L’association des maires Ville & Banlieue de France et le réseau Cap’Com,
en partenariat avec l’agence IDcommunes, ont décidé
de réaliser une étude inédite à ce jour sur la communication
publique dans les quartiers en difficulté.
Avec l’objectif de cerner la problématique de communication
des villes comptant des quartiers en difficulté en analysant
de façon conjointe les registres politique et institutionnel
de cette communication, cette étude invite à de vraies pistes
de réflexion et d’amélioration.
Pour une majorité de maires et de dir’coms, la
communication conduite dans ces quartiers revêt un
enjeu politique primordial non seulement vis à vis de leurs
habitants mais aussi au regard de la ville toute entière.
Plusieurs questions émergent nettement et montrent
les spécificités et les difficultés de cette communication.
Les résultats de l’enquête, révélés lors du Forum Cap’Com
le 2 décembre 2010, seront mis en débat tout au long de
l’année 2011 afin de faire émerger des solutions pour la
communauté professionnelle des communicants et des élus.
2. La communication publique face aux quartiers en difficulté
Décembre 2010 / 2
Quels objectifs ?
• Objectiver, cerner la problématique de communication
publique pour les villes qui comportent des quartiers
en difficulté
• Qualifier le double registre politique et institutionnel
de la communication et l’articulation qui existe (ou non)
entre les deux
• Identifier des pistes d’action pour que la communication
soit un levier efficace de l’action publique dans les quartiers
en difficulté
3. La communication publique face aux quartiers en difficulté
Il y a en France
751 quartiers
en politique
de la ville, dans
493 villes.
Décembre 2010 / 3
Modalités de l’enquête
Questionnaire et entretiens individuels
• Un questionnaire (présenté en annexe) avec 16 questions fermées
et 1 question ouverte : 65 questionnaires renseignés
• 10 entretiens en face à face ou au téléphone
• Dates : étude menée d’octobre à mi-novembre 2010
Base d’interrogation
• 240 adhérents ou sympathisants de l’association Ville & Banlieue
• 450 directeurs de la communication, membres du réseau Cap’Com
dans des villes ZUS
• Taux de réponse : 10 %
Trois partenaires
• Ville & Banlieue : mobilisation des maires
• Cap’Com : mobilisation des dir’coms
• IDcommunes : coordination et production de l’étude
4. La communication publique face aux quartiers en difficulté
Décembre 2010 / 4
Structure de l’échantillon
• Distribution géographique des villes :
30 % en Île-de-France, 70 % en province
• Étiquette politique des villes enquêtées :
31 PS, 10 UMP, 8 PC, 1 DvD,1 DvG, 1 Vert
• 80 % d’hommes chez les élus,
60 % chez les dir’com
• Taille médiane des villes : 40 000 habitants
• En moyenne, 40 % d’habitants en ZUS
En annexe, la liste des répondants
Maires
Dir’coms
5. Décembre 2010 / 5
La communication publique face aux quartiers en difficulté
La communication
dans et sur les quartiers
en difficulté, qu’est-ce
que c’est ?
6. La communication dans et sur les quartiers en difficulté, qu’est-ce que c’est ?
Une question politique prioritaire
Décembre 2010 / 6
La communication publique face aux quartiers en difficulté
Dans le programme électoral sur lequel vous avez été élu pour cette mandature,
la question des quartiers en difficulté de votre ville était-elle affichée :
« Les quartiers en difficulté
sont au cœur de l’action
de la mairie, en termes
d’équipement comme de
fonctionnement. Compte
tenu des inégalités sociales
et territoriales énormes,
c’est indispensable. »
Gilles Leproust, Maire d’Allonnes (72),
11 300 habitants, dont 71 % en ZUS
Maires
0
au tout
premier plan ?
au même niveau
que les autres
grands sujets ?
Ne se
prononcent pas
de façon
volontairement
discrète ?
