cependant pas négligée, puisqu’elle est avancée au
total par 66% des répondants (26% de citations « en premier »), de même que le fait de
« se sentir bien dans son corps, avoir de l’énergie » (52%, 25% « en premier »). Le souhait
d’une très longue espérance de vie, ou celui d’être bien intégré dans la société1 ne
constituent une définition de la « bonne santé » que pour une part infime des Français. Le
détail des réponses ne montre aucune variation sensible selon la catégorie générationnelle,
signe d’un relatif consensus parmi la population sur le caractère indissociable de trois
composantes essentielles à la « bonne santé » : l’absence de trouble grave, l’équilibre
psychologique et le confort physique.
1 La définition officielle de la santé donnée par l’OMS en 1946 intègre la notion de bien-être social : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social,
et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité » - Préambule à la Constitution de l'Organisation mondiale de la Santé, tel qu'adopté par la
Conférence internationale sur la Santé, New York, 19-22 juin 1946.
Bonne année, bonne santé , Sondage Ifop / Capital Image
Les principaux enseignements (2/3)
Page 11
Se souhaiter « une bonne santé », une tradition à laquelle
tiennent les Français
Mettant la santé au-dessus de toutes les conditions pour être heureux, les personnes interrogées
se montrent par ailleurs très attachées au respect de cette tradition française qui consiste à
souhaiter, en même temps que l’on présente ses vœux pour la nouvelle année, une « bonne
santé ». En effet, la quasi-totalité des interviewés déclarent le faire (96%), près d’une personne
sur deux (49%) le faisant même systématiquement. Cette coutume est davantage partagée par
les plus âgés (52% des 35 ans et plus souhaitent « systématiquement » une bonne santé, contre
40% des moins de 35 ans), les catégories socioprofessionnelles supérieures (57% versus 46% chez
les CSP-), mais tout autant en régions qu’à Paris.
Très logiquement, au regard de l’importance personnelle accordée à la santé, si l’on souhaite une
« bonne santé » à la nouvelle année, c’est d’abord (selon les réponses de 69% des interviewés)
parce que la santé est ce qu’il y a de plus important. Cette réponse traduit le solide ancrage dans
les échanges de vœux d’une pratique manifestement souvent sincère, que d’aucuns auraient tort
de considérer comme un simple usage, débarrassé de toute signification réelle. L’attente de se
voir souhaiter la même chose en retour (8% des mentions), la peur d’être impoli en ne le faisant
pas (5%), ou encore la superstition (« ne pas souhaiter une bonne santé risquerait de porter
malheur », 2%) ne sont que rarement invoquées. Relevons enfin que 16% pensent qu’on le fait
sans que cela ne signifie rien de particulier.
Bonne année, bonne santé , Sondage Ifop / Capital Image
Les principaux enseignements (3/3)
Page 12
Les souhaits de bonne année, par la fête, la rencontre… et le
téléphone !
Une très large majorité des personnes interrogées (77%) envisage de fêter, d’une manière ou d’une autre, la
nouvelle année lors du passage de 2014 à 2015. 10% ne le feront pas (5% manifestement par obligation, puisqu’ils
seront seuls, 5% par choix), et 13% hésitent encore. Si le projet de faire de ce changement d’année un moment
joyeux est équitablement partagé dans la population, on relève que les pratiques sont variables. 32% des
interviewés pensent fêter la nouvelle année en famille (une proportion qui monte avec l’âge, pour atteindre 43%
chez les 65 ans et plus), 20% avec des amis (à l’inverse, le taux est nettement plus élevé chez les plus jeunes, où
c’est la première des modalités évoquées), 13% en amoureux, et 12% avec les amis comme la famille.
S’agissant enfin des modalités préférées des Français pour présenter les vœux de bonne année, on relève que les
différents vecteurs, plus ou moins traditionnels, sont assez équitablement utilisés. Une majorité des personnes
interrogées (54%) continuent de vouloir souhaiter directement, de visu, une bonne année à ses proches ; cette
pratique est partagée par toutes les catégories de la population dans des proportions très proches. Quant au
téléphone, on l’utilise pour présenter ses vœux tant par un appel (48%), que pour un SMS (46%). Toutefois,
concernant ce vecteur, il existe de très fortes différences générationnelles : les plus jeunes sont nettement plus
enclins à l’envoi de textos (71% parmi les moins de 35 ans, versus 37% pour les plus âgés), alors que les séniors
privilégient l’appel direct (c’est le cas de 65% des 65 ans et plus, contre seulement 37% des moins de 35 ans).
