4. IntroductionIntroduction
Le traitement de l’édentation partielle ne consiste pas seulement àLe traitement de l’édentation partielle ne consiste pas seulement à
remplacer les dents absentes pour un but fonctionnel et esthétique etremplacer les dents absentes pour un but fonctionnel et esthétique et
même phonique, mais consiste aussi à rééduquer et replacer lesmême phonique, mais consiste aussi à rééduquer et replacer les
organes musculaires paraprothétiques dans leur position physiologique laorganes musculaires paraprothétiques dans leur position physiologique la
plus harmonieuse, et assurer le rétablissement des positions etplus harmonieuse, et assurer le rétablissement des positions et
mouvements mandibulaires symétrique primitifs, ainsi que préserver etmouvements mandibulaires symétrique primitifs, ainsi que préserver et
améliorer les différents mouvements des articulations temporo-améliorer les différents mouvements des articulations temporo-
mandibulaire, conserver l’intégrité tissulaire et donc corriger toutes lesmandibulaire, conserver l’intégrité tissulaire et donc corriger toutes les
perturbations provoquées par la perte des organes dentairesperturbations provoquées par la perte des organes dentaires
Tous ces impératifs ne pouvant être simultanément respecte que si onTous ces impératifs ne pouvant être simultanément respecte que si on
est conscient de la valeur des éléments anatomiques et physiologiquesest conscient de la valeur des éléments anatomiques et physiologiques
en relation directs ou indirects avec la future restauration prothétique.en relation directs ou indirects avec la future restauration prothétique.
10. Face latérale
Jugums alvéolaires: Saillies
verticales répondant aux
racines des dents.
Le plus marqué: jugum de la
canine (bosse canine).
Fosse incisive (fossette
myrtiforme):Dépression en
dedans de la bosse canine.
Fosse canine:Dépression
derrière la bosse canine.
Processus zygomatique
(pyramidal):Saillie qui se
prolonge en dehors et
s’articule avec l’os malaire.
12. Processus palatin
Lame horizontale,
triangulaire, implantée
sur la face médiale.
Il s’unit à son opposé
pour séparer les fosses
nasales dela cavité
buccale.
On lui distingue 2 faces
et 3bords :
13. Face supérieure.
Face inférieure:
marquée en avant par le
foramen incisif (après union des
2 processus palatins).
14. LES BORDS
Au nombre de 4:
Bord supérieur.
Bord inférieur.
Bord antérieur.
Bord postérieur.
15. Bord supérieur :
Articulaire avec le
lacrymal, l’ethmoïde
et le
palatin.
19. Sinus maxillaire
C’est une cavité pneumatique
creusée dans l’épaisseur de l’os
maxillaire.
Le sinus s’ouvre dans les fosses
nasales par le hiatus maxillaire au
niveau du méat moyen.
Le sinus maxillaire est en rapport
avec les
racines des molaires,des
prémolaires et de la canine.
Une carie dentaire peut être à
l’origine d’une sinusite maxillaire.
20. Le maxillaire inférieur ouLe maxillaire inférieur ou
mandibulemandibule
la mandibule est os impair. Il a unla mandibule est os impair. Il a un
corps et deux branches montantescorps et deux branches montantes
Le Corps : Il présente à sa faceLe Corps : Il présente à sa face
externe les éléments suivant :externe les éléments suivant :
La symphyse mentonnière prolongéeLa symphyse mentonnière prolongée
par l’éminence mentonnière ;par l’éminence mentonnière ;
La ligne oblique externe ;La ligne oblique externe ;
Le trou mentonnier ;Le trou mentonnier ;
Pour la face interne du corpsPour la face interne du corps
mandibulaire, elle présente d’avant enmandibulaire, elle présente d’avant en
arrière :arrière :
* Les apophyses et crêtes géni ;* Les apophyses et crêtes géni ;
* La ligne oblique interne ( ou ligne mylo-* La ligne oblique interne ( ou ligne mylo-
hyoïdienne ), A son extrémitéshyoïdienne ), A son extrémités
postérieure, elle détermine, avec lepostérieure, elle détermine, avec le
bord antérieur de la branche montante,bord antérieur de la branche montante,
le triangle rétro- molaire.le triangle rétro- molaire.
21. mandibulemandibule
Les branches montantes :Les branches montantes :
elles sont triangulaires,elles sont triangulaires,
allongées de haut en bas.allongées de haut en bas.
Elles se caractérise par deuxElles se caractérise par deux
apophyses :apophyses :
- l’apophyse coronoïde : elle- l’apophyse coronoïde : elle
es triangulaire, une facees triangulaire, une face
externe lisse, et une faceexterne lisse, et une face
interne imminente par la crêteinterne imminente par la crête
temporal.temporal.
- Le condyle : c’est une saillie- Le condyle : c’est une saillie
articulaire porté par le col etarticulaire porté par le col et
présente deux (2) versants :présente deux (2) versants :
-un versant antérieur avec le-un versant antérieur avec le
condyle temporal.condyle temporal.
-un versant postérieur non-un versant postérieur non
articulairearticulaire
22. L’os hyoïdeL’os hyoïde
l’os hyoïde est un os médian, convexe,l’os hyoïde est un os médian, convexe,
concave en arrière, incurvé en formeconcave en arrière, incurvé en forme
de fer à cheval ou d’upsilon grec. Il estde fer à cheval ou d’upsilon grec. Il est
surtout formé de tissu compact. On nesurtout formé de tissu compact. On ne
trouve du tissu spongieux que dans lestrouve du tissu spongieux que dans les
parties latérales du corps et aux deuxparties latérales du corps et aux deux
extrémités des grandes cornes.extrémités des grandes cornes.
On lui reconnaît une partie moyenne,On lui reconnaît une partie moyenne,
le corps ; de chaque extrémité latéralele corps ; de chaque extrémité latérale
du corps partent deux prolongements :du corps partent deux prolongements :
les grandes cornes et les petitesles grandes cornes et les petites
cornes.cornes.
23. ArthrologieArthrologie
L'L'articulation temporo-articulation temporo-
mandibulairemandibulaire ou ATM estou ATM est
uneune diarthrosediarthrose qui unit laqui unit la
fosse mandibulairefosse mandibulaire dede
l'l'os temporalos temporal avec leavec le condylecondyle
de lade la mandibulemandibule par l'intermédiairepar l'intermédiaire
d'und'un ménisqueménisque ou disque fibroou disque fibro
cartilagineux et fermée par unecartilagineux et fermée par une
capsule articulaire.capsule articulaire.
Il existe deux articulations quiIl existe deux articulations qui
fonctionnent en synergie.fonctionnent en synergie.
Elles permettent les mouvementsElles permettent les mouvements
de la mandibule (mâchoire) par rapport au crâne.de la mandibule (mâchoire) par rapport au crâne.
24. les surfaces articulaireles surfaces articulaire
la surface articulaire supérieure temporale est composée de deux parties :la surface articulaire supérieure temporale est composée de deux parties :
la portion pré- glossiennes de la cavité glénoïde ;la portion pré- glossiennes de la cavité glénoïde ;
et le condyle temporalet le condyle temporal
la surface articulaire inférieure mandibulaire : elle est présente par l condylela surface articulaire inférieure mandibulaire : elle est présente par l condyle
mandibulaire qui est éminence de forme ellipsoïde. Il présente deuxmandibulaire qui est éminence de forme ellipsoïde. Il présente deux
versants :versants :
un versant antérieur convexe, arrondi ou aplati : il est articulaireun versant antérieur convexe, arrondi ou aplati : il est articulaire
un versant postérieur aplati, triangulaire et baignant dans la synovie.un versant postérieur aplati, triangulaire et baignant dans la synovie.
L’orientation des versants antéro- interne et antéro- externe et postérieur duL’orientation des versants antéro- interne et antéro- externe et postérieur du
condyle influence les trajectoires des mouvements articulaires ou cours decondyle influence les trajectoires des mouvements articulaires ou cours de
touts les déplacements de la mandibule.touts les déplacements de la mandibule.
25. Le ménisque : Il est interposé entre leLe ménisque : Il est interposé entre le
condyle temporal et le condylecondyle temporal et le condyle
mandibulaire. Il est destiné à rétablir,mandibulaire. Il est destiné à rétablir,
d’une façon permanent, uned’une façon permanent, une
concordance harmonieuse entre lesconcordance harmonieuse entre les
deux surfaces articulaire. Il est allongédeux surfaces articulaire. Il est allongé
transversalement , ovalaire, à grossetransversalement , ovalaire, à grosse
extrémité interne. Il est biconcave. Sonextrémité interne. Il est biconcave. Son
épaisseur diminue de la périphérieépaisseur diminue de la périphérie
vers le centre, qui est parfois, mais trèsvers le centre, qui est parfois, mais très
rarement, perforé.rarement, perforé.
La capsule articulaire : elle est minceLa capsule articulaire : elle est mince
et assez lâche. Elle s’insérer en hautet assez lâche. Elle s’insérer en haut
sur le pourtour de la surface articulairesur le pourtour de la surface articulaire
temporal. Et en bas pourtour de latemporal. Et en bas pourtour de la
surface articulaire du condylesurface articulaire du condyle
mandibulaire. La face interne de amandibulaire. La face interne de a
capsule adhère au pourtour ducapsule adhère au pourtour du
ménisqueménisque
1) frein temporo-meniscal 5) cavité
articulaire sup, 9) capsule articulaire
2) fosse mandibulaire 6) ligament méniscal
antérieur 10) ligament méniscal postérieur
3) disque articulaire 7) m. ptérygoïdien
latéral 12) cavité articulaire inférieure
4) tubercule articulaire 8) conduit auditif
externe 13) membrane synoviale
26.
27. les ligaments articulaires :les ligaments articulaires :
la capsule articulaire se compose de deux sortesla capsule articulaire se compose de deux sortes
de fibres :de fibres :
- des fibres longues, superficielles, qui s’étend- des fibres longues, superficielles, qui s’étend
directement du temporal au maxillaire ;directement du temporal au maxillaire ;
- et de fibres courtes, qui vont des temporal et- et de fibres courtes, qui vont des temporal et
du maxillaire à la périphérie du ménisquedu maxillaire à la périphérie du ménisque
quelque faisceaux du ptérygoïdien externequelque faisceaux du ptérygoïdien externe
prennent insertion sur la face antérieur de laprennent insertion sur la face antérieur de la
capsule et, parcapsule et, par
son intermédiaire, sur le ménisque articulaire .son intermédiaire, sur le ménisque articulaire .
28. ligament latéral externe :ligament latéral externe :
épais et triangulaire, ilépais et triangulaire, il
renforce la partie externe derenforce la partie externe de
la capsule et recouvre la facela capsule et recouvre la face
externe de l’articulation.externe de l’articulation.
Ligament latéral interne : ilLigament latéral interne : il
renforce la partie de larenforce la partie de la
capsule : mais il est mince etcapsule : mais il est mince et
moins résistant qu l’externe.moins résistant qu l’externe. a) ligament stylo-mandibulaire
b) processus styloïde
c) ligament latéral
d) capsule articulaire
29. Ligament accessoires :Ligament accessoires :
sont les ligamentssont les ligaments
sphéno- maxillaire, stylo-sphéno- maxillaire, stylo-
maxille- l’aires et ptérygo-maxille- l’aires et ptérygo-
maxillaire, cependantmaxillaire, cependant
elle sont de simpleselle sont de simples
bandelettes fibreuses quibandelettes fibreuses qui
ne jouent aucun rôle dansne jouent aucun rôle dans
le mécanisme dele mécanisme de
l’articulation.l’articulation.
a) liguament mandibulaire
b) ligament stylo-mandibulaire
c) ligament sphéno-mandibulaire
d) ligament ptérygo-épineux
31. Système musculaireSystème musculaire
On décrit seuls qui jouent un rôle dansOn décrit seuls qui jouent un rôle dans
l’esthétique et les principales fonctionsl’esthétique et les principales fonctions
qu’une prothèse dentaire se propose dequ’une prothèse dentaire se propose de
restaurerrestaurer
32. Les muscles de la masticationLes muscles de la mastication
Le temporal :Le temporal :
Il est large, plat, radie et occupe laIl est large, plat, radie et occupe la
fosse temporale, d’ou ses faisceauxfosse temporale, d’ou ses faisceaux
convergent vers l’apophyse coronoïdeconvergent vers l’apophyse coronoïde
du maxillairedu maxillaire
inférieur et se prolonge jusqu’auinférieur et se prolonge jusqu’au
trigone retromolaire.trigone retromolaire.