20
40
60
50 %
38 %
12 %
0 %
7. La communication dans et sur les quartiers en difficulté, qu’est-ce que c’est ?
Décembre 2010 / 7
La communication publique face aux quartiers en difficulté
« Je pratique une stratégie
“du milieu du gué”, sur une
ligne de crête assez difficile :
attirer l’attention sur la
gravité de la situation
(on ne vous aide pas sinon),
tout en montrant que c’est
possible, qu’il y a une ville
qui se réveille… »
Claude Dilain, Maire
de Clichy-sous-Bois (93),
29 500 habitants, dont 71 % en ZUS
C’est une communication
“en creux” qui lutte d’abord
et avant tout contre
la stigmatisation. »
Question ouverte, dir’com
« Il s’agit de trouver
l’équilibre entre attirer
l’attention des financeurs
sur les difficultés du quartier,
et dans le même temps
valoriser les habitants,
les associations, etc. »
Question ouverte, élu
Compte tenu de la présence de quartiers en difficulté dans votre ville,
quelles sont vos priorités en matière de communication ?
Un double problème d’image
0
Revaloriser l’image de ces quartiers
pour redonner de la fierté aux habitants
Construire globalement
une image positive de la ville
20
80
100
60
40
77 %
97 %
71 %
55 %
Dir’coms
Maires
8. La communication dans et sur les quartiers en difficulté, qu’est-ce que c’est ?
Décembre 2010 / 8
La communication publique face aux quartiers en difficulté
« Il faut venir
expliquer les choses
en personne ?
Marc Vuillemot, Maire
de la Seyne-sur-Mer (83),
60 000 habitants, dont
1/3 en ZUS
« Nous avons
compris la nécessité
d’être présents sur le
terrain, et de favoriser
la communication
orale. »
Question ouverte, dir’com
Compte tenu de la présence de quartiers en difficulté dans votre ville,
quelles sont vos priorités en matière de communication ?
Un enjeu de pédagogie
0
Expliquer aux habitants
de ces quartiers ce que
la ville fait pour eux
20
80
100
60
40
Attirer l'attention
des pouvoirs publics
sur l’urgence sociale
Favoriser une prise
de conscience
de l'opinion publique
Anticiper et maîtriser
le traitement
médiatique
55 %
41 % 41 %
23 %
68 %
13 % 13 %
34 %
Dir’coms
Maires
9. La communication dans et sur les quartiers en difficulté, qu’est-ce que c’est ?
Décembre 2010 / 9
La communication publique face aux quartiers en difficulté
La communication de la ville est elle articulée ou coordonnée avec celle des autres
institutions intervenant dans les quartiers en difficulté ?
Une question qui mobilise un ensemble d’acteurs
0
Les bailleurs
sociaux
20
80
100
60
40
L’intercommunalité Les services de l’État Le département
ou la région
78 %
56 %
44 %
39 %
91 %
48 %
39 %
24 %
« C’est un travail
de prospective et
de requalification
permanent, pour
regagner la confiance,
faire baisser la
délinquance et faire
venir les bailleurs. »
Dominique Gillot, Maire
d’Eragny sur Oise (95),
17 000 habitants, dont
3 500 en ZUS
« Nous menons un
travail conjoint
avec les partenaires
des quartiers :
bailleurs, MJC, etc. »
Question ouverte, dir’com
Dir’coms
Maires
10. Décembre 2010 / 10
La communication publique face aux quartiers en difficulté
Y a-t-il vraiment
une problématique
de communication ?
11. Y a-t-il vraiment une problématique de communication ?
Décembre 2010 / 11
La communication publique face aux quartiers en difficulté
« Notre principal
axe de
communication,
ce sont les réunions
publiques. »
Question ouverte, dir’com
« Sur le terrain, la
présence de l’adjoint
est importante, celle
du maire déterminante.
Je suis très présente :
cela sert de médiation,
et à terme, crée de
la confiance. Ce sont
des petits gestes qui
s’inscrivent dans la
mythologie de la ville. »
Dominique Gillot,
Maire d’Eragny (95),
17 000 habitants, dont
3 500 en ZUS
De manière générale, la communication que vous conduisez sur les quartiers
en difficulté de votre ville vous semble :
Une communication plutôt satisfaisante qui passe
essentiellement par l’implication des maires sur le terrain
0
très satisfaisante ?
20
80
100
60
40
plutôt satisfaisante ? plutôt
pas satisfaisante ?
insatisfaisante ?
4 %
54 %
25 %
8 %5 %
50 %
32 %
11 %
Total satisfaisant :
• Maires : 58 %
• Dir’coms : 55 %
Dir’coms
Maires
12. Y a-t-il vraiment une problématique de communication ?
Décembre 2010 / 12
La communication publique face aux quartiers en difficulté
Avez-vous mis en place un plan de communication de crise relatif aux événements
pouvant survenir dans les quartiers en difficulté ?
