Médiation numérique et politiques publiques - Biblioquest
Developper les humanites numériques à l’université de perpignan v3
1.
1
Page
1/10
DEVELOPPER LES HUMANITÉS
NUMÉRIQUES À L’UNIVERSITÉ DE
PERPIGNAN VIA DOMITIA
Bertrand
Mocquet
,
Vice-‐Président
en
Charge
du
Numérique,
Université
de
Perpignan.
INTRODUCTION
A
quoi
servent
les
Humanités
numériques
?
Que
nous
apprennent-‐
elles
que
nous
ne
savions
pas
déjà
?
Elles
peuvent
nous
permettre
de
mieux
comprendre
l'évolution
de
la
littérature
ou
la
valeur
de
la
complexité
en
Lettres,
Langues
et
Sciences
Humaines,
comme
le
résumait
très
bien
Rémi
Sussan
dans
son
dossier
sur
Humanités
et
sciences
cognitives
publié
sur
InternetActu.net1.
Elles
sont
aussi
l’occasion
donnée
pour
chacun
d’entre
nous
de
repositionner
le
texte,
au
sens
noble
du
mot,
et
surtout
les
producteurs
de
texte
au
centre
de
notre
société
de
l’information.
Cette
synthèse
rédigée
dans
le
cadre
du
nouveau
plan
quadriennal,
à
l’université
de
Perpignan,
en
janvier
2014,
propose
de
vulgariser
cette
notion,
en
la
définissant,
en
faisant
un
rapide
tour
d’horizon
et
en
proposant
une
mise
en
œuvre
sincère
et
réalisable
conformément
à
la
stratégie
de
l
‘université
de
Perpignan
conduite
en
matière
de
Numérique.
1
«
Humanités
et
sciences
cognitives
(1/4) :
Une
nouvelle
critique
littéraire
« InternetActu.net
»
[En
ligne].
.
Disponible
sur
:
URL
<
http://www.internetactu.net/2010/04/22/humanites
-‐et-‐sciences-‐cognitives-‐14-‐une-‐nouvelle-‐critique-‐
litteraire/
>
[consulté
le
12
janvier
2014].
VOUS AVEZ DIT
HUMANITÉS
NUMÉRIQUES ?
En
1949,
date
d’un
voyage
aux
Etats-‐
Unis,
Roberto
Busa
découvre
d’étrange
similitude
entre
la
méthodologie
de
création
des
cartes
perforées
et
sa
façon
d’aborder
l’analyse
linguistique
et
littéraire.
Il
devient
un
des
précurseurs
de
l’utilisation
de
l’informatique
pour
les
Lettres
et
sciences
Humaines,
met
en
avant
plusieurs
caractéristiques
importantes
de
l’usage
de
l’informatique
dans
le
domaine
des
humanités.
À
ce
titre,
il
définit
les
fondements
des
«
digital
humanities
»,
qui
prendront
naturellement
l’appellation
d’humanités
numériques
en
traversant
l’Atlantique,
en
2006
:
l’expression
connaît
dès
lors
un
véritable
succès.
Figure
1
:
Le
texte
est
polymorphe
http://books.openedition.org/oep/
2.
2
Page
2/10
On
peut
citer
pour
comprendre
la
relation
qu’il
imagine
entre
l’informatique
et
les
humanités
numériques
:
«
L'utilisation
des
ordinateurs
va
donc
nous
conduire
à
une
connaissance
plus
profonde
et
systématique
de
l'expression
humaine,
en
principe,
il
peut
nous
aider
à
être
plus
humaniste
qu'avant.»2.
Ce
concept,
qui,
à
son
début,
s’appuie
sur
une
aide
à
l’analyse
d’une
donnée
afin
d’en
produire
une
information,
va
se
trouver
étendu
avec
l’arrivée
de
la
digitalisation
des
sources
et
les
différents
projets
internationaux,
comme
Gutenberg3,
Gallica4
ou
Google
Books5
au
début
du
XX°
siècle.
L
‘étape
ultime
qui
bouleverse
la
recherche
dans
nos
universités,
est
l’arrivée
de
plateforme
ouverte,
Calenda6,
Hypothèse.org7,
Revues.org8ou
bien
humanités
en
ligne
HAL 9
permettant
de
partager,
collaborer
les
informations
de
la
recherche
en
lettres,
langues
et
sciences
humaines.
2
« Roberto Busa, « The Annals of Humanities Computing : the
Index Thomisticus », 1980 | Introduction aux humanités
numériques » [En ligne]. . Disponible sur :
URL < http://archinfo41.hypotheses.org/195 > [consulté le 11
janvier 2014].
3
«
Free
ebooks
-‐
Project
Gutenberg
»
[En
ligne].
.
Disponible
sur
:
URL
<
http://www.gutenberg.org/
>
[consulté
le
11
janvier
2014].