Par les contraction de ces fibresPar les contraction de ces fibres
verticales, il concourt à l’élévation deverticales, il concourt à l’élévation de
la mandibule .l’action de ses fibresla mandibule .l’action de ses fibres
obliques enobliques en
synergie avec le ptérygoïdien externesynergie avec le ptérygoïdien externe
du coté opposé provoque undu coté opposé provoque un
déplacement latérale.déplacement latérale.
On lui rajoute également une actionOn lui rajoute également une action
rétropulseur par la contraction des cesrétropulseur par la contraction des ces
fibres horizontales postérieuresfibres horizontales postérieures
antagonistes du ptérygoïdien externe.antagonistes du ptérygoïdien externe.
33. Le masséter :Le masséter :
C’est un muscle court, épais, rectangle, allongé de haut en bas étendu deC’est un muscle court, épais, rectangle, allongé de haut en bas étendu de
l’arcade zygomatique à la face externe de la branche montante du maxillairel’arcade zygomatique à la face externe de la branche montante du maxillaire
inférieure, on lui distingue trois faisceaux :inférieure, on lui distingue trois faisceaux :
a) le faisceau superficiel mais par épaisse lame tendineuse, des trois quartsa) le faisceau superficiel mais par épaisse lame tendineuse, des trois quarts
antérieure du bord inférieure de l’arcade zygomatique.antérieure du bord inférieure de l’arcade zygomatique.
Cette insertion empiète, en avant de l’angle inférieure de l’o malaire, il seCette insertion empiète, en avant de l’angle inférieure de l’o malaire, il se
dirigent obliquement en bas et en arrière et se terminent sur le bord inférieurdirigent obliquement en bas et en arrière et se terminent sur le bord inférieur
et la partie inférieur de la face externe de la branche montante.et la partie inférieur de la face externe de la branche montante.
b) Le faisceau moyen, en grande partie recouvert par le précédent, leb) Le faisceau moyen, en grande partie recouvert par le précédent, le
déborde en arrière. Il s’insère ses fibres sur toute l’étendue du bord inférieurdéborde en arrière. Il s’insère ses fibres sur toute l’étendue du bord inférieur
de l’arcade zygomatique. Les fibres musculaires descendent verticalement,de l’arcade zygomatique. Les fibres musculaires descendent verticalement,
ce qui les distingue de celles du faisceau superficiel, et se terminent sur lace qui les distingue de celles du faisceau superficiel, et se terminent sur la
face externe de la branche montante du maxillaire, au- dessus deface externe de la branche montante du maxillaire, au- dessus de
l’insertion du faisceau superficiel.l’insertion du faisceau superficiel.
c) Le faisceau profond, plus mince que les précédents, maît par des fibresc) Le faisceau profond, plus mince que les précédents, maît par des fibres
charmes de la face interne de l’arcade zygomatique,charmes de la face interne de l’arcade zygomatique,
elles se dirigent obliquement en bas et en dedans et se terminent sur la faceelles se dirigent obliquement en bas et en dedans et se terminent sur la face
externe de l’apophyse coronoïde, au-dessus de l’insertion du faisceauexterne de l’apophyse coronoïde, au-dessus de l’insertion du faisceau
moyen du masséter et immédiatement au-dessous du tendon du temporal.moyen du masséter et immédiatement au-dessous du tendon du temporal.
Le masséter est élévateur plus que propulseur de la mandibule.Le masséter est élévateur plus que propulseur de la mandibule.
34.
35. Le ptérygoïdien interne (ou ptérygoïdien médian) :Le ptérygoïdien interne (ou ptérygoïdien médian) :
Quadrangulaire et homologue du masséter sur la faceQuadrangulaire et homologue du masséter sur la face
interne de la branche montante. Il s’étant de la fosseinterne de la branche montante. Il s’étant de la fosse
ptérygoïde à l’angle de la face du maxillaire inférieur parptérygoïde à l’angle de la face du maxillaire inférieur par
des fibres charmes et par des lames tendineusesdes fibres charmes et par des lames tendineuses
analogue à celles du faisceau superficiel du muscleanalogue à celles du faisceau superficiel du muscle
masséter.masséter.
Le ptérygoïdien interne est un muscle élévateur de laLe ptérygoïdien interne est un muscle élévateur de la
mâchoire.mâchoire.
36. iv. Le ptérygoïdien externe (ou ptérygoïdien latéral) :iv. Le ptérygoïdien externe (ou ptérygoïdien latéral) :
Muscle court, épais, aplati transversalement, est situé dans la régionMuscle court, épais, aplati transversalement, est situé dans la région
ptérygo- maxillaire.ptérygo- maxillaire.
Il va de l’apophyse ptérygoïde au col du condyle. Il se compose de deuxIl va de l’apophyse ptérygoïde au col du condyle. Il se compose de deux
faisceaux : l’un supérieurefaisceaux : l’un supérieure
ou sphénoïdale , l’autreou sphénoïdale , l’autre
inférieure ou ptérygoïdien. Les deux faisceaux se portent en convergeant eninférieure ou ptérygoïdien. Les deux faisceaux se portent en convergeant en
arrière et en dehorsarrière et en dehors
vers l’ATM.vers l’ATM.
Le faisceau sphénoïdal est à peu prés horizontal. Le faisceau ptérygoïdienLe faisceau sphénoïdal est à peu prés horizontal. Le faisceau ptérygoïdien
est obliqueest oblique
en haut, en arrière et en dehors.en haut, en arrière et en dehors.
Ils sont de fibres charnus qui se terminent, en se confondant, par de courtesIls sont de fibres charnus qui se terminent, en se confondant, par de courtes
fibres tendineuses sur le bords antérieurfibres tendineuses sur le bords antérieur
dudu
fibrocartilage interarticulaire et sur la fossette antérieure et interne du col dufibrocartilage interarticulaire et sur la fossette antérieure et interne du col du
condyle.condyle.
Les insertions du ptérygoïdien externe débordent généralement les limitesLes insertions du ptérygoïdien externe débordent généralement les limites
de cette dépressionde cette dépression
, surtout vers le bas., surtout vers le bas.
La contraction d’un seul provoque la diduction. Quant à la contractionLa contraction d’un seul provoque la diduction. Quant à la contraction
bilatérale, il sont propulseursbilatérale, il sont propulseurs
de la mandibule, quantde la mandibule, quant
ils agissent en synergie avec les muscles sous hyoïdiens : il sontils agissent en synergie avec les muscles sous hyoïdiens : il sont
abaisseurs.abaisseurs.
37. Le digastrique : le digastrique est un muscleLe digastrique : le digastrique est un muscle
allongé, formé de deux ventres charnus,allongé, formé de deux ventres charnus,
antérieur et postérieur, réunis par un tendonantérieur et postérieur, réunis par un tendon
intermédiaire. Il s’étend de la régionintermédiaire. Il s’étend de la région
mastoïdienne jusqu’au voisinage demastoïdienne jusqu’au voisinage de
la symphyse mentonnière.la symphyse mentonnière.
La contraction de chacun de ces ventres a pourLa contraction de chacun de ces ventres a pour
effet d’élever l’os hyoïde ou d’abaisser laeffet d’élever l’os hyoïde ou d’abaisser la
mandibule.mandibule.
Seul le ventre antérieur est considéré commeSeul le ventre antérieur est considéré comme
masticateur.masticateur.
38. vi. -muscle sus-hyoidiens :vi. -muscle sus-hyoidiens :
Comme le digastrique, on a :Comme le digastrique, on a :
le génio- hyoïdien le génio- hyoïdien
le mylo- hyoïdien le mylo- hyoïdien
le stylo- hyoïdien le stylo- hyoïdien
les muscles génio-hyoïdien et le mylo- hyoïdien sont abaisseur du maxillaire inférieur oules muscles génio-hyoïdien et le mylo- hyoïdien sont abaisseur du maxillaire inférieur ou
élévateurélévateur
de l’os hyoïde, suivantde l’os hyoïde, suivant
qu’ils prennent leur point fixe sur l’un ou l’autre de ces os. Le ventre postérieur du digastrique etqu’ils prennent leur point fixe sur l’un ou l’autre de ces os. Le ventre postérieur du digastrique et
le stylo- hyoïdien sontle stylo- hyoïdien sont
élévateurs de l’os hyoïde.élévateurs de l’os hyoïde.
iii. Les muscles sous- hyoïdiens : qui sont : - les stérno- cleido- mastoïdiens, stérno-iii. Les muscles sous- hyoïdiens : qui sont : - les stérno- cleido- mastoïdiens, stérno-
thyroïdiens et l’omo- hyoïdiens.thyroïdiens et l’omo- hyoïdiens.
Tous ces muscles agissent sur l’os hyoïde concourent à l’abaissement de la mandibule en fixantTous ces muscles agissent sur l’os hyoïde concourent à l’abaissement de la mandibule en fixant
l’insertionl’insertion
inférieure desinférieure des
muscles sus- hyoïdiens.muscles sus- hyoïdiens.
Le ptérygoïdien externe ( latéral) : muscle court, épais, aplati transversalement, est situéLe ptérygoïdien externe ( latéral) : muscle court, épais, aplati transversalement, est situé
dans la région ptérygo- maxillaire.dans la région ptérygo- maxillaire.
Il va de l’apophyse ptérygoïde au col du condyle mandibulaire. Il se compose de deux faisceaux :Il va de l’apophyse ptérygoïde au col du condyle mandibulaire. Il se compose de deux faisceaux :
l’unl’un
supérieur ou sphénoïdal,supérieur ou sphénoïdal,
l’antre inférieure ou ptérygoïdien. Les deux faisceaux se portent en convergeant en arrièrel’antre inférieure ou ptérygoïdien. Les deux faisceaux se portent en convergeant en arrière
et en dehors vers l’articulaireet en dehors vers l’articulaire
temporo- maxillaire, le faisceau sphénoïdal est à peu prés horizontal, le faisceau ptérygoïdientemporo- maxillaire, le faisceau sphénoïdal est à peu prés horizontal, le faisceau ptérygoïdien
est oblique en haut, en arrièreest oblique en haut, en arrière
et en dehors. Ils sont de fibres charnus qui se terminent, en se confondant, par de courtes fibreset en dehors. Ils sont de fibres charnus qui se terminent, en se confondant, par de courtes fibres
tendineuses sur le bordtendineuses sur le bord
antérieur du fibro- cartilage interarticulaire et sur la fossette antérieure du col du condyle. Lesantérieur du fibro- cartilage interarticulaire et sur la fossette antérieure du col du condyle. Les
insertionsinsertions
du ptérygoïdiendu ptérygoïdien
externe débordent généralement les limites de cette dépression, surtout vers le bas.externe débordent généralement les limites de cette dépression, surtout vers le bas.