Des crises bien gérées
0
Oui
10
4 %
13 %
« Nous ne nous sommes pas
sentis dépassés, dépossédés
de la communication : il faut
prendre chaque journaliste
un par un, en personne. »
Xavier Lemoine, Maire de
Montfermeil (93), 27 000 habitants,
dont 1/3 en ZUS
Dir’coms
Maires
13. Y a-t-il vraiment une problématique de communication ?
Décembre 2010 / 13
La communication publique face aux quartiers en difficulté
3 problématiques
• Comment tenir compte des attentes spécifiques des habitants
des quartiers en difficulté sans différencier la communication
qui doit rester celle de toute la ville ?
• Les outils et les moyens sont-ils adaptés aux enjeux ?
• Peut-on améliorer l’articulation entre la communication
du maire et celle du service communication ?
14. Décembre 2010 / 14
La communication publique face aux quartiers en difficulté
Comment tenir compte
des attentes spécifiques
des habitants des quartiers
en difficultés sans différencier
la communication qui doit
rester celle de toute la ville ?
15. Comment tenir compte des attentes spécifiques des habitants des quartiers en difficluté sans différencier
la communication qui doit rester celle de toute la ville ?
Décembre 2010 / 15
La communication publique face aux quartiers en difficulté
Pensez-vous qu’il faille tenir compte des attentes spécifiques des habitants
des quartiers en difficulté dans la communication globale de la ville ?
Une communication nécessairement spécialisée
0
Oui
100
80
60
40
20
83 %
89 %
« Il faut une communication
de proximité, spécifique
à chaque quartier. »
Question ouverte, dir’com
« Il faut des moyens
spécifiques, mais une
communication identique. »
Hervé Chevreau, maire d’Epinay-
sur-Seine (93), 52 000 habitants,
dont 4 quartiers en ZUS
Dir’coms
Maires
16. Comment tenir compte des attentes spécifiques des habitants des quartiers en difficluté sans différencier
la communication qui doit rester celle de toute la ville ?
Décembre 2010 / 16
La communication publique face aux quartiers en difficulté
Avez-vous mis en place dans
votre ville des outils ou des
moyens de communication
différenciés pour les habitants
des quartiers en difficultés ?
Pour certains de ces outils
de communication spécifiques,
vous arrive-t-il d’utiliser d’autres
langues que le Français, afin de
mieux toucher certains publics
qui le maîtriseraient mal ?Ces outils ou moyens sont-ils déployés :
Plus l’exigence augmente, moins il y a d’outils adaptés
0
100
80
60
40
20
Oui Toute l’année ? Ponctuellement ? Dans d’autres
langues
63 %
38 %
21 %
4 %
58 %
42 %
0 %
16 %
Dir’coms
Maires
17. Comment tenir compte des attentes spécifiques des habitants des quartiers en difficluté sans différencier
la communication qui doit rester celle de toute la ville ?
Décembre 2010 / 17
La communication publique face aux quartiers en difficulté
Communication spécialisée
versus communication différenciée :
l’ambigüité demeure
« Les gens ont droit au mode
de communication qui leur
convient le mieux. »
Marc Vuillemot, Maire de La-Seyne-sur-Mer (83),
60 000 habitants, dont 1/3 en ZUS
« J’ai gagné les élections sur un
discours de réconciliation de tous
les quartiers, sur un discours de
confiance et de considération. »
Dominique Gillot, Maire d’Eragny (95),
17 000 habitants, dont 3 500 en ZUS
« Il faut adapter
la communication
à la dimension
communautaire. »
Jean Touzeau, Maire de Lormont (33), 22 000 habitants, dont les ¾ en ZUS
« La république doit aussi
arriver à sortir un document
unique pour tous. »
18. Comment tenir compte des attentes spécifiques des habitants des quartiers en difficluté sans différencier
la communication qui doit rester celle de toute la ville ?
La communication publique face aux quartiers en difficulté
La langue française, sauf exception !
« Je suis franchement opposé
à la traduction dans d’autres langues.
La République est là pour tirer vers
le haut, ce n’est pas le rôle des élus
de la République… »
Hervé Chevreau, Maire d’Epinay-sur-Seine (93),
52 000 habitants, dont 4 quartiers en ZUS
« Une langue étrangère,
ce n’est pas facile à gérer
en terme de communication
mais c’est en quelque
sorte un additif à la
communication générale. »
Jean Touzeau, Maire de Lormont (33),
22 000 habitants, dont les ¾ en ZUS
Décembre 2010 / 18
19. Comment tenir compte des attentes spécifiques des habitants des quartiers en difficluté sans différencier
la communication qui doit rester celle de toute la ville ?