4
Plus
de
2,5
millions
de
documents
à
portée
de
main
»
[En
ligne].
.
Disponible
sur
:
URL
<
http://gallica.bnf.fr/
>
[consulté
le
11
janvier
2014].
5
«
Google
Livres
»
[En
ligne].
.
Disponible
sur
:
URL
<
http://books.google.fr/
>
[consulté
le
11
janvier
2014].
6
«
Calenda
-‐
Le
calendrier
des
lettres
et
sciences
humaines
et
sociales
»
[En
ligne].
.
Disponible
sur
:
URL
<
http://calenda.org/
>
[consulté
le
11
janvier
2014].
7
«
Hypotheses
|
Platform
for
academic
blogs
in
the
humanities
and
social
sciences
»
[En
ligne].
.
Disponible
sur
:
URL
<
http://hypotheses.org/
>
[consulté
le
11
janvier
2014].
8
«
Revues.org :
portail
de
revues
en
sciences
humaines
et
sociales
»
[En
ligne].
.
Disponible
sur
:
URL
<
http://www.revues.org/
>
[consulté
le
11
janvier
2014].
9
«
HAL ::
Accueil
»
[En
ligne].
.
Disponible
sur
:
URL
<
http://hal.archives-‐ouvertes.fr/
>
[consulté
le
11
janvier
2014].
Il
s’agit
maintenant
d’utiliser
les
systèmes
numériques
de
traitement
d’information
pour
passer
de
la
donnée
brute
à
la
connaissance
de
l’information
utile
à
la
prise
de
décision
finale,
décision
pouvant
être
prise
de
manière
collaborative.
Toute
la
chaine
de
traitement
de
l’information
se
trouve
ainsi
touchée
par
cette
digitalisation,
ce
qui
bouleverse
la
manière
de
penser
la
recherche
et
surtout
son
mode
de
publication
et
de
collaboration.
LES HUMANITÉS
NUMÉRIQUES EN
FRANCE AUJOURD’HUI
L’ambition
n’est
pas
de
faire
un
tour
complet
des
humanités
numériques
aujourd’hui
mais
de
repérer,
dans
des
quelques
publications
récentes,
les
modalités
de
mise
en
œuvre
des
humanités
numériques
pour
anticiper
les
leviers
de
réussite
de
développement
de
ceci.
STRUCTURER
Dans
son
article
«
Les
digital
humanities
aujourd’hui
:
centres,
réseaux,
pratiques
et
enjeux
»10,
Corinne
Welger-‐Barboza
propose
de
définir,
ce
qu’elle
a
constaté
dans
les
centres
de
«
digital
humanities
»
des
Universités
américaines
«
une
hyper-‐
compétence,
valant
dans
le
sens
d’hypertexte
»,
cette
hyper-‐compétence
naissant
grâce
à
«
la
coopération
entre
les
chercheurs
et
les
ingénieurs.
».
Au
niveau
de
la
structure
même
de
ces
centre,
elle
note
que
cela
change
les
méthodes
de
travail
de
tous
car
«
La
cyberinfrastructure
est
une
notion
10
Welger-‐Barboza
Corinne.
Les
digital
humanities
aujourd’hui :
centres,
réseaux,
pratiques
et
enjeux
[En
ligne].
OpenEdition
Press,
2012.
Disponible
sur
:
URL
<
http://books.openedition.org/oep/244
>
[consulté
le
11
janvier
2014].
3.
3
Page
3/10
complexe
parce
qu’elle
implique
de
travailler
de
façon
concertée
aussi
bien
sur
le
plan
technologique,
au
niveau
de
l’interopérabilité
des
données,
par
exemple,
que
sur
la
normalisation
des
langages
de
balisage
des
documents.
».
Cette
structuration
met
en
exergue
que
les
humanités
numériques
et
les
métadonnées
sont
liées
et
que
«
Ceci
pour
dire
que
l’on
arrive
à
un
moment
particulier
de
méta-‐structuration
du
domaine
».
UTILISER
Dans
«
Faire
des
humanités
numériques
»11,
Aurélien
Berra
lors
de
la
lors
de
la
Conférence
ARL
PACA,
29
novembre
2011,
fait
un
amusant
parallèle
entre
la
position
du
chercheur
en
LSH
au
fil
de
l’histoire
de
façon
illustrée,
nous
dit
qu’
«
il
faut
donc
aussi
entendre
faire
en
un
sens
dynamique,
celui
de
construire,
bâtir
».
Il
s’agit
de
transformer
ce
qui
existe
pour
l’améliorer.
Concernant
la
nature
des
textes,
il
aime
rappeler
que
«
le
texte
est
polymorphe.
C’est
un
fait
ancien,
mais
aussi
une
réalité
concrète
pour
nombre
de
lecteurs,
(…).
Si
je
suis
un
amoureux
des
manuscrits,
des
livres,
c’est
avant
tout
le
texte
qui
m’importe.
