#25ansAPESS. 2ème Conférence thématique
Les politiques d’élevage : leurs visions, points forts, points faibles, et priorités ; les dimensions régionales dans les politiques d’élevage ; le financement des politiques d’élevage. Séquence 14h30-16h30.
Les enjeux du pastoralisme dans les politiques de l’élevage et la résilience des populations par Oussouby Touré –Consultant.
Animation: Dr Yamar Mbodj – Directeur exécutif du Hub Rural.
#25ansAPESS. L’importance de l’information, le rôle des observatoires de l’e...
#25ansAPESS. Les enjeux du pastoralisme dans les politiques de l’élevage et la résilience des populations par Oussouby Touré
1. 2ème Conférence thématique
LES POLITIQUES D’ELEVAGE
LES ENJEUX DU PASTORALISME DANS LES
POLITIQUES D’ELEVAGE ET LE DEFI DU
RENFORCEMENT DE LA RESILIENCE DES
POPUALTIONS
Oussouby Touré
2. Cheptel de la région estimé à 60,5 millions de
têtes de bovins et 160 millions de petits
ruminants
Contribution de l’élevage pastoral à hauteur de 5
% du PIB des pays membres de la CEDEAO
Importance de la contribution du pastoralisme à
la création d'emplois
Facteur d’intégration, à travers les échanges
multiformes
Principal mode de valorisation des zones arides,
à travers la transformation de la biomasse
naturelle cellulosique en produits animaux
3. Valorisation par l’élevage pastoral de ressources
fourragères de qualité, mais d’une très grande
irrégularité (mobilité permanente)
Intégration de la mobilité dans le mode de vie
pastorale comme stratégie d’adaptation aux
aléas et à la variabilité des ressources naturelles
(capital social constitué par le réseau de relations
et d’accords )
Importance écologique liée au système de
négociation et à la régulation de l’accès aux
ressources naturelles
4. Capacité des systèmes les plus mobiles à offrir
une productivité supérieure par animal
(production laitière, fécondité et croissance des
animaux) par rapport aux systèmes sédentaires
ou aux expériences d’élevage intensif
Potentiel et atouts importants liés aux
conditions naturelles favorables, au marché
régional de plus en plus solvable et exigeant de
quelques 440 millions de consommateurs et à
la forte hausse de la demande en produits
animaux
5. Le PNIA, cadre de référence de la programmation
dans le secteur de l’agriculture et de l’élevage
Des lignes d’actions portant sur l'amélioration
de la production et de la santé animale et la
promotion des échanges et de la commercialisation
du bétail
Prise en compte de l’exigence de sécurisation de
l’élevage pastoral, à travers des activités centrées
sur la gestion de la transhumance et la prévention
des conflits
6. Faiblesse des ressources allouées au
développement de l'élevage (à peine 10% de celles
destinées à l’ensemble du secteur agricole)
Absence de mesures appropriées articulées autour
de la promotion du marché régional du bétail
Focalisation des politiques publiques des pays
sahéliens sur la filière viande, à partir de systèmes
intensifs sédentaires
Adoption par les pays côtiers de politiques
orientées vers l’intensification des systèmes
d'élevage, à travers promotion d'un élevage intégré
aux exploitations
7. Existence de cadres macro-économiques
programmatiques à moyen terme qui constituent
les cadres de référence des politiques transversales
et sectorielles de la CEDEAO et de l’UEMOA
Inexistence d’une politique régionale consacrée à
l’élevage
Prise en charge du secteur est pris en charge par
des stratégies, des plans d’actions, des
programmes et d'autres initiatives similaires
8. Des facteurs de vulnérabilité croissants qui
menacent la durabilité de l’élevage pastoral et
son adaptabilité
Des facteurs de vulnérabilité inscrits dans des
tendances fortes marquées par le changement
climatique, la croissance démographique et la
fragilité institutionnelle des pays
Poids déterminant des sécheresses dans la
trajectoire socio-économique des exploitations
pastorales, avec des pertes de l’ordre de 50 % des
effectifs bovins
9. Contraintes socio–économiques à la mobilité
liées à la pression agricole croissante qui
remet en cause l’utilisation de certaines
ressources stratégiques (bas-fonds par
exemple)
Développement de pratiques exclusives et
privatives d’accès aux ressources naturelles
Insécurité croissante dans les espaces
sahéliens et développement de nouvelles
formes d’insécurité dans les pays d’accueil
10. Promouvoir une gestion et gouvernance
concertée des ressources communes (droits
et usages de l’eau, droits fonciers), à travers
l’émergence de nouvelles institutions
agricoles
Etablir des systèmes viables et pérennes
d’approvisionnement en aliment du bétail
Assurer la fourniture de services innovants et
adaptés à la mobilité et aux calendriers
(agricoles et transhumants)