Décembre 2010 / 19
La communication publique face aux quartiers en difficulté
« Il y a une certaine
tendance à se
détourner des
personnes qui ne sont
pas porteuses de
valeur ajoutée… »
Question ouverte, dir’com
« La relation
aux cultes et aux
ethnies est un sujet
extrêmement sensible. »
Renaud Gauquelin, Maire
de Rillieux-la-Pape (69),
30 000 habitants,
dont 2/3 en ZUS
Parmi les outils que vous avez mis en place pour les habitants des quartiers
en difficulté, certains sont-ils plus particulièrement conçus pour :
La persistance de non-dits
0
Des thématiques
particulières
(habitat, sécurité, etc.) ?
20
80
100
60
40
Un ou plusieurs
quartiers
spécifiques ?
Des tranches
d’âge (jeunes,
séniors, etc.) ?
Des publics
spécifiques (femmes,
personnes en situation
d’exclusion) ?
Des communautés
d’habitants
(selon l’origine,
la religion, etc.) ?
69 %
54 %
31 %
15 % 15 %
36 %
91 %
36 %
9 %
0 %
Dir’coms
Maires
20. Comment tenir compte des attentes spécifiques des habitants des quartiers en difficluté sans différencier
la communication qui doit rester celle de toute la ville ?
Décembre 2010 / 20
La communication publique face aux quartiers en difficulté
Selon vous, les habitants des autres quartiers de la ville (ceux qui
ne sont pas en difficulté) pensent majoritairement que :
L’opinion des autres habitants de la ville pèse
sur la communication Au-delà du discours global sur
le projet et les actions de la ville,
tenez-vous un discours spécifique
et adapté aux caractéristiques
des publics suivants ?
0
80
60
40
20
La ville consacre
trop de moyens
aux habitants
des QED
(au détriment des
autres habitants) ?
La ville consacre
les moyens suffisants
aux habitants
des QED et c'est
une bonne chose pour
tous les habitants ?
La ville ne consacre
pas assez de moyens
aux habitants des QED,
ce qui est préjudiciable
à l’ensemble
des habitants ?
Ne perçoivent
pas cette
problématique.
Les habitants
des autres quartiers
42 %
42 %
8 %0 %
55 %
14 %
50 %
28 %
0 %
22 %
Dir’coms
Maires
21. Comment tenir compte des attentes spécifiques des habitants des quartiers en difficluté sans différencier
la communication qui doit rester celle de toute la ville ?
Décembre 2010 / 21
La communication publique face aux quartiers en difficulté
L’opinion des autres habitants de la ville
pèse sur la communication
« Que le reste de la population
ne dise pas qu’on n’en fait
que pour les pauvres ! »
Un maire
« J’essaie de toujours traiter les deux parties
de la ville dans le bulletin. C’est plus de
la stratégie qu’une démarche totalement
désintéressée... Sur un plan politicien,
je n’ai pas envie de me faire flinguer le coup
d’après parce que je ne me suis occupé
que de 40 % de mes concitoyens… »
Un maire
22. Décembre 2010 / 22
La communication publique face aux quartiers en difficulté
Publics-cibles, médias,
budgets, évaluation :
les outils et les moyens
sont-ils adaptés
aux enjeux ?
23. Publics-cibles, médias, budgets, évaluation : les outils et les moyens sont-ils adaptés aux enjeux ?
Décembre 2010 / 23
La communication publique face aux quartiers en difficulté
Quelle est la nature des outils de communication spécifiques que vous avez mis en place
pour les habitants des quartiers en difficulté ?