Et
s’il
faut
se
battre
pour
des
supports,
ce
n’est
pas
pour
eux-‐mêmes,
mais
bien
pour
ce
qu’ils
permettent,
à
savoir
une
forme
de
communication,
une
forme
de
culture,
une
forme
de
réflexion.
»
et
insiste
sur
le
fait
que
«
ce
sont
les
usages
qui
font
vivre
les
textes
».
11
Berra
Aurélien.
Faire
des
humanités
numériques
[En
ligne].
OpenEdition
Press,
2012.
Disponible
sur
:
URL
<
http://books.openedition.org/oep/238
>
[consulté
le
11
janvier
2014].
DEVELOPPER LES PROJETS
Dans
«
Développer
les
sciences
humaines
numériques
au
Québec
»12,
Louis-‐Pascal
Rousseau
chemine
dans
le
monde
de
la
recherche
en
histoire
depuis
une
quinzaine
d’années,
De
ses
années
passées
à
l’Université
Laval
jusqu’à
celles
qui
l’ont
mené
à
l’Université
de
Pennsylvanie
ainsi
qu’à
l’École
des
hautes
études
en
sciences
sociales
à
Paris,
il
a
acquis
une
riche
expérience
dans
les
nouvelles
pratiques
de
l’histoire.
Il
insiste
tout
au
long
de
son
article
que
ce
processus
de
développement
ne
peut
toucher
toutes
les
personnes
concernées
que
si
l’on
fonctionne
en
mode
projet.
Il
en
propose
une
cartographie,
pour
débuter,
dans
son
domaine
qu’est
l’histoire
:
• Le
site
Digital
Humanities
Now,
tenu
par
le
Center
for
History
and
New
Media
(CHNM)
de
la
George
Mason
University.
•
Le
site
Digital
History,
a
Guide
to
Gathering,
Preserving
and
Presenting
the
Past
on
the
Web,
en
lien
avec
un
livre
publié
par
ce
même
organisme.
•
Le
site
MATRIX,
Center
for
Humane
Arts,
letters
and
Social
science
Online,
basé
à
la
Michigan
State
University.
• geoPratic
(Observatoire
des
pratiques
géomatiques
dans
les
Sciences
historiques),
qui
propose
un
répertoire
de
projets
de
recherche
basés
sur
des
cartes
informatiques
à
contenu
historique.
• des
blogues
à
ce
sujet
en
français,
tel
que
celui
tenu
par
Claire
Clivaz,
assistante-‐professeure
à
12
«
Développer
les
sciences
humaines
numériques
au
Québec
|
HistoireEngagée
»
[En
ligne].
.
Disponible
sur
:
URL
<
http://histoireengagee.ca/developper-‐les-‐sciences-‐
humaines-‐numeriques-‐au-‐quebec/
>
[consulté
le
11
janvier
2014].
4.
4
Page
4/10
l’Université
de
Lausanne.
Par
ailleurs,
l’Alliance
of
Digital
Humanities
Organizations
(ADHO)
donne
parfois
des
nouvelles
sur
des
événements
francophones
ou
bilingues
en
la
matière,
notamment
ceux
tenus
par
la
Société
canadienne
des
humanités
numériques.
D’autres
sites
sont
présents
dans
cet
article.
VIVRE AVEC SON TEMPS
Marin
Dacos,
Directeur
du
Centre
pour
l'édition
électronique
ouverte
(Cléo)
dont
il
est
le
fondateur,
nous
informe
de
classement
des
portails
collaboratifs
de
publication
de
l’OpenEdition 13 ,
et
maintient
une
activité
bouillonnante
dans
les
humanités
numériques.
Je
retiens
particulièrement
son
idée
que
les
humanités
numériques
sont
«
une
contribution
à
l'épanouissement
de
la
place
des
sciences
humaines
et
sociales
dans
les
sociétés
contemporaines
»
Dans
«
Digital
Humanities
/
Humanités
numériques
» 14 ,
Marin
Dacos
défend
aussi
l’idée,
mais
pas
seulement
celle-‐ci
que,
«
Les
Humanités
numériques,
ou
Digital
humanities,
tout
le
monde
en
fait
sans
le
savoir
vraiment.
»
13
Dacos
Marin.
«
Vers
des
médias
numériques
en
sciences
humaines
et
sociales :
une
contribution
à
l’épanouissement
de
la
place
des
sciences
humaines
et
sociales
dans
les
sociétés
contemporaines
»
[En
ligne].
Tracés.
18
décembre
2012,
n°
HS-‐12,
nᵒ
3,
p.
205‑223.
Disponible
sur
:
URL
<
http://www.cairn.info.ezproxy.univ-‐
perp.fr/article.php?ID_ARTICLE=TRAC_HS12_0205
>
[consulté
le
11
janvier
2014].