39. les muscles de la déglutitionles muscles de la déglutition
les muscles de la langue :les muscles de la langue :
la langue est constituée de huit muscles paires et un impaire, groupés autour d’unla langue est constituée de huit muscles paires et un impaire, groupés autour d’un
squelette fibreux formésquelette fibreux formé
de deux membranesde deux membranes
unies selon deux plans perpendiculaires ; c’est la membrane hyoglossienne et leunies selon deux plans perpendiculaires ; c’est la membrane hyoglossienne et le
septum lingual.septum lingual.
De par et d’autre de ce squelette sont groupés les dix- sept muscles ; qui sont :De par et d’autre de ce squelette sont groupés les dix- sept muscles ; qui sont :
Le génio- glosse : ils a comme action d’appliquer la langue sur le plancher. Le génio- glosse : ils a comme action d’appliquer la langue sur le plancher.
Muscle lingual inférieur : Il abaisse et rétracte la langue. Muscle lingual inférieur : Il abaisse et rétracte la langue.
L’hyo- glosse : IL abaisse et rétracte la langue. L’hyo- glosse : IL abaisse et rétracte la langue.
Le stylo- glosse : ils élargissent la langue et la portent en haut et en arrière. Le stylo- glosse : ils élargissent la langue et la portent en haut et en arrière.
Le palato- glosse ( ou glosso- staphylin) Il élève la langue , la porte en arrière Le palato- glosse ( ou glosso- staphylin) Il élève la langue , la porte en arrière
Le muscle amygdalo- glosse(Broca) : Ils élèvent la base de la langue. Le muscle amygdalo- glosse(Broca) : Ils élèvent la base de la langue.
Le pharyngo- glosse : il attire la langue en arrière et en haut. Le pharyngo- glosse : il attire la langue en arrière et en haut.
Le muscle transverse : son action est d’allonger est rétrécir la langue Le muscle transverse : son action est d’allonger est rétrécir la langue
Le linguale supérieur : muscle impaire, médian, et sous-jacent à la muqueuse Le linguale supérieur : muscle impaire, médian, et sous-jacent à la muqueuse
dorsale de la langue.dorsale de la langue.
Il abaisse etIl abaisse et
rétrécit la langue.rétrécit la langue.
40.
41. ii- muscles de la sangle labio- jugale :ii- muscles de la sangle labio- jugale :
Ils comprennent particulièrement les buccinateurs et les orbiculaires des lèvres :Ils comprennent particulièrement les buccinateurs et les orbiculaires des lèvres :
Muscles buccinateurs : Aplati, large, irrégulièrement quadrilatère, est placé à Muscles buccinateurs : Aplati, large, irrégulièrement quadrilatère, est placé à
la partie profonde de la joue, entrela partie profonde de la joue, entre
les deux maxillaires et la commissures des lèvres.les deux maxillaires et la commissures des lèvres.
Ses attaches postérieures se font en trois(3) insertions :Ses attaches postérieures se font en trois(3) insertions :
- Au bord antérieur du ligament ptérygo- maxillaire avec une orientation verticale .- Au bord antérieur du ligament ptérygo- maxillaire avec une orientation verticale .
- Au bord alvéolaires supérieur, le long des trois derrières molaires et de la tubérosité- Au bord alvéolaires supérieur, le long des trois derrières molaires et de la tubérosité
avec une orientation horizontale.avec une orientation horizontale.
- La 3e insertions est horizontale basse longes les 3 molaires mandibulaires, l’insertion au bord- La 3e insertions est horizontale basse longes les 3 molaires mandibulaires, l’insertion au bord
alvéolaire dualvéolaire du
maxillairemaxillaire
inférieure se prolonge sur la crête buccinateur et s’unit en arrière au faisceaux tendineux duinférieure se prolonge sur la crête buccinateur et s’unit en arrière au faisceaux tendineux du
temporal,temporal,
qui s’attache à laqui s’attache à la
lèvre interne du bord antérieur de la branche montante.lèvre interne du bord antérieur de la branche montante.
De cette ligne d’insertion, les fibres se dirigent horizontalement et gagnent la commissureDe cette ligne d’insertion, les fibres se dirigent horizontalement et gagnent la commissure
labiale ou elles s’entrecroisentlabiale ou elles s’entrecroisent
et se fixent à la face profonde de la peau de la commissure. Ce croisement constitue le débutet se fixent à la face profonde de la peau de la commissure. Ce croisement constitue le début
du nœud musculairedu nœud musculaire
rétro commissuralerétro commissurale
: « Modiolus ».: « Modiolus ».
Les buccinateurs peuvent repousser le contenu du vestibule vers les arcades dentaires, aidantLes buccinateurs peuvent repousser le contenu du vestibule vers les arcades dentaires, aidant
ainsi à la mastication,ainsi à la mastication,
ou versou vers
le centre de la cavité buccale, et prennent ainsi part à la formation du bol alimentaire etle centre de la cavité buccale, et prennent ainsi part à la formation du bol alimentaire et
constitue un élémentconstitue un élément
de déglutition.de déglutition.
42. Orbiculaires des lèvres :Orbiculaires des lèvres :
Il occupe l’épaisseur des deux lèvres. Il est elliptique et formé de fibresIl occupe l’épaisseur des deux lèvres. Il est elliptique et formé de fibres
disposées concentriquementdisposées concentriquement
autour de l’orificeautour de l’orifice
buccal.buccal.
Il détermine l’occlusion de la bouche et permet la préhension des alimentsIl détermine l’occlusion de la bouche et permet la préhension des aliments
et le contrôle de l’ouvertureet le contrôle de l’ouverture
buccale au coursbuccale au cours
de l’émission des principales voyelles.de l’émission des principales voyelles.
iii- Les muscles du voile du palais : Le voile est constitué par une lameiii- Les muscles du voile du palais : Le voile est constitué par une lame
fibreuse, des muscles et une muqueuse.fibreuse, des muscles et une muqueuse.
Pour la musculature, elle comprend de chaque coté cinq muscles, qui sont :Pour la musculature, elle comprend de chaque coté cinq muscles, qui sont :
- Le péri staphylin externe ou sphéno – salpingo- staphylin : c’est un tenseur- Le péri staphylin externe ou sphéno – salpingo- staphylin : c’est un tenseur
de l’aponévrosede l’aponévrose
palatine.palatine.
- Le péri staphylin interne ou pétro- salpingo- staphylin : Muscle élévateur du- Le péri staphylin interne ou pétro- salpingo- staphylin : Muscle élévateur du
voile .voile .
- Le pharyngo- staphylin : il réduit t rétrécit l’isthme pharyngo- nasale,- Le pharyngo- staphylin : il réduit t rétrécit l’isthme pharyngo- nasale,
abaisse le voile, etabaisse le voile, et
élever en même temps le pharo-élever en même temps le pharo-
larynx.(pharynx et larynx).larynx.(pharynx et larynx).
- Le palato- staphylin ou azygos de la luette : il est rétracteur de la luette.- Le palato- staphylin ou azygos de la luette : il est rétracteur de la luette.
- Le palato- glosse ou glosso- staphylin : il élève la langue et abaisse le- Le palato- glosse ou glosso- staphylin : il élève la langue et abaisse le
voile.voile.
43. Les muscles de la phonationLes muscles de la phonation
l’émission correcte d’un phonème d’unl’émission correcte d’un phonème d’un
organe principal ; le larynx, de toutes sesorgane principal ; le larynx, de toutes ses
connexionsconnexions
musculaires t ligamentaires,musculaires t ligamentaires,
et des cavités aériennes : ainsi que leset des cavités aériennes : ainsi que les
muscles des joues, des lèvres et de lamuscles des joues, des lèvres et de la
langue.langue.
44. Les muscles de l’expressionLes muscles de l’expression
Ils sont groupés autour des yeux, du nez et de la bouche ; ces derniers seulement ont uneIls sont groupés autour des yeux, du nez et de la bouche ; ces derniers seulement ont une
incidence sur leincidence sur le
modelagemodelage
des borde et l’extredot de la prothèse :des borde et l’extredot de la prothèse :
- Muscles orbiculaires des lèvres ;- Muscles orbiculaires des lèvres ;
- Muscles compresseurs des lèvres ;- Muscles compresseurs des lèvres ;
- Muscles buccinateur ;- Muscles buccinateur ;
- Les risorius : Il s’étend de l’aponévrose parotidienne à la commissure . la contraction attire- Les risorius : Il s’étend de l’aponévrose parotidienne à la commissure . la contraction attire
cette dernière en arrièrecette dernière en arrière
et en bas.et en bas.
- Le grand zygomatique : s’insérer sur la position postèro- externe du malaire et dans la- Le grand zygomatique : s’insérer sur la position postèro- externe du malaire et dans la
commissure, qu’encommissure, qu’en
contraction, l’attirecontraction, l’attire
en haut et en arrière : c’est le muscle du rire.en haut et en arrière : c’est le muscle du rire.
- Le petit zygomatique : Il est parallèle au précédent, mais sa position plus interne et son- Le petit zygomatique : Il est parallèle au précédent, mais sa position plus interne et son
insertioninsertion
basse dans la lèvrebasse dans la lèvre
supérieure, au moment de la contraction, se traduit par une courbe donnant au visage unesupérieure, au moment de la contraction, se traduit par une courbe donnant au visage une
allure chagrine.allure chagrine.
- Le releveur superficiel de l’aide du nez de la lèvre supérieure : s’étend de l’apophyse- Le releveur superficiel de l’aide du nez de la lèvre supérieure : s’étend de l’apophyse
montante du maxillaire supérieuremontante du maxillaire supérieure
à la partie médiane de la lèvre supérieur qu’il soulève.à la partie médiane de la lèvre supérieur qu’il soulève.
- Le releveur profond de l’aile du nez et de la lèvre supérieure :- Le releveur profond de l’aile du nez et de la lèvre supérieure :
S’étend du bord orbitaire à la partie moyenne de la lèvre dont il n’élève queS’étend du bord orbitaire à la partie moyenne de la lèvre dont il n’élève que
cette région, donnant à l’expression un aircette région, donnant à l’expression un air
mécontent et chagrinmécontent et chagrin
45. - Le muscle canin : il s’insère dans la fosse canine et se termine dans la- Le muscle canin : il s’insère dans la fosse canine et se termine dans la
commissure et dans l lèvre inférieure,commissure et dans l lèvre inférieure,
son actionson action
est multiple, il peut soulever la lèvre inférieure et élever la lèvre supérieureest multiple, il peut soulever la lèvre inférieure et élever la lèvre supérieure
donc soitdonc soit
une expression de l’amertume ouune expression de l’amertume ou
un aspect agressif.un aspect agressif.
- Le triangulaire des lèvres : s’étend d la ligne oblique externe à la- Le triangulaire des lèvres : s’étend d la ligne oblique externe à la
commissure labiale, sa contractioncommissure labiale, sa contraction
abaisse cette derrièreabaisse cette derrière
et exprime les mépris ou le dégoût.et exprime les mépris ou le dégoût.
- Le carre du menton : s’insère sur la ligne oblique externe dans sa position- Le carre du menton : s’insère sur la ligne oblique externe dans sa position
la plus antérieure t dansla plus antérieure t dans
la peau de la lèvrela peau de la lèvre
inférieure, manifeste un sentiment de dégoût.inférieure, manifeste un sentiment de dégoût.
- L’houppe du menton : S’étend des saillies abvéolaires des incisives et des- L’houppe du menton : S’étend des saillies abvéolaires des incisives et des
canines inférieurescanines inférieures
à la peau du menton qu’ilà la peau du menton qu’il
élève.élève.