La carte de vœux envoyée par la Poste semble néanmoins tombée en désuétude : seuls 25% des interviewés y ont
recours. Et encore, ce taux descend à 14% parmi les moins de 35 ans, alors qu’il se situe à 41% parmi les plus âgés.
Quant à Internet, son usage à l’occasion de la nouvelle année est relativement limité : 30% envoient une carte de
vœux électronique (pratique qui concerne essentiellement les internautes les plus âgés, les plus jeunes la trouvant
certainement déjà quelque peu « ringarde »), et 10% utilisent les réseaux sociaux (19% chez les 18-24 ans,
catégorie qui affectionne le plus ce vecteur, sans toutefois le plébisciter).
Bonne année, bonne santé , Sondage Ifop / Capital Image
Page 13
Bonne année… Et surtout, bonne santé !
Bonne année, bonne santé , Sondage Ifop / Capital Image
Stéphanie Chevrel & Gaël de Vaumas
45 rue de Courcelles 75008 Paris - 01 45 63 19 00
www.capitalimage.net

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  • 2. Bonne année, bonne santé , Sondage Ifop / Capital Image 1/ La méthodologie Page 2 Etude réalisée par l'Ifop pour Capital Image Echantillon Méthodologie Mode de recueil L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1003 personnes, représen-tatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 3 au 4 décembre 2014.
  • 3. Bonne année, bonne santé , Sondage Ifop / Capital Image Page 3 Les résultats de l’étude2
  • 4. Bonne année, bonne santé , Sondage Ifop / Capital Image Les éléments les plus importants pour être heureux Page 4
  • 5. Bonne année, bonne santé , Sondage Ifop / Capital Image La signification de la bonne santé Page 5
  • 6. Bonne année, bonne santé , Sondage Ifop / Capital Image La pratique du souhait de bonne santé Page 6 QUESTION : Quand vous souhaitez la bonne année, souhaitez-vous aussi « bonne santé » ? Oui, toujours 49% Non, jamais 3% Vous ne souhaitez jamais la bonne année 1%  35 ans et plus : 52%  Moins de 35 ans : 40% TOTAL Oui 96%
  • 7. Bonne année, bonne santé , Sondage Ifop / Capital Image La raison principale prêtée au souhait de bonne santé Page 7
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  • 9. Bonne année, bonne santé , Sondage Ifop / Capital Image Page 9
  • 10. Bonne année, bonne santé , Sondage Ifop / Capital Image Les principaux enseignements (1/3) Page 10 La santé, première condition du bonheur Pour être heureux, faut-il se contenter « d’amour et d’eau fraîche » ? Oui, répondent les Français, à condition d’abord d’être en bonne santé ! C’est en effet la première des exigences qu’ils relèvent pour accéder au bonheur : 49% des personnes interrogées citent cet item en premier, 71% au total. Etre amoureux, en couple, n’arrive qu’en deuxième position (50% de mentions au total), devant le fait d’avoir des enfants (29%). L’argent est relégué en quatrième place (21%), le fait d’avoir un bon travail et celui d’avoir une maison ou un appartement étant cités de manière marginale (respectivement 17% et 11%). On relève, sans surprise, que les plus âgés, plus fréquemment confrontés à des problèmes de santé, placent cette dernière largement en tête des conditions du bonheur, alors que les plus jeunes accordent à l’amour une importance équivalente. Invités à donner une définition de la « bonne santé », les interviewés évoquent en premier lieu le simple fait de ne pas souffrir de maladie grave ou d’infirmité (42% des citations « en premier » et 57% du total des mentions). La dimension psychologique (« se sentir bien dans sa tête, avoir le moral ») n’est cependant pas négligée, puisqu’elle est avancée au total par 66% des répondants (26% de citations « en premier »), de même que le fait de « se sentir bien dans son corps, avoir de l’énergie » (52%, 25% « en premier »). Le souhait d’une très longue espérance de vie, ou celui d’être bien intégré dans la société1 ne constituent une définition de la « bonne santé » que pour une part infime des Français. Le détail des réponses ne montre aucune variation sensible selon la catégorie générationnelle, signe d’un relatif consensus parmi la population sur le caractère indissociable de trois composantes essentielles à la « bonne santé » : l’absence de trouble grave, l’équilibre psychologique et le confort physique. 1 La définition officielle de la santé donnée par l’OMS en 1946 intègre la notion de bien-être social : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité » - Préambule à la Constitution de l'Organisation mondiale de la Santé, tel qu'adopté par la Conférence internationale sur la Santé, New York, 19-22 juin 1946.