14
«
OpenEdition
Books
-‐
Dossier
-‐
Digital
Humanities
/
Humanités
numériques
»
[En
ligne].
Collection,
[s.d.].
Disponible
sur
:
URL
<
http://books.openedition.org/392
>
[consulté
le
12
janvier
2014].
LE NUMÉRIQUE A
L’UNIVERSITÉ DE
PERPIGNAN
STRATÉGIE DE L’UNIVERSITÉ
DE PERPIGNAN
L’université
de
Perpignan
Via
Domitia
s’est
engagée
en
2013
dans
la
voie
d’une
double
transition
énergétique
et
numérique
de
son
campus
et
de
ses
antennes.
Cette
ambition
forte
et
unique
en
France
s’inscrit
dans
une
stratégie
globale
de
l’établissement
visant
à
accompagner
durablement
la
transition
numérique
du
campus
et
numériquement
sa
transition
énergétique.
Cette
double
transition
prend
corps
dans
un
territoire
qui,
à
différentes
échelles
institutionnelles,
s’est
également
engagé
dans
la
voie
de
la
transition
énergétique
à
la
fois
au
titre
de
la
première
agglomération
à
énergie
positive
d’Europe
et
par
le
biais
des
Agendas
21
de
l’agglomération,
du
département
des
Pyrénées
Orientales
et
de
la
région,
territoires
dans
lesquels
s’inscrit
le
déploiement
de
l’UPVD.
Par
cette
double
transition,
l’UPVD
entend
ainsi
participer
activement
à
la
réalité
du
changement
local
autant
que
l’impulser
en
s’affirmant
comme
une
source
d’exemplarité
et
un
lieu
de
démonstration
et
de
replicabilité.
Face
à
ce
défi,
l’UPVD
s’est
déjà
engagée
(depuis
septembre
2013)
dans
la
voie
d’une
double
transition
énergétique
et
numérique
de
son
campus
visant
à
réaliser
à
moyen
terme
un
éco-‐c@mpus
d’avenir.
Ce
souhait
est
dors
et
déjà
matérialisé
dans
le
projet
Pl@tinium
+
qui
vise
à
réhabiliter
un
bâtiment
en
un
site
démonstrateur
de
cette
double
transition.
Partie
prenante
du
Plan
vert
de
l’UPVD,
le
projet
Pl@tinium
+
s’inscrit
autant
dans
une
stratégie
globale
de
formation
des
étudiants
et
des
5.
5
Page
5/10
personnels
aux
enjeux
du
numérique
que
dans
la
facilitation
par
cette
transition
numérique
d’un
accompagnement
du
développement
durable
de
l’UPVD.
UN DÉMONSTRATEUR
PHYSIQUE : PL@TINIUM +
Sur
la
base
du
schéma
numérique,
du
Plan
vert
UPVD15
et
du
SDIA,
le
projet
Pl@tinium
+
vise
à
asseoir
une
double
transition
énergétique
et
numérique
pour
le
patrimoine
et
la
gestion
durable
du
campus
bénéficiant
et
participant
à
sa
transition
numérique
en
matière
d'enseignement.
Pl@tinium
+
doit
être
un
modèle
démonstrateur
de
double
transition
énergétique
et
numérique
pour
un
écoc@mpus
d'avenir.
Plus
précisément,
il
s'agira
de
dédier
ce
lieu
à
la
construction
de
contenus
pédagogiques,
de
recherche
et
de
productions
culturelles
à
destination
des
étudiants,
des
personnels
et
de
l'ensemble
des
partenaires
du
programme.
Outre
l'ambition
affichée
de
transformer
l'actuel
bâtiment
F2
(classe
énergétique
C)
en
véritable
modèle
BBC+,
il
s'agira
d'étudier
précisément
l'impact
des
nouvelles
pratiques
numériques
sur
la
durabilité
des
usages
et
de
la
gestion
bâtimentaire
appuyés
par
les
derniers
chantiers
écoles
de
nos
laboratoires
spécialisés
ENR.
L'ambition
réside
ensuite
dans
le
transfert
de
ce
modèle
pour
la
programmation
et
la
gestion
de
l'ensemble
de
notre
parc
immobilier
adapté
aux
nouveaux
usages
et
comportements
accompagnés
notamment
au
niveau
national
par
le
programme
France
Université
Numérique
(FUN).
Le
bâtiment
fonctionnera
selon
une
logique
de
démonstrateur
physique
à
la
fois
dans
une
optique
de
bâtiment
école,
lieu
de
ressource,
lieu
incubateur
et
15
Plan
vert
de
l’UPVD,
piloté
par
David
Giband,
Vice-‐
président
Patrimoine
et
aménagement
durable.
redistributeur
de
nouvelles
pratiques
numériques
et
de
bonnes
pratiques
dans
la
gestion
durable
de
l’immobilier
universitaire
et
de
formation
permanente
des
membres
de
la
communauté
universitaire
à
ces
deux
enjeux.