- Les muscles peauciers du cou : il s’insère dans la peau du menton, des- Les muscles peauciers du cou : il s’insère dans la peau du menton, des
commissures des lèvre, de la partiecommissures des lèvre, de la partie
inférieure deinférieure de
la joue, sur le bord inférieure de la mandibule, attire la lèvre inférieure enla joue, sur le bord inférieure de la mandibule, attire la lèvre inférieure en
arrière donnantarrière donnant
à la mimique l’allure d’unà la mimique l’allure d’un
rictus.rictus.
47. Système dentaire et organesSystème dentaire et organes
périphériquepériphérique
L’odonte :L’odonte :
les organes dentaire sont les éléments les plus spécialisés de l’appareil masticateur, ilsles organes dentaire sont les éléments les plus spécialisés de l’appareil masticateur, ils
serves à couper et à broyer lesserves à couper et à broyer les
aliments. Les dents avec la langue participent à l’articulation des sons (phonation). Leurs racinesaliments. Les dents avec la langue participent à l’articulation des sons (phonation). Leurs racines
sont inséréessont insérées
dans lesdans les
maxillaires aux quelles sont attachées par des faisceaux de fibres conjonctives. La croissance, lamaxillaires aux quelles sont attachées par des faisceaux de fibres conjonctives. La croissance, la
vie et la disparitionvie et la disparition
de l’os alvéolaire dépendent uniquement de l’existence des dents.de l’os alvéolaire dépendent uniquement de l’existence des dents.
Les dents sont bâties de tissus dures par excellence : ivoire ou denture, émail et cément. LaLes dents sont bâties de tissus dures par excellence : ivoire ou denture, émail et cément. La
partie mollepartie molle
ou pulpe dentaireou pulpe dentaire
n’est présente que dans la cavité de la couronne et canal de la racine. La majeure partie de lan’est présente que dans la cavité de la couronne et canal de la racine. La majeure partie de la
dent estdent est
constituée de dentureconstituée de denture
qui se développe à partir du mésenchyme.qui se développe à partir du mésenchyme.
La dentaire est comparée à l’os, mais elle est plus dure, l’émail est tissu le plus dur deLa dentaire est comparée à l’os, mais elle est plus dure, l’émail est tissu le plus dur de
l’organisme, à la surface, il estl’organisme, à la surface, il est
recouvert d’une mince pellicule, c’est la cuticule ; le cément a un structure plus proche de l’osrecouvert d’une mince pellicule, c’est la cuticule ; le cément a un structure plus proche de l’os
queque
la dentine. La pulpela dentine. La pulpe
dentaire est constitué de tissu conjonctif lâche, riche en éléments cellulaires, l’alimentationdentaire est constitué de tissu conjonctif lâche, riche en éléments cellulaires, l’alimentation
de la dent se fait ses faisceaux.de la dent se fait ses faisceaux.
La présence de forces exagérées provoque son résorption.La présence de forces exagérées provoque son résorption.
48. 3-2- Parodonte :3-2- Parodonte :
Le parodonte est composé de quatre tissus conjonctifs et est recouvert d’un épithélium : deux deLe parodonte est composé de quatre tissus conjonctifs et est recouvert d’un épithélium : deux de
ces tissus conjonctifs sontces tissus conjonctifs sont
minéralisés (os et cément), deux sont fibreux( desmodonte et conjonctif gingival).minéralisés (os et cément), deux sont fibreux( desmodonte et conjonctif gingival).
La gencive : Elle est composée de gencive libre et gencive attachée. La gencive : Elle est composée de gencive libre et gencive attachée.
- La gencive libre st formée de gencive marginale, dont l’épithélium est kératinisée- La gencive libre st formée de gencive marginale, dont l’épithélium est kératinisée
donc elle s’adapte aux forces mécaniquesdonc elle s’adapte aux forces mécaniques
importantes ; gencive papillaire située dans les espaces inter dentaire, sous le points de contact, le col de laimportantes ; gencive papillaire située dans les espaces inter dentaire, sous le points de contact, le col de la
papillepapille
estest
la zone la plus vulnérable aux irritations.la zone la plus vulnérable aux irritations.
- L’espace compris entre la gencive libre et la surface dentaire est appelé « sillon gingival- dentaire- L’espace compris entre la gencive libre et la surface dentaire est appelé « sillon gingival- dentaire
» ou « sulcus » qui» ou « sulcus » qui
est limité apicalement par l’attache épithéliale, sa profondeur varie entre 0,5 et 2 mm .est limité apicalement par l’attache épithéliale, sa profondeur varie entre 0,5 et 2 mm .
Le desmodonte : c’est un tissu conjonctif fibreux entourant la racine et assurant la connexion avec l’os Le desmodonte : c’est un tissu conjonctif fibreux entourant la racine et assurant la connexion avec l’os
alvéolaire.alvéolaire.
La largeur de cet espace varie avec l’âge et les sollicitations fonctionnelles.La largeur de cet espace varie avec l’âge et les sollicitations fonctionnelles.
Le cément : tissu calcifié, dur, qui couvre la dentine radiculaire, son aspect est variable en fonction Le cément : tissu calcifié, dur, qui couvre la dentine radiculaire, son aspect est variable en fonction
de l’âgede l’âge
et du stimuli auquel la dent soumise au cours de ses fonctions.et du stimuli auquel la dent soumise au cours de ses fonctions.
L’os alvéolaire : Il est en rapport direct avec la dent, i apparaît et disparaît avec elle. L’os alvéolaire : Il est en rapport direct avec la dent, i apparaît et disparaît avec elle.
L’absence de stimulationL’absence de stimulation
provoque à son niveau des anomalies structuralesprovoque à son niveau des anomalies structurales
49. 3-3- la langue3-3- la langue
- La langue est un organe de structure musculaire et muqueuse, elle occupe la plus grande partie de a cavité- La langue est un organe de structure musculaire et muqueuse, elle occupe la plus grande partie de a cavité
buccal.buccal.
C’estC’est
un organe de déglutition, de gustation, comme elle joue un rôle très important dans la mastication, ainsiun organe de déglutition, de gustation, comme elle joue un rôle très important dans la mastication, ainsi
que l’articulationque l’articulation
phonétique de certain sons et dans la plus part des consonnes.phonétique de certain sons et dans la plus part des consonnes.
- Morphologiquement, elle se présente sous forme d’une masse ovoïde à gronde extrémité- Morphologiquement, elle se présente sous forme d’une masse ovoïde à gronde extrémité
postérieure et une pointe antérieure,postérieure et une pointe antérieure,
elle comprend 2 parties :elle comprend 2 parties :
- * Fixe : c’est la racine de la langue située à la partie postèro-inférieure de l’organe- * Fixe : c’est la racine de la langue située à la partie postèro-inférieure de l’organe
qui est profondément enfance auqui est profondément enfance au
niveau du plancher par l’intermédiaire du frein, attachée à l’os hyoïde en bas, àniveau du plancher par l’intermédiaire du frein, attachée à l’os hyoïde en bas, à
la mandibule en avants , et au pilier dula mandibule en avants , et au pilier du
voile en arrière.voile en arrière.
- Partie mobile ou libre : beaucoup plus étendue, c’est la seule visible à l’examen on peut la décrire- Partie mobile ou libre : beaucoup plus étendue, c’est la seule visible à l’examen on peut la décrire
en deux faces : supérieureen deux faces : supérieure
dorsale, et l’autre inférieure ou ventrale.dorsale, et l’autre inférieure ou ventrale.
3-4- les glandes salivaires :3-4- les glandes salivaires :
la muqueuse buccale contient un grand nombre de petites glandes salivaire ou glandes accessoires , on lesla muqueuse buccale contient un grand nombre de petites glandes salivaire ou glandes accessoires , on les
désigne suivantdésigne suivant
leur site : palatine, linguales, etc. en plus de petites glandes, il y a trois de grandes glandes salivaires dont lesleur site : palatine, linguales, etc. en plus de petites glandes, il y a trois de grandes glandes salivaires dont les
canauxcanaux
excréteurs s’abouchent dans la cavité buccale : parotide, sous- maxillaire et sublingual. suivant la sécrétionexcréteurs s’abouchent dans la cavité buccale : parotide, sous- maxillaire et sublingual. suivant la sécrétion
produite, lesproduite, les
glandes salivaire peuvent être séreuses, muqueuses, ou mixtes. La salive comprend des enzymes quiglandes salivaire peuvent être séreuses, muqueuses, ou mixtes. La salive comprend des enzymes qui
provoquentprovoquent
une premièreune première
décompositions des glucides, ainsi de d’autres substances.décompositions des glucides, ainsi de d’autres substances.
50. La glande parotide :La glande parotide :
Elle est la plus grosse glande salivaire, elle est disposée dans la fossette rétromaxilaire en bas et , partiellement,Elle est la plus grosse glande salivaire, elle est disposée dans la fossette rétromaxilaire en bas et , partiellement,
enen
avant de l’oreille externe, sur la face externe du muscle masséter. Elles est recouverte d’un fascia épais.avant de l’oreille externe, sur la face externe du muscle masséter. Elles est recouverte d’un fascia épais.
Son canal extérieure chemine sur la face externe du muscle masséter, perfore le buccinateur et s’aboucheSon canal extérieure chemine sur la face externe du muscle masséter, perfore le buccinateur et s’abouche
dans le vestibuledans le vestibule
buccal sur la muqueuse jugale au niveau de la deuxième molaire supérieure c sur la papille parotidienne) c’estbuccal sur la muqueuse jugale au niveau de la deuxième molaire supérieure c sur la papille parotidienne) c’est
le canal dele canal de
sténos.sténos.
La parotide a une structure lobulaire. Des vaisseaux et des nerfs ; recouverts de tissu conjonctifs lâche, passentLa parotide a une structure lobulaire. Des vaisseaux et des nerfs ; recouverts de tissu conjonctifs lâche, passent
entreentre
lesles
lobules. Suivant la sécrétion produite, c’est une glande séreuse.lobules. Suivant la sécrétion produite, c’est une glande séreuse.
La glande sous- maxillaire : elle est située dans la fosse sous- maxillaire La glande sous- maxillaire : elle est située dans la fosse sous- maxillaire
Son canal excréteur contourne le bord postérieur du muscle mylo-hyoide, c’est le canal de WARTON, il chemineSon canal excréteur contourne le bord postérieur du muscle mylo-hyoide, c’est le canal de WARTON, il chemine
sous la muqueusesous la muqueuse
du plancher buccal et s’ouvre à la caroncule sublinguale. La glande sous- maxillaire est une glande à sécrétiondu plancher buccal et s’ouvre à la caroncule sublinguale. La glande sous- maxillaire est une glande à sécrétion
mixte, séro-muqueuse.mixte, séro-muqueuse.
51. La glande sublinguale : est disposée sous la langue et recouverteLa glande sublinguale : est disposée sous la langue et recouverte
d’un repli muqueuse sur la face supérieured’un repli muqueuse sur la face supérieure
du mylo-du mylo-
hyoïde. Elle a plusieurs canaux excréteurs, dont le plus importanthyoïde. Elle a plusieurs canaux excréteurs, dont le plus important
est le conduit sublingual majeur ou canal deest le conduit sublingual majeur ou canal de
RIVINUS ouRIVINUS ou
de Bartholin, naît de la partie moyenne de la face profonde de lade Bartholin, naît de la partie moyenne de la face profonde de la
glande, longe le canal de Wharton et s’ouvreglande, longe le canal de Wharton et s’ouvre
en dehors deen dehors de
lui, au sommet de la caroncule sub- linguale. Les autres, que l’onlui, au sommet de la caroncule sub- linguale. Les autres, que l’on
doit appeler canaux de WALTHER, sont petit et courts.doit appeler canaux de WALTHER, sont petit et courts.
Et se terminent en dehors du canal de Bartholin, le long deEt se terminent en dehors du canal de Bartholin, le long de
l’éminence sub- linguale soulevée par la glandel’éminence sub- linguale soulevée par la glande
sublinguale .sublinguale .
c’est une glande muco-séreuse.c’est une glande muco-séreuse.