La priorité au lien social et à l’oralité
0
Des rencontres
de proximité
20
80
100
60
40
Des instances
de débat
Des brochures
et des supports
imprimés spécifiques
De l’affichage Des vidéos Des outils
web dédiés
Des réseaux
sociaux
100 %
82 %
61 %
45 %
18 %
9 % 0 %
numérique
oral
imprimés
Dir’coms
24. Publics-cibles, médias, budgets, évaluation : les outils et les moyens sont-ils adaptés aux enjeux ?
La communication publique face aux quartiers en difficulté
Décembre 2010 / 24
« Les gens des quartiers difficiles
s’excluent eux-mêmes des moyens
classiques de communication
comme les journaux. »
Question ouverte, dir’com
« Nos services de communication
ne s’adaptent pas assez vite aux médias
que privilégient les jeunes des quartiers :
télé, réseaux sociaux, msn etc. Nous
ne faisons pas assez d’efforts pour aller
vers eux, ils font un peu peur à nos élus. »
Question ouverte, dir’com
« 75 % de la population
a un ordinateur, même
les personnes au RMI. »
Jean Touzeau, Maire de Lormont (33),
2 000 habitants, dont les ¾ en ZUS
Les médias numériques « oubliés »
25. Publics-cibles, médias, budgets, évaluation : les outils et les moyens sont-ils adaptés aux enjeux ?
Décembre 2010 / 25
La communication publique face aux quartiers en difficulté
« Manque de temps,
manque de moyens,
manque d’implication. »
Question ouverte, dir’com
À l’avenir, pour votre communication dans les quartiers en difficulté,
pensez-vous pouvoir mobiliser des moyens spécifiques :
Peu d’inquiétudes sur l’évolution des moyens
financiers, mais ils demeurent limités
0
plutôt en augmentation ?
20
80
100
60
40
plutôt stables ? plutôt en baisse ?
13 %
66 %
21 %
38 % 46 %
13 %
Dir’coms
Maires
26. Publics-cibles, médias, budgets, évaluation : les outils et les moyens sont-ils adaptés aux enjeux ?
Décembre 2010 / 26
La communication publique face aux quartiers en difficulté
« Nous n’avons
aucune liberté
de manœuvre
financière, et
l’évaluation finit
toujours par être
rayée de la liste
parce qu’elle n’est
pas prioritaire. »
Gilles Leproust, Maire
d’Allonnes (72),
1 300 habitants, dont
71 % en ZUS
Avez-vous mis en place des mesures d’évaluation de la communication
menée dans les quartiers en difficulté ?
Une évaluation quasi inexistante
0
Aucune
évaluation
Étude
du lectorat
du bulletin
20
80
100
60
40
Étude de
perception de l’action
publique par les
habitants des QED
Enquête de
satisfaction
auprès
des uagers
Étude d’image
de la ville
à l’extérieur
Étude d’image
de ces quartiers
auprès des habitants
de la ville
22 %
17 %
6 %
64 %
17 %
8 %
Dir’coms
27. Publics-cibles, médias, budgets, évaluation : les outils et les moyens sont-ils adaptés aux enjeux ?
Décembre 2010 / 27
La communication publique face aux quartiers en difficulté
L’immobilier comme baromètre de l’attractivité
« Je convoque chaque semaine
les promoteurs immobiliers,
pour chaque transaction. »
Xavier Lemoine, Maire de Montfermeil (93),
27 000 habitants, 1/3 en ZUS
« Notre investissement sur ces quartiers
est profitable à l’image de la ville et
à la valeur immobilière, qui a d’ailleurs
beaucoup augmenté... c’est un signe. »
Dominique Gillot, Maire d’Eragny (95),
17 000 habitants, dont 3 500 en ZUS
« Les immeubles qui se construisent
partent comme des petits pains,
c’est un signe qui ne trompe pas... »
Renaud Gauquelin, Maire de Rillieux-la-Pape (69),
30 000 habitants, dont 2/3 en ZUS
28. Décembre 2010 / 28
La communication publique face aux quartiers en difficulté
Peut-on améliorer
l’articulation entre
la communication
du maire et celle du
service communication ?
29. Peut-on améliorer l’articulation entre la communication du maire et celle du service communication ?
Deux registres différents…
Décembre 2010 / 29
La communication publique face aux quartiers en difficulté
0
La citoyenneté
et la participation
à la vie locale
20
80
100
60
40
La solidarité
et l'action sociale
La sécurité Les projets et
les aménagements
urbains
L’emploi Le cadre de vie
et le développement
durable
Les dispositifs
« politique
de la Ville »
Dans votre communication, quels sont les sujets que vous abordez de manière prioritaire
avec les habitants des quartiers en difficulté ?