UN DÉMONSTRATEUR DE
PÉDAGOGIE NUMÉRIQUE : LE
PROGRAMME MIRO.EU-PM
Le
Programme
MIRO16
est
un
Master
en
ligne
centré
sur
la
valorisation
touristique
des
patrimoines,
Le
programme
est
une
initiative
de
l’actuel
président
de
l’Université
de
Perpignan
Via
Domitia,
Fabrice
Lorente,
dont
le
porteur
délégué
est
Julien
Lugand.
Il
s’inscrit
dans
l’initiative
IDEFI
(Initiatives
d’Excellence
en
Formations
Innovantes)
lancée
fin
2011
par
l’Agence
Nationale
de
la
Recherche
dans
le
cadre
du
grand
emprunt.
MIRO.EU-‐PM
a
donc
pour
objectif
la
création,
à
la
rentrée
2015,
d’un
Master
numérique
sur
la
Valorisation
touristique
des
patrimoines.
Il
fédère
5
universités
partenaires
(Université
de
Perpignan
Via
Domitia,
Université
de
Gérone,
Université
des
Iles
Baléares,
Université
Pierre
et
Marie
Curie
via
son
Observatoire
Océanologique
de
Banyuls
sur
Mer
et
l’IEP
de
Toulouse),
véritables
têtes
de
pont
de
l’enseignement
supérieur
dématérialisé
sur
le
territoire
Pyrénées-‐Méditerranée.
L’ensemble
des
enseignements
seront
disponibles
en
4
langues
:
français,
espagnol,
catalan
et
anglais,
assurant
de
16
«
Programme
MIRO.eu-‐PM
»
[En
ligne].
.
Disponible
sur
:
URL
<
http://miroeu.pm.univ-‐perp.fr/
>
[consulté
le
27
février
2013].
6.
6
Page
6/10
fait
au
Master
un
rayonnement
international.
Ainsi,
cette
formation
unique
d’excellence
constituera
une
valeur
ajoutée
tant
pour
les
universités
que
pour
les
partenaires,
les
usagers
de
la
formation
initiale
et
continue
et
l’économie
des
territoires.
Le
programme
MIRO
a
pour
objectif
majeur
d’accélérer
la
transformation
de
l’offre
de
formation
proposée,
au
sein
du
territoire
Pyrénées-‐Méditerranées,
dans
le
domaine
de
la
valorisation
touristique
des
patrimoines,
par
les
quatre
universités
parties
prenantes
du
projet,
à
savoir
l’UPVD,
l’Université
de
Gérone,
l’Université
des
Iles
Baléares
et
l’Université
Pierre
et
Marie
Curie.
Ce
programme
propose
un
processus,
en
deux
temps,
de
création
d’un
master
professionnel
conjoint
aux
quatre
universités,
répondant
aux
enjeux
et
perspectives
de
l’activité
économique
du
territoire
et
aux
attendus
en
matière
de
métiers
de
demain.
LA CRÉATION DU SERVICE
COMMUN PLATINIUM EN
AMONT DE PLATINIUM+
La
mise
en
place
par
le
ministère
de
l’enseignement
supérieur
et
de
la
recherche,
du
plan
France
Université
Numérique,
et
la
présence
du
Président
de
l’Université
de
Perpignan,
Fabrice
Lorente,
au
sein
du
COMITÉ
D’ORIENTATION
STRATÉGIQUE
NUMÉRIQUE
implique
que
notre
université
se
doit
de
continuer
sa
dynamique,
voire
de
l’accélérer,
avant
la
livraison
du
projet
platinium+.
Pour
cela,
le
conseil
d’administration
du
26
juin
2013,
a
voté
la
création
d’un
service
commun,
basé
sur
les
articles
D714-‐77
à
D714-‐82
du
code
de
l'éducation.
Ce
service
a
pour
mission
:
• Le
développement
de
la
pédagogie
numérique
[Information
aux
enseignants
de
l’UPVD
(conférences
et
webconférences),
Accompagnement
des
enseignants
utilisant
le
bâtiment
F2,
Réponse
à
des
appels
d’offre
de
formation
en
ligne
(Universités
numériques
thématiques),
Accompagnement
des
enseignants
et
enseignants
chercheurs
de
l’UPVD]
• Le
développement
de
la
publication
numérique
en
recherche
[Information
aux
enseignants
de
l’UPVD,
Accompagnement
des
enseignants
de
l’UPVD,
S’insérer
dans
des
projets
de
recherche]
• La
formation
et
certification
[Rationaliser
l’offre
de
formation
des
personnels,
DU
en
Langues,
C2is,
Auto-‐formation
en
langues]
• L’accompagnement
des
acteurs
et
usagers
[Accompagnement
des
étudiants
et
acteurs
de
l’université,
Accompagnement
des
enseignants
de
l’UPVD,
Accompagnement
des
enseignants
utilisant
le
bâtiment
F2]
• Animation
et
réseaux
[Promotion
de
l’UPVD
sur
la
chaine
numérique
en
ligne,
Participation
à
des
actions
sur
le
territoire
(66,
Région),
Participation
à
des
actions
sur
le
territoire
(France),
développement
des
actions
locales
et
nationales
dans
le
numérique
au
sein
de
l’UPVD]
L’UPVD
se
donnent
les
moyens
de
mener
à
terme
cette
transformation
numérique
par
le
recrutement
de
trois
collaborateurs
au
1°
octobre
2013.