52. La vascularisation
Presque toute la face est vascularisée par les branches
collatérales ou terminales du système carotidien externe.
Les anastomoses sont nombreuses, ce qui explique
l’abondance des saignements en traumatologie faciale,
mais aussi l’excellente vascularisation du tégument.
Le carrefour des systèmes carotide interne/carotide
externe se situe médialement dans la région
orbitonasale.
Ces anastomoses doivent toujours être présentes à
l’esprit, notamment pour la prise en charge des épistaxis
53. NeurologieNeurologie
L’incidence des complexes neuro-muqueuse,L’incidence des complexes neuro-muqueuse,
neuromusculaire, et neuro-articulaire sur la conceptionneuromusculaire, et neuro-articulaire sur la conception
et la réalisation des différentes séquences de laet la réalisation des différentes séquences de la
construction d’une prothèse est considérable.construction d’une prothèse est considérable.
La stimulation et l’inhibition des mouvementsLa stimulation et l’inhibition des mouvements
mandibulaires (Elévation – Abaissent ) sontmandibulaires (Elévation – Abaissent ) sont
coordonnés par le jeu complexe combiné du systèmecoordonnés par le jeu complexe combiné du système
nerveux central, le système nerveux périphérique, lanerveux central, le système nerveux périphérique, la
proprioception, l’extéroception et par l’ensemble desproprioception, l’extéroception et par l’ensemble des
réflexes médullaires ou crâniens.réflexes médullaires ou crâniens.
54. Le système nerveux centralLe système nerveux central
Le système nerveux central comprendLe système nerveux central comprend
l’l’encéphaleencéphale ainsi que laainsi que la mœlle épinièremœlle épinière..
L’encéphale correspond aux trois organes quiL’encéphale correspond aux trois organes qui
sont situés dans la cavité de la boîtesont situés dans la cavité de la boîte
crânienne qui sont le cerveau, le cervelet etcrânienne qui sont le cerveau, le cervelet et
le tronc cérébral.le tronc cérébral.
La mœlle épinière est située dans le canalLa mœlle épinière est située dans le canal
rachidien qui résulte de la superposition desrachidien qui résulte de la superposition des
vertèbres de la colonne vertébrale.vertèbres de la colonne vertébrale.
Ces organes du système nerveux central sontCes organes du système nerveux central sont
des centres d’intégration qui analysent etdes centres d’intégration qui analysent et
interprètent les informations sensorielles afininterprètent les informations sensorielles afin
de donner des commandes motrices baséesde donner des commandes motrices basées
sur l’expérience de l’individu, sur les réflexessur l’expérience de l’individu, sur les réflexes
ainsi que sur les conditions qui prévalentainsi que sur les conditions qui prévalent
dans l’environnement externe.dans l’environnement externe.
55. Le système nerveux périphériqueLe système nerveux périphérique
Le système nerveux périphériqueLe système nerveux périphérique
est composé des organes duest composé des organes du
système nerveux situés àsystème nerveux situés à
l’extérieur de la cavité crânienne etl’extérieur de la cavité crânienne et
du canal rachidien donc àdu canal rachidien donc à
l’extérieur du système nerveuxl’extérieur du système nerveux
central.central.
Ces organes correspondent auxCes organes correspondent aux
différents nerfs rattachés àdifférents nerfs rattachés à
l’encéphale ou à la mœlle épinière.l’encéphale ou à la mœlle épinière.
Les nerfs qui se rattachent auLes nerfs qui se rattachent au
tronc cérébral de l’encéphale sonttronc cérébral de l’encéphale sont
appelés des nerfs crâniens alorsappelés des nerfs crâniens alors
que ceux qui se rattachent à laque ceux qui se rattachent à la
mœlle épinière sont des nerfsmœlle épinière sont des nerfs
rachidiens car ils émergent durachidiens car ils émergent du
canal rachidien.canal rachidien.
56. Ces nerfs constituentCes nerfs constituent les voies afférentesles voies afférentes aussiaussi
appelées voies sensitives qui acheminent lesappelées voies sensitives qui acheminent les
informations des récepteurs vers le système nerveuxinformations des récepteurs vers le système nerveux
central etcentral et les voies efférentesles voies efférentes aussi appelées voiesaussi appelées voies
motrices qui acheminent les réponses du systèmemotrices qui acheminent les réponses du système
nerveux central vers les effecteurs. Les voies efférentesnerveux central vers les effecteurs. Les voies efférentes
se divisent en deux parties :se divisent en deux parties :
les efférences somatiquesles efférences somatiques qui amènent les réponsesqui amènent les réponses
vers les muscles squelettiquesvers les muscles squelettiques
les efférences autonomesles efférences autonomes qui amènent les réponsesqui amènent les réponses
vers les muscles lisses, le muscle cardiaque et lesvers les muscles lisses, le muscle cardiaque et les
glandes et qui se divisent elles-mêmes englandes et qui se divisent elles-mêmes en efférencesefférences
sympatiquessympatiques et enet en efférences parasympathiquesefférences parasympathiques
57. - Le système sympathique- Le système sympathique
constitué de 2 chaînes deconstitué de 2 chaînes de
ganglions organisésganglions organisés
verticalement de part et d'autreverticalement de part et d'autre
de la colonne vertébrale.de la colonne vertébrale.
Largement excitateur, il exerceLargement excitateur, il exerce
une fonction de préparation àune fonction de préparation à
l'action en mobilisant lesl'action en mobilisant les
ressources du sujet.ressources du sujet.
- Le système- Le système
parasympathiqueparasympathique composé decomposé de
ganglions situés à la base duganglions situés à la base du
tronc cérébral et dans la partietronc cérébral et dans la partie
basse de la moelle épinière.basse de la moelle épinière.
Largement inhibiteur, il exerceLargement inhibiteur, il exerce
une action de mise au reposune action de mise au repos
des fonctions végétativesdes fonctions végétatives
entraînant une économie deentraînant une économie de
l'énergie de l'organisme.l'énergie de l'organisme.
64. conclusionconclusion
Les intégrations des prothèses aux différents structureLes intégrations des prothèses aux différents structure
de la cavité buccale, dépendent de la connaissance etde la cavité buccale, dépendent de la connaissance et
du respect des éléments anatomiques et physiologiquesdu respect des éléments anatomiques et physiologiques
en relation avec elles. Ces éléments sont nombreux eten relation avec elles. Ces éléments sont nombreux et
interdépendants.interdépendants.
La méconnaissance ou la sous- estimation de cesLa méconnaissance ou la sous- estimation de ces
donnés conduit à des échecs retentissants. Ceux ci-donnés conduit à des échecs retentissants. Ceux ci-
nous obligent à une étude plus approfondie desnous obligent à une étude plus approfondie des
éléments nécessaires à l’élaboration d’une prothèseéléments nécessaires à l’élaboration d’une prothèse
devant s’intégrer harmonieusement à toutes les autresdevant s’intégrer harmonieusement à toutes les autres
structures.structures.
66. Le planLe plan
1- physiologie neuro- musculaire1- physiologie neuro- musculaire
1-2- Mécanisme sensitivo- sensoriel1-2- Mécanisme sensitivo- sensoriel
1-3- Les réflexes musculaires1-3- Les réflexes musculaires
Réflexes d’étirementRéflexes d’étirement
Réflexes fléchisseursRéflexes fléchisseurs
Les récepteursLes récepteurs
ExtérocepteursExtérocepteurs
IntérocepteursIntérocepteurs
Les propriocepteursLes propriocepteurs
2- Comportement des articulations temporo- maxillaires2- Comportement des articulations temporo- maxillaires
3- Cinématique mandibulaire :3- Cinématique mandibulaire :
3-1-3-1- Positions fondamentales de la mandibule :Positions fondamentales de la mandibule :
La relation centréeLa relation centrée
La relation d’intercuspidation maximaleLa relation d’intercuspidation maximale
La position de repos ou position de postureLa position de repos ou position de posture
3-2-3-2- Mouvements élémentaire de la mandibuleMouvements élémentaire de la mandibule
RotationRotation
TranslationTranslation
Mouvements composésMouvements composés
Mouvements fondamentauxMouvements fondamentaux
Ouverture & fermetureOuverture & fermeture
Activité musculaire pendant l’élévation mandibulaire (Mouvement de fermeture)Activité musculaire pendant l’élévation mandibulaire (Mouvement de fermeture)
3-4-2- Protrusion et retrusion3-4-2- Protrusion et retrusion
67. 3-4-3- Latéralité gauche et latéralité droite3-4-3- Latéralité gauche et latéralité droite
3-4-4- Enveloppe limite de mouvement « Schéma de Posselt »3-4-4- Enveloppe limite de mouvement « Schéma de Posselt »
3-5- Mécanisme de l’articulation temporo- mandibulaire3-5- Mécanisme de l’articulation temporo- mandibulaire
4-4- Les fonctions physiologiqueLes fonctions physiologique
4.1-4.1- La masticationLa mastication
La déglutitionLa déglutition
4-3-4-3- La phonationLa phonation
Physio- pathologiePhysio- pathologie
Conséquences des déséquilibre occlusaux :Conséquences des déséquilibre occlusaux :
Difficultés d’élocutionDifficultés d’élocution
Préjudice esthétiquePréjudice esthétique
ConclusionConclusion
68. 1- physiologie neuro- musculaire1- physiologie neuro- musculaire
Selon Buller Eccles : c’est la nature deSelon Buller Eccles : c’est la nature de
l’innervation qui détermine l’évolution dul’innervation qui détermine l’évolution du
muscle, le système neuro- musculaire estmuscle, le système neuro- musculaire est
capable d’adaptation structurelle et, oucapable d’adaptation structurelle et, ou
fonctionnelle,réponse à une perturbation de lafonctionnelle,réponse à une perturbation de la
fonction.fonction.
La signification biologique du système neuro-La signification biologique du système neuro-
musculaire est la fonction au sein de l’appareilmusculaire est la fonction au sein de l’appareil
mandicateur la fonction est le mouvement et lamandicateur la fonction est le mouvement et la
reproduction de force.reproduction de force.
Définition : l’unité de base du système neuro-Définition : l’unité de base du système neuro-
musculaire est l’unité motrice formée de fibresmusculaire est l’unité motrice formée de fibres
musculaire et d’un neurone moteur.musculaire et d’un neurone moteur.
RAMFJORD et ASH ont évalué le nombre deRAMFJORD et ASH ont évalué le nombre de
fibres musculaires par unité motrice à 960fibres musculaires par unité motrice à 960
pour le temporal et 640 pour le musclepour le temporal et 640 pour le muscle
masséter.masséter.
69. La contraction musculaire : Elle est le résultat duLa contraction musculaire : Elle est le résultat du
racornissement ou l’allongement des fibresracornissement ou l’allongement des fibres
musculaires.musculaires.
La sensibilité musculaire : Mise a part la douleur et laLa sensibilité musculaire : Mise a part la douleur et la
pression profonde, cette sensibilité est en rapportpression profonde, cette sensibilité est en rapport
avec la proprioception ; la position et le mouvement .avec la proprioception ; la position et le mouvement .
Les récepteurs sont localisés au niveau des muscle,Les récepteurs sont localisés au niveau des muscle,
articulation et tendons, ceux sont les récepteurs post-articulation et tendons, ceux sont les récepteurs post-
synaptiques périphériques(exemple : les organessynaptiques périphériques(exemple : les organes
tendineux de golgi, les terminaisons libres, lestendineux de golgi, les terminaisons libres, les
corpuscules de PACINI ….)corpuscules de PACINI ….)