  • 11. Bonne année, bonne santé , Sondage Ifop / Capital Image Les principaux enseignements (2/3) Page 11 Se souhaiter « une bonne santé », une tradition à laquelle tiennent les Français Mettant la santé au-dessus de toutes les conditions pour être heureux, les personnes interrogées se montrent par ailleurs très attachées au respect de cette tradition française qui consiste à souhaiter, en même temps que l’on présente ses vœux pour la nouvelle année, une « bonne santé ». En effet, la quasi-totalité des interviewés déclarent le faire (96%), près d’une personne sur deux (49%) le faisant même systématiquement. Cette coutume est davantage partagée par les plus âgés (52% des 35 ans et plus souhaitent « systématiquement » une bonne santé, contre 40% des moins de 35 ans), les catégories socioprofessionnelles supérieures (57% versus 46% chez les CSP-), mais tout autant en régions qu’à Paris. Très logiquement, au regard de l’importance personnelle accordée à la santé, si l’on souhaite une « bonne santé » à la nouvelle année, c’est d’abord (selon les réponses de 69% des interviewés) parce que la santé est ce qu’il y a de plus important. Cette réponse traduit le solide ancrage dans les échanges de vœux d’une pratique manifestement souvent sincère, que d’aucuns auraient tort de considérer comme un simple usage, débarrassé de toute signification réelle. L’attente de se voir souhaiter la même chose en retour (8% des mentions), la peur d’être impoli en ne le faisant pas (5%), ou encore la superstition (« ne pas souhaiter une bonne santé risquerait de porter malheur », 2%) ne sont que rarement invoquées. Relevons enfin que 16% pensent qu’on le fait sans que cela ne signifie rien de particulier.
  • 12. Bonne année, bonne santé , Sondage Ifop / Capital Image Les principaux enseignements (3/3) Page 12 Les souhaits de bonne année, par la fête, la rencontre… et le téléphone ! Une très large majorité des personnes interrogées (77%) envisage de fêter, d’une manière ou d’une autre, la nouvelle année lors du passage de 2014 à 2015. 10% ne le feront pas (5% manifestement par obligation, puisqu’ils seront seuls, 5% par choix), et 13% hésitent encore. Si le projet de faire de ce changement d’année un moment joyeux est équitablement partagé dans la population, on relève que les pratiques sont variables. 32% des interviewés pensent fêter la nouvelle année en famille (une proportion qui monte avec l’âge, pour atteindre 43% chez les 65 ans et plus), 20% avec des amis (à l’inverse, le taux est nettement plus élevé chez les plus jeunes, où c’est la première des modalités évoquées), 13% en amoureux, et 12% avec les amis comme la famille. S’agissant enfin des modalités préférées des Français pour présenter les vœux de bonne année, on relève que les différents vecteurs, plus ou moins traditionnels, sont assez équitablement utilisés. Une majorité des personnes interrogées (54%) continuent de vouloir souhaiter directement, de visu, une bonne année à ses proches ; cette pratique est partagée par toutes les catégories de la population dans des proportions très proches. Quant au téléphone, on l’utilise pour présenter ses vœux tant par un appel (48%), que pour un SMS (46%). Toutefois, concernant ce vecteur, il existe de très fortes différences générationnelles : les plus jeunes sont nettement plus enclins à l’envoi de textos (71% parmi les moins de 35 ans, versus 37% pour les plus âgés), alors que les séniors privilégient l’appel direct (c’est le cas de 65% des 65 ans et plus, contre seulement 37% des moins de 35 ans). La carte de vœux envoyée par la Poste semble néanmoins tombée en désuétude : seuls 25% des interviewés y ont recours. Et encore, ce taux descend à 14% parmi les moins de 35 ans, alors qu’il se situe à 41% parmi les plus âgés. Quant à Internet, son usage à l’occasion de la nouvelle année est relativement limité : 30% envoient une carte de vœux électronique (pratique qui concerne essentiellement les internautes les plus âgés, les plus jeunes la trouvant certainement déjà quelque peu « ringarde »), et 10% utilisent les réseaux sociaux (19% chez les 18-24 ans, catégorie qui affectionne le plus ce vecteur, sans toutefois le plébisciter).
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  • 14. Bonne année, bonne santé , Sondage Ifop / Capital Image Stéphanie Chevrel & Gaël de Vaumas 45 rue de Courcelles 75008 Paris - 01 45 63 19 00 www.capitalimage.net