Un
maitre
de
conférences
section
71,
Science
de
l’information
et
de
la
7.
7
Page
7/10
communication,
une
ingénieure
pédagogique,
également
commu¬nity
manager
du
réseau
des
alumnis,
un
technicien
audiovisuel
travailleront
en
étroite
collaboration
avec
un
directeur,
sous
la
responsabilité
du
Vice-‐président
en
charge
du
numérique,
associés
aux
trois
collaborateurs
du
Centre
de
Langues
et
de
la
Certification
:
le
chargé
de
mission
certification
en
langues,
et
les
deux
secrétaires
(1,5etp).
Pl@tinium
est
donc
en
lien
étroit
avec
les
projets
transversaux
de
l’UPVD
comme
MIRO
(Master
transfrontalier,
fondé
sur
le
développement
d’une
plateforme
numérique),
ORIZUP
(portail
de
mise
en
perspective
des
diplômes,
des
compétences
développées
et
des
métiers
du
territoire)
ou
encore
le
réseau
des
anciens
ALUMNI.
Platinium
préfigure
les
orientations
et
les
choix
de
platinium+.
LES PRESSES UNIVERSITAIRES
DE PERPIGNAN (PUP)
A
la
suite
d’un
appel
à
propositions
en
direction
des
presses
universitaires
et
des
éditeurs
publics
et
privés
publiant
des
ouvrages
de
haute
qualité
en
sciences
humaines
et
sociales,
un
premier
lot
de
trente-‐cinq
livres
édités
par
les
PUP
entre
1993
et
2012
va
être
numérisé,
mis
en
ligne
et
diffusé
sur
la
plateforme
OpenEdition
Books17
à
partir
de
janvier
2014.
Reconnu
comme
stratégique
pour
la
recherche
et
l’innovation
(label
Equipex),
le
programme
OpenEdition
Books
sera
doté
de
sept
millions
d’euros
sur
huit
ans
L’initiative
est
portée
par
le
Centre
pour
l’édition
électronique
ouverte
(Cléo)
qui
17
«
OpenEdition
Books
»
[En
ligne].
.
Disponible
sur
:
URL
<
http://books.openedition.org/
>
[consulté
le
11
janvier
2014].
bénéficie
du
soutien
du
ministère
de
la
recherche
(Bibliothèque
scientifique
numérique),
du
CNRS,
de
l’Ecole
des
hautes
études
en
sciences
sociales
et
des
universités
d’Aix-‐Marseille
et
d’Avignon.
Par
l’intermédiaire
des
PUP,
l’université
de
Perpignan
va
donc
être
associée
à
la
constitution
d’une
bibliothèque
internationale
pour
les
humanités
numériques
qui,
accessible
dès
maintenant,
devrait
compter
15
000
ouvrages
en
2019.
Les
PUP
rejoignent
ainsi
l’écosystème
d’OpenEdition,
l’un
des
premiers
portails
d’édition
électronique
en
Europe
avec
ses
plateformes
Revues.org,
Calenda
et
Hypothèses.
Elles
se
mettent
également
en
situation
d’expérimenter
sur
une
partie
de
leur
production
un
modèle
économique
original
combinant
libre
accès,
partenariat
avec
les
bibliothèques
universitaires
et
diffusion
commerciale.
LES HUMANITÉS
NUMÉRIQUES EN LA
COMPOSANTE L.S.H.
Les
Humanités
numériques
s’installent
progressivement
depuis
ces
5
dernières
années
au
sein
de
cette
composante,
dirigée
par
Nicolas
Marty,
qui
met
tout
en
œuvre
pour
permettre
la
mise
en
place
de
la
stratégie
de
l’université.
EN FORMATION INITIALE
Tous
les
étudiants
des
Licences
de
la
composante
Lettres
Langues
et
Sciences-‐humaines
reçoivent
depuis
4
ans,
une
préparation
au
Certificat
internet
et
informatique
niveau
1,
et
peuvent
passer
leur
certification,
8.
8
Page
8/10
conformément
à
la
circulaire
n°
2011-‐
0012
du
9-‐6-‐2011
18.
Au
niveau
des
Masters,
les
étudiants
se
dirigeant
vers
l’enseignement,
sont
préparés
au
Certificat
internet
et
informatique
niveau
2
Enseignant 19 .