70. 1-2- Mécanisme sensitivo-1-2- Mécanisme sensitivo-
sensorielsensoriel
Les extérocepteurs : situé dans les muqueuses et lesLes extérocepteurs : situé dans les muqueuses et les
fibromuqueuses, ils transmettent les sensationsfibromuqueuses, ils transmettent les sensations
superficielles au système nerveux central.superficielles au système nerveux central.
Les propriocepteurs : ils contrôlent l’élongation et laLes propriocepteurs : ils contrôlent l’élongation et la
contraction musculaires et renseignent sur lecontraction musculaires et renseignent sur le
déplacement condylien.déplacement condylien.
Les propriocepteurs desmodontaux sont sensibles auxLes propriocepteurs desmodontaux sont sensibles aux
déformations du desmodonte et participent à ladéformations du desmodonte et participent à la
régulation des forces masticateurs.régulation des forces masticateurs.
71. 1-3- Les réflexes musculaires1-3- Les réflexes musculaires
L’activité des réflexes caractériseL’activité des réflexes caractérise
la repose du muscle à unela repose du muscle à une
excitation lorsque l’influx nerveuxexcitation lorsque l’influx nerveux
part d’un récepteur se propage àpart d’un récepteur se propage à
travers une fibre sensitive atteint letravers une fibre sensitive atteint le
système nerveux central et ensystème nerveux central et en
revient jusqu’au muscle à traversrevient jusqu’au muscle à travers
une fibre motrice, les plus simplesune fibre motrice, les plus simples
comprennent deux (02) neurones :comprennent deux (02) neurones :
réflexes mono synaptique, et il y aréflexes mono synaptique, et il y a
les réflexes poly synaptiques.les réflexes poly synaptiques.
Les réflexes non conditionnés sontLes réflexes non conditionnés sont
ceux pour lesquels un stimulusceux pour lesquels un stimulus
provoque une réponse sansprovoque une réponse sans
entraînement préalable.entraînement préalable.
L’ouverture et la fermeture desL’ouverture et la fermeture des
mâchoires est un des réflexesmâchoires est un des réflexes
simples non conditionnés.simples non conditionnés.
72. Réflexes d’étirement :Réflexes d’étirement : quand on exerce unequand on exerce une
force de traction sur un muscle, il se contracte,force de traction sur un muscle, il se contracte,
cette réponse est appelée réflexe d’étirement, lecette réponse est appelée réflexe d’étirement, le
démarrage de ce réflexe résulte de la relation dudémarrage de ce réflexe résulte de la relation du
fuseau musculaire.fuseau musculaire.
L’étirement implique une augmentation deL’étirement implique une augmentation de
longueur qui est transmise au fuseau musculairelongueur qui est transmise au fuseau musculaire
et une augmentation de la tension qui estet une augmentation de la tension qui est
transmise à l’organe tendineux de golgi.transmise à l’organe tendineux de golgi.
Le réflexe d’étirement a le rôle de s’opposer auxLe réflexe d’étirement a le rôle de s’opposer aux
forces de gravités ( position debout donc reposforces de gravités ( position debout donc repos
de la mandibule), ainsi qu’un rôle actif pendantde la mandibule), ainsi qu’un rôle actif pendant
la contraction réflexe et volontaire de tous lesla contraction réflexe et volontaire de tous les
muscles fléchisseurs et extenseursmuscles fléchisseurs et extenseurs
73. Réflexes fléchisseursRéflexes fléchisseurs :: les réflexes de flexion ou réflexesles réflexes de flexion ou réflexes
nociceptifs impliquent la réaction d’évitement des stimuli nocifsnociceptifs impliquent la réaction d’évitement des stimuli nocifs
( c’est un rôle protecteur).( c’est un rôle protecteur).
Le retrait de la région excitée résulte de la contraction desLe retrait de la région excitée résulte de la contraction des
muscles fléchisseurs et l’inhibition des muscles extenseurs parmuscles fléchisseurs et l’inhibition des muscles extenseurs par
le réflexe poly synaptique.le réflexe poly synaptique.
Par exemple, hors de la mastication, quand on rencontre unPar exemple, hors de la mastication, quand on rencontre un
objet dur qui provoque un stimulus douloureux, la mandibuleobjet dur qui provoque un stimulus douloureux, la mandibule
s’abaisse de façon réflexe, et on peut voir que le réflexes’abaisse de façon réflexe, et on peut voir que le réflexe
d’étirements et de flexion sont fondamentalement opposés, l’und’étirements et de flexion sont fondamentalement opposés, l’un
est en relation avec l’extension et l’autre avec la fluxion, doncest en relation avec l’extension et l’autre avec la fluxion, donc
l’un inhibe l’autre on parle de la notion « d’innervationl’un inhibe l’autre on parle de la notion « d’innervation
réciproque »réciproque »
74. Remarque : Les récepteurs sont classés, selonRemarque : Les récepteurs sont classés, selon
Sherrington en :Sherrington en :
ExtérocepteursExtérocepteurs qui sont situés au niveau le plusqui sont situés au niveau le plus
superficiel, il perçoivent les sensation de douleur, tact,superficiel, il perçoivent les sensation de douleur, tact,
température, pression, les sensations visuelles ettempérature, pression, les sensations visuelles et
auditives .auditives .
IntérocepteursIntérocepteurs qui se trouvent au niveau des viscères,qui se trouvent au niveau des viscères,
ils sont affectés par les sensations d’irritation ou deils sont affectés par les sensations d’irritation ou de
douleurs viscérales de faim ou de soif.douleurs viscérales de faim ou de soif.
Les propriocepteursLes propriocepteurs se localisent au niveau desse localisent au niveau des
muscles, tendons des articulations, du périoste ; ilsmuscles, tendons des articulations, du périoste ; ils
perçoivent des stimuli de pression et de douleur.perçoivent des stimuli de pression et de douleur.
75. 2- Comportement des articulations2- Comportement des articulations
temporo- maxillaires :temporo- maxillaires :
Au cours de la vie, les articulations temporo- mandibulaires subissent desAu cours de la vie, les articulations temporo- mandibulaires subissent des
transformations dues au remodelage provoqué par les forces mécanique autransformations dues au remodelage provoqué par les forces mécanique au
quelles elles sont soumises. Le remodelage est un mécanisme biologiquequelles elles sont soumises. Le remodelage est un mécanisme biologique
qui sert à maintenir l’équilibre entre la forme de l’articulation et la fonction, ilqui sert à maintenir l’équilibre entre la forme de l’articulation et la fonction, il
s’agit d’un phénomène de résorption et d’apposition osseuses, nons’agit d’un phénomène de résorption et d’apposition osseuses, non
pathologiques, en réponse à un stimulus mécanique. L’osque les formespathologiques, en réponse à un stimulus mécanique. L’osque les formes
dépassent les possibilité de remodelage, l’adaptation d l’articulation,dépassent les possibilité de remodelage, l’adaptation d l’articulation,
l’équilibre entre forme et formation n’existe plus, une pathologie peutl’équilibre entre forme et formation n’existe plus, une pathologie peut
s’installer ( dysfonctionnement) et évolue vers la dégénérescence .s’installer ( dysfonctionnement) et évolue vers la dégénérescence .
En effet, tout facteur qui provoque une altération de l’occlusion, deEn effet, tout facteur qui provoque une altération de l’occlusion, de
l’ossature ou de la musculature entraîne au niveau articulaire desl’ossature ou de la musculature entraîne au niveau articulaire des
modifications importantes dont la plus fréquente est le syndromes alogo-modifications importantes dont la plus fréquente est le syndromes alogo-
dysfonctionnels de l’appareil mandicateur, terme qui englobe des troublesdysfonctionnels de l’appareil mandicateur, terme qui englobe des troubles
fonctionnels, des douleurs localisées ou irradiantes, une limitation ou unefonctionnels, des douleurs localisées ou irradiantes, une limitation ou une
déviation des mouvement, une perte de forces masticatoires ou unedéviation des mouvement, une perte de forces masticatoires ou une
sensation de fatigue, ainsi que des craquements, des subluxations, dessensation de fatigue, ainsi que des craquements, des subluxations, des
blocages.blocages.
76. 3- Cinématique mandibulaire3- Cinématique mandibulaire
3-1-3-1- Positions fondamentales de la mandibule :Positions fondamentales de la mandibule :
La relation centrée :La relation centrée : On la définit comme la positionOn la définit comme la position
de la mandibule la plus postérieure dans la cavitéde la mandibule la plus postérieure dans la cavité
glénoïde, position à partir de laquelle tout mouvementglénoïde, position à partir de laquelle tout mouvement
peut être réalisé (latéralité).peut être réalisé (latéralité).
C’est une relation volontaire la plus postérieure de laC’est une relation volontaire la plus postérieure de la
mandibule par rapport au maxillaire où les deuxmandibule par rapport au maxillaire où les deux
condyles (droite et gauche) ont une positioncondyles (droite et gauche) ont une position
symétrique.symétrique.
La relation centrée est la seule référence précise etLa relation centrée est la seule référence précise et
reproductible pour déterminer la relation des deuxreproductible pour déterminer la relation des deux
arcades ( référence condylienne).arcades ( référence condylienne).
77. La relation d’intercuspidation maximale :La relation d’intercuspidation maximale : Comme son nom l’indique,Comme son nom l’indique,
c’est la position de la mandibule qui assure le maximum de contactsc’est la position de la mandibule qui assure le maximum de contacts
entre les dents antagonistes. (référence cuspidienne).entre les dents antagonistes. (référence cuspidienne).
L’engrènement dentaire se fait sur différents points ou surfaces, lesL’engrènement dentaire se fait sur différents points ou surfaces, les
cuspides qui établissent ces contrats sont appelées cuspidescuspides qui établissent ces contrats sont appelées cuspides
supports : qui sont les cuspides palatines et les cuspidessupports : qui sont les cuspides palatines et les cuspides
vestibulaire inférieure ainsi que bords incisifs des dents inférieuresvestibulaire inférieure ainsi que bords incisifs des dents inférieures
Remarque : De point de vue prothétique, toutes les restaurationsRemarque : De point de vue prothétique, toutes les restaurations
partielles sur une arcade opposée à des restauration totales surpartielles sur une arcade opposée à des restauration totales sur
l’autre arcades, obéissent à la seule position de référencesl’autre arcades, obéissent à la seule position de références
possibles : La relation centrée .possibles : La relation centrée .
-Dans le cas de restauration partielles uniquement, il faut toujours-Dans le cas de restauration partielles uniquement, il faut toujours
choisir entre la référence condylienne et la référence cuspidienne :choisir entre la référence condylienne et la référence cuspidienne :
- s’il n’existe aucune pathologie comme douleurs, craquement,- s’il n’existe aucune pathologie comme douleurs, craquement,
mobilité dentaire, bruxisme, usure exagérée des dents, spasmemobilité dentaire, bruxisme, usure exagérée des dents, spasme
musculaire, le choix est la référence cuspidienne, donc un montagemusculaire, le choix est la référence cuspidienne, donc un montage
en intercuspidation maximale et il est parfaitement justifié.en intercuspidation maximale et il est parfaitement justifié.
- Dés qu’il existe la moindre suspicion de troubles, c’est la référence- Dés qu’il existe la moindre suspicion de troubles, c’est la référence
condylienne qui devra être utilisée.condylienne qui devra être utilisée.
78. La position de repos ou position de posture :La position de repos ou position de posture : c’est une position d’équilibrec’est une position d’équilibre
neuro- musculaire entre les muscles d’ouverture et de fermeture, dansneuro- musculaire entre les muscles d’ouverture et de fermeture, dans
lequel il n’y a aucun contact interdentaire et les condyles mandibulaireslequel il n’y a aucun contact interdentaire et les condyles mandibulaires
sont dans une position neutre, sans tension.sont dans une position neutre, sans tension.