Dir’coms
Maires
36 %
89 %
52 %
71 %
48 %
29 %
38 %
29 % 10 %17 %
31 %
14 %
36 % 25 %
Les maires parlent
« politique »
Les dir’coms parlent
« dispositifs »
30. Peut-on améliorer l’articulation entre la communication du maire et celle du service communication ?
Deux registres différents…
Décembre 2010 / 30
La communication publique face aux quartiers en difficulté
« Les grands axes de ma politique :
la jeunesse et le social. »
Renaud Gauquelin, Maire de Rillieux-la-Pape (69),
30 000 habitants, dont 2/3 en ZUS
« La ville n’est pas assez mise en
avant, à cause des financements
FEDER et ANRU. »
Question ouverte, dir’com
« Par manque de temps et de moyens,
donc de commande politique, les spécificités
de ces quartiers sont peu prises en compte,
et peu d’actions spécifiques sont menées
en dehors de la communication
d’accompagnement du PRU. »
Question ouverte, dir’com
Dir’com
Maire
Claude Dilain avec des jeunes
à Clichy-sous-Bois
Opération de renouvellement urbain
à Garges-lès-Gonesse
31. Peut-on améliorer l’articulation entre la communication du maire et celle du service communication ?
Décembre 2010 / 31
La communication publique face aux quartiers en difficulté
La communication portée par les élus et celle qui est conduite par le service
de la communication font-elles l’objet d’une articulation :
…qui s’expliquent en partie par une articulation
très informelle
0
Formelle
(une stratégie
écrite) ?
20
80
100
60
40
Informelle
(de simples échanges entre
élus et communicants) ?
Aucune
articulation ?
Ne se prononcent pas
18 %
68 %
13 %
1 %
38 %
54 %
0 % 8 %
« Nous les élus, on
est de passage, il ne
faut jamais l’oublier… »
Gilles Leproust,
Maire d’Allonnes (72),
11 300 habitants, dont
71 % en ZUS
Dir’coms
Maires
32. Décembre 2010 / 32
La communication publique face aux quartiers en difficulté
Annexes
33. Annexes
Décembre 2010 / 33
La communication publique face aux quartiers en difficulté
Participants à l’étude
Maires ayant répondu aux questionnaires ou à un entretien
24 Maires*
• Allonnes (Q+E)
• Bègles
• Bondy
• Chanteloup-les-Vignes
• Clichy-sous-Bois (Q+E)
• Cournon D’Auvergne
• Epinay
• Eragny (Q+E)
• Halluin (Q+E)
• La Courneuve
• La Seyne-sur-Mer (Q+E)
• Lormont (Q+E)
• Mainvilliers
• Montfermeil (Q+E)
• Paris
• Rillieux-la-Pape (Q+E)
• Romans-sur-Isère
• Sarcelles
• Trélazé (Q+E)
• Vitry-sur-Seine
• Villiers-le-Bel
Q = maires ayant
répondu au
questionnaire
E = maires ayant
participé à un
entretien en face
à face ou au
téléphone, de
30 mn environ
*3 maires n’ont pas renseigné le champ d’identification
34. Annexes
Décembre 2010 / 34
La communication publique face aux quartiers en difficulté
Participants à l’étude
Maires ayant accordé un entretien
• Hervé Chevreau, Epinay-sur-Seine (93)
• Jean-Luc Deroo, Halluin (59)
• Claude Dilain, Clichy-sous-Bois (92)
• Renaud Gauquelin, Rillieux-la-Pape (69)
• Dominique Gillot, Eragny-sur-Oise (95)
• Marc Goua, Trélazé (49)
• Xavier Lemoine, Montfermeil (93)
• Gilles Leproust, Allonnes (72)
• Jean Touzeau, Lormont (33)
• Marc Vuillemot, La Seyne-sur-Mer (83)
35. Annexes
Décembre 2010 / 35
La communication publique face aux quartiers en difficulté
Participants à l’étude
Dir’coms ayant répondu au questionnaire
41 Directeurs de la communication*
• Annemasse
• Aulnay-sous-Bois
• Aurillac
• Avignon
• Bar-le-Duc
• Besançon
• Bron
• Chalon-sur-Saône
• Chambéry Métropole
• Chaumont
• Créteil
• Cugnaux
• La Courneuve
• Lanester
• Le Creusot
• Lorient
• Mantes-la-Jolie
• Mantes-la-Ville
• Marseille
• Nantes
• Nevers
• Périgueux
• Saint-Denis
• Saint-Etienne
• Saint-Florentin
• Saint-Fons
• Saint-Gilles
• Saint-Priest
• Thionville
• Troyes
• Vitry-le-François
• Saint-Etienne-
du-Rouvray
• Vénissieux
*8 dir’coms n’ont pas renseigné le champ d’identification
36. Annexes
Décembre 2010 / 36
La communication publique face aux quartiers en difficulté
Q8 : Dans votre communication, quels sont les sujets
que vous abordez de manière prioritaire avec les
habitants des quartiers en difficulté ? (3 choix possibles)
la solidarité et l'action sociale
les projets et les aménagements urbains
l'habitat
l'emploi
le cadre de vie et le développement durable
la sécurité
les dispositifs « politique de la ville »
la citoyenneté et la participation à la vie locale
l'offre de services publics
la culture, les événements culturels
la jeunesse
l'éducation et la formation
la santé
le sport
autres: ................................................................................