L’université
de
Perpignan
faisant
partie
des
premières
universités
à
être
habilitée
par
le
MESR
pour
délivrer
cette
certification.
Ceux
du
Master
Urbanisme
et
Aménagement
préparent
et
passent
le
Certificat
internet
et
informatique
niveau
2
Métiers
de
l’environnement
et
de
l’aménagement
durable,
et
depuis
peu
c’est
au
tour
des
Masters
2
Valorisation
du
Patrimoine
d’expérimenter
le
Certificat
internet
et
informatique
niveau
2
Fonction
des
organisations
et
communication,
en
réalisant
notamment
mais
pas
que
cela
un
site
web
collaboratif.20
Ces
derniers
ont
remporté
une
subvention
de
la
part
de
la
Fondation
de
l’Université
de
Perpignan21,
pour
deux
projets
pédagogiques
porté
par
Julien
Lugand
et
Marie-‐Hélène
Sangla
intitulé
:
• Patrimoines
industriels
en
Roussillon,
18
«
ESRS1115909C
-‐
MESR :
enseignementsup-‐
recherche.gouv.fr
»
[En
ligne].
.
Disponible
sur
:
URL
<
http://www.enseignementsup-‐
recherche.gouv.fr/pid20536/bulletin-‐
officiel.html?cid_bo=56848
>
[consulté
le
1
février
2013].
19
«
ESRS1000461A
-‐
Ministère
de
l’Éducation
nationale
»
[En
ligne].
.
Disponible
sur
:
URL
<
http://www.education.gouv.fr/cid54844/esrs100046
1a.html
>
[consulté
le
19
mars
2013].
20
Etudiants
de
Master
2
Valorisation
et
gestion
du
patrimoine
UPVD.
«
Les
édifices
gothiques
à
Perpignan
»
[En
ligne].
Disponible
sur
:
URL
<
http://upvdplatinium.wix.com/master2-‐
valo/
>
[consulté
le
12
janvier
2014].
21
«
Fondation
universitaire
UPVD :
des
projets
à
la
taille
de
nos
ambitions.
»
[En
ligne].
.
Disponible
sur
:
URL
<
http://www.devenir-‐fondateur-‐upvd.fr/
>
[consulté
le
12
janvier
2014].
• Couvents
et
monastères
du
Roussillon,
itinéraire
d’un
patrimoine.
Il
est
à
noter
que
l’offre
de
formation
récente
s’étoffe
de
Diplôme
Universitaire
dans
le
domaine
du
journalisme,
et
les
compétences
du
numériques
font
partie
des
exigences.
EN
RECHERCHE AUJOURD’HUI.
L’équipe
Arquimesa
(CRHISM),
soutenu
par
un
Bonus
Qualité
Recherche
(BQR),
s’est
rapprochée
du
service
Pl@tinium,
et
plus
particulièrement
de
Yves
Chevaldonné
pour
une
mise
en
valeur
par
le
numérique
de
leurs
recherches.
Trois
axes
se
dégagent
:
• Création
d’un
carnet
de
recherche
Hypothèse.
Nécessite
la
constitution
d’un
dossier
par
l’équipe
de
chercheurs.
• Constitution
d’un
lexique
en
ligne.
La
demande
nécessite
d’être
explicitée,
et
ses
contours
définis,
à
l’occasion
d’une
réunion
le
22
janvier.
La
question
du
choix
de
la
technologie,
et
des
compétences
associées,
sera
portée
par
Pl@tinium.
• Création
d’une
base
de
ressources
numériques
(documents
d’archives),
avec
éléments
de
réflexion
sur
la
méthodologie
de
recherche
en
archives.
Projet
plus
ambitieux,
qui
nécessite
un
inventaire
de
l’existant
actuellement
en
cours
par
Pl@tinium,
aussi
bien
sur
le
plan
méthodologie
(quel
type
de
base
?),
que
technologique
(quels
outils
et
quelles
compétences
nécessaires
?)
ou
institutionnel
(quels
partenariats
envisageables
?).
9.
9
Page
9/10
EN RECHERCHE DEMAIN.
Le
Centre
de
recherche
sur
les
Sociétés
et
Environnements
en
Méditerranées
(CRESEM)
dirigé
par
Martin
Galinier
sera
dans
le
prolongement
de
l’actuelle
structure
fédérative
«
Institut
des
Méditerranées
(IdM).
Milieux,
Territoire,
Identités
et
Mutations,
de
la
Préhistoire
à
aujourd’hui
»,
habilitée
au
1er
janvier
2011
avec
le
label
FED
4164
et
rattachée
à
l’Université
de
Perpignan
Via
Domitia
(UPVD).