La distance entre la position de repos et la position d’intercuspidationLa distance entre la position de repos et la position d’intercuspidation
maximales est appelée : distance interocclusal ou espace libremaximales est appelée : distance interocclusal ou espace libre
d’innocclusion, on le définit comme l’espace séparant les surfacesd’innocclusion, on le définit comme l’espace séparant les surfaces
occlusales des dents antagonistes quand l’arcade inférieur est dans saocclusales des dents antagonistes quand l’arcade inférieur est dans sa
position physiologique de repos ou les muscles sont totalement relâchés.position physiologique de repos ou les muscles sont totalement relâchés.
Cette distance peut être déterminée en calculant la hauteur entre leCette distance peut être déterminée en calculant la hauteur entre le
gnathion et le point sous- nasal en (relation ) position de repos puitgnathion et le point sous- nasal en (relation ) position de repos puit
calculé en position d’intercuspidation maximale ; en moyenne, seloncalculé en position d’intercuspidation maximale ; en moyenne, selon
Ramfjord, la différence est variable entre 0,5 mm et 2 mm.Ramfjord, la différence est variable entre 0,5 mm et 2 mm.
Notons que tout ce qui entre en contact avec la muqueuse buccale,Notons que tout ce qui entre en contact avec la muqueuse buccale,
comme les maquette, lors d’un enregistrement des rapports d’occlusioncomme les maquette, lors d’un enregistrement des rapports d’occlusion
est susceptible de modifier la posture mandibulaire.est susceptible de modifier la posture mandibulaire.
79. 3-2-3-2- Mouvements élémentaire de laMouvements élémentaire de la
mandibulemandibule
Rotation :Rotation : Lors duquel l’objet se déplace autour d’un point ou d’un axe fixe,Lors duquel l’objet se déplace autour d’un point ou d’un axe fixe,
chaque point de cet objet étant animé d’une même vitesse angulaire.chaque point de cet objet étant animé d’une même vitesse angulaire.
Pour la mandibule, au niveau des articulations temporo- mandibulaires, onPour la mandibule, au niveau des articulations temporo- mandibulaires, on
reconnaît classiquement trois axes de rotation :reconnaît classiquement trois axes de rotation :
un axe horizontale dit « bi condylien » passant selon Dawson, par les rôlesun axe horizontale dit « bi condylien » passant selon Dawson, par les rôles
médians des condyles, le compartiment inférieur (disco- condylien) est lemédians des condyles, le compartiment inférieur (disco- condylien) est le
siège de cette rotation.siège de cette rotation.
Un axe verticale. Un axe verticale.
Un axe sagittal lors de l’abaissement d’un seul condyle pendant les Un axe sagittal lors de l’abaissement d’un seul condyle pendant les
mouvements de latéralité.mouvements de latéralité.
TranslationTranslation : En translation, tous les points de l’objets se déplacent: En translation, tous les points de l’objets se déplacent
parallèlement à eux même . elle s’effectue essentiellement dans leparallèlement à eux même . elle s’effectue essentiellement dans le
compartiment supérieur (disco- temporal). Le mouvement de translation, àcompartiment supérieur (disco- temporal). Le mouvement de translation, à
direction para- sagittale, est la caractéristique majeure de cette articulationdirection para- sagittale, est la caractéristique majeure de cette articulation
impliquant les structures ligamentaires qui permettent, en quelque sorte,impliquant les structures ligamentaires qui permettent, en quelque sorte,
une luxation articulaire physiologique.une luxation articulaire physiologique.
80. 3-3 –3-3 – Mouvements composésMouvements composés
ils constituent la majorité des mouvementsils constituent la majorité des mouvements
fonctionnels, se caractérisent par lafonctionnels, se caractérisent par la
combinaison de deux mouvementscombinaison de deux mouvements
élémentaire; la rotation et la translationélémentaire; la rotation et la translation
réalisant ainsi des mouvements composés.réalisant ainsi des mouvements composés.
81. 3-4-3-4- Mouvements fondamentauxMouvements fondamentaux
3-4-1-3-4-1- Ouverture & fermeture :Ouverture & fermeture :
Les mouvements d’abaissement et d’élévations de laLes mouvements d’abaissement et d’élévations de la
mandibule sont les mouvements symétriques situé entre deuxmandibule sont les mouvements symétriques situé entre deux
positions limites : L’intercuspidation maximale et l’ouverturepositions limites : L’intercuspidation maximale et l’ouverture
maximale.maximale.
Résultant de l’action des muscles abaisseurs et propulseurs,Résultant de l’action des muscles abaisseurs et propulseurs,
l’amplitude moyenne d’ouverture est de 50,2 mm.l’amplitude moyenne d’ouverture est de 50,2 mm.
Le retour mandibulaire vers la position de l’occlusion enLe retour mandibulaire vers la position de l’occlusion en
intercuspidation est, dans les cas physiologiques symétrique etintercuspidation est, dans les cas physiologiques symétrique et
inversé à l’ouverture, il est induit par la contraction des musclesinversé à l’ouverture, il est induit par la contraction des muscles
élévateurs et les muscles retropulseurs.élévateurs et les muscles retropulseurs.
L’ouverture est un mouvement composé de rotation etL’ouverture est un mouvement composé de rotation et
translation, elle est dissociée en deux phases principalestranslation, elle est dissociée en deux phases principales
82. a- Phase initiale de rotation:a- Phase initiale de rotation: l’axe bil’axe bi
condylien est une droite virtuellecondylien est une droite virtuelle
transversale passant les deuxtransversale passant les deux
condyles mandibulaires autour decondyles mandibulaires autour de
laquelle la mandibule peut effectuerlaquelle la mandibule peut effectuer
un mouvement d’ouverture et deun mouvement d’ouverture et de
fermeture en rotation. Lorsque lesfermeture en rotation. Lorsque les
condyles sont en relation centrée,condyles sont en relation centrée,
cet axe est appelée axe charnière etcet axe est appelée axe charnière et
le mouvement est axial terminal.le mouvement est axial terminal.
b- Phase secondaire de roto-b- Phase secondaire de roto-
translation:translation: Assure une ouvertureAssure une ouverture
de forte amplitude évitant à la fois lade forte amplitude évitant à la fois la
compression des tissus laryngés, etcompression des tissus laryngés, et
distension du pédicule vasculo-distension du pédicule vasculo-
nerveuxnerveux
83. Activité musculaire pendant l’abaissement :Activité musculaire pendant l’abaissement :
Lors du mouvement d’ouverture, les muscles ptérygoïdien externe exercentLors du mouvement d’ouverture, les muscles ptérygoïdien externe exercent
d’emblées une activité soutenue, par contre, l’action du ventre antérieur dud’emblées une activité soutenue, par contre, l’action du ventre antérieur du
digastrique succède à celle des ptérygoïdien externe, lorsque le mouvementdigastrique succède à celle des ptérygoïdien externe, lorsque le mouvement
d’ouverture toute à sa fin.d’ouverture toute à sa fin.
Toute fois, lors d’une contraction associée à un abaissement forcé, leToute fois, lors d’une contraction associée à un abaissement forcé, le
digastrique entre en activité pratiquement en même temps que ledigastrique entre en activité pratiquement en même temps que le
ptérygoïdien externe. Lors d’une protraction mandibulaire accompagné d’unptérygoïdien externe. Lors d’une protraction mandibulaire accompagné d’un
abaissement, on peut noter une activité au niveau des ptérygoïdien auabaissement, on peut noter une activité au niveau des ptérygoïdien au
niveau des ptérygoïdien interne et externe, des masséters et par fois mêmeniveau des ptérygoïdien interne et externe, des masséters et par fois même
des fibres antérieures des temporaux.des fibres antérieures des temporaux.
La participation des muscles passifs doit également être prise enLa participation des muscles passifs doit également être prise en
considération, bien qu’ils ne soient par responsables du mouvement actifconsidération, bien qu’ils ne soient par responsables du mouvement actif
d’abaissement. Nous prendrons comme exemple, les muscles temporaux etd’abaissement. Nous prendrons comme exemple, les muscles temporaux et
masséters qui deviennent très actifs au cours de l’étape finale demasséters qui deviennent très actifs au cours de l’étape finale de
l’abaissement complet de la mandibule en arrêtant ce mouvement, commel’abaissement complet de la mandibule en arrêtant ce mouvement, comme
a ce moment, les muscles passifs ne sont pas en repos, ils jouent là un rôlea ce moment, les muscles passifs ne sont pas en repos, ils jouent là un rôle
important dans la synergie et le guidage du mouvement mandibulaire.important dans la synergie et le guidage du mouvement mandibulaire.
Le fonctionnement des muscles à action réciproque mis en jeu lors desLe fonctionnement des muscles à action réciproque mis en jeu lors des
mouvements les plus complexes reste sous le contrôle du système nerveuxmouvements les plus complexes reste sous le contrôle du système nerveux
central.central.
84. Activité musculaire pendantActivité musculaire pendant
l’élévation mandibulairel’élévation mandibulaire
(Mouvement de fermeture)(Mouvement de fermeture)
Elle est assurée par le rôle actifs qui jouent les ptérygoïdienElle est assurée par le rôle actifs qui jouent les ptérygoïdien
internes, temporaux, et masséters.internes, temporaux, et masséters.
Ces activité coordonnées sont contrôle réflexe qui peut modifieCes activité coordonnées sont contrôle réflexe qui peut modifie
les modes de fermeture afin d’éviter d’éventuelleles modes de fermeture afin d’éviter d’éventuelle
interférences occlusales.interférences occlusales.
Lors d’une propulsion et d’une élévation simultanées, ouLors d’une propulsion et d’une élévation simultanées, ou
assiste d’abord à l’augmentation d’activité des ptérygoïdiensassiste d’abord à l’augmentation d’activité des ptérygoïdiens
internes puis à celle des masséters, les ptérygoïdiens externeinternes puis à celle des masséters, les ptérygoïdiens externe
sont également actifs au cours des mouvements combinés.sont également actifs au cours des mouvements combinés.
Dans le cas d’une fermeture forcée, de nombreux muscles duDans le cas d’une fermeture forcée, de nombreux muscles du
visage et du cou se contractent en même temps que lesvisage et du cou se contractent en même temps que les
muscles masticateurs.muscles masticateurs.
85. 3-4-2- Protrusion et retrusion3-4-2- Protrusion et retrusion
a- Mouvement de protrusion : il représente le trajet qu’effectue laa- Mouvement de protrusion : il représente le trajet qu’effectue la
mandibule lorsque les incisives inférieurs glissent sur les facesmandibule lorsque les incisives inférieurs glissent sur les faces
palatines des incisives supérieures, depuis la positionpalatines des incisives supérieures, depuis la position
d’intercuspidation maximale jusqu’au bout à bout, la longueur etd’intercuspidation maximale jusqu’au bout à bout, la longueur et
la pente du trajet fonctionnel on guide incisif dépendent de deuxla pente du trajet fonctionnel on guide incisif dépendent de deux
paramètre :paramètre :
Le recouvrement : déterminé par crayon en intercuspidation, laLe recouvrement : déterminé par crayon en intercuspidation, la
dimension de recouvrement dans le sens vertical, le trajetdimension de recouvrement dans le sens vertical, le trajet
mandibulaire en protrusion.mandibulaire en protrusion.
Le surplomb : dans le sens horizontal, c’est entre le bord libreLe surplomb : dans le sens horizontal, c’est entre le bord libre
des incisives supérieures et les faces vestibulaires des incisivesdes incisives supérieures et les faces vestibulaires des incisives
inférieures.inférieures.