Q9 : Avez-vous désigné des élus référents pour
les différents quartiers de la ville et en particulier
dans les quartiers en politique de la ville ?
oui non
Q10 : Avez-vous mis en place dans votre ville des outils
ou des moyens de communication différenciés pour
les habitants des quartiers en difficulté ?
oui non (allez à la Q14)
Q11 : Si oui, ces outils ou moyens sont-ils déployés :
tout au long de l'année
à certains moments seulement (crise,
accompagnement d'une action spécifique, etc.)
Q12 : Parmi les outils que vous avez mis en place pour
les habitants des quartiers en difficulté, certains
sont-ils plus particulièrement conçus pour :
• un ou plusieurs quartiers spécifiques?
oui non
• des thématiques particulières (habitat, sécurité, etc.)?
oui non
• des communautés d'habitants (selon l'origine, la
religion, etc.)?
oui non
• des tranches d'âge (jeunes, séniors...)?
oui non
• des publics spécifiques (femmes, personnes
en situation d'exclusions...)
oui non
Q13 : Pour certains de ces outils de communication,
vous arrive t-il d'utiliser d'autres langues que
le Français, afin de mieux toucher certains publics
qui le maitriseraient mal ?
oui non
Q14 : Avez-vous mis en place un plan de communication
de crise relatif aux événements pouvant survenir
dans les quartiers en difficulté ?
oui non
Q15 : À l'avenir, pour la communication dans
les quartiers en difficulté, pensez-vous
mobiliser des moyens spécifiques :
plutôt en augmentation?
plutôt en baisse?
plutôt stables?
Q16 : La communication portée par les élus et celle
qui est conduite par le service de la communication
font-elles l'objet d'une articulation :
formelle (une stratégie écrite)?
informelle (de simples échanges entre élus et
communicants)?
aucune articulation?
Q17 : La communication de la Ville est elle articulée
ou coordonnée avec celles des autres institutions
intervenant dans les quartiers en difficulté ?
L'intercommunalité: oui non
le Département ou la Région: oui non
les services de l'État: oui non
les bailleurs sociaux: oui non
Votre profil
> Vous
Fonction(s) politique(s) :.......................................................
..............................................................................................
..............................................................................................
Appartenance politique :......................................................
Ancienneté dans la fonction de maire :...............................
Âge :................... Sexe : masculin féminin
> Votre ville
Nom de la commune : .........................................................
Code postal : .......................................................................
Nombre d'habitants :...........................................................
Pourcentage de la population en ZUS :...............................
Merci de remettre le questionnaire dans l'urne prévue à cet effet à l'accueil de la Convention Ville & Banlieue, ou
de le renvoyer par fax au 01 49 29 75 65 Contact : cdelagueronniere@idcommunes.com / 01 49 29 75 56
LA COMMUNICATION PUBLIQUE
FACE AUX QUARTIERS EN DIFFICULTÉ
Nous vous remercions de bien vouloir répondre à cette
enquête sur la communication publique face aux quartiers
en diffi culté.
Réalisée par l’Association Ville & Banlieue et le réseau
Cap’Com, en partenariat avec l’agence IDcommunes,
cette étude sera présentée dans le cadre du Forum
Cap’Com de Reims, le 2 décembre 2010.
L’objectif est de cerner la problématique de communication
des villes comptant des quartiers en diffi culté en
analysant les registres politique et institutionnel de cette
communication.
Une vingtaine d’entretiens qualitatifs viendront compléter
cette étude. La mise en débat des résultats devrait
permettre de faire émerger des pistes d’action.