Le
dossier
«
Dossier
d'évaluation
d'une
unité
de
recherche
»
Vague
E
:
campagne
d’évaluation
2013-‐2014
par
l’AERES
nous
informe
que
cette
restructuration
vise
à
poursuivre
ce
travail
et
intègre
les
équipes
d’accueil
actuelles
dans
une
seule
et
unique
E.A.,
continuité
et
extension
de
l’actuelle
FED
4164
laquelle
deviendra
la
structure
de
recherche
unique
de
l’ensemble
des
équipes
de
l’UPVD
dans
le
domaine
SHS.
L’E.A.
proposée
ici
naît
du
regroupement
volontaire
et
de
la
restructuration
des
E.A.
suivantes
(CQ
2011-‐2014)
:
• CRILAUP
(E.A.
764),
Centre
de
Recherches
Ibériques
et
Latino-‐
américaines
;
• CRHiSM
(E.A.
2984),
Centre
de
Recherches
historiques
sur
les
sociétés
méditerranéennes
;
• ICRESS
(E.A.
3681),
Institut
Catalan
de
Recherche
en
Sciences
Sociales
;
• VECT
(E.A.2983),
Voyages,
Echanges,
Confrontations,
Transformations
;
Ces
quatre
équipes
formaient
la
FED
4164.
L’attractivité
du
regroupement
dans
le
Domaine
SHS
est
telle
que
deux
autres
équipes
autonomes
du
CQ
en
cours
rejoignent
la
future
E.A.
:
• CAEPEM
(E.A.
4606),
Centre
d'Analyse
de
l'Efficience
et
Performance
en
Economie
et
Management
;
• CFDCM
(E.A.
4586),
Centre
francophone
de
droit
comparé
et
de
droit
musulman.
Ces
apports
(Histoire
du
Droit,
de
la
Francophonie,
Droits
comparés
et
Droit
musulman,
Economie
et
Gestion
théoriques
et
appliquées
en
Tourisme,
Transports,
Education,
Energie…)
complètent
les
champs
d’expertise
de
la
future
E.A.
Deux
équipes
du
site
UPVD
seront
par
ailleurs
associées
à
cette
E.A.,
lui
apportant
des
dimensions
préhistorique,
paléoenvironnementale,
géographique,
urbanistique
et
d’aménagement
complémentaires
:
• MEDI-‐TERRA,
actuelle
E.A.
4605
qui
deviendra
au
1er
janvier
2014
l’UMR
MNHM,
dont
l’UPVD
est
cotutelle
(thèmes
:
préhistoire,
paléoenvironnements,
géologie
du
quaternaire)
;
• et
ART-‐DEV
(UMR
5281
;
thèmes
:
urbanisme
et
aménagements
durables
;
l’UPVd
est
cotutelle
de
cette
UMR).
C’est
l’ensemble
des
domaines
scientifiques
des
SHS
(SHS
1
à
6,
avec
l’ajout,
par
rapport
aux
domaines
de
la
FED
4164
qui
était
«
Sciences
humaines
et
humanités
»,
des
domaines
«
Sciences
de
la
Société
»)
qui
seront
couverts
par
les
équipes
internes
de
cette
unique
E.A.
CRESEM.
Des
axes
transversaux
ont
été
définis
:
• Textes
:
Anne
Chamayou
;
• Territoires
:
Nicolas
Marty
;
• Patrimoines
:
Esteban
Castaner
Munoz
;
• Identités
:
Christian
Lagarde
;
• Normes
:
Martin
Galinier.
Concernant
les
humanités
numériques,
elles
pourraient
être
portées
par
les
EC
10.
10
Page
10/10
en
Sciences
de
l’information
et
de
la
Communication22,
Monique
Commandre,
Thierry
Gobert
et
Yves
Chevaldonné,
coordonné
par
le
Vice-‐Président
en
charge
du
Numérique/Directeur
de
pl@tinium+.
Ceci
structure
et
apporte
la
dimension
méthodologique,
et
les
expertises
dans
cette
construction,
sans
pour
autant
être
limité
à
la
«
technique
»
de
mise
en
place,
réservée
au
Centre
de
Ressources
en
Informatique
de
l’Université
Perpignan,
peut-‐être
un
recrutement
à
prévoir.
Figure
2
:
Les
Humanités
numériques
au
CRESEM
EN GUISE DE
CONCLUSION
Le
plan
quadriennal
actuel
a
permis
la
mise
en
place
de
la
plupart
des
leviers
au
développement
des
humanités
numériques,
le
plan
suivant
verra,
sans
aucun
doute,
la
naissance
de
nouveaux
projets
et
la
généralisation
auprès
des
acteurs
de
l’université
de
Perpignan,
afin
d’être
en
notre
temps
:
ne
faisons-‐nous
pas
tout
cela
pour
cela
?
22
«
Présentation
-‐
Portail
CNU
»
[En
ligne].
.
Disponible
sur
:
URL
<
http://www.cpcnu.fr/web/section-‐71
>
[consulté
le
12
janvier
2014].