Dans le cas idéal en bout à bout, on aura le rapport deux surDans le cas idéal en bout à bout, on aura le rapport deux sur
quatre (2/4) du coté travaillant et une désocculusion nonquatre (2/4) du coté travaillant et une désocculusion non
travaillante (postérieure).travaillante (postérieure).
86. Activité musculaire pendant la protrusion :Activité musculaire pendant la protrusion :
Elle nécessite le glissement mandibulaire le long de l’éminenceElle nécessite le glissement mandibulaire le long de l’éminence
temporale, et il se produit une contraction symétrique destemporale, et il se produit une contraction symétrique des
faisceaux inférieurs des muscles ptérygoïdiens latéraux, et desfaisceaux inférieurs des muscles ptérygoïdiens latéraux, et des
faisceaux superficiels des masséters.faisceaux superficiels des masséters.
Au niveau temporo- mandibulaire, le complexe condylo- discaleAu niveau temporo- mandibulaire, le complexe condylo- discale
glisse sous le plan temporal sans atteindre la position extrêmeglisse sous le plan temporal sans atteindre la position extrême
qu’il atteint au niveau de l’ouverture buccale maximale, cequ’il atteint au niveau de l’ouverture buccale maximale, ce
mouvement est rapidement limité par la tension des ligamentsmouvement est rapidement limité par la tension des ligaments
capsulaires, par la lame élastique rétro- discale supérieure etcapsulaires, par la lame élastique rétro- discale supérieure et
par les muscles antagonistes.par les muscles antagonistes.
87. b- Mouvement de retrusion : La retrusion est unb- Mouvement de retrusion : La retrusion est un
mouvement de recul mandibulaire effectuer à partir demouvement de recul mandibulaire effectuer à partir de
la position d’intercuspidation maximale le contact desla position d’intercuspidation maximale le contact des
dents .dents .
Ce mouvement est souvent perturbé par des obstaclesCe mouvement est souvent perturbé par des obstacles
occlusaux secondaire à des migration dentaires, à desocclusaux secondaire à des migration dentaires, à des
versions, à des reconstructions prothétique ; sesversions, à des reconstructions prothétique ; ses
obstacles peuvent provoquer des spasmes musculaireobstacles peuvent provoquer des spasmes musculaire
qui s’opposent à leur mise en évidence immédiate.qui s’opposent à leur mise en évidence immédiate.
Il est donc nécessaire d’obtenir la contraction musculaireIl est donc nécessaire d’obtenir la contraction musculaire
pour recherche la relation centrée qui nous permettrepour recherche la relation centrée qui nous permettre
d’analyser le mouvement postérieur en retrusion.d’analyser le mouvement postérieur en retrusion.
88. Activité musculaire : La rétropultion demandeActivité musculaire : La rétropultion demande
une contraction combinée et simultanée desune contraction combinée et simultanée des
fibres horizontales postérieures du temporal,fibres horizontales postérieures du temporal,
des muscles abaisseurs et du ventre postérieurdes muscles abaisseurs et du ventre postérieur
du digastrique.du digastrique.
Pour Ackerman, le faisceau profond duPour Ackerman, le faisceau profond du
masséters aurait également une actionmasséters aurait également une action
retropulsive, ce muscle verticale étant, enretropulsive, ce muscle verticale étant, en
propulsion, oblique par rapport au planpropulsion, oblique par rapport au plan
d’occlusion.d’occlusion.
89. 3-4-3- Latéralité gauche et latéralité3-4-3- Latéralité gauche et latéralité
droitedroite
Du coté travaillantDu coté travaillant, le condyle exécute une reptation accompagnée d’une, le condyle exécute une reptation accompagnée d’une
légère translation latérale externe d’un (01) mm environ, ce déplacementlégère translation latérale externe d’un (01) mm environ, ce déplacement
latéral s’appelle «latéral s’appelle « mouvement de Benettmouvement de Benett », son amplitude est déterminée», son amplitude est déterminée
par le contact qu’établit le condyle non travaillant avec la paroi interne de sapar le contact qu’établit le condyle non travaillant avec la paroi interne de sa
cavité glénoïde.cavité glénoïde.
Il peut être antérieur ou postérieur selon un angle de 60°, par contre leIl peut être antérieur ou postérieur selon un angle de 60°, par contre le
condyle opposé se déplace en avant vers le bas et vers la ligne médiane,condyle opposé se déplace en avant vers le bas et vers la ligne médiane,
l’angle déterminé par ce déplacement et son enregistrement sur articulateurl’angle déterminé par ce déplacement et son enregistrement sur articulateur
jouent un rôle de précision du modelage des prothèses.jouent un rôle de précision du modelage des prothèses.
Dans le mouvement de latéro- trusion, le guidage antérieur (dentaire) peutDans le mouvement de latéro- trusion, le guidage antérieur (dentaire) peut
être :être :
- Par la canine et c’est la protection canine ;- Par la canine et c’est la protection canine ;
- Par les incisives et on aura le guidage incisif ;- Par les incisives et on aura le guidage incisif ;
- Ou par un groupe de dents incluant la canine et là, c’est la fonction groupe- Ou par un groupe de dents incluant la canine et là, c’est la fonction groupe
Les autres éléments qui guide la mandibule, sont : les deux condyles enLes autres éléments qui guide la mandibule, sont : les deux condyles en
contact avec leur cavité glénoïdes respectives, et on pourra avoir d’autrescontact avec leur cavité glénoïdes respectives, et on pourra avoir d’autres
dents restées en contact et nuire à l’exécution des mouvement, ce sont lesdents restées en contact et nuire à l’exécution des mouvement, ce sont les
interférences occlusalesinterférences occlusales
90. Activité musculaire : selon poirier, la diduction consiste en uneActivité musculaire : selon poirier, la diduction consiste en une
rotation alternative de la mâchoire autour de chaque condyle.rotation alternative de la mâchoire autour de chaque condyle.
- Ces mouvements plus complexe sont due à des contraction- Ces mouvements plus complexe sont due à des contraction
musculaires asymétriques : La mouvement débute parmusculaires asymétriques : La mouvement débute par
latéralisation, exigeant un guidage canin, puis :latéralisation, exigeant un guidage canin, puis :
- Du coté opposé, une contraction du faisceau inférieur du- Du coté opposé, une contraction du faisceau inférieur du
muscle ptérygoïdien latéral (Accessoirement du ptérygoïdienmuscle ptérygoïdien latéral (Accessoirement du ptérygoïdien
médical et un masséter superficiel).médical et un masséter superficiel).
- Du coté du déplacement, une contraction des fibres- Du coté du déplacement, une contraction des fibres
postérieurs horizontales du temporal, du ventre du digastrique,postérieurs horizontales du temporal, du ventre du digastrique,
des fibres profondes du masséter.des fibres profondes du masséter.
Les muscles temporaux postérieurs du coté travaillant, etLes muscles temporaux postérieurs du coté travaillant, et
ptérygoïdien latéral du coté opposé réalisent un véritableptérygoïdien latéral du coté opposé réalisent un véritable
couple de force centré autour du pôle médiale du condylecouple de force centré autour du pôle médiale du condyle
pivotant.pivotant.
91. 3-4-4- Enveloppe limite de3-4-4- Enveloppe limite de
mouvement « Schéma de Posselt »mouvement « Schéma de Posselt »
Ses intérêts primordial sont de dessiner le cadre général des mouvementsSes intérêts primordial sont de dessiner le cadre général des mouvements
mandibulaires, et de définir certaines positions reproductibles nécessitantemandibulaires, et de définir certaines positions reproductibles nécessitante
un guidage manuel du praticien.un guidage manuel du praticien.
Pour tracer cette enveloppe limite, Posselt à utilisé une méthode graphiquePour tracer cette enveloppe limite, Posselt à utilisé une méthode graphique
d’enregistrement du déplacement du point interincisif inférieur, obtenantd’enregistrement du déplacement du point interincisif inférieur, obtenant
ainsi des schémas caractéristiques dans les trois plans de l’espace :ainsi des schémas caractéristiques dans les trois plans de l’espace :
- Dans le plan sagittal ;- Dans le plan sagittal ;
- Dans le plan frontal ;- Dans le plan frontal ;
- Dans le plan horizontal ;- Dans le plan horizontal ;
L’enregistrement dessine une figure en losange, dont les extrémités sontL’enregistrement dessine une figure en losange, dont les extrémités sont
constituées respectivement par :constituées respectivement par :
- En arrière, la position de relation centrée ;- En arrière, la position de relation centrée ;
- En avant, la position de propulsion maximale ;- En avant, la position de propulsion maximale ;
- Latéralement, par les positions de diduction maximale droite et gauche.- Latéralement, par les positions de diduction maximale droite et gauche.
La combinaison tridimension elle donne un volume complexe : LeLa combinaison tridimension elle donne un volume complexe : Le
rhomboïde de Posselt.rhomboïde de Posselt.
92. 3-5- Mécanisme de l’articulation3-5- Mécanisme de l’articulation
temporo- mandibulairetemporo- mandibulaire
L’A . T . M permet d’exécuter trois ordres de mouvements principaux :L’A . T . M permet d’exécuter trois ordres de mouvements principaux :
1- Mouvements d’abaissement et d’élévation de la mandibule : Ces1- Mouvements d’abaissement et d’élévation de la mandibule : Ces
mouvements résultent de la combinaison de deux mouvements :mouvements résultent de la combinaison de deux mouvements :
a)- Un mouvement de translation du condyle d’arrière en avant et d’en avanta)- Un mouvement de translation du condyle d’arrière en avant et d’en avant
en arrière qui se passe dans l’articulation temporo-méniscale.en arrière qui se passe dans l’articulation temporo-méniscale.
b)- Un mouvement de rotation des condyles maxillaires qui se fait dansb)- Un mouvement de rotation des condyles maxillaires qui se fait dans
l’articulation maxillo- méniscale.l’articulation maxillo- méniscale.
2- Mouvement de propulsion et de rétropultion : Ces mouvement se passent2- Mouvement de propulsion et de rétropultion : Ces mouvement se passent
surtout dans l’articulation ménisco-temporal.surtout dans l’articulation ménisco-temporal.
3- Mouvement de latéralité ( diduction ) : Quand le condyle se porte d’un coté,3- Mouvement de latéralité ( diduction ) : Quand le condyle se porte d’un coté,
le condyle maxillaire du même coté pivote sur place, tandis que le condylele condyle maxillaire du même coté pivote sur place, tandis que le condyle
du coté opposé avance et de déplace sont le condyle temporal.du coté opposé avance et de déplace sont le condyle temporal.
93. 4-4- Les fonctions physiologiqueLes fonctions physiologique
4.1-4.1- La masticationLa mastication : les mouvements masticateurs: les mouvements masticateurs
comment à se développer lors de l’éruption des dentscomment à se développer lors de l’éruption des dents
de lait. C’est une activité neuro- musculaire trèsde lait. C’est une activité neuro- musculaire très
complexe, rendue possible grâce à la coordination descomplexe, rendue possible grâce à la coordination des
muscles masticateurs, de la langue, des lèvres, desmuscles masticateurs, de la langue, des lèvres, des
joues et du cou.joues et du cou.
L’efficacité masticatrice est déterminée par les dentsL’efficacité masticatrice est déterminée par les dents
établissant des contacts fonctionnels. Elle estétablissant des contacts fonctionnels. Elle est
particulièrement liée au nombre et à la surface desparticulièrement liée au nombre et à la surface des
contacts occlusaux en intercuspidation maximale, ellecontacts occlusaux en intercuspidation maximale, elle
ne dépend pas du nombre de dents présentes sur lesne dépend pas du nombre de dents présentes sur les
arcades, celle –ci pouvant en effet se trouvent enarcades, celle –ci pouvant en effet se trouvent en