Q1 : De manière générale, la communication que vous
conduisez sur les quartiers en diffi culté de votre ville
vous semble :
très satisfaisante?
plutôt satisfaisante?
plutôt pas satisfaisante?
Insatisfaisante?
Q2 : Pourquoi ? (question ouverte)
..............................................................................................
..............................................................................................
..............................................................................................
Q3 : Dans le programme électoral sur lequel vous
avez été élu pour cette mandature, la question
des quartiers en diffi culté de votre ville était-elle
affi chée :
au tout premier plan
au même niveau que les autres grands sujets
de façon volontairement discrète
Q4: Pensez-vous qu'il faille tenir compte des attentes
spécifi ques des habitants des quartiers en diffi culté
dans la communication globale de la ville ?
oui
non
Q5 : Compte tenu de la présence de quartiers
en diffi culté dans votre ville, quelles sont
vos priorités en matière de communication ?
(3 choix possibles)
attirer l'attention des pouvoirs publics pour obtenir
plus de moyens
favoriser une prise de conscience de l'opinion
publique nationale sur l'urgence sociale que
constituent ces quartiers
expliquer aux habitants de ces quartiers ce que fait
la ville pour eux
revaloriser l'image de ces quartiers pour redonner
de la fierté aux habitants de la Ville
construire globalement une image positive de la ville
anticiper et maîtriser le traitement médiatique qui
peut être fait de ces quartiers
Q6 : Au-delà du discours global sur le projet et
les actions de la ville, tenez-vous un discours
spécifi que et adapté aux caractéristiques des publics
suivants ? (plusieurs choix possibles)
les habitants des quartiers en difficulté
les habitants des autres quartiers de la ville
les jeunes
certaines communautés ethniques ou religieuses
les associations et les instances participatives
la presse
Q7 : Selon vous, les habitants des autres quartiers
de la ville (ceux qui ne sont pas en diffi culté)
pensent majoritairement que ? (1 choix possible)
la ville consacre trop de moyens aux habitants des
quartiers en difficultés (au détriment des autres
habitants)
la ville consacre les moyens suffisants aux quartiers
en difficulté et c'est une bonne chose pour tous les
habitants
la ville ne consacre pas assez de moyen aux
habitants des quartiers en difficulté ce qui est
préjudiciable à l'ensemble des habitants
ils ne perçoivent pas cette problématique
Étude réalisée pour le Forum Cap’Com par l’association
des maires Ville & Banlieue et le réseau Cap’Com,
en partenariat avec l’agence IDcommunes
37. La communication publique face aux quartiers en difficulté
Décembre 2010 / 37
Nous contacter
L’Association des Maires Ville et Banlieue de France
regroupe les maires de la périphérie des grandes
agglomérations. Créée en 1983, l’Association est
composée pour moitié de maires élus en région et
pour l’autre moitié de maires élus en Île-de-France.
Son président est, depuis 2008, Claude Dilain,
maire de Clichy-sous-Bois.
Contact :
Renée Feltin, déléguée générale de Ville et Banlieue
01 47 00 27 00
12, rue Popincourt - 75011 Paris
ville.et.banlieue@wanadoo.fr
www.ville-et-banlieue.org
38. La communication publique face aux quartiers en difficulté
Décembre 2010 / 38
Nous contacter
Carrefour de rencontre, de formation et de réflexion,
Cap’Com est le réseau national qui réunit et anime les
20 000 professionnels de la communication publique
et territoriale.
Cap’Com contribue à la professionnalisation du
réseau afin que la communication participe au mieux
à la conduite des politiques publiques, au débat
démocratique et à l’usage des services à la population.
Contact :
Bernard Deljarrie
04 72 65 64 99
3, cours Albert Thomas - 69003 Lyon
bdeljarrie@cap-com.org
www.cap-com.org
39. La communication publique face aux quartiers en difficulté
Décembre 2010 / 39
Nous contacter
IDcommunes est une agence entièrement dédiée au
secteur public et à la communication d’intérêt général.
Ses domaines d’action privilégiés correspondent
aux priorités des acteurs territoriaux :
renouvellement urbain, élaboration de projets de
territoire, développement durable, évolution des
comportements, concertation, intercommunalité,
développement économique, etc...
Contact :
Christian de La Guéronnière
01 49 29 75 56
75 rue de la fontaine au roi - 75011 Paris
cdelagueronniere@idcommunes.com
www.idcommunes.com